CH299658A - Procédé pour la production de filaments artificiels. - Google Patents

Procédé pour la production de filaments artificiels.

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CH299658A
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    • F02K1/00Plants characterised by the form or arrangement of the jet pipe or nozzle; Jet pipes or nozzles peculiar thereto
    • F02K1/04Mounting of an exhaust cone in the jet pipe
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    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01DMECHANICAL METHODS OR APPARATUS IN THE MANUFACTURE OF ARTIFICIAL FILAMENTS, THREADS, FIBRES, BRISTLES OR RIBBONS
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    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
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Description


  Procédé pour la production de filaments artificiels.    La     présente    invention se rapporte aux pro  cédés par voie humide de filage de filaments  artificiels à partir de la viscose, procédés dans  lesquels de la viscose est. refoulée à travers les  orifices d'une filière dans un liquide acide de  régénération et de coagulation.  



  Lorsqu'on fait     passer    des filaments fraî  chement filés à travers un bain de coagulation  liquide, la, résistance que leur oppose ce bain,  et qu'on peut appeler la résistance à     l'avance-          meut,    augmente généralement suivant une loi  exponentielle en fonction de l'augmentation  de la vitesse de filage. L'augmentation de la  résistance à l'avancement réduit l'extensibilité  (lui fil final, ainsi que l'aptitude du fil à l'éti  rage au cours des phases de formation.

   En  général, la limite supérieure d'étirage sans  rupture, même aux vitesses de filage infé  rieures à. 100     mètres(minute,    ne dépasse pas       50        %        et        est        fréquemment        bien        inférieure,        par     exemple 35 à 40 0/0.

   Il est possible de réduire  cette résistance à l'avancement dans le bain  en faisant circuler le liquide de coagulation  de ce bain à la même vitesse que le fil, mais       avec    des longueurs d'immersion normales, de  l'ordre de 250 à 1000 mm ou plus, il est. diffi  cile de contrôler la circulation du liquide de  telle     facon    que cette vitesse soit. réellement       uniforme    d'un bout à. l'autre du parcours du  fil et. à tout instant de l'opération de filage.  Des variations à ce stade du procédé condui  sent à des fils non uniformes, sujets à prendre  la     teinture    d'une manière     irrégulière,    ce qui  est     particulièrement    indésirable.

      Pour obtenir un étirage plus poussé et une  résistance mécanique résultante plus élevée  du fil,     sans    avoir recours à, un contrôle spécial  de la circulation du bain de coagulation, il  était usuel jusqu'ici d'utiliser dans le bain       cule    proportion élevée de sel de zinc, de l'ordre       de    4     %        environ        ou        plus.        Ce        sel        semble        augmen-          ter    la ténacité du fil, mais il est alors néces  saire de ramollir ou plastifier le     fil,

      par exem  ple à l'aide d'un bain d'eau chaude ayant une  température de 50 à presque 100 , avant de le  soumettre à l'étirage au taux élevé désiré sans  risquer la rupture. Si le fil n'est pas traité  soigneusement dans le bain plastifiant, par  une immersion complète dans des conditions  contrôlées exactement et suivant une distribu  tion précise de la température le long du par  cours du fil dans ce bain, l'étirage constitue  une source ou cause supplémentaire d'irrégu  larités des propriétés du fil final, et notam  ment de son aptitude à la teinture, de sa ré  sistance mécanique et de son extensibilité.

    L'utilisation du sel de zinc, dans une     propor-          tion        de    4     %        ou        plus        dans        le        bain        de        coagula-          tion,    présente également. l'inconvénient d'être  coûteuse et de rendre difficiles les opérations  de régénération et de récupération du bain de  coagulation, principalement à cause des varia  tions de     pertes    rencontrées.  



  Dans les procédés de filage usuels, les fila  ments subissent donc en général des contrain  tes variables de la part du liquide de coagu  lation, avant d'atteindre un état de durcisse  ment suffisant les rendant     insensibles    à ces      influences variables, de sorte que les propriétés  physiques finales des filaments sont irrégu  lières, cette     non-uniformité    des propriétés se  présentant aussi bien le long de chaque fila  ment pris séparément qu'entre plusieurs fila  ments sortant d'une même filière ou de filières  différentes.  



  Toutes ces irrégularités augmentent en  proportion géométrique lorsque la vitesse de  filage croit en proportion arithmétique. Lors  que l'étirage est fait sur des filaments présen  tant des irrégularités dues à la coagulation  initiale, ces irrégularités sont généralement  accentuées. Le but de la présente invention  est d'éviter dans toute la mesure du possible  les inconvénients ci-dessus.  



  On a, trouvé qu'il est possible de produire  des filaments artificiels de cellulose régénérée,  sensiblement améliorés en ce qui concerne la  résistance mécanique à sec et à l'état humide,  l'extensibilité à sec et à l'état humide, et l'ap  titude à la teinture et plus particulièrement  au point de vue de l'uniformité de ces carac  téristiques pour tous les filaments sortant  d'une même filière, de même que le long de  chaque filament, et même entre filaments sor  tant de plusieurs filières, en utilisant une  viscose chauffée préalablement à une tempé  rature comprise entre 35 et 67 , et en contrô  lant convenablement l'action du liquide de       coaglulation    acide, ayant une température  comprise entre 40 et 75", sur les filets de vis  cose fraîchement refoulés et destinés à former  les filaments.

   Ceux-ci peuvent alors être     forte-          ment.        étirés,        jusqu'à        70,        80        %        et        plus,        pour     donner un fil final de haute ténacité sans     qu'il     en résulte des irrégularités dans ce fil, avec  un bain de coagulation dont la proportion de  sel de zinc peut n'être que de     1/_-    à. 11/2     '/o,    et  sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un bain  plastifiant pour permettre l'étirage.  



