Dispositif de sécurité pour brûleur et rampe à gaz La présente invention a pour objet un dis positif de sécurité pour brûleur et rampe à gaz et qui provoque automatiquement l'arrêt de l'alimentation en gaz du brûleur ou de la rampe lorsque se produit accidentellement une extinction des flammes au cours d'une utilisa tion normale du brûleur ou de la rampe.
Des dispositifs de sécurité, tendant à résou dre ce même problème, ont déjà été proposés afin d'éviter les accidents par asphyxie due à un échappement prolongé de gaz alors que le brûleur est éteint. Ces dispositifs de sécurité comportent généralement un thermocouple chauffé par l'une des flammes du brûleur ou par la flamme d'un bec auxiliaire. Ce thermo- couple est relié électriquement à l'enroulement d'une valve d'arrêt électromagnétique, insérée dans la conduite d'alimentation en gaz du brû leur et du bec auxiliaire. Ce genre de dispositif de sécurité semble donner satisfaction, à condi tion que la valve de sécurité électromagnétique soit maintenue propre.
En effet, le couple thermoélectrique ne peut fournir une grande énergie pour l'actionnement de cette valve de sécurité électromagnétique, de sorte que le ressort de rappel provoquant la fermeture de cette valve doit être prévu relativement faible. Il s'ensuit que les dépôts de poussières grasses et autres impuretés contenues dans le gaz, peu vent aisément entraver le fonctionnement de cette valve et, en particulier, s'opposer à sa fermeture, sans qu'au cours de l'emploi normal du brûleur, l'usager puisse se rendre compte de cette défectuosité de fonctionnement.
La présente invention a pour objet un dis positif de sécurité pour' brûleur et rampe à gaz comportant un organe de commande d'une soupape d'arrêt insérée dans la conduite d'ali mentation en gaz du brûleur. Ce dispositif de sécurité tend à éliminer les inconvénients cités par le fait que ledit organe de commande est relié mécaniquement à la soupape d'arrêt et soumis à l'action d'un ressort de rappel, par le fait que cet organe de commande comporte deux éléments de forme allongée,
disposés approximativement parallèlement l'un à l'autre et prévus en des matériaux dont les coeffi cients d'allongement en fonction de la tempé rature sont différents et par le fait que l'une des extrémités de chaque élément est articulée par rapport à un bâti, de manière à permettre des déplacements angulaires dans un même plan des deux dits éléments tandis que la seconde extrémité de l'élément présentant le plus grand coefficient d'allongement exerce-une poussée sur un organe d'appui solidaire de la seconde extrémité de l'élément présentant le plus faible coefficient d'allongement, le tout agencé de manière qu'un échauffement de l'organe de commande provoque une oscilla tion de celui-ci contre l'action du ressort de rappel.
Le dessin annexé illustre, schématiquement et à titre d'exemple, deux formes d'exécution du dispositif de sécurité, objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en coupe axiale d'un brûleur muni d'une première forme d'exé cution du dispositif de sécurité.
La fig. 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la fiop <B>1.</B>
La fig. 3 est une vue partielle en coupe d'une seconde forme d'exécution.
Selon les fig. 1 et 2, le brûleur 1, de type connu, est alimenté en gaz par un injecteur 2 relié à une conduite de gaz 5 par l'intermé diaire d'un robinet 3 et d'une soupape d'arrêt 4, soumise à l'action d'un ressort 6 tendant à maintenir cette soupape en position de ferme ture, c'est-à-dire appliquée sur un siège 7.
Le robinet 3 comporte un corps 8 dans lequel tourne un boisseau 9 muni d'une manette 10 de manâeuvre. Le boisseau com porte plusieurs voies 11 dont certaines sont munies d'un orifice calibré de manière que, selon la position angulaire de la manette 10, l'usager obtienne un feu doux, moyen ou fort.
