Procédé de fabrication de fibres artificielles en mèches, et appareil pour la mise en aeuvre de ce procédé. La présente invention a pour objet un procédé de fabrication de fibres artificielles en mèches, ainsi qu'un appareil pour sa mise en aeuvre.
Le procédé que comprend l'invention est caractérisé en ce que l'on file une matière dans un milieu durcissant, de manière à don ner des filaments, en ce qu'on tire les fila ments dans ce milieu et qu'on affaiblit ces derniers, dans ledit milieu, en des points espa cés longitudinalement, de manière à obtenir des points de moindre résistance clans chacun des filaments.
L'appareil que comprend aussi l'invention est caractérisé par un dispositif qui fait arri ver plusieurs filaments dans un milieu de prise et. de durcissement, et par un dispositif créant. des points faibles dans ces fidanments pendant qu'ils sont, tirés dans ledit milieu.
Antérieurement, on a ouvert. des fibres en mèches compactes, faites d'un grand nombre de matières, pour en faire une masse embrouil lée et irrégulière et on les a fait passer dans un des nombreux systèmes à plusieurs opéra tions servant à disposer les fibres en un ruban permettant la torsion pour obtenir un fil pour la filature, le but.
principal de l'arrange ment de cette masse informe étant de placer les fibres aussi parallèles que l'exige la pra tique et d'obtenir un ruban aussi uniforme que possible ou pratique en ce qui concerne sa section transversale et l'échelonnement des fibres les unes par rapport aux autres. Ensuite, on a. mis au point .différents pro cédés .dans lesquels un ruban continu de fila ments était étiré au-delà. du point, de rupture des filaments avant la torsion, le ruban étant ensuite tordu pour donner un fil fait de fibres en mèches à partir d'un ruban de filaments continus.
Ce dernier procédé présente un in convénient sérieux du fait qu'il n'y a pas de réglage exact ou approximativement exact ou de détermination de l'espacement des points de rupture le long du ruban. Il en résulte un fil non uniforme et, en conséquence, des ruptures excessives ou d'autres inconvénients dans la fabrication, ce qui -donne un fil et des tissus de mauvaise qualité. Evidemment, sans réglage, il se produit. trop souvent des ruptures des filaments qui sont. trop proches les unes des autres et ces filaments sont.
placés dans un ordre non uniforme en ce qui con cerne leur décalage les uns par rapport aux autres, en empêchant ainsi d'obtenir les résul tats désirés. Il est de pratique courante, lorsque l'on file des fibres synthétiques (par exemple de l'acétate de cellulose ou de la cellu lose régénérée, d'autres rayonnes, etc.), de faire des filaments en calibrant, la. matière visqueuse par passage au travers d'ouver tures, sous une pression appropriée;
les ma tières calibrées résultantes sortant en pré sence .d'un agent. solidifiant, gazeux ou liquide, le ou les filaments ainsi formés étaient retirés de la filière à l.>ide du contact à friction des filaments avec une poulie tournante ou par tout autre dispositif externe, lequel servait également à étirer le ou les filaments nou vellement formés en les dépla#,ant à une vi tesse linéaire .supérieure à celle du ou des filaments au point de calibrage.
Parfois, on maintient intentionnellement en circulation le bain de coagulation en vue que la partie qui touche le filament ait une .concentration ou une température sensiblement constantes ou uniformes. Il est également bon que certaines des fibres soient. étirées lors de la solidifica tion pour augmenter la résistance à la trac tion, pour obtenir un aspect convenable ou pour d'autres raisons.
Le procédé d'étirage selon l'invention est applicable à. .la fabrication de toits les fila ments devant présenter des points faibles convenablement. espacés, à partir d'une suhs- ta.nce liquide ou visqueuse filée dails un bain liquide o11 gazeux, bain de solidification et de coagulation, quel que soit le procédé chimique utilisé, certaines des meilleures fibres connues auxquelles le procédé est applicable étant la rayonne à la.
viscose, la rayonne à l'acétate de cellulose, la rayonne cuproammoniacale, et d'autres, ainsi que le verre, etc. Après que les filaments sont obtenus et partiellement ou complètement solidifiés, on peut appliquer n'importe quel traitement chimique subsé quent (par exemple le blanchiment, la. désul- furation, etc.).
