Procédé de fabrication de carton ondulé, installation pour la mise en #uvre de ce procédé, et carton ondulé obtenu au moyen dudit procédé. La. présente invention comprend un pro cédé de fabrication de carton ondulé, une installation pour la mise en oeuvre de ce pro cédé, et le carton ondulé obtenu au moyen dudit procédé. Ce carton ondulé est notam ment destiné à servir de matière d'amortisse ment ou de feutrage flexible, dans des buts d'emballage. Il peut également être utilisé pour la fabrication de cartons d'emballage du genre généralement utilisé pour l'expédition d'articles légers ou lourds, tels que des bou teilles contenant, des boissons, du savon, etc.
Dans ce cas, le carton ondulé peut compren dre une feuille de renfort fixée à l'une de ses faees ait moyen d'un adhésif.
La présente invention a pour but de fournir un procédé et une installation per mettant de fabriquer du carton ondulé avec une vitesse beaucoup plus grande que la vi tesse de production obtenue jusqu'ici, et ceci de manière qu'une beaucoup plus grande pro portion de l'eau contenue dans la pâte à pa pier utilisée soit extraite avant le séchage, sans pourtant augmenter exagérément la. densité des fibres.
Le procédé que comprend l'invention est earactérisé en ce qu'on amène de la pâte à papier sur la surface d'un moule fait d'une matière en feuille ondulée disposée autour d'un cylindre creux dont la surface présente des rainures séparées les unes des autres par des nervures, les ondulations de ladite ma tière en feuille s'étendant à l'intérieur des rai nures du cylindre, mais présentant, en section transversale, un profil différent de celui de ces rainures, de manière à laisser subsister des espaces entre la matière en feuille et les parois des rainures, et en ce qu'on évacue l'eau de ladite pâte à papier à travers la ma tière en feuille et le cylindre,
ce dernier pré sentant des passages qui s'étendent à travers sa paroi jusque dans lesdits espaces.
L'installation pour la mise en oeuvre de ce procédé est caractérisée en ce qu'elle com prend un moule fait d'une matière en feuille ondulée disposée autour d'un cylindre creux dont la surface présente des rainures séparées les unes des autres par des nervures, les ondulations de ladite matière en feuille s'éten dant à l'intérieur des rainures du cylindre, mais présentant, en section transversale, un profil différent de celui de ces rainures, de manière à laisser subsister des espaces entre la matière en feuille et les parois des rai nures,
un réservoir d'alimentation destiné à contenir de la pâte à papier et disposé de ma nière à permettre d'amener la pâte à papier contenue dans ce réservoir sur ledit moule, et des moyens pour évacuer l'eau de ladite pâte à papier à travers la matière en feuille et le cylindre, ce dernier présentant des passages qui s'étendent à travers sa- paroi jusque dans lesdits espaces, Le carton ondulé due comprend l'inven tion est caractérisé en ce qu'il est fait de pâte à papier moulée et présente des ondu lations sur chacune de ses deux faces, les ondulations d'une face alternant avec celles de l'autre face et formant des nervures phis épaisses que celles formées par les ondula tions de ladite autre face.
Le dessin annexé représente, à. titre d'exemple, deux formes d'exécution et des variantes de l'installation que comprend l'in vention, ainsi que plusieurs formes d'exécu tion du carton ondulé que comprend égale ment l'invention.
La fig. 1 est une coupe d'un cylindre de la première forme d'exécution de ladite ins tallation, selon un plan transversal à l'axe de ce cylindre.
La fig. 2 est une coupe de détail, à plus grande échelle, de la paroi du cylindre et de l'un de plusieurs rouleaux de pression repré sentés à la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe analogue à celle de la fig. 2, représentant un rouleau de pres sion supplémentaire utilisé pour la fabrica tion de certains types de carton.
La fig. 4 est une coupe analogue à celle de la fig. 3, montrant une variante dudit rou leau de pression supplémentaire.
La fig. 5 -est une coupe de détail, selon 5-5 de la fig. 4.
La fig. 6 est une vue en plan, à beaucoup plus grande échelle, d'une partie de la paroi dudit cylindre.
La fig. 7 est une vue schématique mon trant la disposition d'un appareil servant à sécher le carton ondulé et à lui fixer une ou plusieurs feuilles de renfort au moyen d'un adhésif.
La fig. 8 est une vue schématique d'une variante de l'appareil représenté à la fig. 7. La fig. 9 est une vue partielle en perspec tive montrant une variante d'un mécanisme servant à appliquer d e l'âdhésif.
La fig. 9a représente une autre variante dudit mécanisme.
La fig. 10 est une vue schématique d'une mitre variante de l'appareil susdit, cette va- riante étant. concue pour n'appliquer qu'une seule feuille de renfort et pour plisser les ondulations du carton ondulé.
La, fi-. 11 est une vue de détail représen tant une variante de rouleaux plisseurs. La fig. 12 est une vue de détail, analogue à celle de la fig. 11, représentant une autre variante de rouleaux plisseurs.
La fig. 13 est une vue partielle représen tant le plissage obtenu au moyen du rouleau représenté à la fig. 11.
La fig. 11 est une vue analogue à celle de la fig. 13 représentant le plissage obtenu au moyen du rouleau de la fig. 12.
La fi,-. 15 est une coupe analogue à celle de la fig. 1 de la seconde forme d'exécution de l'installation.
La fig. 16 est une coupe, à beaucoup plus grande échelle, d'un cylindre d'extraction de cette deuxième forme .d'exécution et de rou leaux destinés à coopérer avec ce cylindre.
La fig. 17 est une coupe analogue à celle de la fig. 16 montrant une. variante dudit cy lindre et d'un rouleau de pression coopérant avec ce cylindre.
La fi-. 18 est une coupe agrandie d'une forme d'exécution du carton ondulé d'an1or- tissement et de feutrage flexible obtenu au moyen de l'une des formes d'exécution de l'installation représentées.
La fig. 19 est une coupe analogue à celle de la fig. 18, montrant une seconde forme d'exécution du carton ondulé.
La fig. 20 est une coupe agrandie d'une troisième forme d'exécution du carton ondulé comprenant une feuille de renfort qui lui est fixée, les ondulations du carton ondulé étant arrondies au lieu d'être .de forme trapézoïdale.
La fig. 21 est une coupe analogue à celle de la fig. 20, représentant une quatrième forme d'exécution du carton ondulé, ce carton étant à deux faces.
La fig. 22 est une coupe analogue à, celle de la fig. 21, d'une cinquième forme d'exécu tion à ondulations de forme trapézoïdale, comme celles de la fi-. 19.
La fig. 23 est une coupe analogue d'une sixième forme d'exécution. La fig. 24 est une vue en plan partielle et à grande échelle, analogue à celle de la fig. 13 et représentant une septième forme d'exécu tion constituant une matière d'emballage.
La fig. 25 est une coupe de détail selon 25-25 de la fig. 24.
La fig. 26 est une autre coupe de détail selon 26-26 de la fig. 24.
La fig. 27 est une vue analogue à celle de la fig. 24, montrant l'autre côté du carton ondulé.
La fig. 28 est une vue analogue à celle de la fig. 24 d'une huitième forme d'exécution. La première forme d'exécution de l'instal lation représentée à la fig. 1. comprend un cy lindre 1 sur lequel une feuille de carton on dulé est destinée à être moulée. Ce cylindre présente des rainures 2 qui correspondent aux positions d'ondulations -de la feuille moulée. Ces rainures sont de section transversale sen siblement rectangulaire, et des trous 3 sont disposés à intervalles le long du fond de cha cune des rainures 2 et débouchent à l'inté rieur du cylindre 1.
Une boîte de coulage 4 est montée au voi sinage du parcours de la surface du cylindre 1, à un endroit qui se trouve au-dessus d'un plan horizontal passant par l'axe horizontal de ce cylindre et du côté d'un plan axial ver tical dudit. cylindre où la surface du cylindre se déplace vers le haut. Une boîte d'évacuation 6 se trouve à l'intérieur du cylindre.
Les bords de cette boîte sont munis, d'une façon connue, de joints qui sont maintenus en con tact avec la surface intérieure du cylindre 1, de manière que de la. pâte à papier soit atti rée dans les rainures 2 et contre la face du cylindre et qu'une proportion notable de l'eau contenue dans cette pâte soit extraite à tra vers les trous 3 ménagés au fond des rainures et pendant. le passage de la partie considérée de la paroi du cylindre au-dessus de ladite boîte d'évacuation.
La boîte d'évacuation 6 est divisée en plu sieurs chambres 6a, 6b, 6c et 6d qui commu niquent chacune séparément avec une pompe à vide ou dans une variante avec un autre dispositif d'évacuation par succion. Lesdites chambres de la. boîte d'évacuation sont sé parées les unes des autres par des parois qui sont également pourvues de joints se trouvant en contact avec la surface intérieure du cylin dre 1, de sorte que des vides différents peu vent être maintenus dans les différentes chambres.
