Dispositif de rfenneture d'un récipient
La présente invention a pour objet un dispositif de fermeture d'un récipient et se rap porte à des brides de fermeture pour les ouvertures ménagées dans les parois des récipients. Elle concerne plus particulierement le cas où les parois du récipient sont formées de feuilles présentant un revêtement à l'extérieur, à l'intérieur ou des deux côtés à la fois.
Les récipients d'acier destinés aux transports, spécialement du type tonneaux et tambours en acier, ont été perfectionnes au cours des années et sont reconnus maintenant comme les emballages les plus précieux pour le transport des marchandises les plus diverses.
Presque dès le début de l'emploi des tambours légers en acier, on a reconnu la nécessité de revêtir l'extérieur des tambours pour protéger l'acier et dans un but de décoration.
Dans ces dernières années, une fabrique au moins a créé des revêtements extérieurs qui peuvent être appliqués aux feuilles planes avant tifabrication des tambours et qui peuvent ré sister à l'endommagement ou à la rupture dans les appareils utilisés (aux divers stades de fabrication des tambours à partir de ces feuilles.
Plus récemment, on a créé des revêtements destinés à la doublure intérieure des tambours, qui peuvent être appliqués aux feuilles planes et résister au façonnage des feuilles en tambours sans être endommagés ou rompus.
L'application de brides ou de bagues de fermeture aux ouvertures ménagées dans les feuilles recouvertes, et le façonnage de ces feuilles de manière qu'elles puissent recevoir ces brides, ont posé des problèmes difficiles.
La perforation et le repoussage de ces feuilles, par les méthodes utilisées jusqu'ici, et la fixation des brides de fermeture connues sur les ouvertures obtenues ne sont pas possibles quand les feuilles sont préalablement recouvertes du côté intérieur ou extérieur du récipient, ou des deux côtés, sans risquer d'endommager ou de rompre le revêtement. Quand le revêtement extérieur au tambour est endommagé ou rompu, l'aspect du tambour est défavorable et le métal peut être exposé à la corrosion. L'efficacité du revêtement n'est plus complète et la qualité de la pièce est dimiîîuee.
Quand le revêtement intérieur du tambour est endommagé ou rompu, le tambour devient sans valeur comme récipient à revêtement, car le contenu, tel que des produits alimentaires ou des produits chimiques, peut venir en contact avec le métal du récipient et être contaminé par ce dernier. Le besoin s'est donc fait sentir de brides de fermeture qui puissent être em ployées sans qu'on ait à craindre ces causes de mise au rebut des tambours.
Le but de la présente invention est de répondre à cette demande, et cela d'une manière économique. La fabrication de pièces de fermeture et leur application aux parois des récipients doivent permettre d'obtenir ces der nieras sans modifier pratiquement les procédés de fabrication précédents et sans nécessiter des modifications du matériel employé pour la fabrication ou la pose, matériel dont toutes les fabriques de tambours sont équipées. En outre, le dispositif de fermeture faisant l'objet de la présente invention peut permettre l'emploi d'un bouchon et d'une capsule de fermeture comparables à ceux dont les ouvriers de la branche ont l'habitude.
Ledispositifdefermeture d'un récipientobjet de l'invention, destiné à être monté sur une paroi de ce récipient présentant une ouverture, est caractérisé en ce qu'il comprend une bride de fermeture logée dans ladite ouverture, des moyens d'engagement disposés entre l'ouverture et la bride de fermeture et destinés àempêcher la rotation de cette dernière par rapport au récipient, et des moyens pour fixer la bride de fermeture en place dans ladite ouverture quand lesdits moyens d'engagement sont engagés, lesdits moyens de fixation comprenant un collier recouvrant la bride de fermeture et coopérant avec elle et ladite paroi du récipient.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme et une variante d'exécution du dispositif de fermeture objet de l'invention.
La fig. 1 est une élévation d'une bride, partiellement en coupe.
La fig. 2 est une vue partielle en plan.
La fig. 3 est une vue en élévation d'un collier de retenue utilisé avec la bride représentée àlafig. 1.
La fig. 4 est une vue en plan de ce collier.
La fig. 5 est t une vue par dessous d'une partie de la base de la bride.
La fig. 6 est une vue par-dessus d'une partie de la paroi d'un récipient, perforée et repoussée pour recevoir la bride de la fig. 1.
La fig. 7 est une vue en coupe par la liL gne 7-7 de la fig. 6.
La fig. 8 est une vue d'ensemble, partiellement en coupe montrant la section de la bride selon la fig. 1 en place sur la paroi du récipient selon la fig. 6 et comprenant le collier selon la fig. 3.
