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Boîte de montre-bracelet La présente invention concerne une boîte de montre bon marché faite en partie en matière synthétique.
On a déjà proposé de faire des boîtes entièrement en matière synthétique. De telles boîtes ne présentent toutefois pas la résistance voulue ; elles ne protègent pas convenablement le mouvement et elles ne le tiennent pas de manière satisfaisante. On a proposé de renforcer les parois de ces boîtes en injectant la matière synthétique de manière à enrober une paroi métallique, mais cette disposition complique le moulage sans donner entière satisfaction. On a prévu enfin de former des capsules intérieures en matière synthétique pour y loger le mouvement et de protéger ces capsules à l'aide d'une enveloppe métallique. Comme cette enveloppe métallique est visible, elle doit subir toutes les opérations de terminaison usuelles et le prix d'une telle boîte est relativement élevé.
La boîte, objet de l'invention, comprend une capsule intérieure dont au moins les parois latérales sont faites en métal, cette capsule portant le verre et emprisonnant le mouvement de la montre, et une garniture extérieure en matière synthétique injectée en place autour de ladite capsule, solidaire de celle- ci et venue de fabrication avec des organes de fixation de la boîte à un bracelet.
Trois exemples de réalisation de cette boîte sont représentés au dessin dont les fig. 1 à 3 sont chacune une coupe partielle de l'un de ces exemples.
Dans l'exemple représenté à la fig. 1, la boîte comprend un anneau intérieur en métal 1. Un cran 2, destiné à recevoir un verre de montre 3, est formé dans la partie supérieure de cet anneau. Cette boîte comprend en outre un fond métallique 4 dont un manchon fileté 5 est vissé dans la partie inférieure de l'anneau 1. La capsule formée par l'anneau 1, le verre 3 et le fond 4 est destinée -à recevoir un mouvement de montre et à l'emprisonner de manière étanche grâce à une garniture annulaire .6 interposée entre un rebord extérieur du fond et la face inférieure de l'anneau 1.
Cette capsule est entourée d'une garniture 7 en matière synthétique, qui recouvre entièrement l'anneau 1 et qui est venue de fabrication avec des cornes 8 pour permettre la fixation d'un bracelet. Pour fabriquer cette garniture 7, la matière synthétique est injectée dans un moule, autour de la capsule intérieure en métal, à laquelle elle est destinée à rester fixée en permanence. Dans ce but, une gorge annulaire 9 est pratiquée autour de l'anneau 1 de façon que la matière synthétique forme une saillie 10 à l'intérieur de cette gorge.
Par rapport aux boîtes à carrure métallique visible, la boîte représentée à la fig. 1 est plus simple à fabriquer du fait que l'anneau 1 peut être fabriqué par simple tournage et que ses faces extérieures n'ont pas besoin d'être polies, puisqu'elles ne sont pas visibles. D'autre part, comparativement aux boîtes faites entièrement en matière synthétique, cette boîte représentée à la fig. 1 a l'avantage d'être beaucoup plus stable. La matière synthétique dont elle est formée en partie est en effet renforcée par un anneau métallique intérieur qui reçoit le mouvement comme une boîte en métal usuelle.
Il va de soi qu'on peut choisir une matière synthétique colorée à volonté pour la garniture extérieure de la boîte et l'injecter de façon qu'il n'y ait plus de retouches à faire. Il est de plus possible de choisir une matière assez résistante pour qu'on
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puisse fixer une barrette usuelle aux extrémités des cornes 8. Ainsi, le produit DIAKON (marque déposée) donne des résultats satisfaisants.
Au lieu d'un fond étanche vissé, la capsule intérieure peut comprendre un fond fixé à cran.
Par ailleurs, il est aussi possible de prévoir une capsule intérieure étanche sans recourir à- une garniture d'étanchéité indépendante, comme on le voit dans l'exemple représenté à la fig. 2, où l'étanchéité du joint entre l'anneau la et le fond 4 est assurée par un rebord intérieur 11 de la garniture 7a en matière synthétique. Comme dans l'exemple de la fig. 1, cette garniture 7a forme la carrure visible de la boîte et elle est venue de fabrication avec des cornes 8.
Cette garniture 7a et les cornes 8 sont moulées définitivement en place sur l'anneau la par injection. Contrairement au premier exemple, la face extérieure de l'anneau la ne présente pas de gorge 9 ; la garniture 7a est rendue solidaire de l'anneau la par le fait qu'elle emprisonne cet anneau entre un rebord 12 recouvrant la face supérieure de_ l'anneau la et le rebord 11.
Au lieu d'une capsule intérieure comprenant deux pièces métalliques, on peut recourir à une capsule comprenant une seule pièce métallique 13, en forme de calotte, comme on le voit dans l'exemple représenté à la fig. 3. Dans ce cas, la garniture en matière synthétique présente aussi une partie 14 qui recouvre le fond de la calotte 13. Comme dans le premier exemple, une gorge 9 est avantageusement pratiquée autour de la paroi cylindrique de la calotte 13, afin que la garniture extérieure en matière synthétique forme une saillie 10 à l'intérieur de cette gorge, au moment de l'injection, en solidarisant ainsi la garniture en matière synthétique et la calotte métallique.
Comme dans les boîtes connues avec fond et carrure d'une pièce, le mouvement de la montre est destiné à être introduit dans la boîte de la fig. 3 depuis le haut, la capsule intérieure de la boîte étant fermée par le verre 3. Afin de permettre le retrait du verre en vue d'ouvrir la boîte, ce dernier présente un rebord extérieur 3a recouvrant la face supérieure de la calotte 13. Dans ces deux derniers exemples, la matière synthétique peut évidemment être choisie comme dans le premier exemple.
Dans tous les cas, on peut s'arranger pour que l'ouverture du moule, par où l'on injecte la matière synthétique, corresponde au passage de la tige du mouvement de la montre. Enfin, si l'on tient à équiper cette boîte d'une couronne de remontoir étanche, on fixe un tube métallique à l'anneau ou à la calotte métallique de la boîte.