  La présente invention a pour objet un pro  cédé de fabrication de filaments artificiels par  extrusion continue de viscose à travers les  trous d'une filière dans un liquide acide de  régénération et de coagulation, et en dirigeant.  la viscose extrudée selon un parcours recti  ligne pendant qu'elle progresse à partir de la    filière et qu'elle est     eoagulée    en filaments dans  le liquide de coagulation, caractérisé en ce  que la viscose a une température de 35 à 67  C,  et que le liquide de régénération et coagula  tion a une température de 40 à 75  C, la tem  pérature de la viscose étant de préférence in  férieure à celle dudit liquide, les filaments  étant dirigés selon tan parcours rectiligne à  partir de la filière tout en leur donnant une  vitesse constante,

   ce parcours rectiligne étant  effectué à l'air libre à. partir d'un point situé  à une distance de la face de la filière non  supérieure à. 5 cm, et en présence d'une quan  tité de liquide de     coagulation    limitée de     façon     à assurer que tout le liquide adhère aux fila  ments et se déplace à la même vitesse que  ceux-ci sur     aune    distance d'au moins 15 cm  dudit parcours rectiligne à l'air libre, ledit  liquide étant ensuite éliminé continuellement  desdits filaments d'une manière uniforme.  Après l'élimination du liquide, toute portion  éventuelle de coagulant adhérent ou absorbé  est inactive.

   Il est. indiqué d'opérer de façon  qu'à la fin de cette phase, la matière des fila  ments soit. régénérée dans une proportion de       50    à     70        %,        mais        de        préférence        inférieure    à  60 '/o.

   Avant que la régénération ne dépasse  70 0l0, et de préférence 60 0/0, on effectue     avan-          tageusement        un        étirage        d'au        moins        35        %        en     une ou plusieurs fois.  



  La quantité de liquide qui peut adhérer au  faisceau de filaments, et qui est maintenue et  se déplace avec ce faisceau malgré la pesan  teur et la résistance de l'air, dépend d'un cer  tain nombre de facteurs parmi lesquels figu  rent la composition     particulière    de la viscose,  le nombre des filaments constituant le faisceau  et la nature du liquide de coagulation, notam  ment sa tension superficielle, sa viscosité et sa  tendance à adhérer à. la. matière des filaments.

    La quantité maximum de liquide pouvant  ainsi se déplacer avec les filaments n'est toute  fois pas négligeable, et il. a été constaté qu'en  général, une quantité très inférieure au     maxi-          mum    peut agir sur une distance relativement  faible, de 15 à 75 cm, à l'air libre même aux  vitesses de filage     supérieures    aux vitesses  usuelles, pour durcir des filaments de viscose      préalablement chauffée jusqu'à un état de  solidification suffisant pour que les filaments  sortant de cette phase de production puissent  résister à tous les traitements ultérieurs  usuels, sans être particulièrement sensibles  aux irrégularités de ces traitements.  



  Pour limiter la quantité de liquide     en-          fi-aînée    par le fil, on peut disposer la filière  soit de façon que ses orifices refoulent de bas  en haut, à une profondeur prédéterminée, ne  dépassant pas 5 cm au-dessous du niveau  maintenu constant du bain de coagulation,  soit.     dans    une chambre dans laquelle le     liquide     (le coagulation est. introduit, cette chambre       présentant    en avant des trous de filière un  orifice à travers lequel les filaments accom  pagnés du liquide sont. entraînés dans une  direction quelconque. Le diamètre de cet ori  fice peut être suffisamment réduit pour limi  ter la quantité de liquide sortant de la cham  bre avec les filaments.

   Selon la nature de la  matière formant l'orifice et le profil exact de       eelui-ei,    le diamètre du filet sortant peut être  un peu plus grand ou un peu plus petit que  le diamètre de l'orifice. La chambre entourant  la filière doit être maintenue remplie de  liquide de coagulation, ce qui impose     l'intro-          duetion    de ce liquide dans cette chambre à  une vitesse suffisante pour égaler la vitesse       d'entraînement    par les filaments.

   A proximité  <B>(le</B>     l'orifice,    le profil des parois entourant le  filet. est. de. préférence     hydrodynamique    pour  assurer un écoulement visqueux du liquide     ait     fur et à mesure qu'il approche de l'orifice  immédiatement avant. de le traverser. Ceci  peut être obtenu d'une manière convenable  en faisant décroître progressivement. la section  de la     chambre    en direction de l'orifice.  



  Pour     éviter    les irrégularités provenant des  différences de profondeur effective d'immer  sion de la filière, les trous de celle-ci ne sont,  <B>(le</B>     préféreiiee,    pas espacés de plus de 0,3 mm  les uns des autres (distance mesurée de centre  à. centre de trous adjacents dans une rangée  déterminée, rectiligne ou circulaire, ou d'une  ligne des centres à la suivante de rangées     ad-          jaeentes).    Cette précaution n'est pas nécessaire  si le réglage de l'immersion est bien assuré.    La description qui va suivre en regard du       dessin    annexé, donné à titre d'exemple, fera  bien comprendre comment l'invention peut  être réalisée.  



  La     fig.    1 est une élévation de face d'une  machine pour la mise en     aeuvre    de l'invention.  La     fig.    2 est une     vue    en bout d'une  variante, sur laquelle on a représenté en  coupe axiale un dispositif de filière pouvant  servir à la mise en     oeuvre    de l'invention.  



  La     fig.    3 est une élévation montrant un  autre     dispositif    de filage.  



  Dans le mode de réalisation de la     fig.    1,  une pompe à engrenages 3 est reliée par un  conduit 4 à une source de viscose qui peut  être à la température usuelle de  cave  d'en  viron 20 , et par un conduit 5 au joint. arti  culé 6 d'un filtre à bougie 7 qui communique  par un serpentin 8 avec la.     filière    9. Le ser  pentin 8 comprend une partie en hélice 10  ' faisant office d'échangeur de chaleur pour  prélever de la chaleur au bain de coagulation  que contient la cuve 11. La partie en hélice  10 du serpentin est située au-dessous de la  filière et l'agencement est tel que, lorsque la  filière est plongée dans le bain, le serpentin  est lui-même immergé.

   Par contre, lorsque la  filière est retirée du bain, l'hélice du serpen  tin en est également retirée, de     sorte    que la       viscose    contenue dans le serpentin n'est pas  chauffée lorsque la filière     est    hors du bain,  ainsi qu'il est usuel     lorsque    la pompe 3 est  arrêtée pour une raison quelconque.  



  Le liquide du bain de coagulation est in  troduit dans la. cuve 11,     qui    peut être une  auge s'étendant d'un bout à l'autre de la ma  chine pour recevoir plusieurs     filières        espacées     longitudinalement. L'introduction du liquide  de coagulation est effectuée par un conduit  12 présentant un ou     plusieurs        orifices    de sor  tie 13, qui peuvent être     prévus    respectivement  à     proximité    ou au-dessous d'une filière corres  pondante.

