Collier de remise à neuf pour fermeture de récipient métallique
La présente invention a pour objet un collier de remise à neuf pour fermeture de récipient métallique, notamment d'une fermeture d'un fût. L'invention vise en particulier à rétablir des conditions d'étanchéité de fermetures de récipients lorsque leurs garnitures ont été rendues inefficaces par la chaleur utilisée pour la remise à neuf de tels récipients.
Des fûts et des récipients cylindriques en acier tels que fabriqués et vendus actuellement ont habituellement leur extérieur vernis ou peint en des couleurs ou dessins choisis par les expéditeurs. Une grande partie de ces récipients ne sont fabriqués que pour faire un seul voyage lorsqu'ils contiennent des produits inflammables, dangereux ou poisons. Lorsqu'ils ont terminé leur voyage, ils peuvent encore constituer des emballages efficaces et dans quelques cas ils peuvent être utilisés sans rénovation pour des produits autres que des produits inflammables, dangereux ou poisons.
Par exemple, dans le cas de fûts ou récipients cylindriques neufs qui font un seul voyage avec de l'alcool, ils pourraient être réutilisés ensuite sans être remis à neuf pour le transport de kérosène ou de peinture. Bien des récipients cependant sont endommagés ou sont rayés pendant le transport et d'autres sont utilisés pour le transport de produits difficiles à éliminer par nettoyage. Même les récipients encore utilisables après le premier voyage sont au bout de peu de temps rayés ou endommagés d'une autre fa çon de sorte que leur remise à neuf s'impose.
Une industrie importante s'est créée ayant pour but la remise à neuf de tels récipients et dans laquelle il est maintenant d'usage d'enlever la peinture ou vernis extérieur et de nettoyer complètement l'intérieur des récipients de sorte qu'ils peuvent être repeints à l'extérieur et réutilisés pour le transport de produits qui ne présentent pas de dangers.
Une des principales opérations réalisées dans la remise à neuf de tels récipients consiste à brûler ou à chauffer ceux-ci sur des transporteurs dans des fours où la température est de l'ordre de 5500 C et à chauffer ainsi le métal (l'acier) au rouge sombre.
En ce qui concerne les fermetures, aucune matière de garniture efficace n'a été trouvée jusqu'ici pour le joint entre la collerette et le manchonnage de fermeture et la paroi du récipient pour résister efficacement aux températures auxquelles est soumis le récipient. D'une façon générale,, toutes les garnitures sont défectueuses lorsqu'elles sont soumises à une telle température ce qui a pour résultat de produire des fuites aux fermetures.
Des efforts considérables ont été faits pour trouver une solution à ce problème. La plupart de ces efforts ont été dirigés vers une recherche de matériaux de garnitures ou de constructions de joints pouvant résister à la chaleur. Actuellement, ces efforts n'ont pas abouti et pour autant que l'on puisse en juger, la solution du problème est loin d'être trouvée dans cette direction. La présente invention fournit cependant une solution simple et économique.
Le collier de remise à neuf qui en fait l'objet est caractérisé par une bague constituée par une bride cylindrique présentant à son extrémité supérieure une partie recourbée vers l'intérieur formant un talon destiné à venir en prise avec le bourrelet de ladite collerette et se terminant à l'intérieur de celle-ci, la bride cylindrique étant formée de manière à s'étendre vers le bas au-delà du bourrelet en regard du col du récipient et espacée de celui-ci vers l'extérieur et sur une partie de sa hauteur, et une garniture placée entre le col et la bride cylindrique, ladite bague étant formée par une feuille d'acier d'épaisseur inférieure à celle de la paroi du récipient.
Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan par-dessus d'une bague faisant partie du collier de remise à neuf.
La fig. 2 est une vue en coupe par la ligne 2-2 de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue éclatée d'une fermeture à remettre à neuf montrant la nouvelle garniture déjà en place sur la fermeture et la bague prête à être appliquée sur celle-ci.
La fig. 4 est une coupe verticale de la fermeture avec le collier appliqué sur celle-ci mais avant sa fixation sur la fermeture.
La fig. 5 est une vue en coupe à plus grande échelle d'un détail de la fig. 4, avec le bouchon vissé en place dans la collerette et avec la mâchoire de l'outil de scellement en train de sertir le bord de la bague dans sa position finale.
