Générateur de vapeur. La présente invention a pour objet un générateur de vapeur à haute pression pré sentant au moins un conduit disposé centrale- ment, et amenant un mélange combustible à une chambre de combustion, ce conduit d'amenée étant entouré de chambres de sec tion annulaire coaxiales, parcourues par les gaz de combustion et dans lesquelles sont disposés des serpentins dans lesquels circule le fluide à vaporiser.
Ce générateur est caractérisé selon l'in vention en ce que la chambre de combustion est limitée par une surface de révolution ayant pour axe l'axe commun des chambres de section annulaire, le plus grand diamètre de cette chambre de combustion étant supé rieur au diamètre extérieur de la chambre de section annulaire intérieure, dans laquelle est disposé au moins un serpentin de vaporisa tion se prolongeant dans la partie périphé rique de la chambre de combustion et abou tissant à un collecteur de vapeur situé en face de l'orifice de sortie du conduit d'ame née et disposé de part et d'autre d'un plan passant par la partie centrale de la paroi de fond de la chambre de combustion,
un dispo sitif permettant de régler la position du con duit d'amenée par rapport au fond de cette chambre et le tout étant agencé de façon que certaines au moins des parois en contact avec les flammes et les gaz chauds soient proté gées contre un excès de température. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une installation comprenant une forme d'exécution du générateur selon l'in vention.
La fig. 1 est une coupe verticale de cette forme d'exécution du générateur.
La fig. 2 est une coupe partielle suivant 2-2 de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue schématique mon trant l'ensemble de l'installation comprenant cette forme d'exécution du générateur.
La fig. 4 est une coupe schématique lon gitudinale d'un thermostat de régulation de marche de cette installation, et les fig. 5 et 6, des coupes faites respec tivement suivant 5-5 et 6-6 de la fig. 4. Le générateur de vapeur représenté au dessin comprend (fig. 1) une enveloppe pré sentant une partie cylindrique 1, en acier inoxydable, à l'une des extrémités de laquelle est fixée une calotte de révolution 3 en tôle emboutie dont la paroi limite d'un côté une chambre de combustion 4.
Dans une ouverture centrale du fond de cette calotte 3 est fixé un collecteur de va peur sphérique 5 composé de deux demi- coquilles métalliques 6 et 7 vissées dans une collerette R soudée au bord de l'ouverture centrale circulaire du fond de la calotte 3. La paroi de fond de la chambre de combustion se raccorde ainsi au collecteur de vapeur sphérique suivant un grand cercle, et ce col- lecteur se trouve ainsi disposé de part et d'autre d'un plan passant par la partie cen trale de la paroi de fond de cette chambre de combustion.
En des points opposés de la demi-coquille 7, symétriques par rapport à un plan hori zontal passant par le centre du collecteur 5, aboutissent deux conduites de vapeur 9 et une conduite de départ 10 est également reliée à la demi-coquille 7.
Le collecteur de vapeur 5 est séparé de la chambre de combustion par une calotte 11, en matière réfractaire et percée de trous 12 vers la base, pour permettre la libre cir culation des gaz. La collerette 8 est munie de pattes 13 pour la fixation de la calotte réfractaire.
Entre les rebords de la calotte 3 et de la partie cylindrique 1, qui servent à fixer ces deux pièces l'une à l'autre, est pincée une collerette d'une paroi tronconique 14 qui limite la chambre de combustion 4 du côté intérieur. La fixation de ces pièces est assurée par des vis 15 et l'assemblage est consolidé par une ceinture 16 qui assure en même temps l'étanchéité de la chambre de combustion 4, qui est ainsi limitée par une surface de révo lution comprenant la surface intérieure de la paroi 14 et celle de la calotte 3.
La calotte 3 est entourée extérieurement d'une deuxième paroi 17 et la paroi tronco nique 14 d'une deuxième paroi 18, de façon à constituer deux chemises de circulation d'eau 19 et 20, reliées chacune à une tubulure d'ad mission 21 et à une tubulure de sortie 22.
La paroi tronconique 14 est soudée par le bord de sa petite base à une paroi cylindrique 23 de même axe que la chambre de combus tion, et une paroi cylindrique 24, entourant la paroi 23, et de même axe que celle-ci et que la partie 1 est soudée par une extrémité à la paroi 18. Enfin, une paroi cylindrique 25 entourant la paroi 23 est soudée, d'une part, à la paroi 18 et, d'autre part, à la paroi 23, de façon à former une chemise de circulation d'eau 26 en communication avec la che mise 20. Les extrémités libres des parois cylindri ques 23 et 24, ainsi que celles de la partie d'enveloppe 1 s'appuient simplement contre des cornières circulaires 27, 28 et 29 solidaires d'un fond faisant partie de l'enveloppe et composé de deux plaques de tôle 30 et 37.
entre lesquelles est interposée une feuille d'amiante 32. Ce fond est maintenu en place au moyen d'un dispositif comprenant une che mise cylindrique en tôle 33 fixée à la péri phérie du fond, une virole en tôle 34 fixée sur une cornière circulaire 35 solidaire de la ceinture 1.6 et des ressorts 36 attachés, d'une part, à la chemise 33 et, d'autre part, à la virole 34. De cette façon, la chemise 33 qui s'engage dans la virole 34 est appliquée élasti- quement dans la cornière circulaire 35 et rien ne s'oppose aux différences de dilatation des différentes parois cylindriques du géné rateur.