   Un ou     plusieurs    conduits d'évacua  tion 14 présentent un     oui        plusieurs    orifices de  trop-plein 15 placés à une hauteur prédéter  minée pour régler le niveau du     liquide    du  bain. Le récipient 11 peut toutefois être rela  tivement court et présenter par exemple une      longueur, une largeur et une profondeur  suffisantes pour recevoir convenablement     -Lui     seul serpentin, un orifice d'adduction 13 et  un conduit -de trop-plein 15, associés à chaque  poste de filage individuel.  



  Un dispositif de butée réglable 16 peut  être prévu pour assurer la position convenable  de la filière de telle manière que la profondeur  d'immersion A des trous de la filière ait la  valeur désirée, qui ne doit en aucun cas dé  passer 5 cm.  



  Au-dessus de la. cuve est monté un disposi  tif d'avancement et de collecte du fil, par  exemple un tambour 17 entraîné en rotation  par un arbre 18. En partant de la filière, le  faisceau de filaments s'élève dans le bain sur  une distance A ne dépassant pas 5 cm, et de  préférence comprise entre 1 et 3 cm, puis le  faisceau s'élève ensuite à l'air libre sur une  distance de 15 à 75 cm, de préférence com  prise entre 20 et 35 cm, pour arriver sur  l'extrémité d'entrée du tambour 17, en en  traînant avec lui une certaine quantité du  liquide de coagulation. Ce liquide est extrait  du fil par l'action de la force centrifuge et  de la pesanteur et projeté dans un récipient  19 placé     au-dessous    du tambour.

   Le fil est  débarrassé du liquide sur un parcours de  deux à six spires autour du tambour dans  la section indiquée en B.  



  Lorsque le liquide adhérant faiblement  est rejeté, le reste éventuel de réactif est par  tiellement     épuisé    dans la section de collecte  <B>C</B> du tambour 17, le nombre de spires dans  cette section étant fonction du denier des  filaments ainsi que de la     constitution    et des  propriétés physiques du liquide de coagula  tion.

   Le but de cette section du tambour     est.          d'utiliser    autant que possible le restant  d'acide qui sert à faire progresser la régéné  ration vers un état dans lequel le     xanthate     de cellulose des filaments est régénéré entre  50 et 70 %, mais non pas au-dessus de 70  calculés d'après la teneur en soufre combiné  ou teneur en souffre du     xanthate.     



  En partant de la section C du tambour  17, le faisceau de filaments se dirige vers un  tambour 20 entraîné en rotation par un    arbre 21, à une vitesse périphérique égale  ou     supérieure    à celle du tambour 17, suivant  qu'on désire ou non étirer les filaments, et  suivant l'importance de cet. étirage. Il n'est  pas nécessaire d'utiliser un bain plastifiant  des filaments pour faciliter l'étirage à ce  stade, à condition que cet. étirage ne dépasse  pas 80     1)/o.     



  Sur le tambour 20 ou sur des tambours  prévus après, les filaments sont traités avec  des liquides appropriés. La figure montre les  sections de traitement liquide initiale et  finale, comportant. la. chemise déflectrice 22  entourant étroitement le tambour et ren  voyant sur ce tambour le liquide qui en est  projeté, un conduit adducteur de liquide 23  et un conduit d'évacuation     2-l.     



  En partant du poste de traitement par les  liquides, le fil s'élève vers un poste de séchage  comportant un dispositif d'avancement de fil  25, entraîné en rotation par un arbre 26 et  combiné avec des moyens de chauffage 27 qui  peuvent être constitués par un serpentin à       vapeur    ou un enroulement électrique.  



  En partant du poste de séchage, le fil  passe dans un dispositif collecteur approprié  qui peut bobiner et (ou) retordre le faisceau  de filaments pendant la collecte. La figure  représente un     dispositif    de torsion 28 à an  neaux comportant la. barre à anneaux 29 et  la bobine 30.

   Si on le désire, les dispositifs  collecteurs et les dispositifs     sécheurs        peuvent     être sur un plancher spécial 31 situé au-dessus  de celui des postes de filage et. de traitement  par les liquides, de sorte que le produit final  ne court aucun risque de contamination par  des vapeurs ou des     gouttelettes    de liquides  pouvant exister     dans    les postes de filage et  de     traitement.    Le fil traverse une ouverture  appropriée 32 du plancher     supérieur,    qui  peut être garnie d'un joint 33 en     fourrure,     en feutre, etc.

   Des rouleaux de     renvoi        3-1    et  35 sont     disposés    respectivement directement       au-dessus    de l'ouverture 32 et. du dispositif  collecteur 28, afin de diriger convenablement  le fil du dispositif sécheur vers le dispositif  collecteur.      Dans le dispositif représenté sur     1a        fig.    2,  chaque filière est montée à l'intérieur d'une  chambre individuelle dans laquelle est intro  duit le liquide de coagulation. Bien entendu,  il est également possible de placer plusieurs  filières dans une chambre commune.

   La filière  36 est maintenue en place sur un conduit     ad-          dueteur    de viscose 37 par un raccord d'accou  plement 38, l'étanchéité étant     assurée    par une  garniture 39. Un boîtier 40 est maintenu en  place sur le raccord d'accouplement 38 à  l'aide d'un manchon 41 vissé sur le pourtour  extérieur du raccord 38. Le boîtier 40 pré  sente une chambre 42 ainsi qu'un logement  43 clans lequel est ajustée, une tuyère 44 à  alésage conique     44a    se terminant par un ori  fice 44b.

   Une rondelle d'étanchéité 45 est in  terposée entre la tuyère 44 et l'épaulement  au fond     chi    logement 43, et la tuyère 44 est  maintenue en place par un manchon 46 vissé  sur le     pourtour    extérieur du boîtier 40.  



  Le liquide de coagulation arrive dans la  chambre 4? par un conduit 47, qui peut être  le     conduit    de refoulement. d'une pompe de       dosage    48, par exemple d'une pompe à engre  nages. Le conduit 47 est. raccordé au boîtier  40 et agencé de façon à diriger le liquide de  coagulation autour du corps de la filière 36.  