La fig. 9 est une vue similaire à celle de la fig. 8, montrant en plus un ianneau plastique de protection monté autour de la base de la bride.
La fig. 10 est une vue en élévation, partiellement en coupe, d'un capuchon complet en plastique pour la bride de la fig. 1.
La fig. 11 est une vue en plan de ce capuchon.
La fig. 12 est une vue en élévation, partiellement en coupe, montrant l'assemblage de la bride du capuchon, de la paroi du récipient et du collier de retenue, prêt à être fixé.
La fig. 13 est une vue semblable à la fig.
12 montrant l'assemblage après fixation.
La fig. 14 est une vue partielle par dessous à plus petite échelle, de l'assemblage selon la fig. 13.
La fig. 15 est une vue similaire à la fig. 13 d'une fermeture complète comprenant un bouchon fileté et une capsule de fermeture.
La fig. 16 est une vue similaire à la fig. 15, montant une variante.
Le dispositif de fermeture représenté à la fig. 1 comprend une bride présentant une base 1 et un col 2. La base, de préférence de contour circulaire comme représenté, présente une série de saillies 3. Ces saillies s'étendent sur une partie de la surface extérieure du col 2 et à l'extérieur de cette surface. Ces jaillit sont formées, de préférence, par étampage, pat repoussage, ou par frappe, de sorte que la surface inférieure de la base 1 présente des évidements indiqués en 4. La base 1 de la bride s'étend à l'extérieur des saillies 3 sur une distance nobable et présente une face 5.
Le col 2 est fileté intérieurement sur une partie notable de sa longueur, comme représenté en 6, et il est chanfreiné en 7 au-dessus des filets dans un but qui sera indiqué plus loin. Le nombre de saillies 3 peut être quelconque en principe, et pour une bride ayant un diamètre intérieur de 50 mm au niveau du filetage 6, on peut prévoir avantageusement huit saillies. De même évidemment, la paroi 8 du récipient (fig. 6 et 7) est perforée en 9, le diamètre de l'ouverture permettant à cette dernière de recevoir la surface extérieure du col 2.
Le bord périphérique 9 de l'ouverture présente le nombre voulu d'encoches 10 pour recevoir facilement le nombre correspondant de saillies 3. En outre, la paroi 8 du récipient est repoussée, à l'extérieur des évidements 10, pour former une nervure 1 1 faisant saillie vers le haut. La fig. 8 montre que la nervure 1 1 est disposée de manière à chevaucher pratiquement le bord périphérique de la base 1 de la bride.
Un collier de retenue représenté aux fig. 3 et 4 présente une partie supérieure 12 de forme cylindrique dont le diamètre intérieur est pratiquement égal au diamètre extérieur du col 2, et une partie inférieure 13 évasée vers l'extérieur. La dimension du collier est telle que le bord extérieur 14 de la partie 13 puisse être appuyé contre le côté intérieur de la nervure il, proche de la base de celle-ci, comme le montre la fig. 8, quand le collier de retenue est assemblé avec la bride et la paroi du récipient. La surface interne de la partie évasée 13 porte un joint 15. Ce joint est constitué d'une matière appliquée de préférence à l'état fluide qu'on laisse durcir de manière àaadhé- rer au métal du collier.
On comprend facilement que la bride peut être avantageusement utilisée pour équiper les ouvertures de récipients en acier dont les parois sont dénuées de revêtements externe et interne. De plus, elle peut être utilisée pour des récipients présentant des surfaces extérieures préalablement munies de revêtements, lorsque ces parois ne présentent pas de revêtement intérieur et qu'aucune contamination du contenu du récipient par le métal brut de la bride ou de la paroi du récipient n'est possible.
L'application de la bride à un tel récipient non recouvert est représentée à la fig. 8. On voit que le col 2 de la bride est inséré dans l'ouverture de la paroi du récipient, les saillies 3 étant logées dans les encoches 10. La partie 12 du collier recouvre le col 2, et son bord extrême 14 coopère avec la surface interne de la nervure 11. La face supérieure 5 de la base de la bride coopère avec la face inférieure de la paroi du récipient à l'intérieur de éa nervure 1 1 et elle est maintenue contre cette face par un repli extérieur de la partie 7 du col de la bride sur l'extrémité supérieure du collier 12. Ce montage sert en même temps à maintenir le collier 12 de manière étroite contre la nervure 11, de sorte que la bride est étroitement fixée sur la paroi du récipient.
Le joint 15 empêche toute fuite possible entre la face 5 de la base 1 de la bride et la surface inférieure de la paroi du récipient. La bride est ainsi montée pour recevoir un bouchon de fermeture à l'intérieur et une capsule à l'extérieur, comme le montre la fig. 16.
