CH294313A - Métier à tisser circulaire. - Google Patents

Métier à tisser circulaire.

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CH294313A
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Cie Qualitex Societe Dunod
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Qualitex Societe Dunod & Cie
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D37/00Circular looms

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


  Métier à tisser     circulaire.            Linvention    a pour objet un métier à       tisser    circulaire, du type     m$    par un  arbre vertical central. Il est caractérisé  en ce qu'il comprend des ensouples de fil  de chaîne, montées de façon amovible à la  base du métier sur des chariots     porte-ensouples     qui roulent eux-mêmes sur un     bâti,    et mu  nies     d'uci        svstènle    de freinage tel que la       vitesse    de rotation de l'ensouple reste cons  tante,

   (les dispositifs     casse-chaîne    compre  nant des     lamelles        conductrices    que traversent  les fils de chaîne et dont la chute, en cas de  rupture d'un fil, ferme un circuit électrique  actionnant un dispositif d'alarme, une barre       porte-fils    (]ont la ligne de contact avec les  fils de chaîne est une suite d'arcs de courbes  du second     degré    et dont la disposition est  telle qu'elle transforme sans contrainte la  surface plane des fils de chaîne en la surface       cylindrique    de tissage,

   des lisses dont le  mouvement vers le centre du métier est       assuré    par     des    cames mues depuis l'arbre du  métier et clés galets montés sur des     coulis-          seaux        reliées    à, une extrémité des     lisses,    et  dont le mouvement vers l'extérieur est assuré  par     des        ressorts    clé rappel, des organes de  blocage de ces     reswsorts    pour immobiliser les       lisses    dans leur position la plus voisine du  centre du métier, des commandes électro  magnétiques pour ces organes de blocage,

   des  navettes entraînées par attraction et répulsion  magnétiques     rraee    à des armatures conduc  trices et non magnétiques et des armatures         magnétiques    et. non conductrices montées sur  chaque navette et coopérant avec des bobines  magnétiques portées par des bras tournants  entraînés par l'arbre du métier, des canettes  fixées par des clips sur les navettes et possé  dant un alésage central que traverse le fil de  trame et une queue effilée pour déposer le  fil de trame dans la foule, un dispositif de       tassage    des duites, un peigne circulaire sur  lequel roulent les navettes, un barillet placé  sur le peigne et contenant des canettes pleines,

    des dispositifs pour amener une de ces ca  nettes sur le trajet de chaque navette de façon  à en assurer la prise au passage, la canette  vide étant alors abandonnée par la navette,  une barre analogue à la barre porte-fils  pour transformer sans contrainte le cylindre  de tissu en une surface plane, des rouleaux  d'entraînement du tissu terminé actionnés  depuis l'arbre du métier, une table et un dis  positif de coupe, et des ensouples amovibles  pour recevoir le tissu terminé et coupé, en  traînées à vitesse constante depuis les rou  leaux d'entraînement.  



  Le dessin annexé représente, schématique  ment et à titre d'exemple, une forme     d'exé-          eution    du métier à tisser faisant l'objet de  l'invention.  



  La     fig.    1. est un plan montrant la dispo  sition des ensouples de fils de chaîne.  



  La.     fig.    2 montre, en élévation, un escabeau  monté sur une plate-forme constituée par un  bâti inférieur et. des chariots     porte-ensouples.         La.     fig.    3 montre, en élévation, le système  de freinage d'une ensouple.  



  La     fig.    4 montre, en perspective, un dis  positif casse-chaîne.  



  La     fig.    5 montre, en perspective, une  barre de transformation de la nappe plane  des fils de chaîne en nappe cylindrique.  



  La     fig.    6 illustre le principe du tissage à  trois navettes.  



  La     fig.    7 est une coupe     verticale    par       VII-VII    de la     fig.    8 d'un mécanisme de cou  lisseaux pour la. commande des lisses.  



  La     fig.    8 est une vue de dessus de ce     mé-          eanisme    avec coupe partielle par     VIII-VIII     de la     fig.    7.  



  La     fig.    9 est une coupe verticale d'un mé  canisme de rappel des lisses associé au mé  canisme de la     fig.    7 et situé dans le prolonge  ment de ce mécanisme.  



  lia     fig.    10 montre, en coupe, une variante  du système de verrouillage du mécanisme de  rappel de la     fig.    9.  



  Les     fig.    11 et 12 sont des schémas d'un  mécanisme de commande des électro-aimants  de     verrouillage    du mécanisme de la.     fig.    9 ou  de celui de la     fig.    10.  



  La     fig.    13 est une perspective de la. na  vette et de la canette.  



  La     fig.    14 est une coupe verticale axiale  de la canette de la.     fig.    13.  



  La     fig.    15 montre, en perspective, à       grande    échelle, la formation de la duite.  



  La     fig.    16 est. un plan schématique mon  trant la commande de trois navettes.  



  Les     fig.        16a    et     1.6b    montrent le jeu des  attractions et répulsions magnétiques.  



  La     fig.    17 est une élévation d'un barillet  qui contient des canettes pleines.  



  La     fig.18    est une coupe par     XVIII-XVIII     de la     fig.    17, montrant la disposition du mé  canisme de commande de rotation du barillet.  



  Les     fig.    19 et     19a    sont. des plans partiels  montrant la disposition d'un mécanisme de       rechargement    d'une navette.  



  La     fig.    20 est une coupe par     XX-XX     de la     fig.    17.  



  Les     fig.    21 et 22 montrent des détails du  mécanisme de     rechargement    d'une navette.    La     f1'.    23     montre    u11     inéeanlsine        d'arrêt     de l'avance du tissu.  



  La     fi@'.    24     montre,    e11     élévation,    Mlle     11101tié     cru     métieil.     



  La,     fig.        2:5    montre, en coupe verticale,  l'autre moitié du métier.  



  lia     fig.    26 est mi     a@@randissement,    décalé  de 1800, d'une partie de la fil. 25, mon  trant un mécanisme de tassement des duites,  en coupe     par        XXVI-XXV    I de la     fig.    27.  



  La.     fig.    27 est un plan correspondant.  



  La fi-. 28 est un     agrandissement    d'un  détail de la     fige.    26, en. coupe par       XXVIII-XXVIII    de la     fig.    A  La     fig.    29 est une     coupe.    à la     même     échelle, par     XXIX-XXIX    (le la     file.    28.  La fi-. 30 est un plan d'une partie     dii     métier.  



  La     fig.    31 est une vue à plus     'grande     échelle d'une partie de la 25, en coupe  par     XXXI-XXXI    de la     fig.    34.  



  Les fie. 32 et     32a    sont des plans à plus  grande     éelielle    d'une partie de la     fig.    30.  La     fig.    3 3 est. une     élévation    suivant       XXXIII-XXXIII    de la     fis;.    32.  



  La     fig.    34 est une     élévation    avec coupe  partielle de     l'extrémité    droite de la.     fig.    33.  La     fig.    35 montre, en élévation, un méca  nisme de transmission représenté en plan       (fig.    32).  



  Les     fig.    36 et 37 montrent, respective  ment en coupe     transversale    et en élévation  latérale, un mécanisme de coupe du tissu ter  miné.  



  Si l'on se reporte d'abord aux     fig.    1 et 2,  ainsi     qu'a.ecessoirement    aux     fig.    24, 25 et 30.  on voit sur la     fig.    1 le bâti inférieur qui se  compose     essentiellement    de six fers en<B>I.</B> 1,  équidistants et disposés suivant les     rayons     d'un cercle, avant pour centre le centre 150  du métier à tisser. Sur chacun des fers et  vers leur extrémité     extérieure    est monté un  secteur en tôle 2. Ces secteurs en tôle     eonsti-          tuent    la partie fixe d'un chemin de ronde.  



  Dans les six intervalles compris entre les  secteurs viennent se placer des     chariots    porte  ensouples 4     (fi < g.    1 et     \?)    dont cinq seulement  sont représentés en     fig.    7. Ceux-ci peuvent      se déplacer     radialement    sur des rails 3, per  mettant ainsi (le     dégager    des passages don  nant     accès    à     l'intérieur    dit métier     pour    répa  rer un     dérangement    quelconque (casse de fil,  etc.).  



