CH199545A - Procédé et appareil pour la fabrication de fils en caoutchouc. - Google Patents

Procédé et appareil pour la fabrication de fils en caoutchouc.

Info

Publication number
CH199545A
CH199545A CH199545DA CH199545A CH 199545 A CH199545 A CH 199545A CH 199545D A CH199545D A CH 199545DA CH 199545 A CH199545 A CH 199545A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
filament
latex
rubber
mass
filaments
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Limited Internationa Processes
Original Assignee
Int Latex Processes Limited
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Int Latex Processes Limited filed Critical Int Latex Processes Limited
Publication of CH199545A publication Critical patent/CH199545A/fr

Links

Landscapes

  • Treatments For Attaching Organic Compounds To Fibrous Goods (AREA)
  • Moulding By Coating Moulds (AREA)
  • Reinforced Plastic Materials (AREA)

Description


  Procédé et appareil pour la fabrication de fils en caoutchouc.         Cette    invention s e rapporte à un procédé  pour la fabrication de fils     élastiques    en  caoutchouc, ainsi qu'à un appareil pour la  mise en     oeuvre    de ce procédé, ces fils étant  spécialement prévus pour être employés con  jointement avec des matières     textiles    pour  produire des vêtements     extensibles    et articles  similaires.  



  Dans le procédé selon l'invention, on  passe un filament résistant à la tension et de       relativement    faible     extensibilité,    à travers  une masse de     latex    liquide, on coagule le  latex de caoutchouc sur ledit filament et on       détruit    ensuite l'efficacité du filament en  tant qu'élément résistant à la tension. Ce pro  cédé est caractérisé en ce que ledit filament  est supporté de telle sorte qu'il passe libre  ment à travers la masse du latex liquide et  immédiatement après, suivant une courbe du  genre d'une     chaînette.     



  L'appareil pour la mise en     oeuvre    du pro  cédé selon l'invention est caractérisé en ce    qu'il comprend en combinaison des moyens  pour déplacer de façon continue un filament  le long d'un     chemin    prédéterminé selon lequel  il est supporté de telle sorte qu'il passe libre  ment à travers la masse du latex -liquide et  immédiatement après suivant une courbe du  genre     d'une    chaînette, et des moyens réagis  sant aux variations se produisant dans la tra  jectoire du filament pour maintenir la     courbe     en forme de chaînette entre des     limites    déter  minées.  



  Un tel procédé présente l'avantage d'obte  nir d'une façon efficace et économique des fils  de caoutchouc de dimensions     uniformes    et de  réaliser le revêtement de latex sur un filament  en mouvement sans le     soumettre    à des pres  sions pouvant le     déformer.     



  Le dessin     annexé    représente, à titre  d'exemple, une forme d'exécution de l'appa  reil selon l'invention.         Fig.    la et lb constituent une élévation la-           térale    schématique, partiellement coupée,  pour la clarté de la     représentation;          fig.    2 est une vue en plan d'une partie  de l'appareil selon     fig.    la, montrant plus en  détail la. partie de l'appareil dans laquelle le       caoutchouc    du latex est déposé sur le fila  ment en mouvement;

         fig.    3 est une     coupe        verticale        faite        selon     la ligne 3-3 de     fig.    2;       fig.    4 est une coupe     verticale    faite     selon     la ligne 4-4 de     fig.    2;       fig.    5 est une coupe verticale     faite    selon  la ligne 5-5 de     fig.    la;

         fig.    6 est un schéma illustrant le     processus          mécanique    probable auquel le filament est  soumis durant l'opération de sa     rupture.     



