CH279250A - Métier à tisser circulaire. - Google Patents

Métier à tisser circulaire.

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CH279250A
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Cie Qualitex Societe Dunod
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Qualitex Societe Dunod & Cie
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D37/00Circular looms

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


  Métier à tisser circulaire.    L'invention a pour objet un métier à tisser  circulaire, permettant le     tissage    de     fils    textiles  aussi bien que de fils métalliques, dans lequel       les    fils de chaîne     sont    disposés suivant les gé  nératrices d'un cylindre vertical et alimentés  depuis une extrémité du métier, caractérisé  par le fait que     chaque    navette est animée d'un  mouvement de rotation uniforme sur un che  min de roulement circulaire, et est entraînée  depuis un arbre moteur vertical central, l'ou  verture de la foule étant commandée par des  harnais, le produit fini s'enroulant sur des       ensouples,

      chaque navette étant rechargée par  un barillet actionné     automatiquement,    qui       porte        des    bobines pleines et     sur    lequel se dé  posent au passage les bobines vides.  



  Le dessin annexé représente, schématique  ment et à titre d'exemple, une forme d'exécu  tion du métier faisant l'objet de l'invention,  ainsi que des variantes de détails.  



  La fig. 1 est une perspective illustrant le  principe de l'invention.  



  La fig. 2 montre en coupe le montage de  la     navette    sur     son    chemin de roulement, et  la fig. 3 est une vue latérale correspondante.  



  La fig. 4 représente schématiquement le  mode de commande de la navette.  



  La fig. 5 représente en coupe et la fig. 6  en     plan    le mode d'ouverture de la foule par  un système de harnais.  



  La fig. 7 se rapporte à une variante du  système de harnais et montre une lisse en       position    normale, le     point    relié à l'organe de    commande étant le plus éloigné du centre du  métier et le fil de chaîne étant à l'extérieur  de la navette.  



  La fig. 8 est analogue à la fig. 7, mais le  fil de chaîne est ramené vers le centre du mé  tier.  



  La fig. 9 est analogue à la fig. 8, mais le  point relié à l'organe de commande est le plus  voisin du centre.  



  La fig. 10 est une vue analogue à la fig. 9,  mais correspond à l'ouverture normale de la  foule.  



  La fig. 11 est une coupe montrant la fixa  tion de ressorts intérieurs.  



  La fig. 12 est une élévation du mécanisme  de rappel     des    fils de chaîne, en coupe par  XII-XII de la fig. 13.  



  La     fig.    13 est une vue de dessus .corres  pondante, avec enlèvement d'une partie des       organes    supérieurs du mécanisme.  



  La     fig.    14 indique schématiquement com  ment se fait l'enroulement du tissu terminé  sur deux     ensouples.     



  La     fig.    15 montre en     perspective        un    ba  rillet permettant     l'alimentation    continue des  navettes.  



  Le métier à     tisser        représenté    forme un       cylindre        vertical    1 sur lequel sont     disposés    les       fils    de chaîne 2, 2' provenant -de bobines 3, 3'  en nombre égal à. celui des     fils    de chaîne et       disposées        au-dessus    du cylindre 1. Chaque fil  de chaîne est tendu, grâce à. la résistance  opposée à. la rotation de la bobine par un res-      sort spiral logé à l'intérieur de celle-ci et non  représenté.  



  Les fils 2, 2' traversent. des fentes 4 d'un  peigne circulaire 5 (fig. 1, 2 et 15), et ils pas  sent de chaque côté de la navette 6.  



  Sur les fig. 1. et 4, on a représenté deux  navettes 6 et 6' diamétralement opposées.       Dans    cette forme d'exécution, chaque na  vette est entraînée par l'attraction magnéti  que d'un électro-aimant 7 ou 7', monté sur  un bras 8 porté par un arbre vertical 9 placé  dans l'axe du cylindre 1. Cette disposition       symétrique    présente les avantages d'équilibrer  les forces centrifuges et de doubler la pro  duction, puisqu'il se produit ainsi deux duites  par rotation. Le nombre des navettes n'est li  mité que par les dimensions du métier à tisser.  Le mouvement de chaque navette est uni  forme.  