  Lorsqu'on file de la viscose dans des bains  de régénération acides qui dégagent des gaz  pendant le filage, il est préférable qu'une  partie ou même la totalité du courant de       liquide    coagulant, refoulé par le conduit 47,  soit dirigée en travers de la face     36a    de la  filière, de la manière indiquée sur le dessin  pour empêcher l'accumulation de bulles sur  Bette face de la filière. Les flèches indiquent.  la circulation générale du liquide de coagula  tion autour de la filière, et ensuite     dans    la  zone précédant. directement. la face de la  filière.     L'extrémité    intérieure de la tuyère 44  avance vers l'intérieur par rapport à la paroi       adjacente    du boîtier.

   Le gradin ainsi formé       #        ure    que le liquide s'écoule de taus les points  <B>ï</B> ass  da     pourtour    extérieur de la filière en direc  tion du centre de sa face. Pendant que le  liquide coule     radialement    vers l'intérieur le  long de la face de la filière, il vient en con-    tact avec les filaments sortant des trous qui  y sont percés,

   entraîne les bulles de gaz de  cette face et accompagne les filaments dans  le courant principal dirigé suivant l'axe de  la filière et de l'alésage conique 44a de la  tuyère     44.        Quoique    le courant transversal de  liquide de coagulation soit indiqué sur la  figure comme partant de tous les points du  pourtour de l'extrémité de la filière, ce cou  rant peut également partir d'un seul côté  de cette extrémité, de sorte que le courant  transversal peut faire dévier les courants for  mant les filaments -en direction de l'autre  côté de l'extrémité de la filière.  



  La largeur de l'orifice 44b peut être choi  sie. d'avance pour limiter le diamètre du cou  rant ou filet. de liquide progressant avec les  filaments en partant de l'ensemble de la  filière. La tuyère ou élément de guidage 44  est de préférence faite en une matière ne  résistant pas seulement à la corrosion, à l'éro  sion et à l'abrasion, mais     n'exerçant    égale  ment qu'une faible action abrasive sur     les     filaments qui peuvent     accidentellement    frot  ter contre cette tuyère pendant les opérations  initiales d'enfilage ou d'amorçage.

   Pour cet  élément, on peut utiliser avantageusement le  verre, la porcelaine, l'agate, la lave ainsi que  des produits synthétiques du dernier type tels  que le saphir     synthétique.    L'alésage conique  44a. aboutissant à l'orifice 44b peut avoir une  longueur telle que la distance entre 44b et la  filière soit. égale à 5 cm ou     moins,    mais est de  préférence relativement court de façon que  cette distance soit de 1 à 8 cm ou même  moins.  



  Le dispositif comportant la filière peut  être orienté pour éjecter le filet liquide et le  faisceau de filaments dans     une        direction    quel  conque depuis la direction verticale de haut  en bas jusqu'à la direction verticale de bas  en haut. Quelle que soit la direction donnée  aux filaments pendant le filage, verticale des  cendante ou ascendante, ou inclinée sous un  angle quelconque, le réglage du débit de  liquide de coagulation introduit dans la cham  bre peut être assuré soit à l'aide d'une pompe  de dosage, par exemple d'une pompe à     engr    e-      nages, soit. par le maintien d'une pression  prédéterminée du     liquide    introduit dans la  chambre.

   Si le réglage est. assuré par une  pression prédéterminée et. non par une pompe  de dosage., il devient     plus    important de pré  déterminer le diamètre de l'orifice     44b    afin  de limiter la quantité de liquide sortant avec  le faisceau de filaments.

   Quel que soit. le mode  utilisé pour régler le débit du liquide de  coagulation dans la chambre, il est d'une im  portance capitale de maintenir la chambre  toujours bien remplie de liquide de coagula  tion pendant. toute la     durée    du filage, et de  donner également à l'alésage     44a    une section  décroissant. progressivement en direction de  l'orifice     44b.    Cette section     décroissante    assure  sensiblement un écoulement.     visqueux    du  liquide de coagulation à travers la tuyère     44     et sur le parcours à l'air libre.

   Une certaine  turbulence peut être admise à proximité de la  face de la filière, où le liquide de coagulation  balaye les filaments transversalement et doit  ensuite changer de direction pour s'écouler  à travers la tuyère     44,    mais cette turbulence  est de préférence réduite en donnant aux élé  ments,     tels    que la tuyère     44    et le corps de la  filière, des surfaces arrondies et lisses. Même  s'il existe une faible turbulence en un point  quelconque     du    chemin suivi par le liquide de  coagulation à travers la chambre, le fait que  le liquide est. introduit d'une manière continue  à une vitesse constante assure un traitement  sensiblement uniforme des filaments à l'inté  rieur de la chambre.  



  La présente invention intéresse au pre  mier chef ce qui se produit après la sortie de  la filière dans le courant ou filet, de liquide  de coagulation contenant les filaments jus  qu'au moment où l'excès de liquide est éli  miné du     faisceau    de filaments. Si le liquide  entraîné par le faisceau de filaments com  mence à s'écouler vers le bas le long du fais  ceau dans le cas d'un filage de bas en haut,  il se produit. immédiatement. des     irrégularités     qui affectent les     propriétés    des filaments.

    C'est.     ainsi    que, au moment où le liquide com  mence à descendre le long du filet contenant  les filaments, ce liquide perturbe le mouve-    ment de la. masse ascendante de liquide, et de  la manière qui caractérise les liquides, cette  perturbation donne naissance généralement à  des ondes plus ou moins irrégulières. Le ré  sultat d'une telle perturbation est naturelle  ment la production d'un filament irrégulier.  Ces irrégularités du filament ne se mani  festent pas toujours par des variations de son  diamètre, mais par des variations le     loi-    de  sa longueur, de sa résistance mécanique, de  son extensibilité et de son aptitude à prendre  la teinture.

   De même, dans le filage de haut  en bas, la masse de liquide dépassant le filet  produit d'une manière similaire une pertur  bation à ondes irrégulières qui agissent. à leur  tour irrégulièrement sur les filaments. Si le  filage est effectué horizontalement, ou     obli-          quement    de bas en haut ou de haut en bas  par rapport à la verticale, une partie du  liquide peut s'égoutter le long du parcours  des filaments à des distances irrégulières du  dispositif de filage.  



