Machine pour rogner la bordure de formage du bout d'une chaussure La présente invention a pour objet une machine pour rogner la bordure de formage du bout d'une chaussure, comprenant un rogneur susceptible de se déplacer sous l'action d'un mécanisme. Cette ma chine est caractérisée par un dispositif palpeur com mandant ledit mécanisme et agissant quand il ren contre la chaussure, ce qui permet d'amener le ro- gneur jusqu'à une position déterminée à l'avance avant qu'il n'opère sur la chaussure, et cela quelle que soit la distance initiale entre le rogneur et cette chaussure.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine objet de l'in vention.
La fig. 1 en est une coupe verticale montrant la partie de formage du bout, montrant les supports du soulier, les cames de formage, le rogneur et les moyens pour produire des mouvements relatifs des différents moyens intermédiaires ; la fig. 2 représente une coupe verticale transver sale faite suivant la ligne 2-2 de la fig. 3 ; la fig. 3 représente une vue en plan de la partie supérieure de la machine, le couvercle ayant été enlevé ; la fig. 4 représente une vue en élévation, à plus grande échelle, avec une coupe verticale partielle du rogneur.
Cette vue montre le calibre ou bouton de positionnement ; la fig. 5 donne un tracé schématique des moyens fluides sous pression produisant les mouvements des divers moyens moteurs ; la fig. 6 donne un tracé schématique du circuit électrique contrôlant les soupapes représentées sur la fig. 5 ; la fig. 7 représente une vue en plan du fond d'un soulier après le rognage.
Cette vue montre la bordure rabattue posée à plat contre le fond ; la fig. 8 représente une coupe transversale faite suivant la ligne 8-8 de la fig. 7 et montrant le gau che transversal de la forme ; la fig. 9 représente une coupe longitudinale faite suivant la ligne 9-9 de la fig. 7 et montrant le gau che longitudinal de la forme ; la fig. 10 représente une vue en plan du couteau de rognage enlevé de la machine.
La machine représentée au dessin comprend un rogneur, manoeuvré mécaniquement, un mécanisme de commande de ce rogneur. Elle est constituée par un bâti creux 10 et par un chapeau 12 qui fournit un support pour un coulisseau 14, disposé horizon talement. L'extrémité antérieure du coulisseau 20 repose sur un support 16 (fig. 2) de cames de for mage, qui peut être, par exemple, une toile faisant partie intégrante du chapeau 12 et s'étendant en travers du chapeau, d'un côté à l'autre de ce der nier.
Ce support de cames a une surface supérieure polie qui forme un guide pour une paire d'organes 18 et 20 actionnant les cames. La surface inférieure de ces organes a une forme telle qu'elle fournit des guidages pour une paire de cames de formage 22 et 24. A l'extrémité antérieure du coulisseau 14 sont réunies par pivots les extrémités postérieures de biel- lettes 26 et 28 qui s'étendent vers l'avant au-dessous des organes actionnant les cames de formage et qui sont réunies par pivots, à leurs extrémités antérieu res, auxdits organes.
Les organes actionnant les ca mes de formage sont munis de fentes de forme ap propriée, destinées à communiquer auxdites cames le mouvement d'effacement désiré et le mouvement des organes est produit par l'intermédiaire des biel- lettes précitées, par le mouvement de va-et-vient du coulisseau 14.
Le support de cames de formage 16 a une forme qui est prévue pour fournir un guidage (fig. 2) pour une lame rogneuse ou couteau 30 qui est disposé immédiatement au-dessous des cames de formage 22 et 24 et qui est guidé pour exécuter un mouvement de l'avant vers l'arrière. Le couteau 30 est en tôle d'une épaisseur appropriée et il a des arêtes tran chantes 34 (fig. 10) tournées vers l'avant. Ces arêtes tranchantes sont divergentes et l'angle compris en tre elles a une valeur de 901, environ. Les arêtes 34 sont chanfreinées sur leurs faces supérieures.
Le rac cordement des arêtes 34 à l'intersection de ces der nières est en forme de congé 36, en vue de l'élimi nation de tout effort élevé en ce point et les arêtes 34 sont, de préférence, arrondies à leurs extrémités 38. L'angle du chanfrein, c'est-à-dire l'angle com pris entre les faces chanfreinées et le bord du sou lier, a une valeur qui est de l'ordre de 15o.
Les arêtes tranchantes sont formées à l'extré mité antérieure de la tôle et cette dernière présente une queue 40, s'étendant vers l'arrière et faisant par tie intégrante de la pièce. La queue 40 est percée ; elle présente un trou 42 (fi-. 10) qui est destiné à recevoir un axe de commande, assurant la liaison avec les moyens moteurs, comme on le verra plus loin.
Avant le rognage, on tire l'empeigne assemblée sur une forme L. Cette empeigne est maintenue en position pour subir l'action des cames de formage 22 et 24, pour que le bord de formage soit tendu vers le haut autour du bout du soulier et soit déposé contre le fond, par des moyens supportant le sou lier. Ces moyens comprennent un appui de talon 44 et un appui de bout, se présentant sous la forme d'un rouleau 46 (fig. 1). L'appui du talon est monté sur le chariot 48 dont une partie seulement est re présentée sur la fig. 1. Ce chariot peut glisser verti calement sur la paroi du bâti.
L'appui de bout 46 est monté à l'extrémité supérieure d'une tige ou montant 50 se trouvant à l'intérieur du bâti et pou vant glisser verticalement dans un guide 52. Le mou vement du chariot s'effectue en même temps que le mouvement de support de bout grâce à un collier de jonction 54 partant du chariot et entourant le montant 50.
Les mouvements du coulisseau 14, du support de bout 46 et du chariot 48 sont produits par des moteurs 56 et 58 (fig. 1) qui sont de préférence des ensembles cylindre et piston, commandés pneumati- quement. Le moteur 56 comprend un cylindre 60 ayant à l'une de ses extrémités un fond 62 qui est réuni au bâti de la machine par un axe 64 formant pivot et par une console 66. Le cylindre 60 contient un piston auquel est fixée une tige 68 qui sort par le fond opposé 70 du cylindre. A l'extrémité de la tige de piston 68 sortant du cylindre est fixé un bloc 71 en forme de fourche.
Ce bloc est articulé par un pivot avec un bras 72 d'un levier coudé 74. Ce levier est monté sur un axe 76 qui est porté par des bossages faisant partie intégrante du bâti. L'autre bras 80 du levier coudé 74 est réuni par pivot à des biellettes 82 et, par l'intermédiaire de ces dernières, à la partie postérieure du coulisseau 14. Par consé quent, le mouvement de la tige de piston 68 produit le mouvement de va-et-vient du coulisseau 14 en donnant un mouvement de balancement au levier coudé.