I1 est impossible de faire tourner la bride relativement à la paroi du récipient. Les sail- lies 3 ne peuvent sortir des évidements 10 de la paroi du récipient dans lesquels elles sont introduites, l'extrémité 14 du collier étant engagée avec la paroi du récipient proche de la base des évidements 10, et la bride étant maintenue fermement contre la paroi du récipient par l'action du collier 12. La nervure 1 1 assure un montage serré en empêchant le collier de glisser vers l'extérieur par rapport à la paroi du récipient. La seule partie de la paroi du récipient dont le revêtement de surface extérieur pourrait être endommagé est placée dans le collier 12 et ne peut être visible.
Dans certains cas, la fabrication de lia bride en une matière insensible à une action du contenu du récipient assure une solution aux problèmes de la fermeture de récipients présentant des doublures ou des revêtements internes. La bride peut être faite, par exemple, en acier inoxydable ou en aluminium, plutôt qu'en acier ordinaire. Néanmoins, des moyens doivent être prévus pour empêcher le contenu du récipient d'atteindre les bords bruts de la paroi du récipient autour de l'ouverture 9 et pour empêcher la rupture du revêtement interne en un point où le contenu du récipient peut atteindre le métal sous-iacent.
La protection contre ces causes possibles de dommage est assurée ici par l'emploi d'un anneau d'une matière plastique appropriée monté autour de la base de la bride. Cet anneau, représenté en 16 à la fig. 9, présente une section droite en forme d'U et comprend une base 17 et deux joues 18 et 19 s'étendant vers l'intérieur, qui recouvrent les surfaces su périeure et inférieure de la bride sur une courte distance vers l'intérieur à partir du bord de la bride, de sorte que l'anneau est maintenu sur ce bord avant le montage.
Quand cette bride est montée sur un récipient par une opération de pressage et de pliage identique à celle indiquée à la fig. 8, la joue 19 de l'anneau 16 est fixée de manière étanche dans un évidement 20 formé au-dessous de la nervure 11. Toute tendance du contenu du récipient à venir en contact avec l'acier ordinaire du récipient, aux endroits présentant des bords découverts comme en 9 et 10, est ainsi évitée par le joint constitué par la joue 19. En outre, il faut noter que la surface revêtue intérieure 21 de la paroi 8 du récipient est disposée quelque peu au-dessous de la face su périeure 5 de la base de la bride. I1 se produit ainsi un resserrement de l'ouverture entre le bord de cette base et l'évidement 20, de sorte que la joue 19 ne peut être forcée en dehors quand on fixe la bride.
Au contraire, la matière constituant la joue 19 a tendance à être forcée vers l'intérieur. On voit que si le contenu du récipient est tel qu'il puisse être protégé contre la contamination par l'emploi d'une matière appropriée pour la fabrication des brides, l'assemblage décrit répondra à toutes les exigences.
Quand il est nécessaire ou désirable d'isoler le métal de la bride du contenu du récipient, on utilise un capuchon (fig. 10 et 11) appliqué à la bride comme représenté aux fig. 12 à 15.
Ce capuchon est fait, de préférence, en une matière plastique présentant une rigidité appropriée, mais aussi une certaine flexibilité pour former joint par elle-même, cette matière étant aussi inerte, relativement au contenu du récipient, que la matière de revêtement t 21 de la paroi du récipient. On peut citer le polyéthylène comme un excellent exemple de matière appropriée à ce but.
Le capuchon représenté ici, indiqué d'une manière générale par la référence 25, présente un col 26 dont la surface extérieure 27 est conformée de manière à s'engager étroitement avec la partie filetée 6 du col de la bride et susceptible de s'étaler suffisamment autour des sommets des filets pour coiffer partiellement ceuxci. L'extrémité supérieure du col 26 du capuchon présente un rebord annulaire 28 saillant à l'extérieur qui est destiné à reposer conte la surface normale de jointure ménagée à l'extrémité supérieure de la partie filetée 6 et comprenant la partie interne du repli extérieur 7 (fig. 13).
Cet engagement, avec l'engagement partiel des filets 6 avec la surface 27, est suffisant pour maintenir le col du capuchon dans le col de la bride quand les pièces sont appliquées ensemble sur la paroi du récipient et ensuite quand le capuchon est en service.
L'intérieur du col 26 du capuchon présente un filetage 29 sur la majeure partie de sa longueur et un siège 30 à son extrémité supérieure, destiné à recevoir un joint. Cet assemblage peut recevoir un bouchon de fermeture engagé de manière étroite avec lui pour former un joint étanche, comme représenté à la fig. 15.