  Tous ces phénomènes irréguliers sont évi  tés du fait. qu'on limite la quantité de liquide,  dans le filet accompagnant le faisceau de fila  ments, à. celle qui est capable de former bloc  et d'adhérer pour faire corps avec le faisceau  de filaments, d'un     bort    à. l'autre de la trajec  toire à l'air libre du filet dans la direction  particulière .dans laquelle a lieu le filage, sans  écoulement en arrière, dépassement ou égout  tage, de sorte qu'en un point quelconque le  long de la trajectoire du faisceau partant du  dispositif de filage, le liquide se déplace sen  siblement, dans toute sa section transversale,  à la même vitesse que les filaments qu'il     eon-          tient.    Il est.

   relativement simple de détermi  ner le moment où la totalité du liquide se       déplaee    à la même     vitesse    que les filaments.  En effet, lorsque cette condition est. remplie,  le diamètre du filet. reste constant- depuis un  point proche de l'orifice de sortie du disposi  tif de filage     jusqu'à    la surface qui élimine  le liquide des filaments. La. quantité de liquide  qui peut être entraînée de cette manière dé  pend de la constitution particulière de la vis  cose et du liquide de coagulation.

   On a cons  taté qu'en général la. charge limite supérieure      de sûreté est de 0,001 g par centimètre et par  filament, pour des faisceaux contenant. jus  qu'à 300 filaments environ, et que l'on obtient  les résultats les plus favorables lorsque la       eharge    par filament ne dépasse pas 0,0006     g     par centimètre. Cette dernière limite est ap  plicable aux faisceaux comportant un nombre  quelconque de filaments, par exemple 1200.  Pour le filage de la viscose dans un bain de  coagulation acide dilué dans l'eau ayant une  densité de 1,3 à 1,4, on a observé que la.  limite de la charge est atteinte lorsque le filet.

    liquide contenant les filaments atteint un dia  mètre de 3 mm, et qu'on obtient les résultats  les plus favorables si le diamètre ne     dépasse     pas 2     mm.     



  La quantité de liquide du filet contenant  les filaments peut être réglée de manières  diverses. On peut déterminer la largeur de  l'orifice     44b    pour limiter le diamètre du filet  liquide sortant de cet orifice et on peut con  trôler la vitesse du filet en choisissant préala  blement la pression du liquide dans la cham  bre     -12,    ou par l'entraînement de la pompe de  dosage, suivant le dispositif utilisé à. cet effet.  Lorsqu'on opère de cette faon, le diamètre     (le     l'orifice peut varier pratiquement entre 0,5  et 3,0 mm environ, quoiqu'il soit. préférable  d'utiliser des     diamètres    plus petits ne dépas  sant pas 2 mm.  



  Lorsque le filage a lieu de bas en haut, on  peut compter dans une certaine mesure sur  la tendance naturelle du faisceau de filaments  à entraîner le liquide hors de 'l'orifice. Dans  ce cas, le diamètre de l'orifice peut être beau  coup plus grand et même plusieurs fois plus  grand que la limite précitée de 3     mm,    mais  dans ce cas on n'obtient un     réàultat    satisfai  sant que si la distance entre la face de la  filière et, le niveau du liquide dans l'orifice  de sortie de la chambre ne dépasse pas 3 cm  et. de préférence, est égale à 2 cm ou moins.  La vitesse du filet de liquide contenant les  filaments sortant de l'orifice est principale  ruent due, dans ce cas, au mouvement des  filaments qui sont extraits du dispositif de  filage.

   Le faisceau de filaments peut alors  lui-même servir pour régler le diamètre du    filet liquide, et ceci peut être assuré     effective-          n#ient    en faisant varier l'espacement des     trous     de la filière. Si l'on choisit un espacement  voisin de 0,3 mm de centre à centre des trous  adjacents d'une même rangée, et entre ran  gées adjacentes, le filet liquide se déplaçant  avec les filaments a un diamètre- relativement  grand, tandis qu'un espacement plus réduit,  par exemple de 0,15 à 0,2 mm entre les cen  tres des orifices adjacents d'une même ran  gée et de rangées adjacentes, donne un dia  mètre plus faible du filet, ce qui est. préfé  rable, ainsi qu'il a été indiqué précédemment.

    Le plus faible espacement devient de plus en  plus     avantageux    au fur et à     mesure    que le  nombre de filaments du faisceau augmente.  



  Comme dans le mode de réalisation de la       fig.    1, le parcours à l'air libre .des filaments  depuis l'orifice     44b    jusqu'aux tambours 17a  ou 17b est, dans le cas des     fig.    2 et 3, de 15  à 75 cm et, de préférence, compris entre 20  à 30 cm.  



  Il est avantageux d'éliminer le liquide  d'une manière contrôlée, et ceci est fait de  préférence en amenant le filet contenant les  filaments en contact avec une surface animée  d'une vitesse linéaire sensiblement égale à celle  des filaments, par exemple avec la surface du  tambour 17 de la     fig.    1 ou avec celle de l'or  gane rotatif correspondant 17a de     la        fig.    2.  Cette surface peut être inclinée vers un côté  des filaments en mouvement de façon que  le liquide s'écoule sur la surface en s'éloignant  des filaments au fur et à mesure qu'ils tou  chent cette surface.

   La     surface    peut égale  ment être poreuse, comme celle d'un tamis  cylindrique perforé ou     tissé,    ou d'une- cour  roie sans fin, de façon que le liquide passe à  l'intérieur de cette surface. Dans un autre  mode de mise en     oeuvre,    un écran rotatif ou  tambour 17' (tel que le montre la     fig.    2),  animé d'une vitesse périphérique linéaire  égale à celle des filaments, peut être légère  ment pressé contre le brin rectiligne des fila  ments avant que ceux-ci atteignent le disposi  tif d'avancement 17 ou la surface     17a.    Le  liquide peut être aspiré à travers l'écran  poreux, ou enlevé par le tambour et éliminé      de ce tambour en un point éloigné du point  de contact avec les filaments.

   De même, le  rayon de courbure de la surface peut être  choisi de faon qu'elle tourne à une vitesse  angulaire suffisamment élevée (quoique sa  vitesse linéaire soit toujours égale à la vitesse       linéaire    des filaments) pour que le liquide  du     faisceau    de filaments soit projeté par la  force centrifuge au fur et à     mesure    que ce  ,faisceau tourne avec cette surface. Ce dispo  sitif est représenté sur les     fig.    1 et 2.  