La chambre 6a se trouve en regard d'une partie de la surface intérieure du cy lindre 1 qui est opposée à la boîte de coulage 4, et le vide maintenu dans cette chambre est plus bas que celui maintenu dans les autres chambres du fait que, à ce stade de la fabrication, la pâte à papier se trouve encore à l'état de suspension liquide et qu'ainsi un vide trop élevé provoquerait l'évacuation de quantités notables de pâte avec l'eau. Un vide beaucoup plus élevé est maintenu dans les chambres 6b, 6c et 6d.
La surface du cylindre présentant les rai nures est recouverte d'un, dans une variante de plusieurs écrans d'une matière perforée, par exemple un treillis métallique. Le treillis n'est pas représenté à la fig. 1, parce que l'échelle de cette figure est trop petite, ce pendant, on comprendra que ce treillis recou vre toute la surface ondulée du cylindre et comprend, de préférence, deux feuilles de treillis superposées. La construction et la dis position des treillis sont représentées aiuY fig. 2, 3, 4 et 6. Une feuille intérieure 7 est faite de treillis relativement grossier, tandis qu'une feuille extérieure 8 est faite de treillis relativement fin.
Les couches de treillis sont ondulées de façon que la surface extérieure du treillis extérieur 8 corresponde au contour qu'on désire donner à la face du carton on dulé terminé.
Afin de faciliter l'évacuation de l'eau con tenue dans la pâte à papier et d'attirer égale ment de façon adéquate la. pâte à papier jus que dans les rainures du treillis recouvrant les rainures 2 de la surface du cylindre 1, les rainures de ce cylindre et celles du treillis présentent des contours différents. Ainsi, les rainures du cylindre sont de section transver sale rectangulaire, tandis que les rainures du treillis sont. de forme et de dimension diffé- rentes, par exemple de section transversale semi-circulaire (fig. 2).
Les sommets des ner vures de la face inférieure du double treillis sont en contact avec les fonds des rainures du cylindre le long d'une ligne médiane de chacun de ces fonds, laissant ainsi des espaces libres dans les coins des rainures du cylindre et assurant. par là un passage libre pour l'eau pressée hors de la pâte à papier et évacuée pendant le passage autour du cylindre 1. Cette disposition assure un support suffisant pour l'ensemble des treillis.
Cette forme d'exécution comprend un jeu de rouleaux de pression qui entrent en con tact avec la pâte lorsque celle-ci se déplace avec le cylindre à partir de la boîte de cou lage jusque sur un transporteur sans fin 9 au moyen duquel la feuille de pâte moulée est enlevée du cylindre. Lors de la mise en route, un dispositif de soufflage d'air 10 est utilisé pour souffler contre l'extrémité de la feuille de pâte de manière à. la détacher du cylindre.
Un premier rouleau 11 dudit jeu de rou leaux de pression est recouvert de caoutchouc ielativeurent mou et présentant une surface lisse. Ce rouleau 11 est monté dans des paliers sollicités par des ressorts 12 qui l'appliquent contre le cylindre, des moyens étant destinés à régler la pression exercée par lesdits res sorts. La pâte qui se trouve sur le cylindre a déjà été légèrement comprimée lorsqu'elle s'approche du rouleau 11, ceci par succion et comme représenté dans la partie de gauche de la fig. ?. Cette pâte présente encore une' haute teneur en eau lorsqu'elle passe sous le rouleau 11.
Elle est comprimée par ce rou leau, et une grande partie de l'eau entraînée clans la pâte en est exprimée à travers les treillis et est. sucée jusque. dans une des cham bres de la boîte d'évacuation. Après avoir passé sous le rouleau 11, la couche de pâte se dilate considérablement, comme indiqué dans la partie de droite de la fig. 2.
La pâte est à nouveau comprimée avec extraction correspondante d'eau avant,de par venir au transporteur 9. A la fig. 1, on a re présenté un rouleau de pression cannelé 13 qui est disposé au-dessus du cylindre 1, au- delà du rouleau 11.
Ce rouleau 13 n'est pas nécessairement utilisé pour la fabrication de feuilles d'emballage flexibles et molles pour la fobrication desquelles l'installation est. princi palement utilisée, mais. il est principalement utilisé pour la fabrication (le feuilles présen tant des ondulations d'épaisseur notablement accrue et des parties intermédiaires.
Pour la fabrication de feuilles molles, on peut suppri mer le rouleau 13, et le cylindre 1 fait alors avancer la. couche de pâte à. partir du rouleau 11 jusqu'à un second rouleau 15 de même construction que ce rouleau 11 et semblable ment disposé (fig. 1). Le rouleau 15 se trouve au-dessus de la troisième chambre de succion 6c, il comprime encore la pâte et. en exprime encore davantage d'eau qui est enlevée par succion et amenée jusque dans ladite cham bre 6c.
La pression exercée par des ressorts sur les rouleaux 11 et 15 et la succion exercée par les chambres 6b, 6c et 6d sont réglées de fa çon que le rapport entre la teneur en eau et la teneur en matière solide de la. pâte passe de 99,5/0,5 à 78/22. La teneur en eau ayant été ainsi réduite, la feuille de pâte de papier se soutient d'elle-même et peut facilement être enlevée du cylindre et être emportée par le transporteur 9. La grande quantité d'eau enlevée au moyen des rouleaux 11 et 15 et des chambres de succion sans compression exagé rée de la pâte est. dite en grande partie à la construction des écrans de treillis décrite ci dessus et qui permet un enlèvement libre de l'eau au fur et. à. mesure que celle-ci est expri mée de la pâte.
Toute pâte mouillée ou toute matière li quide qui s'écoule jusqu'à l'intérieur du cy lindre 1 au-dessous de la boîte de coulage 4 est. évacuée au moyen d'une gouttière 16 qui est munie d'une lame racleuse 17 et qui pré sente un orifice de sortie 18. L'eau laissée clans la pâte lorsque celle-ci quitte le cylindre sous forme d'une feuille doit être enlevée par évaporation. Dans les installations connues jusqu'ici, le meilleur rapport eau/pâte qu'on pouvait obtenir était. d'environ 83/17.
La feuille terminée présente une teneur d'humi- dité d'environ 8 à 10 % et la quantité d'eau qu'on doit évaporer pour chaque tonne de pa pier est réduite d'environ suie tonne et demie par utilisation de la forme d'exécution dé crite ci-dessus. Pour fabriquer des feuilles de carton telles que celles représentées aux fig.19 à 22 et qu'on décrira phis loin, au moyen de la forme d'exécution de l'installation qu'on vient de décrire, on utilise le second rouleau 13 en plus du rouleau lisse 11. On laisse s'écouler une pâte relativement épaisse à par tir de la boîte de coulage 1.
Cela est indiqué par l'épaisseur de la couche de pâte P lors que celle-ci s'approche du rouleau 13 après avoir passé sous le rouleau 11 (fig. 3). Le rouleau 13 est muni de nervures 13' qui sont disposées de façon à correspondre aux rai nures 2 du cylindre 1 et à avancer en syn chronisme avec ces rainures lorsque le cylin dre et les rouleaux de pression tournent.
Les neutres 13' sont de section sensiblement semi-circulaire et les paliers réglables portant le rouleau 13 sont réglés de façon que la sur face de chaque nervure 13' soit. séparée de la surface du fond de la rainure 2 correspon dante et de la surface de l'écran de treillis 8 qui recouvre le fond de cette rainure par une distance à peu près égale au milieu du fond de la rainure et aux bords de celle-ci.
Grâce à cette construction, la pâte se trou vant dans les rainures et qui a été ramassée pendant le passage du cylindre en regard de la boite de coulage est comprimée lors du pas sage du cylindre sous le rouleau 13 et toute la feuille est. ramenée à une épaisseur définie qui est en relation avec l'épaisseur finale de cette feuille. Cependant, du fait que la pâte est très élastique, de par sa nature, sitôt qu'elle a dépassé le rouleau 13 elle se dilate de za- eon considérable, comme indiqué à droite du rouleau 13 en regardant la fig. 3.
Par consé quent, le rouleau 1.3 n'a pas pour effet de produire une feuille de pâte très comprimée dans ses ondulations, mais l'effet combiné de l'écoulement d'une masse de pâte plus épaisse jusque sur le cylindre 1 et l'utilisation du rouleau cannelé 13 est d'amener davantage de pâte dans les ondulations formées dans les rainures et sur l'écran de fin treillis 8 que dans les parties intermédiaires, c'est-à-dire dans les parties qui constituent le côté opposé de la. feuille terminée et qui est formé d'on dulations aplaties à leurs sommets et relative ment basses.
De cette façon, la structure des ondulations formées dans les rainures du fin treillis 8 est rendue plus dense que dans les parties opposées de la feuille formant lesdites ondulations à sommet plat et cela a pour effet d'accroître notablement la résistance et la ri gidité de la feuille terminée.
Etant donné que les ondulations arrondies contiennent da vantage de matière que les ondulations oppo sées à sommet plat ou que les parties intermé diaires entre les ondulations, l'action de com pression exercée par le rouleau cannelé 13 a pour effet d'accroître la densité de la pâte dans lesdites ondulations arrondies et de la rendre supérieure à celle de la pâte dans les parties intermédiaires de la feuille.
