BE482960A - - Google Patents

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BE482960A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01DMECHANICAL METHODS OR APPARATUS IN THE MANUFACTURE OF ARTIFICIAL FILAMENTS, THREADS, FIBRES, BRISTLES OR RIBBONS
    • D01D5/00Formation of filaments, threads, or the like
    • D01D5/20Formation of filaments, threads, or the like with varying denier along their length
    • DTEXTILES; PAPER
    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01DMECHANICAL METHODS OR APPARATUS IN THE MANUFACTURE OF ARTIFICIAL FILAMENTS, THREADS, FIBRES, BRISTLES OR RIBBONS
    • D01D5/00Formation of filaments, threads, or the like
    • D01D5/12Stretch-spinning methods
    • D01D5/14Stretch-spinning methods with flowing liquid or gaseous stretching media, e.g. solution-blowing

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Yarns And Mechanical Finishing Of Yarns Or Ropes (AREA)

Description


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  Procédé de fabrication de rubans de fils artificiels et appareil en permettant la réalisation ------------------------------------------------------- 
La présente invention est relative à un appareil et à un procédé de fabrication de rubans de fils artificiels. 



   La présente invention est relative à un appareil et à un procédé perfectionnés servant à disposer des fibres en mèches de façon à former un ruban donnant ensuite un ruban de section et de   résistance   uniformes. 



   Plus particulièrement, selon l'invention, le procédé et l'appareil servent à faire un ruban de fibres synthétiques en mèches, dans lequel les fibres ont une longueur uniforme avec des bouts de fibres uniformément répartis dans la longueur du ruban. les procédés et appareil de ce genre selon l'invention sont simples et efficaces et cet appareil extrêmement simple est économique, durable, de fonctionnement sur et bon marché de fabrication et d'installation. 



   D'autres avantages et particularités de l'invention res- sortiront de la description,! mais, bien que celle-ci contienne des détails de l'invention, il est bien entendu qu'elle n'est pas limitée aux détails en question et que l'on peut y apporter de nombreuses variantes tout en restant dans son cadre. 



   Antérieurement, on a ouvert des fibres en mèches compactes faites d'un grand nombre de matières, pour en faire une masse 

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 embrouillée et irrégulière et on les a fait passer dans un des nombreux systèmes à plusieurs opérations servantà disposer les fibres en un ruban   permettant   la torsion pour obtenir un fil pour la filature, le but principal de l'arrangement de cette masse informe étant de placer les fibres aussi parallèles que l'exige la pratique et d'obtenir un ruban aussi uniforme que possible ou pratique en ce qui concerne sa section trans- versale et l'échelonnement des fibres les unes par rapport aux autres. 



   Ensuite, on a mis au point différents procédés dans lesquels un ruban continu de filaments était étiré au-delà du point de rupture des filaments, avant la torsion, le ruban étant ensuite tordu pour donner un fil fait de fibres en mèches à partir d'un ruban de filaments continus. Ce dernier procédé présente un inconvénient sérieux du fait qu'il n'y a pas de réglage exact ou approximativement exact ou de détermination de l'espacement des points de rupture le long du ruban. Il en résulte un fil non uniforme et, en conséquence, des ruptures excessives ou d'autres inconvénients dans la fabrication, ce qui donne un fil et des tissus, de mauvaise qualité.

   Evidemment, sans réglage, il se produit trop souvent des ruptures des fila- ments qui sont trop proches les unes des autres et ces filaments sont placés dans un ordre non uniforme en ce qui concerne leur décalage les uns par rapport aux autres, en empêchant ainsi d'obtenir les résultats désirés.

   Il est de pratique courante, lorsque l'on file des fibres synthétiques (par exemple de l'acétate de cellulose ou de la cellulose régénérée, d'autres rayonnes, etc...) de faire des filaments en calibrant la matière visqueuse par passage au travers d'ouvertures, sous une pression appropriée ; les matières calibrées résultantes sortant en pré- sence d'un agent solidifiant, gazeux ou liquide, le ou les fi- laments ainsi formés étaient retirés de la filière à l'aide du contact à friction des filaments avec une poulie tournante ou par tout autre dispositif externe, lequel servait également à 

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 étirer le ou les filaments nouvellement formés en les déplaçant à une vitesse linéaire supérieure à celle du ou des filaments au point de calibrage.

   Parfois on maintient intentionnellement en circulation, le bain de coagulation en vue que la partie qui touche le filament ait une concentration ou une température sensiblement constantes ou uniformes. Il est également bon que certaines des fibres soient étirées lors de la solidification pour augmenter la résistance à la traction, pour obtenir un aspect convenable ou pour d'autres raisons. 



   La présente invention a pour but de remédier aux inconvé- nients du système antérieur à plusieurs opérations, servant à disposer les fibres en mèches et également de remédier aux in- convénients de l'étirage et du filage du fil ordinaire à plu- sieurs brins. Ce résultat est obtenu, selon l'invention, grâce à un procédé de fabrication d'une mèche spéciale en une matière appropriée, mèche qui contient plusieurs filaments continus avec des points faibles espacés sur leur longueur et sur toute celle de la mèche, ces points faibles étant espacés de façon déterminée et disposés les uns par rapport aux autres sur les différents filaments consécutifs de manière telle que le ruban puisse 'être étiré et de.telle sorte que, lors de l'étirage, les filaments se brisent aux points faibles,

   le fil peut ensuite 'être tordu de manière continue ou discontinue, le produit résul- tant étant un fil en fibres en mèches au lieu d'un fil fait d'un filament continu. On évite ainsi le système à plusieurs opérations servant à arranger une masse informe de fibres en mèches, car les filaments restent   âansiblement   parallèles depuis le moment où ils sont calibrés jusqu'à celui où ils sont tordus. 