Le moteur 58 comprend un cylindre 84 qui est fixé par boulons à l'intérieur du bâti, au voisinage de la base de ce dernier, et qui contient un piston muni d'une tige. Cette tige sort de l'extrémité supé rieure du cylindre 84 et elle peut faire partie inté grante du montant 50 ou bien être fixée à ce der nier, en un point se trouvant entre la partie supé rieure du cylindre 84 et le support de bout 46. Le mouvement du piston dans le cylindre 84 produit par conséquent le mouvement vertical du montant 50 et, par suite, l'élévation du rouleau 46, support de bout ainsi que l'élévation du chariot 48, support de talon, qui se déplace verticalement en même temps que le montant 50.
Le chariot 48 se déplace en même temps que le montant 50 parce que, com me on l'a dit plus haut, le collier 54 du chariot est solidaire du montant.
Le rogneur 30 est actionné par un moteur cons titué par un cylindre à double effet 86 qui est fixé à la face inférieure du couvercle de la machine et qui-contient un piston muni d'une tige 88. Cette tige sort par une extrémité du cylindre et elle porte un bloc 90 qui présente, le long de ses faces latérales opposées, des guides 92. Ces guides engagés dans des chemins de glissement ménagés dans le bâti de la machine, supportent le bloc pendant son mouve ment de glissement. Dans la face supérieure du bloc, est ménagée une cavité 94 peu profonde dans la quelle s'ajuste la queue 40 du rogneur qui est main tenue par un axe 96, engagé dans le trou 42 prévu dans la queue.
Le moteur 86 est réuni, ainsi qu'on le verra plus loin, à une source de fluide sous pres sion à laquelle est associée une soupape actionnée par un double solénoïde. Le fonctionnement de la soupape a pour effet de laisser échapper du fluide à une extrémité du cylindre et d'admettre du fluide à l'autre extrémité du cylindre, ce qui produit le mouvement vers l'avant du rogneur et inversement le recul de ce dernier. La soupape est équilibrée par un ressort de manière à prendre une position neutre quand les solénoïdes n'agissent pas sur elle.
La commande des cames de formage, des moyens supportant le soulier et du rogneur, est effectuée semi automatiquement de manière à permettre à l'ac tion d'effacement de s'exécuter à une pression rela tivement élevée convenant pour tendre le bord de formage sur le fond et à le presser vers le bas afin qu'il adhère au fond et de manière à permettre à l'action de rognage d'être exécutée à une pression relativement basse de telle sorte que le rognage puisse être fait sans couper trop profondément dans la bordure, ce qui aurait des chances de se produire si l'on essayait d'exécuter le rognage sous la pres sion élevée du formage.
On introduit dans la machine l'empeigne et la semelle intérieure, assemblées sur une forme, et for mées. On manipule le support du soulier et les ca mes de formage de manière à amener ces dernières au voisinage immédiat de l'extrémité du bout du soulier. On tire alors le support du soulier vers le bas par rapport aux cames de formage tandis qu'en même temps on fait avancer ces dernières plus fer mement contre l'extrémité du bout, pour appliquer par conséquent, d'une manière essentiellement simul tanée, un effort de tirage vers le haut et un effort d'effacement vers l'intérieur.
Si l'on n'a pas besoin d'une pression trop élevée, il faut toutefois employer une pression suffisante pour assurer l'aplatissement qui convient à l'endroit où la bordure passe autour de l'épaulement et pour assurer la pression qui con vient pour que la bordure repose à plat contre le fond.
La bordure de formage peut être enduite au préalable avec une matière collante et aidée par de la chaleur pendant l'opération de formage. On peut aussi appliquer pendant l'opération de formage, à la bordure de formage et (ou) au fond, une matière collante prenant rapidement à chaud.
Après l'opération de formage, on baisse légère ment le support de soulier et amène le rogneur vers l'intérieur, au contact avec la bordure de formage. On obtient les résultats les meilleurs en couplant le support de soulier et le rogneur d'une manière telle que l'opération de rognage commence à environ 6 à 7 mm à l'intérieur de l'épaulement de la forme, de manière à ne pas enlever une quantité de bordure telle que la liaison serait affaiblie. D'un autre côté, il est désirable de commencer le rognage assez tôt pour que ne soit pas laissée une quantité exagérée de bordure de formage qui ferait saillie et qui gê nerait la fixation de la semelle extérieure.
Ainsi la machine comprend des moyens pour commander la course du rogneur suivant les dimensions du soulier se trouvant sur le support, de telle sorte que ledit ro- gneur commence toujours son opération de coupage ou de rognage à partir d'un point déterminé à l'avance, se trouvant. à 6-7 mm environ de l'extré mité du bout vers l'intérieur. Il doit être toutefois bien entendu que la distance, par rapport à l'extré mité du bout, à laquelle commence le rognage peut varier d'une manière ou d'une autre en raison d'au tres circonstances, par exemple en raison du poids de la matière de l'empeigne, de sa résistance et (ou) du genre du soulier.
La commande des différents moteurs qui produi sent le mouvement des cames de formage, du sup port de soulier et du couteau de rognage, est assu rée au moyen de différentes soupapes VI, V2, V3 dont les positions contrôlent l'écoulement du fluide sous pression vers les moteurs 56, 58 et 86.
Les positions des soupapes VI et V2 sont commandées par une poignée unique 98 (fig. 3) que l'on pousse ou que l'on tire pour obtenir un mouvement corres pondant des cames de formage vers l'arrière ou vers l'avant et que l'on fait tourner dans le sens des ai guilles d'une montre ou en sens inverse, pour faire descendre ou pour faire monter le support de sou lier. Les liaisons cinématiques réunissent la poignée 98 aux soupapes V. et VI pour déplacer ces dér- mères.
La soupape V3 (fig. 5) est employée pour com mander l'écoulement de fluide sous pression vers le moteur 86 et cette soupape est actionnée elle-même par une paire de solénoïdes SI et S2, par un com mutateur bipolaire SW 1 (fig. 6) et par une tige 100 du type à piston plongeur (fig.1 et 4) disposée pour dépla cer le commutateur S W 1 entre deux positions CI et Q, afin d'exciter le solénoïde S1 et de faire ces ser l'excitation du solénoïde S2 et inversement.
On constate sur la fig. 5, dans le tracé sché matique des moyens à fluide sous pression, que les soupapes VI, V9 et V3 sont réunies à une source commune de fluide sous pression qui est représen tée par une ligne 100 pouvant être une partie d'un réseau de distribution de fluide sous pression exis tant dans l'installation ou pouvant être réunie à un compresseur ou à une pompe, entraîné par un mo teur et monté organiquement dans la base de la ma chine. De la source 100, la pression est amenée à la soupape VI par l'intermédiaire d'un té 102, d'une conduite 104, d'un té 106 et d'une conduite 108.
De la soupape VI, des conduites 110 et 112 partent pour aboutir aux extrémités opposées du cylindre 62. Des conduites d'échappement 114 et 116 par tent de la soupape VI pour aboutir au pot d'échap pement M. Un .régulateur 118 peut être monté sur la conduite 108 pour permettre de faire varier la pression fournie par la soupape VI au piston 62. La fourniture de pression aux cames de formage est par conséquent contrôlée par la position de la sou pape VI.