Le boisseau 9 comporte encore un canal axial 11, débouchant dans une chambre 13, reliée par un tube d'alimentation 14 à un gicleur auxiliaire 15, situé en regard de l'extré mité d'un tube 16, alimentant un bec auxiliaire 17 comportant, d'une part, un orifice de réallu- mage 18 dirigé en direction de l'un des orifices 19 du brûleur 1 et, d'autre part, d'orifices de réchauffage 20, dirigés en direction d'un organe de commande 21 de la soupape d'arrêt. Ce bec auxiliaire est donc branché sur l'alimen tation du brûleur 1 en aval de la soupape d'arrêt.
L'organe de commande 21 comporte, d'une part, un élément tubulaire 22 en une matière présentant un relativement grand coefficient d'allongement en fonction de la température, tel que du laiton par exemple, et engagé à force dans une gaine 23 munie d'un bras excentré 24 tournant librement sur un axe 25 porté par deux platines latérales 26 et, d'autre part, un élément filiforme 27, disposé dans l'axe de l'élément 22, est prévu en un matériau présentant un faible coefficient d'allongement en fonction de la température, tel que l'invar par exemple.
L'une des extrémités de cet élé ment filiforme 27 est fixée sur un porte-tige 28, pivoté librement sur un axe 29, porté par les platines latérales 26 et situé dans un plan diamétral de l'élément tubulaire 22, parallèle à l'axe d'articulation 25. Les platines latérales 26 sont montées sur des entretoises 30 solidaires du corps 8. La seconde extrémité de cet élé ment 27 porte un organe d'appui 31 sur lequel l'extrémité libre de l'élément tubulaire 22 exerce une poussée.
Cet organe de commande 21 est relié méca niquement à la soupape d'arrêt 4 dont la queue coulisse dans un guide 32, pratiqué dans un bouchon 33, vissé dans le corps 8.
Dans la forme d'exécution représentée par les fig. 1 et 2, cette liaison mécanique comporte une surface d'appui 34 sur laquelle prend appui l'extrémité de la queue de la soupape 4. Cette surface d'appui 34 est maintenue dans une position de travail ou armée (position représentée au dessin) par un dispositif de verrouillage dont la libération est commandée par l'organe de commande 21.
A cet effet, ce dispositif de verrouillage est constitué par un levier coudé 35, pivoté librement sur un axe 36 et soumis à l'action d'un ressort de rappel 37 tendant, d'une part, à maintenir l'extrémité d'une vis de réglage 38, portée par l'un des bras du levier coudé 35, en contact avec une face d'appui 39, aménagée sur l'une des parois externes de la gaine 23 et, d'autre part, à main tenir une face d'accrochage 40, formée à l'ex trémité du second bras de ce levier coudé 35, en prise avec l'extrémité 41 de l'un des bras d'un levier 42 dont le second bras est muni de la face d'appui 34. Ce levier 42 est pivoté sur un axe 43, porté par les deux platines latérales 26. Enfin, un ressort de rappel 44 tend à ramener vers son point de départ, c'est-à-dire de déclenchement, l'organe de commande 21.
Comme représenté en fig. 1, l'organe de commande 21 traverse une fente t pratiquée dans la platine supérieure v d'une cuisinière par exemple. L'extrémité supérieure de l'organe de commande 21 est située dans un plan n qui est à une distance s du plan supérieur m du brûleur 1. Ainsi le rayonnement de calories par le fond d'un récipient chauffé par le brû leur 1 n'échauffe que faiblement l'organe de commande 21.
Le fonctionnement du dispositif de sécurité décrit est le suivant Le brûleur 1 fonctionnant normalement, tous les organes et éléments du dispositif sont situés dans les positions relatives représentées au dessin. L'organe de commande 21 est chauffé par les flammes s'échappant des ori fices de chauffage 20.
Par suite des différences de cpefficients d'allongement de ses deux élé ments constitutifs 22, 27 dont l'un est en invar et l'autre en laiton, il se produit une oscillation de cet organe de commande contre l'action de son ressort de rappel 44 jusque dans la position représentée au dessin, pour laquelle la face d'accrochage 40 retient le levier 42 con tre l'action du ressort de rappel 37 de la sou pape d'arrêt 4. En conséquence, cette soupape est maintenue en position d'ouverture (position représentée) et du gaz passant par l'orifice 46, aménagé dans le siège 7 et provenant de la conduite 5, alimente, d'une part, le brûleur principal 1 et, d'autre part, les orifices du bec auxiliaire 17.