Le capuchon s'étend extérieurement en 31 à partir de l'extrémité inférieure du col 26, à travers la surface inférieure de la base de la bride, puis verticalement en 32 au-delà de la périphérie de la bride, et enfin intérieurement sous forme d'une joue 33 similaire à la joue 19 de la fig. 9. I1 est évident qu'ainsi toutes les surfaces de la bride métallique susceptibles de venir en contaot avec le contenu du récipient et de contaminer ledit contenu, sont couvertes et protégées par le capuchon.
Quand on désire fixer une bride métallique telle que celle décrite ci-dessus, équipée d'un tel capuchon, dans l'ouverture d'une paroi de récipient, la première opération est d'appli quer le capuchon sur la bride. Si le capuchon est composé d'une matière suffisamment t flexi- ble, cela peut se faire en faisant fléchir les di- verses parties du capuchon d'une mianière ap- propriée pour forcer le col 26 dans le col 2 de la bride, et en faisant fléchir les parties 32 et 33 vers l'extérieur suffisamment pour y introduire la base 1 de la bride. On peut chauffer légèrement le capuchon si besoin est pour l'amollir et faciliter son montage.
Une autre manière de procéder consiste à mouler le capuchon directement sur la bride, en formant les filets et les autres parties actives pendant ce moulage. En procédant ainsi, le capuchon embrasse encore plus étroitement la bride, la matière composant le capuchon rem plissant totalement les filets de la a bride mé- tallique et non partiellement seulement, comme c'est le cas quand le capuchon est appliqué à froid.
Quand le capuchon est en position sur la bride, comme représenté à la fig. 12, la bride est alors placée dans l'ouverture de la paroi du récipient, le collier 12 recouvrant le col 2 de la bride, les saillies 3 étant en regard des évidements 10. Ensuite, par une action de pression appropriée, la base de la bride, lavec le capuchon, est forcée contre la paroi du récipient de manière que la joue 33 s'engage dans l'évidement 20 et soit forcée étroitement dans ce dernier. En même temps, l'extrémité supérieure réduite 7 est étroitement repliée sur l'extrémité supérieure 12 du collier, pour maintenir toutes les pièces de l'ensemble étroitement engagées (fig. 13).
Le collier 12, 13 est ainsi forcé étroitement contre la surface extérieure de la nervure 11 comme indiqué en 14, et ceci implique évidemment l'action inverse de maintien ou de poussée de la bride et de son capuchon contre la surface inférieure de la paroi du récipient autour de son ouverture.
La joue 33 est maintenue étroitement dans l'évidement 20 et ne peut s'étendre en dehors de ce dernier par suite du resserrement de l'ou- verture entre le bord supérieur de la base de la bride et la paroi de l'évidement 20. En outre, la matière constituant la joue 33 est étroitement comprimée dans l'évidement 20, de sorte qu'elle empêche toute fuite en ce point vers le métal brut du bord du récipient et remplit la fonction importante de garniture entre la bride métallique et le récipient pour éviter une rupture du revêtement 21.
L'étanchéité de la fixation est assurée par le fait Ne la matière de la partie 31 du oapu- chon est forcée dans les évidements 4 de la surface inférieure de la base de la bride, indiqués en 34 à la fig. 14. Cet engagement, en même temps que la fixation étroite de la position de la joue 33 et d'autres parties coopérantes de la bride et du capuchon, empeche toute rotation du capuchon par rapport à la bride et, par conséquent, par rapport à la paroi du récipient. De cette manière, une rupture du revêtement par rotation du capuchon contre lui est impossible. La bride étant empêchée de tourner par rapport 'au récipient par suite de l'engagement des saillies 3 et des évidements 10, une rupture du revêtement par rotation d'une partie quelconque à son contact est impossible.
La fermeture de l'ouverture au moyen du capuchon 25 est représentée à la fig. 15. Un bouchon de fermeture 35, fileté en 36, est vissé dans la partie filetée 29 du col du capuchon
Ce bouchon peut être fait de la même matière que le capuchon ou d'une autre matière, pour autant que cette matière soit suffisamment résistante à l'action du contenu du récipient. Ce bouchon, de préférence en une matière plastique quelque peu élastique, présente une partie 37 formant joint à l'extrémité supérieure de sa partie filetée 36 et coopérant avec le siège 30 du capuchon. Un rebord extérieur 38 est formé à la partie supérieure du bouchon, ce rebord étant terminé par une lèvre 39 qui recouvre partiellement la partie repliée 7 de la bride.