La fig. 6 est une vue semblable après que la mâchoire de routil a été actionnée.
La fig. 7 est une vue partiellement en coupe et partiellement en élévation d'une fermeture remise à neuf.
Les fig. 8 et 9 sont des coupes fragmentaires de variantes de collier de remise à neuf.
En considérant tout d'abord la fermeture à remettre à neuf, celle-ci comprend normalement une bride ou manchon désigné d'une façon générale en 1 présentant une collerette 2 filetée avec une base 3 s'étendant latéralement autour de l'extrémité inférieure de ce col. La base 3 est reçue dans une partie repoussée 4 formée dans la paroi du récipient 5 autour du fond du col 6 du récipient, qui reçoit la collerette 2. La périphérie 7 de la partie repoussée 4 et la périphérie de la base 3 ont une forme polygonale de manière à empêcher la rotation.
A son extrémité supérieure, la collerette de fermeture est rabattue pour former un bourrelet 8 autour et par-dessus l'extrémité supérieure du col 6 pour maintenir en place la collerette dans l'ouver- ture. En même temps, le bourrelet 8 sert à comprimer une garniture 9 qui s'étend dans la poche située entre la base 3 et la collerette 2 et la partie opposée de la paroi du récipient s'étendant entre la partie repoussée 4 et le col 6. C'est cette garniture 9 qui est attaquée par la chaleur produite pendant l'opération de remise à neuf du récipient tel que décrit plus haut. Ainsi, il est clair que si la garniture 9 est défectueuse le contenu du récipient peut s'échapper par le trajet prévu entre la base 3, la partie 4, la collerette 2 et le col 6 et autour de l'intérieur du bourrelet 8.
Du fluide provenant d'une telle fuite sortirait en 10 où le bourrelet 8 se termine contre le col 6.
Lorsque la garniture 9 est rendue inefficace, une fuite considérable peut apparaître sur ce parcours, bien que les parties soient convenablement ajustées, il est reconnu que le contact métal contre métal forme rarement un joint efficace empêchant le passage de liquide. Ceci est particulièrement vrai lorsqu'il existe une certaine pression exercée derrière le liquide comme cela apparaît habituellement dans des fûts métalliques.
Des efforts ont été faits pour appliquer des organes de scellement extérieur sur la ligne où l'extrémité 10 du bourrelet 8 vient en prise avec le col 6.
Ceci a été difficile à réaliser et la fixation des moyens destinés à maintenir les joints ou garnitures auxiliaires tendent généralement à déplacer les garnitures de cette position. Ainsi, ces efforts n'ont pas -donné une solution au problème. De plus, il existe la possibilité qu'une certaine partie du col 6 soit fendue sur une partie de sa hauteur à partir de son sommet.
Alors que la garniture 9 est effective, de telles fentes n'ont aucune importance mais si la garniture 9 fait défaut elles entrent en ligne de compte, car elles fourniraient des passages de fuite plus considérables que celui qui apparaîtrait à l'extrémité 10 du bourrelet.
La fermeture décrite donne la solution du problème par une disposition de double garniture. La première de ces garnitures est un simple anneau 1 1 qui est appliqué sur le col 6 et se maintient de luimême sur celui-ci. I1 ne se trouve pas nécessairement dans une position particulière mais est de préférence entre la position 10 et la position 12 où le col 6 entoure la partie repoussée 4. Ainsi, il peut bien recouvrir n'importe quelle fente ménagée dans le col 6 et qui s'étend normalement légèrement audessous de l'extrémité du bourrelet en 10.
Une fois que cette garniture est en place, une bague peut être appliquée. Cette bague, comme représenté aux fig. 1 à 3, est faite à partir d'une feuille d'acier léger et comprend une bride cylindrique 15 se terminant à son extrémité supérieure par une partie recourbée ou talon 16 vers l'intérieur. Le talon 16 a un contour tel qu'il peut s'adapter et s'appliquer uniformément par-dessus le bourrelet 8. Le talon 16 se termine par une ligne 17 qui l'amène jusqu'au filet le plus haut de la collerette 2 de sorte qu'il recouvre le siège normal du bouchon fourni par la collerette. La hauteur de la bride 15 est telle que lorsque la bague est en place sur la collerette de fermeture, la limite 18 de la bride 15 s'étend vers le bas en faisant presque contact avec la paroi du récipient où la partie repoussée 4 et la partie arrondie 12 aboutissent.