Si, par accident, par suite par exemple du débordement d'une casserole, le brûleur 1 venait à s'éteindre, la flamme de la veilleuse 47, alimentée par du gaz s'échappant de l'ori fice de réallumage 18, provoque presque ins tantanément le réallumage des gaz s'échappant par les orifices 19 du brûleur 1. En consé quence, il ne peut pas se produire une accu mulation de gaz pouvant provoquer une explosion.
Si, par contre, le débordement de la casse role, ou autre fait fortuit, provoque l'extinc tion du brûleur 1 et du bec auxiliaire 17, la flamme de la veilleuse 47 étant alors éteinte, ne peut provoquer un réallumage du brûleur 1. Toutefois, les flammes 45 de réchauffage de l'organe de commande 21 sont également éteintes, de sorte que cet organe de commande se refroidit, et au fur et à mesure de son refroi dissement, cet organe oscille sous l'action de son ressort de rappel 44. Après un laps de temps déterminé, cette oscillation provoque la libération du levier 42 et donc la fermeture de la soupape d'arrêt 4, sous l'action de son ressort de rappel 6.
Dès lors, l'alimentation en gaz du brûleur 1 et du bec auxiliaire 17 est complètement interrompue, de sorte qu'aucune accumulation dangereuse de gaz ne peut se produire.
Pour remettre le brûleur en fonction, l'usa ger exerce une poussée f contre l'action d'un ressort de rappel 48 sur un poussoir 49, cou lissant dans des guides 50, afin que son extré mité 51, agissant sur le levier 42, provoque une oscillation de celui-ci, qui repousse alors la soupape d'arrêt 4 contre l'action de son res sort 6 et provoque donc l'ouverture de celle-ci et l'alimentation en gaz du brûleur 1 et du bec auxiliaire 17. A ce moment, l'usager allume ce brûleur 1 à l'aide d'une allumette par exem ple, et ce brûleur allume la flamme de la veil leuse 47 ainsi que les flammes de réchauffage 45.
L'usager maintient alors son action sur le poussoir 49 jusqu'à ce que l'organe de com mande 21 ait atteint une température suffisante pour que les différences d'allongement de ces deux éléments 22 et 27 provoquent une oscil lation de cet organe 21 contre l'action de son ressort de rappel 44, d'une amplitude suffi sante pour que la face d'accrochage 40 ver rouille le levier 42 dans la position représentée au dessin, de sorte que ce levier maintienne dès lors la soupape d'arrêt 4 en position d'ou verture.
Il est à remarquer que les forces que peut développer l'organe de commande 21, du fait de la très grande différence de coefficients de dilatation entre l'invar et le laiton, permet de munir la soupape d'arrêt 4 d'un ressort de rap pel puissant, capable d'exercer une poussée suffisante pour provoquer avec sécurité la fer meture complète de cette soupape, même si celle-ci ou son siège 7 sont encrassés par des poussières contenues dans le gaz.
De l'examen du dessin, on peut aisément se rendre compte que les oscillations de l'organe de commande 21, dont les amplitudes sont une fonction de la température moyenne de cet organe, sont dues au fait que la tige d'Invar 27, articulée sur l'axe 29, reste d'une longueur pratiquement invariable tandis que le tube de laiton 22, articulé sur l'axe excentré 25, s'al longe au fur et à mesure de son réchauffement.
Les extrémités de ce tube 22, prenant appui, d'une part, sur l'axe 25 et, d'autre part, sur l'organe d'appui 31 solidaire de l'extrémité de la tige 27 en Invar, il est clair que du fait de son allongement ce tube 22 exerce une poussée sur l'organe d'appui qui provoque une oscillation de l'organe de commande dans le sens de la flèche fi.