La paroi cylindrique 24 est percée d'ori fices 37 du côté de la paroi 14 et la paroi 23 d'orifices 38 à son extrémité opposée.
L'espace compris entre la partie cylindri que 1 et la chemise 33 constitue une chambre 39 de réchauffage d'air de combustion. A cet effet, une tubulure 40 d'entrée d'air frais et une tubulure 41 de sortie d'air réchauffé sont reliées à la chemise 33.
Le centre du fond 30, 31 du générateur porte un manchon 42 fileté intérieurement, dans lequel est vissée une gaine tubulaire 43 traversée par un conduit central 44 ayant même axe que la chambre de combustion et qui débouche dans celle-ci par un orifice situé en face de la calotte réfractaire 11. Ce con duit central sert à l'admission d'un mélange combustible, par exemple un mélange d'air et d'huile, ce mélange brûlant dans la chambre de combustion 4, dont le plus grand diamètre est supérieur à celui de la paroi cylindrique 23 à laquelle se raccorde la paroi de cette chambre 4.
La gaine 43, les parois 23, 24 et 25 et la partie 1 limitent trois chambres de section annulaire coaxiales 45, 46 et 47 entourant le conduit central 44 et de même axe que la chambre de combustion 4. Dans ces chambres sont disposés les serpentins 48a, 48b, 48c, res pectivement, dans lesquels circulent la vapeur et l'eau à vaporiser. Le serpentin extérieur 48c est alimenté en eau sous pression par la tubulure 49, cette eau progressant en se rap prochant de la chambre 4 et il est relié au serpentin intermédiaire 48b par des raccords facilement accessibles de l'extérieur. Le ser pentin 48b, dans lequel l'eau progresse en s'éloignant de la chambre 4, est relié à son tour par un raccord 51à un tube annulaire 52 disposé concentriquement autour du con duit central 44.
La section de ce tube 52 est nettement supérieure à celle des serpentins et son rôle sera expliqué plus loin dans le fonc tionnement de l'appareil. Enfin, les deux ser pentins internes 48a montés en parallèle, dis posés dans la chambre intérieure 45, sont re liés à l'une de leurs extrémités par des rac cords 53 au tube 52. Ces serpentins se pro longent dans la partie périphérique de la chambre de combustion 4 et leurs autres extré mités sont reliées chacune à l'une des con duites 9 aboutissant au collecteur 5.
Le conduit central 44 est alimenté en air par la tubulure 54 à partir du raccord 41 au moyen de la conduite flexible 55 et en com bustible liquide par un injecteur 56 qui dé bouche dans un venturi 57 disposé dans le conduit 44, et dont le débit est réglable au moyen du volant 58. Le combustible liquide est amené par la tubulure 72.
L'espace de section annulaire 60 compris entre la gaine 43 et le conduit central 44 est relié à une conduite d'air comprimé 61 et sa section est étranglée vers l'extrémité libre par une bague cannelée 62 emmanchée à force, disposée à, l'extrémité de sortie de la gaine entre celle-ci et le conduit. Cette bague sert d'entretoise et ses cannelures 63 forment des canaux de section bien définie qui détermi nent, sous une pression donnée, le débit réduit convenable d'air secondaire, cet air servant également au refroidissement du conduit 44 et de la gaine 43.
Il convient de noter que la distance sépa rant l'orifice de sortie du conduit central 44 de la calotte 11 est réglable, grâce à la liaison par vis entre la gaine 43 et le manchon 64 solidaire du fond du générateur, ce qui per met de déplacer l'ensemble de la gaine 43 et du conduit 44 axialement. Une disposition non représentée permet la rotation de la gaine 43 par rapport au conduit 61.
Le fonctionnement du générateur de va peur qui vient d'être décrit est le suivant: le combustible liquide arrivant sous pression en 59 est projeté dans l'axe du conduit central 44 sous forme de fines gouttelettes et est entraîné par l'air qui passe dans le venturi. 57 et qui arrive par la tubulure 54 après s'être réchauffé dans la chambre de réchauf- fage extérieure 39. Cet air provient d'un ven tilateur qui le fait entrer dans la chambre 39 par la tubulure 40. De plus, on envoie égale ment de l'air sous pression par la tubulure 61 dans l'espace 60, le débit maximum de cet air étant limité par la section des canaux formés par les cannelures 63 de la bague 62. Le mé lange de combustible liquide et d'air est.
allumé au moyen d'un dispositif quelconque, par exemple une bougie d'allumage, de préfé rence éclipsable une fois l'allumage effectué, et le mélange en ignition se dirige vers la calotte réfractaire 11 sur laquelle il s'étale pour remplir l'espace intérieur de la calotte 3. De cette façon, les gaz sont complètement brûlés au moment où ils atteignent les ser pentins 48a, ce qui évite le dépôt de suie et de coke et les coups de chalumeau.
