Métier à tisser circulaire. Linvention a pour objet un métier à tisser circulaire, du type m$ par un arbre vertical central. Il est caractérisé en ce qu'il comprend des ensouples de fil de chaîne, montées de façon amovible à la base du métier sur des chariots porte-ensouples qui roulent eux-mêmes sur un bâti, et mu nies d'uci svstènle de freinage tel que la vitesse de rotation de l'ensouple reste cons tante,
(les dispositifs casse-chaîne compre nant des lamelles conductrices que traversent les fils de chaîne et dont la chute, en cas de rupture d'un fil, ferme un circuit électrique actionnant un dispositif d'alarme, une barre porte-fils (]ont la ligne de contact avec les fils de chaîne est une suite d'arcs de courbes du second degré et dont la disposition est telle qu'elle transforme sans contrainte la surface plane des fils de chaîne en la surface cylindrique de tissage,
des lisses dont le mouvement vers le centre du métier est assuré par des cames mues depuis l'arbre du métier et clés galets montés sur des coulis- seaux reliées à, une extrémité des lisses, et dont le mouvement vers l'extérieur est assuré par des ressorts clé rappel, des organes de blocage de ces reswsorts pour immobiliser les lisses dans leur position la plus voisine du centre du métier, des commandes électro magnétiques pour ces organes de blocage,
des navettes entraînées par attraction et répulsion magnétiques rraee à des armatures conduc trices et non magnétiques et des armatures magnétiques et. non conductrices montées sur chaque navette et coopérant avec des bobines magnétiques portées par des bras tournants entraînés par l'arbre du métier, des canettes fixées par des clips sur les navettes et possé dant un alésage central que traverse le fil de trame et une queue effilée pour déposer le fil de trame dans la foule, un dispositif de tassage des duites, un peigne circulaire sur lequel roulent les navettes, un barillet placé sur le peigne et contenant des canettes pleines,
des dispositifs pour amener une de ces ca nettes sur le trajet de chaque navette de façon à en assurer la prise au passage, la canette vide étant alors abandonnée par la navette, une barre analogue à la barre porte-fils pour transformer sans contrainte le cylindre de tissu en une surface plane, des rouleaux d'entraînement du tissu terminé actionnés depuis l'arbre du métier, une table et un dis positif de coupe, et des ensouples amovibles pour recevoir le tissu terminé et coupé, en traînées à vitesse constante depuis les rou leaux d'entraînement.
Le dessin annexé représente, schématique ment et à titre d'exemple, une forme d'exé- eution du métier à tisser faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1. est un plan montrant la dispo sition des ensouples de fils de chaîne.
La. fig. 2 montre, en élévation, un escabeau monté sur une plate-forme constituée par un bâti inférieur et. des chariots porte-ensouples. La. fig. 3 montre, en élévation, le système de freinage d'une ensouple.
La fig. 4 montre, en perspective, un dis positif casse-chaîne.
La fig. 5 montre, en perspective, une barre de transformation de la nappe plane des fils de chaîne en nappe cylindrique.
La fig. 6 illustre le principe du tissage à trois navettes.
La fig. 7 est une coupe verticale par VII-VII de la fig. 8 d'un mécanisme de cou lisseaux pour la. commande des lisses.
La fig. 8 est une vue de dessus de ce mé- eanisme avec coupe partielle par VIII-VIII de la fig. 7.
La fig. 9 est une coupe verticale d'un mé canisme de rappel des lisses associé au mé canisme de la fig. 7 et situé dans le prolonge ment de ce mécanisme.
lia fig. 10 montre, en coupe, une variante du système de verrouillage du mécanisme de rappel de la fig. 9.
Les fig. 11 et 12 sont des schémas d'un mécanisme de commande des électro-aimants de verrouillage du mécanisme de la. fig. 9 ou de celui de la fig. 10.
La fig. 13 est une perspective de la. na vette et de la canette.
La fig. 14 est une coupe verticale axiale de la canette de la. fig. 13.
La fig. 15 montre, en perspective, à grande échelle, la formation de la duite.
La fig. 16 est. un plan schématique mon trant la commande de trois navettes.
Les fig. 16a et 1.6b montrent le jeu des attractions et répulsions magnétiques.
La fig. 17 est une élévation d'un barillet qui contient des canettes pleines.
La fig.18 est une coupe par XVIII-XVIII de la fig. 17, montrant la disposition du mé canisme de commande de rotation du barillet.
Les fig. 19 et 19a sont. des plans partiels montrant la disposition d'un mécanisme de rechargement d'une navette.
La fig. 20 est une coupe par XX-XX de la fig. 17.
Les fig. 21 et 22 montrent des détails du mécanisme de rechargement d'une navette. La f1'. 23 montre u11 inéeanlsine d'arrêt de l'avance du tissu.
La fi@'. 24 montre, e11 élévation, Mlle 11101tié cru métieil.
La, fig. 2:5 montre, en coupe verticale, l'autre moitié du métier.
lia fig. 26 est mi a@@randissement, décalé de 1800, d'une partie de la fil. 25, mon trant un mécanisme de tassement des duites, en coupe par XXVI-XXV I de la fig. 27.
La. fig. 27 est un plan correspondant.
La fi-. 28 est un agrandissement d'un détail de la fige. 26, en. coupe par XXVIII-XXVIII de la fig. A La fig. 29 est une coupe. à la même échelle, par XXIX-XXIX (le la file. 28. La fi-. 30 est un plan d'une partie dii métier.
La fig. 31 est une vue à plus 'grande échelle d'une partie de la 25, en coupe par XXXI-XXXI de la fig. 34.
Les fie. 32 et 32a sont des plans à plus grande éelielle d'une partie de la fig. 30. La fig. 3 3 est. une élévation suivant XXXIII-XXXIII de la fis;. 32.
La fig. 34 est une élévation avec coupe partielle de l'extrémité droite de la. fig. 33. La fig. 35 montre, en élévation, un méca nisme de transmission représenté en plan (fig. 32).
Les fig. 36 et 37 montrent, respective ment en coupe transversale et en élévation latérale, un mécanisme de coupe du tissu ter miné.
Si l'on se reporte d'abord aux fig. 1 et 2, ainsi qu'a.ecessoirement aux fig. 24, 25 et 30. on voit sur la fig. 1 le bâti inférieur qui se compose essentiellement de six fers en<B>I.</B> 1, équidistants et disposés suivant les rayons d'un cercle, avant pour centre le centre 150 du métier à tisser. Sur chacun des fers et vers leur extrémité extérieure est monté un secteur en tôle 2. Ces secteurs en tôle eonsti- tuent la partie fixe d'un chemin de ronde.