Au cours de cette oscillation, l'extrémité de la tige 27 en Invar se meut le long d'un arc de cercle<I>a</I> dont le rayon<I>r</I> est constant. L'al longement du tube de laiton 22, nécessaire pour provoquer une oscillation d'une ampli tude donnée correspond à l'écart h entre l'arc de cercle<I>a</I> et un arc de cercle<I>b</I> qui serait parcouru par l'extrémité du tube 22 si celui-ci restait de longueur R constante. De l'examen du dessin, on voit que cet écart h est fonction de l'amplitude de l'oscillation. En conséquence, à chaque température correspond une position déterminée de l'organe de commande.
Les essais pratiques . ont permis de cons tater que le dispositif de sécurité décrit pro voque très rapidement la fermeture de la sou pape d'arrêt 4 lors d'une extinction accidentelle du brûleur 1. Ce fonctionnement rapide de 10 à 30 secondes, qui permet de réaliser une sécurité très efficace, est obtenu tout en con servant un temps court de réchauffage de l'or gane de commande 21 de sorte que lors de l'allumage du brûleur 1, l'armement du dispo sitif de verrouillage est réalisé dans le temps admis normalement de 5 à 15 secondes.
Cette particularité est due au fait que lors de l'allu mage du brûleur 1, l'organe de commande 21 proche du bec auxiliaire 17 est situé dans la zone de température maximum des flammes 45, puis il s'écarte de ce bec auxiliaire, c'est-à-dire se déplace vers une zone de température moins élevée des flammes 45, au fur et à mesure de son échauffement.
En conséquence, il est pos- sible de prévoir des flammes de réchauffage 45 relativement puissantes, sans que l'organe de commande atteigne une température élevée après un fonctionnement prolongé du brûleur 1, puisque plus cet organe de commande s'échauffe plus il s'écarte du bec 17 et qu'en conséquence une position d'équilibre est atteinte pour une température relativement basse de cet organe de commande.
De même, le rayonnement calorifique du fond de la cas serole posée sur le brûleur 1 n'a que peu d'in fluence sur la température maximum atteinte par l'organe de commande puisque si ce rayonnement provoque un échauffement de l'organe de commande, celui-ci s'écarte du bec 17. Il s'ensuit que la température limite qu'at teint l'organe de commande est pratiquement indépendante des dimensions de l'ustensile de cuisine placé sur le brûleur 1, de la puissance calorifique dégagée par le brûleur 1 et du temps de fonctionnement de ce brûleur.
De plus, cette température limite est inférieure à la température qu'atteindrait cet organe de commande s'il ne s'écartait pas du bec auxi liaire 17 au fur et à mesure de son échauffe ment, de sorte qu'en cas d'extinction acciden telle du brûleur 1, cet organe de commande provoque la fermeture de la soupape dans un temps plus court. Cette particularité permet donc de prévoir des flammes de réchauffage 45 suffisamment chaudes pour obtenir le réar mement du dispositif de verrouillage dans le temps normalement admis de 5 à 15 secondes et d'obtenir une fermeture rapide de la soupape d'arrêt après extinction accidentelle du brû leur 1.
Dans la forme d'exécution représentée par la fig. 3, les éléments et organes du dispositif de sécurité correspondant à ceux déjà décrits en référence aux fi-. 1 et 2, portent les mêmes chiffres de référence.
La soupape d'arrêt 4 est située dans l'axe d'un conduit 53 reliant le robinet 3 à l'in jecteur du brûleur principal 1 et la queue de cette soupape d'arrêt repose sur la surface d'appui 34 aménagée sur l'un des bras du levier 42. L'extrémité 41 du second bras de ce levier 42 est maintenue dans la position représentée, contre l'action du ressort de rap pel 6 de la soupape d'arrêt, par la face d'ac crochage 40 ménagée sur l'un des bras du levier 35, dont l'extrémité 52 du second bras prend appui sur la face d'appui 39, aménagée sur la gaine 23 portant le tube 22 de l'organe de commande.
Le fonctionnement de cette seconde forme d'exécution est exactement semblable à celui de la forme d'exécution représentée par les fig. 1 et 2. Un poussoir (non représenté) per met d'agir sur le levier 42 afin de maintenir, lors de l'allumage du brûleur 1, la soupape d'arrêt 4 en position d'ouverture pendant le réchauffage de l'organe de commande 21.