  Ces chariots,     construits    en profilés sou  dés, supportent, à leur extrémité située vers  le centre du métier, des ensouples 8 sur les  quelles sont enroulés (les fils de chaîne 26;  ils sont garnis à leur partie     supérieure    d'une  tôle     -1#(r    qui vient se mettre au     niveau    des  tôles des secteurs     \?,    assurant la continuité du  chemin (le ronde; enfin, les plaques 2 et les  chariots     -1    sont bordés à.     l'extérieur    par un  organe de     guidage    constitué par un tube 5.

    Deux     escabeaux    6     (fig.    2), qui sont utilisés  <B>polir</B> la surveillance de la navette, des dispo  sitifs de changement de canette et de l'en  roulement de la toile, roulent sur la     plate-          forme    ainsi constituée et sont guidés sur le  tube 5 par     deux    mires 7 fixées à chaque esca  beau par une     ferrure    151 et qui, en prenant  appui de part et d'autre du tube 5, empê  chent tout basculement.  



  Un chariot     -1    est aussi visible sur la       fig.        2-1,    et. un escabeau 6 sur la     fig.    25.       Chaque        ensouple    8 est. constituée par une  bobine tournant autour d'un axe fixe 152       (fig.    3). Sur     chacune    des     deux    joues 153 de  la bobine sont montés deux tambours     8(z    uti  lisés pour le freinage.     L'axe    fixe 152 est assu  jetti dans deux paliers     24-        (fig.    1, 3 et 211       portés    par le chariot 4.  



  Le freinage de l'ensouple est réalisé       comme    le montre la     fig.    3. Le frein se com  pose     d'un    rouleau     tâteur    9 qui suit la varia  tion     (lu    diamètre extérieur de l'ensouple  chargée de fil, d'une bande de frein avec  garniture (le friction 10, d'un     levier    coudé  11     articulé    en 19 en     -Lui    point fixe du bâti et  relié en 15 par un tirant 154 à la bande 10,  d'un ressort.

   de traction 12 attaché en 16 au       levier    11 et en 17 à un levier     1.55(r    calé sur  l'axe 18     (1e    la     tire    155 du     rouleau    9, et d'un  dispositif de     réglage    de tension. Ce dispositif  se compose d'un levier 13     articulé    en     1_3a    à  un     montant.        fixe        156    solidaire du bâti du iné-         tier,    et d'une vis 20     qui    se visse dans le levier  13 et dont l'extrémité 157 prend appui sur  le bâti.

   La bande de frein 10 est filée au  levier 13 par un crochet 14 coopérant. avec un       ergot        l4a    du levier 1.3; le ressort 1.? est tou  jours tendu. La tige 1.55 du     tâteur    9 est arti  culée en 18 au bâti du métier.  



  Le tâteur 9 suit la diminution de diamètre  de l'ensouple     consécutive    an déroulement du  fil; le point 17 se rapproche du point 16, di  minuant ainsi la flèche et-, par suite, l'effort  (le     traction    du     ressort    12 sur le levier 11;  celui-ci oseille légèrement autour (lu point 19  en diminuant la tension de la bande de frein  10 sur le tambour     8cr    de l'ensouple. Ce dis  positif qui oppose au déroulement un couple       résitant    constant permet de     conserver    une  tension invariable à. la nappe des fils de  chaîne, quel que soit l'état de     garnissage    de  l'ensouple.

   De plus, on peut régler la tension  de la bande 10, et. par     eonséquént,    tendre  plus ou moins les fils de chaîne, en vissant. ou  en dévissant la vis 20 suivant, d'une part, le  numéro du fil utilisé en     chaîne    et, d'autre  part, le     compte    en chaîne.  



  Pour     démonter    l'ensouple, on dévisse la  vis     .''.0,    ce qui diminue la tension de la bande  10 et tait basculer le levier 11 jusqu'à ce que  sa branche 158 heurte une butée fixe 21. On  peut alors séparer le crochet     1-1    de l'ergot       13(r.    Ensuite, on fait basculer la tige 155 du       tâteur    9 autour du point 18.

   Cette tige porte  un     ergot    latéral 22 qui vient s'enclencher  avec l'extrémité 159     d'un    levier coudé 23 arti  culé en 1.60 au bâti et ,     man#uvré    au moyen  d'une pédale 25 munie d'un     ressort    de rap  pel<I>25a.</I> On     dévisse    alors la vis     241r    qui main  tient 1a.     sus-bande        24a    contre le palier 24, et  on la fait. pivoter.  



  Pour remonter     l'ensouple,    on l'amène sur  les paliers     ?4    du chariot     .1;    on rabat les     sus-          bandes        23c,    qu'on immobilise par les vis     2.1b,     et on     raccroche    la bande du frein en     1.4,        1-la.          L'ergot        ?     de la tige 1.55 du tâteur 9 étant  toujours     accroché    en 159,

   il suffit     d'appuyer     sur la pédale 25 pour libérer cette tige et faire  reprendre au     tâteur    sa place sur     l'ensouple.     On règle alors la tension de la, bande de frein      au moyen de la vis 20, comme indiqué plus  haut.  



  A la. sortie de l'ensouple, les fils de  chaîne 26 qui sont. encore sous la forme d'une  nappe plane passent dans un dispositif casse  chaîne. Celui-ci est constitué de la manière  suivante (fi-. 4)  Chaque fil de chaîne 26 passe sur un pre  mier rouleau 27 puis par un trou 28a. percé       clans    une lamelle conductrice 28 qu'il tra  verse, et     enfin    sur un second rouleau 29. Les  lamelles 28 sont guidées par des organes  d'espacement 28b, conducteurs et reliés à un  boîtier 32. Lorsque l'un des fils casse, la la  melle 28 qu'il traverse tombe sur une plaque  conductrice 30, isolée par une garniture 30a  du boîtier 32.

   La lame 28 prenant une posi  tion telle que celle indiquée schématiquement  en pointillés établit le contact entre la plaque  30 et la paroi 32, par l'intermédiaire des       pièces        28b,    ce qui ferme un circuit électrique  représenté dans son ensemble par 31. Le bâti  32 forme une sorte de boîte dans toute la lar  geur de la     nappe    de fils, et un conduit d'air  comprimé 33     v    débouche à la base pour  chasser les duvets qui auraient. tendance à se  déposer sur la plaque 30 et à empêcher le  contact. des lamelles 28 avec cette plaque.  Les rouleaux 27 et 29 sont. montés sur le boî  tier 32 par des supports     27a.,    29a.  



  La fermeture du circuit 31, par la chute  d'une lamelle 28, déclenche un dispositif  connu de sécurité,     d'avertissement    ou d'arrêt  709.  



  Après avoir franchi le deuxième rouleau  29 du     casse-chaîne,    les fils 26 doivent être  acheminés vers les harnais et le peigne. Il  faut alors transformer la. nappe plane des  fils de chaîne en une nappe cylindrique de  même     largeur    développée, c'est-à-dire telle  que les fils demeurent     équidistants    entre eux.  Pour que ces fils n'aient aucune tendance à  s'écarter latéralement de la. ligne idéale, il  faut que cette ligne représente la     phis    courte       distance    mesurée le     long    du fil entre le point.

    de départ pris sur l'ensemble et le point d'ar  rivée sur     l'oeillet    et la     lisse    qu'il     traverse,    ou       plus    exactement sur le point correspondant         du    cercle intérieur     d'une    barre torique 38  placée au voisinage des     oeillets    des lisses et  avant     ceux-ci    (fi-. 5 et     25).     



  La.<U>fi,,.</U> 5     montre    schématiquement l'ac  tion d'une barre 34 qui sert à transformer la  nappe plane des fils de chaîne en nappe     ep-          lindriqne.    Cette barre a une courbure déter  minée suivant des conditions purement géo  métriques et dans le détail desquelles on  n'entrera pas ici.

   On indiquera simplement  que, si     h,        7'1...    sont les     longueurs    des fils 26  comprises entre la barre 29 et la     barre        3-l,    et  12,     @'.@...    les     longueurs    de ces fils     comprises     entre la barre 34 et. la barre 38, il faut que  l'on ait:    <I>11</I>     +12-l'1+1'2-1"1+1".-Cte.       3 cette condition, les fils 26 n'auront  aucune tendance à se déplacer, puisque<I>11 + 12</I>  représente le parcours minimum du fil consi  déré.

   On obtient ce résultat de la     facon        sni-          va.nte:    Un écrou double 35 se     visse    sur     deux     tiges filetées en sens     inverse:    l'une,     35a,    est  fixée au     bâti    de la machine en     35b,    l'autre,       37c,    est fixée à. la barre 34 en son milieu.