De plus, comme représenté aux fig. 4 et 5, la bride 15 de la bague s'étend vers le bas de façon rectiligne à partir de la périphérie du bourrelet 8 de sorte qu'elle recouvre juste la périphérie extérieure de la garniture 11.
Cette bague 15, 16 est en un métal beaucoup plus léger que celui des parties adjacentes. On préfère la fabriquer à partir d'une feuille d'acier ayant approximativement 0,35 mm alors que la bride du récipient est de 3,0 mm d'épaisseur et l'épaisseur du récipient cylindrique qui habituellement est d'envi ron 1 min dans quelques cas peut être d'environ 1,6 mm. Cependant la bague ne peut pas servir d'élément constructif. Son but est simplement de servir d'organe de portée et de maintien de garniture. Ainsi, un organe de l'épaisseur indiquée remplit son rôle de façon entièrement satisfaisante. En outre, son épaisseur est suffisamment faible pour que l'application du bouchon de fermeture et d'une capsule pardessus la fermeture puisse être effectuée sensiblement de la même manière que pour cette fermeture en l'absence d'un tel organe.
L'élément suivant à introduire dans le dessin est le bouchon de fermeture. Une fois que la bague 15, 16 est appliquée sur la fermeture et par-dessus la garniture 1 1 comme représenté à la fig. 4, le stade suivant consiste à la maintenir en place alors que sa bride 15 est sertie à l'intérieur. Ce maintien est effectué en appliquant le bouchon de fermeture désigné d'une façon générale en 20, en vissant sa paroi filetée 21 dans la collerette filetée 2 jusqu'à ce que la garniture 22 portée par le bouchon s'étende à travers ou chevauche le bord extrême 17 de la bague entre la surface supérieure du filet le plus haut et la surface adjacente du talon 16 comme représenté en 23 aux fig. 5, 6 et 7.
En continuant à visser le bouchon vers le bas, l'arête 24 de sa tête 25 vient éventuellement en contact avec la partie arrondie du talon 16 empêchant à ce moment de continuer à visser le bouchon. Lorsque le bouchon atteint cette position la garniture 22 est suffisamment comprimée pour réaliser un joint étanche non seulement vis-àvis d'une fuite entre les filets de vis 21 en prise du bouchon et de la collerette 22 mais également vis-à-vis d'une fuite qui pourrait se faire vers le haut autour de l'extérieur du bourrelet 8 et dans la partie recouvrante du talon 16 car comme représenté à la fig. 7, la garniture 22 fait joint et bloque tout passage à l'extrémité 17 du talon 16. En plus de cette action de joint du bouchon par l'engagement de l'arête 24 avec le talon 16, ce bouchon sert à maintenir la bague 15. 16 en place pour le sertissage de la bride 15.
L'application du bouchon réalise la double fonction de fixer la bague 15, 16 en position pour être sertie et en meme temps de rendre étanche l'extrémité de la bague en 17 vis-à-vis d'une fuite possible.
Ceci étant la seule direction suivant laquelle du liquide peut s'écouler du récipient, un joint efficace est fourni en forçant la garniture du bouchon à réaliser sa fonction normale d'empêcher une fuite vers le haut à travers les filets de même qu'une fonction additionnelle de blocage d'une fuite possible entre le bourrelet 8 et le talon 16.
Dans la remise à neuf de récipients cylindriques, on fixe de nouveaux bouchons dans les collerettes avant le transport de ces récipients, ainsi aucune opération supplémentaire n'est nécessaire pour maintenir la bague 15, 16 en place.