Dans les six intervalles compris entre les secteurs viennent se placer des chariots porte ensouples 4 (fi < g. 1 et \?) dont cinq seulement sont représentés en fig. 7. Ceux-ci peuvent se déplacer radialement sur des rails 3, per mettant ainsi (le dégager des passages don nant accès à l'intérieur dit métier pour répa rer un dérangement quelconque (casse de fil, etc.).
Ces chariots, construits en profilés sou dés, supportent, à leur extrémité située vers le centre du métier, des ensouples 8 sur les quelles sont enroulés (les fils de chaîne 26; ils sont garnis à leur partie supérieure d'une tôle -1#(r qui vient se mettre au niveau des tôles des secteurs \?, assurant la continuité du chemin (le ronde; enfin, les plaques 2 et les chariots -1 sont bordés à. l'extérieur par un organe de guidage constitué par un tube 5.
Deux escabeaux 6 (fig. 2), qui sont utilisés <B>polir</B> la surveillance de la navette, des dispo sitifs de changement de canette et de l'en roulement de la toile, roulent sur la plate- forme ainsi constituée et sont guidés sur le tube 5 par deux mires 7 fixées à chaque esca beau par une ferrure 151 et qui, en prenant appui de part et d'autre du tube 5, empê chent tout basculement.
Un chariot -1 est aussi visible sur la fig. 2-1, et. un escabeau 6 sur la fig. 25. Chaque ensouple 8 est. constituée par une bobine tournant autour d'un axe fixe 152 (fig. 3). Sur chacune des deux joues 153 de la bobine sont montés deux tambours 8(z uti lisés pour le freinage. L'axe fixe 152 est assu jetti dans deux paliers 24- (fig. 1, 3 et 211 portés par le chariot 4.
Le freinage de l'ensouple est réalisé comme le montre la fig. 3. Le frein se com pose d'un rouleau tâteur 9 qui suit la varia tion (lu diamètre extérieur de l'ensouple chargée de fil, d'une bande de frein avec garniture (le friction 10, d'un levier coudé 11 articulé en 19 en -Lui point fixe du bâti et relié en 15 par un tirant 154 à la bande 10, d'un ressort.
de traction 12 attaché en 16 au levier 11 et en 17 à un levier 1.55(r calé sur l'axe 18 (1e la tire 155 du rouleau 9, et d'un dispositif de réglage de tension. Ce dispositif se compose d'un levier 13 articulé en 1_3a à un montant. fixe 156 solidaire du bâti du iné- tier, et d'une vis 20 qui se visse dans le levier 13 et dont l'extrémité 157 prend appui sur le bâti.
La bande de frein 10 est filée au levier 13 par un crochet 14 coopérant. avec un ergot l4a du levier 1.3; le ressort 1.? est tou jours tendu. La tige 1.55 du tâteur 9 est arti culée en 18 au bâti du métier.
Le tâteur 9 suit la diminution de diamètre de l'ensouple consécutive an déroulement du fil; le point 17 se rapproche du point 16, di minuant ainsi la flèche et-, par suite, l'effort (le traction du ressort 12 sur le levier 11; celui-ci oseille légèrement autour (lu point 19 en diminuant la tension de la bande de frein 10 sur le tambour 8cr de l'ensouple. Ce dis positif qui oppose au déroulement un couple résitant constant permet de conserver une tension invariable à. la nappe des fils de chaîne, quel que soit l'état de garnissage de l'ensouple.
De plus, on peut régler la tension de la bande 10, et. par eonséquént, tendre plus ou moins les fils de chaîne, en vissant. ou en dévissant la vis 20 suivant, d'une part, le numéro du fil utilisé en chaîne et, d'autre part, le compte en chaîne.
Pour démonter l'ensouple, on dévisse la vis .''.0, ce qui diminue la tension de la bande 10 et tait basculer le levier 11 jusqu'à ce que sa branche 158 heurte une butée fixe 21. On peut alors séparer le crochet 1-1 de l'ergot 13(r. Ensuite, on fait basculer la tige 155 du tâteur 9 autour du point 18.
Cette tige porte un ergot latéral 22 qui vient s'enclencher avec l'extrémité 159 d'un levier coudé 23 arti culé en 1.60 au bâti et , man#uvré au moyen d'une pédale 25 munie d'un ressort de rap pel<I>25a.</I> On dévisse alors la vis 241r qui main tient 1a. sus-bande 24a contre le palier 24, et on la fait. pivoter.
Pour remonter l'ensouple, on l'amène sur les paliers ?4 du chariot .1; on rabat les sus- bandes 23c, qu'on immobilise par les vis 2.1b, et on raccroche la bande du frein en 1.4, 1-la. L'ergot ? de la tige 1.55 du tâteur 9 étant toujours accroché en 159,
il suffit d'appuyer sur la pédale 25 pour libérer cette tige et faire reprendre au tâteur sa place sur l'ensouple. On règle alors la tension de la, bande de frein au moyen de la vis 20, comme indiqué plus haut.
A la. sortie de l'ensouple, les fils de chaîne 26 qui sont. encore sous la forme d'une nappe plane passent dans un dispositif casse chaîne. Celui-ci est constitué de la manière suivante (fi-. 4) Chaque fil de chaîne 26 passe sur un pre mier rouleau 27 puis par un trou 28a. percé clans une lamelle conductrice 28 qu'il tra verse, et enfin sur un second rouleau 29. Les lamelles 28 sont guidées par des organes d'espacement 28b, conducteurs et reliés à un boîtier 32. Lorsque l'un des fils casse, la la melle 28 qu'il traverse tombe sur une plaque conductrice 30, isolée par une garniture 30a du boîtier 32.
La lame 28 prenant une posi tion telle que celle indiquée schématiquement en pointillés établit le contact entre la plaque 30 et la paroi 32, par l'intermédiaire des pièces 28b, ce qui ferme un circuit électrique représenté dans son ensemble par 31. Le bâti 32 forme une sorte de boîte dans toute la lar geur de la nappe de fils, et un conduit d'air comprimé 33 v débouche à la base pour chasser les duvets qui auraient. tendance à se déposer sur la plaque 30 et à empêcher le contact. des lamelles 28 avec cette plaque. Les rouleaux 27 et 29 sont. montés sur le boî tier 32 par des supports 27a., 29a.