    Celle-ci appuie à. ses     extrémités    sur deux  portées sphériques 36, et en     agissant.    sur  l'écrou 35 on modifie la     courbure    de la barre  34, ce     q111    permet un     réglage.     



  La- répartition des fils de chaîne suivant  une surface cylindrique fictive réalisée     au-          delà    de la. barre 38 se fait, donc de façon       purement    géométrique et sans contrainte       d'aneune    sorte.  



  On va maintenant. rappeler brièvement le  principe du tissage, en se référant à. la fia. 6  et. en supposant. que l'on utilise trois navette-,  décalées de 120 .  



  Les fils de chaîne étant- répartis régu  lièrement sur une surface     ci-lindriqne,    il faut  leur communiquer par groupes un mouve  ment de     v & et-vient        qui    permettra la     eroisure     de la. trame.  



  Soient     .l,        B    et C, les origines respectives       dit        tissage    des navettes     n,        b    et c     (fig.    6).  



  On divisera la circonférence de tissage en  trois zones I, II, III, le sens de rotation des       ,lavettes,    étant indiqué par la flèche F. La           eircoidérenee    de     tissage    est     sttl>posée    dévelop  pée     suivant        @i-- < ll,    _1<B><I>C</I></B>,     CB    et.     BAl    corres  pondant. aux trois segments qui correspon  dent aux trois zones 1,<B>1.1,</B> III.  



  Les trois     navettes        u,    b, c, et les trois duites       correspondantes    sont représentées par trois  traits de     nature    différente.  



  lia première bande de la     fig.    6, marquée  1/3, figure la position des duites à la fin du  premier tiers de tour, la deuxième bande       (2/3)    à la fin du deuxième tiers, et la troi  sième     bande    (3/3) à la fin du troisième tiers,       c'est-à-dire    à la fin du premier tour.  



  Au départ, la navette a     dépose    sa duite       dnas    la zone I; la navette b dépose sa duite  dans la zone III; la navette c dépose sa duite  dans la zone II. Ceci pendant le premier     tiers     de tour.  



  Au début. (lu deuxième tiers de tour, la  navette a. entre dans la. zone II, la navette b  entre     dans    la zone 1, et la, navette c entre  dans la zone III, comme on le voit schéma  tiquement en     fig.    6.  



  En examinant. la bande 3/3, on voit. que la  duite issue de A est la première duite com  plète sur un tour: ce sera la. duite     N     1.  



  Au bout d'un tour, on a bien déposé trois       longueurs    égales de duite, et. l'on pourrait  admettre qu'au tiers (le tour suivant on va  commencer immédiatement. les quatrième, cin  quième, sixième, etc. duites. La quatrième  duite     commencerait        alors    en B, la     eiquième    en       C,,    la sixième en     .1,    etc.  



  Ce faisant, dans la zone I, on aurait bien  la     succession.    7., ?, 3, 4, etc. des     duites,    mais  dans la zone III on trouverait la duite 1 voi  sinant avec la duite 5, et dans la zone II la  duite 2 voisinant avec la. duite 6. Il est donc       nécessaire,    pour que le tissage corresponde  sur toute sa largeur an pointé du rapport  d'armure, que les duites aient. même origine  et même extrémité.  



  Il résulte (le cette condition qu'à. la fin du  premier tour, seule la navette a tissera     une     nouvelle     dui+e    dans le pointé suivant, les       deti%        antres    navettes terminant. leur     duitabe     commencé: la navette b sur le tiers (le tour       complémentaire,    la navette     c    sur les     deun       tiers (le tour complémentaires.

   De plus, ces  trois navettes déposent trois     duites    bien déter  tninées qui doivent former le même pointé  qui leur est propre, quelles que soient les       zones    dans lesquelles se     trouvent.    ces navettes,       ct    ceci pour un tour de chacune d'elles  compté (le l'origine commune.  



  On conçoit donc que les fils levés pour  une navette doivent, être baissés     pour    la na  vette suivante, et inversement.  



  Il est doue nécessaire de provoquer le       mouvement    des lisses ou     groupes    de lisses, de  façon â l'adapter aux caractéristiques de  l'armure et au cheminement des navettes.  



  Dans la forme d'exécution représentée       sur    les     fib.    7 à 12, on suppose que le métier  utilise trois navettes calées à 120 .  



  Le     nombre    des lisses est égal au nombre  des fils de chaîne. Dans ce qui suit, on sup  posera que cers fils sont groupés en 180  groupes     c1c,    100 fils, et on décrira le     méca-          riisme    de commande de ces groupes de fils.  



  Les mouvements de chaque     groupe    de  lisses sont produits par deux cames 39       (fib.    7) et 40     (fig.    7 et 8)     clavetées    par une  clavette 37 sur l'arbre 67 de commande du  métier.

   Ces cames, à chemins intérieurs 39a,       40a,    commandent des galets 41 tourillonnant       autour    d'axes 41a fixés dans des coulisseaux  42,     42a    qui sont     apidés    dans des     ouvertures     <B>161</B> de la partie extérieure 48 d'un     carter.     Ces     coulisseaux        manoeuvrent.    les     groupes    des  lisses 43 et 44 auxquels ils sont     reliés    par un  cadre 45     (fib.    7 et 8).

   Les cames 39, 40 sont  renforcées par des nervures extérieures 39b,       .10b        (fig.    7).  



  Les coulisseaux sont répartis sur les faces  d'un plateau 46     (fiy.    7 et. 8), ce qui fait deux  étages de 90     coulisseaux    chacun, et ils sont       guidés    dans leur mouvement horizontal par  des couronnes 46a qui viennent fermer des       guides    46b     (fig.    7 et 8), eux-mêmes fixés       radialement        sur    le plateau 46 par     des    pièces  46c. Les cames et les     coulisseaux    sont logés  dans un carter     formé    de trois éléments 47,  48 et 49.

   Ce carter est rendu étanche le mieux       possible    en disposant des     bagues    50 autour      de     l'arbre    67 et     tore    bande de feutre 51 aux  ouvertures 161 du-passage des coulisseaux.  



  Une petite pompe à     engrenages    52     entrai-          née    par un petit moteur électrique 53 assure  la circulation d'huile nécessaire au     graissage     correct du système. Cette     circulation        s'opère     de la faon suivante: la pompe et son mo  teur sont fixés sous le carter 47     qui    sert de  réservoir d'huile. Le carter 4 7     est    relié à la  pompe par une courte canalisation 54. De la  pompe part une seconde canalisation 54a qui,  passant à l'extérieur entre les     coulisseaux,     aboutit à un ajutage 181 traversant le cou  vercle 49 du carter     (fig.    7).

   L'huile amenée à  cet ajutage est déversée     dans    une rainure  circulaire 55 ménagée dans le moyeu de la  came supérieure 40 et, de là, par des trous  162 disposés dans les moyeux et sur les faces  des cames,     l'huile    se répartit entre les étages  de     coulisseaux    pour tomber finalement dans  le fond du carter 47.  



  On remarquera que,     dans    cette disposition,  la pompe est     constamment.    en charge et que,  par suite, aucun désamorçage n'est à crain  dre. Le débit d'huile sera réglé en agissant  sur la. vitesse du moteur 53.  



  Les cames 39 et 40 étant à simple che  min, leur travail ne peut s'effectuer que dans  un sens. La réalisation du mouvement de rap  pel est obtenue par un dispositif que l'on va  maintenant décrire en se référant à la     fig.    9,  qui     constitue    le prolongement, de la     fig.    7  vers la droite.  



  Sur cette     figure,    on voit en coupe le dis  positif de rappel relié à la lisse 43,     celui    de  la. lisse 44 étant     représenté    en élévation.  Chaque     dispositif    de rappel comprend un cy  lindre 56 dans lequel coulisse un autre cy  lindre 57. Ce     dernier    cylindre est relié, d'une       part,    à son extrémité intérieure 57a, au  cadre 45, et, d'autre part, à. un ressort de  traction 58 accroché lui-même en     58a    à  ].'extrémité extérieure du cylindre 56.  



  L'énergie nécessaire au déplacement des  lisses vers     l'extérieur        dur.    métier par rapport  à l'arbre 67 est donc fournie par les ressorts  58, les     cames    39 et 40 assurant le mouvement.  vers cet arbre.    Le     tonctionnenrent-        du        systéme,    qui sera  mieux compris en se reportant à la     fig.    8, est  le suivant: On voit sur la.     fig.    8 la forme de  la came 40 qui correspond à l'étage supérieur  de     coulisseaux    42.

