CH320022A - Procédé de brasage par immersion de pièces en métal alumineux - Google Patents

Procédé de brasage par immersion de pièces en métal alumineux

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CH320022A
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Anthony Miller Mike
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Aluminum Co Of America
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    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23KSOLDERING OR UNSOLDERING; WELDING; CLADDING OR PLATING BY SOLDERING OR WELDING; CUTTING BY APPLYING HEAT LOCALLY, e.g. FLAME CUTTING; WORKING BY LASER BEAM
    • B23K35/00Rods, electrodes, materials, or media, for use in soldering, welding, or cutting
    • B23K35/22Rods, electrodes, materials, or media, for use in soldering, welding, or cutting characterised by the composition or nature of the material
    • B23K35/36Selection of non-metallic compositions, e.g. coatings, fluxes; Selection of soldering or welding materials, conjoint with selection of non-metallic compositions, both selections being of interest
    • B23K35/3601Selection of non-metallic compositions, e.g. coatings, fluxes; Selection of soldering or welding materials, conjoint with selection of non-metallic compositions, both selections being of interest with inorganic compounds as principal constituents
    • B23K35/3603Halide salts

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Description


  Procédé de brasage     par    immersion de pièces en métal     alumineux       La présente invention se rapporte à un pro  cédé de brasage de pièces en métaux alumineux  par immersion dans un bain de sels. Par l'ex  pression   métal alumineux   on entend l'alu  minium et ses alliages dont la teneur en alu  minium est supérieure à 50 %.  



  Le procédé de brasage dit par immersion  consiste à souder les pièces en les assemblant  d'après la disposition désirée l'une par rap  port à l'autre en logeant dans les joints un  métal approprié de remplissage et à immerger  cet assemblage dans un bain de fondant de sel  fondu maintenu à une température supérieure  au point de fusion du métal de remplissage,  mais inférieure au point de fusion des pièces  constituant l'assemblage.  



  La base ou la plus grande partie des bains  salins de brasage par immersion était généra  lement constituée par deux ou plusieurs chlo  rures de métaux alcalins, la partie active étant  composée par d'autres halogénures, spéciale  ment par des fluorures de métaux alcalins et  d'aluminium. En particulier, on a incorporé  des halogénures de lithium à presque tous les  fondants de brasage industriels parce que non  seulement ces produits abaissent le point de  fusion des mélanges salins mais encore ils exer  cent un effet très désirable sur la coulée de  l'alliage en fusion servant au brasage, sur la    surface du métal alumineux. Les fondants ne  contenant pas d'halogénures de lithium ont été  jusqu'à présent considérés comme inférieurs et  peu sûrs.

   Les sels de lithium sont relativement  coûteux et il est parfois     difficile    de s'en pro  curer. Dans l'état actuel de la technique, il  semble que toutes les tentatives antérieures  pour remplacer ces sels n'ont pas eu de succès  industriels.  



  Le procédé de brasage par immersion com  porte une autre difficulté qui réside dans la  perte de bain fondant par suite de la décom  position d'un ou de plusieurs de ces compo  sants par hydrolyse ou par d'autres réactions  et aussi de l'entraînement forcé du fondant en  fusion restant collé à l'article brasé lorsqu'on  retire celui-ci du bain salin en fusion. La dé  composition est d'ailleurs influencée par la  quantité d'eau présente dans le bain et par la  nature des composants du fondant utilisé, cer  tains de ces produits se trouvant affectés plus  fortement par l'eau que d'autres. La présence  d'une certaine quantité d'eau est inévitable,  cette eau étant introduite par les additions de  sels frais, par les pièces à braser, ou simplement  par le contact du bain salin avec l'atmosphère.  



  La perte d'une certaine quantité de fon  dant du. bain est inévitable pendant l'opération  de brasage par immersion. Il est évident que  cette perte sera d'une importance économique      plus grande si le fondant contient un produit  relativement coûteux tel que les composés con  tenant du lithium.  