La fermeture du circuit 31, par la chute d'une lamelle 28, déclenche un dispositif connu de sécurité, d'avertissement ou d'arrêt 709.
Après avoir franchi le deuxième rouleau 29 du casse-chaîne, les fils 26 doivent être acheminés vers les harnais et le peigne. Il faut alors transformer la. nappe plane des fils de chaîne en une nappe cylindrique de même largeur développée, c'est-à-dire telle que les fils demeurent équidistants entre eux. Pour que ces fils n'aient aucune tendance à s'écarter latéralement de la. ligne idéale, il faut que cette ligne représente la phis courte distance mesurée le long du fil entre le point.
de départ pris sur l'ensemble et le point d'ar rivée sur l'oeillet et la lisse qu'il traverse, ou plus exactement sur le point correspondant du cercle intérieur d'une barre torique 38 placée au voisinage des oeillets des lisses et avant ceux-ci (fi-. 5 et 25).
La.<U>fi,,.</U> 5 montre schématiquement l'ac tion d'une barre 34 qui sert à transformer la nappe plane des fils de chaîne en nappe ep- lindriqne. Cette barre a une courbure déter minée suivant des conditions purement géo métriques et dans le détail desquelles on n'entrera pas ici.
On indiquera simplement que, si h, 7'1... sont les longueurs des fils 26 comprises entre la barre 29 et la barre 3-l, et 12, @'.@... les longueurs de ces fils comprises entre la barre 34 et. la barre 38, il faut que l'on ait: <I>11</I> +12-l'1+1'2-1"1+1".-Cte. 3 cette condition, les fils 26 n'auront aucune tendance à se déplacer, puisque<I>11 + 12</I> représente le parcours minimum du fil consi déré.
On obtient ce résultat de la facon sni- va.nte: Un écrou double 35 se visse sur deux tiges filetées en sens inverse: l'une, 35a, est fixée au bâti de la machine en 35b, l'autre, 37c, est fixée à. la barre 34 en son milieu.
Celle-ci appuie à. ses extrémités sur deux portées sphériques 36, et en agissant. sur l'écrou 35 on modifie la courbure de la barre 34, ce q111 permet un réglage.
La- répartition des fils de chaîne suivant une surface cylindrique fictive réalisée au- delà de la. barre 38 se fait, donc de façon purement géométrique et sans contrainte d'aneune sorte.
On va maintenant. rappeler brièvement le principe du tissage, en se référant à. la fia. 6 et. en supposant. que l'on utilise trois navette-, décalées de 120 .
Les fils de chaîne étant- répartis régu lièrement sur une surface ci-lindriqne, il faut leur communiquer par groupes un mouve ment de v & et-vient qui permettra la eroisure de la. trame.
Soient .l, B et C, les origines respectives dit tissage des navettes n, b et c (fig. 6).
On divisera la circonférence de tissage en trois zones I, II, III, le sens de rotation des ,lavettes, étant indiqué par la flèche F. La eircoidérenee de tissage est sttl>posée dévelop pée suivant @i-- < ll, _1<B><I>C</I></B>, CB et. BAl corres pondant. aux trois segments qui correspon dent aux trois zones 1,<B>1.1,</B> III.
Les trois navettes u, b, c, et les trois duites correspondantes sont représentées par trois traits de nature différente.
lia première bande de la fig. 6, marquée 1/3, figure la position des duites à la fin du premier tiers de tour, la deuxième bande (2/3) à la fin du deuxième tiers, et la troi sième bande (3/3) à la fin du troisième tiers, c'est-à-dire à la fin du premier tour.
Au départ, la navette a dépose sa duite dnas la zone I; la navette b dépose sa duite dans la zone III; la navette c dépose sa duite dans la zone II. Ceci pendant le premier tiers de tour.
Au début. (lu deuxième tiers de tour, la navette a. entre dans la. zone II, la navette b entre dans la zone 1, et la, navette c entre dans la zone III, comme on le voit schéma tiquement en fig. 6.
En examinant. la bande 3/3, on voit. que la duite issue de A est la première duite com plète sur un tour: ce sera la. duite N 1.
Au bout d'un tour, on a bien déposé trois longueurs égales de duite, et. l'on pourrait admettre qu'au tiers (le tour suivant on va commencer immédiatement. les quatrième, cin quième, sixième, etc. duites. La quatrième duite commencerait alors en B, la eiquième en C,, la sixième en .1, etc.
Ce faisant, dans la zone I, on aurait bien la succession. 7., ?, 3, 4, etc. des duites, mais dans la zone III on trouverait la duite 1 voi sinant avec la duite 5, et dans la zone II la duite 2 voisinant avec la. duite 6. Il est donc nécessaire, pour que le tissage corresponde sur toute sa largeur an pointé du rapport d'armure, que les duites aient. même origine et même extrémité.
Il résulte (le cette condition qu'à. la fin du premier tour, seule la navette a tissera une nouvelle dui+e dans le pointé suivant, les deti% antres navettes terminant. leur duitabe commencé: la navette b sur le tiers (le tour complémentaire, la navette c sur les deun tiers (le tour complémentaires.
De plus, ces trois navettes déposent trois duites bien déter tninées qui doivent former le même pointé qui leur est propre, quelles que soient les zones dans lesquelles se trouvent. ces navettes, ct ceci pour un tour de chacune d'elles compté (le l'origine commune.
On conçoit donc que les fils levés pour une navette doivent, être baissés pour la na vette suivante, et inversement.
Il est doue nécessaire de provoquer le mouvement des lisses ou groupes de lisses, de façon â l'adapter aux caractéristiques de l'armure et au cheminement des navettes.
Dans la forme d'exécution représentée sur les fib. 7 à 12, on suppose que le métier utilise trois navettes calées à 120 .
Le nombre des lisses est égal au nombre des fils de chaîne. Dans ce qui suit, on sup posera que cers fils sont groupés en 180 groupes c1c, 100 fils, et on décrira le méca- riisme de commande de ces groupes de fils.
Les mouvements de chaque groupe de lisses sont produits par deux cames 39 (fib. 7) et 40 (fig. 7 et 8) clavetées par une clavette 37 sur l'arbre 67 de commande du métier.