Le rouleau de pression 13 est desmodromi- quement entraîné au moyen d'engrenages non représentés, en synchronisme avec le cylindre 1. Cela signifie que ce rouleau et ce cylindre ont tous deux la même vitesse périphérique, de sorte que les nervures du rouleau 13 cor respondent avec les rainures de la surface du cylindre 1 et sont maintenues à la distance voulue de la surface de ce cylindre avec la quelle elles n'entrent pas en contact.
Dans une variante, le rouleau cannelé 13 peut aussi être disposé au-dessus d'une des chambres de succion 6b et 6c. Cependant, il est préférable de disposer ces chambres de la façon représentée, l'une des chambres de suc cion 6b se trouvant d'un des côtés de la ligne de contact entre le rouleau cannelé et le cy lindre 1 et l'autre chambre 6c se trouvant en tièrement de l'autre côté de cette ligne de con tact, de sorte qu'il n'y a aucun risque pour que la succion perturbe la répartition de la pâte dans les rainures du cylindre pendant l'opération de compression de cette pâte.
Lors de la fabrication du genre de feuille qu'on vient de décrire, il est également préfé rable d'utiliser le troisième rouleau 15, celui-ci étant monté au-delà du rouleau cannelé 13. La chambre de succion 6c qui se trouve ait dessous du rouleau 15 sert à extraire de la pâte l'eau exprimée par les rouleaux 13 et 15.
Le carton ondulé représenté aux fig. 19 à 22 peut aussi être obtenu en faisant s'écou ler sur le cylindre une pâte à papier encore plus épaisse, de façon à former une couche en core un peu plus épaisse que celle indiquée en P à la. fig. 3, cette pâte étant également appliquée sur le cylindre 1 au moyen de la boite de coulage 4 et étant comprimée au moyen d'un ou de plusieurs rouleaux de pres sion lisses tels que le rouleau 11, c'est-à-dire sans utiliser de rouleau cannelé 13. La diffé rence de densité de la pâte entre les ondula tions et les parties intermédiaires de la feuille n'est. alors pas si grande que lorsqu'on utilise le rouleau 13 et le pourcentage d'humidité contenu dans la feuille ainsi obtenue est, plus élevé.
Le carton formé au moyen de la forme d'exécution qu'on vient de décrire présente une résistance au déchirement élevée et il est relativement raide, particulièrement dans la direction de ses ondulations, du fait du vo lume de pâte accru des ondulations et des parties intermédiaires. Lorsque les feuilles de carton ainsi obtenues sont munies de feuilles de renfort, on obtient un carton ondulé très fort et rigide qui est particulièrement adéquat pour la fabrication de cartons d'emballage, de même que pour la fabrication de boîtes de carton légères.
Aiix fig. 4 et 5, on a représenté une va riante de la forme d'exécution qu'on vient de décrire, destinée à la fabrication de feuilles de carton présentant des ondulations de sec tion transversale trapézoïdale (fig. 19 et 22).
Les rainures de l'écran clé treillis relativement grossier 7 (fin. 4) et<B>(le</B> l'écran de treillis fin 8 recouvrant la surface du cylindre 1 sont de section trapézoïdale, tandis que les rainures du cylindre 1 dans lesquelles sont logées les rainures desdits écrans sont de section rectan gulaire, de manière à laisser des espaces libres dans les coins de ces rainures pour recevoir de l'eau au fur et à mesure que cette eau est extraite de la pâte par succion au moyen de la boîte 6 et pressée hors de la pâte par les rouleaux 11 et 15. Afin de faciliter l'écoule ment de l'eau hors des rainures 2, des rainu res peu profondes 20 sont. ménagées de cha que côté des trous 3, ces rainures débouchant clans les espaces libres des coins de chacune des rainures 2.
Entre les trous 3, le fond de chacune .des rainures 2 est. plat et forme un support rigide pour la surface extérieure v e- nant en contact avec ce support, des nervures des treillis 7 et 8 qui sont. lobées dans les rai nures 2.
Un rouleau de pression 13a, de même cons truction que le rouleau de pression 13 précé demment décrit, mais présentant des nervures trapézoïdales (fi-. 4), est. destiné à être utilisé pour la fabrication de feuilles de carton on dulé destinées aux usages courants, (le ma nière à obtenir des feuilles d'épaisseur uni forme et de section régulière. A la fig. 4, on a représenté un tel rouleau utilisé pour la fa brication de feuilles de carton ondulé présen tant des ondulations trapézoïdales.
Les paliers de ce rouleau sont réglés de manière à com primer la pâte à papier dans les rainures du cylindre à peu près de la même faon que celle précédemment décrite en référence à la fi g. 3.
Le rouleau cannelé 13a assure la forma tion, dans le dos de la feuille, de rainures peu profondes qui se trouvent vis-à-vis de ner vures moulées sur la face opposée de la feuille, ceci de la même manière que le rou leau 13. De telles rainures sont généralement formées dans la surface de la feuille unique ment par succion; cependant, il est désirable d'utiliser un rouleau de pression pour assu rer que les nervures soient (le forme régulière dans toute la feuille.
On a mentionné précédemment que l'eau restant dans la pâte lorsque-la feuille de car ton ondulé est enlevée du cylindre doit être éloignée par évaporation. Cette évaporation est effectuée au moyen d'un appareil de sé chage schématiquement représenté à la partie supérieure de la fig. 7. Cet appareil. comprend deux transporteurs sans .fin disposés dans une enveloppe 22. L'un de ces transporteurs est le transporteur 9 mentionné précédemment et le second est désigné par le signe de réfé rence 21 et est disposé parallèlement au trans porteur 9 et légèrement au-dessous de celui-ci, ces deux transporteurs étant sensiblement de même longueur.
L'enveloppe 22 est allongée et est, faite de tôle métallique isolée, de fa con à retenir la. chaleur. Elle est munie de dispositifs de chauffage 23 qui sont automa- tidLienient commandés, de manière à mainte- nii, l'air se trouvant à l'intérieur clé l'enve loppe 22 à la température désirée.
Des dispositifs souffleurs 24 sont destinés à faire circuler l'air chauffé à l'intérieur de l'enveloppe 22 et à amener cet air de faeon répétée en contact avec la feuille de pâte de papier circulant dans l'enveloppe. Ces dispo sitifs souffleurs sont agencés de manière à. aspirer la quantité voulue d'air frais et à expulser l'air chargé d'humidité à travers un ou plusieurs orifices de sortie tel que celui indiqué en 27.
La feuille de pâte quittant le cylindre de moulage 1 est entraîné par la sur face supérieure du transporteur 9 et est dé placée vers la droite jusqu'à l'extrémité de l'enveloppe 22 où elle quitte ce transporteur el, tombe sur la surface supérieure du trans- porteur inférieur 21.
L'enveloppe 22 et les transporteurs 9 et 21 sont de longueur telle, et leurs fonctionne- inents sont. coordonnés en ce qui concerne les vitesses respectives des transporteurs, la tem pérature de l'air, etc., que la feuille de pâte à papier ondulé 26 soit sensiblement sèche lors qu'elle sort de l'enveloppe 22,à gauche de celle-ci (fig. 7). Dans une installation typi que pratiquement réalisée, la longueur de l'enveloppe 22 est d'environ 30 à.<B>38</B> m.
On eonilii#enclra que l'enveloppe 22 est entière- inent fermée, sauf aux points d'introduction et d'évaeuation de la feuille de pâte à papier.
Le carton ondulé mou obtenu en faisant couler (le la pâte à papier de consistance mo dérément épaisse à partir de la boîte de cou lage 4- sans utiliser clé rouleau de pression 13 on 73a,, ou le carton ondulé plus dur obtenu en faisant couler de la pâte plus épaisse à partir de la, boîte de coulage ou en utilisant un rouleau cannelé 13 ou 13a, ou encore en faisant couler de la pâte plus épaisse et en utilisant un tel rouleau de pression cannelé, peut être muni d'une feuille de renfort d'un côté ou des deux.
Une feuille de renfort de papier kraft relativement léger est générale ment appliquée sur un seul des côtés du car ton ondulé du type mou, de façon à former un papier d'emballage amortissant et consti tuant un nouveau produit qu'on décrira plus loin de façon plus détaillée et qui est suscep tible d'être utilisé dans des magasins, etc., comme n'importe quel autre papier d'embal lage, lorsqu'on désire protéger de la verrerie, ou d'autres articles fragiles.
Le carton on dulé de type dur est muni d'une feuille de papier kraft un peu plus épaisse qui est appli quée sur ses deux faces dans le but d'obtenir un carton ondulé adéquat pour la fabrication de cartons d'emballage pour des articles lourds, et ce même carton ondulé n'est muni d'une feuille de renfort de papier kraft que sur l'une de ses faces pour la fabrication de cartons ou de boîtes légers.
Les cartons ondulés destinés aux buts qu'on vient de décrire peuvent être fabriqués au moyen de la forme d'exécution décrite plus économiquement que le carton ondulé généra lement utilisé pour la fabrication de cartons ou de boîtes d'expédition, ceci grâce au fait que le carton ondulé terminé est produit en une seule opération continue.