Le dessin annexé représente, à titre < L'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'appareil que comprend l'invention, illus trant quelques mises -cri oeuvre .du procédé que comprend aussi l'invention.
La fig. 1 est une coupe verticale longitudi nale schématique, avec parties en élévation, d'une première forme d'exécution .de l'appa reil.
La fig. \) est. une vue en élévation représen tant une filière et une hélice que comprend cette forme d'exécution.
Les fig. 3 et 4 se rapportent à une va riante et sont des vues en coupe perpendicu laires l'une par rapport à l'autre et représen tant le disposit:.f créant des points faibles dans les filaments. La, fi-. 5 est. une vue schématique de côté représentant un système d'étirage des fila ments obtenus au moyen de l'appareil des fig. 1. et. ?, de manière à provoquer des rup- tllreJs.
La fig. 6 est. une vue de détail schémati que en plan, représentant les filaments du ru ban développé et séparés les uns < les autres latéralement, de manière à représenter la re lation de décalage des points faibles et des ruptures.
La fin-. 7 est une coupe verticale et longi tudinale schématique, avec parties en éléva tion, d'une seconde forme d'exécution de l'appareil.
La. fig. 8 est. une vue en élévation, en bout, représentant les orifices d'une filière que com prend cette seconde forme d'exécution.
La fig. 9 est une vue schématique de côté représentant des paires de rouleaux consti tuant le dispositif créant des points faibles dans une autre forme d'exécution de l'appa reil.
La. fi-. 10 est, une vue schématique de dé tail en plan représentait les filaments sépa- rés latéralement, montrant le décalage des points faibles obtenus par le .dispositif de 1a fig. 9.
La fi-. 11 est une coupe verticale schéma tique d'une troisième forme d'exécution de l'appareil.
La. forme d'exécution des fig.1, 2, 5 et 6 comprend un réservoir 10 contenant un bain 11 de matière coagulante ou autre agent de durcissement, ou de prise, dans lequel se trouve une filière 12 présentant une paroi d'extrémité 1.1 dans laquelle se trouve une série annulaire d'orifices de calibrage 15 (fi-.
1 et ?), la filière étant alimentée par iule conduite le comprenant une pompe 17 servant à refouler dans la filière une matière destinée à la formation de filaments. Une roue 18 située au-dessus du bain tire simulta- nément. les filaments étirés 19 venant de la filière,
et un crochet ?0 situé entre cette roue et la filière recueille et conduit les filaments pour en faire un faisceau ou ruban 21 et le guide jusqu'à. la roue 18. Les trous de la filière représentés sur la fig. 2 peuvent différer beaucoup de ce qui est représenté. On peut utiliser des séries concen- triques supplémentaires de trous ou bien les trous peuvent.
s'étendre radialement à partir des côtés d'une filière cylindrique (ou (Fune autre forme) au voisinage du sommet, ou bien on peut. utiliser < l'autres dispositions appropriées clé trous dans un ordre régulier ou irrégulier et la dimension et la forme des trous peuvent varier.
Un tube 25 traverse la paroi 14 au centre de cette série annulaire d'orifices 15. hl tra verse la paroi opposée ?6 de la. filière et la paroi voisine '? 7 du bac pour aboutir à l'exté rieur de celui-ci et., dans ce tube formant pa lier, peut tourner un arbre \8 muni, à son extrémité avant, d'une ou plusieurs hélices 30 venant au voisinage des orifices 15, de façon à former, par action centrifuge, des vagues dans le bain, ces vantes venant, heurter les filaments successifs calibrés, de manière à. re pousser les filaments latéralement en les écar tant des orifices en 31, en allongeant.
ainsi une petite partie de chaque filament au mo ment où il est sorti de la filière, en diminuant ainsi sa section transversale et en y créant ainsi -un point de moindre résistance en 32, ces points de moindre résistance, comme on le voit sur la figure développée 6, étant. progres sivement plus éloignés de la filière que les points faibles produits ultérieurement 32b, lorsque les filaments sont tirés simultané ment.
Une roue dentée d'entraînement 35, située à l'extrémité 36 de l'arbre faisant saillie exté rieurement, sert à. actionner les pales de l'hé lice sensiblement en synchronisme avec la pompe 17, le nombre des pales et. la vitesse (le l'hélice étant dans une relation telle par rap port à la vitesse de calibrage que les points faibles des filaments de la série sont décalés dans le sens du déplacement du filament.