   Chaque navette étant calée  face à un creux     40c    de la came 40 (ou à un  ci-eux de la came 39 qui lui est. identique), les  fils se déplacent. vers l'extérieur au passage  de chaque navette.     -lais    comme toutes les  cames sont calées de     faé,on    identique, le sys  tème tel que décrit. ci-dessus produirait le  déplacement vers l'extérieur     de    tous les fils  à la fois, ce qui rendrait impossible tout tis  sage.  



  Pour n'obtenir le déplacement que (le  certains groupes de fils, il est nécessaire de  verrouiller le système de rappel de     faeon    à  le soustraire à. l'action du ressort- 58. Dans  ce but, le cylindre 5 7 est bloqué dans sa posi  tion la. plus intérieure, c'est-à-dire la posi  tion représentée sur la     fig.    9. Dans la. forme  d'exécution représentée, le système est nor  malement verrouillé, et on ne     déverrouille     que les coulisseaux     correspondant.    aux fils  intéressés par la duite, suivant la loi indi  quée précédemment.  



  Le blocage peut. être réalisé     (fig.    9) par  un doigt 59     s'engageant.    dans un trou<I>59a</I> du  cylindre 57 sous l'action d'un ressort.     59b.    Le       doigt.    59 peut être retiré du trou     59a    sous  l'action d'un solénoïde 65, dont il constitue  le noyau et qui est. alimenté par des fils 1.63.  On obtient. la levée d'un -coupe de fils     (uri     fil sur deux) en excitant les     quatre-vingt-dix     solénoïdes 65 qui actionnent les doigts     :i9     correspondants.

   Le système de commande est  constitué     (fig.    11) par un ruban sans fin 60,  perforé, composé de trois bandes parallèle  <B>11,</B> 171,     :1h    (une par navette). Chaque per  foration 61 correspond à la levée d'un groupe  de fils, et il existe deux séries de perfora  tions 61- par bande. Le ruban 60 s'enroule  sur deux tambours 62 et 63 calés sur des  arbres     62a,        63a.,    et     nuis    par une     transmission     non représentée à. partir de l'arbre 67. Le  tambour 62 est en métal.

   Des balais en nom  bre égal au produit du nombre de navettes  par le nombre de groupes de fils (c'est-à-dire      ici 3     x    2 = 6) et disposés par couples dont  chacun     comprend    un balai     61cr    et un balai       64b    (un par étage de coulisseaux), frottent  sur le ruban 60;

       eliaque    balai     61a    correspond  à une     navette    et à l'étage supérieur de     cou-          lisseaul        -12;    chaque balai     64b    correspond à  la même navette et à l'étage inférieur de cou  lisseaux     -12a;

      à chaque perforation 67, les  balais     viennent    en contact avec le tambour       conducteur    6'2 et provoquent. la mise en cir  cuit. des soixante électro-aimants 65 corres  pondants     (fig.    9, 11 et.     1'2),à    raison de. un  sur trois par étage.     Un    sur trois seulement  des électro-aimants 65 est rais en circuit par  chaque     groupe    de deux balais     6-l(r    ou     6-lb.          puisqu'il    y a trois navettes.  



  Les perforations 61 sont. disposées de fa  çon     qu'un    balai     61(r    et deux balais     611)    (clans  l'exemple choisi) se trouvent     simultanément     en contact. avec le rouleau 62. Cela signifie  que si le balai reliée à un électro-aimant     65a     de     l'étage        supérieur    établit. le contact à un       moment,        donné,    les halais correspondant  deux électro-aimants 65b de l'étage inférieur  l'établiront en même temps.

   Mais les électro  aimants<B>65</B> ne sont réellement excités     qu'ai          passage    de chacune des bosses des cames 39  et 10 sur les galets correspondants     41        (fig.   <B>7Î.</B>       ait    moyen d'un distributeur rotatif 66, qui,       (laits    l'exemple représenté,     possède        quatre-          vingt-dix    plots et trois balais     (correspondant     aux trois navettes et     aux    deux étages).

   On  voit sur la     fig.    77, sur laquelle, pour plus de  clarté, chaque groupe de trente électro  aimant; a été représenté     schématiquement     par un cercle, que les groupes     d'électro-          aimants        65a    et.     65b    de chaque étage sont con  nectés  < le telle façon que chaque balai     du     contact tournant. 66 ferme     tin    circuit de  chaque étage lorsqu'il touche le plot. com  mun correspondant 65c.

   Bien entendu, il y a  en réalité     quatre-vingt-dix    plots 65e. un par  couple     d'électro-aimants.    Sur la.     fig.    12, on a  représenté schématiquement par un seul arc  de cercle     65a    chaque groupe de trente  électro-aimants (puisque chaque étage com  prend quatre-vingt-dix électro-aimants et qu'il  y a trois navettes), ainsi qu'un     coulisseau    42    sur trois. On voit également sur cette figure  les trois navettes 7 2 roulant sur le peigne  108, la nappe des fils de chaîne 26, et. la  came supérieure 40.

   On a enfin indiqué la  connexion entre chaque     groupe    de trente  électro-aimants 65 . et, les balais     correspoit-          dants        64a.    Il. résulte de     ee    qui précède que le  contact de chaque balai 64 avec une perfo  ration 61 provoque l'ouverture (ou la. ferme  ture ) de la foule. Comme les trois navettes  sont calées à 1'20 , la foule doit s'ouvrir, par  symétrie, sur 60  seulement-.     L'ouverture    de  chacune des trois foules commence donc 30   avant le passage de chaque navette, la ferme  ture totale ayant lieu 30  derrière cette  même navette.  



       -Naturellement,    le ruban perforé 60 et le       commutateur    66 tournent en synchronisme  avec L'arbre 6 7     grâce    à ivre liaison non repré  sentée, et le ruban 60 est arrêté pendant que  dure le     changement    de canette, afin de  retrouver le même     duitage.    Dans une va  riante, le blocage des coulisseaux est obtenu  au moyen d'un mécanisme     (fig.        l.0)    compre  nant deux billes 124 qui, sous l'action d'un  cône 125 qui les écarte, viennent     s'engager     dans une     gorge    circulaire 126 du     cylindre     intérieur 57;

   le cône 125, normalement poussé  par un ressort 1.27 et un manchon     127a,     peut être dégagé par un solénoïde 128 monté  au bout de chaque cylindre 56, dont le  noyau     128a    est relié par une goupille     128b     avec le manchon 127a, et. qui est alimenté par  des fils 163. La. commande des électro  aimants<B>128</B> se fait dans ce cas d'une façon  analogue à celle des électro-aimants 65.  



  Le     duitage    redevient, identique pour  chaque navette lorsqu'on a effectué un  nombre N de tiers de tour égal     ait    plus petit  commun multiple du nombre des navettes et  du nombre de duites constituant le rapport  d'armure. La, longueur du ruban 60 doit donc  permettre, au minimum, le pointage de ces  N tiers de tour. A titre d'exemple, dans le  cas où l'on utilise trois navettes avec un  rapport d'armure égal à 2, le plus petit     com-          niun    multiple N égale 3 X 2 = 6. Il faut      donc au moins six perforations dans le sers  de la longueur du ruban 60.  



  Ceci étant, on va maintenant indiquer     !a     façon dont s'effectue la     livraison        (1u    fil (le  t     rani    e.    La canette 68 est montée de façon amo  vible dans une navette 72 qui roule sur le  peigne 1.08 et est guidée par une plaque laté  rale<B>108e</B> sur laquelle roulent des galets       1.08b    (fi-. 13). La navette 72 possède une  pointe effilée 71 pour la conduite du fil (le  transe. On voit sur la fi,,. 13 que le fil de  trame 69 enroulé sur la canette 68 passe  d'abord par un tube central 70 puis ressort.

         vers    la bague de fixation     68c1,        cumule    le  montre la     fig.        14-;    il passe ensuite dans lit  queue de navette 68b et est. déposé au fond       cle    la     foule    par la pointe effilée 71.  



  Sur la     fig.    1.5, on voit     schématiquement,     à une échelle très     agrandie,        comment.    le fil  de trame 69 est déposé par la navette 7 2 dans  la foule     ouverte    par la. disposition d'un fil  de chaîne sur deux de part et d'autre du  peine 108, suivant le mécanisme     (I'otiver-.     tune décrit précédemment.