  On remédie également aux inconvénients du système d'étirage et de filage de filaments continus ordinaires, en déterminant les points de rupture des filaments. 



   Le procédé d'étirage décrit ici est applicable à tous les filaments comportant des points faibles convenablement espacés et le procédé de préparation des filaments est généralement 

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 applicable à n'importe quel procédé de fabrication de fibres ou de matières fibreuses dans lequel on obtient un filament par filage ou calibrage d'une substance liquide ou visqueuse dans un ou plusieurs appareils, dans un bain liquide ou gazeux, bain de solidification et de coagulation, quel que soit le procédé chimique utilisé, certaines des meilleures fibres con- nues auxquelles le procédé est applicable étant la rayonne à la viscose, la rayonne à ltacétate de cellulose, la rayonne ouprosmmeniacale, et d'autres, ainsi que le verre, etc...

   ou   m'orne   les procédés chimiques non encore trouvés qui peuvent utiliser des procédés analogues de traitement de matières ohimiques pour donner les résultats désirée. Après que les filaments sont obtenus et partiellement ou complètement solidi- fiés, on peut appliquer n'importe quel traitement chimique subséquent (par exemple le blanchiment, la désulfurat ion,   ect...)   sans sortir du cadre de l'invention si les points faibles ont été préalablement établis étant donné que c'est l'un des objets de l'invention d'établir les points faibles dans l'ordre désiré. 



   On a représenté ici, à titre d'exemple, les caractéris- tiques de l'invention permettant d'obtenir les résultats ci- dessus et d'autres, en combinaison avec un appareil qui, en quelques mots, comporte une pompe doseuse prenant la substance formant les filaments provenant d'une source appropriée et la refoulant par les ouvertures d'une filière et une hélice fixée par rapport aux ouvertures de calibrage de la filière de façon telle que, lorsque la pale de l'hélice se déplace, elle envoie la matière du bain de coagulation et de solidification, entou- rant l'extérieur de la filière, contre les filaments calibrés avec une force suffisante pour les étirer et les allonger successivement dans un ordre donné.

   Il est prévu un dispositif servant à extraire la mèche de la filière à une vitesse désirée On recharge, fait circuler et règle de façon appropriée le bain de coagulation afin de maintenir une température et une concentration sensiblement constantes. 

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   On a représenté, de façon conventionnelle, sur le dessin annexé la rupture des filaments suivants les points faibles tout en maintenant les filaments sous forme d'un ruban, les filaments successifs comportant des points de rupture disposés à des distances successives, sensiblement égales, le long de la mèche. 



   On a   représerté   une variante du dispositif d'affaiblisse- ment des filaments dans lequel un jet tournant d'air vient frapper les filaments de manière à les allonger, à les réchauffer et à les affaiblir ou dans lequel une substance chimique est injeotée successivement sur les filaments de façon à les affaiblir. 



   Dans d'autres variantes de l'invention applicables au filage à sec ou au mouillé, les filaments peuvent être affai- blis de place en place en comrimant   et/ou   en crêpant les filaments successifs de manière à obtenir des points faibles de   sec.tion   transversale réduite ou des coudes. Pour réaliser cet écrasement ou ce pliage, les filaments en ruban ou sous tonne séparée peuvent 'être serrés par un disque tournant contre un support ou par un rouleau lisse contre une nervure sensiblement hélicoïdale d'un rouleau coopérant. 



   Dans une autre variante de l'invention, cette rainure peut 'être un couteau servant à couper les filaments espacés au lieu d'effectuer des opérations d'affaiblissement ou de rupture. 



   On a représenté plusieurs formes de réalisation possibles de l'invention sur les dessins annexés dans lesquels : 
La figure 1 est une coupe verticale longitudinale schémar- t'ique avec parties en élévation, représentant la machine à calibrer, le dispositif de choc et les moyens servant à cueillir et à enlever les filaments. la figure 2 est une vue en élévation représentant la filière et l'hélice. 



   Les figures 3 et 4 sont des vues en coupe perpendiculaires 

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 l'une par rapport à l'autre et représentant le dispositif de choc par jet. 



   La figure 5 est une vue schématique de coté représentant le système d'étirage des filaments obtenus, de manière à pro- voquer les ruptures. 



   La figure 6 est une vue de détail schématique en plan, représentant les filaments du ruban développé et séparés les uns des autres latéralement, de manière à représenter la rela- tion de décalage des points faibles et des ruptures. 



   La figure 7 est une coupe verticale et longitudinale schématique aveo parties en élévation, représentant le dispo- sitif de calibrage, le dispositif servant à recueillir et éva- cuer les filaments et un disque intermédiaire serrant les filaments contre une bague de support. 