Ces cames, à chemins intérieurs 39a, 40a, commandent des galets 41 tourillonnant autour d'axes 41a fixés dans des coulisseaux 42, 42a qui sont apidés dans des ouvertures <B>161</B> de la partie extérieure 48 d'un carter. Ces coulisseaux manoeuvrent. les groupes des lisses 43 et 44 auxquels ils sont reliés par un cadre 45 (fib. 7 et 8).
Les cames 39, 40 sont renforcées par des nervures extérieures 39b, .10b (fig. 7).
Les coulisseaux sont répartis sur les faces d'un plateau 46 (fiy. 7 et. 8), ce qui fait deux étages de 90 coulisseaux chacun, et ils sont guidés dans leur mouvement horizontal par des couronnes 46a qui viennent fermer des guides 46b (fig. 7 et 8), eux-mêmes fixés radialement sur le plateau 46 par des pièces 46c. Les cames et les coulisseaux sont logés dans un carter formé de trois éléments 47, 48 et 49.
Ce carter est rendu étanche le mieux possible en disposant des bagues 50 autour de l'arbre 67 et tore bande de feutre 51 aux ouvertures 161 du-passage des coulisseaux.
Une petite pompe à engrenages 52 entrai- née par un petit moteur électrique 53 assure la circulation d'huile nécessaire au graissage correct du système. Cette circulation s'opère de la faon suivante: la pompe et son mo teur sont fixés sous le carter 47 qui sert de réservoir d'huile. Le carter 4 7 est relié à la pompe par une courte canalisation 54. De la pompe part une seconde canalisation 54a qui, passant à l'extérieur entre les coulisseaux, aboutit à un ajutage 181 traversant le cou vercle 49 du carter (fig. 7).
L'huile amenée à cet ajutage est déversée dans une rainure circulaire 55 ménagée dans le moyeu de la came supérieure 40 et, de là, par des trous 162 disposés dans les moyeux et sur les faces des cames, l'huile se répartit entre les étages de coulisseaux pour tomber finalement dans le fond du carter 47.
On remarquera que, dans cette disposition, la pompe est constamment. en charge et que, par suite, aucun désamorçage n'est à crain dre. Le débit d'huile sera réglé en agissant sur la. vitesse du moteur 53.
Les cames 39 et 40 étant à simple che min, leur travail ne peut s'effectuer que dans un sens. La réalisation du mouvement de rap pel est obtenue par un dispositif que l'on va maintenant décrire en se référant à la fig. 9, qui constitue le prolongement, de la fig. 7 vers la droite.
Sur cette figure, on voit en coupe le dis positif de rappel relié à la lisse 43, celui de la. lisse 44 étant représenté en élévation. Chaque dispositif de rappel comprend un cy lindre 56 dans lequel coulisse un autre cy lindre 57. Ce dernier cylindre est relié, d'une part, à son extrémité intérieure 57a, au cadre 45, et, d'autre part, à. un ressort de traction 58 accroché lui-même en 58a à ].'extrémité extérieure du cylindre 56.
L'énergie nécessaire au déplacement des lisses vers l'extérieur dur. métier par rapport à l'arbre 67 est donc fournie par les ressorts 58, les cames 39 et 40 assurant le mouvement. vers cet arbre. Le tonctionnenrent- du systéme, qui sera mieux compris en se reportant à la fig. 8, est le suivant: On voit sur la. fig. 8 la forme de la came 40 qui correspond à l'étage supérieur de coulisseaux 42.
Chaque navette étant calée face à un creux 40c de la came 40 (ou à un ci-eux de la came 39 qui lui est. identique), les fils se déplacent. vers l'extérieur au passage de chaque navette. -lais comme toutes les cames sont calées de faé,on identique, le sys tème tel que décrit. ci-dessus produirait le déplacement vers l'extérieur de tous les fils à la fois, ce qui rendrait impossible tout tis sage.
Pour n'obtenir le déplacement que (le certains groupes de fils, il est nécessaire de verrouiller le système de rappel de faeon à le soustraire à. l'action du ressort- 58. Dans ce but, le cylindre 5 7 est bloqué dans sa posi tion la. plus intérieure, c'est-à-dire la posi tion représentée sur la fig. 9. Dans la. forme d'exécution représentée, le système est nor malement verrouillé, et on ne déverrouille que les coulisseaux correspondant. aux fils intéressés par la duite, suivant la loi indi quée précédemment.
Le blocage peut. être réalisé (fig. 9) par un doigt 59 s'engageant. dans un trou<I>59a</I> du cylindre 57 sous l'action d'un ressort. 59b. Le doigt. 59 peut être retiré du trou 59a sous l'action d'un solénoïde 65, dont il constitue le noyau et qui est. alimenté par des fils 1.63. On obtient. la levée d'un -coupe de fils (uri fil sur deux) en excitant les quatre-vingt-dix solénoïdes 65 qui actionnent les doigts :i9 correspondants.
Le système de commande est constitué (fig. 11) par un ruban sans fin 60, perforé, composé de trois bandes parallèle <B>11,</B> 171, :1h (une par navette). Chaque per foration 61 correspond à la levée d'un groupe de fils, et il existe deux séries de perfora tions 61- par bande. Le ruban 60 s'enroule sur deux tambours 62 et 63 calés sur des arbres 62a, 63a., et nuis par une transmission non représentée à. partir de l'arbre 67. Le tambour 62 est en métal.
Des balais en nom bre égal au produit du nombre de navettes par le nombre de groupes de fils (c'est-à-dire ici 3 x 2 = 6) et disposés par couples dont chacun comprend un balai 61cr et un balai 64b (un par étage de coulisseaux), frottent sur le ruban 60;
eliaque balai 61a correspond à une navette et à l'étage supérieur de cou- lisseaul -12; chaque balai 64b correspond à la même navette et à l'étage inférieur de cou lisseaux -12a;
à chaque perforation 67, les balais viennent en contact avec le tambour conducteur 6'2 et provoquent. la mise en cir cuit. des soixante électro-aimants 65 corres pondants (fig. 9, 11 et. 1'2),à raison de. un sur trois par étage. Un sur trois seulement des électro-aimants 65 est rais en circuit par chaque groupe de deux balais 6-l(r ou 6-lb. puisqu'il y a trois navettes.
Les perforations 61 sont. disposées de fa çon qu'un balai 61(r et deux balais 611) (clans l'exemple choisi) se trouvent simultanément en contact. avec le rouleau 62. Cela signifie que si le balai reliée à un électro-aimant 65a de l'étage supérieur établit. le contact à un moment, donné, les halais correspondant deux électro-aimants 65b de l'étage inférieur l'établiront en même temps.