En d'autres termes, la feuille ondulée passe dans l'appa reil de séchage à partir de la machine de mou lage, pour enlever tout excès d'humidité, et de là dans un appareil à rouleaux au moyen du quel une feuille de renfort est appliquée sur l'une ou sur les deux faces de la feuille on dulée, le produit terminé étant coupé en feuilles de dimensions commerciales voulues ou étant enroulé sur un rouleau de réception à la sortie dudit appareil. La matière avance sans arrêt à partir du moment où la pâte à papier est coulée sur ledit cylindre jusqu'au moment où le produit est terminé. La feuille sèche 26 sortant clé l'extrémité inférieure gau che de l'enveloppe de séchage 22 est achemi née entre des jeux de rouleaux de guidage 27.
Le rouleau 27 inférieur sert à diriger cette feuille 26 vers l'appareil à rouleaux.
L'appareil à rouleaux est représenté à la partie inférieure de la fig. 7 et est de cons truction connue; il comprend une courroie sans fin supérieure de pression et une cour roie sans fin inférieure de pression 28. La courroie inférieure est plus courte que la courroie supérieure, de manière à ménager, en avant de cette courroie inférieure, une place pour des dispositifs de chauffage 29 destinés à chauffer les couches assemblées et à accélé rer le séchage de celles-ci.
Une feuille de pa pier kraft de renfort. supérieure 30 et une feuille de renfort inférieure 31, de papier analogue et généralement de même épaisseur, sont toutes deux tirées entre les courroies de pression qui forcent ces feuilles à adhérer aux faces opposées de la .feuille de carton ondulé 26, ceci après application préalable d'un adhésif. Cet adhésif, par exemple du silicate de sodium, peut être appliqué soit à la feuille de carton ondulé 26, soit aux .feuilles de ren fort 30 et 31.
La feuille 30 est. fournie à partir d'un rouleau de réserve 32 et passe sur un rouleau 33 destiné à appliquer de l'adhésif, tandis que de l'adhésif est appliqué sur la face infé rieure de la feuille de carton ondulé 26 au moyen d'un rouleau 33a. La feuille de renfort 31 est. fournie à partir d'un rouleau de ré serve 34 et passe autour d'un rouleau chauffé 35 et, de là, au-dessus d'un rouleau de pres sion 36 monté au-dessous de l'extrémité avant de la courroie supérieure 28.
Quelle que soit la façon dont l'adhésif a été appliqué et soit qu'une seule feuille de renfort soit appli quée au carton 26, soit que celui-ci soit muni de deux feuilles de renfort, le carton ondulé achevé muni d'une ou de deux feuilles de renfort 44 est transporté vers la droite jusqu'en regard d'un couteau de découpage 45 Gui est. disposé de manière à pouvoir découper ce carton ondulé en tronçons de n'importe quelle longueur désirée.
Dans une variante (fig. 8), l'adhésif est appliqué sur les deux faces du carton ondulé 26. Ce carton ondulé passe en contact avec un rouleau encolleur 37 qui applique clé l'adhésif sur sa face inférieure et en contact avec un rouleau encolleur supérieur 38 qui applique de l'adhésif sur sa face supérieure.
On comprendra que si on ne désire pas munir le carton ondulé 26 d'une feuille de renfort, l'appareil à. rouleaux peut. être sup primé et le carton ondulé peut alors être di rectement fourni à. un rouleau de réception non représenté.
Aux fig. 9 et 9a, on a représenté deux va riantes de la forme d'exécution décrite, per mettant d'appliquer de l'adhésif sur des espa ces limités et espacés, de manière à obtenir de la matière d'emballage amortissante telle que celle dont il a été question ci-dessus. L'adhésif est appliqué sous forme de points 39 sur la feuille supérieure 46 (fig. 10), une seule feuille de renfort étant utilisée. Ces points sont régulièrement répartis sur la surface de la feuille 46 et sont. séparés par des distances considérables par rapport à leur dimension oui est faible.
Le but envisagé dans ce cas est d'obtenir une matière d'emballage amortis- sante beaucoup plus flexible que si de l'adhé sif était appliqué sur toute la surface de la feuille de renfort, et ceci comme on l'expli quera ci-après. L'adhésif est appliqué de cette manière à l'aide d'un rouleau 40 muni de sail lies 41 disposées de façon adéquate pour exé cuter les points d'adhésif 39 sur la feuille 46 lorsque celle-ci passe entre le rouleau 40 et un rouleau de pression 42. On comprendra. que de l'adhésif est. déposé sur les saillies 41 par un rouleau de transport d'adhésif 43.
L'adhésif peut également être appliqué par bandes au lieu d'être appliqué par points, les bandes s'étendant en travers des ondula tions ou le long de celles-ci, dans la feuille de carton ondulé terminée. En fait, cette der nière manière d'appliquer de l'adhésif est pré férable,
et la fig. 9a représente un rouleau en- colleur 40a destiné à appliquer clé l'adhésif sous forme d'un jeu de bandes 39a obtenues au moyen de nervures circulaires 41a que pré sente le rouleau 40a. Le rouleau encolleur 40 ou 40a peut être disposé de manière à appli quer de l'adhésif sur une feuille de renfort 46 (fig. 10) ou au contraire sur le carton ondulé 26, comme représenté aux figures précéden tes,
dans lesquelles les ondulations des faces opposées de la feuille de carton ondulé pré sentent environ les mêmes dimensions. Cepen dant, pour la fabrication d'une matière d'em ballage amortissante, il est préférable d'utili ser du carton ondulé tel que celui .désigné par le signe de référence 47 (fig. 10). Ce carton ondulé est moulé exactement de la même ma nière que le carton ondulé 26, mais il présente sur l'une de ses faces des nervures arrondies, relativement épaisses 48, en pâte à papier moulée, ces nervures étant. reliées les unes aux autres par des parties intermédiaires 49 qui apparaissent, sur l'autre face du carton ondulé, sous forme de nervures relativement plates et, de moins grande épaisseur.
Les points d'adhésif peuvent être appli qués par intervalles auxdites parties inter médiaires 49 au moyen du rouleau 40. La fig. 10 a pour but (le montrer que les points 39 sont séparés par des distances égales à un multiple de celle séparant deux nervures 48 adjacentes quelconques. En d'autres termes, une rangée de taches d'adhésif est appliquée en travers de la feuille, par exemple sur cha- que partie intermédiaire 49 alternée de celle-ci. On comprendra que l'espacement des points d'adhésif 39 dans le sens de la largeur de la feuille de carton ondulé est le même que l'espacement longitudinal de ces points qu'on vient de décrire.
L'espacement et la di mension des points 39 ou des bandes 39a peu vent être modifiés de façon considérable.
Lorsque le carton comprenant plusieurs couches sort de l'appareil à rouleaux, à droite de celui-ci, il passe entre un rouleau plisseur ,50 et un rouleau de pression 51 coopérant avec le rouleau 50 et est ensuite tiré jusque sur un rouleau de réception 58. Le rouleau plisseur 50 est. muni d'un jeu de couteaux cir culaires 52 (fig. 11) qui sont espacés le long de ce rouleau.
Ces couteaux sont. constx@lits de manière à pouvoir presser des plis 53 (fig. 1.4) dans les surfaces inférieures des nervures 48, afin de faciliter le pliage de la matière dans le sens de la. longueur de ces nervures, ainsi qu'on le décrira plus loin de façon plus dé taillée.
A la place d'un rouleau plisseur 50 for mant des plis rectilignes tel que celui repré senté à la fig. 11, on peut également utiliser une variante de rouleau plisseur 50a qui pré sente un jeu de couteaux 54 et 55 disposés hélicdïdalement et transversalement les uns aux autres (fig. 12). La disposition de ces couteaux est telle qu'ils forment des paires de doubles plis 56 et 57 dans les nervures 48 (fig. 14). Ces doubles plis contribuent à aug menter la flexibilité de la feuille de carton ondulé selon deux directions ou davantage.
En appliquant la feuille de renfort 46 de la façon décrite, de sorte que cette feuille n'adhère pas au carton ondulé 47 sur toute sa surface, mais seulement sur des aires limi tées et espacées, comme indiqué, et en plis sant les nervures 48 de la feuille de carton ondulé 47, on obtient un matériau d'emballage susceptible d'être facilement plié autour d'ar ticles fragiles, tels que de la verrerie, et assu rant en même temps une protection amortis- sante qui s'est révélée extrêmement efficace pour empêcher les bris.
On comprendra que les transporteurs 9 et 21 de l'appareil de séchage comprenant l'en veloppe 22 fonctionnent de façon continue et à la même vitesse uniforme que celle de la périphérie du cylindre 1. Les courroies salis fin de pression 28. de l'appareil à rouleaux, de même que les rouleaux de marquage ou rouleaux plisseurs 50 et 51 sont également en traînés à cette même vitesse.
La deuxième forme d'exécution de l'ins tallation représentée aux fig. 15 et 16 est agencée de manière à extraire de l'eau sup plémentaire de la feuille de pâte 26 avant que cette feuille ne pénètre dans l'appareil de sé chage, de façon à réduire la quantité de com bustible consommée par cet appareil. Pour enlever cette quantité supplémentaire d'eau, on fait passer la feuille 26 sur un cylindre d'extraction 46'. Pendant que la pâte se dé place sur ce cylindre, elle est soumise aux actions simultanées d'un vide élevé et d'une pression d'écrasement mécanique. Ce vide et cette pression sont respectivement obtenus au moyen d'une chambre à vide 47' et d'un rou leau cannelé 48'.