   La figure 8 est une vue en élévation, en bout, représen- tant les orifices de la filière. 



   La figure 9 est une vue schématique de coté représentant les paires de rouleaux servant   à   étirer ou affaiblir et à couper les filaments. 



   La figure   10   est une vue schématique de détail en plan représentant les filaments séparés latéralement, montrant le décalage des points faibles ou des coupures. 



   La figure 11 est une coupe verticale schématique d'une variante représentant le dispositif de choc par jet se déplaçant à l'extérieur du faisceau de filaments. 



   La forme de réalisation des figures 1 et 2 est représentée en combinaison avec un réservoir 10 contenant un bain 11 de matière coagulante ou autre agent de durcissement ou de prise, dans lequel se trouve une filière 12 comportant une paroi d'extrémité 14 dans laquelle se trouve une série annulaire d'orifices de calibrage 15 (figures 1 et 2) la filière étant alimentée par une conduite 16 comportant une pompe habituelle 17 servant à refouler dans la filière la matière formant le filament.

   Une roue 18 située au dessus du bain tire simultané- 

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 ment les filaments étirés 19 venant de la filière et un crochet on. guide   20   situé entre cette roue et la filière.recueillie et conduit les filaments pour en faire un faisceau ou ruban 21 et le guide jusqu'à la roue 18. les trous de la filière représentés sur la figure 2 peu- vent différer   beaicoup   de ce qui est représenté, On peut utili- ser des séries concentriques supplémentaires de trous ou bien les trous peuvent s'étendre radialement à partir des côtés d'une filière cylindrique (ou d'une autre forme) au voisinage du sommet ou bien on peut utiliser d'autres dispositions appro- priées de trous dans un ordre régulier ou irrégulier et la dimension et la forme des trous peuvent varier sans sortir du cadre de l'invention. 



   Un tube 25 traverse la paroi 14 au centre de cette série annulaire d'orifice 15, il traverse la paroi opposée 26 de la filière et la paroi voisine   27   du bas pour aboutir à l'extérieur de celui-ci et,dans ce tube formant palier, peut tourner un arbre 28 muni, à son extrémité avant, d'une ou plusieurs héli- ces   30 venant   au voisinage des orifices 15 de façon   à     tonner,   par action centrifuge, des vagues dans le bain, ces vagues venant heurter les filaments successifs calibrés de manière à repousser les filaments latéralement en les écartant des orifi- ces en 31, en allongeant ainsi une petite partie de chaque filament au moment où il est sorti de la filière,

   en diminuant ainsi sa section transversale et en y créant ainsi un emplace- ment de moins de résistance   en 32,   les points faibles produits d'abord 32a, comme on le voit sur la figure développée 6, étant progressivement plus éloignée de la filière que les points faibles produits ultérieurement 32b, lorsque les filaments sont tirés simultanément. 



   Une roue dentée d'entrainement 35 ou autre dispositif de commande situé à l'extrémité 36 de l'arbre faisant saillie extérieurement sert à actionner les pales de l'hélice sensible- ment en synchronisme avec la pompe   17,   le nombre des pales et 

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 la vitesse de l'hélice étant dans une relation telle par rap- port à la vitesse   de   calibrage que les points faibles des fi- laments de la série sont espacés ou décalés dans le sens du déplacement du filament, suivant des distances sensiblement égales du point faible du filament voisin sur les orifices de calibrage en donnant ainsi un ruban de   filanent   dans lequel ces derniers présentent des points faibles disposés sensiblement à des distances égales le long du filament.

   Comme on le voit sur la figure 6, les points faibles 32 des filaments sont, de préférence, disposés progressivement le long du ruban par rapport au point faible des autres filaments suivant des distan- ces égales ou appropriées avec un nombre sensiblement égal de ruptures dans le ruban par unité de longueur. 



   Comme on l'a dit, la pale de l'hélice en tournant refoule un courant puissant du bain de solidification successivement contre les :filaments dans l'ordre où ils se présentent, ces poussées de la matière du bain tendant à écarter les filaments calibrés par rapport aux ouvertures avec une force telle que le filament est repoussé ou allongé dans une mesure telle que sa section transversale en 32 soit plus petite à l'endroit où il est le plus allongé. 



   La vitesse d'écoulement de la matière formant le filament, à l'endroit de la pompe, peut être modifiée.   On   peut modifier la dimension et le nombre des trous de calibrage, la vitesse de la pale de l'hélice (ou le nombre ou la disposition des pales) et la vitesse du dispositif servant à étirer le ruban en l'écar- tant de la filière. Ces éléments sont indépendants les uns des autres ou on peut les fixer dans n'importe quelle relation désirée les uns par rapport aux autres de manière à obtenir le résultat désiré, sans sortir du cadre de l'invention.

   On peut voir facilement que la vitesse du débit de la pompe doseuse et sa relation par rapport à la vitesse linéaire du ruban formé lorsqu'il est tiré hors de la filière constitue un facteur déterminant la dimension ou le dernier des filaments ainsi formés. 