De la pression est fournie à la soupape V2 et, par conséquent, au piston 84, qui élève le support de soulier, directement à partir de la tige 100, par l'intermédiaire d'une conduite 120, sur laquelle est prévu un régulateur 122, d'une conduite 124, d'une soupape V4 normalement ouverte, d'une conduite 126, d'un té 128 et d'une conduite 130.
Des con duites 132 et 134 partent de la soupape V2 et abou tissent au cylindre 84 pour fournir du fluide sous pression à l'une ou à l'autre des extrémités dudit cylindre, suivant la position occupée par la soupape V2. Des conduites d'échappement 136 et 138 par tent de la soupape V2 pour aboutir au pot d'échap pement M.
La fourniture de pression au support de soulier est, par conséquent, contrôlée par la position de la soupape V2. Une conduite 140 forme by-pass pour la soupape V4; toutefois, le, le passage du fluide à travers cette conduite est bloqué par un régulateur de pression 142, monté sur ladite conduite.
De la pression est fournie au cylindre 86 qui contrôle le mouvement du rogneur, à partir de la tige 100, par l'intermédiaire de la conduite 104 et d'une conduite 144 sur laquelle est monté un régu lateur 146. Des conduites 148 et 150 partent de la soupape V3 pour fournir du fluide sous pression à l'une ou l'autre des extrémités du cylindre 86 et des conduites d'échappement 152 et 154 partent de la soupape V3 pour aboutir au pot d'échappement M. La fourniture de pression au rogneur est, par con séquent, contrôlée par la position de la soupape V3.
Les soupapes Vl et V2 sont déplacées mécani quement par l'intermédiaire d'un système de biel- lettes pouvant être manoeuvré au moyen de la poi gnée 98 dont il a été question ci-dessus. Par contre, la soupape V3 est déplacée par la combinaison de moyens mécaniques et de moyens électriques, les moyens mécaniques sont représentés sur la fig. 1 et les moyens électriques sont représentés sur la fig. 6.
Les moyens électriques (fig. 6) comprennent un circuit 156 qui est alimenté en courant alternatif 110 volts par l'intermédiaire de conducteurs 158 et 160 sur lesquels est monté un interrupteur princi pal Sm. Dans le circuit 156, il y a les deux solé noïdes<B>SI</B> et S2 dont il a été question ci-dessus qui, comme le montre la fig. 5, sont réunis mécanique ment aux extrémités opposées de la soupape V3 (fig. 5) de telle sorte que l'excitation du solénoïde<B>SI</B> tire la soupape vers la gauche tandis que l'excita tion du solénoïde S2 la tire vers la droite.
Il y a éga lement dans le circuit un commutateur bipolaire S W 1, ayant des contacts Cl et C2 et un interrup teur S W 2 qui est normalement fermé. La lame de l'interrupteur S W 1 est supportée en contact avec le contact Cl par un élément élastique 162 (fig. 4) qui est en contact avec l'extrémité inférieure de la tige 100 et qui peut être abaissé par cette dernière pour dégager ladite lame du contact Cl et l'appli quer sur le contact C2. Dans sa position normale, c'est-à-dire position de fermeture du contact Cl, le solénoïde est excité par le passage d'un courant qui s'effectue par la ligne 160 et la ligne 164.
Le cou rant arrive ainsi à l'une des extrémités du solénoïde S, et sort par l'autre extrémité de ce dernier pour passer ensuite par la ligne 166, le contact Cl, la lame de commutateur et la ligne 168 qui l'amène à la ligne 158.
Quand le solénoïde S2 est excité, la soupape V3 est maintenue dans une position telle que la pression existant dans la conduite 144 est transmise par l'intermédiaire de la soupape V3 et de la conduite 150 à l'extrémité de droite du cylin dre 86, de sorte que le piston est maintenu déplacé à l'extrémité de gauche du cylindre, pour cette po sition du piston, le rogneur se trouve dans sa po sition rentrée dans laquelle il n'agit pas.
Quand on abaisse la tige 100 de manière à déplacer la lame de commutateur du contact Cl vers le contact C2, on coupe le circuit passant par le solénoïde<B>SI</B> en sui vant les lignes 160 et 164, en passant par les lignes 170, par l'interrupteur S W 2 qui est normalement fermé, par la ligne 172, par le contact C2 et par la ligne<B>168,</B> qui l'amène à la ligne 158. L'excitation du solénoïde<B>SI</B> déplace la soupape V3 de telle ma nière que l'écoulement de fluide sous pression ve nant de la conduite 144 s'effectue à travers la sou pape V3 et la conduite 148 vers l'extrémité de gau che du cylindre 86.
En même temps, un solénoïde S.3 est excité dans un but qui sera expliqué plus loin. L'interrupteur S W 2 est porté par le bloc au quel le rogneur est fixé et il s'ouvre, quand le ro- gneur atteint une position déterminée à l'avance par rapport au soulier se trouvant sur le support de sou lier, de manière à couper le circuit passant par le solénoïde<B>SI</B> et, par conséquent, à produire l'arrêt du rogneur, ainsi qu'on va le voir maintenant.
On voit sur la fig. 4, concernant en particulier le fonctionnement de l'interrupteur S W 2, que l'in terrupteur S W 2 est monté sur une console 174, boulonnée à la face inférieure du bloc 190. Le bloc 190 est évidé de manière à présenter une chambre 176 s'étendant longitudinalement, qui est munie d'une ouverture 178 ménagée dans sa partie inférieure et d'une ouverture 180 ménagée à l'une de ses extré mités. Sur l'interrupteur S W 2 il est prévu un déclic <B>181</B> qui fait saillie vers le haut à l'intérieur de la chambre 176. Au bloc, est fixée une plaque 182 formant palier, munie d'un trou concentrique à la chambre 176. Dans ce trou est montée, de manière à pouvoir glisser, une tige 184 qui présente à son extrémité intérieure une partie conique 186.
L'extré mité opposée de la tige 184 peut glisser à travers un coussinet 188, supporté dans une barre 190 qui s'étend en travers du bâti de la machine. Une ron delle en caoutchouc 181 est placée derrière la pla que 182 de manière à être en contact de frottement avec la tige et à aider à ramener cette dernière dans sa position rentrée quand le rogneur recule. Avec une telle disposition, lorsque le bloc 190 est déplacé vers l'avant par le cylindre 86, l'interrupteur S W 2 et la tige 184 avancent avec lui. A l'extrémité de la tige 184, il y a un dispositif palpeur qui se pré sente sous la forme d'un bouton 192, fixé à une tige 194 qui s'étend dans. un trou axial 196 et qui est maintenue de manière réglable par une vis d'ar rêt 198.
Quand le bouton est en contact avec l'extré mité du soulier (fig. 4), cela empêche le mouvement de la tige 184 de se poursuivre, mais, du fait que l'extrémité opposée de la tige 184 peut glisser dans la plaque 182 formant palier, le bloc, en même temps que le rogneur 30, continue à avancer jus qu'à ce que l'extrémité conique 186 soit en contact avec le déclic 181.