Cette deuxième forme d'exécution est éga lement agencée de manière à permettre d'im prégner, lorsqu'on le désire, certaines parties de la feuille 26 d'un agent raidissant liquide qui est appliqué au moyen d'un rouleau 49' et est ensuite incorporé dans la pâte et réparti entre les fibres de celle-ci, aux endroits des ondulations, au moyen des actions combinées du rouleau de pression 48' et du vide.
Cette seconde forme d'exécution comprend en outre un tablier de pression sans fin 50' coopérant avec le cylindre de moulage 1 et remplaeant les rouleaux de pression 11, 13 et 15 de la fig. 1.
Le tablier de pression 50' est fait d'une matière flexible, par exemple de caoutchouc mou, et a la forme d'une courroie sans fin qui est entraînée autour de deux rouleaux de support 51' et 52' qui sont recouverts de caoutchouc mou. Le tablier 50' et ses rouleaux de support s'étendent sur toute la longueur du cylindre de moulage 1, de manière à recou vrir la couche de pâte à papier sur toute la largeur de cette couche. Il peut rester en contact avec la couche de pâte à papier se déplaçant avec le cylindre à partir de la boîte de coulage sur une partie notable de la dis tance que parcourt cette couche de pâte jus qu'à l'endroit où elle est. enlevée du cylin dre. Le tablier est entraîné à la même vitesse que la périphérie du cylindre 1.
Chacun des rouleaux de support 51' et 52' est monté ro- tativement sur des supports 51c' munis de pa liers sollicités par des ressorts et de moyens permettant de régler la pression exercée par ces ressorts.
Le tablier 50'a pour but d'exercer une pression mécanique sur la surface extérieure de la couche de pâte à, papier et de contri buer ainsi à exprimer l'eau de la pâte, en com binaison avec le vide régnant dans la boîte d'évacuation 6, en exereant de façon continue une action d'écrasement. sur une distance con sidérable de déplacement de la couche de pâte en regard des boîtes de succion 6b, 6c et 6d. Lorsque la pâte passe sous le tablier, elle est comprimée et une grande partie de l'eau en traînée avec cette pâte est forcée à travers les écrans et à travers le cylindre jusque dans les boîtes de succion.
La proportion d'eau ainsi évacuée est plus grande que celle que les rou leaux de pression 11, 13 et 15 permettent d'évacuer.
Le cylindre d'extraction 46' présente un diamètre plus petit que celui du cylindre de moulage 1, et il est entraîné avec la même vi tesse périphérique de faeon à faire avancer la feuille de pâte à la vitesse à laquelle elle lui est. fournie par le cylindre 1. La feuille 26 est fournie au transporteur sans fin 9 par le cy lindre d'extraction 46', et ce transporteur la fait passer à travers la. partie supérieure de l'appareil de séchage comprenant l'enveloppe 99, Ainsi qu'on peut le voir à plus grande échelle à la fig. 16, le cylindre d'extraction 46' présente à sa surface un jeu de rainures 53' dont les dimensions et la. forme corres pondent à celles des rainures 2 du cylindre de moulage 1.
Cependant, les rainures 53' sont munies d'un écran qui n'est formé que par des bandes 54' garnissant seulement le fond de chacune de ces rainures, le fond de chaque rainure étant. beaucoup plus étroit que son entrée, comme représenté, et les parois laté rales des rainures étant constituées par des surfaces pleines au lieu d'être constituées par des surfaces perforées comme les parois des rainures de moulage du cylindre 1.
Afin de faciliter l'évacuation de l'eau à partir des rainures 53', des rainures peu pro fondes 20a. sont ménagées de chaque côté de trous 55' qui sont, percés le long du fond de chaque rainure 53' et qui débouchent à l'inté rieur du cylindre 46', la construction étant analogue à celle du cylindre de moulage 1 (fig. 5). Les parties plates subsistent au fond de chaque rainure 53', entre les rainures peu profondes 20a, forment des supports ri gides pour les bandes d'écran 54'.
On comprendra que les rainures 53' s7éten- dent tout le long du cylindre d'extraction 46', celui-ci présentant la même longueur que le cylindre de moulage 1 et chacun de ces cy lindres présentant une longueur de plusieurs décimètres et qui dépend de la largeur de la feuille qu'on désire pouvoir mouler. Les trous d'évacuation 55' sont disposés selon des ran gées sensiblement rectilignes le long des fonds des rainures 53'. Afin d'extraire autant d'eau crue possible de la matière moulée contenue dans les rainures 53', on utilise un vide con sidérable et d'au moins 380 mm de mercure et on applique ce vide successivement aux dif férentes rangées de trous 55'.
Ledit vide est maintenu dans une chambre d'évacuation 47' et, étant donné qu'une quantité considérable d'eau est évacuée à travers cette chambre, celle-ci est munie d'une grande ouverture d'évacuation 56' qui communique avec un dis positif d'évacuation.
La paroi supérieure 57' de la chambre 47' présente deux fentes longitudinales 58 et 58a ayant chacune une largeur seulement deux ou trois fois égale au diamètre des trous 55' et s'étendant le long de la chambre 47', à la. partie supérieure du cylindre d'extraction.
Par conséquent, le vide n'est appliqué à la pâte se trouvant dans les rainures 53' que pendant deux courts intervalles .de temps pendant lesquels la rangée de trous 55' de chacune de ces rainures passe successivement en regard des fentes 58 et 58a.. L'espacement des fentes 58 et 58a est également différent de l'espacement des rangées de trous 55', ceci afin de soumettre la pâte à l'action d'un vide aussi élevé que possible.
La paroi 57' de la chambre 47' s'étend plusieurs centimètres à nauehe de la fente 58 et plusieurs centimètres à droite de la fente 58a, en regardant la fi-. 16, et est. en contact intime avec la sur face intérieure du cylindre d'extraction 46', afin d'empêcher des fuites d'air de se pro duire à travers les fentes de cette chambre 47'.
Un rouleau de pression 48' est. destiné à permettre d'augmenter encore la quantité d'eau exprimée de la pâte se trouvant dans les rainures 53' et également dans le but de rendre la paate se trouvant dans ces rainures plus dense que la pâte formant les parties intermédiaires de la feuille de carton ondulé, dans certaines circonstances.
Le rouleau 48' n'est pas nécessairement utilisé pour la fabri cation de feuilles de carton ondulé d'embal lage feutré, flexible et mou, pour la fabrica tion duquel cette forme d'exécution est sou vent utilisée, mais il est principalement utilisé pour la fabrication de carton ondulé présen tant une plus grande quantité de matière dans ses nervures et clans ses parties inter médiaires, tel que le carton, qu'on décrira plus loin, et dans lequel la matière constituant les nervures est également plus dense que la matière constituant les parties intermédiaires.
Le rouleau de pression cannelé 48' est. muni d'une garniture en caoutchouc durci ou, dans une variante, en métal, par exemple en bronze, cette garniture présentant. des parties 59 formant des nervures espacées sur la péri phérie du rouleau et ayant chacune une sec tion de même forme générale que l'une quel conque des rainures 53' du cylindre d'extrac tion 46' (fig. 16), c'est-à-dire une forme tra pézoïdale. Le rouleau 48' est. entraîné en syn chronisme avec le cylindre 46', de manière que ses nervures compriment la pâte dans les rainures 53' en même temps que cette pâte est soumise à l'action du vide à travers la fente 58.<B>Il</B> est monté sur un arbre 60 dont les extrémités sont disposées dans des blocs 61 formant paliers.
Ces blocs sont supportés par des supports, de manière que la position de chacun d'eux soit réglable au moyen d'un vo lant 6? et d'une vis, afin de permettre de maintenir les surfaces des nervures 59 à une distance déterminée des surfaces des rainures 53' et de soumettre ainsi la pâte se trouvant dans ces rainures à une action d'écrasement commandée, pour la comprimer et l'amener ainsi à une épaisseur déterminée.
Le rouleau de pression 48' se trouvant eu place et sa position étant réglée de manière à. écraser la pâte se trouvant dans les rainures 53' et à lui donner la même épaisseur que celle des parties de cette pâte venant entre les parties intermédiaires 'du rouleau 48' sépa rant les nervures 59 et les parties intermé diaires du cylindre séparant les rainures 53', une pression d'écrasement considérable et beaucoup plus grande que celle exercée sur lesdites parties intermédiaires de la pâte est alors exercée sur les parties de la pâte se trou vant dans les rainures 53'. Cela a pour résul tat d'exprimer de cette pâte une notable quantité d'eau.
L'action d'écrasement susdite et l'action simultanément exercée sur la pâte se trouvant clans l'une quelconque des rainures 53' par le vide est suivie d'une seconde application de vide élevé, lorsque cette rainure passe en re gard de la seconde fente 58a. A cet endroit, la surface supérieure de la pâte se trouvant dans la rainure considérée est. exposée à l'air libre, de sorte que l'action de succion exercée par le vide élevé régnant dans la chambre 47' a un effet maximum pour extraire encore davan tage d'eau de la, pâte.