Mais les électro aimants<B>65</B> ne sont réellement excités qu'ai passage de chacune des bosses des cames 39 et 10 sur les galets correspondants 41 (fig. <B>7Î.</B> ait moyen d'un distributeur rotatif 66, qui, (laits l'exemple représenté, possède quatre- vingt-dix plots et trois balais (correspondant aux trois navettes et aux deux étages).
On voit sur la fig. 77, sur laquelle, pour plus de clarté, chaque groupe de trente électro aimant; a été représenté schématiquement par un cercle, que les groupes d'électro- aimants 65a et. 65b de chaque étage sont con nectés < le telle façon que chaque balai du contact tournant. 66 ferme tin circuit de chaque étage lorsqu'il touche le plot. com mun correspondant 65c.
Bien entendu, il y a en réalité quatre-vingt-dix plots 65e. un par couple d'électro-aimants. Sur la. fig. 12, on a représenté schématiquement par un seul arc de cercle 65a chaque groupe de trente électro-aimants (puisque chaque étage com prend quatre-vingt-dix électro-aimants et qu'il y a trois navettes), ainsi qu'un coulisseau 42 sur trois. On voit également sur cette figure les trois navettes 7 2 roulant sur le peigne 108, la nappe des fils de chaîne 26, et. la came supérieure 40.
On a enfin indiqué la connexion entre chaque groupe de trente électro-aimants 65 . et, les balais correspoit- dants 64a. Il. résulte de ee qui précède que le contact de chaque balai 64 avec une perfo ration 61 provoque l'ouverture (ou la. ferme ture ) de la foule. Comme les trois navettes sont calées à 1'20 , la foule doit s'ouvrir, par symétrie, sur 60 seulement-. L'ouverture de chacune des trois foules commence donc 30 avant le passage de chaque navette, la ferme ture totale ayant lieu 30 derrière cette même navette.
-Naturellement, le ruban perforé 60 et le commutateur 66 tournent en synchronisme avec L'arbre 6 7 grâce à ivre liaison non repré sentée, et le ruban 60 est arrêté pendant que dure le changement de canette, afin de retrouver le même duitage. Dans une va riante, le blocage des coulisseaux est obtenu au moyen d'un mécanisme (fig. l.0) compre nant deux billes 124 qui, sous l'action d'un cône 125 qui les écarte, viennent s'engager dans une gorge circulaire 126 du cylindre intérieur 57;
le cône 125, normalement poussé par un ressort 1.27 et un manchon 127a, peut être dégagé par un solénoïde 128 monté au bout de chaque cylindre 56, dont le noyau 128a est relié par une goupille 128b avec le manchon 127a, et. qui est alimenté par des fils 163. La. commande des électro aimants<B>128</B> se fait dans ce cas d'une façon analogue à celle des électro-aimants 65.
Le duitage redevient, identique pour chaque navette lorsqu'on a effectué un nombre N de tiers de tour égal ait plus petit commun multiple du nombre des navettes et du nombre de duites constituant le rapport d'armure. La, longueur du ruban 60 doit donc permettre, au minimum, le pointage de ces N tiers de tour. A titre d'exemple, dans le cas où l'on utilise trois navettes avec un rapport d'armure égal à 2, le plus petit com- niun multiple N égale 3 X 2 = 6. Il faut donc au moins six perforations dans le sers de la longueur du ruban 60.
Ceci étant, on va maintenant indiquer !a façon dont s'effectue la livraison (1u fil (le t rani e. La canette 68 est montée de façon amo vible dans une navette 72 qui roule sur le peigne 1.08 et est guidée par une plaque laté rale<B>108e</B> sur laquelle roulent des galets 1.08b (fi-. 13). La navette 72 possède une pointe effilée 71 pour la conduite du fil (le transe. On voit sur la fi,,. 13 que le fil de trame 69 enroulé sur la canette 68 passe d'abord par un tube central 70 puis ressort.
vers la bague de fixation 68c1, cumule le montre la fig. 14-; il passe ensuite dans lit queue de navette 68b et est. déposé au fond cle la foule par la pointe effilée 71.
Sur la fig. 1.5, on voit schématiquement, à une échelle très agrandie, comment. le fil de trame 69 est déposé par la navette 7 2 dans la foule ouverte par la. disposition d'un fil de chaîne sur deux de part et d'autre du peine 108, suivant le mécanisme (I'otiver-. tune décrit précédemment.
31 est nécessaire de faire passer le fil 69 par le tube central 70 (fig. 1.1) en utilisant comme -guide et comme renvoi vers la queue de guidage le colis même de la, canette: en effet, le change ment de canette aurait. été rendu très diffi cile si le renvoi avait été constitué par un organe fixé à demeure sur la navette.
Lorsque la duite est déposée, la foule est fermée après le passage de la navette, et. les i.'ils sont tous disposés le long du bord inté rieur 1.08a. du peigne 108. (droite de la fig. 15). La queue 71 de la navette qui sert de guide au fil 69 doit. donc être déportée de ce côté. On remarquera que la duite est dé posée lorsque les fils de chaîne sont normale ment tendes, de sorte que les risques de rup ture du fil sont, relativement faibles.
Sur la partie gauche de la fig. 15, on voit. la foule ouverte avant. le passage de la navette, et. sur la. partie droite, on voit la foule refermée après le passage du corps 72 de la navette et pendant le passage de sa queue 71.. Le dispositif d'entraînement des navettes est. représenté schématiquement sur la fi < g. 16.
Il doit. permettre à la fois de laisser un libre passage entre le fil de chaîne et l'organe moteur, tout. en assurant un en traînement suffisamment efficace pour qu';l n'y ait pas risque de décrochage de la na vette, et cela aussi bien lorsque l'effort de- rnandé est maximum, c'est-à-dire au démar rage ou au freinage du métier.
Le problème est résolu de la faeon sui- --aiste: sur l'arbre central 67 du métier sont disposés des bras 7 3 en nombre égal à celui des navettes 72 et. régulièrement espacés (trois dans l'exemple représenté). Chacun île ces bras porte à son extrémité, face à la na vette considérée, deux bobines magnétiques 74 et 75.
