Récipient étanche pour liquides.
Dans le brevet N 295093, on a décrit an récipient étanche pour liquides comportant un conduit de remplissage s'étendant au moins en partie à l'intérieur du réeipient, dans le- quel au moins le tronçon terminal aboutissant à l'orifice intérieur du conduit est fait en une matière souple et est constitué de telle sorte que, au repos, il soit aplati sur une partie au moins de sa. longueur et son orifice se tienne fermé afin que, lorsque le récipient eontient du liquide, la partie aplatie dudit tronçon s'ecrase sous l'effet de la pression du liquide et forme ainsi soupape de retenue, ledit eon duit présentant.
en un endroit une section
Je passage plus petite que celle de son orifice clans le récipient, et un renforeement étant prévu au moins dans le bord de la partie apla- tie dudit tronçon, en vue d'empêcher tout reploiement du conduit sur lui-même.
Le but de la présente invention est d'amé- liorer eneore le fonctionnement comme soupape de retenue dudit conduit de remplissage.
Le récipient faisant l'objet de cette inven- tion est caractérisé en ce qu'au moins la partie étranglée dudit. conduit est intérieurement en- duite d'un adhésif assurant, sous l'effet d'une pression exercée extérieurement, sur cette parlie étranglée, un collage des parois du con- duit l'une contre l'autre et empêchant ainsi tout. suintement de liquide à travers le conduit tout en permettant, par introduction d'un tube rigide, d'écarter lesdites parois l'une de l'autre en les décollant, pour remplir et pour vider le récipient.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du récipient faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation de cette forme d'exécution.
La fig. 2 en est une vue en coupe selon 2-2 de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue en coupe analogue à celle de la fig. 2, montrant le récipient en cours de remplissage, et
la fig. 4 est une vue en coupe selon 4-4 de la fig. 1.
Le récipient représenté comprend une en veloppe 1 qui est faite d'un tube très mince en une matière souple, telle par exemple que du polyéthylène, ce tube étant fermé à l'ex trémité inférieure de l'enveloppe par une soudure 4 d'une partie 5 de sa paroi contre la partie opposée 6. A son extrémité supérieure, 1'enveloppe est partiellement fermée par deux tronçons de soudure 3 analogues à la soudure 4 et s'étendant transversalement à partir de cha- cun des bords de cette enveloppe. Un conduit 11 est inséré dans l'enveloppe, entre les soudures 3.
Ce conduit est fait de deux feuilles d'une matière souple analogue à celle constituant l'enveloppe et qui sont assemblées l'une à l'autre par des soudures 12 et 13 légèrement inclinées par rapport à l'axe du conduit et du récipient et qui se terminent à une certaine distance de l'extrémité inférieure du conduit, de manière à laisser subsister un orifice 19 entre les feuilles, à l'extrémité infé- rieure du conduit. Chacune des deux feuilles est taillée en forme de pointe et les deux pointes sont superposées de sorte que le conduit présente, au voisinage de son orifice infé- rieur, deux lèvres flottantes 32 de largeur décroissante à partir de leurs sections respec- tives d'attaches au conduit, de forme pointue et disposées en regard l'une de l'autre.
Le conduit est fixé à l'enveloppe par des soudures s'étendant de 15 en 17, entre les soudures 3, et reliant chacune des feuilles du conduit à la feuille adjacente du récipient.
Les deux feuilles du conduit sont, en outre, fixées l'une à l'autre par deux soudures 15-16 et 17-18 qui se raccordent en 15 et 17 aux soudures 19 et 13 et qui déterminent un étranglement 14 dans la zone médiane du conduit 11. Lors de la fabrication du réeipient, on effectue tout d'abord les soudures 12 et 13 pour former le conduit 11, puis on introduit ce dernier dans l'enveloppe et on le soude à celle-ci entre les points 15 et 17. Les soudures 15-16 et 17-18 se forment alors en même temps que les soudures 15-17. On pourrait insérer une feuille intermédiaire dans le conduit, par exemple une feuille d'acétate de cellulose, pour assurer que ses parois ne se soudent pas entièrement l'une contre l'autre, mais laissent subsister un passage.