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  On peut également voir facilement que le changement de fréquence des ondes de la matière du bain (qui peut   'être   modifiée directe- ment en modifiant la vitesse de l'hélice) venant frapper les filaments qui sortent à une vitesse constante d'écoulement de la matière des filaments dans les procédés de formation du ruban (vitesse linéaire d'écoulement ou vitesse d'enlèvement) modifie les espacements ou les distances entre les points faibles succes- sifs de n'importe quel filament particulier envisagé, les points faibles étant plus rapporchés les uns des autres lorsque la fréquence de rotation de la pale est plus rapide. 



   Tour obtenir des fils "Novelty", les éléments (vitesse de débit de la pompe doseuse, dimension des trous de calibrage, vitesse de la pale ou du jet d'affaiblissement, vitesse du dis- positif qui tire le ruban hors de la filière),peut varier indé- pendamment et les éléments mobiles peuvent varier suivant un mouvement pulsatoire ou irrégulier, si on le désire, ou suivant n'importe quelle combinaison, sans sortir du cadre de l'invention. 



  Evidemment, si la pompe doseuse fonctionne par pulsations, il se forme un ruban de section transversale variable que l'on peut appeler un fil boudiné, ou un fil successivement épais et mince convenant pour faire des tissus shantung ou autres. 



   Dans le procédé à sec, le fluide projeté par les pales 30 peut 'être de l'air ou un autre gaz. 



   Lorsque la bande ou ruban quitte la roue 18 ou un autre dispositif de guidage 39, elle peut aller directement au dispo- sitif d'étirage (figures 5 et 6) pour briser les points faibles ou on peut l'enrouler ou la bobiner, ou l'emmagasiner autrement jusqu'à ce qu'elle soit prête   à   'être amenée au dispositif   d'éti-   rage. 



   La figure 5 représente schématiquement le dispositif   d'éti-   rage qui comporte plusieurs paires 40, 41, 42 de rouleaux opposés, mis positivement en rotation ou rouleaux entre lesquels la bande, le faisceau ou la mèche de filament peut successivement passer et être étiré, ces rouleaux étant mis positivement en rotation 

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 dans le sens d'avance de la   flèche 43,   Chaque paire successive de rouleaux, ou la dernière paire seulement, dans le sens du déplacement du ruban peut tourner à une vitesse périphérique légèrement plus grande, de sorte que les filaments sont suf- fisament étirés pour provoquer leurs ruptures aux points fai- bles.

   Sur la figure 5, la dernière paire de rouleaux 42 est représentée comme étant plus grande en vue de montrer que cette paire a une plus grande vitesse périphérique. Si les rouleaux sont de même d imens ion, la dernière ou les deux dernières pai- res peuvent tourner à des vitesses successivement plus grandes, à la façon habituelle, pour provoquer la rupture des filaments aux points faibles. 



   La figure 6 est une vue en plan du système de la figure 5 mais représentant les filaments très séparés latéralement. 



  En pratique, les fils qui passent entre les rouleaux sous forme de niche ne sont pas si séparésque le montre la figure 6, les filaments de la figure 6 étant représentés comme très séparés latéralement de manière à montrer plus clairement les points faibles 42 et les ruptures 45. La formation d'un ruban sur la filière et le dispositif d'étirage ne sont pas nécessairement une opération continue ou ininterrompue, et, en pratique, ceci peut 'être à deux stades séparés du fait de la vitesse élevée dans la   tonnât ion   du ruban par comparaison avec la vitesse relativement beaucoup plus lente du dispositif d'étirage qui doit nécessairement, même avec la meilleure installation actuel- le,

   être suffisamment lent pour que le dispositif de torsion provoque le nombre désiré de torsions dans le ruban étiré lorsque le dispositif étireur l'amène aux broches correspondan- tes. En pratique, il n'y a pas de dispositions spéciales des points faibles de ruptures sauf dans le sens de la longueur, comme cela est représenté sur la figure 6, 
Lorsque l'action d'étirage des rouleaux brise les fila- ments aux points   faibles 62,   ceux ci donnent un ruban de fil en 'mèches composé de bouts 44 de filaments, de longueurs sensi- 

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 blement égales, décalés les uns par rapport aux   autres   de longueurs sensiblement égales le long du ruban, avec un nombre sensiblement égal de ruptures sur chacune de ces distances. 



   On remarquera que le dernier point faible 32c d'une série avance de la   m'orne   quantité par rapport au point faible 32d de la série suivante, que celle suivant laquelle les différents points adjacents 32 sont situés les uns par rapport aux autres   dans les rubans ; lepoint faible 32d peut tre latéralement   aussi voisin du point faible 32c que d'autres points faibles voisins 32 le sont les uns des autres, par suite, les ruptures sont toutes espacées de la même façon et disposées comme les points faibles de sorte que les ruptures sont réparties succes- sivement et régulièrement le long du ruban et du fil en résul- tant. 



   Bien que l'on ait représenté ici les points faibles et les ruptures à des distances très régulières les uns des autres, il est bien entendu que, si on le désire, ces distances peuvent 'être un peu irrégulières tout en étant plus uniformé- ment réparties que ce n'était le cas jusqu'ici et tout en res- tant dans le cadre de   l' invent ion.   