   31 est nécessaire  de faire passer le fil 69 par le tube     central     70     (fig.        1.1)    en utilisant comme     -guide    et       comme    renvoi vers la queue de     guidage    le  colis même de la, canette: en effet, le change  ment de canette aurait. été rendu très diffi  cile si le renvoi     avait    été constitué par un  organe fixé à demeure sur la navette.  



  Lorsque la duite est déposée, la foule est       fermée    après le passage de la navette, et. les       i.'ils    sont tous disposés le long du bord inté  rieur 1.08a. du peigne 108. (droite de la       fig.    15). La queue 71 de la navette qui sert  de     guide    au fil 69 doit. donc être déportée de  ce côté. On remarquera que la duite est dé  posée lorsque les fils de chaîne sont normale  ment     tendes,    de sorte que les risques de rup  ture du fil sont, relativement faibles.

   Sur la  partie gauche de la     fig.    15, on voit. la foule  ouverte avant. le passage de la navette, et. sur  la. partie droite, on voit la foule refermée  après le passage du corps 72 de la navette et  pendant le passage de sa queue     71..       Le dispositif     d'entraînement    des     navettes     est. représenté schématiquement sur la       fi < g.    16.

   Il doit. permettre à la fois de laisser  un libre passage entre le fil de chaîne et  l'organe moteur, tout. en assurant un en  traînement     suffisamment    efficace pour     qu';l          n'y    ait pas risque de décrochage de la na  vette, et cela     aussi    bien lorsque l'effort     de-          rnandé    est     maximum,    c'est-à-dire au démar  rage ou au     freinage    du     métier.     



  Le problème est résolu de la     faeon        sui-          --aiste:    sur     l'arbre    central 67 du métier sont  disposés des bras 7 3 en nombre égal à celui  des navettes 72 et.     régulièrement        espacés     (trois dans l'exemple     représenté).    Chacun île  ces bras porte à son extrémité, face à la na  vette considérée, deux bobines magnétiques  74 et 75.  



       3;n    regard de ces bobines, la navette porte  (les armatures 76 et 7 7 dont les unes,<B>77,</B> sont  conductrices mais non magnétiques (par       exemple    cri aluminium massif), tandis que les  autres, 76, sont     maggnétiques    et non conduc  trices (par exemple en fer feuilleté     @.     



  Les bobines 74 et 75 sont parcourues par  des impulsions électriques de très courte du  rée,     ù    haute tension et à haute intensité, à  partir (l'un générateur 81. qui envoie les im  pulsions à. un balai fixe 7 8 contre     lequel     frotte une bague tournante 79 à laquelle sont  reliés les circuits 80 alimentant les bobine       7-1    et 75. Le second pôle du générateur 81     esi     relié de même à une seconde     bague        tournanic     79a.. Le générateur est. d'un type connu, uti  lisé en particulier dans les installations     de     radar.

   Son     fonctionnement,    consiste à     ebar-          ger    un condensateur sous une     tension    de l'or  dre de. 2000 volts et. à. le décharger dans un  solénoïde. Les impulsions ont pour résultat  fine attraction purement magnétique sur  l'armature magnétique 76 et. une répulsion  sur l'armature non magnétique 7 7 par     indiie-          t.ion    de courants de     Foueault.     



  Chaque navette 72 est. donc, à.     la    fois.  attirée et     repoussée.    En disposant. convenable  ment les bobines et les armatures comme     iis-          diqué    ci-après, la navette n'est soumise à     au-          eun    effort radial, mais seulement à. la ré#sul-      tante tangentielle des forces     d'attraction    et  de     répulsion,    et elle se déplace sur son che  min (le roulement     cow4itué    par le peigne       108.     



  D'autre part, le     sy        stèine    produisant deux  résultantes tangentielles directement oppo  sées, la navette se     trouve    en quelque sorte  liée     élastiquement    à l'extrémité du bras     cor-          respondant.     



  Les fin.     76a    et. 16b montrent la fanon  dont agit le dispositif     magnétique:          En    position. de repos     (fig.        16a),    les  centres     magnétiques        75a   <I>et</I> 75b des     bobines     magnétiques 75 sont     disposés    symétrique  ment par rapport, aux centres     magnétiques     77a. et     77b    des niasses non magnétiques 77,  et     76a.    de la niasse magnétique 76.

   Les force  agissant sont     R1    et R2, forces de répulsions  qui se décomposent en     1'l    et     r*2,    forces radiales,  et     v1    et     2,2    forces     tangentielles;        .11    et 32 forces  d'attraction se décomposant de la même ma  nière en     al    et     a2    et     b1    et b2.  



  A ce moment, si on     désigne    par     r    les  sommes des forces,     oit    a:         r        (vl,        t12+bl,b2)        .---0            l'ar        tin    choix convenable des positions res  pectives des centres     magnétiques,    on peut  également obtenir:

           +a-i@a2)   <I>=0</I>    ],,il position de fonctionnement (fi-. 16b),  les bobines magnétiques sont décalées, par  rapport. ait     si-stème    entraîné, dans le sens du       déplacement,        puisque,    par inertie, la navette  tend à rester en retard sur le bras tournant  (lui se déplace dans le sens de la flèche F.  



  <B>lie</B> rapport     entre    les distances des     centres     magnétiques donne:    +     b'1,        b'2)    Ji: 0     --    IV         lotit    en     conservant            (yin        i"2   <I>+</I>     W1,   <B>(Y</B><I>2) = 0</I>    Bien entendu, on s'arrange pour que le       sens    de la force résultante Il' soit le même       que    celui     du    déplacement du bras 73,

       c'est-          à-dire    de la flèche F     (fig.        16b).       Il en résulte que la navette 72 est, entrai  née dans le même sens que le bras 73.  



       Lorsque    la provision de fil contenue dans  une canette est épuisée, il est     nécessaire    de  procéder au rechargement de la. navette. On  va maintenant décrire un appareil que com  prend ladite forme d'exécution du métier  pour le remplacement automatique d'une ca  nette vide par une canette pleine.  



  Le changement de canette (voir     fig.    17 à       ?\',    24 et. 30) s'opère en quatre temps:       chargement    de la canette 68, en partant.  



  d'un barillet 82 situé au-dessus du peigne  108, sur tin bras porte-canette 96;  mouvement, du bras porte-canette pour dé  poser celle-ci sir la navette 72;  prise au passage par la navette de la ca  nette pleine 68 et abandon de la canette vide       68r    ;  évacuation de la. canette vide.  



  Le barillet 82, contenant douze canettes 68       (fig.    24 et 30), tourne. autour d'un arbre 82a  et est solidaire d'un rochet 82b     (fig.    18). II  pivote de un douzième de tour sous l'action  d'un     cliquet    83 en prise avec le rochet 82b  et pivoté en 83b à une plaque<B>83e</B> présen  tant un secteur denté 83d. Ce dernier en  grène avec un secteur 83a pivoté en 83e au  bâti 186 du métier et soumis à l'action d'une  came     81a    et. à, celle d'un ressort de rappel 84b  ancré, lui aussi,     a.u    bâti 186. L'arbre 84 est  mû par     lin    moteur spécial 170     (fig.    19 et 30).

    Pendant la rotation du barillet 82, deux mâ  choires fixes 85,     85a,    frottant en permanence  sur un disque 86, solidaire du barillet, cou  pent le fil 69 de la canette     (fiâ.    17, 19 et 21).  La pression des mâchoires contre les deux  faces du     disque    86 est donnée par un ressort  166     (fig.    21).  



  Un marteau 87 (fi-. 17, 19 et 20) entre  alors en action pour chasser la canette 68 et  la déposer sur un chariot. Ce marteau pré  sente une mâchoire     87,a.    de forme adaptée à  celle de la canette 68 (fi-. 20), et il pivote  autour d'un axe 87b sous l'action d'une came  1.87 calée sur l'arbre 84     (fig.    17 et '0).

   Le  chariot qui reçoit la. canette 68 est constitué  par un piston creux 89     (fig.    19 et.     19a)    qui      porte     tille        gouttière    167     dans    laquelle tombe  la canette;

   le piston 89 coulisse sur une tige  188 sous     1.'aetion    d'une commande     Hydrau-          lique    réalisée par l'envoi, à partir d'un dis  tributeur 88, d'un fluide sous pression dans  l'une ou l'autre de deux     canalisations    88a,       88b,    l'arrivée     dit    fluide     ait    distributeur et le  départ de ce distributeur se faisant par des  canalisations 88c, 88d.