Des moyens non représentés permettant d'agir sur le bouchon pour le faire tourner sont ménagés à sa partie supérieure, de sorte que le bouchon peut être tourné jusqu'à ce que sa partie 37 s'engage étroitement avec le siège 30. A ce moment, l'ensemble forme un joint étanche et la fermeture est réellement totale.
Une protection supplémentaire contre la possibilité de fuite peut être avantageusement prévue pour cette fermeture, sous la forme d'une capsule 40. Celle-ci a la forme générale d'un disque, bordé par une partie repliée 41 dirigée vers le bas, dont une partie s'engage avec la lèvre 39 du bouchon et la force contre la partie 7, et une autre partie s'engage avec un joint 42. Le joint 42 est de préférence glissé en place dans la capsule et remplit l'es- pace compris entre le dessus du repli 7 et la partie repliée 41. La capsule 40 est maintenue en place par un rebord élastique 43 qui vient serrer le collier 12 au-dessous du repli 7. Cette capsule comprend des lignes de déchirure pour permettre de l'enlever volontairement, mais elle est à l'épreuve d'un enlèvement involontaire avant d'être ainsi détruite. Elle est également étanche.
On obtient ainsi une fermeture supplémentaire effioace du récipient par l'emploi d'une telle capsule avec le bouchon 35.
Quand le revêtement de la surface intérieure de la paroi 8 du tambour est usé ou rompu, ou pour toute autre raison qui fait qu'on ne désire pas conserver plus longtemps le revêtement intérieur du récipient, le capuchon peut être facilement enlevé, facilitant l'emploi du tambour pour des marchandises non contaminées par le métal de la bride. Ainsi, une plus grande ouverture de la bride est disponible et peut être fermée de la manière ordinaire, comme le montre la fig. 16. Ici, la partie 31 du capuchon a été coupée en 44 et le col 26 est supprimé. Cependant, comme les parties 32 et 33 du capuchon, subsistent, l'étanchéité de la bride n'est nullement affectée.
Le bouchon destiné à fermer l'ouverture de cette bride comprend un corps fileté 45 présentant un siège de joint 46 portant un joint 47 fixé de manière étanche contre la partie interne de l'extrémité réduite 7 de la bride, comme indiqué en 48. Une tête 49 du bouchon coopère également avec cette surface, en 50, de sorte que le joint 47 est entouré de parties métalliques quand il est correctement engagé. On peut de nouveau fixer à volonté une capsule 51 sur le bouchon. La partie supérieure de cette capsule présente une partie repliée 52 contre laquelle un joint t 53 est glissé, destiné à s'engager avec la partie supérieure 7 quand la capsule est mise en place.
Cette capsule est également maintenue en place par une traction dirigée vers le bas et vers l'intérieur exercée par un rebord 54 de la capsule contre la partie 12 du collier.
Device for reclosing a container
The present invention relates to a device for closing a container and relates to closing flanges for the openings made in the walls of the containers. It relates more particularly to the case where the walls of the container are formed of sheets having a coating on the outside, on the inside or on both sides at the same time.
Steel containers intended for transport, especially steel barrels and drums, have been perfected over the years and are now recognized as the most valuable packaging for the transport of a wide variety of goods.
Almost from the early days of the use of lightweight steel drums, the need to coat the exterior of the drums was recognized to protect the steel and for decorative purposes.
In recent years at least one factory has developed exterior coatings which can be applied to flat sheets before the drums are manufactured and which can resist damage or breakage in the devices used (at various stages of drum manufacture. from these leaves.
More recently, coatings have been developed for the inner lining of drums which can be applied to flat sheets and resist shaping of the sheets into drums without being damaged or broken.
The application of flanges or closure rings to the openings in the coated sheets, and the shaping of such sheets to accommodate these flanges, have posed difficult problems.
The perforation and embossing of these sheets, by the methods used hitherto, and the attachment of the known closure flanges on the openings obtained are not possible when the sheets are previously covered on the inside or outside of the container, or both. sides without damaging or breaking the coating. When the outer coating of the drum is damaged or broken, the appearance of the drum is unfavorable and the metal may be exposed to corrosion. The effectiveness of the coating is no longer complete and the quality of the part is reduced.
When the inner lining of the drum is damaged or ruptured, the drum becomes worthless as a coated container because the contents, such as foodstuffs or chemicals, can come in contact with the metal of the container and become contaminated by the latter. . The need has therefore arisen for closure flanges which can be employed without having to fear these causes of drum scrapping.