     Au   lieu que le bain de matière soit projeté contre les filaments par l'hélice comme sur les figures 1 et 2, il peut 'être pmjeté par des tuyères   50   comme sur les figures 3 et 4, tuyères portées par un arbre creux 51 tournant et passant dans le palier tubulaire 25, muni à son extrémité arrière d'une partie d'entrée 52 (analogue à l'extrémité 36) et, sur son extrémité avant, d'une ou plusieurs tuyères radiales 50 commu- niquant avec l'alésage de l'arbre et allant jusqu'au voisinage des orifices 15, de sorte que le fluide sous pression, refoulé d'une façon quelconque dans l'extrémité extérieure 52 de l'ar- bre, peut venir frapper successivement des parties de filament calibrés 31 pour les écarter latéralement des orifices,

   en af- faiblissant ainsi une petite partie de chaque filament lorsqu'il est calibré et en formant dans celui-ci une place faible, les 

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 places faibles produites précédemment avançant progressivement à partir de la filière, comme cela a été expliqué au sujet de la forme de réalisation des figures 1 et 2. 



   Le fluide donnant le choc peut provenir du réservoir 10 ou d'une source extérieure appropriée. 



   Si le procédé est un procédé à sec, ce fluide de choc peut âtre de l'air ou un autre gaz (ou mélange de gaz) venant frapper les filaments ou bien le fluide sortant des tuyères peut être   uh   liquide, un gaz ou de l'air chauffé présentant un effet d'affaiblissement physique ou du liquide ou du gaz ayant une action d'affaiblissement chimique sur le filament, auquel cas le jet sortant de la tuyère 50 n'a pas besoin de donner un choc mécanique appréciable. On peut choisir le fluide de maniè- re à donner une action d'affaiblissement et de ramollissement; (ou de la fragilité) faisant que le filament se brise plus facilement au point d'application de fluide. 



   La réaction chimique produite sur les filaments de manière à modifier physiquement la résistance à la traction en différents points peut également être due à ce que les filaments viennent au contact d'une partie du bain plus concentrée ou plus saturée (ou moins concentrée ou moins saturée), bain qui est dirigé sur les filaments sortants, soit par une pale, soit par un tube comme indiqué ci-dessus, soit en dirigeant autrement le bain sur les filaments qui sortent, dans l'ordre successif désiré. 



   On peut obtenir l'affaiblissement des filaments par ac- tion chimique de manière à réduire leur résistance à la trac- tion aux points désirés. Pour effectuer un traitement chimique, la tuyère des figures 3 et 4 est particulièrement interressante du fait que le produit chimique peut provenir d'une source extérieure et 'être dirigé de façon appropriée sur les filaments. 



   On ne sait pas exactement quelle est l'action chimique exercée sur les filaments. Si l'on utilise des agents oxylants une partie du filament peut   tre   oxydée ou rongée de manière à provoquer une réduction réelle de la section transversale. 



  Des agents réducteurs peuvent provoquer la format ion   d'un   

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 composé différent, de faible résistance à la traction. Des re- t ardateurs à la coagulation peuvent du reste réaliser dans le filament un point faible. Des accélérateurs de coagulation peu- vent former à l'extérieur du filament une pellicule dure que le bain de coagulation ne pénètre pas suffisamment pour durcir et renforcer l'intérieur. 



   Etant donné que l'on utilise différents procédés pour la préparation de la matière cellulosique pouvant être filée, tous les traitements chimiques peuvent ne pas 'être également applicables pour affaiblir tous les types de filaments. Toute- fois, on peut utiliser des agents oxydants et réducteurs, quoi- que avec des degrés différents d'efficacité, sur les filaments provenant de tous les procédés cellulosiques connus. Comme agents oxydants appropriés, on a le chlore liquide ou gazeux, le trioxyde d'azote, une solution d'hypochlorite de sodium et les solutions de chlorates solubles. Comme agents réducteurs on a l'acide oxalique, le formaldéhyde, l'acide formique, l'oxyde de carbone, ect........ 



   Comme retardateurs à ;la coagulation pour les procédés à la viscose et cuproammoniacal, on peut utiliser des alcalis concentrés, tels que la soude caustique, le phosphate   trisodique,   une solution d'ammoniaque et des hydroxydes ou des sels donnant des solutions ayant une valeur de pH sensiblement supérieur à 7, tandis que les acides tels que les acides sulfuriques et   chlore-   hydriques et les sels hydrolysables, en donnant des acides forts, tels que le sulfate d'aluminium, peuvent agir comme accélérateur. 



   Pour la cellulose à l'acétate et régénérée ou pour des filaments filés à sec, les alcools, les huiles minérales et végé- tales et l'eau retardent la coagulation. 



   Lorsque l'accélérateur provient d'une source étrangère et est également utilisé dans le bain de coagulation, l'alimen- tation en accélérateur peut se faire à une vitesse telle que l'on obtienne la concentration convenable du bain. 



   Sur les figures 7 et 8, on a représenté une autre forme 

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 de réalisation de l'invention comportant un réservoir 10' pour le bain de coagulation 11' et une filière 12' comportant une paroi plate 14t dans laquelle se trouve plusieurs séries an- nulaires concentriques, voisines les unes des aut res, d'orifi- ces de calibrage 15a et 15b (figure 8). le crochet 20 qui se trouve en dessous de la roue 18 est situé à une certaine distan- ce de la filière, sur l'axe de celle-ci, de manière à combiner les filaments pour la roue 18, comme on va l'expliquer. 