  Chaque navette 6 est suspendue à quatre  galets 10 munis de deux chenilles 11 en caout  chouc qui roulent sur deux rails 12 fixés sous  le peigne 5 (fig. 2, 3 et 15). Ces rails sont  eux-mêmes formés d'éléments de longueur  égale à celle des lamelles du peigne,     c'est-          à-dire    à l'intervalle séparant deux fentes 4,  et les chenilles 11 évitent les chocs dus à ces       discontinuités.    La navette 6 parte une bobine  13 chargée de fil de trame. Le peigne 5 peut  être légèrement incliné vers l'intérieur pour  compenser les effets de la force centrifuge.  



  D'autre part, un dispositif accessoire de sé  curité, par exemple du type général appelé   casse-trame , est de préférence associé à la  navette pour assurer le freinage automatique  de celle-ci en cas d'avarie dans le fonctionne  ment, par exemple lors de la     casse    du fil.  



  L'ouverture de la foule est assurée par des  harnais commandés de l'intérieur du cylindre  (fig. 5 et 6). Ces harnais sont constitués par  des tiges 14 en nombre égal à celui des fils  de draine. Chaque tige est percée d'un     #il    15  pour le passage du fil 2 et coulisse dans deux  couronnes concentriques 16, 16'. Deux excen  triques 17, 17' calés à 180  leur communiquent  le mouvement de va-et-vient dont, l'amplitude  détermine la grandeur de l'ouverture de la  foule.    Si le nombre est important, les tiges 14  sont réparties sur plusieurs étages et disposées  angulairement, de muanière à venir s'intercaler  les unes par rapport aux autres.  



  Dans une autre forme d'exécution, la com  mande de ces harnais peut se faire par cames  et non plus directement par excentriques.  



  Dans ce cas, les harnais sont constitués par  des lisses en nombre égal à celui     des    fils de  chaîne, et dont chacune est reliée, par     l'inter-          mnédiaire    de ressorts, dume part, à l'organe  opérant le va-et-vient (à l'intérieur) et, d'autre  part, à un point, fixe normalement, mais que  l'on peut déplacer à volonté (à l'extérieur du  métier), le ressort extérieur étant plus puis  sant que le ressort intérieur, et une     disposi-          tion    spéciale des lisses permettant d'amener  tous les fils de chaîne d'un même côté de la  navette, de façon à dégager cette dernière.  



  Cette forme d'exécution est représentée  sur ,les fig. 7 à 13.  



  Sur les fig. 7 à 10, on voit que chaque  lisse A-B est attachée en A à un ressort  intérieur 31 et en B à un ressort extérieur  32. Xk-X est l'axe du peigne et Y-Y l'axe  de rotation du métier, auquel est relié en 0  l'organe (non représenté)     produisant    le mou  vement de va-et-vient     des    liai-nais. 2     est    le fil  de     chaîne.     



  Le     ressort.    31 est fixé en D à l'organe  transmettant le mouvement de va-et-vient.     Le     ressort 32 est. fixé en<B>C</B> à un point      semi-fixe ,,     c'est-à-dire     que    l'on considère     normalement          comme    fixe, mais que l'on peut, en cas de be  soin, déplacer à. volonté au moyen d'un mé  canisme de     commande    représenté schématique  ment par un câble 34 passant sur une pou  lie de renvoi 35.  



  Le     ressort    32 est. prépondérant sur le res  sort 31, si bien qu'en     fonctionnement    normal  ce -dernier est tendu     jusqu'à    un maximum  autorisé ,par un     limiteur    de     tension    36 (câble  par exemple) permettait un déplacement E,  L" égal à     l'ouverture    de la foule.  



  On voit, donc que, en fonctionnement nor  mal, le ressort 31 se comporte comme     une    liai  son rigide, le ressort 32     absorbant    la course  totale des     lisses,    en particulier quand le      point E     est    dans la position E' symétrique par  rapport à l'axe X-X du peigne.  



  Vu leur nombre important, les     lisses    sont,  de préférence, groupées en un certain nombre  entre chacun des ressorts 31 et 32, et ceux-ci       sont        eux-mêmes        répartis    sur plusieurs étages  comme le montre la filg. 11.  