Comme on le voit sur la fig. 6, les points fai bles 32 des filaments sont. disposés à des dis tances égales avec un nombre sensiblement égal de points faibles dans le ruban par unité de longueur. Comme on l'a dit., la pale de l'hélice, en tournant, refoule un courant puissant du bain de solidification successivement contre les filaments dans l'ordre où ils se présentent, ces poussées de la matière du bain tendant à écarter les filaments calibrés par rapport aux ouvertures avec une force telle que le fila ment est repoussé ou allongé dans une mesure telle que sa. section transversale en 32 soit.
plus petite à l'endroit où i1 est le plus allongé.
La. vitesse d'écoulement de la matière for mant les filaments, à l'endroit de la, pompe, peut être modifiée. On peut modifier la di mension et le nombre des trous de calibrage, la vitesse de la pale de l'hélice (ou le nombre ou la disposition des pales) et la vitesse du dispositif servant à étirer le ruban en l'écar tant de la filière. Ces éléments sont indépen dants les uns des autres ou on peut les fixer dans n'importe quelle relation désirée les uns par rapport aux autres, de manière à obtenir le résultat désiré. On peut voir facilement que la vitesse du débit, de la pompe doseuse et sa relation par rapport à la vitesse linéaire du ruban formé, lorsqu'il est. tiré hors de la.
filière, constitue un facteur déterminant la di mension ou le denier des filaments ainsi for més. On peut également voir facilement que le changement de fréquence des ondes de la matière du bain (qui peut, être modifiée di rectement en modifiant la vitesse de l'hélice) venant frapper les filaments qui sortent à une vitesse constante modifie les espacements ou les distances entre les points faibles suc cessifs de n'importe quel filament particulier envisagé, les points faibles étant phis rappro chés ,les uns des autres lorsque la fréquence de rotation de la pale est plus rapide.
Pour obtenir certains types de fils, les éléments (vitesse de débit de la pompe do seuse, dimension des trous de la filière, vi tesse de la pale, vitesse du dispositif qui tire le ruban hors de la filière) peuvent varier indépendamment et les éléments mobiles peu vent varier suivant un mouvement pulsatoire ou irrégulier, si on le désire, ou suivant n'im porte quelle combinaison. Evidemment, si la pompe doreuse fonctionne par pulsations, i1. se forme un ruban de section transversale va riable que l'on petit appeler un fil boudiné, ou un fil successivement épais et mince conve nant.
pour faire (les tissais shantung ou autre>.
Dans une mise en #uvre particulière du procédé, le fluide de durcissement déplacé par les pales 30 peut être de l'air ou un autre gaz.
Lorsque le ruban quitte la roue 18 ou -Lin autre dispositif de g < iidage 39, il peut aller directement à. un dispositif d'étirage (fig. 5 et 6) pour briser les points faibles. On peut aussi l'enrouler ou le bobiner ou l'emma,),a- siner autrement jusqu'à ce qu'il soit. prêt. à. Ftre amené à tai dispositif d'étirage.
La fig. 5 représente schématiquement le dispositif d'étirage qui comprend plusieiir:s paires 40, 41, 42 de rouleaux opposés, mis positivement en rotation, rouleaux entre les- quels le ruban de filaments peut successive ment passer et être étiré, ces rouleaux étant mis positivement en rotation dans le sens d'avance de la flèche 43. Chaque paire suc eessiv e de rouleaux, ou la dernière paire seule ment, dans le sens du déplacement du ruban, peut tourner à une vitesse périphérique légè rement plus grande, de sorte .que les fila ments sont. suffisamment étirés pour provo quer leurs ruptures aux points faibles.
Sur la fig. 5, la dernière paire de rouleaux 42 .est représentée comme étant plus grande en vite de montrer que cette paire a. une plus grande vitesse périphérique. Si les rouleaux sont. de même dimension, la. dernière ou les deux der nières paires peuvent tourner à des vitesses successivement plus grandes pour provoquer la rupture des filaments aux points faibles.
La. fi-. 6 est une vite en plan du dispo sitif de la. fig. 5, mais représentant les fila ments très séparés latéralement. En pratique, les fils qui passent entre les rouleaux ne sont pas aussi séparés que le montre la. fig. 6, les filaments de la fig. 6 étant représentés comme très séparés latéralement, de manière à mon trer plus clairement les points faibles 32 et les ruptures 45. La formation du ruban formé de filaments présentant des points faibles et l'opération d'étirage ne constituent pas néces- sairement une opération continue ou ininter rompue.
