Recipient étanche pour liquides.
La présente invention a pour objet un récipient étanche pour liquides, destiné en particulier à contenir des liquides ajimen- taires, en vue de leur distribution.
Ce récipient est caractérisé en ce qu'il comporte un conduit de remplissage s'étendant au moins en partie à l'intérieur du récipient, en ce qu'au moins le troneon terl±1inal aboutissant à l'orifice intérieur du conduit est fait en une matière souple et est consti- tué de telle sorte que, au repos, il soit aplati sur une partie au moins de sa longueur, et son orifice se trouve fermé afin que, lorsque le récipient contient du liquide, la partie aplatie dudit tronçon s'écrase sous l'effet de la pression du liquide et forme ainsi soupape de retentie, en ce que ce eondllit présente en un endroit une seetion de passage plus petite que celle de son orifice dans le récipient,
et en ce qu'un renforeement est prévu au moins dans le bord de la partie aplatie dudit tron çon, en vue d'empêcher tout reploiement dn conduit sur lui-même.
Le récipient peut en tout ou partie être en une matière souple appropriée au fluide qu'il est destiné à contenir, et le conduit peut être en tout ou partie en la même matière. Le prix cie revient du récipient dépendant en ma jeure partie de la matière dont il est fait, si cette matière est bon marché, il pourra etre détruit après usage au lien d'être récupéré et nettoyé, ce qni, pour la distribution de certains produits, comme le lait, représente une grande simplifieation de manutention, donc une économie.
Le dessin annexé représente, à titre d'esemples et sehématiquement, trois formes d'exécution du récipient selon l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation d'une première forme d'exéeution dudit récipient.
La fig. 2 est une coupe selon la ligne Il-Il de la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe analogue à la fig. 2, mais le récipient étant représenté en cours de remplissage.
La fig. 4 est une coupe selon la ligne 1V-TV de la fig. 1.
La fig. 5 est une vue en élévation d'une deuxième forme d'exécution.
Les fig. 6, 7 et 8 sont respeetivenient des coupes selon les lignes VI-VI, VII--VII et VIII-VII de la fig. 5.
La fig. 9 est une vue en élévation d'une troisième forme d'exécution.
la fig. 10 est une coupe selon la ligne X-X de la fig. 9.
Dans toutes les figures du dessin, les memes chiffres de référence indiquent des parties ou des organes analogues.
Le récipient représenté aux fig. 1 à 4 est constitué par une feuille de matière souple, imperméable et résistante repliée sur ellemême en 1 et soudée en 2 à ses bords opposés au pli 1, et le tube ainsi constitué est fermé à ses extrémités également par soudure des bords respectifs de la feuille, comme indiqué en 3 et 4.
Les deux parois 5 et 6 du récipient ainsi constitué sont encore soudées intérieurement IBne à l'autre selon les lignes 7 et 8, et des trous 9 et 10 sont ménagés dans chacun des angles du récipient isolés de sa partie principale par les soudures 7 et 8. Ces trous peuvent servir à la suspension du récipient.
Un conduit 11 passe à travers la paroi du récipient et s'étend en partie à l'intérieur de celui-ci. Ce conduit est constitué par deux feuilles en matière souple (qui peut être la même matière que celle eonstitllant le récipient), soudées J 'une à l'autre i leurs bords 12 et 13. Ce conduit 11 est fixé au récipient.
Il présente intérieurement un étranglement 14, obtenu par soudure l'une à l'autre des denx feuilles qui le constituent, entre, d'une part, les points 15 et 16 et, d'autre part, les points 17 et 18. La section de passage du conduit entre les points 16 et 18 est plus petite que celle de son orifice 19 dans le récipient. La section de passage du conduit 11 va en diminuant sur une partie de sa longueur. vers l'orifice 19.
L'étranglement 14 a pour but d'empêcher la soupape constituée par la partie intérieure du conduit 11 de se retourner vers l'extérieur sous l'effet de la pression intérieure du li liquide, par exemple lorsqu'on soumet le récipient à une pression extérieure. Les surfaces en regard de la partie intérieure du conduit 11 doivent être relativement grandes afin d'assurer une bonne étanehéité par adhérence de ces surfaces plaquées l'une contre l'autre par la pression intérieure du liquide et adhérant également l'une à l'autre sous l'effet de la tension superfieielle du liquide.
Pour que ces surfaces soient grandes, il faut que le conduit 11 soit relativement large, de sorte qu'il pourrait facilement être retourné vers]'exté- rieur si eela n'était rendu impossible par l'étranglement 14. Selon irne variante non représentée et particulièrement avantageuse pour les liquides de faible viscosité, les parois du tronçon du conduit 11 intérieur au récipient vont en s'amincissant vers l'orifice de ce conduit dans le récipient.