Dans les deux formes d'exécution repré sentées, les axes 29 et 25 sont perpendiculaires à un plan passant par les orifices 20 de sorte que l'organe de commande se déplace dans l'axe de chaque flamme 45. Il est clair que dans une variante les axes 29 et 25 pourraient être parallèles au plan passant par les orifices 20 de manière que l'organe de commande se déplace perpendiculairement aux axes des flam mes 45 afin de se déplacer d'une zone de haute température des flammes vers une zone de température moins élevée au fur et à mesure de son échauffement.
Dans une autre variante d'exécution, les éléments constitutifs de l'organe de commande pourraient être constitués par deux éléments filiformes, en des matériaux présentant des coefficients d'allongement différents. L'une des extrémités de l'élément présentant le plus faible coefficient d'allongement serait articulée sur un axe tandis que son autre extrémité porterait un organe d'appui. Les extrémités du second élément présentant le plus grand coefficient d'allongement pourraient être engagées dans des empreintes pratiquées dans une plaque d'appui portée par les platines 26 et dans ledit organe d'appui solidaire du premier élément de manière à permettre des déplacements angu laires de ce second élément dans le même plan que le premier élément.
Toutefois, il est avan tageux d'articuler également l'élément en un matériau présentant un grand coefficient d'al longement sur un axe comme illustré au des- sin, ceci afin d'obtenir un bon guidage de l'organe de commande et d'éviter qu'il ne vienne en contact avec les bords de la fente t pratiquée dans la platine de la cuisinière.
Dans le cas d'un brûleur dont la puissance calorifique est constante (brûleur de chauffe- bain par exemple), le bec auxiliaire 17 pourrait être supprimé, et l'organe 21 de commande pourrait être réchauffé par l'une des flammes du brûleur ou de la rampe.
On pourrait aussi, dans une variante d'exé cution non représentée, faire agir positivement l'organe de commande sur la soupape d'arrêt 4. A cet effet, il suffirait de relier mécanique ment, au moyen de leviers, la gaine 23 à la soupape d'arrêt 4. Dans ce cas, toutefois, la fermeture de cette soupape d'arrêt ne s'effec tuerait plus brusquement comme dans le cas des formes d'exécution illustrées, mais progres sivement, au fur et à mesure du refroidissement de l'organe de commande.
Il est clair que le dispositif de sécurité peut être utilisé, soit pour arrêter l'alimentation en gaz d'un brûleur à gaz comme décrit en réfé rence au dessin annexé, soit pour arrêter l'ali mentation en gaz d'une rampe à gaz d'un four ou d'un chauffe-eau, par exemple.
Safety device for burner and gas train The present invention relates to a safety device for a burner and gas train and which automatically stops the gas supply to the burner or to the train when an accident occurs. extinction of the flames during normal use of the burner or the ramp.
Safety devices, tending to resolve this same problem, have already been proposed in order to avoid accidents by asphyxiation due to a prolonged escape of gas while the burner is off. These safety devices generally include a thermocouple heated by one of the burner flames or by the flame of an auxiliary nozzle. This thermocouple is electrically connected to the winding of an electromagnetic shut-off valve, inserted in the gas supply line of the burner and the auxiliary burner. This type of safety device seems to be satisfactory, provided that the electromagnetic safety valve is kept clean.
Indeed, the thermoelectric couple can not provide a great energy for the actuation of this electromagnetic safety valve, so that the return spring causing the closing of this valve must be provided relatively low. It follows that the deposits of greasy dust and other impurities contained in the gas can easily hinder the operation of this valve and, in particular, oppose its closing, without that during normal use of the valve. burner, the user can notice this operating fault.