  En pratique, les ressorts 31 sont en géné  ral logés dans des alésages de pièces 37 fai  sant partie de l'organe transmetteur de mou  vement (fig. 11) et sont fixés en D au fond  de ces alésages.  



  Les pièces 3 7 sont constituées simplement  par des tubes coulissant dans des logements dis  posés suivant les rayons d'une pièce circu  laire 38.  



  Les coulisseaux 37 reçoivent leur mouve  ment de va-et-vient d'un galet 39 qui roule  sur le chemin intérieur d'un excentrique 40.  Un second excentrique 40a décalé de 180  par  rapport au premier est disposé sous la pièce 38  (fig. 11). Il agit sur des galets 39a commu  niquant le mouvement de va-et-vient à des  pièces 37a.  



  On voit donc qu'il est possible de disposer  dans la pièce 38 les eoulisseaux 37 suivant  plusieurs étages. On voit sur la fig. 11 deux  étages de coulisseaux 37, 37' et 37a, 37'a. Les  coulisseaux 37, 37' et leurs ressorts 31, 31'  correspondent à un premier groupe de fils et  les coulisseaux 37a, 37'a et leurs ressorts 31a,  31'a à un second groupe de fils. Les coulisseaux  37, 37, d'une part, et. 37a, 37'a de l'autre sont  solidarisés respectivement par des taquets 52  et 52a.  



  La disposition des ressorts 31 à l'intérieur  des     coulisseaux    37     est        nécessaire        dans    le cas  d'un métier de petit diamètre; dans le cas  d'un métier de plus grand diamètre, les res  sorts 31 peuvent être extérieurs aux     coulis-          seaux.     



  Partant de ce principe de     fonctionnement,     i1     est        possible    d'envisager l'arrêt temporaire  de l'un quelconque des différents étages de  coulisseaux et, par conséquent, d'envisager le  tissage suivant des armures différentes.  



       Dans    ce cas, en effet, on     prévoit    un méca  nisme pour, par exemple, arrêter successive-    ment les divers étages dans un ordre déter  miné à l'avance, automatiquement,     suivant    la       nature    de     l'armure    recherchée.  



  Par exemple, dans le cas de la fig. 11, les       coulisseaux    37 et     37a    peuvent continuer à  fonctionner, les coulisseaux 37' et 37'a étant  immobilisés dans la position intérieure (celle  du coulisseau 37a dans la fig. 11). Un Sys  tème de verrous, analogue à celui dont il sera  parlé plus loin à propos du dispositif de rap  pel des     fils    de chaîne, est utilisé pour immo  biliser les coulisseaux 37' et 37'a.  



  Si l'on suppose maintenant que l'on veuille,  pour une raison quelconque et en particulier  au moment du rechargement de la navette,  ramener tous les     fils    de chaîne vers le centre,  ce qui a pour effet de faire sortir la navette  de sa cage de fils en la plaçant à l'extérieur  de tous     les    fils, il faut amener en E' les fils  qui se trouvent normalement en E à ce mo  ment, c'est-à-dire pour ces fils amener B en  B', et pour cela amener C en C' (fig. 7 et 8),  ce qui se fait par la commande 34, 35.  



  Le déplacement de B     (fig.    7) en B'       (fig.    8) est égal au déplacement de C en C' et  à     celui.    de E en E'.  



  Deux cas se présentent:  1  Le point de fixation du     ressort    31     est     dans la position. D la plus     éloignée    du     een-          tr    e 0:  le     ressort    31 qui n'est plus soumis à l'ac  tion du ressort 32 se contracte en entraînant       -l    ,en A' et, par suite, E en E'     (fig.    8).  



  2  Le point de fixation du     ressort    31 est       dans    la. position D' la plus rapprochée du  centre 0:  le     ressort    32 se détend, le point E qui était  déjà en E' ne bouge pas, et le     ressort   <B>31-</B> reste  tendu     (fig.    9).  



  On remarquera que, lorsque C est. amené  en C', seul le     ressort    31 suit, entre les     points     <I>D</I> et<I>D',</I> le mouvement de l'excentrique de       commande    ,du va-et-vient, le restant de la lisse  ne bougeant pas.  