  D'une façon générale. une     pluralité    de fi  laments fibreux F sont dirigés,     parallèlement     et à une     certaine        distance    les uns des     autres,          sur    des guides, des rouleaux et des     convoyeurs     se suivant d'une manière telle que l'on oblige  les filaments à     passer    à     travers    un bain de  coagulant C pour du latex de     caoutchouc    li  quide, puis entre des courroies mobiles d'un  dispositif     essuyeur    B,

   puis à     travers    un bain  de     latex    de caoutchouc liquide L, pour rece  voir un revêtement concentrique de caout  chouc de latex     coagulé    et ensuite,     successi-          vement,    à     traver    un réchauffeur H, un laveur  117, un dispositif P pour appliquer une pou  dre empêchant l'adhérence, un sécheur D, un       vulcanisateur    Y,

   puis à travers un dispositif  R à rouleaux pour rompre les filaments fi  breux intérieurs pour donner des fils de  caoutchouc tubulaires librement extensibles T  qui sont finalement enroulés sur des     bobines          S    ou     disposés    d'une autre manière conve  nable.  



  lies filaments fibreux F peuvent être de  n'importe quel type bien connu, tordus ou     non-          tordus,    en coton, en soie, en soie artificielle,  en laine ou en autre matière fibreuse.     Even-          tuellement    des filaments de     matière        non-          fibreuse,    tel que, par exemple, des fils en  colle ou en gélatine, relativement inexten  sibles par rapport au caoutchouc et ayant  une     résistance    suffisante pour s'opposer aux  forces de tension prenant     naissance    au     cours       du     procédé,

      et qui en même temps peuvent  être     désagrégés    soit     mécaniquement,    soit chi  miquement, sans endommager le revêtement  de     caoutchouc        constituant    le fil     tubulaire,     peuvent     être    employés.  



  Pour fabriquer des fils de     relativement          petite    dimension, par exemple de 0,6 à 0,7 mm  de     diamètre,    qui sont     actuellement    très de  mandés, on emploiera de     préférence    un fil       d'acétate    de     cellulose    ou de     viscose    de 30 à  50 deniers,     ce    qui a été trouvé être tout à fait  satisfaisant.

       Dans    une mise en     oeuvre    préfé  rée du     procédé,        les    filaments de soie     artifî-          cielle    F sont déroulés de bobines d'alimenta  tion 10, 10 et sont     dirigés    vers un peigne  tendeur 11 prévu pour     maintenir    les     fila-          ments        tendus        contre    la     traction    de l'appareil,  par     friction.     



       Le        coagulant    C, dans lequel     les    fila  ments sont     ensuite        dirigés,    peut être formé de       n'importe    quelle     composition    ayant un effet       coagulant    ou     agglomérant        sur    le latex de       caoutchouc        liquide.        C'est    de     préférence    une       composition    liquide     contenant    un sel de mé  tal polyvalent     dissous    

  dans un solvant or  ganique volatil     contenant    une faible propor  tion d'un agent     mouillant,        telle    que     n'importe     laquelle     des        compositions        coagulantes    dé  crites dans le brevet     américain    no 1996090  accordé le 2 avril 1935 à     Edward    A.

       Willson.     Une solution coagulante     contenant    500 gr de  nitrate de calcium du     commerce    dissous dans  1000 cm'     d'acétone        contenant    30 cm' d'acide  lactique est     tout    à fait     satisfaisante    pour être       employée        conjointement        avec    un     fil    de     vis-          cose.     



  Dans     certains        cas,    pour     faciliter    la rup  ture du     filament        fibreux,    on peut     ajouter    à. la  composition     coagulante    une     substance    chi  mique     prévue    pour affaiblir ou même     com-          plètement    désagréger la structure     fibreuse    du  filament.     4n    peut aussi     traiter        autrement    le  filament avec une     telle    substance.

   Ainsi, lors  que l'on utilise un filament de soie artificielle  soluble, on peut     ajouter    à la composition     coa-          gulante    un     solvant    ou     autre    matière qui atta  quera     lentement    et affaiblira ou même     éven-          tuellement        dissoudra        complètement    le fila-      ment.

   Par exemple, si l'on emploie un fila  ment     d'ester    de cellulose soluble, on peut       ajouter    à la :composition coagulante de 5 à       i    5     cm'    par litre d'un solvant tel que l'acétate  d'éthyle,     l'acétoacéta;

  L-    de méthyle,     l'acéto-          a.cétate    -d'éthyle, l'acétate -de     2-éthyle-butyle,          l'acétate        d'isopropyle,    etc.     qui    dissoudront  lentement le filament d'acétate de     cellulose.     Les solvants ont été mentionnés grossièrement  dans l'ordre décroissant de leur pouvoir dis  solvant et la     quantité    utilisée variera selon le  pouvoir du solvant, pour donner une compo  sition effectuant l'affaiblissement requis  sans détruire le filament avant que .la pro  duction du fil soit     terminée.     