   Un palier tubulaire fixe 25' fait saillie à l'avant de la paroi 14', en 26' et, à l'arrière de cette paroi, qu'il traverse au contre des séries annulaires 15a et 15b, il passe à travers la paroi opposée de la filière et la paroi voisine du bac, pour s'étendre vers l'extérieur, comme dans le cas de la figure 1.

   Un tronc de cône d'étalement lisse 55 est monté   ooaxialement   sur la partie en saillie à l'avant 26' du palier tubulaire   25'   et il comporte, sur sa face extérieure, une cavité circulaire peu profonde   56,   ainsi qu'un pourtour arrondi 57   à   sa grande base, de plus grand diamètre que les circonfé- rences sur lesquelles sont réparties les filières 15a et 15b de sorte que les filaments 19, tirés hors des orifices de ces dernières, peuvent s'étaler sur le cône lisse et le pourtour arrondi, puis converger vers le crochet 20. 



   Une bague de support 58, montée sur une console 59 por- tée par la paroi inférieure du bac, comporte une face intérieure arrondie lisse 60 qui serre et qui incline légèrement vers l'intérieur les filaments en 61, entre le pourtour 57 et le crochet 20. 



   Un arbre 28' tournant dans le palier 25' est mis en rotation à l'aide d'une commande appropriée   35   et, sur son extrémité avant, sont calés un ou plusieurs bras radiaux 30', 31', s'étendant jusqu'au voisinage du pourtour de la bague et portant un arbre planétaire   64   tournant dans les extrémités des bras et sur l'extrémité avant duquel est calé un petit disque ou roue de pression planétaire 65, ce disque .ayant une périphé- 

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 rie à section arrondie, non coupante, roulant contre les filaments successifs lorsque l'arbre 28' tourne afin de pousser latéralement ces filaments contre la bague, de manière à apla- tir ainsi une portion courte de chaque filament en vue de réduire sa section transversale et à y former un point faible,

   les points faibles préalablement produits avançait progressive- ment à partir de la filière, lorsque les filaments sont tirés simultanément. 



   De manière à obliger la roue 65 à rouler sans glissement, sur cette bague 58 en évitant ainsi la rupture des filaments sur cette dernière, il est   piévu   sur l'extrémité intérieure de   l'axe   64, un pignon 66 ayant le même diamètre de cercle primitif que la roue 65 et engrenant avec une couronne dentée interne 67, fixée dans la cavité 56, coaxialement à l'arbre   28'.   



   Après que les filaments affaiblis sont passés sur la roue 18, ils sont étirés et ils se brisent aux points faibles de manière à faire des bouts de mèches, de toute façon appro- priée, ou de façon décrite ci-dessus au sujet des figures 5 et 6, 
Dans la forme de réalisation de l'invention des figures 9 et 10, il est prévu un dispositif de serrage ou d'affaiblis- sement, ou de coupe, comme on va l'indiquer. 



   Stil est prévu un dispositif de serrage, le mécanisme des figures 9 et   10   peut recevoir directement les filanents venant de la filière, à l'état étalé, comme sur les figures 6 et 10, avant que les filaments durcissent et le mécanisme des figures 9 et 10 peut être placé dans le bain de coagulation si on le désire. 



   Ce mécanisme comporte une série horizontale de paires de rouleaux d'étirage coopérant, 70, 71, et 72, 73, étirant les filaments: étalés 19 qui se trouvent entre eux. Si on le désire, il peut 'être prévu un tablier 74 venant se placer entre les rouleaux et sur lequel les filaments étirés sont supportés entre les paires.

   Plusieurs organes de serrage ou couteaux hélicoïdaux 75, 76, 77 sont montés en hélices à faible pas ou 

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 sont autrement déportés sur le pourtour du rouleau supérieur 70 de la paire contre laquelle les filaments sont serrés par le rouleau 71 qui se trouve en dessous, en étant ainsi aplatis et présentant des points faibles dans les bouts de mèches des filaments, et qui sont écartés les   unsdes   autres de la distance séparant les organes de serrage, la circonférence du rouleau 70 et le nombre des couteaux ou des organes de serrage déterminant la longueur des mèches. Les filaments peuvent être brisés de manière à former les interruptions aux points faibles, comme on l'a dit au sujet de la figure   6.   



   Si les couteaux 75, 76 et 77 sont coupants, ils coupent les filaments au lieu de simplement les affaiblir et l'opération de rupture par étirage ci-dessus décrite n'est pas nécessaire pour former les interruptions bien qu'il soit bon d'utiliser un dispositif d'étirage pour allonger le ruban en décalant les fibres coupées ainsi formées. les rouleaux tournent dans le sens des flèches de la figure 9 et les filaments ou le ruban et le tablier de support des filaments s'il y en a un, se déplacent dans la direct ion de la flèche sur la figure 10.

   Il en résulte que la trajectoire de contact des nervures ou des couteaux sur le ruban ou les filaments occupe la position des lignes pointillées 78 de ma- nière à former aux points d'intersection 45a, 45b, 45c de ces trajectoires avec des filaments, des ruptures analogues à cel- les représentées en 32 sur la figure 6 ou des interruptions analogues à celles représentées en 45 sur la figure 6. 