  Si, maintenant, on veut rétablir le pro  cessus normal d'ouverture de la foule, il suf  fira de ramener le point C' en C. La     fig.    10       illustre    :ce cas en supposant que le     système         était resté dans la position de la fig. 9 (point  de fixation du ressort 31 à l'excentrique  en D').  



  De ce qui précède, il résulte qu'il est pos  sible de stopper le mouvement de va-et-vient  des fils de chaîne en ramenant ceux-ci vers  le bord intérieur du peigne, sans que pour  cela la rotation des excentriques soit modi  fiée. Dans tune variante, si c'est nécessaire, on  effectue ce mouvement sur le bord extérieur  par un système identique.  



  Le rappel du point C en C', c'est-à-dire  le rappel des fils de chaîne vers le bord inté  rieur du peigne, s'effectue en pratique au  moyen du mécanisme représenté sur les  fig. 12 et 13.  



  Chaque ressort 32 de tension des lisses est  accroché par son extrémité C (fig. 7 et 10) à  un câble 42 (fig. 12) passant sur une poulie  de renvoi non représentée, puis sur tune pou  lie 43 et attaché enfin en un point fixe 44  au bâti du métier (fig. 12).  



  Les poulies 43 sont montées aux extrémités  de coulisseaux (par exemple dix-huit) 45 et  46 disposés par moitié en deux étages de part  et d'autre de l'axe Z-Z (fig. 13).  



  Ces coulisseaux portent des galets 47 pou  vant venir en contact avec les chemins inté  rieurs d'une came à profil symétrique 48.  



  En fonctionnement normal, les coulisseaux  45 et 46 sont     maintenus    au moyen de verrous  49 (fig. 12) dans la position de la fig. 13.  



  Dans ces conditions, la came 48, tournant  avec l'arbre vertical 50, est salns effet sur les  galets 47.  



  Si maintenant l'on veut ramener tous les       fils    de chaîne vers le centre, par exemple  pour dégager la navette afin d'en permettre  le rechargement, un jeu de commutateurs  tournants établit un courant d'excitation dans  deux électro-aimants 51, à l'instant où les  bosses     symétriques    de la came 48 passent par  l'axe Z-Z (fig. 13). Ces électro-aimants font  sortir de la jante de la came 48 deux doigts  non représentés disposés à hauteur convena  ble, de telle sorte que, dans leur mouvement.

    de rotation avec la came, ils viennent heurter  successivement les verrous 49 qui, en bascu-    laut, libèrent les coulisseaux 45 et 46. lie dé  verrouillage s'effectuant juste à     l'instant    où  la bosse de la came 48 passe sous le galet cor  respondant, cette opération a lieu     sans        choc,     puisque dans ce cas le coulisseau se trouve  retenu par son galet et la bosse dans la posi  tion où le maintenait précédemment le ver  rou.  



  Les     coulisseaux    libérés,     les    galets descen  dent symétriquement le long de chacune des  deux     bosses    au fur et à mesure de la     rotation     de la. came 48.  



  On voit donc qu'au bout d'un demi-tour  de la. came 48 tous les coulisseaux sont dans  leur position extérieure, ainsi que les poulies  43, d'où détente des câbles 42 retenant les       ressorts    32 et déplacement vers le     centre,    en  C', des extrémités C de ces ressorts.  



  On a     réalisé        ainsi    le mouvement schéma  tisé par les     fig.    7 à 10.  



  A partir de ce moment, le courant d'exci  tation des électro-aimants 51     est    coupé; la  came 48 continuant. sa rotation, les     galets    47  se trouvent     sollicités    par la deuxième     partie     des rampes de la, came. Ils reviennent alors  au centre, ramenant les     coulisseaux    et     leurs     poulies 43, et, en tirant sur     les        câbles    42,  remettent sous tension les     ressorts    32.     Les    ver  rous 49 s'engagent     dans    leurs logements, et  l'ensemble reprend sa     position    primitive.  