  Comme exemple typique d'une composi  tion convenable pour être employée conjoin  tement avec un fil d'acétate de     cellulose    de  30 à 50 deniers, on peut indiquer celle con  tenant 500 gr de nitrate de calcium du     com-          meree    dissous dans 1000 cm'     d'alcool    conte  nant 30 cm' d'acide lactique et 10 cm' d'acé  tate d'éthyle.

   En augmentant .la quantité  d'ester solvant     utilisée,    de manière à dépas  ser sensiblement les     proportions    données     ci-          dessus,    il est possible de dissoudre entière  ment le filament d'ester de cellulose et ainsi  de se passer     complètement    de toute opération  de rupture mécanique.

   Mais lorsque cette con  dition est     atteinte,    le filament peut être affai  bli si rapidement qu'il se     rompt    avant que  la production du fil soit terminée,     ce    qui est  indésirable pour la fabrication, au cours de  laquelle     l'uniformité    de     l'extensibilité    de la  pluralité des filaments recouverts par le     re-          vétement,    est extrêmement désirable. Pour       cette    raison, on     utilise    ordinairement seule  ment des     quantités    d'ester solvant affaiblis  sant sensiblement les filaments sans les dé  truire complètement.  



  Pour produire un dépôt uniforme de  caoutchouc de latex, il est extrêmement im  portant que le revêtement coagulant ou       l'imprégnation    du filament soit tout à fait  uniforme et particulièrement soit exempt de       gouttelettes    ou de concentration localisée si  milaire de coagulant.

   Des     dispositifs    es  sayeurs statiques ordinaires ne conviennent    pas parce qu'à la longue ils se recouvrent ou  se remplissent     tellement    de     composition          coagulante    que leur     efficacité    s'en trouve       détruite.    On a donc trouvé désirable, pour le  fonctionnement continu, de prévoir un nou  vel essayeur cinétique à courroies B consis  tant en une paire de courroies     sans    fin, diver  gentes 12, 12, en     caoutchouc    par exemple,  disposées en regard l'une de l'autre et em  brassant entre elles les filaments fraîche  ment traités avec le coagulant,

   les     extrémités          supérieures.    des courroies faisant tout juste  contact,     sans    presser sensiblement les fila  ments traités et les extrémités inférieures di  vergentes des     courroies    étant     respectivement     immergées dans des bains de     solution    de la  vage 13, 13 qui peuvent être le même sol  vant que celui qui est utilisé comme véhi  cule dans la     composition    coagulante.

   Les  courroies essayeuses sont entraînées positive  ment, comme indiqué sur le     dessin,    avec les  surfaces essayeuses se déplaçant dans la  même direction que les     filaments,    mais de  préférence à une vitesse sensiblement diffé  rente, avantageusement plus faible, de par  exemple 2,5 cm par minute pour une     vitesse     de filament de 1,80 m par minute. Les -cour  roies essayeuses continuellement lavées en  lèvent efficacement les     concentrations    loca  lisées de coagulant du filament ou les dis  tribuent plus également et     assurent    l'obten  tion de revêtements coagulants uniformes sur  de longues périodes de     fonctionnement.     



  Après     l'opération    d'essuyage, les fila  ments traités par le coagulant passent sur des       rouleaux    de guidage rainurés 14 ayant une  surface de friction et qui sont     entraînés    po  sitivement par des chaînes 15,à une     vitesse     convenable, faisant avancer les filaments  avec la rapidité voulue, par exemple celle  indiquée de 1,80 m par     minute.    Les fila  ments     passent    ensuite sous un     rouleau    rai  nuré 16 monté librement et de là s'étendent  vers le haut sous     forme    d'un arc de la forme  d'une chaînette relativement longue, en di  rection des     rouleaux    17,

   17     entraînés-    posi  tivement et disposés à un niveau supérieur  à     celui    du rouleau 16 et     autour    duquel les fi-           laments    sont     dirigés    avec des     changements     de direction, comme     représenté,    pour élimi  ner le glissement et pour     assurer    une     avance     forcée des filaments à une vitesse uniforme.  