Dès que le déclic 181 est abaissé, l'interrupteur S W 2 s'ouvre et, comme on l'a indi qué précédemment, l'ouverture de l'interrupteur S W 2 a pour effet de faire cesser l'excitation du solénoïde<B>SI.</B> Il s'ensuit que la soupape V3 prend sa position médiane, bloquant ainsi l'écoulement du fluide vers l'une ou l'autre des extrémités du cylin dre ou à partir de l'une ou l'autre desdites extré mités, de sorte que le rogneur s'arrête.
La position du bouton 192 par rapport à l'arête du rogneur 30, est choisie de telle manière que le rogneur continue à avancer après que le bouton est venu en contact avec l'extrémité du soulier sur 6 à 7 mm environ, cette distance étant représentée par l'intervalle com pris entre la face postérieure du bouton et l'extré mité antérieure de la tige 184. En réglant la position longitudinale de la queue 194 du bouton dans la tige 184, on peut augmenter ou diminuer cette dis tance.
Par conséquent, il est possible d'arrêter le ro- gneur 30 dans son mouvement vers l'avant qui est contrôlé par les dimensions du soulier et cela, indé pendamment de l'espacement initial entre le rogneur et le soulier et l'arête du rogneur se trouvant en ou tre dans une position optima pour le commence ment de l'opération de rognage. On obtient la re prise du mouvement du rogneur vers l'avant pour le rognage, après le positionnement initial, en contri buant à abaisser la tige 100 de manière à amener la lame en contact avec l'interrupteur S W 3 ce qui ferme l'interrupteur S W 3 normalement ouvert.
On établit ainsi de nouveau l'écoulement de courant à travers le solénoïde<B>SI</B> par les lignes 160 et 164 et par les lignes 170, 196, l'interrupteur S W 3 et la ligne 198 aboutissant à la ligne 158.
Ainsi qu'on l'a indiqué précédemment, il est dé sirable que le rognage soit exécuté sous une pres sion inférieure à la pression de formage, de telle ma nière que la pression entre le soulier, produite par le mouvement vers le haut du support de soulier, et la face inférieure du rogneur, adossée aux cames de formage se trouvant au-dessus de lui, ne soit pas suffisamment grande pour couper trop profondément dans la bordure de formage. En conséquence, il est prévu, incorporés au circuit 156 et aux moyens à fluide sous pression, une soupape V. à laquelle il a été fait allusion précédemment, et le solénoïde S3 pour assurer le mouvement de cette dernière.
Com me on l'a dit précédemment, la soupape V. est ré unie à la conduite 120 par une conduite 124 et elle est normalement en position d'ouverture, de ma nière à permettre au fluide de s'écouler de la con duite 120, en passant par la conduite 126 et la con duite 130, vers la soupape V2, à la pression de la conduite.
Le solénoïde S3 est compris dans la ligne 198, ainsi que le montre le schéma du circuit, et quand le commutateur S W 1 est déplacé de Cl à C2 afin d'exciter le solénoïde<B>SI</B> pour faire avancer le rogneur pour l'opération de rognage, le solénoïde S.; est excité simultanément pour déplacer la soupape V,. Le déplacement de la soupape V.4 vers la gau che ferme ladite soupape, de sorte que la pression venant de la conduite 120 est forcée de passer à travers un régulateur 144,à une valeur réduite, vers la soupape S2 et que, par conséquent, le cylindre 84 se trouve alimenté en fluide à une pression ré duite.
Ainsi donc, quand on élève le support de sou lier pour amener le fond du soulier en position de travail, le support ne peut pas être pressé contre le rogneur d'une manière brutale qui endommagerait le soulier.
En résumé, on effectue le formage et le rognage de la manière suivante. Après avoir monté l'empei gne assemblée sur la forme, l'opérateur saisit la poi gnée 98 (fig. 3) et, par une combinaison de mouve ments de poussée et de tirage et d'un mouvement de rotation, il amène le support de soulier 44-46 vers le haut à un niveau se trouvant un peu au-dessus des cames de formage et, simultanément, il amène les cames de formage vers l'avant de telle manière qu'elles viennent porter sur l'empeigne exactement au-dessous de l'épaulement de la forme.
Par une nouvelle manipulation de la poignée 98, pour abais ser le support de soulier tandis que les cames de for mage sont maintenues solidement contre l'empeigne, un effort de tirage vers le haut, c'est-à-dire dans le sens de la hauteur, est appliqué à la bordure de for mage qui tire l'empeigne autour de la forme et la tire vers l'intérieur autour de l'épaulement, la pliant vers l'intérieur autour du bord au fond.
Cet efface ment peut être effectué à l'aide d'une série de ma nipulations au cours desquelles les cames de formage et le support sont alternativement rapprochés et éloi gnés afin de tendre l'empeigne d'une manière lisse autour du bout, sans qu'elle fasse de plis. Après que le formage a été achevé à la satisfaction de l'opé rateur, ce dernier abaisse le support du soulier de manière à amener le fond du soulier exactement au- dessous du plan du travail du rogneur.
Après quoi, l'opérateur pousse la tige 100 (fig. 1) vers le bas d'une manière tout juste suffisante pour actionner le commutateur S W 1 dont la lame vient du contact Ci sur le contact C2. Cette manoeuvre de la tige 100 fait avancer le rogneur 30 vers le bout et, si multanément, réduit la pression qui est formée au cylindre 84 du support du soulier. Du fait que le bouton 192 se trouve au-dessous du plan du rogneur, la prise de contact dudit bouton avec le bout du sou lier s'effectue sans que le rogneur soit en contact avec la bordure de formage.
Après l'établissement du contact du bouton avec le soulier, le couteau ro- gneur s'avance de 6 à 7 mm et, cela fait, l'interrup teur S W 2, normalement fermé, est ouvert par le mouvement relatif entre la tige 184 et le bloc 90 portant le rogneur, de manière à couper la fourni ture du fluide sous pression à l'extrémité de gauche du cylindre 86 du rogneur et à provoquer l'arrêt de ce dernier.
Le rogneur ayant été amené dans la po sition initiale appropriée au soulier particulier à ro gner, on élève le soulier par manipulation de la poi gnée 98, de sa position abaissée pour l'amener dans une position telle que le fond du soulier soit pressé contre la face inférieure du rogneur de telle manière que l'arête dudit rogneur morde dans la bordure.
On obtient alors la reprise du mouvement du ro- gneur en poussant la tige 100 plus loin vers le bas, de manière à fermer l'interrupteur S W 3, normale ment ouvert, qui, par l'intermédiaire du solénoïde <B>SI</B> et du solénoïde S,,,, fournit de nouveau du fluide sous pression à l'extrémité de gauche du cylindre 86.