En pratique, ces opérations peuvent être exécutées à deux stades séparés du fait de la. vitesse élevée dans la formation du ru ban par comparaison avec la vitesse relative ment beaucoup plus lente du dispositif d'éti rage qui doit nécessairement, même avec la meilleure installation actuelle, être suffisam ment lent pour que le dispositif de torsion provoque le nombre désiré de torsions dans le ruban étiré lorsque le dispositif étireur l'amène aux broches correspondantes.
Lorsque l'action d'étirage des rouleaux brise les filaments aux points faibles 32, ceux-ci donnent un ruban de fils en mèches composé de bouts 44 de filaments, de lon gueurs sensiblement égales, décalés les uns par rapport aux autres de longueurs sensi blement égales le long du ruban, avec un nombre sensiblement égal de ruptures sur chacune de ces distances.
On remarquera. que les ruptures sont toutes espacées (le la même façon et disposées comme les points faibles, de sorte que les rup- tnres sont réparties successivement et régulière- aient le loti t- du ruban et. du fil en résultant.
Bien que l'on ait représenté ici les points faibles et les ruptures à des distances très ré gulières les uns des autres, il est, bien entendu que, si on le désire, ces distances peuvent être un peu irrégulières tout en étant plus unifor mément réparties que ce n'était le cas jus- qu'ici.
Ait lieu que le bain de matière soit. pro jeté contre les différents filaments par l'hé lice, comme sur les fig. 1 et. 2, il peut être projeté par des tuyères 50, comme sur les fig. 3 et 4, tuyères portées par un arbre creux 51 tournant et passant dans le palier tubulaire 25, muni à son extrémité arrière d'une partie d'entrée 52 (analogue à l'extré mité 36) et, sur son extrémité avant, d'une ou plusieurs tuyères radiales 50 communi quant avec l'alésage de l'arbre et allant jus qu'au voisinage des orifices 15, de sorte que (lu fluide sous pression, refoulé d'une façon quelconque dans l'extrémité extérieure 52 de l'arbre,
peut venir frapper successivement des parties de filaments calibrés 31 pour les écar ter latéralement des orifices, en affaiblissant ainsi une petite partie de chaque filament lorsqu'il est calibré et en formant dans celui-ci un point faible, les points faibles avançant progressivement à partir de la filière, comme cela a été expliqué au sujet. de la forme d'exécution des fia. 1 et 2.
Le fluide donnant le choc peut. provenir du réservoir 10 ou d'une source extérieure appropriée.
Si le procédé -est un procédé à sec, ce fluide de choc peut être de l'air ou un autre gaz (ou mélange de gaz) venant frapper les filaments ou bien le fluide sortant. des tuyères peut être un liquide, un gaz ou de l'air chauffé présentant un effet .d'affaiblisse ment physique, ou du liquide ou du gaz ayant une action d'affaiblissement chi mique sur le filament, auquel cas le jet sortant. de la tuyère 50 n'a pas besoin de don ner un choc mécanique appréciable. On peut choisir le fluide de manière à donner une action d'affaiblissement et de ramollissement (ou de la fragilité) faisant. que le filament se brise plus facilement. par la suite au point.
d'application de fluide.
La réaction chimique produite sur les fila ments de manière à modifier physiquement la résistance à .la traction en différents points peut également être due à ee que les fila ments viennent. au contact, d'une partie du bain plus concentrée ou plus saturée (ou moins concentrée oil moins saturée), bain qui est dirigé sur les filaments sortants soit par une pale, soit par un tube, comme indiqué ci-dessus, soit en dirigeant, autrement le bain sur les filaments qui sortent, dans l'ordre successif désiré.
011 peut obtenir l'affaiblissement des fila ments par action chimique :de manière à ré duire leur résistance à la traction aux points désirés. Pour effectuer un traitement ehi- mique, la tuyère des fi-. 3 et 4 est. particu lièrement intéressante, du fait. que le produit chimique peut. provenir d'une source exté rieure et être dirigé de faon appropriée sur les filaments. On ne sait pas exactement quelle est l'ac tion chimique exercée sur .les filaments. Si l'on utilise des agents oxydants, une partie du filament peut être oxydée ou rongée, de manière à provoquer une réduction réelle de la section transversale.