  Le procédé selon l'invention de brasage  par immersion de pièces en métal alumineux,  selon lequel on assemble, à l'aide de métal de  remplissage, les pièces à braser dans la posi  tion qu'elles doivent avoir dans le joint final,  et on immerge cet assemblage dans un bain  de sels, est caractérisé en ce que le bain de  sels est exempt d'halogénures de métaux lourds  et renferme au moins un chlorure d'un métal  alcalino-terreux présentant un nombre atomi  que de 4 à 56, ce chlorure ou chacun de ces  chlorures étant présents en une quantité de  2 à 60 0/0, de 0,5 à 10 0/o d'au moins un     fluo-          rure    solide d'un métal alcalino-terreux ou d'un  métal terreux présentant un nombre atomique  de 4 à 13 et au moins un chlorure d'un métal       alcalin,

      la quantité totale des chlorures consti  tuant la majeure partie de ce bain, et en ce  qu'on traite le bain de sels précité avant l'opé  ration de brasage, avec au moins un acide     ha-          logénhydrique    gazeux -anhydre dont l'halogène  présente un nombre atomique de 9 à 17, pen  dant un laps de temps     suffisant    pour assurer la  formation de joints brasés.  



  On a trouvé qu'il faut uniquement une  quantité très faible d'acide halogénhydrique ou  hydrohalogénure pour activer le bain salin en  fusion. On a trouvé que des bains salins qui  contiennent peu ou pas de sels de lithium trai  tés de cette manière possèdent à un degré élevé  les carastéristiques des fondants de la techni  que antérieure qui contenaient de grandes       quantités    de composés du lithium. En outre,  on a découvert que les fondants activés de  cette manière possèdent une résistance remar  quable à la formation de boue provenant de       l'hydrolyse    des composants salins. Pour autant  qu'on ait pu le déterminer, l'hydrohalogénure ne  forme pas au sein du métal alumineux une cou  che gazeuse, mais se trouve dissous, résorbé ou  incorporé autrement dans le sel en fusion.

    L'hydrohalogénure paraît réaliser ce que l'on  suppose être un état non oxydant en opposition  à un état oxydant. On considère qu'une condi-    tion oxydante existe lorsque les surfaces des  pièces en aluminium se trouvent recouvertes  d'une pellicule d'oxyde qui empêche le bra  sage.  



  La quantité d'hydrohalogénure qui est né  cessaire pour activer un bain salin et pour dé  velopper les caractéristiques désirées du fon  dant est très faible et ne dépasse pas ce qui est  nécessaire pour saturer le bain salin en fusion.  Par le terme   saturation  , on entend la capa  cité maximum du sel en fusion de retenir     l'hy-          drohalogénure    aussi bien chimiquement que  physiquement. On ne connaît pas jusqu'à ce  jour de moyens pour fixer exactement la quan  tité réelle d'hydrohalogénure qui est présente à  n'importe quel moment donné, l'efficacité du  bain salin étant la seule indication sûre pour  savoir si une quantité suffisante     d'hydrohalo-          génure    est présente.

   Si l'on réussit à obtenir un  joint brasé satisfaisant entre une feuille de bra  sage alumineuse et une autre pièce dans des  conditions opératoires normales, on conclut que  suffisamment d'hydrohalogénure est présent.  S'il ne se produit pas de brasage ou si le joint ne  se forme que partiellement, il y a insuffisance  d'hydrohalogénure. D'un autre côté, si le mé  tal est visiblement corrodé, il y a excès     d'hydro-          halogénure.    Cependant, une certaine quantité  minimum est nécessaire, ce qui résulte du fait  que l'on n'obtient pas de brasage satisfaisant  immédiatement après avoir porté tout d'abord  l'hydrohalogénure au contact d'un sel en fu  sion non traité au préalable, un certain laps  de temps étant d'ailleurs nécessaire pour éta  blir une condition non oxydante.

   Ce laps de  temps peut varier suivant la vitesse d'introduc  tion de     l'hydrohalogénure    et suivant la quan  tité de bain que l'on traite.  



  On peut utiliser les procédés habituels de  brasage par immersion avec les fondants accou  tumés tout en utilisant le bain salin traité par       l'hydrohalogénure.     