Les cames de formage qui servent d'appui supé rieur du rogneur résistent à toute flexion, vers le haut, de ce dernier. Quand l'opérateur abandonne la tige 100, cela a pour effet d'ouvrir l'interrupteur S W 3 et de ramener le commutateur S W 1 dans la position dans laquelle la lame de ce dernier est en contact avec le contact Cl. La pression normale est ainsi rétablie pour le support du soulier et de la pression est fournie à l'extrémité de droite du cy lindre du rogneur, de manière à ramener ledit ro- gneur dans sa position rentrée, dans laquelle il ne travaille pas.
En donnant aux arêtes tranchantes chanfreinées du rogneur une forme en V (fi-. 4), on peut dépla cer vers l'avant le bord antérieur de la lame dans un plan essentiellement fixe, sans que ledit bord soit fléchi vers le haut par le gauche de la forme, parce qu'en raison de la forme en V prévue, les arêtes tranchantes suivent le gauche, c'est-à-dire la partie centrale convexe vers le haut du fond du soulier (fig. 8 et 9). Par conséquent, il est possible de tailler la bordure m d'une manière uniforme et tout contre le fond.
En outre, la disposition angulaire des arêtes tranchantes fournit une action de tondage qui con vient mieux pour couper proprement et uniformé ment et avec une usure moindre des arêtes tran chantes, de sorte que les réaffûtages sont moins fré quents.
Le bord tranchant étant chanfreiné de telle ma nière que la face du chanfrein soit tournée vers le haut et que la face du dessous soit en contact avec la face supérieure de la bordure de formage, on peut planer ladite bordure d'assez près pour enlever toute la matière en surplus se trouvant dans les plis et pour laisser ainsi dans la bordure des intervalles h (fig. 7). Ces intervalles permettent à la matière ré siduelle de bordure r, se trouvant entre eux, d'être pressée à plat vers le bas sans aucun recouvrement et par conséquent avec l'aplatissement maximum et dans les meilleures conditions possibles pour qu'il y ait une bonne adhérence de la bordure avec le fond du soulier.
En outre, du fait que la face inférieure des bords tranchants est tout contre la bordure, les sommets des bords tranchants pénètrent dans la bor dure à la manière d'un ciseau et exercent un effort puissant vers l'intérieur quand le rogneur est déplacé vers l'avant de telle manière, que non seulement ils maintiennent dans la bordure la tension qui lui a été communiquée par les cames de formage, mais l'aug mentent encore, bien que le soulier puisse avoir été abaissé légèrement à partir des cames de formage, pour faciliter le démarrage de la lame sans que cette dernière coupe dans le bout du soulier.
En outre, malgré que le léger abaissement du soulier diminue la pression entre le fond du soulier et les cames de formage, il y a une certaine déviation au bord du fond du soulier qui tend à rétablir cette pression lorsque la lame est déplacée vers l'intérieur. Ainsi donc, il n'y a pas de perte notable de pression et, par conséquent, il y a peu de chances que la tension initiale de formage soit perdue. Naturellement, le ti rage en arrière est empêché dans une grande me sure par le fait que la matière collante déposée sur la bordure de formage maintient ladite bordure en place une fois qu'elle a été pressée vers le bas par les cames de formage.
Du fait que le rognage s'effectue de très près et du fait qu'il y a un contact intime entre la face infé rieure de la lame de rognage et la bordure pendant toute l'opération du rognage, la bordure est en quel que sorte repassée à plat et pressée solidement contre le fond. Ce sont là les meilleures conditions possi bles pour l'obtention d'une liaison permanente. En rognant la bordure tout contre le fond de manière à enlever essentiellement toute la matière en excès et, en fait, de manière à laisser des inter valles, on améliore le confort à la ligne d'épaule ment, étant donné que la pression d'aplatissement à la bordure n'est pas transmise par l'intermédiaire des crêtes incomplètement enlevées, ce qui ferait sor tir un excès de matière à l'épaulement.
Par conséquent, du fait qu'il est prévu une lame de rognage présentant des bords tranchants en for me de V dont la face chanfreinée est opposée au fond du soulier, on obtient une bonne liaison entre le bord et le fond du soulier. En outre, on améliore le confort de l'empeigne contiguë à la ligne d'épau lement.
Le bouton de calibrage 19? qui commande de ma nière variable la course du rogneur, de façon à le mettre en place pour son opération de rognage sui vant le genre du soulier sur lequel on travaille, s'ap plique naturellement à d'autres opérations que le formage et le rognage. S'il a été décrit ici au point de vue de son emploi dans une machine de formage du bout, il n'en résulte pas que cela limite ses possi bilités d'application.
Machine for trimming the forming edge of the end of a shoe The present invention relates to a machine for trimming the forming edge of the end of a shoe, comprising a trimming device capable of moving under the action of a mechanism. This machine is characterized by a feeler device controlling said mechanism and acting when it comes into contact with the shoe, which makes it possible to bring the rotator to a position determined in advance before it operates on the shoe. the shoe, regardless of the initial distance between the trimmer and this shoe.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the machine which is the subject of the invention.
Fig. 1 is a vertical section showing the forming part of the toe, showing the shoe supports, the forming cams, the trimmer and the means for producing relative movements of the various intermediate means; fig. 2 shows a vertical cross section taken along line 2-2 of FIG. 3; fig. 3 is a plan view of the upper part of the machine, the cover having been removed; fig. 4 is an elevational view, on a larger scale, with a partial vertical section of the trimmer.
This view shows the caliber or positioning button; fig. 5 gives a schematic layout of the pressurized fluid means producing the movements of the various motor means; fig. 6 gives a schematic layout of the electrical circuit controlling the valves shown in FIG. 5; fig. 7 shows a plan view of the bottom of a shoe after trimming.
This view shows the folded edge laid flat against the bottom; fig. 8 shows a cross section taken along line 8-8 of FIG. 7 and showing the transverse left of the form; fig. 9 shows a longitudinal section taken along line 9-9 of FIG. 7 and showing the longitudinal left of the form; fig. 10 is a plan view of the trimming knife removed from the machine.
The machine shown in the drawing comprises a mechanically operated trimmer, a control mechanism for this trimmer. It consists of a hollow frame 10 and a cap 12 which provides a support for a slider 14, arranged horizontally. The anterior end of the slider 20 rests on a support 16 (Fig. 2) of forming cams, which may be, for example, a web forming an integral part of the cap 12 and extending across the cap, of a side to side of this last.
This cam holder has a polished top surface which forms a guide for a pair of cam actuating members 18 and 20. The lower surface of these members has a shape such as to provide guides for a pair of forming cams 22 and 24. At the anterior end of the slide 14 are joined by pivots the rear ends of links 26 and 28 which extend forwards below the members actuating the forming cams and which are joined by pivots, at their anterior ends, to said members.
The members actuating the forming cams are provided with slots of suitable shape, intended to impart to said cams the desired erasing movement and the movement of the members is produced by means of the aforementioned links, by the backward movement. -and-comes from slide 14.
