CH312299A - Procédé de préparation d'un alliage réfractaire et alliage obtenu par ce procédé. - Google Patents

Procédé de préparation d'un alliage réfractaire et alliage obtenu par ce procédé.

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CH312299A
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    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22CALLOYS
    • C22C27/00Alloys based on rhenium or a refractory metal not mentioned in groups C22C14/00 or C22C16/00
    • C22C27/04Alloys based on tungsten or molybdenum

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Description


  Procédé de préparation     d'un        alliage    réfractaire et alliage obtenu par ce procédé.    La présente invention se rapporte à un  procédé pour la préparation d'un     alliage    ré  fractaire contenant au moins un élément du  sixième groupe du système périodique dont  le nombre atomique est compris entre 42 et  74, ce procédé étant caractérisé en ce qu'on  ajoute au métal de départ, constitué par un  au moins     desdits    éléments, au moins un autre  métal dont le nombre atomique     est    compris  entre 40 et 41, en quantité ne dépassant pas       301/o    du poids de l'alliage, et du carbone en  quantité suffisante pour obtenir un alliage  dont,

   d'une     part,    la teneur en oxygène soit       inférieure    à     0,00511/o    du poids de l'alliage et,  d'autre part, la teneur en carbone soit     com-          prise        entre        0,01        et        0,25        %        du        poids        de        l'alliage     et qu'on fond le mélange de métaux et de car  bone.  



  Il     est    connu que l'oxygène rend     cassants     les alliages de tungstène     et/ou    de molybdène  et qu'il exerce une influence préjudiciable à  l'usinage à chaud de ces     alliages.     



  En réduisant la teneur en oxygène de ces       alliages        .en        dessous        de        0,005        %,    à     condition     qu'ils contiennent du carbone en une quantité       comprise        entre        0,01        et        0,25        %        et,        de        préfé-          rence,        entre        0,

  01        et        0,07        %,        on        peut        obtenir     des alliages     susceptibles    d'être travaillés à  chaud.  



  On connaissait déjà     des        alliages    de tungs  tène     et/ou    de molybdène semblables, suscep-         tibles    d'être travaillés à chaud, même     lors-          qu'ils        contiennent        plus        de        0,005        %        d'oxygène,          mais        ces    alliages étaient obtenus par frittage  des métaux pulvérulents.

   En outre, on savait  que les     alliages    contenant du carbone sont; en  général, plus difficiles à travailler à chaud  que     les    alliages ne contenant pas de carbone.  Il faut donc en déduire que la présence d'oxy  gène est bien     plus        nuisible        aux    propriétés  d'usinage à chaud dans les     alliages    coulés que       dans    les     alliages    obtenus par frittage.

       Ainsi,     en l'absence de carbone, les     alliages    coulés ne  peuvent pas être travaillés à chaud jusqu'au  degré     voulu,    à moins que l'on ne procède à  une réduction de la teneur en oxygène en       dessous        de        0,001%.        Or,        il        est        pratiquement     impossible, avec     des        méthodes        industrielles,

      de  réduire la teneur en oxygène des alliages cou  lés de molybdène et/ou de tungstène en     dessous     de cette valeur. On     est    déjà obligé de mettre  en     pauvre    des procédés spéciaux exigeant des  soins     particuliers,    pour obtenir une réduction  de la teneur en oxygène de     ces        alliages    coulés       en        dessous        de        0,005%.     



  On a constaté que,     dans    des     alliages    coulés  de molybdène     etjou    de tungstène contenant       0,001        %        et        plus        d'oxygène,

          ce        dernier        est        ras-          semblé    sous forme     d'oxydes    de molybdène     etjou     de tungstène     intergranulaires        visibles        lors    de  l'examen microscopique d'alliages coulés qui  ne peuvent pas être travaillés à chaud. Par  contre,     ces    oxydes ne sont pas     visibles        dans.    des      alliages     moulés    susceptibles d'être travaillés à  chaud jusqu'au degré voulu.

   La     présence    de       ces    oxydes ayant également pour effet de     ré-          Buire    la dureté et la solidité de     l'alliage,    non  seulement à la température ambiante, mais       aussi    à     des        températures    élevées, elle est donc  nuisible, même dans     des    alliages qui ne sont  pas     travaillés    à chaud.