  Pour donner au bain de fondant les carac  téristiques désirées, il est nécessaire, comme on  l'a déjà mentionné, d'incorporer au moins un  sel pris dans le groupe que constituent le chlo  rure de calcium, le chlorure de baryum, le chlo-      rure de strontium, le chlorure de béryllium et  le chlorure de magnésium. Ces sels s'hydro  lysent au contact de faibles quantités d'eau qui  sont présentes dans le bain fondant et forment  probablement un oxyde ou un     oxyhalide    ou  peut-être d'autres produits contenant de l'oxy  gène. Ces produits sont susceptibles de réagir  avec     l'hydrohalogénure    introduit dans le bain.

    La proportion de chlorure à utiliser varie sui  vant celui que l'on a choisi et suivant le chlo  rure de métal alcalin auquel on veut l'associer,  mais dans tous les cas, la quantité utilisée doit  être comprise dans une gamme allant de 2 à  60 0/o par rapport au poids du bain fondant. Si  l'on utilise du chlorure de strontium il est ce  pendant préférable de réduire sa quantité à  2 - 15 0/o et si l'on utilise un ou plusieurs des  autres chlorures du même groupe, on préfère en  utiliser de 10 à 30 0/0. Le chlorure de strontium  a l'effet particulier de faciliter la coulée du mé  tal de remplissage en fusion entre les pièces mé  talliques que l'on brase et il est de ce fait sou  vent désirable d'incorporer une faible quantité  de ce sel au fondant, spécialement lorsqu'on  n'utilise pas de chlorure de lithium.  



  Un autre composant essentiel de ce fondant  est un sel pris dans le groupe que forment les  fluorures de béryllium, de magnésium et d'alu  minium et les fluorures doubles d'aluminium  et de métaux alcalins. Par exemple, le     fluo-          rure    double d'aluminium et de sodium ou de  potassium constitue des substances bien con  nues telles que la cryolite ou la     chiolite.    Lors  qu'on ne dispose pas de     fluorures    doubles on  peut ajouter le métal alcalin et le     fluorure    d'alu  minium au fondant dans les proportions néces  saires pour donner le fluorure double.

   En ce  qui concerne le prix de revient, on préfère uti  liser le fluorure d'aluminium et les     fluorures     doubles d'aluminium comme composants du  fondant. Tous les fluorures précités exercent  un effet favorable sur la préparation de la sur  face de métal alumineux pour le brasage et, en  leur absence, l'action du fondant est beaucoup  plus lente ou même inexistante. Ces produits  paraissent également subir un certain degré  d'hydrolyse comme les chlorures du groupe  précité, ce qui donne des avantages compara-    blés à     l'efficacité    du     tondant    activé avec de  l'acide chlorhydrique ou de l'acide fluorhy  drique. Le mode de faire préféré consiste à  utiliser les fluorures en des quantités comprises  entre 2 et 5 0/o par rapport au poids du fondant.  



  La partie du fondant constituée par le chlo  rure de métal alcalin doit être choisie en te  nant compte du point de     fusion    du mélange  salin. On considère les chlorures de sodium et  de potassium comme     étant    des composants  neutres, étant donné qu'ils ne possèdent pas  d'action fluidifiante, mais ils sont importants  pour donner un bain ayant un point de fusion  relativement bas. Le chlorure de lithium ce  pendant, améliore nettement la coulée du métal  de remplissage en fusion lorsqu'on l'utilise dans  un bain de sel traité conformément à la pré  sente invention.

   Bien que l'on puisse utiliser des  quantités pouvant aller jusqu'à 25 0/0, on a  constaté que l'on peut préparer des composi  tions fondantes très satisfaisantes pour l'acti  vation avec un     hydrohalogénure    ayant une te  neur de 0,2 à 5 0/o de ce chlorure et de préfé  rence de moins de 2 0/o. On peut utiliser les  autres chlorures de métal alcalin en des quan  tités de 30 à 80 0/o chacun, le total étant com  pris dans la même gamme. Dans les composi  tions préférées, la partie du fondant composée  par les chlorures hydrolysables et les chlorures  de métal alcalin doit constituer entre 75 et  95 0/0 de la composition entière. Parmi tous les  chlorures des métaux alcalins, ceux du lithium,  du sodium et du potassium sont les préférés.  