The forming cam holder 16 has a shape which is intended to provide guidance (Fig. 2) for a trimming blade or knife 30 which is disposed immediately below the forming cams 22 and 24 and which is guided to perform a cutting. movement from front to back. The knife 30 is made of sheet metal of a suitable thickness and has sharp edges 34 (Fig. 10) facing forward. These cutting edges are divergent and the angle between them has a value of approximately 901. The edges 34 are chamfered on their upper faces.
The connection of the ridges 34 at the intersection of the latter is in the form of a fillet 36, with a view to eliminating any high stress at this point, and the ridges 34 are preferably rounded at their ends 38. The angle of the chamfer, that is to say the angle comprised between the chamfered faces and the edge of the brimstone, has a value which is of the order of 15o.
The cutting edges are formed at the front end of the sheet and the sheet has a tail 40, extending rearwardly and forming an integral part of the part. The tail 40 is pierced; it has a hole 42 (Fig. 10) which is intended to receive a control shaft, ensuring the connection with the motor means, as will be seen below.
Before trimming, the assembled upper is pulled onto an L-shape. This upper is held in position to undergo the action of the shaping cams 22 and 24, so that the shaping edge is stretched upwards around the end of the shoe and is placed against the bottom, by means supporting the base. These means comprise a heel support 44 and an end support, in the form of a roller 46 (fig. 1). The heel support is mounted on the carriage 48, only part of which is shown in FIG. 1. This carriage can slide vertically on the wall of the frame.
The end support 46 is mounted at the upper end of a rod or upright 50 located inside the frame and can slide vertically in a guide 52. The movement of the carriage takes place at the same time as end support movement thanks to a junction collar 54 starting from the carriage and surrounding the upright 50.
The movements of the slide 14, the end support 46 and the carriage 48 are produced by motors 56 and 58 (Fig. 1) which are preferably cylinder and piston assemblies, pneumatically controlled. The engine 56 comprises a cylinder 60 having at one of its ends a bottom 62 which is joined to the frame of the machine by a pin 64 forming a pivot and by a console 66. The cylinder 60 contains a piston to which a rod 68 is attached. which emerges from the opposite bottom 70 of the cylinder. At the end of the piston rod 68 coming out of the cylinder is fixed a block 71 in the form of a fork.
This block is articulated by a pivot with an arm 72 of an angled lever 74. This lever is mounted on a pin 76 which is carried by bosses forming an integral part of the frame. The other arm 80 of the crank lever 74 is pivotally joined to links 82 and, through the latter, to the rear part of the slide 14. Consequently, the movement of the piston rod 68 produces the movement. back and forth of the slide 14 giving a rocking movement to the bent lever.
The engine 58 comprises a cylinder 84 which is fixed by bolts inside the frame, in the vicinity of the base of the latter, and which contains a piston provided with a rod. This rod comes out of the upper end of the cylinder 84 and it can be an integral part of the upright 50 or else be attached to the latter, at a point between the upper part of the cylinder 84 and the end support 46 The movement of the piston in the cylinder 84 therefore produces the vertical movement of the post 50 and hence the elevation of the roller 46, end support as well as the elevation of the carriage 48, heel support, which moves vertically. at the same time as the amount 50.
The carriage 48 moves at the same time as the upright 50 because, as was said above, the collar 54 of the carriage is integral with the upright.
The trimmer 30 is actuated by a motor consisting of a double-acting cylinder 86 which is fixed to the underside of the cover of the machine and which contains a piston provided with a rod 88. This rod comes out through one end of the cylinder. and it carries a block 90 which has, along its opposite lateral faces, guides 92. These guides engaged in sliding paths formed in the frame of the machine, support the block during its sliding movement. In the upper face of the block, a shallow cavity 94 is formed in which the tail 40 of the trimmer fits, which is hand held by a pin 96, engaged in the hole 42 provided in the tail.
The motor 86 is joined, as will be seen later, to a source of pressurized fluid with which is associated a valve actuated by a double solenoid. The operation of the valve has the effect of letting fluid escape at one end of the cylinder and admitting fluid at the other end of the cylinder, which produces the forward movement of the trimmer and conversely the recoil of the latter. . The valve is balanced by a spring so as to take a neutral position when the solenoids do not act on it.
The control of the forming cams, the shoe supporting means and the trimmer is effected semi automatically so as to allow the erasing action to be carried out at a relatively high pressure suitable for tensioning the forming edge over it. bottom and squeeze it down so that it adheres to the bottom and so as to allow the trimming action to be performed at relatively low pressure so that trimming can be done without cutting too deep into edge, which would likely occur if one attempted to perform trimming under the high pressure of forming.
The upper and the insole are introduced into the machine, assembled on a form, and formed. The shoe support and the forming cams are manipulated so as to bring the latter to the immediate vicinity of the end of the end of the shoe. The shoe support is then pulled down relative to the forming cams while at the same time the latter are advanced more firmly against the end of the toe, to apply therefore, in an essentially simultaneous manner, an upward pulling force and an inward erasing force.
If too much pressure is not required, however, sufficient pressure should be used to provide the proper flattening where the edge passes around the shoulder and to provide the correct pressure. comes so that the border lies flat against the bottom.
The forming edge may be pre-coated with a tacky and heat aided material during the forming operation. It is also possible to apply during the forming operation, to the forming edge and / or to the bottom, a tacky material which sets rapidly when hot.
After the forming operation, the shoe support is slightly lowered and the trimmer is brought inward, in contact with the forming edge. The best results are obtained by coupling the shoe holder and the trimmer in such a way that the trimming operation begins about 6 to 7 mm inside the shoulder of the form, so as not to removing such an amount of edging that the bond would be weakened. On the other hand, it is desirable to begin trimming early enough so that an undue amount of forming edge is not left which will protrude and interfere with attachment of the outsole.
Thus the machine comprises means for controlling the stroke of the trimmer according to the dimensions of the shoe lying on the support, so that said trimmer always begins its cutting or trimming operation from a point determined at the start of the trimming operation. advance, lying. about 6-7 mm from the end of the tip inwards. It should be understood, however, that the distance from the tip end at which trimming begins may vary in one way or another due to other circumstances, for example due to weight. the material of the upper, its resistance and / or the type of the shoe.
The control of the different motors which produce the movement of the forming cams, the shoe holder and the trimming knife, is ensured by means of various valves VI, V2, V3, the positions of which control the flow of the pressurized fluid. to engines 56, 58 and 86.
The positions of the valves VI and V2 are controlled by a single handle 98 (fig. 3) which is pushed or pulled to obtain a corresponding movement of the forming cams backwards or forwards and that is rotated clockwise or in the opposite direction, to lower or to raise the support of the sou lier. The kinematic links join the handle 98 to the V and VI valves to move these derangers.
Valve V3 (fig. 5) is used to control the flow of pressurized fluid to engine 86 and this valve is itself actuated by a pair of solenoids SI and S2, by a bipolar switch SW 1 (fig. . 6) and by a rod 100 of the plunger piston type (fig. 1 and 4) arranged to move the switch SW 1 between two positions CI and Q, in order to excite the solenoid S1 and to make these excitation. of solenoid S2 and vice versa.