  Le     dispositif    qui vient d'être     décrit    per  met donc de ramener vers le     centre    tous     les          fils    de chaîne, de     faeon    à dégager la navette.  



       I1    est à noter que la     commande        des        lisses     par cames permettant (comme on l'a vu plus  haut.) d'immobiliser au     centre    un groupe  quelconque de     coulisseaux,    il     est        possible    d'ar  rêter tous les groupes et, par suite, d'immo  biliser tous les fils vers la partie     intérieure     du peigne     sans    avoir à     recourir    au     mécanisme     auxiliaire décrit     ci-dessus,

      en supprimant du  même coup tous     les        ressorts    de rappel     extê-          rieurs        (fig.    7 à 10). Le     verrouillage    et le dé  verrouillage des     coulisseaux    sont     alors        réalisés     par tout moyen approprié.  



  Lorsque le     tissu        es-t.    terminé,     il    se     présente     sous la forme d'un cylindre. Ce     cylindre    est  aplati, fendu verticalement. suivant des gé-      nératrices (par exemple deux génératrices  diamétralement opposées) et enroulé ensuite       sur    des     ensouples    de la manière représentée  schématiquement en perspective sur la fig. 1       dans    le cas où le     tissu        est    fendu suivant deux  génératrices diamétralement opposées.  



  Dans ce cas, les nappes 25, 25' du tissu  passent entre deux cylindres en acier 20 et 21,  garnis de caoutchouc dur (fig. 1. et 14). Le  cylindre 20 est monté dans des paliers soli  daires du bâti et reçoit la commande d'enrou  lement. Le cylindre 21 est. monté fou dans des  paliers qui     coulissent    horizontalement dans  deux     glissières    (non représentées), de telle  sorte que ce cylindre soit constamment appli  qué sur le cylindre 20, avec une pression don  née,     sous    l'action d'un contrepoids 22. Pour  permettre d'engager le tissu entre les cylin  dres, l'action du contrepoids peut être sup  primée par un levier 23 et une came 24. A la  sortie de ces cylindres, -chaque nappe 25, 25'  s'enroule sur une ensouple 26, 26'.  



  La rotation du cylindre 20 est assurée de  façon continue en synchronisme avec le dé  placement de la navette, à partir de l'arbre 9,  par exemple par un train d'engrenages (non  représenté), donnant une avance en rapport  avec le numéro du tissu en fabrication.  



  Les ensouples 26, 26' sont, à leur tour, en  traînées à partir du cylindre 20 par des cour  roies 27, 27'; mais, dans une variante, on  utilise pour chaque ensouple un moteur syn  chronisé commandé de fanon appropriée. La  vitesse de rotation des ensouples doit être légè  rement     supérieure    au débit du     tissu    par les  cylindres 20, 21, en particulier au départ  quand le diamètre d'enroulement est mini  mum. On doit également prévoir la possibilité  d'enlever une ensouple sans arrêter le métier,  par exemple en débrayant la transmission par  les courroies 27, 27'.  



  Enfin, um compteur (non représenté) de  type connu, monté sur chaque ensouple, per  met de mesurer à chaque instant la longueur  de tissu.  



  Le processus décrit ci-dessus n'est. que  schématique, et, en pratique, on opère de fa  çon différente le     développement    du cylindre    suivant qu'il s'agit d'un tissu textile ou mé  tallique.  



       Dans    le premier cas, avant de fendre le  tissu, on procède à l'encollage d'un certain  nombre de bandes de     tissu    convenablement  placées au moyen d'un produit dont le sé  chage rapide (par exemple par polymérisa  tion) forme une sorte de lisière suffisamment  dure pour permettre une tenue du tissu ana  logue à celle que donnerait une lisière ordi  naire.

   Le produit pour l'encollage est distri  bué de manière appropriée, par exemple par  gravité, suivant la position des lignes de  coupe du     tissu.    On fend alors le     tissu    suivant  l'axe de chacune des bandes d'encollage ainsi  formées, par un moyen approprié, et les  nappes passent entre deux cylindres et s'en  roulent     sur    des     ensouples    comme on l'a.     décrit     précédemment.  