  La partie la plus basse et la plus proche  de l'horizontale de la chaînette formée par  le filament est entourée par une     masse    de  latex de     caoutchouc    liquide L     contenue        dans     un réservoir de dépôt désigné     d'une        façon     générale par 18, de telle     sorte    que les fila  ments entrent horizontalement dans le latex  au-dessous du niveau du liquide et qu'ils  émergent     angulairement    à travers la     surface     du latex,     comme    cela est plus clairement re  présenté sur la     fig.    3,

   la partie supérieure  de la chaînette étant entourée par un réchauf  feur à air chaud H. Il est évident que     cette     disposition permet de faire passer le filament  traité par le coagulant à travers la masse de  latex, pour     recevoir    un     revêtement    de     caout-          chouc    de latex coagulé déposé, et pour sécher  ce     caoutchouc    coagulé au moins partielle  ment dans des conditions de déformation  moindre, le tout sans aucune action déforma  triee par     contact    à pression, ce qui assure la       production    de dépôts de caoutchouc tout à  fait uniformes,

   exempts de distorsion et     non-          déformés,    avec comme résultat une améliora  tion de la qualité du produit.  



  Pour     assurer    en outre     l'uniformité    par  compensation, et particulièrement pour main  tenir la chaînette     désirée    et assurer par cela  l'entrée     convenable    des filaments dans le la  tex et leur     sortie    de     celui-ci,    il est prévu de  faire varier la     vitesse    des rouleaux 17, 17  et d'autres dispositifs     suivants,

      par rapport  à la vitesse du rouleau 14 pour maintenir les  relations de travail     convenables.        Cette    com  mande est effectuée     grâce    à un changement  de     vitesse    20     commandé    par le     moteur    21,     lui-          même    contrôlé par     un    dispositif 22 à     "oei@l          électrique",    de     façon    à augmenter on à di  minuer la     vitesse    des rouleaux 17,

   17 lors  que le filament revêtu tombe     au-dessous    ou  monte au-dessus de lignes limites prédétermi  nées, ou     trajectoires        limites,    indiquées par  les traits pointillés 23, 23.    Un     moteur    30     entraine,    par     l'intermédiaire     d'un engrenage réducteur à     vis    sans fin 31 et  de la courroie 32, une pompe     centrifuge    33  qui     tourne    à une     vitesse    de, par exemple,

   en  viron 70 tours par     minute    et qui est adja  cente au bas du     collecteur    cylindrique 34 et  qui     force    le     latex        liquide    L par action     cen-          trifuge        vers    l'extérieur, en le faisant monter  la rampe 35, à     travers    une     ouverture    conve  nable     pratiquée    dans une     extrémité    du réser  voir de dépôt 36 qui     est    de     préférence    de  forme rectangulaire allongée.

   Le     latex    s'é  coule     longitudinalement    dans ce réservoir et  se. répand, par-dessus la paroi 37, dans une  chambre de retour 38 située au-dessous du  réservoir de dépôt principal limité inférieure  ment par un faux fond 39     s'étendant    presque  sur     toute    la longueur de l'appareil de dépôt  mais se     terminant    à da paroi 37.

   Le latex  s'écoule vers l'arrière, le long de la chambre  de retour, laquelle est prolongée     angulaire-          ment    comme il est indiqué en 40, pour s'ou  vrir dans la     pompe        centrifuge    en 41,     au-          dessus    du niveau de la partie mobile 33, pour       retourner    le latex au collecteur de la pompe       centrifuge,    afin de le remettre en circulation.

    L'extrémité du réservoir 36 adjacente à la  pompe est formée par une paroi     amovible    42  pourvue d'une série     d'ouvertures        alignées    43  situées de manière à occuper une     position        au-          dessous    du niveau     normal    du latex déterminé  par la hauteur du     déversoir    37, les ouver  tures étant     reliées    par des fentes     horizontales     pour faciliter     l'introduction    des filaments.