It can be seen in FIG. 5, in the schematic drawing of the pressurized fluid means, that the valves VI, V9 and V3 are joined to a common source of pressurized fluid which is represented by a line 100 which may be part of a distribution network fluid under pressure existing in the installation or which can be combined with a compressor or a pump, driven by a motor and mounted organically in the base of the machine. From source 100, pressure is supplied to valve VI through a tee 102, a line 104, a tee 106 and a line 108.
From valve VI, lines 110 and 112 leave to terminate at opposite ends of cylinder 62. Exhaust lines 114 and 116 through valve VI to end at muffler M. A regulator 118 may be provided. mounted on line 108 to allow the pressure supplied by valve VI to piston 62 to be varied. Pressure supply to the forming cams is therefore controlled by the position of valve VI.
Pressure is supplied to the valve V2 and, therefore, to the piston 84, which raises the shoe holder, directly from the rod 100, through a line 120, on which is provided a regulator 122. , a line 124, a normally open V4 valve, a line 126, a tee 128 and a line 130.
Ducts 132 and 134 leave from valve V2 and end at cylinder 84 to supply pressurized fluid to either end of said cylinder, depending on the position occupied by valve V2. Exhaust pipes 136 and 138 go through valve V2 to end at the muffler M.
The supply of pressure to the shoe support is, therefore, controlled by the position of the valve V2. A pipe 140 forms bypass for the valve V4; however, the passage of fluid through this pipe is blocked by a pressure regulator 142, mounted on said pipe.
Pressure is supplied to cylinder 86 which controls movement of the trimmer, from rod 100, through line 104 and through line 144 on which a regulator 146 is mounted. Lines 148 and 150 from valve V3 to supply pressurized fluid to either end of cylinder 86 and exhaust pipes 152 and 154 from valve V3 to muffler M. The supply of Trimmer pressure is therefore controlled by the position of the valve V3.
The valves V1 and V2 are moved mechanically by means of a linkage system which can be operated by means of the handle 98 referred to above. On the other hand, the valve V3 is moved by the combination of mechanical means and electrical means, the mechanical means are shown in FIG. 1 and the electrical means are shown in FIG. 6.
The electrical means (FIG. 6) comprise a circuit 156 which is supplied with 110 volts alternating current via conductors 158 and 160 on which is mounted a main switch Sm. In circuit 156, there are the two soled noids <B> SI </B> and S2 discussed above which, as shown in fig. 5, are joined mechanically at the opposite ends of the valve V3 (fig. 5) so that the excitation of the <B> SI </B> solenoid pulls the valve to the left while the excitation of the solenoid S2 pulls it to the right.
There is also a two-pole switch S W 1 in the circuit, having contacts C1 and C2 and a switch S W 2 which is normally closed. The blade of the switch SW 1 is supported in contact with the contact C1 by an elastic element 162 (FIG. 4) which is in contact with the lower end of the rod 100 and which can be lowered by the latter to release said rod. blade of contact Cl and apply it to contact C2. In its normal position, that is to say the closed position of contact C1, the solenoid is energized by the passage of a current which is carried out through line 160 and line 164.
The current thus arrives at one end of the solenoid S, and leaves the other end of the latter to then pass through line 166, contact C1, the switch blade and line 168 which brings it to line 158.
When the solenoid S2 is energized, the valve V3 is held in a position such that the pressure existing in the line 144 is transmitted through the valve V3 and the line 150 to the right end of the cylinder dre 86, so that the piston is kept moved at the left end of the cylinder, for this position of the piston, the trimmer is in its retracted position in which it does not act.
When the rod 100 is lowered so as to move the switch blade from contact C1 to contact C2, the circuit passing through the <B> SI </B> solenoid is cut by following lines 160 and 164, passing through lines 170, by switch SW 2 which is normally closed, by line 172, by contact C2 and by line <B> 168, </B> which brings it to line 158. The excitation of the solenoid <B> SI </B> moves valve V3 such that the flow of pressurized fluid from line 144 is through valve V3 and line 148 to the left end. che of cylinder 86.
At the same time, a solenoid S.3 is energized for a purpose which will be explained later. Switch SW 2 is carried by the block to which the trimmer is attached and it opens, when the trimmer reaches a position determined in advance with respect to the shoe on the shoe support, so to cut the circuit passing through the <B> SI </B> solenoid and, consequently, to produce the stop of the trimmer, as will be seen now.
It is seen in fig. 4, concerning in particular the operation of the switch SW 2, that the switch SW 2 is mounted on a bracket 174, bolted to the underside of the block 190. The block 190 is hollowed out so as to have a chamber 176 s 'extending longitudinally, which is provided with an opening 178 provided in its lower part and an opening 180 provided in one of its ends. On the switch SW 2 there is provided a click <B> 181 </B> which protrudes upwards inside the chamber 176. To the block is fixed a plate 182 forming a bearing, provided with a hole concentric with the chamber 176. In this hole is mounted, so as to be able to slide, a rod 184 which has at its inner end a conical part 186.
The opposite end of the rod 184 can slide through a bush 188, supported in a bar 190 which extends across the frame of the machine. A rubber washer 181 is placed behind plate 182 so as to be in frictional contact with the rod and to help return the rod to its retracted position when the trimmer is retracted. With such an arrangement, when the block 190 is moved forward by the cylinder 86, the switch S W 2 and the rod 184 advance with it. At the end of rod 184 there is a feeler device which is in the form of a button 192, attached to a rod 194 which extends through it. an axial hole 196 and which is held in an adjustable manner by a stop screw 198.
When the button contacts the end of the shoe (fig. 4), this prevents movement of the rod 184 from continuing, but because the opposite end of the rod 184 can slide into the plate 182. forming a bearing, the block, together with the trimmer 30, continues to advance until the conical end 186 is in contact with the click 181.
As soon as the click 181 is lowered, the switch SW 2 opens and, as indicated previously, the opening of the switch SW 2 has the effect of stopping the energization of the solenoid <B> SI. </B> It follows that the valve V3 assumes its middle position, thus blocking the flow of fluid to either end of the cylinder or from either end. of said ends, so that the trimmer stops.
The position of the button 192 with respect to the edge of the trimmer 30 is chosen such that the trimmer continues to advance after the button has come into contact with the end of the shoe for about 6 to 7 mm, this distance being represented by the interval comprised between the rear face of the button and the anterior end of the rod 184. By adjusting the longitudinal position of the shank 194 of the button in the rod 184, this distance can be increased or decreased.
Therefore, it is possible to stop the cutter 30 in its forward movement which is controlled by the dimensions of the shoe, regardless of the initial spacing between the cutter and the shoe and the ridge of the shoe. trimmer being in or being in an optimum position for the start of the trimming operation. We obtain the resumption of the movement of the trimmer forwards for trimming, after the initial positioning, by helping to lower the rod 100 so as to bring the blade into contact with the switch SW 3 which closes the switch SW 3 normally open.