3;n regard de ces bobines, la navette porte (les armatures 76 et 7 7 dont les unes,<B>77,</B> sont conductrices mais non magnétiques (par exemple cri aluminium massif), tandis que les autres, 76, sont maggnétiques et non conduc trices (par exemple en fer feuilleté @.
Les bobines 74 et 75 sont parcourues par des impulsions électriques de très courte du rée, ù haute tension et à haute intensité, à partir (l'un générateur 81. qui envoie les im pulsions à. un balai fixe 7 8 contre lequel frotte une bague tournante 79 à laquelle sont reliés les circuits 80 alimentant les bobine 7-1 et 75. Le second pôle du générateur 81 esi relié de même à une seconde bague tournanic 79a.. Le générateur est. d'un type connu, uti lisé en particulier dans les installations de radar.
Son fonctionnement, consiste à ebar- ger un condensateur sous une tension de l'or dre de. 2000 volts et. à. le décharger dans un solénoïde. Les impulsions ont pour résultat fine attraction purement magnétique sur l'armature magnétique 76 et. une répulsion sur l'armature non magnétique 7 7 par indiie- t.ion de courants de Foueault.
Chaque navette 72 est. donc, à. la fois. attirée et repoussée. En disposant. convenable ment les bobines et les armatures comme iis- diqué ci-après, la navette n'est soumise à au- eun effort radial, mais seulement à. la ré#sul- tante tangentielle des forces d'attraction et de répulsion, et elle se déplace sur son che min (le roulement cow4itué par le peigne 108.
D'autre part, le sy stèine produisant deux résultantes tangentielles directement oppo sées, la navette se trouve en quelque sorte liée élastiquement à l'extrémité du bras cor- respondant.
Les fin. 76a et. 16b montrent la fanon dont agit le dispositif magnétique: En position. de repos (fig. 16a), les centres magnétiques 75a <I>et</I> 75b des bobines magnétiques 75 sont disposés symétrique ment par rapport, aux centres magnétiques 77a. et 77b des niasses non magnétiques 77, et 76a. de la niasse magnétique 76.
Les force agissant sont R1 et R2, forces de répulsions qui se décomposent en 1'l et r*2, forces radiales, et v1 et 2,2 forces tangentielles; .11 et 32 forces d'attraction se décomposant de la même ma nière en al et a2 et b1 et b2.
A ce moment, si on désigne par r les sommes des forces, oit a: r (vl, t12+bl,b2) .---0 l'ar tin choix convenable des positions res pectives des centres magnétiques, on peut également obtenir:
+a-i@a2) <I>=0</I> ],,il position de fonctionnement (fi-. 16b), les bobines magnétiques sont décalées, par rapport. ait si-stème entraîné, dans le sens du déplacement, puisque, par inertie, la navette tend à rester en retard sur le bras tournant (lui se déplace dans le sens de la flèche F.
<B>lie</B> rapport entre les distances des centres magnétiques donne: + b'1, b'2) Ji: 0 -- IV lotit en conservant (yin i"2 <I>+</I> W1, <B>(Y</B><I>2) = 0</I> Bien entendu, on s'arrange pour que le sens de la force résultante Il' soit le même que celui du déplacement du bras 73,
c'est- à-dire de la flèche F (fig. 16b). Il en résulte que la navette 72 est, entrai née dans le même sens que le bras 73.
Lorsque la provision de fil contenue dans une canette est épuisée, il est nécessaire de procéder au rechargement de la. navette. On va maintenant décrire un appareil que com prend ladite forme d'exécution du métier pour le remplacement automatique d'une ca nette vide par une canette pleine.
Le changement de canette (voir fig. 17 à ?\', 24 et. 30) s'opère en quatre temps: chargement de la canette 68, en partant.
d'un barillet 82 situé au-dessus du peigne 108, sur tin bras porte-canette 96; mouvement, du bras porte-canette pour dé poser celle-ci sir la navette 72; prise au passage par la navette de la ca nette pleine 68 et abandon de la canette vide 68r ; évacuation de la. canette vide.
Le barillet 82, contenant douze canettes 68 (fig. 24 et 30), tourne. autour d'un arbre 82a et est solidaire d'un rochet 82b (fig. 18). II pivote de un douzième de tour sous l'action d'un cliquet 83 en prise avec le rochet 82b et pivoté en 83b à une plaque<B>83e</B> présen tant un secteur denté 83d. Ce dernier en grène avec un secteur 83a pivoté en 83e au bâti 186 du métier et soumis à l'action d'une came 81a et. à, celle d'un ressort de rappel 84b ancré, lui aussi, a.u bâti 186. L'arbre 84 est mû par lin moteur spécial 170 (fig. 19 et 30).
Pendant la rotation du barillet 82, deux mâ choires fixes 85, 85a, frottant en permanence sur un disque 86, solidaire du barillet, cou pent le fil 69 de la canette (fiâ. 17, 19 et 21). La pression des mâchoires contre les deux faces du disque 86 est donnée par un ressort 166 (fig. 21).
Un marteau 87 (fi-. 17, 19 et 20) entre alors en action pour chasser la canette 68 et la déposer sur un chariot. Ce marteau pré sente une mâchoire 87,a. de forme adaptée à celle de la canette 68 (fi-. 20), et il pivote autour d'un axe 87b sous l'action d'une came 1.87 calée sur l'arbre 84 (fig. 17 et '0).
Le chariot qui reçoit la. canette 68 est constitué par un piston creux 89 (fig. 19 et. 19a) qui porte tille gouttière 167 dans laquelle tombe la canette;
le piston 89 coulisse sur une tige 188 sous 1.'aetion d'une commande Hydrau- lique réalisée par l'envoi, à partir d'un dis tributeur 88, d'un fluide sous pression dans l'une ou l'autre de deux canalisations 88a, 88b, l'arrivée dit fluide ait distributeur et le départ de ce distributeur se faisant par des canalisations 88c, 88d.
Le mouvement du pis ton 89 a pour effet. d'enfiler la canette 68 par son tube central 70 sur la. tige 90 d'un char- Çreur monté sur un corps 96 qui sera. décrit plus loin (fig. 19a,).
En même temps, la ca nette vide 68a.. laissée au passage par la na- rette précédente sur la seconde pointe 90a du chargeur est poussée par un polissoir 89a solidaire d'an second chariot 189 qui coulisse sur une tige 190 sous l'action d'une com mande hydraulique<B>1,91 ,</B> 191a reliée également au distributeur 88 et fonctionnant \ en sy n ehronism.e avec la commande 88a,,
88b. La ca nette vide 68a tombe alors sur un plan in- eliné 133 qui l'évacue. La tige 90a. est montée souple sur un ressort 90b (fig. 19).