Des agents réducteurs peuvent provoquer la formation d'un com posé différent, de faible résistance à la trac tion. Des retardateurs à la coagulation peu vent, du reste, réaliser dans le filament un point faible.
Des accélérateurs de coagulation peuvent former à l'extérieur du filament. une pellicule dure que le bain de coagulation ne pénètre pas suffisamment pour durcir et ren forcer l'intérieur. Etant donné que .l'on utilise différents procédés pour la préparation de la matière cellulosique pouvant être filée, tous les traite ments chimiques peuvent ne pas être égale ment applicables pour affaiblir tous les types de filaments. Toutefois, on peut utiliser des agents oxydants et réducteurs, quoique avec des degrés différents d'efficacité, sur les fila ments provenant de tous les procédés cellulo siques connus. Comme agents oxydants appro priés, on a le chlore liquide ou gazeux,
le trioxyde d'azote, une solution d'hypoehlorite de sodium et les solutions de chlorates solu bles. Comme agents réducteurs, on a l'acide oxalique, .le formaldéhy de, l'acide formique, l'oxyde de carbone, etc.
Comme retardateurs à la coagulation pour les procédés à la viscose et cuproammoniacal, on peut utiliser des alcalis concentrés, tels que la soude caustique, le phosphate trisodi- que, une solution d'ammoniaque et des hydroxydes ou des sels donnant des solutions ayant une valeur de pu sensiblement supé rieure à. 7, tandis que les acides, tels que les acides sulfuriques et. chlorhydriques et les sels hj-drolysables, en donnant (les acides forts, tels que le sulfate d'aluminium, peu vent. agir comme accélérateurs.
Pour la. cellulose à l'acétate et régénérée ou pour des filaments filés à sec, les alcools, les huiles minérales et végétales et l'eau retar dent la coagulation. Lorsque l'accélérateur provient, d'une source étrangère et est. également utilisé dans le bain de coagilation, l'alimentation en accé lérateur peut. se faire à une vitesse telle que l'on obtienne la concentration convenable du bain.
Sur les fig. 7 et 8, on a représenté une autre forme d'exécution de l'appareil que comprend l'invention, comprenant un réser voir 10' pour un bain de coagailation 11' et une filière 12' comprenant une paroi plate 14' dans laquelle se trouve plusieurs séries annu laires eoncentriqutes, voisines les unes des autres, d'orifices de calibrage<I>1.5a</I> et. 151) (fig. 8j.
Le crochet 20 qui se trouve en des sous de la rouie 18 est situé à une certaine distance de la filière, sur l'axe de celle-ci, de manière à. combiner les filaments pour la roue 18, comme on va l'expliquer.
Un palier tubulaire fixe 25' fait saillie à l'avant de la. paroi 14', en 26' et, à l'arrière de cette paroi, qu'il traverse au centre des séries annulaires 15a et 15b, il passe à tra vers la paroi opposée de la filière et la paroi voisine du bac, pour s'étendre vers l'extérieur, comme dans le cas de la. fig. 1.
Un tronc de cône d'étalement lisse 55 est monté coaxiale- ment autour de la partie en saillie à l'avant 26' du palier tubulaire 25' et. il présente, du côté de sa grande base, une cavité circulaire peu profonde 56, ainsi qu'uni pourtour arrondi 57 à sa grande base, de plus grand diamètre que les circonférences sur lesquelles sont ré parties les filières 15a. et 15b, de sorte que les filaments 19, tirés hors des orifices de ces dernières, peuvent s'étaler sur le cône lisse et le pourtour arrondi, puis converger vers le crochet 20.
Une bague .de support 58, montée sur une console 59 portée par la paroi inférieure du bac, présente une face intérieure arrondie lisse 60 qui serre et qui incline légèrement vers l'intérieur les filaments en 61, entre le pourtour 57 et le crochet. 20.