  La     fig.    2 représente le mode de mise en       oeuvre    de l'invention dans lequel le filage a  lieu verticalement de haut en bas. On voit  que les filaments, refoulés par     les    trous de la  filière 36 dans la chambre du boîtier 40, ali  mentée en     liquide    de coagulation par le con  duit 47, sortent par l'orifice 44b dans un filet  de liquide se     déplacant    avec     eux    et à la même  vitesse.

   Les filaments passent directement en  parcours rectiligne de l'orifice     44b    sur une  surface rotative 17a de forme générale cylin  drique, par exemple la surface d'un tamis ou  d'un     dispositif    d'avancement de fil en forme  de tambour. La     surface        17a    est entraînée à  la vitesse de filage désirée de 75 mètres ou  plus et on a constaté qu'on peut     utiliser    des  vitesses de filage atteignant 200 ou 350 mètres  minute pour une production satisfaisante de  filaments.

   Lorsque les filaments atteignent  la     surface    cylindrique     17a,    ils sont pressés  contre celle-ci et le liquide est soit projeté  par la force centrifuge dans une gouttière       19a    située au-dessous ou, si on utilise en 17a       Lin    tamis ou une autre surface perméable, le  liquide est, de     préférence,    aspiré à l'aide du  vide ou d'une dépression.

       Etant    .donné que la  totalité du liquide entraîné par les filaments  se déplace à la même     vitesse    sur tout le par  cours     depuis    la filière jusqu'à la surface     17a,     et que sur cette     surface    le liquide est éliminé  uniformément en chacun des points du fais  ceau de filaments au fur et à mesure que ces  points atteignent successivement cette surface,  le liquide ne peut, en aucune manière, couler  le     long    des filaments, ni faire naître des per  turbations.

      En quittant la surface 17a, le faisceau de  filaments, duquel le liquide a. été éliminé et  qui a été amené à un état     sensiblement     stagnant, peut s'élever vers un dispositif  d'avancement de fil     20a.,    puis traverser un  dispositif analogue à     celui    de la     fig.    1 des  tiné à produire des filaments terminés et. secs.  Les     filaments    sont.     finalement.    recueillis retor  dus ou non     sous    la. forme d'un enroulement.  



  La     fig.    3 montre une variante dans la  quelle les filaments sortant de l'orifice     4.1b     du boîtier 40 entourant la. filière 36 s'élèvent       obliquement    par rapport à la verticale. Dans  cette variante, les filaments contenus dans le  filet de liquide     coagulant    passent directement  sur un tambour     d'avancement    de fil 17b tour  nant, comme dans le cas des     fig.    1 et. 2, à. une       vitesse        suffisamment    élevée pour centrifuger  le liquide des spires hélicoïdales du fil en  roulé. -Un capot collecteur et protecteur 19b  entoure la. partie inférieure du tambour.

   Ce  capot reçoit. le liquide projeté sous l'action de  le force centrifuge et le laisse s'écouler par  un conduit partant du fond. Au-delà de cette  zone de projection, les filaments traversent  une zone de collecte dans laquelle ils sont  régénérés de 50 à 70 %.  



  A des vitesses de filage élevées, de 100  mètres/minute, et     phis    particulièrement de  <B>150</B> à 350     mètr        es(minute,    il est capital que  les interruptions de, filage soient réduites à  un minimum. Pour cette raison, il est extrê  mement avantageux de filer avec un étirage  à la filière inférieur à 1, et plus particulière  ment de 0,2 à 0,9, étant donné que la forma  tion d'incrustations aux trous est grandement  réduite dans ces conditions, apparemment  grâce à la vitesse de la. viscose proprement  dite traversant ces trous.

   On. peut encore amé  liorer ces conditions en incorporant à la. vis  cose et au bain de coagulation des agents  auxiliaires tels que les     carbocires    (par exemple  un     polmère        d'oxyde    d'éthylène à poids molé  culaire' de 4000 pour le bain et/ou un     poly-          mère    de ce genre à     poids    moléculaire de 6000  à.

   9000 pour la viscose), des composés     catio-          actifs        tels    que le chlorure de     lauryl-py    ridi-           nhini,    les composés décrits dans les brevets  américains     N 5    2359749, 2359750, etc.  



  La présente invention ne permet pas  seulement de régler l'écoulement du liquide  coagulant, de façon que la quantité entraînée  par les filaments ne soit pas excessive au  point de provoquer un écoulement vers l'ar  rière, un égouttage ou d'autres perturbations,  ruais elle permet aussi de réduire la. quantité  de liquide coagulant nécessaire à la coagula  tion complète. De plus, elle assure que le  liquide     coagailant,    qui entre en contact avec  les     filaments        dès    que ceux-ci sortent. des trous  de la filière, présente une composition déter  minée qui est constante d'un bout à l'autre de  la période de filage. De cette manière, chaque  fraction de la longueur de chaque filament est.

    en contact avec un bain coagulant ayant une  constitution déterminée, en un point quelcon  que de sort passage entre le trou de la filière  et le point. auquel le liquide coagulant est     éli-          niiné.    Le liquide coagulant frais, d'une consti  tution prédéterminée, arrive d'abord en con  tact avec les filaments sortant de la filière et  le liquide, contaminé par son contact avec les  filaments, ne peut s'attarder sur la face de la  filière pour     réagir    avec les filaments formés  ensuite; il est au contraire continuellement en  traîné avec les filaments et continuellement  remplacé sur la face de la filière par du  liquide frais.

   Cet. effet est assuré par la faible  profondeur d'immersion, telle qu'elle est pré  vue sur la     fig.    1, ou par la chambre     relative-          ment    réduite entourant la filière (dans le  cas des     fig.    2 et 3), qui est toujours remplie  de liquide coagulant rapidement évacué avec  les filaments.

       1Jtant    donné que le liquide  coagulant se déplace toujours avec une cer  taine vitesse dans la direction de progression  des filaments, en partant de la face de la       filière,    la résistance opposée par le bain est  trop faible pour exercer une     tension    sur les  filaments pendant qu'ils passent de la filière  vers le point où le liquide de coagulation est  éliminé. De plus, le parcours direct des fila  ments depuis la face de la filière jusqu'au  point     où.    le liquide coagulant est éliminé d'une  manière contrôlée et uniforme assure l'obten-         tion    de filaments présentant des caractéristi  ques aussi uniformes que possible.