  De préférence, le mélange de sels doit pré  senter un point de fusion ne dépassant pas en  viron 5930 C en vue de réaliser un bain qui  possède une     fluidité    élevée et de réduire ainsi  les pertes par     entraînement    du fondant. Habi  tuellement, une gamme de points de fusion  comprise entre 482 et 5930 C donne satisfac  tion.  



  Les mélanges indiqués ci-après constituent  des exemples pour des mélanges salins exempts  de lithium ou contenant peu de     lithium    qui ré  pondent aux conditions précitées, les propor  tions mentionnées étant données en pour-cent  en poids.    
EMI0004.0000     
  
    (1) <SEP> 15 <SEP> NaCl <SEP> (3) <SEP> 6 <SEP> NaCl
<tb>  41 <SEP> KCl <SEP> 45 <SEP> KCl
<tb>  30 <SEP> CaCl2 <SEP> 35 <SEP> MgCl2
<tb>  6 <SEP> SrCl2 <SEP> 8 <SEP> SrCl2
<tb>  8 <SEP> Na3AlF6 <SEP> 6 <SEP> AlF3
<tb>  (2) <SEP> 58 <SEP> CaCl2 <SEP> (4) <SEP> 22 <SEP> NaCl
<tb>  30 <SEP> NaCl <SEP> 45 <SEP> KCl
<tb>  6 <SEP> SrCl2 <SEP> 28,5 <SEP> CaCl2
<tb>  6 <SEP> AlF3 <SEP> 2 <SEP> LiCl
<tb>  1,

  5 <SEP> NaF
<tb>  1 <SEP> AlF3       Comme indiqué ci-dessus les     hydrohalogé-          nures    qui activent le bain salin sont le gaz chlor  hydrique et le gaz     fluorhydrique    anhydres. De  ces deux hydrohalogénures, on préfère l'acide       -chlorhydrique    parce qu'il est bon marché et  parce qu'il ne donne que très peu de vapeur.  Il est en tous les cas essentiel d'utiliser le gaz  sec pour éviter la présence d'un excès d'eau  dans le fondant. Une quantité     suffisante    d'eau  pour réagir avec le sel hydrolysable est pré  sente dans le bain salin, cette eau     provenant    de  l'absorption physique ou de la réaction chimi  que.  



  Bien que l'on puisse utiliser les     hydrohalo-          génures    anhydres séparément, il peut être avan  tageux d'utiliser conjointement les deux. En ou  tre, il est possible de diluer l'hydrohalogénure  avec un gaz inerte approprié comme l'hélium,  l'argon et même de l'azote ; on doit cependant  prendre soin d'éviter une dilution atteignant le  point où la quantité d'hydrohalogénure intro  duite devient insuffisante.  



  On a déjà mentionné ci-dessus la possibi  lité de saturer le bain salin avec un     hydrohalo-          génure    anhydre, mais on a montré qu'il n'est  pas nécessaire de maintenir cette condition pour  obtenir un brasage satisfaisant, étant donné que  le bain peut être utilisé pendant un certain laps  de temps sans aucune addition d'un     hydrohalo-          génure    pourvu qu'on l'ait traité au préalable  pendant un temps suffisamment long pour réa  liser dans le bain les conditions nécessaires pour  le brasage.

   En général, il est cependant désira  ble d'introduire une faible quantité     d'hydroha-          logénure    gazeux, presque en continu, pour as  surer le bon fonctionnement du bain de fon-    dant et pour obtenir les meilleurs résultats. Un  certain temps est nécessaire pour permettre au  gaz d'imprégner le sel liquide et d'établir les  conditions non oxydantes qui sont nécessaires  pour le brasage. On a trouvé qu'une vitesse  d'introduction faible est la mieux appropriée  pour réaliser les conditions désirées. Après leur  réalisation, on peut s'en tenir à une vitesse  d'introduction faible suffisante pour maintenir  les caractéristiques du bain favorisant le bra  sage.