       Dans    le cas     d'iui        tissu    métallique, on opère  sir le cylindre de tissu, et suivant     7i    généra  trices     diamétralement    opposées deux à deux,  une soudure électrique continue des     fils    de  trame et des fils de     chaîne.    Cette     soudure          intéressant    au moins quatre fils de     chaîne,    on       fend.    v     ert.iealement    le cylindre suivant les axes  de ces     it    zones de soudure.  



  Les     n        portions    de cylindre ainsi obtenues  sont     redressées    et ramenées à une     figue    plane  ait moyen de     n,    surfaces gauches .dont le pro  fil     est.    déterminé pour éviter des distorsions       locales    par différence de long     eur    des     fils.     



  Chacune de     .ces    n     nappes    du     tissu    passe       ensuite    entre deux cylindres en acier     garnis     par     exemple    de caoutchouc dur et     analogues     aux     cylindres    21, mais de préférence dispo  sés l'un     au-dessus    de l'autre. Le     -cylindre        infé-          rieur    est monté dans des paliers     -solidaires          dit    bâti et.     recoit    la     commande    de roulement.  



  Le     cylindre    supérieur est monté fou     dans     des     paliers    qui peuvent .coulisser verticalement       dans        deux        glissières,    de telle sorte que ce cy  lindre soit     constamment    appliqué sur le cy  lindre inférieur avec une     pression        donnée          sons    l'action, par exemple, de deux vérins<B>hy-</B>  drauliques.  A la sortie de ces cylindres, chaque nappe  s'enroule sur     une        ensouple,        .comme    en 26, 26'.

        Dans la plupart des métiers ceonnus, il est  nécessaire, lorsque la provision de fils de  trame est épuisée, d'arrêter le métier pour  placer     sur    la navette une nouvelle bobine  chargée. Pour éviter cet arrêt, on a proposé  divers systèmes pour recharger la navette  sans interrompre le fonctionnement. Dans le  métier représenté, un fonctionnement continu  dlu métier est obtenu du fait que l'on utilise  un barillet actionné automatiquement, qui  porte des bobines pleines et sur lequel se dé  posent au passage les bobines vides. Ce dis  positif est représenté sur la fig. 15.  



  Le peigne 5     est    interrompu sur une lon  gueur un peu     supérieure    à celle de la navette,  et on intercale un barillet 28 qui porte les  bobines chargées et les bobines vides au moyen  de supports 29 qui, lorsqu'ils sont en position,       prolongent    les chemins de roulement 12 et  assurent la rotation continue de la navette.  



  Le fonctionnement du dispositif est le sui  vant:    Lorsqu'une bobine placée sur la navette  v a être vide, un dispositif de sécurité dit   navette-vide  provoque la rotation du baril  let 28 et la présentation d'une bobine char  gée 13. Dans sa course, la navette accroche  alors au passage la bobine chargée et laisse  derrière elle la bobine vide; puis le barillet  28 tourne à nouveau, de manière à présenter  Lu chemin libre au passage suivant de la na  vette, en même temps que s'effectue la cou  pure du fil de la duite précédente et de la na  vette. Ce dispositif présente toutefois l'incon  vénient de perdue une certaine quantité de  fil de trame, puisqu'il n'existe pas de fils de  chaîne à l'endroit de la coupure où se loge le  barillet. Cette perte est de l'ordre de 2 %,  partiellement récupérable.  



  Enfin, le métier présente, de préférence,  des dispositifs de sécurité avertissant dans le  cas de rupture du fil de chaîne ou de fil de  trame, et lorsque la navette est vide.  



  Dans le cas général, la commande du mé  tier se réduit à la rotation de l'arbre vertical  9 à partir duquel sont commandés tous les  autres mouvements (entraînement des na-    vettes 6, ouverture de la foule et rotation des  ensouples 26, 26').  



  Dans une variante, la navette est suspen  due à une tige à peu près verticale, et son  mouvement est alors celui d'un manège com  mandé à     partir    du même axe vertical 9.     Dans     ce cas, l'ouverture de la foule doit être assu  rée sur toute la hauteur du métier, et les bo  bines de chaîne doivent suivre ce mouvement  d'ouverture. Il est alors possible d'alimenter  les navettes au moyen de bobines-canettes dis  posées à la partie supérieure du métier.  