    Une petite proportion de     ,latex    s'écoule vers  l'extérieur à travers     ces        ouvertures    et se ré  pand dans le collecteur de retour 44 à niveau  inférieur, qui     s'ouvre    dans un prolongement  élargi 40 de la chambre de retour principal,  et ainsi retourne à la pompe.  



  Lorsque les filaments F,     guidés    par le  guide     perforé    et rainuré 45,     entrent    dans la       masse    de     latex    à travers les     filets    sortant des       ouvertures    43 et se     déplacent    à travers le  latex pour émerger de sa surface     comme    dé  crit, on voit qu'un     écoulement    régulier de la  masse principale de latex est maintenu dans  la direction de déplacement des filaments,

       ce         qui     tend    à diminuer la     turbulence    du     latex,          particulièrement    au point d'émersion des fila  ments, ainsi qu'à empêcher la formation  d'écume sur la surface du latex, tout     cela     contribuant à la production de     dépôts    de  caoutchouc     uniformément    de bonne qualité  sur les filaments en mouvement.  



  Le chauffage du -dépôt frais. de caout  chouc effectué dans le réchauffeur     H    doit être  au moins suffisant pour amener sûrement la  surface à     un.    état relativement     non-déforma-          ble,    mais il peut être continué encore si on le  désire. On préfère     d'habitude,        toutefois,    ne  pas sécher complètement le dépôt avant l'o  pération de lavage, et une période de sé  chage d'une ou deux minutes .à une tempéra  ture s'élevant à environ 90   C, à ce stade du  procédé, est satisfaisante pour des opéra  tions de fabrication commerciale ordinaire.  



  Le laveur W peut être d'une longueur       suffisante,    par rapport à la vitesse de dépla  cement des filaments revêtus, pour donner  une période de lavage de 10 à 15 minutes,  dans un     bain.    d'eau 50,à une température qui  est de préférence .d'environ 65   C et qui est       continuellement        alimenté    par de     :l'eau     chaude versée sur les filaments     revêtus    lors  qu'ils     ,entrent    et     lorsqu'ils        sortent    du laveur,  par des gicleurs 51, 51.

   Le niveau de ce bain  est     maintenu    au-dessus du trajet suivi par  les filaments, grâce à un conduit 52 de     trop-          plein    de hauteur convenable.  



  La poudre empêchant l'adhérence appli  quée au caoutchouc mouillé, en P, peut être  du talc (pierre de savon), du     carbonate    de  magnésie, de l'amidon ou autre matière en  fine poussière ordinairement     utilisée    dans un  tel but, soit sous     forme,de    poudre, soit sus  pendue dans un liquide servant de     véhicule.     



  Le sécheur D peut être chauffé en fai  sant circuler de l'air chaud à une     température          d'environ   <B>70'</B> et peut être d'une longueur       suffisante    pour     donner    une     période    de sé  chage de 1 à     1i/2    heure, ou un séchage équi  valent, suffisant pour sécher     pratiquement     complètement le dépôt.

   Le     vulcanisateur    P,  pour des     compositions    de     caoutchouc    ordi  naire, est     ordinairement    chauffé, par des ser-         pentins    à     vapeur,    à une     température    élevée.

    On pourra avoir, par exemple,     comme    :condi  tion de fonctionnement un     traitement    vulca  nisant ide 30     minutes    à<B>105',</B> pour un dépôt  de caoutchouc formé à     partir    d'une composi  tion de     latex    contenant 100     parties,de        caout-          ohouc    additionnées,     comme    le     latex    du com  merce concentré par     centrifugation,    de 3,0       parties    de soufre, 0,

  6     partie    d'un accéléra  teur organique tel que le     mercaptan        benzo-          thiazol,    2,0     parties    d'oxyde de zinc, 6,0 par  ties d'un pigment blanc     tel    que le bioxyde  de titane, 0,1     partie    d'une     teinture    organique  et 0,3 partie     d'un    agent     résistant    au     vieillis-          sement,

      et     contenant    les     quantités    usuelles  de colloïdes protecteurs et d'agents stabili  sateurs ajoutés avec les     matières        composantes     dispersées à l'état colloïdal.  