   En revanche, ces  oxydes ne sont     plus        visibles    dans les alliages       moulés    de molybdène     et/ou    de     tungstène,    si       leur        teneuren        oxygène        ne        dépasse        pas        0,

  005        %     et     s'ils        contiennent    les petites     quantités    de  carbone spécifiées     _ci-dessus.    Les     alliages    de ce  type peuvent être travaillés à chaud malgré  l'effet de durcissement bien connu causé par  le carbone.

      La quantité     minimum    de carbone devrait  être augmentée, de préférence, de 0,01 à       0,04%        lorsque        la        teneur        en        oxygène        s'appro-          che        de        la        limite        de        0,005        %:

          Bien        que        1a        quan-          tité        de        carbone        puisse        atteindre        0,25        %,        il        n'y      a aucun avantage à     employer        plus    de 0,

  07%       de        carbone.        Des        quantités        supérieures    à     0,07        %     rendent     phi-    difficile     l'usinage    à chaud. Les  meilleurs     résultats    sont obtenus     lorsque    la  teneur en oxygène est inférieure à 0,003     Vo.     



       On-peut    préparer, par le procédé suivant  l'invention, des alliages coulés renfermant du  molybdène, ou du tungstène ou les deux, et  en outre un des éléments zirconium et     niobium     <B>ou</B>     les        deux.     



  Si l'on veut préparer un alliage de     molyb-          dènedestiné    à être     travaillé    à chaud, la quan  tité des     autres    éléments, y compris le     tungs@-          tène,    s'il y en a, doit être limitée.

   La quantité  totale de molybdène et éventuellement de  tungstène devrait alors atteindre au moins       85%.        En        effet,        l'addition        de        tungstène        au     molybdène provoque une augmentation crois  sante de la dureté à des températures élevées,  ce qui a pour effet de rendre     plus    difficile  l'usinage à chaud.

   La limite de l'usinage à  chaud est à peu     près    celle atteinte lorsque la,  teneur en tungstène     est    égale à celle du     molyb-          dène.       Le ou     les    autres métaux. ajoutés augmen  tent     également    la. dureté à chaud des     alliages       coulés de molybdène.

   Par     conséquent,    lors  qu'on entend préparer un     alliage    de molyb  dène     destiné    à être travaillé à chaud, on ne  devrait pas     dépasser    les pourcentages suivants  pour les deux métaux en     question:     
EMI0002.0102     
  
    Zirconium <SEP> 2,0%
<tb>  Niobium <SEP> <B>10,00/0</B>       Les quantités     indiquées        ci-dessus    sont  approximativement celles qui, ajoutées seules  à du molybdène, produisent une dureté de  200 V. P.

   N.     (Vickers        Pyramid        Number)    à  870  C dans une pièce coulée et recuite, dureté  qui     correspond    aux limites des     techniques    nor  males     d'usinage.    Les effets de tous     les    métaux       mentionnés        ci-dessus,    y compris le     tungstène,          sur    la dureté à chaud sont additifs.

   Par consé  quent, si deux de ces métaux sont présents, la  quantité maximum de l'un devrait être réduite  dans la     mesure    où la quantité de l'autre se  rapproche du maximum, si l'on entend prépa  rer un alliage     destiné    à être travaillé à chaud.  Dans     tous        les    cas, des     quantités    inférieures aux  maximums     indiqués    donnent les meilleurs     ré-          sultats.     



  On a     constaté    que l'addition de 0,01 à       0,50/0    de thorium aux alliages de molybdène  et./ou de     tungstène    provoque une augmenta  tion de la température à laquelle ces alliages  peuvent être chauffés sans qu'il se produise  un     grossissement    excessif du grain et sans que  les métaux deviennent     cassants.     



  Les alliages suivants, mentionnés à titre  d'exemples, peuvent être     coulés    et travaillés  à chaud.  
EMI0002.0130     
  
    <I>Exemple <SEP> 1:</I>
<tb>  Zirconium <SEP> 1,56%
<tb>  Carbone <SEP> 0,041/o
<tb>  Oxygène <SEP> moins <SEP> de <SEP> 0,005 <SEP> %
<tb>  Molybdène <SEP> reste
<tb>  <I>Exemple <SEP> 2:</I>
<tb>  Zirconium <SEP> 0,72%
<tb>  Carbone <SEP> 0,03 <SEP> 0/0 <SEP> (estimé)
<tb>  Oxygène <SEP> moins <SEP> de <SEP> 0,005 <SEP> %
<tb>  Molybdène <SEP> reste       
EMI0003.0001     
  