The aim of the present invention is to meet this demand, and to do so in an economical manner. The manufacture of closure parts and their application to the walls of the receptacles must make it possible to obtain these last ones without modifying practically the preceding manufacturing processes and without requiring modifications of the material used for the manufacture or the installation, material of which all the factories of drums are fitted. In addition, the closure device which is the object of the present invention can allow the use of a stopper and a closure cap comparable to those which workers in the branch are used to.
The closing device of a containerobject of the invention, intended to be mounted on a wall of this container having an opening, is characterized in that it comprises a closing flange housed in said opening, engagement means arranged between the opening and closure flange and intended to prevent rotation of the latter relative to the container, and means for securing the closure flange in place in said opening when said engagement means are engaged, said securing means comprising a collar covering the closure flange and cooperating with it and said wall of the container.
The appended drawing represents, by way of example, one form and one variant of the closure device which is the subject of the invention.
Fig. 1 is an elevation of a flange, partially in section.
Fig. 2 is a partial plan view.
Fig. 3 is an elevational view of a retaining collar used with the flange shown in fig. 1.
Fig. 4 is a plan view of this collar.
Fig. 5 is a view from below of part of the base of the flange.
Fig. 6 is a view from above of a part of the wall of a container, perforated and pushed back to receive the flange of FIG. 1.
Fig. 7 is a sectional view through line 7-7 of FIG. 6.
Fig. 8 is an overall view, partially in section showing the section of the flange according to FIG. 1 in place on the wall of the container according to FIG. 6 and comprising the collar according to FIG. 3.
Fig. 9 is a view similar to that of FIG. 8, showing in addition a protective plastic ring mounted around the base of the flange.
Fig. 10 is an elevational view, partially in section, of a complete plastic cap for the flange of FIG. 1.
Fig. 11 is a plan view of this cap.
Fig. 12 is an elevational view, partially in section, showing the assembly of the cap flange, container wall and retaining collar, ready for attachment.
Fig. 13 is a view similar to FIG.
12 showing the assembly after fixing.
Fig. 14 is a partial view from below on a smaller scale, of the assembly according to FIG. 13.
Fig. 15 is a view similar to FIG. 13 with a complete closure comprising a screw cap and a closure cap.
Fig. 16 is a view similar to FIG. 15, mounting a variant.
The closure device shown in FIG. 1 comprises a flange having a base 1 and a neck 2. The base, preferably of circular contour as shown, has a series of protrusions 3. These protrusions extend over part of the outer surface of the neck 2 and at the bottom. exterior of this surface. These springs are formed, preferably, by stamping, embossing, or by striking, so that the lower surface of the base 1 has recesses indicated at 4. The base 1 of the flange extends outside the projections. 3 over a nobable distance and has a face 5.
The neck 2 is internally threaded over a significant part of its length, as shown at 6, and it is chamfered at 7 above the threads for a purpose which will be indicated later. The number of projections 3 can be any in principle, and for a flange having an internal diameter of 50 mm at the level of the thread 6, one can advantageously provide eight projections. Likewise, of course, the wall 8 of the receptacle (fig. 6 and 7) is perforated at 9, the diameter of the opening allowing the latter to receive the outer surface of the neck 2.
The peripheral edge 9 of the opening has the desired number of notches 10 to easily accommodate the corresponding number of protrusions 3. In addition, the wall 8 of the container is pushed back out of the recesses 10 to form a rib 1. 1 protruding upwards. Fig. 8 shows that the rib 11 is arranged so as to substantially overlap the peripheral edge of the base 1 of the flange.
A retaining collar shown in Figs. 3 and 4 has an upper part 12 of cylindrical shape, the inside diameter of which is practically equal to the outside diameter of the neck 2, and a lower part 13 flared outwards. The dimension of the collar is such that the outer edge 14 of the part 13 can be pressed against the inner side of the rib 11, close to the base thereof, as shown in FIG. 8, when the retaining collar is assembled with the flange and the wall of the container. The inner surface of the flared portion 13 carries a seal 15. This seal is made of a material preferably applied in a fluid state which is allowed to harden so as to adhere to the metal of the collar.
It is easily understood that the flange can be advantageously used to equip the openings of steel containers whose walls are devoid of external and internal coatings. In addition, it can be used for containers having exterior surfaces previously provided with coatings, when these walls do not have an internal coating and there is no contamination of the contents of the container by the raw metal of the flange or of the wall of the container. is not possible.
The application of the flange to such an uncovered container is shown in FIG. 8. It can be seen that the neck 2 of the flange is inserted into the opening in the wall of the container, the projections 3 being housed in the notches 10. Part 12 of the collar covers the neck 2, and its end edge 14 cooperates with the internal surface of the rib 11. The upper face 5 of the base of the flange cooperates with the lower face of the wall of the container inside the rib 11 and it is held against this face by an external fold of the part 7 of the neck of the flange on the upper end of the collar 12. This fitting simultaneously serves to hold the collar 12 tightly against the rib 11, so that the flange is tightly fixed to the wall of the container.