Lors de la fabrieation du présent réei- pient, on enduit intérieurement a. moins in partie du. conduit 11, destinéeà former l'étranglement de ce conduit, d'un adhésif. La présence de cet adhésif lors du soudage du conduit 11 à l'enveloppe suffit à empêcher les parois du conduit d'être soudées l'une à l'autre à l'endroit de l'étranglement 14 limité par les soudures 15-16 et 17-18. De la sorte, il n'est pas nécessaire de disposer une feuille d'acétate à l'intérieur du. conduit lorsqu'on soude ce conduit à l'enveloppe. Cet adhésif remplit encore un autre but.
En effet, lorsque le récipient a été rempli, il suffit d'exercer une pression extérieurement sur la partie étranglée du conduit pour coller l'une contre l'autre les parois de ce conduit et pour empêcher ainsi tout suintement de liquide à travers le conduit. Lorsqu'on désire vider le ré- cipient, on introduit un tube rigide dans le conduit 11 et on écarte les parois de ce conduit l'une de l'autre en les décollant au moyen de ce tube à travers lequel on peut alors vider le récipient.
On procède de même lors du remplissage du récipient, au cas où les parois du conduit se seraient collées d'elles-memes l'une contre l'autre.
L'adhésif utilisé doit être approprié au liquide que le récipient est destiné à eontenir.
Par exemple, si ce liquide est une boisson, on emploiera un adhésif ne présentant aucun danger d'empoisonnement par absorption et n'ayant aueun gout ni aucune odeur. Un adhésif alimentaire convenable est par exem- ple un adhésif à base de résine synthétique.
On remarquera que la section de passage de l'étranglement 14 du conduit en regard des soudures 15-16 et 17-18 est plus petite que celle de son orifice 19 dans le récipient. Au- dessous des soudures 15-16 et 1. 7--18 la section de passage du conduit, limitée par ks soudures 12 et 13, va en diminuant sur une partie de la longueur du conduit disposée à l'intérieur du récipient. Le conduit 11 est fendu à ses deux bords latéraux le long de sp partie extérieure à l'enveloppe 1, mais les deux feuilles qui le constituent pourraient aussi être soudées l'une à l'autre le long des bords de cette partie extérieure du conduit.
Lorsque le réeipient est vide, ses deux parois 5 et 6 sont en contact l'une avec l'autre pratiquement sur toute leur surface. Au repos, les deux feuilles constituant le conduit 11 sont également en contact sur pratiquement toute la partie de leur surface intérieure à l'enveloppe. Elles sont en tout. cas appliquées l'une contre l'autre au voisinage de l'orifice intérieur 19 et les parties respectives des feuilles constituant, les lèvres 32 sont éga- lement en contact l'une avec l'autre. C'est pour la clarté du dessin que, aux fig. 2 et 4, ces feuilles et les parois de l'enveloppe sont représentées espacées les unes des autres.
Les soudures 12 et 13 qui assemblent les feuilles l'une à l'autre pour former le conduit 11 constituent des nervures de renforcement du conduit dans la partie de celui-ci dont la section va en diminuant vers l'orifice 19. Ces nervures de renforcement empêchent le conduit de se replier sur lui-même à partir de l'orifiee e 19, sous l'effet de la pression régnant dans le récipient. Du fait que les deux feuilles constitrant le conduit sont en contact l'une avec l'autre, une fuite du contenu du. récipient par l'orifice 19 est pratiquement impossible, la pression régnant dans le récipient s'opposant à l'écartement de ces feuilles.
Le récipient est capable de résister à. une forte pression exercée sur lui de l'extérieur lorsqu'il est plein, sans laisser fuir aucune parcelle de son contenu. En pratique, en appuyant très fortement ou en frappant sur le récipient, on provoque une rupture de l'enveloppe plutôt que de faire fuir le contenu du récipient à travers le conduit.
Le fait que les parois du conduit sont collées l'une à l'autre au moins en regard de l'étranglement du conduit, après qu'on a rempli le récipient, empêche tout suintement vers l'extérieur du liquide contenu dans le conduit. On a en effet remarqué que, bien que le récipient décrit soit étanche même sans adhé- sif entre les feuilles constituant, le conduit, le liquide contenu dans le conduit lui-même peut suinter hors du récipient à travers le conduit, risquant ainsi de tacher ou de mouiller des objets voisins. L'adjonction de l'adhésif supprime cet inconvénient tout en facilitant la, fabrication du récipient du fait qu'il n'est plus nécessaire de disposer temporairement une feuille intermédiaire dans le conduit lors du soudage de celui-ci à l'enveloppe.