   En général, un débit de 0,02 à 1,0 cm3  par minute sous une pression absolue de 1,03  kg/cm2 et à une température de 210 C de     l'hy-          drohalogénure    gazeux anhydre pour 453 g de  fondant établit ou maintient les conditions ap  propriées pour le brasage.

   La vitesse d'intro  duction pour chacun dépend évidemment de  l'importance du bain que l'on traite lorsqu'on  utilise par exemple, pour des essais de brasage,  un bain de 272 kg contenant 59 '0/o de KCl,  14 0/o de CaCl2, 5 0/o de SrCl2, 18 '0/o de NaCl  et 4 0/o de Na3AlF6 maintenu à une température  de     600,)    C environ, on constate qu'un débit de  0,1     cmf,    par minute d'acide chlorhydrique anhy  dre pendant une période de plusieurs heures ac  tive suffisamment le bain pour permettre d'ob  tenir des joints brasés de bonne qualité sur des  échantillons d'essai. Avant l'introduction d'une  quantité quelconque d'acide chlorhydrique on  obtenait des joints brasés non satisfaisants sur  les pièces d'essais immergées dans le bain.

   La  continuation de l'introduction du gaz à un dé  bit de 0,02     cm3    par minute (pour 453 g de fon  dant) donne des joints brasés très satisfaisants.  Pendant une période de 8 heures, on introduit  9,6     cm2    de gaz (pour 453 g de fondant), ce qui  correspond à 5,76 litres pour les 272 kg de bain  traité.  



  La faible quantité     d'hydrohalogénure    né  cessaire pour activer le bain et la faible vitesse  d'introduction correspondante n'engendrent pas  de fumée importante et la ventilation habituelle  utilisée dans les ateliers est suffisante pour chas  ser tout le gaz qui s'échappe.  



  On peut introduire     l'hydrohalogénure    anhy  dre dans le bain fondant en fusion de n'importe  quelle manière appropriée soit à partir d'une  source de gaz comprimé, soit à partir d'un gé-      nérateur de gaz. Au lieu d'introduire     l'hydroha-          logénure    gazeux à partir d'une source exté  rieure, il est aussi possible d'utiliser des     halogé-          nures    qui se décomposent avec formation d'un  hydrohalogénure gazeux, sans donner un résidu  indésirable, tels que le chlorure d'ammonium,  le     fluorure    d'ammonium et le chlorure d'alumi  nium.  



  Les pièces de métal alumineux que l'on veut  braser peuvent avoir n'importe quelle forme  ou dimension qui     permette    leur assemblage et  leur immersion dans le bain fondant salin. Le  métal de remplissage peut être pris sous la  forme de fils, de bandes ou d'éléments décou  pés que l'on place dans les joints avant le bra  sage ou bien on peut le disposer sous forme  d'un revêtement sur une feuille comme le pres  crit le brevet des Etats-Unis d'Amérique No  2312039 ou encore sous forme d'une couche  intermédiaire dans une feuille composite telle  qu'elle est décrite dans le brevet des Etats-Unis  d'Amérique     N     2602413.

   La feuille composée  portant un revêtement ou une couche intermé  diaire d'un alliage de brasage est généralement  désignée dans le commerce comme feuille de  brasage (ce produit est parfaitement approprié  à la production d'articles brasés et on a trouvé  qu'il se prête spécialement à l'obtention d'ar  ticles brasés par immersion).  



  L'alliage de remplissage ou de brasage peut  être constitué par n'importe laquelle des com  positions utilisées habituellement. Des alliages  d'aluminium et de silicium contenant de 2 à  12 0/o de silicium sont très satisfaisants, aussi  bien que les alliages du type aluminium-silicium  contenant de 2 à 5 % de cuivre et/ou 7 à  12 0/o de zinc. Le choix de l'alliage de brasage  dépend d'autre part de la température à la  quelle on     effectue    cette opération ; en géné  ral les alliages qui contiennent les plus fortes  quantités d'éléments ajoutés sont utiles aux  températures de brasage inférieures plutôt que  les compositions qui contiennent des quantités  plus faibles de composants ajoutés.  