A la. fin du mouvement. du piston 89, un crochet porte-fil 91 (fi-. 19, 22 et 24), tour nant autour d'un axe 9la et, maintenu en po sition haute par un ressort. de torsion 92 (fig. 22 et. 24), s'abaisse sous l'action d'un câble 93 (fig. 19 et. 22) commandé par un levier 94 actionné lui-même par une came 9:5 calée sur l'arbre 84 (fig. 19 et 22).
Le fil de trame 69, dont l'extrémité sort de la canette pleine à travers son tube central 70 et est fixée en un point du barillet 82, est pris sui vant le principe du crochet à tricoter et est ramené vers le haut, ce qui présente verticale ment le fil partant de la. canette sur le che min de la navette et permet à la quelle 71 de celle-ci de le prendre au passage.
D'autre part, le corps 96 coulisse sur deux guides cylindriques 97 sous l'action d'un piston non visible se déplaçant dans un cy lindre pneumatique 98 (fig. 19) et auquel le fluide sous pression est amené par l'une oii l'autre de deux conduites 98a., 98b, à partir d'un distributeur 99 alimenté lui-même en air comprimé par un conduit 99a,
le fluide 'échappant en 99b. L'admission de l'air com primé sur l'une on l'autre face du piston mo bile dans le cylindre 98, contrôlée par le dis tributeur 99, est. commandée partir de la navette lorsqu'une canette est vide. Il @- a synchronisme entre la commande du corps 96 et celle du barillet 8'': lorsque le barillet tourne et que le marteau 8 7 dépose une ca nette 68 sur la. gouttière 167 du chariot. 89, le corps 96 est dans sa position la plu. éloignée du centre du métier, et le clientin de la. navette est libre.
Lorsque le mouvement du chariot. 89 a enfilé la. canette 68 Sur le eliargeur 90 porté par le corps 96, ce dernier est poussé vers l'intérieur dit métier de façon à présenter la canette 68 sur le trajet de la navette 72.
On notera que l'épuisement (l'une seule des canettes entraîne le changement simultané de toutes les canette, car cette méthode est la plus économique. En effet, pour augmenter la vitesse de fonetionnemei)t et donc le rendement du métier, on doit éviter ait maximum les interruptions dans le tissage;
malgré la. rapidité avec laquelle s'ef fectue le changement de canette automatique, cette opération répétée un très grand nom bre de fois diminuerait le rendement dit métier.
Le contrôle de la quantité de fil de trame restant sur une canette est assuré. par lut dis positif de sécurité d'un type connu.
Lorsque le corps 96 se trouve dans sa po sition extrême vers l'avant (fia. 19), une ca nette pleine se trouve sur le passage de chaque navette 72.
Le fil 69 étant présenté. verti calement, la canette vide 68a s'emmanche sur le guide 90(c et lui imprime un choc qui se transmet à. la canette pleine; celle-ci récu père donc une partie importante de l'énergie fournie par l'arrêt brusque de la canette vide; cette éner.gie aide au démarrage de la canette pleine et facilite sa prise en charge sur la navette où elle se fixe (l'une façon seini-rilgide par Lille pince 100 (fig. 1 3 et 19).
Le fil 69 est pris et @guidé par la queue de navette il. Le corps de chargement 96 revient alors en arrière avec la. canette vide 68(r, et le cycle recommence. Le chan aement des canettes s'effectue sur un tour de l'arbre principal 67; pendant cette période,, l'avance du tissu est stoppée par mise en action d'un embrayage à griffes 101 (fia. 23, 30, 32 et 33) agissant sur les rou leaux d'entraînement du tissu et commandé par titi électro-aimant 102 (fin. 23).
On dé crira par la suite l'emplacement. exact et le rôle<B>(le</B> l'embrayage 101.. L'électro-aimant dont on voit en 102 l'enveloppe extérieure est excité de façon intermittente, au moment voulu, par un contact. tournant. L'armature 102a (le cet électro-aimant est alors attirée dans le sens de la flèche 102b. L'armature est attachée en 171 à tin levier 172 soumis à l'ac tion d'un ressort de rappel 172a. Le levier 172, en pivotant autour d'un point fixe 173,
entraîne par une fourchette non visible sur la fig. 23 la partie mobile 101.b de l'em brayage et la dégage de la partie 101n qui est fixe. Chaque navette pénètre à nouveau dans la foule à l'endroit où elle en était sortie, de telle sorte qu'il ne se produit aucune ano malie clans le duitane. Il résulte de ce qui pré cède (lue le tissu se présente sous la forme d'un cylindre 192 (fin. 26) dont le diamètre est égal au diamètre moyen du peigne.
Cette forme lui est assurée par le fait que chaque duite est déposée entre deux tores concen triques 7.03a" 103b (fia. 24 à 28). Le tore extérieur 103b est fixé par des consoles 1.83 aux colonnes 182 qui soutiennent le bâti supé rieur du métier, et le tore intérieur 103a. est fixé à une armature 184 supportée par l'ar bre 67 par l'intermédiaire de roulements à billes 185.
lie dispositif de Cassage des duites est représenté plus en détail sur les fi g. 26 à 29. Il s'agit, après le passage de la navette, de tasser, le fil (le trame au fond de la foule. Le rôle de ce dispositif est. donc le même que celui du peigne battant. d'un métier à tisser rectiligne.
Il se présente sons la forme d'un peigne multiple composé d'éléments 180 indépen dants et possédant des prolongements 180n dirigés vers le bas (fia. \36 et 28) sur les quels vient. se déposer le fil de trame 69 (fin. 28<B>)</B>. Ces éléments sont fixés sur le tore intérieur 103a. dans les fentes 174 d'une cou ronne<B>175.,</B> ils sont articulés autour d'un axe <B>176</B> et constamment rappelés dans la position figurée en traits pleins sur la fia. 28 par des ressorts 177.