Une fois que le bouchon 20 est en place, le stade final de remise à neuf est effectué en utilisant des outils de capsulage connus pour appliquer des capsules sur des fermetures de récipients de la manière décrite dans le brevet suisse No 168415. Ces outils ont normalement une portée en forme de cuvette renversée qui s'applique sur la capsule et dans ce cas applique celle-ci sur la surface supérieure de la partie arrondie du talon 16. La portée de la partie 26 de cet élément est représentée partiellement aux fig. 5 et 6. De tels outils de scellement sont munis de plusieurs mâchoires 27 montées de façon oscillante pour que leurs faces d'actionnement 28 soient forcées contre la bride 15. Ce forçage à l'intérieur est effectué par un mouvement vers le bas d'un organe 29 en forme de cloche dont une partie est représentée aux fig. 5 et 6.
En se référant aux fig. 6 et 7, on remarque qu'au moment où le bord 15 a été serti vers l'intérieur, il est en général arrondi vers l'intérieur comme repré- senté en 30 à la fig. 7 et la garniture 1 1 derrière ce bord est comprimée et étalée sensiblement sur toute la hauteur du col 6. Ce sertissage et cette compression de la garniture ont donné aux essais la certitude qu'ils empêchent de façon efficace toute fuite vers le bas à partir de la position 10, et ferment toute fente dans le col de sorte que le seul passage ouvert est celui par-dessus le bourrelet 8. Ce passage est cependant bloqué par la garniture 22 du bouchon de sorte que la fermeture est remise à neuf du point de vue de son fonctionnement.
On constatera qu'il est simple d'appliquer la garniture 1 1 sur le col 6 de même que la bague 15, 16 par-dessus le bourrelet 8 et sur le col 6 au moment où tout est prêt pour placer le bouchon dans la fermeture du récipient remis à neuf. Ensuite, lorsque le bouchon est en place, il suffit à l'ouvrier d'appliquer l'outil de scellement et de sertir la bride 15 contre la garniture pour terminer la remise à neuf de la fermeture.
Avec une utilisation normale, la bague 15, 16 peut être réutilisée plusieurs fois. Si cependant on désire enlever la bague et la remplacer par une nouvelle, de même que la garniture 11, ceci peut être facilement réalisé.
De plus, bien que l'utilisation du bouchon ait été indiquée pour maintenir la bague lors du sertissage de la bride 15 vers l'intérieur, cette opération peut être réalisée d'une autre manière. On peut par exemple prévoir un outil spécial comportant une partie formant enclume qui recouvre le talon 16 au lieu de l'élément d'appui 26. Une telle enclume a une position relative telle par rapport aux mâchoires d'outil que dès qu'elle est placée sur le talon 16, alors que celui-ci est appliqué par-dessus le bourrelet 8, les mâchoires sont dans la position correcte pour sertir la bride 15 vers l'intérieur en vue de terminer la remise à neuf. Cependant, normalement le coût de cet outil et l'opération additionnelle pour son utilisation peuvent être évités en appliquant les bouchons comme décrit et en scellant au moyen des outils de capsulage connus.
La fig. 8 montre une variante de collier de remise à neuf dans lequel la bride cylindrique 35 présente un bourrelet 36 semblable au talon 16 de la forme d'exécution précédente. La bride 35 présente toutefois un logement annulaire 37 formant une poche pour la réception d'une garniture 38. Cette garniture dans cet exemple peut être avantageusement appliquée en faisant couler sur place une matière à l'état fluide dans la bague. De cette manière, la garniture reste en place dans l'évidement 37 alors qu'elle est appliquée et une fois en place elle y reste.
Cette variante permet de supprimer la garniture séparée 11. Au lieu que la garniture soit déjà en place dans la bague et lorsque celle-ci est appliquée, la garniture est placée en face du col 6 du récipient.
Lorsque le sertissage vers l'intérieur de la partie 35 est effectué, cette partie est aplatie, la garniture est comprimée et s'étale entre les parties 35 et 36 et devient efficace de la même manière que la garniture 11.
Dans la fig. 9, la bride cylindrique 40 modifiée porte une partie formant bourrelet 41 analogue aux parties 16 et 36 déjà décrites. La bride 40 présente cependant un logement annulaire de section transversale rectangulaire initialement, comportant une base 42 et les côtés 43 et 44. Ce logement reçoit une garniture 45 préformée qui le remplit et ne fait saillie radialement vers l'intérieur que sur une petite distance au-delà du bord 40. Les côtés 43 et 44 sont de préférence sertis l'un vers l'autre au voisinage de l'ouverture du logement pour maintenir la garniture 45 en place avant l'application du collier. Ce sertissage peut être fait avant ou après l'application de la garniture. Comme dans la variante de la fig. 8, le logement 42, 43, 44 est aplati et éliminé lorsque la bague est sertie sur le col de la fermeture.