   Dans la façon choisie arbitrairement pour la représenta- tion sur la figure 10, le pas est assez faible pour que chaque couteau passe trois fois autour du rouleau, l'angle des entail- les par rapport au ruban ou aux filaments dans leur ensemble est sensiblement longitudinal par rapport à la trajectoire des filaments et tout affaiblissement ou interruption 45a (figure est   à   une distance déterminée des affaiblissements, entail- les ou interruptions voisins 45b et 45c. 

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   La petitesse du pas de l'hélice détermine la distance latérale entre les entailles et le nombre de ces entailles sur chaque section transversale oblique du ruban et la distance longitudinale relative le long du ruban des entailles voisines des filaments adjacents. Plus le pas est petit, plus les entailles voisines sont décalées longitudinalement les unes par rapport aux autres de sorte que les filaments, à l'endroit des   entaillera,   sont maintenus en ligne et sont entrainés par l'adhérence et la friction des parties adjacentes non coupées des filaments voisins, ce qui conserve l'intégrité du ruban de sorte que le tablier qui se trouve en-dessous n'est pas nécessaire. 



   Le tablier 74 ou le rouleau 71 se trouvent au-dessous du rouleau coupant peut 'être monté élastiquement ou bien le   rou-   leau 71 peut être rainuré sous les couteaux de coupe afin de permettre aux couteaux de se déplacer dans les filaments. Le rouleau 71 peut encore 'être dur et serrer directement le fila- ment contre le couteau coupant. 



   Lorsque les couteaux 75, 76 et 77 sont des couteaux con- pants, ils peuvent   être   placés à toute distance désirée de la tuyère et ils peuvent agir sur les filaments dans l'état étalé qu'ils occupent à la sortie du calibrage, sans qu'ils soient combinés suivant un ruban de forme habituelle. Toutefois, si on le désire, on peut faire le ruban habituel et l'étaler comme sur la figure 10 avant de le faire passer entre les rouleaux 70 et 71. Si cela se fait, le ruban peut être emmagasiné   et/ou   expédié ou transporté après avoir été réalisé et avant son in- troduction entre les rouleaux 70 et 71. 



   Le nombre des couteaux de'coupe ou de serrage et le dia- mètre des rouleaux déterminent la distance circonférentielle séparant les couteaux sur toute section transversale oblique du rouleau et déterminent ainsi la longueur de la mèche. 



   Les pièces du mécanisme décrit sont faites en une matière appropriée résistant à l'action des produitschimiques utilisés. 

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  Les couteaux coupants n'ont pas besoin d'avoir un bord très tranchant et ces couteaux ainsi que le disque ou les nervures de serrage peuvent être en métal, en mastière plastique ou autre matière appropriée et ils n'ont pas besoin d'être très durs. 



  La machine servant à faire le ruban peut consister en un cer- tain nombre d'unités de filières et une ou plusieurs d'entre elles ou leur totalité peuvent fonctionner sous l'action d'un dispositif produisant plusieurs mouvements ou un mouvement unique. 



   Sur la figure 11, on a représenté un autre type d'appareil selon l'invention, permettant la mise en oeuvre du procédé. Cet appareil comporte une chambre de prise ou de coagulation 70 dans la partie supérieure de laquelle se trouve une filière 72 reliée à une conduited'alimentation amenant la matière qui forme les filaments, en quantité dosée. Une chambre à air annulaire 73, montée au-dessous de la filière et ayant même axe, comporte une soufflerie 74, munie de roulements à billes supérieur et inférieur 75 dans lesquels s'engagent des billes de support   76   venant coopérer avec des chemins de roulement 77 ménagés dans des brides latérales 78 d'une pièce tubulaire tournante 79 à travers laquelle descendent les filaments 80 lors de l'opération de prise ou de coagulation et/ou d'allonge- ment.

   Ces filaments sortent par une ouverture 81 de l'extrémité inférieure de la chambre de coagulation   70,   à la façon habituelle pour aller à un dispositif de bobinage (non représenté). 



   L'air chaud ou autre fluide ou gaz ou mélange de liquides arrive par le tuyau d'alimentation 82 dans la soufflerie 74 de la chambre à air et il passe par un ou plusieurs orifices ra- diaux 83 de manière à venir frapper les filaments en vue de réaliser, dans ceux-ci, des points faibles 84, comme il a été écrit ci-dessus, pour les tuyères 50. 



   La partie inférieure de la pièce tubulaire 79 à la forme d'une poulie 85 et elle reçoit une courroie d'entrainement 86 passant par les ouvertures 87 pour aller à une poulie de comman- de appropriée. Si on le désire, il peut être prévu un autre 

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 dispositif de commande connu. 



   Des garnitures 88 ou autre dispositif approprié peuvent servir à empêcher l'échappement de l'air, sauf par l'orifice 83. 



  Toutefois, si on le désire, on peut ne pas utiliser les roule- ments 76 et les garnitures 88, auquel cas il y a une portée serrée entre la chambre à air 73 et la pièce tournante 79. 



   La chambre à air 73 peut 'être maintenue en place par les tuyaux 82, avec ou sans l'aide de la console 89 montée par la paroi de la chambre de coagulation. 