Un arbre 28' tournant dans le palier 25' est mis en rotation à l'aide d'une commande appropriée 35 et., sur son extrémité avant, sont. calés un ou plusieurs bras radiaux 30', 31', s'étendant jusqu'au voisinage du pour tour de la. bague et portant un arbre plané taire 64 tournant clans les extrémités des bras 30' et 31' et sur l'extrémité avant. duquel est calé un petit disdtie on roue de pression pla nétaire 65, ce disque avant une périphérie à section arrondie, non coupante, roulant contre les filaments successifs lorsque l'arbre 28' tourne, afin de pousser latéralement.
ces fila nients contre la bagne, de manière à. aplatir ainsi une portion courte de chaque filament en vite de réduire sa section transversale et à i- former un point faible, les points faibles avançant progressivement à partir de la filière, lorsque les filaments sont tirés simul tanément.
De manière à. obliger la roue 65 à rouler sans glissement sur Bette bagne 58, en évi tant ainsi la rupture des filaments sur cette dernière, il est. prévu sur l'extrémité inté rieure de l'axe 64 un pignon 66 avant le même diamètre de cercle primitif que la roue 65 et engrenant. avec une couronne dentée interne 67, fixée dans la. cavité 56, coaxialement à l'arbre 28'.
Après que les filaments affaiblis sont pas sés sur la, roue 18, ils sont, étirés et ils se brisent aux points faibles de manière à faire des bouts de mèches, de toute façon appro priée, ou de la façon décrite .ci-dessus au sujet des fig. 5 et 6.
Les fig. 9 et 10 se rapportent. à une autre forme d'exécution (le l'appareil.
Le dispositif des fig. 9 et 10 peut recevoir directement les filaments venant de la. filière, à l'état. étalé, avant. que les filaments durcis sent, et le dispositif des fig. 9 et 10 est. placé dans le bain de coagulation.
Ce dispositif comprend une série horizon tale de paires de rouleaux d'étirage coopé rant. r0, 71 et 7'', 73, étirant les filaments étalés 19 qui se trouvent entre eux. Si on le désire, il. peut être prévu un tablier 74 ve nant se placer entre les rouleaux et sur lequel les filaments étirés sont. supportés entre les paires.
Plusieurs nervures on organes de ser rage 75, 76, 77 sont. montés en hélice à faible pas sur le pourtour du rouleau supérieur 70 de la paire contre laquelle les filaments sont serrés par le rouleau 71 qui se trouve en dessous, en étant. ainsi aplatis et présentant des points faibles dans les bouts de mèches des filaments, points qui sont écartés les uns des autres. Les filaments peuvent ensuite être brisés de manière à former des interruptions aux points faibles, comme on l'a (lit au sujet de la fig. 6.
Les rouleaux tournent dans le sens des flèches de la fig. 9 et les filaments ou le ru ban et le tablier de support des filaments s'il y en a un se déplacent. :dans la direction de la flèche sur la. fig. 10. Il en résulte que la trajectoire de contact. des nervures sur le ru ban. ou les filaments occupe la position des lignes pointillées 78, de manière à former aux points d'intersection 15a, 15b, .15c de ces tra jectoires avec des filaments des points fai bles analogues à ceux représentés en 32 sur la fig. 6.
Comme représenté sur la fig. 10, le pas est assez faible pour que chaque nervure passe trois fois autour du rouleau, l'angle des lignes de points faibles par rapport au ruban ou aux filaments dans leur ensemble étant petit. par rapport à la trajectoire des fila- ntents et tout affaiblissement. 15a. (fig. 10) étant. à une distance déterminée des affaiblis sements voisins -15b et. 15c.
La petitesse du pas de l'hélice détermine la distance latérale entre les points faibles, le nombre de ces points sur chaque section transversale oblique du ruban et la distance longitudinale relative le long du ruban. des points faibles voisins des filaments adjacents. Plus le pas est. petit, plus les points faibles voisins sont décalés longitudinalement les uns par rapport aux autres, de sorte que les fila ments, à l'endroit des points faibles, sont maintenus en ligne et sont entraînés par l'adhérence et la friction (les parties adja centes non affaiblies des filaments voisins, ce qui conserve l'intégrité dit ruban, de sorte que le tablier (lui se trouve en dessous n'est pas nécessaire.
Le tablier 74 ou le rouleau 71 qui se trouve au-dessous du rouleau 70 peut être monté élastiquement ou bien le rouleau 71 peut être rainuré sous les organes de serrage afin de permettre à ces derniers de se déplacer dans les filaments. Le rouleau 71 peut encore être dur et serrer 'directement le filament contre l'organe de serrage.