    <I>Exemple <SEP> 3:</I>
<tb>  Zirconium <SEP> 2%
<tb>  Tungstène <SEP> 5%
<tb>  Carbone <SEP> 0,025%
<tb>  Oxygène <SEP> moins <SEP> de <SEP> 0,0025 <SEP> %
<tb>  Molybdène <SEP> reste
<tb>  <I>Exemple <SEP> 4:

  </I>
<tb>  Niobium <SEP> 2,5411/o
<tb>  Carbone <SEP> 0,07-5%
<tb>  Oxygène <SEP> moins <SEP> de <SEP> 0,005 <SEP> %
<tb>  Molybdène <SEP> reste
<tb>  <I>Exemple <SEP> 5:</I>
<tb>  Niobium <SEP> 5,81%
<tb>  Carbone <SEP> 0,0751/o
<tb>  Oxygène <SEP> moins <SEP> de <SEP> 0,005 <SEP> %
<tb>  Molybdène <SEP> reste
<tb>  <I>Exemple <SEP> 6:

  </I>
<tb>  Niobium <SEP> <B>9,2,1/0</B>
<tb>  Carbone <SEP> 0,0591/o
<tb>  Oxygène <SEP> moins <SEP> de <SEP> 0,005 <SEP> %
<tb>  Molybdène <SEP> reste
<tb>  <I>Exemple</I>
<tb>  Niobium <SEP> <B>51/o</B> <SEP> ,
<tb>  Tungstène <SEP> 5%
<tb>  Carbone <SEP> 0,020/0
<tb>  Oxygène <SEP> moins <SEP> de <SEP> 0,003 <SEP> <I>1/0</I>
<tb>  Molybdène <SEP> reste       Le procédé suivant la présente invention  est de préférence mis en     aeuvre    comme suit  1  on mélange le molybdène et/ou le tungstène,  <B>If,</B> carbone et le ou les autres métaux (Zr, Nb)  sous forme de poudres en quantités voulues;

    2  on comprime le mélange sous forme de  tablettes qu'on empile     sous    pression pour for  mer une tige continue; 3  on soumet cette tige  à un frittage pour lui donner une solidité  suffisante, et     4     on fond la tige en l'utilisant  comme électrode consumable dans un four à  arc fonctionnant sous vide et on recueille le  métal fondu dans un moule en     cuivre    refroidi  à l'eau.  



  Comme matières premières, on peut uti  liser des poudres de molybdène     et/ou    de    tungstène d'un degré= de pureté commercial, ne       contenant,        de        préférence,        pas        plus        de        0,05        %     d'oxygène environ, et des poudres de carbone  et des autres métaux de pureté correspon  dante. Des métaux sous forme de copeaux ou  de granules peuvent constituer une partie de  la charge.

   On détermine par analyse la teneur  des matières premières en carbone et en oxy  gène et on ajoute la quantité de carbone     stoé-          chiométriquement    requise pour former avec  l'oxygène présent du monoxyde de carbone  et pour conférer à l'alliage une teneur en  carbone comprise entre 0,01 et 0,25 0(o.  



  Pour effectuer l'opération 2  ci-dessus, la  charge pulvérulente est introduite dans une  filière d'extrusion d'une presse, chaque ta  blette successive étant pressée contre la face  supérieure de la tablette précédente pour for  mer une tige continue. Le pressage est effec  tué dans un récipient tenant le vide. On  applique des pressions d'environ 700 à  1400     kg/em2,    une pression de 980     kg/cm-    étant  normalement suffisante.    La résistance mécanique nécessaire à ren  dre la tige capable de se supporter elle-même  est obtenue par frittage de la tige sous vide  à une température d'environ 1320 à 1600  C  pendant une période d'environ un quart de  minute à plusieurs minutes.  



  La tige frittée est ensuite utilisée comme  électrode dans un four à arc fonctionnant  sous vide. On forme d'abord un arc entre la  tige et une électrode de démarrage constituée  par une pile de copeaux du même alliage ou  d'un     alliage    similaire, placée sur     un    disque de  molybdène au fond du moule. On a utilisé  avec succès un moule en cuivre refroidi à l'eau  pour recueillir l'alliage. fondu, sans qu'une  contamination de l'alliage par du cuivre se  soit produite.