The current flow is thus again established through the <B> SI </B> solenoid via lines 160 and 164 and via lines 170, 196, switch SW 3 and line 198 terminating in line 158 .
As indicated above, it is desirable that the trimming be performed under a pressure lower than the forming pressure, so that the pressure between the shoe produced by the upward movement of the holder. shoe, and the underside of the trimmer, backing onto the forming cams above it, is not large enough to cut too deep into the forming edge. Consequently, there is provided, incorporated into the circuit 156 and the pressurized fluid means, a valve V. to which allusion has been made previously, and the solenoid S3 to ensure the movement of the latter.
As stated previously, valve V. is joined to line 120 by line 124 and is normally in the open position, so as to allow fluid to flow from line 120. , passing through the pipe 126 and the pipe 130, to the valve V2, at the pressure of the pipe.
Solenoid S3 is included in line 198, as shown in the circuit diagram, and when switch SW 1 is moved from C1 to C2 to energize the <B> SI </B> solenoid to advance the trimmer for the trimming operation, solenoid S .; is excited simultaneously to move the valve V ,. Moving valve V. 4 to the left closes said valve, so that pressure from line 120 is forced to pass through a regulator 144, at a reduced value, to valve S2 and therefore , the cylinder 84 is supplied with fluid at a reduced pressure.
Thus, when the shoe holder is raised to bring the bottom of the shoe into the working position, the holder cannot be pressed against the trimmer in a sudden manner which would damage the shoe.
In summary, forming and trimming are carried out as follows. After mounting the assembled impeg on the form, the operator grasps the handle 98 (fig. 3) and, by a combination of pushing and pulling movements and a rotational movement, he brings the support shoe 44-46 upwards to a level a little above the shaping cams and, simultaneously, it brings the shaping cams forward in such a way that they bear on the upper exactly at the - below the shoulder of the form.
By a further manipulation of the handle 98, to lower the shoe holder while the shaping cams are held firmly against the upper, a pulling force upwards, that is to say in the direction of height, is applied to the shaping edging which pulls the upper around the shape and pulls it inward around the shoulder, folding it inward around the edge at the bottom.
This erasure can be effected by means of a series of manipulations during which the forming cams and the support are alternately brought together and away in order to stretch the upper in a smooth manner around the toe, without causing 'she makes folds. After forming has been completed to the satisfaction of the operator, the operator lowers the shoe support so as to bring the bottom of the shoe exactly below the work surface of the trimmer.
After which, the operator pushes the rod 100 (FIG. 1) downwards in a manner just sufficient to actuate the switch S W 1, the blade of which comes from the contact Ci on the contact C2. This maneuvering of the rod 100 advances the trimmer 30 towards the tip and, at the same time, reduces the pressure which is formed on the cylinder 84 of the shoe support. Due to the fact that the button 192 is located below the plane of the trimmer, the contacting of said button with the end of the binder takes place without the trimmer being in contact with the forming edge.
After the button has made contact with the shoe, the grinding knife advances 6 to 7 mm and, this done, the switch SW 2, normally closed, is opened by the relative movement between the rod 184 and the block 90 carrying the trimmer, so as to cut the supply of the pressurized fluid to the left end of the cylinder 86 of the trimmer and to cause the latter to stop.
The trimmer having been brought into the initial position appropriate to the particular shoe to be rolled, the shoe is raised by manipulating the handle 98 from its lowered position to bring it into a position such that the bottom of the shoe is pressed against the underside of the trimmer so that the edge of said trimmer bites into the edge.
The resumption of the movement of the rotator is then obtained by pushing the rod 100 further downwards, so as to close the switch SW 3, normally open, which, by means of the solenoid <B> SI </ B> and solenoid S ,,,, again supplies pressurized fluid to the left end of cylinder 86.
The forming cams which serve as the upper support of the trimmer resist any upward bending of the latter. When the operator abandons the rod 100, this has the effect of opening the switch SW 3 and returning the switch SW 1 to the position in which the blade of the latter is in contact with the contact Cl. The normal pressure is thus re-established for the support of the shoe and pressure is supplied to the right-hand end of the trimmer cylinder, so as to return said rotary cutter to its retracted position, in which it is not working.
By giving the chamfered cutting edges of the trimmer a V-shape (fig. 4), the front edge of the blade can be moved forwards in an essentially fixed plane, without said edge being bent upwards by the blade. left of the shape, because due to the intended V-shape, the cutting edges follow the left, ie the central part convex towards the top of the bottom of the shoe (fig. 8 and 9). Therefore, it is possible to trim the edge m evenly and right against the bottom.
In addition, the angular arrangement of the cutting edges provides a trimming action which is better suited to cut cleanly and evenly and with less wear on the sharp edges, so that resharpening is less frequent.
The cutting edge being chamfered such that the face of the chamfer faces upwards and the underside is in contact with the upper face of the forming edge, said edge can be leveled close enough to remove any the surplus material being in the folds and thus to leave in the border of the intervals h (fig. 7). These gaps allow the residual edge material r, lying between them, to be pressed flat down without any overlap and therefore with maximum flattening and under the best possible conditions so that there is a good adhesion of the edge to the bottom of the shoe.
Also, because the underside of the cutting edges is flush against the edge, the tops of the cutting edges penetrate the hard edge like a chisel and exert a powerful inward force as the trimmer is moved towards. the front in such a way that they not only maintain in the edge the tension imparted to it by the forming cams, but also increase it further, although the shoe may have been lowered slightly from the forming cams , to facilitate the starting of the blade without the latter cutting into the end of the shoe.
Also, although the slight lowering of the shoe decreases the pressure between the shoe bottom and the forming cams, there is some deviation at the shoe bottom edge which tends to restore this pressure when the blade is moved towards the shoe. interior. Thus, there is no noticeable loss of pressure and, therefore, there is little chance that the initial forming tension will be lost. Of course, back pulling is prevented to a great extent by the fact that the tacky material deposited on the forming edge holds said edge in place once it has been pressed down by the forming cams.
Because the trimming takes place very closely and because there is intimate contact between the underside of the trimming blade and the edge during the entire trimming operation, the edge is of some kind. ironed flat and pressed firmly against the bottom. These are the best possible conditions for obtaining a permanent bond. Trimming the edge right up against the bottom so as to remove essentially all of the excess material and, in fact, to leave gaps, the comfort at the shoulder line is improved, as the pressure of Flattening at the edge is not transmitted through the incompletely removed ridges, which would cause excess material to shoot out at the shoulder.
Therefore, since a trimming blade is provided having sharp V-shaped edges, the chamfered face of which is opposite the bottom of the shoe, a good bond is obtained between the edge and the bottom of the shoe. In addition, the comfort of the upper adjoining the shoulder line is improved.
The calibration button 19? which variably controls the stroke of the trimmer, so as to put it in place for its trimming operation according to the type of shoe on which one is working, naturally applies to operations other than forming and trimming . If it has been described here from the point of view of its use in an end forming machine, it does not follow that this limits its possibilities of application.