En même temps, la garniture 45 est aplatie entre la bride 40 et le col 6.
Refurbishment collar for metal container closure
The present invention relates to a refurbishment collar for closing a metal container, in particular a closure of a barrel. The invention aims in particular to re-establish sealing conditions for container closures when their gaskets have been rendered ineffective by the heat used for refurbishing such containers.
Barrels and cylindrical steel containers as manufactured and sold today usually have their exteriors varnished or painted in colors or designs chosen by shippers. Much of these containers are made for one trip only when they contain flammable, hazardous or poisonous products. When they have finished their journey, they can still be effective packaging and in some cases they can be used without renovation for products other than flammable, dangerous or poisonous products.
For example, in the case of new drums or cylindrical containers which make only one trip with alcohol, they could be reused afterwards without being refurbished for the transport of kerosene or paint. Many containers, however, are damaged or scratched during transport and others are used for transporting products that are difficult to dispose of by cleaning. Even containers that can still be used after the first trip are after a short time scratched or otherwise damaged so that they need to be refurbished.
An important industry has arisen with the aim of refurbishing such containers and in which it is now customary to remove the exterior paint or varnish and completely clean the inside of the containers so that they can be cleaned. repainted on the outside and reused for the transport of products which do not present any dangers.
One of the main operations carried out in the refurbishment of such containers consists in burning or heating them on conveyors in furnaces where the temperature is of the order of 5500 C and thus heating the metal (steel). to dark red.
With regard to closures, no effective packing material has heretofore been found for the seal between the flange and the closure sleeve and the container wall to effectively withstand the temperatures to which the container is subjected. In general, all the gaskets are defective when subjected to such a temperature which results in the production of leaks at the closures.
Considerable effort has been made to find a solution to this problem. Most of this effort has been directed towards finding materials of gasket or joint construction that can withstand heat. At present, these efforts have not succeeded and as far as one can judge, the solution of the problem is far from being found in this direction. The present invention however provides a simple and economical solution.
The refurbishment collar which is the subject of it is characterized by a ring formed by a cylindrical flange having at its upper end a part curved inwardly forming a heel intended to engage with the bead of said collar and to be terminating inside thereof, the cylindrical flange being formed so as to extend downward beyond the bead facing the neck of the container and spaced therefrom outwardly and over a portion of its height, and a gasket placed between the neck and the cylindrical flange, said ring being formed by a steel sheet of thickness less than that of the wall of the container.
The drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention.
Fig. 1 is a top plan view of a ring forming part of the refurbishment collar.
Fig. 2 is a sectional view taken along line 2-2 of FIG. 1.
Fig. 3 is an exploded view of a closure to be refurbished showing the new gasket already in place on the closure and the ring ready to be applied thereon.
Fig. 4 is a vertical section of the closure with the collar applied thereon but before its attachment to the closure.
Fig. 5 is a sectional view on a larger scale of a detail of FIG. 4, with the screw cap in place in the flange and with the jaw of the sealing tool crimping the edge of the ring in its final position.
Fig. 6 is a similar view after the routil jaw has been actuated.
Fig. 7 is a partially sectional and partially elevational view of a refurbished closure.
Figs. 8 and 9 are fragmentary cross-sections of refinish collar variants.
Considering first the closure to be refurbished, this normally comprises a flange or sleeve generally designated 1 having a threaded flange 2 with a base 3 extending laterally around the lower end of the closure. this collar. The base 3 is received in a pushed-in part 4 formed in the wall of the container 5 around the bottom of the neck 6 of the container, which receives the flange 2. The periphery 7 of the pushed-in part 4 and the periphery of the base 3 have a shape polygonal so as to prevent rotation.