  En vue de porter l'efficacité du bain fon  dant à son maximum, il est nécessaire de pu  rifier le mélange en fusion avant le brasage par  immersion en suspendant des pièces d'alumi-         nium    dans ce bain pendant un certain laps de  temps. Dans les opérations industrielles,     il    est  désirable de suspendre des spires de fils d'alu  minium ou des bandes dans un bain     pendant     un certain nombre d'heures, durant la mise en  fusion et pendant qu'on porte le bain à la tem  pérature de brasage. Si le bain reste inutilisé  pendant un certain temps, même à l'état fondu,  il peut être nécessaire de répéter le traitement  par l'aluminium avant de procéder à un bra  sage.

   Ce traitement paraît     éliminer    l'excès d'eau  et les impuretés métalliques qui peuvent ac  compagner les sels ou provenir du récipient  ou des éléments de     chauffage    recouverts par le  bain.  



  Les exemples donnés ci-après illustrent la  mise en     #uvre    de la présente invention.    <I>Exemple 1</I>    On soumet à la fusion un     échantillon    de  1000 g d'un mélange salin de 56 0/o de     CaCl2,     de 30 0/o de     NaCl,    de 6 0/o de     SrCl2    et de 8 0/0  de     Na3AlF6,    ayant un point de     fusion    d'environ       565o    C, on le chauffe à la température de<B>5930</B>  C et on le maintient à cette température pen  dant plusieurs jours tout en le traitant pendant  ce temps avec des e copeaux   d'aluminium,  mais sans ajouter aucun     hydrohalogénure.    Pour  l'essai de brasage,

   on assemble un échantillon  en forme de T renversé, la partie horizontale  du T étant constituée par une bande d'alumi  nium de 2,5 cm. de large et de 0,16 cm.  d'épaisseur et la partie verticale par une bande  de 2,5 cm. de large de feuille de brasage ayant  0,16 cm. d'épaisseur, cette feuille comportant  un noyau inférieur en alliage aluminium ma  gnésium (1,2 0/o<I>Mn)</I> et un revêtement des deux  côtés composé par un alliage aluminium sili  cium (7,5 Si) les deux revêtements formant  10 0/o de l'épaisseur totale de cette feuille. On  plonge cet assemblage dans le bain de fondant  pendant deux minutes, mais il ne se produit  pas de brasage et l'aluminium est attaqué et  oxydé.  



  On traite ensuite le bain en y faisant bar  boter de l'acide chlorhydrique anhydre pen  dant environ 60 minutes à un débit de 1,0     cm3     par minute pour 453 g de fondant, et on plonge      un autre échantillon d'un joint en T dans le  bain. On obtient immédiatement un joint brasé  de bonne qualité.  



  <I>Exemple 2</I>  On prépare un autre mélange salin compo  sé de 41 0/o de KCl, de 15 0/o de NaCl, de  30 0/o de CaCl2, de 6 0/o de SrCl2 et de 8 0/o  de Na3AlF6, ayant un point de fusion d'environ  5650 C. On soumet à la fusion un échantillon  de<B>1000</B> g de ce mélange et on le chauffe pen  dant un certain nombre d'heures à     600c,    envi  ron, tout en le purifiant à l'aide de   copeaux    d'aluminium. Il ne se produit pas de brasage  lorsqu'on plonge un joint en T dans ce bain.  On fait alors barboter de l'acide chlorhydrique  anhydre à travers ce bain pendant deux heures  à un débit de 1,0 cm3 par minute et pour 453 g  de fondant. On obtient un brasage satisfaisant  de l'échantillon de joint en T immergé dans le  bain.

   On peut maintenir ce bain de faible im  portance en de bonnes conditions pour le bra  sage, en utilisant 0,75 cm3 d'acide chlorhydri  que anhydre par minute pour 453g de fondant.    <I>Exemple 3</I>    On prépare un échantillon de 1000 g d'un  mélange salin composé de 22 0/o de NaCl, de  46 0/o de KCl, de 29 0/o de CaCl2, de 0,5 0/o de  LiCl et de 2,5 0/o de Na3AlF6, ce mélange ayant  un point de fusion d'environ     550,1    C. On fait  fondre ce mélange et on le chauffe à environ  600  C tout en le purifiant avec des   co  peaux   d'aluminium.