The present invention relates to a safety device for a burner and gas train comprising a control member of a shut-off valve inserted in the gas supply pipe of the burner. This safety device tends to eliminate the drawbacks cited by the fact that said control member is mechanically connected to the stop valve and subjected to the action of a return spring, by the fact that this control member has two elongated elements,
arranged approximately parallel to each other and provided in materials whose elongation coeffi cients as a function of temperature are different and in that one end of each element is articulated with respect to a frame , so as to allow angular displacements in the same plane of the two said elements while the second end of the element having the greatest coefficient of elongation exerts a thrust on a support member integral with the second end of the 'element having the lowest coefficient of elongation, the whole arranged so that heating of the control member causes oscillation of the latter against the action of the return spring.
The appended drawing illustrates, schematically and by way of example, two embodiments of the safety device, object of the invention.
Fig. 1 is an axial sectional view of a burner provided with a first embodiment of the safety device.
Fig. 2 is a section on line II-II of fiop <B> 1. </B>
Fig. 3 is a partial sectional view of a second embodiment.
According to fig. 1 and 2, the burner 1, of known type, is supplied with gas by an injector 2 connected to a gas line 5 through the intermediary of a tap 3 and a shut-off valve 4, subjected to the 'action of a spring 6 tending to keep this valve in the closed position, that is to say applied to a seat 7.
The valve 3 comprises a body 8 in which turns a valve 9 provided with an operating lever 10. The valve com carries several channels 11, some of which are provided with a calibrated orifice so that, depending on the angular position of the lever 10, the user obtains a low, medium or high heat.
The plug 9 also comprises an axial channel 11, opening into a chamber 13, connected by a supply tube 14 to an auxiliary nozzle 15, located opposite the end of a tube 16, supplying an auxiliary nozzle 17 comprising , on the one hand, a re-ignition orifice 18 directed in the direction of one of the orifices 19 of the burner 1 and, on the other hand, reheating orifices 20, directed in the direction of a control member 21 stop valve. This auxiliary nozzle is therefore connected to the supply of the burner 1 downstream of the shut-off valve.
The control member 21 comprises, on the one hand, a tubular element 22 made of a material having a relatively large coefficient of elongation as a function of the temperature, such as brass for example, and force-engaged in a sheath 23 provided an eccentric arm 24 rotating freely on an axis 25 carried by two side plates 26 and, on the other hand, a filiform element 27, arranged in the axis of the element 22, is provided in a material having a low coefficient elongation as a function of temperature, such as invar for example.
One of the ends of this filiform element 27 is fixed on a rod holder 28, pivoted freely on an axis 29, carried by the side plates 26 and located in a diametral plane of the tubular element 22, parallel to the articulation axis 25. The side plates 26 are mounted on spacers 30 integral with the body 8. The second end of this element 27 carries a support member 31 on which the free end of the tubular element 22 exerts a push.
This control member 21 is mechanically connected to the stop valve 4, the tail of which slides in a guide 32, formed in a plug 33, screwed into the body 8.
In the embodiment shown in FIGS. 1 and 2, this mechanical connection comprises a bearing surface 34 on which the end of the stem of the valve 4 bears. This bearing surface 34 is maintained in a working or armed position (position shown in the drawing). by a locking device, the release of which is controlled by the control member 21.
To this end, this locking device is constituted by an angled lever 35, pivoted freely on an axis 36 and subjected to the action of a return spring 37 tending, on the one hand, to hold the end of a adjusting screw 38, carried by one of the arms of the angled lever 35, in contact with a bearing face 39, arranged on one of the outer walls of the sheath 23 and, on the other hand, hold a hand hooking face 40, formed at the end of the second arm of this angled lever 35, in engagement with the end 41 of one of the arms of a lever 42, the second arm of which is provided with the face of support 34. This lever 42 is pivoted on an axis 43, carried by the two side plates 26. Finally, a return spring 44 tends to bring back to its starting point, that is to say of release, the member. order 21.
As shown in fig. 1, the control member 21 passes through a slot t made in the upper plate v of a cooker for example. The upper end of the control member 21 is located in a plane n which is at a distance s from the upper plane m of the burner 1. Thus the radiation of calories through the bottom of a container heated by the burner 1 n 'only slightly heats up the control unit 21.
The operation of the safety device described is as follows. The burner 1 operating normally, all the members and elements of the device are located in the relative positions shown in the drawing. The control unit 21 is heated by the flames escaping from the heating vents 20.