Lorsque le récipient est vide, ses parois 5 et 6 sont en tout cas l'une contre l'autre à l'orifice 19 et sur la partie du conduit voisine de cet orifice. Les soudures se trouvant aux bords 12 et 13 des feuilles constituant le conduit forment nervures de renforcement du conduit, notamment dans sa partie allant en diminuant. Ces nervures de renforcement empêchent que le conduit se replie sur lui-même à partir de l'orifice 19 sous l'effet de la pression régnant dans le récipient. En outre, comme les deux feuilles forma ni le conduit sont en contact l'une avec l'autre, une fuite du contenu du récipient par l'orifice 19 est pratiquement impossible, la pression régnant dans le récipient s'opposant à l'écartement des feuilles.
Pour le remplissage du récipient, on peut introduire un tube rigide 20 (fig. 3) dans le conduit 11 et faire couler par ce tube le fluide de remplissage dans le récipient. Pendant cette opération, les lèvres de l'orifice 19 seront légèrement écartées, comme représenté à la fig. 3, mais sitôt que l'éeoulement du fluide vers l'intérieur du récipient cessera. ces lèvres se refermeront.
Pour sa vidange, le récipient peut être ouvert par déchirure de sa paroi. On peut toulefois introduire dans le conduit 11 un tube 20, mais en faisant émerger ce tube de l'orifice 19.
Grâce au fait qu'au repos le conduit 11 est fermé à son orifice 19 dans le récipient et aplati sur une partie de son troncon dans ce lui-ci, il fonctionne de manière parfaite comme soupape de retenue sitôt que la pression dans le récipient est plus forte que celle régnant en lui. En effet, l'expérience montre que si, au repos, le conduit n'est pas fermé et aplati, comme indiqué, il laisse alors fuir un peu de fluide, et une telle fuite supprime l'effet de soupape de retenue.
En outre, si le conduit 11 ne présentait pas un renforcement 12, 13 dans les bords de sa partie aplatie voisine de son orifice 19 à l'intérieur du récipient, il risquerait de se replier sur lui-même et, dans ce cas, il laisserait le contenu du récipient s'échapper par lui, ce qui serait un inconvénient très grave.
Le récipient, au lieu d'être constitué par une seule feuille repliée sur elle-même en 1, pourrait être constitué par deux feuilles soudées ensemble sur tout leur pourtour. De même, le conduit 11, au lieu d'être constitué par deux feuilles soudées à leurs bords, pourrait être constitué par une seule feuille repliée sur elle-même et soudée à l'un de ses bords.
Dans le récipient représenté aux fig. 5, 6, 7 et 8, le conduit 11 est constitué par un re pliemcnt des parois 5 et 6 à l'intérieur du récipient, à un angle de celui-ci. Les parois 5 et 6 du récipient sont soudées l'une à l'antre en 21 entre les points 22 et 23 et, en 24, entre les points 25 et 26. Elles le sont également entre les points 22 et 27 et en 28. Ces dernières soudures 27 et 28 sont de forme triangulaire.
Elles donnent au conduit 11 une section de passage allant en diminuant. L'orifice 19 du conduit à l'intérieur du récipient est ménagé entre cette soudure 28 et le point 27.
L'autre orifice 29 du conduit est ménagé entre les points 23 et 25 et est plus petit que l'orifice 19. Le conduit 11, au repos, se tient fermé à son orifice 19. La soudure 28 et celle s'étendant du point 22 au point 27 forment des nervures de renforcement empêchant le reploiement du conduit sur lui-même. Pour le remplissage du récipient, on peut introduire un tube 20 dans le conduit, en le faisant passer par l'orifice 29 jusqu'en regard de l'orifice 19.
Le récipient représenté aux fig. 9 et 10 est constitué par un tube plat fermé par soudure en 3 et 4 à ses extrémités. Sou conduit
de remplissage 11 est constitué par deux feuilles soudées l'une à l'autre selon leurs bords 12 et 13. Il est fixé à l'une des parois du récipient par soudures, en 30 et 31, des lèvres de son orifice 29 à ladite paroi. Les soudures des bords 12 et 13 forment des nervures de renforcement empêchant le reploiement du conduit 11 sur lui-même. Au repos, ce conduit se tient fermé et fonctiolme donc avec toute sécurité comme soupape de retenue.
Le remplissage et la vidange du récipient qui vient d'être décrit s'effeetuent de la même manière que pour les deux récipients décrits préeédemment. Ici aussi, l'orifice 29 est plus petit que l'orifice 19.