Lorsque cette forme d'exécution fonctionne sans le rouleau 48' et qu'on n'utilise que le vide régnant dans la chambre 47' pour extraire une quantité supplémentaire d'eau de la pâte, cette extraction d'eau est effectuée par deux applications momentanées et suc cessives de succion qui ont lieu, pour chaque rainure 53', lorsque celle-ci passe successive ment en regard des deux fentes 58 et 58a.
La fig. 17 représente une variante du cy lindre d'extraction. Le cylindre d'extraction 46a représenté à cette figure présente des rai nures 53c de section arrondie, et un rouleau cannelé -18a coopérant avec ce cylindre pré sente des nervures 59c de forme arrondie cor respondante, ces foi-mes arrondies distinguant cette variante de la forme d'exécution de la fig. 16 dans laquelle les rainures 53' et les neinuires 59 sont de forme trapézoïdale.
La fig. 18 représente en coupe une pre mière forme d'exécution de carton ondulé constituant un matériau d'emballage feutré, flexible et mou. Ce carton comprend des on dulations 63 qui s'étendent longitudinalement et qui sont latéralement espacées les unes des autres. Chaque ondulation 63 présente une dépression longitudinale 64 à sa partie infé rieure, ce qui améliore les qualités d'amortis sement du carton. Les ondulations 63 sont re liées entre elles par des parties intermédiaires 65 qui sont sensiblement de même composition et de même densité que les ondulations.
Le carton ondulé représenté à la fi-. 18 est. obtenu an moyen de la deuxième forme d'exécution décrite ci-dessus, le rouleau d'im prégnation 49' étant enlevé. En conséquence, la pâte se trouvant dans les rainures 53Y est soumise à l'action du vicie lors du passage des rangées de trous 55' successivement en re gard des fentes 58 et 58c, et des dépressions 66 relativement peu prononcées qui ont été formées sur le cylindre de moulage 1 sont alors considérablement approfondies par l'ac tion du vide poussé et, lorsque cette action cesse, et en admettant que le rouleau 48' ne soit pas utilisé, la pâte étant élastique revient environ jusqu'en 67, comme représenté en traits mixtes à. la fig. 16.
Les dépressions ainsi indiquées forment. les dépressions 64 re présentées à, la fig. 18, après que la feuille de carton ondulé a passé à travers l'appareil de séchage comprenant l'enveloppe 22.
Lorsque le rouleau de pression 48' est uti lisé pour renforcer l'action exercée par le vide élevé réfnant clans la chambre 47', les nervures 59 de ce rouleau compriment la pâte dans les rainures 53' lorsque cette pâte passe sous ledit rouleau 48'. Il s'ensuit qu'après que la pâte a passé en regard de la fente 58a et n'est phis soumise à l'action d'une pression mécanique ni à l'action du vide, elle reprend partiellement sa forme primitive, mais ceci à un moindre degré que précédemment. décrit, si bien que le produit terminé présente des dépressions plus profondes.
Selon le réglage du rouleau de pression 48', le degré de compression de la pâte se trouvant dans les rainures 53' peut. être com mandé de manière à obtenir du carton ondulé sensiblement tel que celui représenté à la fig. 18 ou une deuxième forme d'exécution de carton ondulé représentée à la fi;
-. 19 et pré sentant des nervures 63a et des parties inter médiaires 65a faites de fibres plus denses que les fibres des nervures 63. Lorsque le rouleau de pression 48' est réglé de manière à obtenir du carton ondulé tel que celui représenté à. la fige. 19, la matière qui a été comprimée par ce rouleau ne reprend sa forme primitive qu'environ jusqu'à la ligne en trait plein 68 (fi-. 16), de manière à former ensuite, dans le produit fini, des dépressions 64a relative nient profondes, comme représenté à la fig.19.
La fig. 23 représente, en coupe transver sale, une forme d'exécution de carton ondulé qui présente une résistance et une rigidité considérablement accrues et qui est par consé quent extrêmement utile pour la fabrication de cartons d'emballage et d'autres récipients. Ce carton ondulé comprend une feuille de carton ondulé présentant. des ondulations 63b qui sont imprégnées d'un agent liquide de raidissement ou de renforcement qui les rend rigides, cassantes, dures et qui leur donne la consistance du bois.
Des matières d'imprégna tion susceptibles de donner à la pâte à papier les qualités désirées comprennent toute une variété de substances telles que la résine syn thétique, la lignine, le silicate de sodium, etc. <B>Dit</B> carton ondulé à plusieurs couches de grande résistance est obtenu en appliquant des feuilles de renfort 69 et 70. Ces feuilles sont faites de papier kraft et sont appliquées sur les deux côtés de la feuille de carton on- diilé à laquelle elles sont fixées au moyen d'un adhésif 71, sur les sommets des nervures 63b et. sur les faces opposées des parties intermé diaires 65b, comme représenté.
L'imprégnation mentionnée ci-dessus est obtenue en recouvrant. les surfaces des dépres sions 66 de la feuille de carton ondulé parve nant sur le cylindre d'extraction 46' de cou ches 77 d'une matière d'imprégnation liquide, au moyen du rouleau 49'. Ce rouleau est de même longueur que le cylindre d'extraction 46' et il est muni d'un jeu de nervures 73 clé faible hauteur et. à sommet plat, régulière ment espacés et dont la largeur est sensible ment. inférieure à celle des rainures 53', à l'entrée de celles-ci.
Le rouleau 49' est entraîné en rotation en synchronisme avec le cylindre d'extraction 46', de faeon à transférer de la matière d'im prégnation 74 à partir -des nervures 73 jus que dans les dépressions 66 successives qui sont formées en regard des ondulations de la feuille 26. Ladite matière d'imprégnation est fournie aux surfaces des nervures 73 à partir d'un réservoir 75 et d'un rouleau de revête ment 76 (fig. 15).
Le rouleau d'imprégnation 49' peut être monté de toute manière convenable, de pré férence dans des blocs-paliers réglables ana logues à ceux décrits à propos du rouleau de pression 48', de sorte que les nervures 73 puissent être amenées à comprimer quelque peu la pâte en regard des ondulations tout en transférant la couche de matière d'impré gnation 74 sur cette pâte pour y former les couches 77. Cette double action des nervures 73 force jusqu'à un certain point la matière d'imprégnation liquide à pénétrer dans les fibres de la feuille de carton ondulé 26.
Lors que les nervures successives de cette feuille passent en regard des fentes 58 et 58a de la chambre d'évacuation 47', l'action de succion exercée alors à travers les trous 55' attire la matière d'imprégnation liquide sensiblement jusque dans toutes les parties de la pâte se trouvant dans la rainure 53' considérée, de façon à assurer une imprégnation sensible ment uniforme des nervures de la feuille de carton ondulé avec la matière d'imprégna tion liquide.
Etant donné que le rouleau de pression 48' est également utilisé conjointement avec l'ap plication d'un vide élevé lors de la fabrication d'un carton ondulé imprégné (fig. 23), les nervures 59 de ce rouleau forcent également la matière d'imprégnation liquide à pénétrer plus profondément dans la masse de fibres de chaque nervure du carton ondulé, en même temps que ces nervures compriment la fibre desdites ondulations. Ce rouleau 48' complète ainsi encore l'action exercée par les nervures 73 du rouleau d'imprégnation 49'.
La grande quantité d'eau extraite sur le cylindre d'extraction 46' est due à l'applica tion d'un vide élevé et également, dans une grande proportion, au fait qu'une action d'écrasement considérable est exercée par pression au moyen du rouleau de pression 18', les fibres de la pâte étant alors compri mées entre les parois latérales pleines des rai- mires 53' et les surfaces des nervures 5111, l'unique étroite bande de matière perforée 54' disposée au fond de chacune des rainures 53' étant capable de résister sans dommage à la pression exercée par les extrémités des ner vures 59.
Etant donné la grande quantité d'eau extraite du carton ondulé pendant que ce lui-ci passe sur le cylindre d'extraction 46' la quantité d'humidité qui doit encore être en levée par évaporation dans l'enveloppe 22 de l'appareil de séchage est très réduite et, par conséquent, la quantité de combustible brûlé par les dispositifs de chauffage 23 disposés à Fintérieur de cette enveloppe est réduite de 25 % environ.
Les fig. 20, 21 et 22 représentent des for mes d'exécution de carton ondulé destiné à la fabrication de cartons d'emballage, contenant un plus grand pourcentage de carton fait de pâte à papier de déchet et présentant une ré sistance et une rigidité égales ou supérieures à celles des cartons ondulés ordinaires.
Ces formes d'exécution ne sont pas plus lourdes par unité de surface que lesdits cartons ondu lés ordinaires, elles ne sont pas imprégnées comme celle représentée à la fig. 23, et elles sont. susceptibles d'être fabriquées au moyen de la première forme d'exécution représentée aux fig. 1 à 7, en utilisant un rouleau de pression cannelé 13, ou au moyen de la deuxième forme d'exécution représentée aux fig. 15 à 17, en utilisant un rouleau de pres sion 48' ou 48a, mais sans utiliser le rouleau d'imprégnation 49'. On comprendra que l'un ou l'autre ou les deux rouleaux de pression 11.
et 15 peuvent être utilisés conjointement avec le cylindre de moulage 1 de la première forme d'exécution ou, à la place de ces rouleaux, le tablier 50' représenté à. la fig. 15.