C'est. dans cette position qu'ils reçoivent le fil. de trame déposé par la queue 71. de la navette. La. remontée du fil de trame s'effectue de la manière suivante: Sur l'arbre central 67 sont calés six bras (fig. 27) dont trois, 73, déjà mentionnés, portent les bobines magnétiques 74, 75, et trois autres, 178, portent des roues 179 qui roulent sur le chemin constitué par l'ensemble des prolongements 180a des éléments oseil- lant,s <B>180.</B> Ces roues sont à une distance de l'axe 67 telle qu'elles potassent ces pièces malgré l'action des ressorts 177, en les fai sant osciller autour de l'axe 176. Dans ce mouvement, elles lèvent le fil de trame 69 et.
l'amènent au fond de l'ouverture de foule lorsqu'elles se trouvent dans la position figu rée en trait pointillé sur la fig. 28.
Naturellement, les bras portant les roues 179 sont calés angulairement par rapport aux cames 39, 40, de telle sorte que la levée du fil de trame soit provoquée au moment du croisement des fils de chaîne.
Il est à noter que les pièces 180 ne quittent Jamais les fils de chaîne. Ceci maintient une répartition correcte des fils entre les dents 180b formées par lesdites pièces.
On peut également grouper plusieurs dents sur le même élément en constituant. ainsi une sorte de fourchette, ceci étant intéressant dans le cas d'un nombre relativement impor tant de fils de chaîne.
Pour transformer le cylindre de tissu 192 en une nappe plane sans que les fils de chaîne parcourent des chemins différents, ce qui produirait des déformations, on utilise une surface gauche intermédiaire, en faisant. pas ser ce cylindre de tissu, après le passage entre les tores 103a, 103b, sur tune barre 10.1 (fin. 24, 25 et 30 à. 32), de profil géométrique analogue à celui de la barre porte-fil 34 de la. fi-. 5 qui transforme la nappe plane des fils de chaîne enroulés sur leur ensouple en un fragment de surface cylindrique.
Sur les fig. 25 et 30 à 31, on voit que le tissu terminé 192, représenté en traits mixtes, passe en sortant. de la barre 104, et avant d'être coupé, entre deux rouleaux supérieur 105 et inférieur 106 (fig. 25 et 30 à. 34).
Le rouleau 105 possède des paliers 105a mobiles dans des glissières 105b (fia. 32 et. 34), ce qui permet de régler l'écartement des rouleaux 10.5 et 106, le @ rouleau 106 ayant des paliers fixes 106a. Le déplacement des paliers 105a. est assuré par une pression d'huile arrivant en 107 à chaque extrémité du groupe de rou leaux et agissant contre l'action de deux res sorts antagonistes 107a (fig. 34).
La vitesse. de rotation des rouleaux 105 et 1.06 commandant l'avance du tissu et, par mite, le compte en trame, est contrôlée au mov en d'un variateur de vitesse 110 à. com mande positive (fig. 24, 30, 32 et 35), pre nant son mouvement sur l'arbre principal 67 du métier par l'intermédiaire de deux couples coniques 111, 11l', d'un arbre vertical 111e et de deux arbres horizontaux 111a et. 111b.
Les couples<B>111,</B> 111' relient. deux à. deux les arbres 111a, 111b et 111c, et. un troisième couple conique 67a relie l'arbre 111a et l'ar bre 67 (fin. 30, 32, 33 et 35). Un réducteur à vis sans fin 112 (fin-. 23 et 30 à 33) et, un système d'engrenages représenté en l32 (fig. 30 à 32) transmettent. le mouvement aux rouleaux 105 et 106 (fig. 32).
Entre le variateur de vitesse 110 et. le réducteur 112 est disposé l'embrayage à. griffes 101. dont on a déjà. parlé (fig. 23, 30, 32 et 33), de sorte que lorsque cet embrayage est débrayé, le mouvement des rouleaux 105 et 106 et, par suite, l'avance de la toile, sont. stoppés.
A la. sortie des rouleaux 105 et 106, le tissu passe sur un rouleau 142 et est enroulé, en double épaisseur, sur une ensouple 1.14 (fig. 30 à 32a.). Cette ensouple tourne sons l'action d'une transmission par chaîne ou courroie 115 commandée à partir du rouleau 105.
Le pignon<B>116</B> (fis. 32 et 32a) est fixé par un ergot 116b au plateau d'un em brayage 116a, tandis que L'ensouple 114 est montée folle sur l'arbre d'un plateau 130u; ce dernier est entraîné par friction par l'in termédiaire de l'arbre 198 à partir dit pla teau fixe 199 de l'enibravage. L'entraînement du plateau 199 par le plateau 116(e, est réa lisé par un disque de friction 200.
La pres sion sur ce disque est. assurée par un ressort 201 qui prend appui sur un contre-écrou 20'?. L'arbre<B>198</B> tourillonne clans un palier 203 fixé sur un longeron '?04 dit bâti, qui sup porte aussi les différents rouleaux 105, 106 et 142 (fig. 24, 30 et 32 à 34). On peut donc réaliser le ralentissement progressif de l'en- souple au fur et à mesure de l'enroulement du tissu, tout en maintenant ce dernier tendu.
L'ensouple 114 est. fixée entre deux pla teaux 130 et 130a dont l'un, 130a, est. fixe et dont l'autre, 1.30, porte une gorge 123 clans laquelle est engagée une fourchette 123a. d'un levier 195 articulé en 196 et soumis à l'action d'un ressort<B>197.</B> Une ti-e 131 manceuv rée à la. main prend appui en 131a sur le levier 195 et permet d'éloigner le plateau mobile 130 de l'ensouple 114 ou de l'en rapprocher (fig. 30 et. 32).
Le changement. d'ensouple peut donc s'opérer sans qu'il soit nécessaire d'arrêter le métier: -;vaut. de passer sur le tambour 1-12 et. de s'enrouler sur L'ensouple 114, le tissu passe sur une table 117 où il peut être coupé (fig. 25).
Le dispositif de coupe (fig. 36 et 37 i consiste en Lui chariot. 118 pouvant se dépla cer transversalement par rapport au tissu sur deux rails 119. Le chariot. est guidé par des galets 119a. portés par un essieu 119b. Il porte un moteur électrique 1?0 fixé à un socle 120a relié au chariot. 118 par des bou lons 1.20b;
sur l'axe de ce moteur sont calés, de part. et d'antre du moteur, un couteau cir culaire 121 et une poulie de friction 122 qui assure le cheminement du chariot 1.18 sur les rails 119 par son contact avec aine roue 122u calée sur l'essieu 1191). A chaque fin de course, un commutateur 129 poussé par le chariot 118 assure l'inversion de marche dli moteur 1?o pour l'opération de coupe sui vante.