   Pour l'essai de brasage,  on constitue un joint en T renversé dont les  parties horizontale et verticale sont consti  tuées par des bandes de 2,5 cm. de large et de  0,16 cm. d'épaisseur en alliage-Mn (1,2 0/o de  <I>Mn)</I> en disposant dans le joint un fil     d'alliage-          Si    (12,5 0/o de Si), ayant 1,25 cm. de lon  gueur et 3,18 mm. d'épaisseur. On immerge  l'assemblage dans un bain de fondant à 5880 C  pendant 5 minutes, mais il ne se produit prati  quement pas de brasage.  



  On traite le bain en y faisant barboter de  l'acide chlorhydrique anhydre pendant environ  30 minutes à un débit de 0,5     cm3    par minute  pour 453 g de fondant. On obtient alors avec  ce bain un joint très satisfaisant.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de brasage par immersion de piè ces en métal alumineux, selon lequel on assem ble, à l'aide de métal de remplissage, les pièces à braser dans la position qu'elles doivent avoir dans le joint final et on immerge cet assemblage dans un bain de sels, caractérisé en ce que le bain de sels est exempt d'halogénures de mé taux lourds et renferme au moins un chlorure d'un métal alcalino-terreux présentant un nom bre atomique de 4 à 56, ce chlorure ou cha cun de ces chlorures étant présents en une quantité de 2 à 60 0/o, de 0,5 à 10 0/o d'au moins un fluorure solide d'un métal alcalino- terreux ou d'un métal terreux présentant un nombre atomique de 4 à 13 et au moins un chlorure d'un métal alcalin,
    la quantité totale des chlorures constituant la majeure partie de ce bain, et en ce qu'on traite le bain de sels précité avant l'opération de brasage, avec au moins un acide halogénhydrique gazeux an hydre dont l'halogène présente un nombre ato mique de 9 à 17, pendant un laps de temps suffisant pour assurer la formation de joints brasés. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication, ca ractérisé en ce qu'on traite le bain de sels avant l'opération de brasage chaque fois pour 453 g de bain de sel, avec 0,02 à 1 cm2 par minute dudit acide gazeux anhydre. 2. Procédé suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'on sature le bain de sels avant l'opération de bra sage avec ledit acide gazeux anhydre. 3.
    Procédé suivant la revendication, carac térisé en ce que le montant total en chlorures est de 75 à 95 0/o. 4. Procédé suivant la revendication, carac térisé en ce que le bain de sels renferme au moins un chlorure d'un métal alcalino-terreux présentant un nombre atomique de 4 à 20, ce chlorure ou chacun de ces chlorures étant pré sents en une quantité de 10 à 30 '0/o. 5. Procédé suivant la revendication, carac térisé en ce que le bain de sels renferme au moins du chlorure de strontium, en proportion de 2 à 15 '0/o. 6. Procédé suivant la revendication, carac térisé en ce que le bain de sels renferme au moins du chlorure de baryum, en proportion de 10 à 30 0/o. 7.
    Procédé suivant la revendication, carac térisé en ce que le bain de sels renferme 2 à 5 0/o dudit fluorure ou de chacun desdits fluo- rures. 8. Procédé suivant la revendication, carac térisé en ce que le bain de sels renferme de 2 à 15 0/o de chlorure de strontium, de 2 à 60 0/o de chlorure de calcium et de 0,5 à 10 0/o de fluorure d'aluminium. 9. Procédé suivant la revendication et la sous-revendication 8, caractérisé en ce que le fluorure d'aluminium est un fluorure double d'aluminium et d'un métal alcalin. 10. Procédé suivant la revendication, carac térisé en ce que le bain de sels renferme 30 80 0/o de chlorure de sodium et de chlorure de potassium.
    11 Procédé suivant la revendication, carac térisé en ce que le bain de sels contient une quantité de chlorure de lithium se montant à 0,2 - 5 0/o.
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