Lorsqu'on emploie la première forme d'exécution représentée aux fi-. 1 à. 7 pour la fabrication de l'une quelconque desdites formes d'exécution de carton ondulé, on coule sur le cylindre 1 une masse de pâte à papier sensiblement plus épaisse que celle spécifiée ci- dessus et qu'on utilise pour la fabrication d'un carton ondulé feutré et mou, cette cou- che plus épaisse étant indiquée en P à la fig. 3.
Lorsque les feuilles de pâte à papier mouillées passent sous le rouleau de pression 7.3, la fibre de cette pâte qui se trouve dans les rainures du cylindre et. qui forme les ner vures 78 (fig. 20 à 22) de la feuille de carton ondulé est comprimée jusqu'à, présenter une épaisseur comparable à celle des parties inter médiaires 79 de cette feuille qui forment les parties opposées ou les basses nervures à som met aplati séparées par des dépressions 80 et qui ne sont pas notablement comprimées par le rouleau de pression 13.
La pâte à papier est très élastique de par sa nature et, sitôt qu'elle a dépassé le rou leau 13, elle se dilate à nouveau considérable ment, comme indiqué à droite du rouleau 13 en regardant la fig. 3. Par conséquent, l'ac tion dit rouleau 13 n'a pas pour effet de com primer fortement la fibre constituant les ner vures 78 de la. feuille de carton ondulé repré sentée à la fig. 20 et qui est obtenue de la fa çon ordinaire après séchage de la pâte à pa pier moulée. Cependant, l'effet combiné du coulage dîme masse de pâte plus épaisse sur le cylindre 1 et de l'emploi du rouleau 13 est d'amener davantage de fibres dans les ner vures 78, entre les surfaces extérieures de ces nervures et les surfaces des dépressions 80.
que dans les minces nervures plates intermé- diaires 79. En outre, les nervures 78 ainsi obtenues présentent une structure plus dense que celle des nervures 79, de sorte que la ré sistance et la rigidité de la feuille de carton ondulé obtenue est notablement. accrue. Du fait que les nervures 78 contiennent davan tage de fibres que les parties intermédiaires 79, l'action de compression exercée par le rou leau 13 a pour effet. de rendre la fibre des nervures 78 plus dense que celle des nervures 79.
Un effet analo-ne est. également obtenu en coulant sur le cylindre 1 une masse de pâte à papier encore plus épaisse, sans toutefois utiliser le rouleau de pression cannelé 13. Ce pendant, dans ce cas, la différence de densité de la fibre entre les nervures 78 et les par ties intermédiaires 79 du carton ondulé obtenu n'est pas aussi grande que lorsqu'on emploie le rouleau 13, et le pourcentage d'humidité du carton ondulé obtenu est plus élevé.
Une feuille de papier kraft dure 81 est appliquée sur une des faces du carton ondulé moulé ainsi obtenu, par-dessus les nervures 78 de densité supérieure (fig. 20). Ce papier est fixé aux sommets desdites nervures au moyen d'une colle, telle que du silicate de so dium, qui se durcit. en séchant. et qui sert ainsi à raidir encore les nervures de fibres comprimées formant les ondulations de la feuille de carton ondulé. N'importe quelle colle se durcissant en séchant peut aussi être utilisée à la place de silicate de sodium.
En appliquant la feuille de renfort 81 sur les sommets des nervures 78 clé plus grande den sité, cette feuille est disposée aussi loin que possible des parties intermédiaires plates 79 (lui relient les nervures 78 entre elles, ces par ties intermédiaires étant de façon générale pa rallèles à. ladite feuille 81. On obtient ainsi une feuille clé carton ondulé présentant. la plus grande rigidité possible.
Le silicate de sodium ou toute autre colle utilisée est appli qué sur les sommets des nervures en quantité suffisante pour recouvrir une partie notable de ces sommets, comme indiqué en 82, de sorte que lorsque cette colle durcit, les parties (les nervures voisines de leurs sommets sont eneore raidies et la résistance de la feuille de carton ondulé dans la direction des ondula tions est augmentée.
Le carton ondulé à une seule feuille de renfort ainsi obtenu est utili sable pour la fabrication de boîtes de carton destinées à tous les usages courants, à la place de boîtes de carton ondulé ordinaire, dans les quelles ce carton ondulé remplace le carton ondulé ordinaire tout en assurant une écono mie clé poids et en permettant d'utiliser une plus grande proportion de matières clé déchet..
Au lieu de n'appliquer une feuille de ren fort que sur une seule clés faces de la feuille (le carton ondulé, ce qui est désirable au point de vue économique et également pour conser ver l'effet amortissant de la doublure en car ton ondulé moulé dans des boîtes faites de ce carton, on peut utiliser une seconde feuille de renfort 83 en papier kraft (fig. 21), cette feuille étant fixée à 1a face opposée de la feuille de carton ondulé.
La seconde feuille de renfort augmente considérablement la ré sistance du carton ondulé et, si elle est fixée au moyen d'une colle durcissante qui recou vre en général la totalité de la surface dé cha cune des parties intermédiaires 79 de la feuille de pâte à papier moulée, la rigidité de la feuille terminée ainsi obtenue est également considérablement augmentée.
Cette dernière forme d'exécution. de car ton ondulé est utilisée pour la fabrication de cartons d'emballage ou d'expédition pour des articles lourds tels que du savon, des produits alimentaires, des boissons et des articles ana logues. Elle est. également utile pour l'em ballage d'articles fragiles et périssables qui ne peuvent être soumis à une charge par em pilage, tels par exemple que des pommes, des ampoules électriques et des articles analogues. Dans de tels buts, les cartons sont fabriqués de façon que les nervures du carton ondulé s'étendent verticalement le long des parois la térales du carton, c'est-à-dire transversale ment aux lignes de pliage de volets qui for ment les extrémités de tels cartons.
Pour fabriquer un carton d'emballage spé- ria.lement robuste, on peut. le former .à partir de carton ondulé revêtu sur ses deux faces et placer ensuite à l'intérieur de ce carton une doublure de carton ondulé revêtu sur une seule de ses faces et s'étendant sur les quatre côtés du carton. De cette façon, non seulement on augmente la charge d'empilage que le car ton peut subir sans dommage, mais on protège également par amortissement le contenu du carton contre des dommages pouvant ré sulter d'une manutention brutale.
Aux fig. 4 et 22, on a représenté encore une autre forme d'exécution de carton ondulé comprenant tune feuille de carton ondulé for mée de manière à contenir une plus grande quantité de pâte à papier dans ses parties for mant les nervures et de manière à assurer une liaison plus étroite entre lesdites nervures et la feuille de renfort qui leur est fixée.
Comme représenté à la fig. 4, les rainures de l'écran de treillis 8 recouvrant le cylindre 1 sont de section trapézoïdale, et les nervures du rouleau de pression 13a sont de section analogue. Grâce à cette disposition, davantage de pâte est retenue dans les rainures de sec tion trapézoïdale que lorsque ces rainures sont clé section semi-circulaire, sans toutefois aug menter l'épaisseur totale de la feuille de car ton ondulé obtenue, entre la face extérieure de chacune de ses nervures trapézoïdales 81 (fig. 22) et la face opposée de la partie inter- niédiaire de la feuille de carton ondulé qui relie deux nervures adjacentes entre elles.
On obtient ainsi des nervures contenant davan tage de pâte que les nervures de la feuille de carton ondulé représentée à la fig. 20. Ces nervures sont sensiblement de même densité que celles de la forme d'exécution de la fig. 20, mais sont considérablement plus so lides, du fait que l'aire de la section transver sale de chacune d'elles est plus grande et que la face extérieure de chaque nervure est plate et parallèle au plan général de la feuille de carton ondulé, la feuille de renfort étant fixée à ces faces extérieures plates au moyen d'un adhésif du type mentionné ci-dessus.
Lorsqu'une feuille de carton ondulé mou lée du type décrit en dernier lieu est utilisée pour la fabrication de carton ondulé à deux feuilles de renfort, comme représenté à la fig. 22, la forme d'exécution ainsi obtenue est extraordinairement rigide et particulièrement adéquate pour supporter une lourde charge d'empilage.
I1 est évident que la forme des ondulations petit encore être modifiée d'autres façons pour donner des caractéristiques différentes à la feuille de carton ondulé, et un avantage par ticulier du procédé de fabrication par moulage décrit découle de ce que, en moulant la feuille clé carton ondulé, on peut modifier à volonté la quantité de pâte des différentes parties de la feuille et la densité de cette pâte. Un autre avantage résultant de l'utilisation d'une feuille de carton ondulé moulé consiste en ce qu'une plus grande partie de pâte récupérée et faite de papier de déchet et de fibres bon marché de qualités analogues peut être utilisée pour la fabrication de cartons d'expédition.