   D'autre  part, lorsque l'étirage est effectué afin de pro  duire des filaments à haute ténacité, cet éti  rage est fait à un moment où les filaments,  quoique non encore complètement régénérés,  changent lentement de constitution, parce que  le résidu du bain de coagulation à proximité  immédiate des filaments a été épuisé.

   La pré  sente invention est particulièrement avanta  geuse pour le filage continu à grande vitesse  et, dans ce but, les modes de mise en     oeuvre     représentés sur les     fig.    2 et 3 utilisent une  pression contrôlée ou une pompe de dosage  pour refouler, à une vitesse prédéterminée,  du liquide coagulant dans la chambre entou  rant la filière, en combinaison avec une pré  sélection du diamètre de l'orifice de la cham  bre à travers lequel les filaments sont extraits,  afin de régler le diamètre du filet liquide sor  tant avec les filaments, de sorte que c'est en  réalité le filet liquide sortant par cet orifice  qui entraîne les filaments plutôt que le con  traire.

   Dans ce mode de mise en     o?uvre,    on  obtient un filet de liquide sortant à grande  vitesse qui aide le dispositif d'extraction à  entraîner les filaments vers lui.  



  Les exemples ci-après montreront bien  comment l'invention peut être mise en     aeuvre;     dans ces exemples les pourcentages sont expri  més en poids. L'indice total ou facteur     de-qua-          lité    dont il est question est. la somme des     pro-          diiits    obtenus en multipliant la résistance à la  traction à sec par l'extensibilité à sec, et la       résistance    à la. traction à l'état humide par  l'extensibilité à l'état humide. Cet indice de  qualité est dans tous les exemples la somme des  produits de ces valeurs, à moins de spécifica  tion contraire.  



  <I>Exemple 1:</I>       On        utilise        une        viscose        contenant    7     %        de          cellulose,    6     %        de        soude        caustique,        et        présen-          tant    un point de sel     (NaCl)    de 5,0,

   que l'on  file à la température de 35  dans un bain  de coagulation porté à la température de 60        et        contenant        101/o        de        H2SO4,        1%        de        ZnS04     et     1611o    de     Na2S04.    La filière présente 60  trous d'un diamètre de 0,063 mm, espacés de      0,15?     niai.    Sa face est à une distance de  12,5 mm du point de départ à l'air libre     dit     faisceau de filaments,

   lequel parcourt à l'air  libre une distance de 35     em.    Le filage a lieu  avec un étirage de 0,86 à la filière et     unie     vitesse d'entraînement de 165     niètresminute     sur le premier tambour (17,     17a    ou 17b respec  tivement des     fig.    1, ? et 3). On étire le fil  de     371/o    entre ce tambour et le suivant.

   Ce  fil est traité en continu, séché et collecté à . la  vitesse de     \315        mètres/minute.    Pendant son tra  jet vers le sécheur et sur ce     séelieur,    on laisse       le        fil        se        raccourcir        d'un        total        de    4 à 5     %.        Le     fil obtenu titre 150 deniers et.

   son     ra.ceour-          eissement        résiduel        est        de        3,01        %.        Ses        proprié-          tés    sont les     suivantes:

      résistance à la traction à       sec        2,25        g,i1denier,        extensibilité    à     sec        20        %,        ré-          sistance    à la traction à l'état humide 1,18       g/denier,        extensibilité    à     l'état        humide        31%.     Le facteur total de qualité est égal à 85,

   tandis       que        le        retrait        résiduel        est.        de        3,01%.            Exemple   <I>;?:</I>  On utilise une viscose ayant les mêmes  caractéristiques que celle de l'exemple 1,  qu'on file dans les mêmes conditions, sauf que  sa température est de 50  au lieu de 35 .

   Les  propriétés du produit obtenu sont les suivan  tes: résistance à la traction à. sec 2,21 -/denier,       extensibilité    à     sec        20,5        %,        résistance        à.        la        trac-          Lion    à l'état, humide 1,08 -;

  denier, extensibilité  à     l'état        humide        35        %.        Le        facteur        total        de        qua-          lité    est de 81.  



       Exemple   <I>3:</I>  On utilise une viscose ayant. les mêmes  caractéristiques que celle de l'exemple 1, qu'on  file dans les mêmes conditions, sauf que sa  température est de 55  au lieu de 35 . Les  propriétés du produit obtenu sont les suivan  tes: ténacité à sec 2,31     gidenier,    extensibilité à  sec 18,8 0/ o, ténacité à. l'état humide     1,?5          -;

  'denier,        extensibilité    à     l'état        humide        33,7        %.     Son indice de qualité est 86, et le retrait     rési-          duel        est        égal    à     3,96        %.            Exemples:

       On utilise une viscose ayant les     mêmes     caractéristiques que celle de l'exemple 1, qu'on    file     dans    .Les     mêmes    conditions,     sauf    due sa  température est. de 45  au lieu de     35".    Les  propriétés du produit obtenu sont les suivan  tes:

       ténacité    à sec     ?,37        gjdenier,    extensibilité  à sec     181/o.,        ténacité    à l'état     humide    1.25       gjclenier,        extensibilité    à     l'état        humide        32,5%.     Son indice de qualité est. 83 et son retrait  résiduel est égal à 3,77     olo.            Ea-criiple   <I>5:

  </I>  On utilise     une        viscose        avant    les mêmes       caractéristiques    (lue celle de l'exemple 1, sari  que sa     température    est de     55 .    On file cette  viscose     comme    il a été dit     (laits    cet exemple,  irais avec les différences     suivantes:        l'extrémité     de     lit    filière se     trouve    à     nixe        distaiiee    de 0,5     111m     du     point    de départ.

   (le la trajectoire à l'air  libre, la température du bain est     65 ,    la     vitesse          d'entraînement    du premier tambour de 157       inètreslminute    et l'étirage entre le premier et  le     deuxième    tambour de     -15    0/0.

   Le produit est       Lui    fil de 118     deniers        présentant    les proprié  tés     suivantes:        ténacité    à sec     ?,:

  5.1        g\denier,          extensibilité    à     sec        17,6        %,        ténacité        \à        l'état     humide 1,39     -/denier,        extensibilité    à l'état       humide        28,7%,        facteur        total        de        qualité        8-1,          retrait        résiduel        3,

  03        %.            Exciuple   <I>6:</I>  On utilise     une    viscose à haute teneur en       alphaeellulose    préparée avec un mélange de       70        %        de        pulpe        de        coton        et.        de        30        %        de        pulpe          de        bois,

          contenant    7     %        de        cellulose        et    6     %        de     soude     caustique,    dont le point de sel est de       5,95    et la température de     6:1-67     C.