   Le mouvement du pis  ton 89 a pour effet. d'enfiler la canette 68 par  son tube     central    70 sur la. tige 90 d'un     char-          Çreur    monté sur un corps 96 qui sera. décrit  plus loin     (fig.    19a,).

   En même temps, la ca  nette vide 68a.. laissée au     passage    par la     na-          rette    précédente sur la seconde pointe 90a du       chargeur    est poussée par un     polissoir    89a  solidaire d'an second     chariot    189 qui     coulisse          sur    une tige 190 sous l'action d'une com  mande hydraulique<B>1,91 ,</B>     191a    reliée     également     au     distributeur    88 et fonctionnant \ en     sy    n  ehronism.e avec la     commande    88a,,

       88b.    La ca  nette vide 68a tombe alors sur un plan     in-          eliné    133 qui l'évacue. La tige     90a.    est montée  souple sur un ressort     90b        (fig.        19).     



  A la. fin du mouvement. du piston 89, un  crochet porte-fil 91 (fi-. 19, 22 et 24), tour  nant autour d'un axe     9la    et, maintenu en po  sition haute par un ressort. de torsion 92       (fig.    22 et. 24),     s'abaisse    sous l'action d'un  câble 93     (fig.    19 et. 22) commandé par un  levier 94 actionné lui-même par une came 9:5  calée sur l'arbre 84     (fig.    19 et 22).

   Le fil de  trame 69, dont     l'extrémité    sort de la canette  pleine à travers son tube central 70 et est  fixée en un point du barillet 82, est pris sui  vant le principe du crochet à tricoter et est  ramené vers le haut, ce qui présente verticale  ment le fil partant de la. canette sur le che  min de la navette et permet à la     quelle    71 de  celle-ci de le prendre au passage.  



  D'autre part, le corps 96 coulisse sur       deux    guides     cylindriques    97 sous l'action d'un  piston non visible se déplaçant dans un cy  lindre pneumatique 98     (fig.    19) et auquel le  fluide sous pression est amené par l'une     oii     l'autre de deux conduites     98a.,        98b,    à partir  d'un     distributeur    99 alimenté     lui-même    en air  comprimé par un     conduit    99a,

   le fluide    'échappant en     99b.        L'admission    de l'air com  primé sur l'une on     l'autre    face du piston mo  bile dans le     cylindre    98,     contrôlée    par le dis  tributeur 99, est. commandée partir de la  navette lorsqu'une canette est vide. Il     @-    a  synchronisme entre la commande du corps 96  et celle du barillet 8'': lorsque le barillet  tourne et que le     marteau    8 7 dépose une ca  nette 68 sur la. gouttière 167 du chariot. 89,  le corps 96 est     dans    sa position la plu.  éloignée du centre du métier, et le     clientin     de la. navette est libre.

   Lorsque le mouvement  du chariot. 89 a enfilé la.     canette    68 Sur le       eliargeur    90 porté par le     corps    96, ce dernier  est poussé vers l'intérieur     dit    métier de façon  à     présenter    la canette 68 sur le     trajet    de la  navette 72.

   On notera que l'épuisement (l'une  seule des     canettes    entraîne le     changement          simultané    de toutes     les    canette,     car    cette  méthode est la     plus        économique.    En effet,  pour augmenter la     vitesse    de     fonetionnemei)t     et donc le rendement du métier, on doit  éviter ait maximum les interruptions     dans    le  tissage;

   malgré la. rapidité avec laquelle s'ef  fectue le     changement    de canette     automatique,     cette opération répétée un très     grand    nom  bre de fois diminuerait le     rendement        dit     métier.  



  Le contrôle de la quantité de fil de trame  restant sur une canette est     assuré.    par     lut    dis  positif de sécurité d'un type     connu.     



  Lorsque le     corps    96 se trouve dans sa po  sition     extrême    vers     l'avant    (fia. 19), une ca  nette pleine se     trouve        sur    le passage de chaque  navette 72.

   Le fil 69 étant présenté. verti  calement, la canette vide     68a        s'emmanche    sur  le     guide    90(c et lui imprime un choc qui se       transmet    à. la canette pleine; celle-ci récu  père donc une partie importante de l'énergie  fournie par l'arrêt     brusque    de la canette  vide; cette     éner.gie    aide au     démarrage    de la  canette pleine et facilite sa prise en charge  sur la navette où elle se fixe (l'une façon       seini-rilgide    par     Lille    pince 100     (fig.    1 3 et 19).  



  Le fil 69 est pris et     @guidé    par la     queue     de navette il. Le corps de chargement 96  revient alors en     arrière    avec la. canette vide       68(r,    et le cycle recommence.      Le chan     aement    des canettes s'effectue sur  un tour de l'arbre principal 67; pendant cette  période,, l'avance du tissu est     stoppée    par       mise    en action d'un     embrayage    à griffes 101  (fia. 23, 30, 32 et 33) agissant sur les rou  leaux     d'entraînement    du tissu et commandé  par titi électro-aimant 102 (fin. 23).

   On dé  crira par la suite l'emplacement. exact et le  rôle<B>(le</B>     l'embrayage    101.. L'électro-aimant  dont on voit en 102 l'enveloppe extérieure est  excité de façon intermittente, au moment  voulu, par un contact.     tournant.    L'armature  102a (le cet électro-aimant est alors attirée  dans le sens de la flèche     102b.    L'armature est  attachée en 171 à tin levier 172     soumis    à l'ac  tion d'un     ressort    de rappel     172a.    Le levier  172, en pivotant autour d'un point fixe 173,

    entraîne par une fourchette non     visible    sur  la     fig.    23 la partie mobile     101.b    de l'em  brayage et la     dégage    de la partie     101n    qui est  fixe.     Chaque    navette pénètre à nouveau dans  la foule à l'endroit où elle en était sortie, de  telle sorte qu'il ne se produit aucune ano  malie clans le     duitane.    Il résulte de ce qui pré  cède (lue le tissu se présente sous la forme  d'un cylindre 192 (fin. 26) dont le diamètre       est        égal    au diamètre moyen du peigne.

   Cette  forme lui est assurée par le fait que chaque       duite    est déposée entre deux tores concen  triques     7.03a"        103b    (fia. 24 à 28). Le tore  extérieur 103b est fixé par des consoles 1.83  aux colonnes 182 qui soutiennent le bâti supé  rieur du métier, et le tore intérieur     103a.    est  fixé à une armature 184 supportée par l'ar  bre 67 par l'intermédiaire de roulements à       billes    185.  



  lie dispositif de Cassage des duites     est          représenté    plus en détail sur les fi     g.    26 à 29.  Il s'agit, après le passage de la navette, de       tasser,    le fil (le trame au fond de la foule. Le  rôle de ce dispositif est. donc le même que  celui du peigne     battant.    d'un métier à     tisser     rectiligne.  



  Il se     présente        sons    la forme d'un     peigne     multiple     composé    d'éléments 180 indépen  dants et possédant des prolongements     180n          dirigés    vers le bas (fia.     \36    et 28) sur les  quels vient. se déposer le fil de trame 69    (fin. 28<B>)</B>. Ces éléments sont fixés sur le tore  intérieur     103a.    dans les fentes 174 d'une cou  ronne<B>175.,</B> ils sont articulés autour d'un axe  <B>176</B> et constamment rappelés dans la position  figurée en traits pleins sur la fia. 28 par  des ressorts 177.

   C'est. dans cette position  qu'ils reçoivent le fil. de trame     déposé    par la  queue 71. de la navette. La. remontée du fil  de trame s'effectue de la manière suivante:  Sur l'arbre central 67 sont calés six bras       (fig.    27) dont trois, 73, déjà mentionnés,  portent les bobines magnétiques 74, 75, et  trois     autres,    178, portent des roues 179 qui  roulent sur le chemin constitué par l'ensemble  des prolongements 180a des éléments     oseil-          lant,s   <B>180.</B> Ces roues sont à une distance de  l'axe 67 telle qu'elles potassent ces pièces  malgré l'action des ressorts 177, en les fai  sant osciller autour de l'axe 176. Dans ce  mouvement, elles lèvent le fil de trame 69 et.

    l'amènent au fond de l'ouverture de foule  lorsqu'elles se trouvent dans la position figu  rée en trait pointillé sur la     fig.    28.  