  Pour rompre les filaments fibreux à l'in  térieur des revêtements de caoutchouc, on a  trouvé que la disposition     suivante    est très  efficace pour rompre     ces        filaments    en pe  tits fragments de longueur     uniforme    et con  vient très bien pour des opérations continues.

    Elle comprend une paire de rouleaux     pres-          seurs    55, 55, en acier,     espacés        l'un    de l'autre  d'une     distance    notablement moindre que le  diamètre total des filaments revêtus, de, par  exemple, un .quart ou la moitié de ce dia  mètre,     ces        rouleaux    étant     entraînés    positi  vement à une vitesse     superficielle    qui est  pratiquement la même que la     vitesse    de dé  placement des     filaments        revêtus,

      en sorte     qu'il     n'y a pratiquement pas de tension des parties  librement suspendues des filaments     revêtus.     Bien     qu'il    puisse exister     certaines    diver  gences     d'opinion    en     ce    qui concerne le pro  cessus     mécanique,de    la rupture des filaments,

    une explication qui semble plausible est que  chaque filament et son revêtement de caout  chouc     élastique    associé     avancent    pratique  ment comme un tout et sont déformés longi  tudinalement aussi bien que transversale  ment par l'effet de pression     progressif    loca  lisé     effectué    par les rouleaux, ce quia pour  résultat que, un peu par analogie avec l'é  coulement d'un     fluide    à travers un tube  venturi, la     partie    passant à travers la zone      de déformation et de     constriction    maxima       avance    a une vitesse plus     grande,

      ou en d'au  tres termes est accélérée par rapport aux  parties moins déformées, en sorte que l'en  semble formé par le filament et son revête  ment est soumis, en passant entre les rouleaux       presseurs,    et     cela    dans une zone extrêmement       localisée,    à une tension progressive     continue          excédant    la     limite    élastique du filament. En  conséquence, le filament se trouve progres  sivement rompu en     petits    fragments,     tandis     que le revêtement élastique et librement  extensible est laissé inaltéré.

   On a     observé     que des rouleaux de relativement petit dia  mètre, d'environ 12 mm, semblent effectuer  une désagrégation plus uniforme des fila  ments en     fragments    plus     courts    que ne le  font de plus grands rouleaux ayant, par  exemple, 10 cm de diamètre, bien que la dif  férence ne soit pas grande et que l'on croie  que de grandes variations du diamètre des  rouleaux peut avoir lieu sans     affecter    sérieu  sement le     caractère    de la     rupture.     



       Des    fils de caoutchouc d'une grande va  riétés de dimension fabriqués suivant l'in  vention     décrite    ici, montrent une uniformité  exceptionnelle dans leurs dimensions et leurs       caractéristiques    physiques, par exemple un  allongement     uniforme    sous l'effet d'une ten  sion. Ils sont de qualité généralement supé  rieure, comme on a pu le constater par de  nombreux essais comparatifs.     L'appareil    dé  crit peut fonctionner     continuellement    pendant  de     longues    durées, avec un minimum d'atten  tion,     ce    qui permet d'effectuer une économie       sensible.     



  Les     expressions    "latex" et     "latex    de  caoutchouc liquide" sont utilisées ici dans un       sens    général pour englober non seulement le  latex .de caoutchouc naturel de la variété  hévéa commune, mais toutes les dispersions  aqueuses analogues de     caoutchouc,    de caout  chouc synthétique et     des    matières similaires,  soit     vulcanisées.        non-vulcanisées    ou reconsti  tuées.