As a result of the differences in the elongation coefficients of its two constituent elements 22, 27, one of which is in invar and the other in brass, there is an oscillation of this control member against the action of its spring. return 44 to the position shown in the drawing, for which the hooking face 40 retains the lever 42 against the action of the return spring 37 of the stop valve 4. Consequently, this valve is kept in position. opening (position shown) and gas passing through the orifice 46, arranged in the seat 7 and coming from the pipe 5, supplies, on the one hand, the main burner 1 and, on the other hand, the orifices of the auxiliary spout 17.
If, by accident, for example as a result of overflowing a pan, the burner 1 were to go out, the flame of the pilot burner 47, supplied with gas escaping from the re-ignition port 18, almost causes immediately re-ignition of the gases escaping through the orifices 19 of the burner 1. Consequently, there can be no accumulation of gas which could cause an explosion.
If, on the other hand, the overflow of the broken role, or other fortuitous fact, causes the extinction of the burner 1 and of the auxiliary burner 17, the flame of the pilot burner 47 being then extinguished, cannot cause a re-ignition of the burner 1. However, the flames 45 for heating the control member 21 are also extinguished, so that this control member cools, and as it cools, this member oscillates under the action of its control spring. return 44. After a determined period of time, this oscillation causes the release of the lever 42 and therefore the closing of the stop valve 4, under the action of its return spring 6.
Consequently, the gas supply to the burner 1 and to the auxiliary burner 17 is completely interrupted, so that no dangerous accumulation of gas can occur.
To put the burner back into operation, the user exerts a thrust f against the action of a return spring 48 on a pusher 49, sliding in guides 50, so that its end 51, acting on the lever 42 , causes an oscillation of the latter, which then pushes the stop valve 4 against the action of its res out 6 and therefore causes the opening thereof and the gas supply of the burner 1 and the auxiliary burner 17. At this moment, the user lights this burner 1 using a match for example, and this burner lights the pilot flame 47 as well as the reheating flames 45.
The user then maintains his action on the pusher 49 until the control member 21 has reached a temperature sufficient for the differences in elongation of these two elements 22 and 27 to cause oscillation of this member 21 against the action of its return spring 44, of sufficient amplitude for the hooking face 40 to rust the lever 42 in the position shown in the drawing, so that this lever therefore maintains the stop valve 4 in opening position.
It should be noted that the forces that the control member 21 can develop, due to the very large difference in expansion coefficients between the invar and the brass, makes it possible to provide the stop valve 4 with a spring of powerful rap pel, capable of exerting sufficient thrust to safely bring about the complete closing of this valve, even if the latter or its seat 7 are clogged with dust contained in the gas.
From the examination of the drawing, one can easily realize that the oscillations of the control member 21, the amplitudes of which are a function of the average temperature of this member, are due to the fact that the Invar rod 27, articulated on the axis 29, remains of a practically invariable length while the brass tube 22, articulated on the eccentric axis 25, extends along as it is heated.
The ends of this tube 22, bearing, on the one hand, on the axis 25 and, on the other hand, on the support member 31 integral with the end of the rod 27 in Invar, it is clear that due to its elongation, this tube 22 exerts a thrust on the support member which causes an oscillation of the control member in the direction of arrow fi.
During this oscillation, the end of the rod 27 in Invar moves along an arc of a circle <I> a </I> whose radius <I> r </I> is constant. The length of the brass tube 22, necessary to cause an oscillation of a given amplitude corresponds to the difference h between the arc of a circle <I> a </I> and an arc of a circle <I> b </I> which would be traversed by the end of the tube 22 if the latter remained of constant length R. From the examination of the drawing, we see that this difference h is a function of the amplitude of the oscillation. Consequently, to each temperature corresponds a determined position of the control member.
Practical trials. have made it possible to observe that the safety device described very quickly causes the shut-off valve 4 to close when burner 1 accidentally goes out. This rapid operation of 10 to 30 seconds, which makes it possible to achieve safety very efficient, is obtained while keeping a short heating time of the control unit 21 so that when the burner 1 is ignited, the locking device is armed within the time normally allowed for 5 to 15 seconds.