   L'air chaud, en général, à une température supérieure à 560, ou autre agent de coagulation ou de prise montant par une ouverture inférieure appropriée   90   dans la chambre vient à l'intérieur de cette dernière, se mélange avec les vapeurs provenant des filaments et sort de l'ouverture supérieure 91 pour permettre la récupération ultérieure de l'acétone. 



   Les figures 1 à 4 représentent un dispositif contenu dans le faisceau de filaments servant à fournir les courants d'af- faiblissements de points ou d'endroits espacés sur les filaments, tandis que la figure 11 représente un dispositif situé à l'exté- rieur du faisceau de filament pour former ces points ou endroits affaiblis.

   Alors que la figure 11 représente un appareil utili- sant des gaz ou de l'air chaud pour produire le durcissement des filaments et réaliser les endroits faibles, il est bien entendu que l'on peut utiliser ou modifier l'appareil de la figure   11 pour   l'utiliser avec n'importe lequel des agents de prise ou de durcissement ou des liquides, gaz ou fluides d'af- faiblissement mentionnés plus haut, et que l'appareil des figures 1 à 4 peut   étre   utilisé ou modifié pour être utilisé avec des gaz ou de l'air chaud comme agents de prise et d'affaiblissement Tous les agents de durcissement ou de prise décrits ici peuvent 'être utilisés avec l'un quelconque des appareils des figures 1 à 4 et 7 à 11 et l'on peut utiliser, avec les procédés de tous les appareils des figures 1 à 4 et 11, n'importe quel agent fluide,

   gazeux ou liquide mentionné ici, pour donner les points 

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 ou endroits d'affaiblissement dans les filaments, dans n'importe lequel'des procédés des appareils des figures 1 à 4 ou 11. 



   Tout appareil utilisé ici peut 'être l'une de plusieurs unités de filage analogues qui peuvent 'être synchronisées de manière à donner simultanément un produit uniforme. 



   N'importe lequel des appareils représentés peut être adapté au filage de l'acétate ou aux procédés à la viscose ou autres. Les tuyères 50 ou la pièce 79 portant les orifices 83 peuvent 'être réalisées de façon à pouvoir   'être   changés facile- ment dans le cas de bouchage ou pour d'autres raisons et on peut les enlever pour permettre le filage continu de filaments à la façon habituelle.

Claims (1)

  1. RESUME 1.) Procédé de fabrication de fibres artificielles en mèches, caractérisé par les points suivants, pris ensemble ou séparément : a) On calibre une matière appropriée dans un milieu durcissant de manière à donner des filaments; on tire les fila- ments dans ce milieu et on affaiblit des parties successives espacées longitudinalement, de ces filaments, dans le milieu, de manière à obtenir des points de moindre résistance dans cha- cun de ces derniers. b) Les points de moindre résistance sont également ou inégalement espacés les uns par rapport aux autres. c) Les filaments présentent lanterne direct ion générale et les points de moindre résistance d'un filament sont décalées longitudinalement sur ce dernier par rapport aux points corres- pondants des autres filaments.
    d) "Les points de moindre résistance sont obtenus en rédui- sant la section transversale du filament en ces points. e) Cette section transversale est réduite en allongeant, en ces points, les filaments avant leur durcissement. f) On peut obtenir cette section transversale réduite par <Desc/Clms Page number 21> pression latérale exercée sur le filament en soumettant la par- tie à affaiblir à l'action d'un courant de fluide dirigé laté- ralement sur le filament. g) Le courant de fluide est fourni indépendamment de l'agent de durcissement. h) L'affaiblissement peut 'être physique ou peut 'être obtenu par action chimique, par exemple par action oxydante ou au moyen d'un agent réducteur.
    i) les filaments obtenus, de préférence recueillis en formant un ruban, sont brisés aux points de moindre résistance par exemple par traction ou étirage des filaments jusqu'à ce qu'il se produise une rupture.
    11- .appareil pour la mise en oeuvre du procédé suivant f, caractérisé par les points suivants pris ensemble ou séparé- ment : a) Un dispositif fait passer plusieurs filaments ou un faisceau de filaments dans un milieu de prise ou de durcissement et un dispositif débitant un courant de fluide se déplace transversalement par rapport aux filaments en dirigeant ce cou- rant de fluide contre ces derniers. b) Le dispositif distribuant le fluide peut comporter des pales d'hélice tournant dans le milieu ou des tuyères distri- buant des courants de fluide et ce dispositif peut se déplacer à l'intérieur ou à l'extérieur du faisceau de filaments.
    c) Un dispositif fait passer plusieurs filaments dans le milieu de durcissement sur une surface dure se trouvant dans ce milieu et un dispositif presseur appuie certaines parties du filament contre cette surface, avec une force suffisante pour réduire la section transversale du filament et l'affaiblir sans le rompre. d) La surface dure est constituée par celle d'un rouleau tournant au voisinage duquel se trouve un autre rouleau portant un couteau presseur enroulé autour de lui en hélice, et destiné à serrer les filaments sur ladite surface dure. <Desc/Clms Page number 22> e) Un disque, à pourtour arrondi, peut se déplacer transversalement par rapport aux filaments et les serrer contre cette surface dure.
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