The gasket 15 prevents any possible leakage between the face 5 of the base 1 of the flange and the lower surface of the wall of the container. The flange is thus mounted to receive a closing cap on the inside and a cap on the outside, as shown in fig. 16.
It is impossible to rotate the flange relative to the wall of the container. The protrusions 3 cannot come out of the recesses 10 in the wall of the container into which they are inserted, the end 14 of the collar being engaged with the wall of the container close to the base of the recesses 10, and the flange being held firmly against it. the wall of the container by the action of the collar 12. The rib 1 1 ensures a tight fit by preventing the collar from sliding outwards relative to the wall of the container. The only part of the container wall whose outer surface coating could be damaged is placed in the collar 12 and cannot be seen.
In some cases, the fabrication of the flange of a material insensitive to action by the contents of the container provides a solution to the problems of closing containers with linings or internal linings. The flange can be made, for example, of stainless steel or aluminum, rather than ordinary steel. However, means should be provided to prevent the contents of the container from reaching the raw edges of the container wall around the opening 9 and to prevent the internal liner from breaking at a point where the contents of the container can reach the metal. underlying.
Protection against these possible causes of damage is provided here by the use of a ring of a suitable plastic material mounted around the base of the flange. This ring, shown at 16 in FIG. 9, has a straight U-shaped section and comprises a base 17 and two inwardly extending cheeks 18 and 19 which cover the upper and lower surfaces of the flange a short distance inwardly. from the edge of the flange, so that the ring is held on that edge before fitting.
When this flange is mounted on a container by a pressing and folding operation identical to that indicated in fig. 8, the cheek 19 of the ring 16 is sealingly secured in a recess 20 formed below the rib 11. Any tendency of the contents of the container to come into contact with the ordinary steel of the container at the places showing edges uncovered as at 9 and 10, is thus avoided by the seal formed by the cheek 19. In addition, it should be noted that the inner coated surface 21 of the wall 8 of the container is disposed somewhat below the upper face 5 from the base of the flange. I1 thus occurs a tightening of the opening between the edge of this base and the recess 20, so that the cheek 19 can not be forced out when the flange is fixed.
On the contrary, the material constituting the cheek 19 tends to be forced inwards. It can be seen that if the contents of the container are such that they can be protected against contamination by the use of a suitable material for the manufacture of the flanges, the assembly described will meet all the requirements.
When it is necessary or desirable to isolate the metal of the flange from the contents of the container, a cap (fig. 10 and 11) applied to the flange as shown in figs. 12 to 15.
This cap is preferably made of a plastic material having suitable rigidity, but also flexibility to form a seal by itself, this material being as inert, with respect to the contents of the container, as the coating material t 21 of the wall of the container. Polyethylene may be cited as an excellent example of a material suitable for this purpose.
The cap shown here, generally indicated by the reference 25, has a neck 26 whose outer surface 27 is shaped so as to engage closely with the threaded portion 6 of the neck of the flange and capable of spreading. enough around the tops of the fillets to partially cover them. The upper end of the neck 26 of the cap has an annular rim 28 projecting outwardly which is intended to rest against the normal joint surface formed at the upper end of the threaded part 6 and comprising the internal part of the outer fold 7 (fig. 13).
This engagement, with the partial engagement of the threads 6 with the surface 27, is sufficient to hold the neck of the cap in the neck of the flange when the pieces are pressed together on the wall of the container and then when the cap is in use.
The interior of the neck 26 of the cap has a thread 29 over most of its length and a seat 30 at its upper end, intended to receive a seal. This assembly can receive a closure cap closely engaged with it to form a tight seal, as shown in FIG. 15.
The cap extends outwardly at 31 from the lower end of the neck 26, through the lower surface of the base of the flange, then vertically at 32 beyond the periphery of the flange, and finally inwardly as of a cheek 33 similar to the cheek 19 of FIG. 9. It is obvious that thus all the surfaces of the metal flange liable to come into contaot with the contents of the container and to contaminate said contents, are covered and protected by the cap.
When it is desired to fix a metal flange such as that described above, equipped with such a cap, in the opening of a container wall, the first operation is to apply the cap to the flange. If the cap is made of a sufficiently flexible material, this can be done by flexing the various parts of the cap in a suitable way to force the neck 26 into the neck 2 of the flange, and by bending the parts 32 and 33 outwards sufficiently to introduce the base 1 of the flange therein. The cap can be heated slightly if necessary to soften it and facilitate its assembly.