  D'autre part, il doit être bien entendu  que la     disposition    décrite peut     être    inversée,  les bobines 3 de fil de chaîne se trouvant â  la partie inférieure du métier et les     ensouples     26, 26' en haut, les ensouples chargées étant,  dans ce cas, enlevées par un transporteur  approprié.  



  Dans le métier représenté en fig. 5 et 6,  pour éviter les risques de rupture des fils de  chaîne, on assure l'ouverture de façon perma  nente par l'emploi d'un contre-harnais placé  au-dessus du harnais principal, à une hauteur  convenable pour donner L'écartement voulu  tout en maintenant au fil une tension cons  tante. Ce contre-harnais est animé d'un mou  vement     oseilla.nt    déphasé de 90  .par     rapport     au mouvement. du premier harnais, de cette  manière, la longueur totale du fil reste cons  tante, et l'on risque moins de     provoquer        une          rupture    en soumettant le fil à des     efforts          répétés.     



  Ce dispositif s'applique aussi     dans    le     cas     où la navette     est    commandée par manège.  Enfin, dans le     cas    où l'on     divise    le     tissu     terminé en     plusieurs    nappes, il doit. être en  tendu que l'on     prévoit.        pour    chaque     nappe    les  deux cylindres ?0 et 21 et. une     ensouple    26,  chaque .nappe étant conduite aux     cylindres    20  et 21 par un. dispositif approprié au nombre  de nappes.  