Le carton rait de pâte de récupération selon les procédés usuellement utilisés n'est pas ré sistant et se casse facilement lorsqu'on le plie ou qu'on le marque. Cependant, lorsqu'une telle pâte de récupération est comprimée à l'état mouillé de la manière décrite ci-dessus, sa résistance est. considérablement augmentée, et, lorsque le carton ondulé ainsi obtenu est utilisé conjointement avec une ou deux feuil les de renfort en papier kraft, la résistance totale du carton est supérieure à celle des car tons ondulés à plusieurs couches et de même poids connus, le prix de revient de ce car ton ondulé étant cependant inférieur à celui desdits cartons ondulés connus. Un matériau d'emballage amortissant fait en grande partie de matières fibreuses récupérées et en parti culier de pâte à papier de récupération est.
représenté aux fig. \?4 à 28, ce matériau étant très bon marché tout en présentant des pro priétés amortissantes remarquables et une ré sistance exceptionnelle. La fig. 2:5 représente de façon générale la forme de ce matériau d'emballage qui comprend une feuille 86 de carton ondulé moulé, feutré et mou telle que celle représentée à la fig. 18.
La feuille ondulée et moulée 86 comprend un jeu de nervures parallèles et espacées 87, en pâte à papier feutrée et moulée, qui sont reliées les unes aux autres par des parties intermédiaires 88, également faites de pâte à papier moulée, qui relient entre elles les par ties de base desdites nervures et sont flexibles et plus minces que ces nervures 87. La face de la feuille opposée aux nervures 87 n'est pas lisse, mais présente un fini rugueux obtenu par séchage à l'air, des dépressions peu profondes 89 se trouvant au-dessous des nervures 87, comme représenté.
Bien que les parties intermédiaires 88 soient presque plates des deux côtés et soient d'épaisseur sensible ment uniforme, elles sont légèrement convexes dans la direction des nervures 87 et sont éga lement légèrement concaves du côté opposé, entre les nervures 87, comme indiqué en 90.
A cause de la flexibilité des parties inter médiaires 88, la feuille moulée 86 petit facile ment être pliée le long de lignes parallèles aux nervures $7. Cependant, un matériau d'emballage doit être flexible dans au moins deux directions afin de pouvoir s'adapter à des surfaces irrégulières. Afin de permettre de plier facilement la feuille ondulée 86 le long de lignes transversales aux nervures 87, c'est-à-dire de faeon à plier ou incurver ces nervures, celles-ci sont marquées d'un. jeu de lignes de marquage ou empreintes parallèles et espacées les unes des autres et s'étendant transversalement aux nervures.
Ces lignes de marquage sont de préférence formées dans la feuille de carton ondulé ter minée en faisant passer cette feuille entre des rouleaux de marquage munis de couteaux marqueurs espacés selon les distances vou lues (fig. 12). Les couteaux marqueurs pré sentent de préférence un étroit bord plat, de facon à former une surface plane et étroite au fond de chaque marque 91 (fig. 26).
Ces étroites surfaces plates ménagées au fond de chacune des marques limitent les parties les plus étroites desdites marques, puisque (fig. 25) lesdites marques vont en s'élargissant à me sure qu'elles vont se fondre dans les parties rectilignes des nervures 87 subsistant entre les marques adjacentes.
Les marques s'étendent sur une profon deur inférieure à l'épaisseur des nervures 87 et, de préférence, sur une profondeur envi ron égale à la moitié de cette épaisseur. De larges marques de ce genre permettent de plier la feuille terminée dans le sens de la longueur des nervures et de façon considéra ble avant que les côtés opposés des encoches de marquage en forme de V ne viennent en contact. les uns avec les autres et n'opposent plus ainsi une résistance notable à un pliage encore plus prononcé.
La. présence de ces li gnes de marquage n'amoindrit. pas la protec tion assurée par la feuille d'emballage lors que celle-ci est disposée autour d'un article fragile, mais elle sert à faciliter le pliage des extrémités de cette feuille le long de lignes transversales à ses nervures 87.
Eta.nt donné que la feuille de carton on dulé moulé 86 présente une surface rugueuse obtenue par séchage à l'air, elle n'a pas une apparence acceptable pour son utilisation comme matériau d'emballage. Afin de suppri mer cet inconvénient sans modifier la flexibi lité et les caractéristiques d'élasticité de la feuille 86, on applique sur la face de cette feuille opposée à son côté ondulé, c'est-à-dir e sur son côté relativement plat, une feuille de doublage 92 de mince papier présentant une surface extérieure lisse. Cette feuille est fixée à la feuille de carton ondulé moulé en collant ces deux feuilles l'une à. l'autre sur des sur faces limitées séparées ou espacées les unes des autres.
Les surfaces de collage ci-dessus sont de préférence constituées par des bandes d'adhé sif 93 s'étendant parallèlement les unes aux autres en travers des nervures 87 et espacées les unes des autres. Ces bandes d'adhésif sont généralement interrompues dans le sens de leur longueur par les dépressions peu profon des 89 (fig. 26).
De plus, la rugosité totale et l'irrégularité de la surface de la feuille de carton ondulé 86 sont. susceptibles d'interrom pre par elles-mêmes la continuité des bandes d'adhésif, de sorte que chaque bande peut avoir tendance à devenir une série de points, les surfaces limitées de liaison entre la feuille de carton ondulé 86 et la feuille lisse 92 étant ainsi séparées les unes des autres dans le sens de la longueur aussi bien que transversale ment par rapport à la feuille de carton.
La largeur des bandes d'adhésif 93 et. les dis tances les séparant les unes des autres sont choisies -de manière à empêcher la feuille lisse 92 d'augmenter notablement la rigidité de la feuille à plusieurs couches, tout en réunissant les deux feuilles composant cette feuille à plusieurs couches, de façon qu'elles n'aient pas tendance à se séparer l'une de l'autre à l'usage.
Bien que l'application d'adhésif selon un jeu de bandes revienne pratiquement à appliquer cet adhésif par points, on peut, si on le désire, appliquer de l'adhésif par taches 94 uniformément séparées les unes des autres selon une direction transversale et selon une direction longitudinale par rapport à la feuille de carton ondulé (fig. 27). N'importe quelle colle adéquate ne durcissant pas de fa- çcrr notable ou ne raidissant pas le papier peut être utilisée. Une colle à. la caséine telle due celle communément utilisée dans la fabri cation de papier recouvert est satisfaisante.
L'appareil représenté aux fig. 9, 9' et 10 peut être utilisé pour appliquer cet adhésif.
L'utilisation d'une mince feuille de dou blage 92 adhérant à la feuille de carton on dulé 86 selon des surfaces recouvertes d'adhé sif limitées et séparées les unes des autres, et non sur toutes les surfaces en contact, n'amoindrit en rien les propriétés de flexibi lité et. d'amortissement de la feuille de carton ondulé moulé 86 et donne simultanément à la feuille de matériau d'emballage amortissant ainsi obtenue une surface extérieure lisse. Ce matériau réduit notablement le pourcen tage d'articles brisés et donne à. tout article emballé une apparence propre.
Avec le maté riau d'emballage qu'on vient de décrire, les surfaces des articles emballés ne sont en con tact qu'avec les sommets des nervures 8 7 des ondulations qui sont faites de matière feutrée peu serrée et moulée et présentent des qua lités d'amortissement. adéquates polit' empê cher le bris d'articles fragiles de verrerie tels que des ampoules électriques, des verres, des verres à pied et. des articles analogues.
La huitième forme d'exécution de carton ondulé représentée à la fig. 28 constitue un matériau d'emballage amortissant analogue à celui décrit ci-dessus, mais dans lequel les nervures de la. feuille de carton ondulé sont marquées différemment. Au lieu de présenter des lignes de marquage perpendiculaires aux nervures (fi-. ?4), les nervures 87a de ce ma tériau présentent. des paires de lignes de mar quage 95 et 96. Ces lignes de marquage sont.
perpendiculaires les unes aux autres, mais chaque jeu de lignes s'étend à 4-5 par rapport à la direction des nervures 87a.. Par consé quent, en admettant par exemple due la feuille représentée à la fig. 28 soit carrée, elle petit facilement être pliée selon l'une quelcon- que de ses diagonales, à. partir de deux angles opposés.
Il n'est. pas essentiel que les lignes de marquage 95 et 96 se coupent l'une l'autre sur chacune des nervures, mais il est. irnpor- tant que les marques de elraeune des lignes de marquage 95 soient alignées les unes sur les autres et que les marques de chacune des lignes 96 soient. également alignées les -unes sur les autres.
Les deux jeux clé lignes de mar quage 95 et 96 peuvent facilement être pro duits au moyen d'un rouleau de marquage comprenant deux jeux de couteau: disposés en hélice et s'entrecroisant. les uns les autres à an-le droit.
Le matériau d'emballage qu'or. vient de décrire peut facilement être produit en fonc tionnement continu an moyen de la forme d'exécution représentée aux @fig. 1 à 8 et dans laquelle la feuille de doublage 9? est appli quée à la feuille de carton ondulé 26 fournie à partir dit cylindre à mouler 1, lorsque cette feuille sort clé l'enveloppe ?'? de l'appareil de séchage, en faisant. ensuite passer ladite feuille entre clés rouleaux marqueurs;
tels que ceux représentés aux fig. 11 ou 1?, avant clé l'en rouler sur un rouleau de réception.