   On file  cette viscose clans les conditions indiquées  dans l'exemple 1, mais avec les modifications  suivantes:     l'extrémité    de la filière se trouve  à une distance de 6,35     inm    du point de départ  de la trajectoire à l'air libre;

   le bain de     coagu-          lation        contient        10,5        %        d'acide        sulfurique,    4     0;0          de        sulfate        de        zinc        et.        18        %        de        sulfate        de          sodium,    et sa, température est de     75     C;

   la  vitesse d'entraînement du     premier    tambour est  de     137:        mètres/minute    et     l'étirage    entre le     pre-          mier        et        le        deuxième        tambour        est.        de        70        %.        Le     produit présente une ténacité à sec de     2,9-1          -/denier,

          une        extensibilité        à.        sec        de        15,5        %,        une              lénaeité    à l'état humide de 1,83     g;denier,    une  extensibilité à l'état. humide de 23,5 0/0, un       facteur    total de qualité de 88,5 et un retrait  résiduel de 3,810/0.  



  <I>Exemple 7:</I>  On utilise une viscose ayant les mêmes       caraetérist.iques    que celle de l'exemple 6, qu'on  File clans les mêmes conditions, mais avec les       niodil'ications    suivantes: la. vitesse     d'entraîne-          nient    du premier tambour est de 123 mètres,!       minute        et        le        fil        est        étiré        de        90        %        entre        le     premier et le deuxième tambour;

   tout en étant       soumis    sur ce dernier parcours à l'action d'un  bain plastifiant aqueux contenant     '2,5        11/o    de       TI@SOi,        0,2        0/a        de        ZnS04        et    3     %        de        Na2S0-1        et          dont    la température est de 85 .

   Ce bain est le  même, quant à sa composition et à. sa tempé  rature que le bain auquel le fil est     soiunis    sur  le deuxième tambour (tambour 20) dans     cha-          eun    des     exemples    précédents, ainsi que dans  le présent exemple. Ce traitement sur le  deuxième tambour achève la régénération. Il est  suivi d'un lavage à l'eau, d'une désulfuration  au sulfure de sodium et d'un lavage à l'eau.

         he    produit. présente une     ténacité    à sec de     3,44     <B>î-!</B> !denier, une extensibilité à sec de 13,5 010,  une ténacité à. l'état humide de 2,18     g/denier,          une        extensibilité    à     l'état        humide        de        18,5        %        et     un facteur total de qualité de 86,7.  



  Les filaments obtenus par le procédé selon  l'invention peuvent subir en outre divers trai  tements complémentaires, tels que blanchiment  à     l'hypochlorite    de sodium, traitement. à l'acide       chlorhy        drique,    lavage final et finissage     adoii-          eissant    avec de     l'oléate    de sodium, du     mono-          palmitate    de     sorbitane    modifié avec l'oxyde  d'éthylène, de l'alcool polyvinylique, etc.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de fabrication de filaments artifi ciels par extrusion continue de viscose à tra vers les trous d'une filière dans un liquide acide de régénération et de coagulation, et en dirigeant la viscose extrudée selon un par- cours rectiligne pendant qu'elle progresse à partir de la filière et qu'elle est coagulée en filaments dans le liquide de coagulation, carac térisé en ce que la viscose a une température de 35 à.
    67 C, et que le liquide de régénéra tion et coagulation a une température de 40 à 75 C, les filaments étant dirigés selon un parcours rectiligne à partir de la filière tout en leur donnant une vitesse constante, ce par cours rectiligne étant effectué à l'air libre à partir d'un point situé à. une distance de la face de la filière non supérieure à 5 cm, et en présence d'une quantité de liquide de coagulation limitée de façon à assurer que tout le liquide adhère aux filaments et se déplace à la même vitesse que ceux-ci sur une distance d'au moins 15 cm dudit parcours rectiligne à l'air libre, ledit liquide étant en suite éliminé continuellement desdits filaments d'une manière uniforme. SOU S-REVENDICATIOVS 1.
    Procédé selon la revendication, caracté risé en ce qu'on élimine le liquide des fila ments en faisant progresser ces filaments suivant un parcours hélicoïdal à une vitesse angulaire suffisante pour en extraire le li quide, on laisse ensuite progresser les fila ments suivant le parcours hélicoïdal au-delà du point de projection du liquide sur une distance suffisante pour permettre une réac tion complémentaire du reste de liquide retenu par les filaments et on étire les filaments avant que le taux de régénération dépasse 701/o. 2. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce qu'on effectue l'extrusion dans -une direction ascendante.
    3. Procédé selon la revendication, caracté- térisé en ce qu'on effectue l'extrusion dans une direction descendante. 4. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce qu'on effectue l'élimination du liquide à l'aide d'un organe rotatif de la. sur face périphérique duquel le liquide est projeté par l'action de la force centrifuge. 5. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce qu'on effectue l'élimination du li quide par aspiration à travers une surface perméable se déplaçant à la même vitesse que les filaments. 6. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que la longueur du parcours recti ligne ne dépasse pas 75 cm. 7.
    Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que le poids du filet de liquide coagulant entraîné par les filaments ne dé passe pas 0,001 g par centimètre de longueur et par filament. 8. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que le diamètre du filet de liquide coagulant entraîné contenant le faisceau des filaments ne dépasse pas 3 mm. 9. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que l'espacement entre les trous de la filière n'est pas supérieur à 0,3 mm. 10.
    Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que les filaments sont étirés d'au moins 35 % dans le sens de leur longueur sans le secours d'un milieu plastifiant. 11.
    Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que la viscose est extrudée dans un canal fermé présentant un orifice de sortie réduit situé à une distance de la filière ne dépassant. pas 5 cm, et le liquide acide de régénération et de coagulation est. dirigé à travers ce canal et à travers cet orifice à une vitesse suffisante pour former un filet liquide sortant de cet orifice et contenant. le faisceau des filaments. 12. Procédé selon la. revendication et la sous-revendication 11, caractérisé en ce que ledit canal présente une partie conique dont. la section transversale v a en décroissant pro gressivement en direction de l'orifice et se raccorde à celui-di.
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