  A titre     d'exemple    de rendement d'un mé  tier de ce type, de 1 mètre de     diamètre,    si  l'arbre 9 tourne à 250     tours/minute,    en utili  sant deux     navettes    et un fil de     1611o,        ce    qui       représente    500     duites    à la minute, on     tissera:         1,6 X 500 = 800 mm ou 0,80 m de toile à la  minute, en deux bandes de
EMI0007.0001  
   mètre: 1,6 m  environ de large.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Métier à tisser circulaire permettant le tissage de fils textiles aussi bien que de fils métalliques, dans lequel les fils de chaîne sont disposés suivant les génératrices d'un cylindre vertical et alimentés depuis une extrémité du métier, caractérisé par le fait que chaque na vette est animée d'un mouvement de rotation uniforme sur un chemin de roulement circu laire et est entraînée depuis un arbre moteur vertical central, l'ouverture de la foule étant commandée par des harnais, le produit fini s'enroulant sur des ensouples,
    chaque navette étant rechargée par un barillet actionné auto matiquement, qui porte des bobines pleines et sur lequel se déposent au passage les bo bines vides. SOUS-REVENDICATIONS 1. Métier suivant la revendication, caracté risé par le fait que chaque navette est mon tée sur un chemin de roulement suspendu sous un peigne circulaire, par le moyen de galets et de chenilles en caoutchouc, ce che min de roulement étant légèrement incliné vers l'intérieur pour compenser les forces cen trifuges. 2.
    Métier suivant la. revendication, carac- térisé par le fait que l'arbre tournant verti cal central porte un certain nombre de bras horizontaux aux extrémités desquels sont des électro-aimants qui entraînent par attraction magnétique les navettes correspondantes. 3.
    Métier suivant la revendication, carac térisé par le fait que l'ouverture de la foule est commandée par des harnais constitués par deux excentriques calés à 180 et commu niquant un mouvement de va-et-vient à deus tiges percées d'un oeil pour le passage des fils de chaîne et coulissant dans deux couronnes concentriques. 4.
    Métier suivant la revendication, carac térisé par le fait. que l'ouverture de la. foule est assurée par des harnais constitués par des lisses en nombre égal à celui des fils de chaîne et dont chacune est reliée, par l'intermédiaire de ressorts, d'une part, à l'intérieur du métier, à l'organe assurant le va-et-vient, et, d'autre part, à l'extérieur du métier, à un point norma lement fixe, mais que l'on peut déplacer à vo lonté, le ressort extérieur étant plus puissant que le ressort intérieur,
    et le déplacement du point normalement fixe permettant d'amener tous les fils de chaîne d'un même côté de la navette, de façon à dégager :cette dernière. 5. Métier suivant la revendication, carac- térisé par le fait que la tension des fils de chaîne est assurée par un ressort spiral logé dans chaque bobine de fil. 6.
    Métier suivant la revendication et la sous-revendication 2, caractérisé par le fait que chaque nappe de tissu passe entre deux cylindres et s'enroule sur une ensouple, l'écar tement des cylindres étant réglable suivant l'épaisseur du tissu enroulé de façon que ces cylindres se trouvent en contact avec une pres sion suffisante pour assurer un entraînement correct du tissu, un des cylindres étant en traîné à partir de l'arbre central de com mande et entraînant à son tour les ensouples. 7.
    Métier suivant la revendication, carac térisé par le fait que les fils de chaîne sont alimentés chacun par tune bobine distincte placée en haut du métier. 8. Métier suivant la revendication et la sous-revendication 7, caractérisé par le fait que les navettes sont suspendues à des tiges à peu près verticales et commandées par un manège situé à la partie supérieure du métier et actionné depuis ,l'arbre vertical central,
    l'ouverture de la foule se faisant sur toute la hauteur lai métier ,et les bobines de fil de chaîne suivant le mouvement d'ouverture de la foule. 9.
    Métier suivant la revendication et la sous-revendication 4, caractérisé par le fait que plusieurs lisses sont reliées à un même ressort, les ressorts étant disposés sur plusieurs étages. <B>10.</B> Métier suivant. la revendication et les sous-revendications 4 et 9, caractérisé par le fait qu'à l'intérieur du métier, chaque ressort est fixé à un coulisseau qui se déplace dans une partie de l'organe transmetteur de mou vement sous l'action d'un galet qui roule sur le chemin intérieur d'un excentrique formant came. 11.
    Métier suivant la revendication et les sous-revendications 4, 9 et 10, caractérisé par le fait que les coulisseaux superposés sont normalement solidarisés par des taquets, lun système de verrous basculants, à commande électromagnétique, permettant d'immobiliser certains étages de coulisseaux pour le tissage suivant des armures différentes. 12. Métier suivant la revendication et la sous-revendication 4, caractérisé par le fait qu'un câble est relié, d'une part, à un point fixe du bâti du métier av ec interposition de deux poulies de renvoi, l'une fixe et l'autre mobile, et, d'autre part, au point normalement fixe. 13.
    Métier suivant la revendication et les sous-revendications 4 et 12, caractérisé par le fait que la poulie mobile est montée à l'extré mité d'un coulisseau, l'ensemble de ces coulis- seaux étant réparti par moitié sur deux étages, de part et d'autre d'un axe horizontal. 14. Métier suivant la revendication et les sous-revendications 4, 12 et 13, caractérisé par le fait que chaque coulisseau porte un ga let qui peut venir en contact avec les chemins intérieurs d'une came à profil symétrique montée sur l'arbre vertical de commande da mécanisme. 15.
    Métier suivant la revendication et les sous-revendications 4, 12, 13 et 14, caracté risé par le fait que, normalement, les coulis seaux sont écartés de la canne par des ver- rolus. 16. Métier suivant la revendication et les sous-revendications 4 et l2 à 15, caractérisé par le fait que deux électro-aimants excités au moment voulu font sortir de la jante de la, came deux doigts qui, en tournant, font successivement basculer les verrous précités et libèrent ainsi les coulisseaux. 17.
    Métier suivant la revendication et la sous-revendication 3, caractérisé par le fait que la longueur totale du fil de chaîne est maintenue constante, grà ce à un contre-har nais, déphasé de 90 par rapport au harnais principal, placé au-dessus clé lui à une hau teur convenable, ce qui évite les efforts de traction risquant d'amener une rupture du fil. 18.
    Métier suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que le barillet. est placé dans une coupure du peigne circulaire et. porte des bobines pleines, sa rotation étant. commandée automatiquement lorsque la. navette est sur le point. d'être vidée, de fa.eon que la navette, dans sa course, prenne une bobine pleine et laisse une bobine vide, le barillet tournant.
    alors pour laisser le passalge à. la course suivante de la navette.
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