This particularity is due to the fact that when the burner 1 is ignited, the control member 21 close to the auxiliary nozzle 17 is located in the maximum temperature zone of the flames 45, then it moves away from this auxiliary nozzle, that is to say, moves towards a lower temperature zone of the flames 45, as it heats up.
Accordingly, it is possible to provide relatively powerful reheating flames 45 without the control member reaching a high temperature after prolonged operation of the burner 1, since the more this control member heats up the more it becomes. away from the spout 17 and that consequently an equilibrium position is reached for a relatively low temperature of this control member.
Likewise, the heat radiation from the bottom of the serole case placed on the burner 1 has only little influence on the maximum temperature reached by the control member since if this radiation causes the control member to heat up , this moves away from the nozzle 17. It follows that the limit temperature that the control member has tinted is practically independent of the dimensions of the kitchen utensil placed on the burner 1, of the calorific power released by burner 1 and the operating time of this burner.
In addition, this limit temperature is lower than the temperature that this control member would reach if it did not move away from the auxiliary nozzle 17 as it heats up, so that in the event of extinction such accident of the burner 1, this control member causes the valve to close in a shorter time. This feature therefore makes it possible to provide reheating flames 45 which are sufficiently hot to obtain resetting of the locking device within the time normally allowed of 5 to 15 seconds and to obtain rapid closing of the shut-off valve after accidental extinction of the burner. their 1.
In the embodiment shown in FIG. 3, the elements and members of the safety device corresponding to those already described with reference to fi-. 1 and 2, bear the same reference numbers.
The stop valve 4 is located in the axis of a duct 53 connecting the valve 3 to the main burner 1 injector and the tail of this stop valve rests on the bearing surface 34 arranged on the 'one of the arms of the lever 42. The end 41 of the second arm of this lever 42 is held in the position shown, against the action of the return spring 6 of the stop valve, by the hooking face 40 provided on one of the arms of the lever 35, the end 52 of the second arm of which bears on the bearing face 39, arranged on the sheath 23 carrying the tube 22 of the control member.
The operation of this second embodiment is exactly similar to that of the embodiment shown in FIGS. 1 and 2. A pusher (not shown) allows to act on the lever 42 in order to maintain, during the ignition of the burner 1, the stop valve 4 in the open position during the heating of the component. order 21.
In the two embodiments shown, the axes 29 and 25 are perpendicular to a plane passing through the orifices 20 so that the control member moves in the axis of each flame 45. It is clear that in one alternatively the axes 29 and 25 could be parallel to the plane passing through the orifices 20 so that the control member moves perpendicular to the axes of the flames 45 in order to move from a high temperature zone of the flames to a zone of lower temperature as it heats up.
In another variant embodiment, the constituent elements of the control member could consist of two filiform elements, made of materials having different coefficients of elongation. One of the ends of the element having the lowest coefficient of elongation would be articulated on an axis while its other end would carry a support member. The ends of the second element having the greatest coefficient of elongation could be engaged in indentations made in a support plate carried by the plates 26 and in said support member integral with the first element so as to allow angular displacements. of this second element in the same plane as the first element.
However, it is advantageous to also articulate the element in a material having a high coefficient of length on an axis as illustrated in the drawing, in order to obtain good guidance of the control member and 'prevent it from coming into contact with the edges of the slot t made in the cooker plate.
In the case of a burner of which the calorific power is constant (bath heater burner for example), the auxiliary burner 17 could be omitted, and the control unit 21 could be heated by one of the flames of the burner or of the ramp.
It would also be possible, in an alternative embodiment not shown, to cause the control member to act positively on the shut-off valve 4. For this purpose, it would suffice to mechanically connect, by means of levers, the sheath 23 to the stop valve 4. In this case, however, the closing of this stop valve would no longer take place abruptly as in the case of the embodiments illustrated, but gradually, as the cooling of the control unit.
It is clear that the safety device can be used either to stop the gas supply to a gas burner as described with reference to the appended drawing, or to stop the gas supply to a gas train. an oven or a water heater, for example.