   L'alliage fondu touchant le  moule en cuivre refroidi à l'eau se solidifie  rapidement et forme ainsi un revêtement pro  tecteur     sur    la surface du     moule.    Ensuite,  l'alliage liquide devient l'électrode inférieure,  et l'électrode supérieure (tige     frittée)    est<B>dé-</B>  placée mécaniquement vers l'électrode infé  rieure liquide pour maintenir une fusion con-           tinue    avec l'écartement approprié des élec  trodes.  



  Pendant les opérations 2, 3 et 4, la pression  dans le récipient devrait être aussi faible que  possible, par exemple ne pas excéder 500 mi  crons et, de préférence, être. inférieure à  100 microns. Ces trois opérations peuvent  être effectuées -dans le même récipient.  



  Les quantités indiquées dans le présent  brevet sont dès quantités en poids par rap  port au poids de l'alliage final.  



  L'exemple suivant montre     comment    on  peut mettre en     couvre    le procédé selon l'inven  tion dans la pratique.  



  A du molybdène pulvérulent renfermant       0,036        %        d'oxygène        et        0,01%        de        carbone,        on          ajoute        1,56        %        de        poudre        de        zirconium        et          0,

  057        %        de        carbone.        On        transforme        le        mé-          lange    en une tige que l'on soumet au frittage  dans le vide. On utilise la tige frittée comme  électrode dans un four à arc fonctionnant  sous vide et on fait jaillir l'arc à partir de  l'électrode vers un moule métallique conte  nant des copeaux de l'alliage final, obtenu  dans une opération précédente. Le métal de  la tige fond et est recueilli dans le moule  refroidi par un bain d'eau.

   On effectue les  opérations de frittage et de     fusion    sous     lune     pression absolue de 0,03 mm de mercure.  L'alliage obtenu présente la composition     sui-          va-t     
EMI0004.0033     
  
    Carbone <SEP> 0,041/o
<tb>  Oxygène <SEP> 0,0021/o
<tb>  Zirconium <SEP> 1,561/o       le complément étant constitué par du molyb  dène.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé pour la préparation d'un alliage réfractaire contenant au moins un élément du sixième groupe du système périodique dont le nombre atomique est compris entre 42 et 74, caractérisé en ce qu'on ajoute au métal de départ, constitué par un au moins desdits éléments, au moins un autre métal dont le nombre atomique est compris entre 40 et 41, en quantité ne dépassant pas 30 % du poids de l'alliage, et du carbone en quantité suffi- santé pour obtenir un alliage dont, d'une part,
    la teneur en oxygène soit inférieure à 0,005 % du poids de l'alliage et, d'autre part, la teneur en carbone soit comprise entre 0,01 et 0;25 % du poids de l'alliage et qu'on fond le mélange de métaux et de carbone.
    II. Alliage réfractaire obtenu par le pro cédé suivant la revendication I. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que la quantité du ou des autres métaux ajoutés ne dépasse pas 7 5 /o du poids de l'alliage. 2. Procédé suivant la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'on prépare un alliage renfermant du tungstène et du molybdène, la quantité de tungstène ne dépassant pas la quantité de molybdène. 3.
    Procédé suivant la revendication I et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'on ajoute du zirconium en quantité ne dé- passant pas 2 % du poids de l'alliage. 4.
    Procédé suivant la revendication I et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'on ajoute du niobium en quantité ne dé- passant pas 10 % du poids de l'alliage. 5.
    Procédé suivant la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'on prépare un alliage contenant au moins 85 % en poids de molybdène. 6. Procédé suivant la revendication I et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'on prépare un alliage contenant en outre de 0,01 à 0,5 % de thorium. 7.
    Procédé suivant la revendication I et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'on effectue la fusion dudit mélange et sa solidification ultérieure sous une pression absolue ne dépassant pas 500 microns de mercure. 8. Procédé suivant la revendication I et les sous-revendications 1, 2 et 7, caractérisé en ce qu'on effectue la fusion dudit mélange et sa solidification ultérieure sous une pression absolue ne dépassant pas 100 microns de mercure. 9.
    Procédé suivant la revendication I et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la quantité de carbone ajouté est telle que l'alliage obtenu présente une teneur en carbone comprise entre 0,01 et 0,07 % en poids. 10.
    Procédé suivant la revendication I et les sous-revendications 1, 2 et 9, caractérisé en ce que la quantité de carbone ajouté est telle que la teneur en oxygène de l'alliage obtenu ne dépasse pas 0,003 % en poids.
CH312299D 1951-03-30 1952-03-31 Procédé de préparation d'un alliage réfractaire et alliage obtenu par ce procédé. CH312299A (fr)

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