At its upper end, the closure flange is folded down to form a bead 8 around and over the upper end of the neck 6 to hold the flange in place in the opening. At the same time, the bead 8 serves to compress a liner 9 which extends into the pocket between the base 3 and the flange 2 and the opposite part of the wall of the container extending between the embossed part 4 and the neck 6 It is this lining 9 which is attacked by the heat produced during the operation of refurbishing the container as described above. Thus, it is clear that if the liner 9 is defective the contents of the container can escape through the path provided between the base 3, the part 4, the flange 2 and the neck 6 and around the inside of the bead 8.
Fluid from such a leak would exit at 10 where the bead 8 ends against the neck 6.
When gasket 9 is rendered ineffective, considerable leakage can occur along this path, although the parts are properly fitted, it is recognized that metal-to-metal contact seldom forms an effective seal preventing the passage of liquid. This is especially true when there is some pressure behind the liquid as is usually seen in metal drums.
Efforts have been made to apply external sealing members on the line where the end 10 of the bead 8 engages the neck 6.
This has been difficult to achieve and the attachment of the means for holding the auxiliary seals or linings generally tends to displace the linings from this position. Thus, these efforts did not provide a solution to the problem. In addition, there is the possibility that a certain part of the neck 6 is split over part of its height from its top.
While gasket 9 is effective, such slots are irrelevant but if gasket 9 fails they come into play, as they would provide larger leakage passages than would appear at the end 10 of the bead. .
The closure described gives the solution of the problem by an arrangement of double packing. The first of these linings is a simple ring 1 1 which is applied to the neck 6 and is maintained by itself on it. I1 is not necessarily in a particular position but is preferably between position 10 and position 12 where the neck 6 surrounds the pushed-in part 4. Thus, it can well cover any slot made in the neck 6 and which normally extends slightly below the end of the 10-bead.
Once this trim is in place, a ring can be applied. This ring, as shown in fig. 1 to 3, is made from a sheet of light steel and includes a cylindrical flange 15 terminating at its upper end with a bent portion or heel 16 inwardly. The heel 16 has a contour such that it can adapt and apply uniformly over the bead 8. The heel 16 ends with a line 17 which brings it to the highest thread of the collar 2 so that it covers the normal seat of the plug provided by the collar. The height of the flange 15 is such that when the ring is in place on the closure flange the boundary 18 of the flange 15 extends downward almost making contact with the wall of the container where the embossed portion 4 and the rounded part 12 end.
In addition, as shown in Figs. 4 and 5, the flange 15 of the ring extends straight down from the periphery of the bead 8 so that it just covers the outer periphery of the liner 11.
This ring 15, 16 is made of a metal much lighter than that of the adjacent parts. It is preferred to manufacture it from a steel sheet having approximately 0.35mm while the flange of the container is 3.0mm thick and the thickness of the cylindrical container which usually is about 1 min. in a few cases may be around 1.6mm. However, the ring cannot serve as a constructive element. Its purpose is simply to serve as a bearing and maintenance member. Thus, a member of the indicated thickness fulfills its role entirely satisfactorily. In addition, its thickness is sufficiently small so that the application of the closure cap and of a cap over the closure can be carried out in substantially the same way as for this closure in the absence of such a member.
The next element to be introduced into the drawing is the closing cap. Once the ring 15, 16 is applied to the closure and over the gasket 1 1 as shown in FIG. 4, the next step is to hold it in place while its flange 15 is crimped inside. This maintenance is effected by applying the closure cap generally designated 20, by screwing its threaded wall 21 into the threaded collar 2 until the gasket 22 carried by the cap extends through or overlaps the end edge 17 of the ring between the upper surface of the uppermost thread and the adjacent surface of the heel 16 as shown at 23 in FIGS. 5, 6 and 7.
By continuing to screw the cap downwards, the ridge 24 of its head 25 possibly comes into contact with the rounded part of the heel 16 preventing at this time from continuing to screw the cap. When the stopper reaches this position, the gasket 22 is sufficiently compressed to produce a leaktight seal not only against a leak between the screw threads 21 engaging the stopper and the collar 22 but also vis-à-vis a leak which could be made upwards around the outside of the bead 8 and in the covering part of the heel 16 because as shown in FIG. 7, the gasket 22 joins and blocks any passage at the end 17 of the heel 16. In addition to this sealing action of the stopper by the engagement of the edge 24 with the heel 16, this stopper serves to hold the ring. 15. 16 in place for crimping flange 15.