  Naturellement, les     bras    portant les roues  179 sont calés     angulairement    par rapport aux  cames 39, 40, de telle sorte que la levée du  fil de trame soit provoquée au moment du  croisement des fils de chaîne.  



  Il est à noter que les pièces 180 ne quittent       Jamais    les fils de chaîne. Ceci maintient une  répartition correcte des fils entre les dents  180b formées par lesdites pièces.  



  On peut également grouper     plusieurs    dents  sur le même élément en constituant. ainsi une  sorte de     fourchette,    ceci étant intéressant  dans le cas d'un nombre relativement impor  tant de fils de chaîne.  



  Pour transformer le cylindre de tissu 192  en une nappe plane sans que les fils de chaîne  parcourent des chemins différents, ce qui  produirait des déformations, on utilise une  surface gauche intermédiaire, en faisant. pas  ser ce cylindre de tissu, après le     passage     entre     les    tores 103a,     103b,    sur     tune    barre     10.1     (fin. 24, 25 et 30 à. 32), de profil géométrique       analogue    à celui de la barre porte-fil 34 de  la. fi-. 5 qui     transforme    la     nappe    plane des      fils de chaîne enroulés sur leur ensouple en  un fragment de surface cylindrique.  



  Sur les     fig.    25 et 30 à 31, on voit que le       tissu    terminé 192, représenté en traits     mixtes,     passe en     sortant.    de la barre 104, et avant  d'être     coupé,    entre deux rouleaux     supérieur     105 et inférieur 106     (fig.    25 et 30 à. 34).

   Le  rouleau 105 possède des paliers     105a    mobiles  dans des glissières     105b    (fia. 32 et. 34), ce qui  permet de régler l'écartement des rouleaux  10.5 et 106, le     @    rouleau 106 ayant des paliers  fixes     106a.    Le déplacement des paliers     105a.     est     assuré    par une     pression    d'huile arrivant  en 107 à chaque extrémité du groupe de rou  leaux et agissant contre l'action de deux res  sorts antagonistes     107a        (fig.    34).  



  La vitesse. de rotation des rouleaux 105 et  1.06 commandant l'avance du tissu et, par  mite, le compte en trame, est contrôlée au       mov    en d'un variateur de vitesse 110 à. com  mande positive     (fig.    24, 30, 32 et 35), pre  nant son mouvement sur l'arbre principal 67  du métier par     l'intermédiaire    de deux couples  coniques 111, 11l', d'un arbre vertical     111e     et de deux arbres horizontaux     111a    et. 111b.

    Les couples<B>111,</B> 111' relient. deux à. deux les  arbres     111a,    111b et     111c,    et. un troisième  couple conique     67a    relie l'arbre     111a    et l'ar  bre 67 (fin. 30, 32, 33 et 35). Un     réducteur    à  vis sans fin 112 (fin-. 23 et 30 à 33) et, un  système d'engrenages représenté en l32       (fig.    30 à 32) transmettent. le mouvement  aux rouleaux 105 et 106     (fig.    32).

   Entre le  variateur de vitesse 110 et. le réducteur 112  est disposé l'embrayage à. griffes 101. dont  on a déjà. parlé     (fig.    23, 30, 32 et 33), de  sorte que lorsque cet embrayage est débrayé,  le mouvement des rouleaux 105 et 106 et, par  suite, l'avance de la toile, sont. stoppés.  



  A la. sortie des rouleaux 105 et 106, le       tissu    passe sur un rouleau 142 et est enroulé,  en double épaisseur, sur une ensouple 1.14       (fig.    30 à     32a.).    Cette     ensouple        tourne    sons  l'action     d'une    transmission par chaîne ou  courroie 115 commandée à partir du     rouleau     105.

   Le pignon<B>116</B> (fis. 32 et     32a)    est fixé  par un ergot 116b au plateau d'un em  brayage     116a,    tandis que L'ensouple 114 est    montée folle sur     l'arbre    d'un plateau 130u;  ce dernier est entraîné par friction par l'in  termédiaire de l'arbre 198 à     partir    dit pla  teau fixe 199 de     l'enibravage.        L'entraînement     du plateau 199 par le plateau 116(e, est réa  lisé par un disque de friction 200.

   La pres  sion sur ce disque est. assurée par un ressort  201 qui     prend    appui sur un contre-écrou     20'?.     L'arbre<B>198</B>     tourillonne    clans un palier 203  fixé sur un     longeron        '?04    dit bâti, qui sup  porte aussi les différents     rouleaux    105, 106  et 142     (fig.    24, 30 et 32 à 34). On peut donc  réaliser le ralentissement     progressif    de     l'en-          souple    au fur et à     mesure    de l'enroulement  du tissu, tout en maintenant ce dernier       tendu.     



       L'ensouple    114 est. fixée entre deux     pla          teaux    130 et     130a    dont l'un,     130a,    est. fixe et  dont l'autre, 1.30, porte une     gorge    123 clans  laquelle est engagée une fourchette     123a.    d'un  levier 195 articulé en 196 et soumis à l'action  d'un ressort<B>197.</B> Une     ti-e    131     manceuv    rée à  la. main prend appui en     131a    sur le levier  195 et permet     d'éloigner    le plateau mobile  130 de l'ensouple 114 ou de l'en rapprocher       (fig.    30 et. 32).

   Le     changement.    d'ensouple  peut donc s'opérer sans qu'il soit nécessaire  d'arrêter le métier:  -;vaut. de passer sur le tambour     1-12    et. de  s'enrouler sur     L'ensouple    114, le tissu passe  sur une table 117 où il peut être coupé       (fig.    25).  



  Le dispositif de coupe     (fig.    36 et 37 i  consiste en     Lui    chariot. 118 pouvant se dépla  cer transversalement par rapport au     tissu     sur deux rails 119. Le chariot. est guidé par  des galets     119a.    portés par un     essieu        119b.    Il  porte un     moteur    électrique     1?0    fixé à     un     socle     120a    relié au chariot. 118 par des bou  lons     1.20b;