   De telles dispersions peuvent être     con-          centrées,    diluées,     épaissies,        éclaircies,    stabili  sées, rendues instables ou autrement traitées  de façon préliminaire. Elles peuvent conte-         nir        tous    les     agents    composants et de condi  tionnement désirables.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I Procédé pour la fabrication de fils de caoutchouc extensibles, dans lequel on passe un filament résistant à la tension et de relativement faible extensibilité à travers une masse de latex liquide, dans lequel on coagule le latex de caoutchouc sur ledit filament et dans lequel on dé truit ensuite l'efficacité du filament en tant qu'élément résistant à la tension,
    caractérisé en ce que ledit filament est supporté de telle sorte qu'il passe libre ment à travers la masse du latex liquide et immédiatement après, suivant une courbe du genre d'une chaînette.
    II Appareil pour la mise en oeuvre du pro cédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend en combinaison des moyens pour déplacer de façon continue un filament le long d'un chemin prédé- terminé,
    selon lequel il est supporté de telle sorte qu'il passe librement à travers la masse du latex liquide et immédiate ment après suivant une courbe du genre d'une chaînette,
    et des moyens réagissant aux variations se produisant dans la tra jectoire du filament pour maintenir la courbe en forme de chaînette entre des li mites déterminées. SOUS-RE VENDIOATIONS 1 Procédé selon la revendication I, carac- térisé en ce qu'on imprègne le filament avec des substances propres à favoriser sa désagrégation.
    2 Appareil selon la revendication II, carac- risé en ce que les moyens pour appliquer du latex au filament comprennent un ré servoir présentant au moins une ouverture dans une de ses parois, ouverture à tra vers laquelle le filament passe pratique ment horizontalement pour émerger en suite angulairement de la surface du li quide,
    des moyens étant en outre prévus pour maintenir le niveau du latex dans le réservoir au-dessus de ladite ouverture. 3 Appareil selon la revendication II, carac térisé en ce qu'il comprend des moyens pour faire avancer le filament dans la masse de latex à une vitesse pratique ment constante et des moyens pour désa gréger le filament.
    4 Appareil selon la revendication II et la sous-revendication 3, caractérisé en ce que les moyens pour désagréger le filament comprennent une paire de rouleaux pres- seurs entrainés positivement à une vitesse périphérique pratiquement égale à la vi tesse de déplacement du filament revêtu et espacés d'une quantité moindre que le diamètre extérieur du filament revêtu.
CH199545D 1936-08-15 1937-08-16 Procédé et appareil pour la fabrication de fils en caoutchouc. CH199545A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
US199545XA 1936-08-15 1936-08-15

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH199545A true CH199545A (fr) 1938-08-31

Family

ID=21795970

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH199545D CH199545A (fr) 1936-08-15 1937-08-16 Procédé et appareil pour la fabrication de fils en caoutchouc.

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH199545A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR1449737A (fr) Procédé de fabrication d&#39;une nappe de fibres mêlées ou feutre
CA2080487C (fr) Procede d&#39;impregnation d&#39;une nappe textile
EP0078747B1 (fr) Procédé et dispositif de relaxation de pièces de tricot
CH199545A (fr) Procédé et appareil pour la fabrication de fils en caoutchouc.
EP0932587B1 (fr) Procede de fabrication d&#39;un fil et produits comprenant ce fil
FR2754279A1 (fr) Procede de teinture a la continue de fils et files de fibres
EP2313546A1 (fr) Dispositif et procede d&#39;enduction d&#39;un fil a grande vitesse
EP2697421A2 (fr) Fil textile, son procédé de réalisation, l&#39;installation de mise en uvre du procédé, et utilisation du fil.
US2165089A (en) Manufacture of rubber thread
EP1409426B1 (fr) Procede de fabrication d&#39;un fil et produits comprenant ce fil
CH162976A (fr) Appareil pour la fabrication d&#39;un fil textile imprégné à coeur avec une substance propre à unir les fibres les unes aux autres.
US2646342A (en) Loosening rayon yarn packages by simultaneous soaking and deformation
BE470299A (fr)
DE858603C (de) Verfahren zum Herstellen eines voruebergehend unelastischen Kautschukfadens
BE374549A (fr)
BE374073A (fr)
BE507073A (fr)
BE445652A (fr)
FR2803605A3 (fr) Procede pour la realisation de voilages, tentures, rideaux aptes a degager une odeur parfumee
FR2526287A1 (fr) Produit composite, notamment pour revetements decoratifs, procede et installation pour sa fabrication
FR2857383A1 (fr) Procede de fabrication de toiles pour baches et similaires.
BE418604A (fr)
CH299658A (fr) Procédé pour la production de filaments artificiels.
BE370788A (fr)
BE495311A (fr)