Les organes 75, 76 et 77 peuvent être pla cés à toute distance désirée de la tuyère et ils peuvent agir sur les filaments dans l'état étalé qu'ils occupent, à la sortie du calibrage, sans qu'ils soient combinés suivant un ruban de forme habituelle.
Le nombre des organes de serrage et le diamètre des rouleaux déterminent la distance circonférentielle séparant les organes sur toute section transversale oblique du rouleau et dé terminent ainsi la longueur de la mèche.
Les pièces du dispositif décrit sont faites en une matière appropriée résistant à l'action des produits chimiques utilisés. Les organes de serrage n'ont pas besoin d'avoir un bord très tranchant et ces organes peuvent être en métal, en matière plastique ou autre matière appropriée et ils n'ont. pas besoin d'être très durs.
Sur la. fig. 11., on a représenté une autre forme d'exécution de l'appareil que comprend l'invention. Cet. appareil comprend une cham bre de prise ou de coagulation 70 dans la partie supérieure de laquelle se trouve une filière 72 reliée à une eonduite d'alimentation amenant. la matière qui forme les filaments, en quantité dosée.
Une chambre à, air 73, montée au-dessous de la filière et avant même axe, comprend une soufflerie 74, munie de roulements à. billes supérieur et inférieur 75 dans lesquels des billes de support 76 coopè rent avec des chemins de roulement 77 ména gés dans des brides latérales 78 d'une pièce tubulaire tournante 79 à. travers laquelle des cendent les filaments 80 lors de l'opération de prise ou de coagulation et d'allongement. Ces filaments sortent par une ouverture 81 de l'extrémité inférieure de la chambre de coagu lation 70, à la faon habituelle, pour aller à un dispositif de bobinage (non représenté).
De l'air chaud ou autre fluide ou gaz. ou mélange de liquides arrive par un tuv au d'ali- mentation 82 dans la soufflerie 74 de la cham bre à air et il passe par un ou plusieurs ori fices radiaux 83, de manière à venir frapper les filaments en vue de réaliser, dans ceux-ci, des points faibles 84, comme il a été décrit. ci-dessus, pour les tuyères 50.
La. partie inférieure de la pièce tubulaire 79 a la forme d'une poulie 85 et elle reçoit une courroie d'entraînement 86 passant par des ouvertures 87 pour aller à une poulie de commande appropriée. Si on le désire, il peut être prévu un autre dispositif de commande connu.
Des garnitures 88 servent à empêcher l'échappement de l'air, sauf par les orifices 83. Toutefois, si on le désire, on peut ne pas uti liser les roulements 76 et les garnitures 88, auquel cas il v a une portée serrée entre la chambre à. air 73 et la pièce tournante 79.
La chambre à air 73 peut être maintenue en place par le tuyau 82, avec ou sans l'aide d'une console 89 montée par la paroi de la. chambre de coagulation.
L'air chaud, en général à une température supérieure à. 56 , ou autre agent de coagula tion ou de prise montant par une ouverture inférieure 90 dans la chambre vient à l'inté rieur de cette dernière, se mélange avec les vapeurs provenant des filaments et sort par une ouverture supérieure 91 pour permettre la, récupération ultérieure de l'acétone.
Dans les appareils des fi-. 1. à. 4, le dispo sitif servant à créer des points faibles dans les filaments est placé à. l'intérieur du faisceau de filaments, tandis que dans l'appareil de la fig. 11 le dispositif servant à créer des points faibles est situé à l'extérieur du fais ceau de filaments. Alois que la fi-.
11 repré sente un appareil utilisant des gaz ou de l'air chaud pour produire le durcissement des fila ments et réaliser les points faibles, il est bien entendu que l'on peut utiliser ou modifier l'appareil de la fig. 11 pour l'utiliser avec n'importe lequel des agents de prise ou de durcissement, ou des liquides, gaz ou fluide,, d'affaiblissement mentionnés plus haut, et que 1-'appareil des fis. 1 à 4 peut être utilisé ou modifié pour être utilisé avec des gaz ou de l'air chaud comme agents de prise et d'affai blissement.
Tous les agents de durcissement ou de prise décrits ici peuvent être utilisés avec l'un quelconque des appareils des fig. 1 à 4 et 7 à 11, et l'on peut. utiliser, avec ces appa reils, n'importe quel agent fluide, gazeux ou liquide mentionné ici, pour donner les points d'affaiblissement dans les filaments.