Another way to do this is to mold the cap directly onto the flange, forming the threads and other active parts during this molding. In doing so, the cap embraces the flange even more tightly, the material of the cap completely filling the threads of the metal flange and not only partially, as is the case when the cap is cold applied.
When the cap is in position on the flange, as shown in fig. 12, the flange is then placed in the opening in the wall of the receptacle, the collar 12 covering the neck 2 of the flange, the projections 3 being opposite the recesses 10. Then, by an appropriate pressure action, the base of the flange, with the cap, is forced against the wall of the container so that the cheek 33 engages in the recess 20 and is forced tightly therein. At the same time, the reduced top end 7 is tightly folded over the top end 12 of the collar, to keep all parts of the assembly tightly engaged (Fig. 13).
The collar 12, 13 is thus forced tightly against the outer surface of the rib 11 as indicated at 14, and this obviously involves the reverse action of holding or pushing the flange and its cap against the lower surface of the wall of the container around its opening.
The cheek 33 is held tightly in the recess 20 and cannot extend outside the latter due to the constriction of the opening between the upper edge of the base of the flange and the wall of the recess 20. Furthermore, the material constituting the cheek 33 is tightly compressed in the recess 20 so that it prevents any leakage at this point to the raw metal from the rim of the container and performs the important function of a gasket between the metal flange and the container to prevent rupture of the coating 21.
The tightness of the fixing is ensured by the fact that the material of the part 31 of the cap is forced into the recesses 4 of the lower surface of the base of the flange, indicated at 34 in fig. 14. This engagement, together with the tight fixation of the position of cheek 33 and other cooperating parts of the flange and cap, prevents any rotation of the cap relative to the flange and, therefore, relative to the flange. the wall of the container. In this way, breakage of the coating by rotating the cap against it is impossible. Since the flange is prevented from rotating with respect to the container as a result of the engagement of the projections 3 and the recesses 10, rupture of the liner by rotation of any part in contact with it is impossible.
The closing of the opening by means of the cap 25 is shown in FIG. 15. A closing cap 35, threaded at 36, is screwed into the threaded part 29 of the neck of the cap.
This stopper can be made of the same material as the cap or of another material, as long as this material is sufficiently resistant to the action of the contents of the container. This plug, preferably of a somewhat elastic plastic material, has a part 37 forming a seal at the upper end of its threaded part 36 and cooperating with the seat 30 of the cap. An outer rim 38 is formed at the upper part of the stopper, this rim being terminated by a lip 39 which partially covers the folded part 7 of the flange.
Means, not shown, making it possible to act on the stopper to make it turn are provided at its upper part, so that the stopper can be turned until its part 37 engages closely with the seat 30. At this time , the whole forms a tight seal and the closure is really total.
Additional protection against the possibility of leakage can be advantageously provided for this closure, in the form of a capsule 40. The latter has the general shape of a disc, bordered by a folded portion 41 directed downwards, one of which is part engages with the lip 39 of the cap and force against part 7, and another part engages with a seal 42. The seal 42 is preferably slid into place in the cap and fills the space included. between the top of the fold 7 and the folded part 41. The capsule 40 is held in place by an elastic rim 43 which tightens the collar 12 below the fold 7. This capsule includes tear lines to allow removal. voluntarily, but it is proof against unintentional removal before it is thus destroyed. It is also waterproof.
An additional effective closure of the container is thus obtained by the use of such a capsule with the stopper 35.
When the lining of the inner surface of the drum wall 8 is worn or broken, or for any other reason which makes it undesirable to keep the inner lining of the container any longer, the cap can be easily removed, facilitating the removal. use of the drum for goods not contaminated by the metal of the flange. Thus, a larger opening of the flange is available and can be closed in the ordinary way, as shown in fig. 16. Here the part 31 of the cap has been cut at 44 and the neck 26 is omitted. However, as the parts 32 and 33 of the cap remain, the tightness of the flange is in no way affected.
The plug for closing the opening of this flange comprises a threaded body 45 having a seal seat 46 carrying a seal 47 sealed against the internal part of the reduced end 7 of the flange, as indicated at 48. A head 49 of the stopper also cooperates with this surface, at 50, so that the seal 47 is surrounded by metal parts when it is correctly engaged. A capsule 51 can again be fixed at will on the stopper. The upper part of this capsule has a folded part 52 against which a seal 53 is slid, intended to engage with the upper part 7 when the capsule is in place.
This capsule is also held in place by a pull directed downward and inwardly exerted by a rim 54 of the capsule against part 12 of the collar.