      sur l'axe de ce moteur sont calés,  de part. et d'antre du moteur, un     couteau    cir  culaire 121 et une poulie de friction 122 qui  assure le cheminement du chariot 1.18     sur    les  rails 119 par son contact avec aine     roue        122u     calée sur l'essieu 1191). A chaque fin de  course, un     commutateur    129 poussé par le  chariot 118 assure     l'inversion    de marche     dli              moteur        1?o        pour    l'opération de     coupe    sui  vante.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Métier à tisser circulaire, du type mn par un arbre vertical central, caractérisé en ce qu'il comprend des ensouples de fil de chaîne, montées de faeon amovible à la base du mé tier sur des chariots porte-ensouples qui roulent eux-mêmes sur 1111 bâti, et rouille d'un système de freinage tel que la vitesse de rotation de l'ensouple reste constante,
    des dispositifs casse-chaîne comprenant des la- inelles conductrices que traversent les fils, de chaîne et dont la ellute, en cas de rupture d'un fil, ferme un circuit. électrique action nant un dispositif cl'alarrne, une barre porte- fils dont la.
    ligne de contact avec les fils de chaîne est une suite d'ares de courbes du second degré et dont la disposition est telle qu'elle transforme sans contrainte la surface plane des fils de chaîne e11 la surface cylin drique de tissage, des lisses dont le motive- ment vers le centre du métier est assuré par des eanies mues depuis l'arbre du métier et des galets montés sur des coulisseaux reliés à une extrémité (les lisses et dont le mouve ment vers l'extérieur est- assuré par des res sorts de rappel,
    des organes de blocage de ces ressorts pour immobiliser les lisses dans leur position la plus voisine du centre du métier, des commandes électromagnétiques pour ces organes de blocage, des navettes entraînées par attraction et répulsion magné tiques grâce à des armatures conductrices et non ulagliétiques et des armatures magné tiques et non conductrices montées sur chaque navette et coopérant.
    avec des bobines magnétiques portées par des bras tournants entraînés par l'arbre du métier, des canettes fixées par des clips sur les navettes et pos sédant un alésage central que traverse le fil de trame et une queue effilée pour déposer le fil de trame dans la foule, un dispositif de tassage des duites, un peigne circulaire sur lequel roulent les navettes, un barillet placé sur le peigne et contenant des canettes pleines, des dispositifs pour amener une de ces canettes sur le trajet de chaque navette ci e façoil à en assurer la pl\ise art passage, la.
    canette vide étant alors abandonnée par la navette, une barre analogue à la barre porte- fils pour transformer sans contrainte le cy lindre de tissu en une surface plane, des rou leaux d'entraînement du tissu terminé ac tionnés depuis l'arbre du métier, une table et un dispositif de coupe, et des ensouples amovibles pour recevoir le tissu terminé et coupé, entraînées à vitesse constante depuis les rouleaux cl'entraînenient. 50US-R EVENI)ICATIONS: 1.
    Métier suivant la revendication, carac térisé en ce que les ensouples de fils de chaîne sont constituées par des bobines mu nies de joues sur chacune desquelles agit une bande de frein à tension réglable suivant, le diamètre du fil, reliée par un système de leviers et, de ressorts à la tige d'un tâteur oui appuie normalement sur le fil enroulé sur l'ensouple, un système de crochets à ressorts permettant. de maintenir momentanément le tâteur écarté du fil, la diminution d'épais seur de la couche de fil enroulée sur l'en souple ayant pour effet d'accélérer la rota tion de celle-ci. ?.
    Métier suivant la revendication, carac térisé en ce que le bâti sur lequel roulent les chariots porte-ensouples se compose de six fers en<B>I</B> disposés radialement, de rails pla cés entre ces fers parallèlement à la bissec trice de chacun des angles formés par ces fers et sur lesquels roulent les chariots, de secteurs en tôle fixés aux fers et. formant plate-forme, d'un organe de guidage circu laire délimitant extérieurement. ladite plate- forme, les chariots portant des tôles sur le même plan que les secteurs précités. 3.
    Métier suivant la revendication, carac térisé en ce que le casse-chaîne comprend deux barres parallèles entre lesquelles est. un boîtier conducteur, les lamelles conductrices traversées par les fils de chaîne étant dispo sées à l'intérieur de ce boîtier et maintenues par des pièces d'espacement également con ductrices, et une plaque de fond isolée du boîtier mais reliée à un circuit. électrique dont font partie le boîtier, une source de courant et un dispositif d'alarme, de telle sorte que la chute d'une lamelle ferme le circuit, en faisant contact. à la, fois avec la plaque de fond et avec le boîtier. 4.
    Métier suivant la revendication, carac térisé en ce que l'inclinaison de la barre porte-fils est. réglable au moyen d'un écrou double qui se visse sur deux tiges à filetages opposés, l'une solidaire du milieu de la barre et l'autre chi bâti du métier, les extrémités de la barre prenant appui dans deux portées sphériques solidaires du bâti du métier. 5. Métier suivant la revendication, carac térisé en ce que les lisses sont reliées vers le centre du métier à des coulisseaux répartis par moitié sur deux étages, portant des ga lets qui roulent sur des cames clavetées sur l'arbre du métier, l'ensemble étant. enfermé dans un carter étanche dont le graissage est.
    assuré par pompe en circuit fermé, et vers l@extérieur à des ressorts de rappel reliant. intérieurement deux cylindres concentriques. 6. Métier suivant. la revendication et la sous-revendication 5, caractérisé par des or ganes de blocage à commande électromagné tique agissant sur le cylindre intérieur pour l'immobiliser dans sa position la plus voisine du centre du métier. 7. Métier suivant la revendication et les sous-revendications 5 et 6, caractérisé en ce que ces organes sont les noyaux d'éleetro- a.imants et coopèrent avec des logements (lu cylindre intérieur. 8.
    Métier suivant la revendication et les sous-revendications et 6, caractérisé en ce que ces organes .sont des billes coopérant avec une gorge annulaire du cylindre inté rieur et déplacées par -Lin cône muni d'une tige de commande reliée au noyau d'un électro-aimant. 9.
    Métier suivant la revendication et les sous-revendications 5 et 6, caractérisé en ce que ladite commande électromagnétique se fait par électro-aimants en nombre égal à celui des coulisseaux, ces électro-aimants étant excités alternativement par un commu tateur tournant constitué par une bande sans fin perforée enroulée star deux tambours dont un est conducteur, des paires de balais en nombre égal an nombre des navettes,
    flot tant sur ces perforations et dans lesquelles tin balai est connecté aux électro-aimants correspondant à un étage de coulisseau et à fine navette, le second balai étant connecté aux électro-aimants correspondant à l'autre étage et à 1a, même navette, et un distribu teur tournant dont. l'axe est connecté dans un circuit électrique comprenant. le tambour conducteur et.
    une source de courant, dont le nombre de plots tournants est égal à celui des navettes, et dont le nombre de plots fixes est égal au quotient du nombre total d'élee- tro-aima.nts par le nombre de rtavettezn, chaque plot fixe étant constitué par la con nexion entre la bobine d'un électro-aimant correspondant. à un étage de coulisseaux et à une navette et celle de l'électro-aimant, cor respondant du second étage. 10.
    Métier suivant la revendication. earac- térisé en ce que le tassage des duites se fait par le moyen de lamelles oscillant. dans des plans verticaux radiaux et sur lesquelles repose le fil de trame, ces lamelles étant mu nies de prolongements sur lesquels roulent des roues horizontales portées par des bras distincts de ceux qui portent les bobines magnétiques, ledit roulement faisant ba- culer les lamelles contre l'action de ressorts. 11.
    Métier suivant la revendication, carac térisé en ce que le barillet porte-canettes tourne sous l'action d'un cliquet coopérant avec un rochet solidaire de l'axe du barillet, d'une commande par secteur denté pour ce cliquet, et d'un arbre à cames mû par un moteur indépendant et agissant sur l'un des secteurs dentés. 12.
    Métier suivant la. revendication et i < i sous-revendication 1.1, caractérisé en ce que ledit arbre à cames actionne aussi un mar teau qui chasse une canette du barillet et la fait tomber sur un chariot. poile-canette. <B>13.</B> Métier suivant la revendication et les sous-revendications 11 et. 12, caractérisé en ce que ledit chariot coulisse tangentiellement au peigne sous l'action d'une commande lrv- draulique. 14.
    Métier suivant la revendication et les sous- revendications Il. à 1.3, caractérisé en ce qu'un bras de chargement porteur d'an char geur à deux pointes, et animé par une com mande hydraulique d'un mouvement radial par rapport an rnétier@, reeoit sur une de ses pointes la canette pleine qu'enfile sur cette pointe le mouvement du chariot. porte-ca- net.tes, et sur l'autre pointe la canette vide que la navette y laisse en passant. 15.
    Métier suivant la. revendication et les sous-revendications 17 à 7.1, caractérisé en ce que la canette vide est prise sur la pointe du chargeur par un second chariot animé, lui aussi, d'un mouvement tangentiel par rapport au peignre, par l'intermédiaire d'une com mande hydraulique, ce second chariot éva cuant la canette vide vers un emmagasinage. 16.
    Métier suivant la revendication et la sous-revendication <B>11,</B> caractérisé en ce que l'arbre à canes actionne également un cro chet pivotant, qui présente le fil de trame verticalement sur le passage de la queue de navette. 17. Métier suivant la revendication, carac térisé en ce que l'extrémité du fil de trame attaché au barillet est, coupée par le moyen de deux mâchoires à ressort appliquées contre les faces d'un disque sur le bord duquel passe le fil. 18.
    Métier suivant la revendication, carac térisé en ce que les rouleaux d'entraînement de la toile sont à écartement réglable et actionnés depuis l'arbre du métier par une transmission comprenant des arbres reliés par des roues coniques, avec interposition d'un variateur de vitesse, d'un embrayabe à griffes et d'un réducteur de vitesse.
    <B>19.</B> Métier suivant la revendication et la sous-revendication 18, caractérisé en ce que 1 embrayage à griffes est actionné automa tiquement pendant la durée du reehargement des navettes. _'O. Métier suivant la. revendication, carac térisé en ce que l'ensouple recevant le tissu est. entraînée par pignon et chaîne depuis les rouleaux d'entraînement, avec interposition d'un embrayage à friction.
    71.. Métier suivant la revendication et la sous-revendication '?0, caractérisé en ce que L'ensouple est agencée de façon à pouvoir être clra.naée sans arrêter le métier. :.'?. Métier suivant la revendication, carac térisé en ce que le dispositif de coupe com prend un chariot mobile transversalement an tissu, un moteur actionnant ce chariot et un rouleau circulaire, et un inverseur autorna- t.ique de marche agissant à la fin de chaque course du chariot.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
CN109853111A (zh) * 2019-04-04 2019-06-07 山东绿城家居有限公司 用于筒状编织物一体成型的编织机

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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