The application of the stopper performs the dual function of fixing the ring 15, 16 in position to be crimped and at the same time of sealing the end of the ring at 17 against a possible leak.
This being the only direction in which liquid can flow from the container, an effective seal is provided by forcing the stopper packing to perform its normal function of preventing upward leakage through the threads as well as a function. additional blocking of a possible leak between the bead 8 and the heel 16.
In the refurbishment of cylindrical containers, new caps are fixed in the flanges before the transport of these containers, so no additional operation is necessary to hold the ring 15, 16 in place.
Once the cap 20 is in place, the final stage of remanufacturing is carried out using capping tools known to apply caps to container closures as described in Swiss Patent No. 168415. These tools normally have a bearing in the form of an inverted cup which is applied on the capsule and in this case applies the latter to the upper surface of the rounded part of the heel 16. The bearing of the part 26 of this element is partially shown in FIGS. 5 and 6. Such sealing tools are provided with several jaws 27 mounted in an oscillating manner so that their actuating faces 28 are forced against the flange 15. This forcing inside is effected by a downward movement of a bell-shaped member 29, part of which is shown in FIGS. 5 and 6.
Referring to Figs. 6 and 7, it will be noted that when the edge 15 has been crimped inwards, it is generally rounded inwards as shown at 30 in FIG. 7 and the gasket 1 1 behind this edge is compressed and spread substantially over the entire height of the neck 6. This crimping and this compression of the gasket have given the tests the certainty that they effectively prevent any downward leakage from of position 10, and close any slit in the neck so that the only passage open is the one over the bead 8. This passage is however blocked by the gasket 22 of the stopper so that the closure is refurbished from the point view of its operation.
It will be seen that it is simple to apply the gasket 1 1 on the neck 6 as well as the ring 15, 16 over the bead 8 and on the neck 6 when everything is ready to place the stopper in the closure of the refurbished container. Then, when the plug is in place, all the worker needs to do is apply the sealing tool and crimp the flange 15 against the packing to complete the refurbishment of the closure.
With normal use, the ring 15, 16 can be reused several times. If, however, it is desired to remove the ring and replace it with a new one, as well as the gasket 11, this can be easily achieved.
In addition, although the use of the plug has been indicated to hold the ring when crimping the flange 15 inward, this operation can be carried out in another way. For example, a special tool can be provided comprising a part forming an anvil which covers the heel 16 instead of the support element 26. Such an anvil has such a relative position with respect to the tool jaws as soon as it is placed on the bead 16, while this is applied over the bead 8, the jaws are in the correct position to crimp the flange 15 inward to complete the refurbishment. However, normally the cost of this tool and the additional operation for its use can be avoided by applying the plugs as described and sealing using known capping tools.
Fig. 8 shows an alternative refurbishment collar in which the cylindrical flange 35 has a bead 36 similar to the heel 16 of the previous embodiment. The flange 35 however has an annular housing 37 forming a pocket for receiving a gasket 38. This gasket in this example can be advantageously applied by causing a material in the fluid state to flow in place in the ring. In this way, the liner stays in place in the recess 37 as it is applied and once in place it stays there.
This variant makes it possible to do away with the separate gasket 11. Instead of the gasket already in place in the ring and when the latter is applied, the gasket is placed opposite the neck 6 of the container.
When the inward crimping of part 35 is made, this part is flattened, the liner is compressed and spreads between the parts 35 and 36 and becomes effective in the same way as the liner 11.
In fig. 9, the modified cylindrical flange 40 carries a part forming a bead 41 similar to the parts 16 and 36 already described. The flange 40, however, has an annular housing of initially rectangular cross section, comprising a base 42 and the sides 43 and 44. This housing receives a preformed gasket 45 which fills it and projects radially inwards only a small distance from the front. beyond the edge 40. The sides 43 and 44 are preferably crimped towards each other in the vicinity of the opening of the housing to hold the gasket 45 in place before the application of the collar. This crimping can be done before or after the application of the packing. As in the variant of FIG. 8, the housing 42, 43, 44 is flattened and eliminated when the ring is crimped on the neck of the closure.
At the same time, the gasket 45 is flattened between the flange 40 and the neck 6.