Les che mises d'eau 19, 20 et 26, ainsi que le courant d'air dans l'espace 60 protègent efficacement les différentes parois correspondantes des excès de température et, de plus, le réchauf- fage de l'eau et de l'air d'alimentation per met une récupération de calories qui, autre ment, seraient perdues.
Les gaz brûlés passent ensuite dans la chambre 45, traversent les ouvertures 38, cir culent en sens contraire dans la chambre 46, traversent les ouvertures 37, puis passent dans la chambre 47 pour être évacués finalement vers la cheminée à travers un orifice d'échap pement 65.
Pendant ce parcours, les gaz brûlés lèchent successivement les serpentins 48a, 48b, 48c, Quant à l'eau, elle est admise sous pres sion en 49, parcourt le serpentin économiseur 48e où sa température s'élève de plus en plus, puis le serpentin 48b où elle commence à se vaporiser; elle passe ensuite dans le tube an nulaire 52 et, de là, dans les serpentins 48a où elle achève de se vaporiser complètement et où elle se surchauffe. La vapeur surchauf fée se rassemble dans le collecteur 5 d'où elle est prélevée par la tubulure 10 pour l'utili sation.
Comme on le voit, les gaz circulent en sens inverse de l'eau suivant une circulation mé thodique. De préférence, l'eau d'alimentation introduite en 49 contient l'eau réchauffée qui a déjà parcouru les chemises d'eau 19, 20 et 26.
Le diamètre et la longueur des serpentins à eau 48e et 48b sont calculés de telle faon que la température de l'eau atteigne une tem pérature de l'ordre de 300 lorsqu'elle arrive dans le tube 52; elle y arrive donc sous forme de vapeur humide et, étant donné que la sec tion du tube 52 est sensiblement plus forte que celle des serpentins, cette vapeur ne de mande qu'à se dégager des molécules d'eau auxquelles elle est mélangée, en augmentant en même temps de volume avant d'entrer dans les serpentins 48a de vaporisation finale et de surchauffe. Ce tube annulaire 52 joue donc le rôle d'un séparateur d'eau.
En sortant des serpentins 48a, la vapeur surchauffée arrive par les conduites 9 dans le collecteur 5 qui constitue un deuxième sé parateur d'eau pour éliminer les traces d'humidité qui auraient pu encore être entraî nées jusque là par la vapeur.
En effet, théori quement, la vapeur sèche ne contient plus d'eau, mais, pratiquement, au cours de sa va porisation dans des tubes, il y a entraînement de molécules ou vésicules d'eau, lesquelles en globées de vapeur n'arrivent plus, au cours de leur circulation dans les serpentins, à se transformer en vapeur parce qu'elles ne dis posent pas de l'espace nécessaire et c'est ainsi que, malgré un brassage énergique contre les parois des serpentins, quelques molécules sont entraînées parmi la vapeur sèche.
Le collec- teur sphérique 5 donne aux molécules d'eau la possibilité de se transformer en vapeur du fait de l'espace dont elles disposent brusque ment et aussi par leur projection -brutale contre la paroi inférieure de ce collecteur. La siccité de la vapeur est ainsi assurée, ce qui est un gros avantage pour la durée des ma chines, notamment pour les ailettes des tur bines. En outre, le collecteur 5 permet l'uni fication de la température de la vapeur pro venant des deux serpentins 48a et elle donne de la souplesse à l'installation comprenant le générateur décrit.
Toutes les parties du générateur décrit sont en acier inoxydable, d'une composition. appropriée aux températures et pressions éle vées régnant dans ce générateur.
On remarquera que le générateur décrit est facilement démontable et qu'en particulier tous les raccords des différents serpentins sont extérieurs. Ceci facilite grandement la vérifi cation, le nettoyage et l'entretien de ce géné rateur.
A la fig. 3, on a représenté schématique ment une installation de vaporisation munie du générateur qui vient d'être décrit et com prenant les dispositifs accessoires d'alimenta tion et de réglage.
En se référant à cette figure, 33 désigne le générateur.
L'alimentation en air est assurée par un ventilateur ou compresseur volumétrique 66, aspirant en 67 et refoulant dans la conduite 68 qui, après avoir traversé la chambre de préchauffage du générateur, sort en 41 et passe à travers une vanne 69, pour aboutir au raccord 54 du brfileur. Sur cette conduite 68 est monté, en dérivation, un conduit 70 qui aboutit à la partie supérieure d'un réser voir d'alimentation en charge 71 contenant du gasoil et au-dessus duquel le ventilateur 66 entretient donc une certaine pression.
Ce ré servoir 71 est relié à l'injecteur 56 du géné rateur par une tuyauterie 72 dans laquelle sont intercalés un robinet 73, un serpentin 74, une vanne 75, un Tpblnet d'arrêt 76 et un purgeur 77. Le conduit 70 est, à sa partie supérieure, relié par une dérivation à un petit réservoir 78 contenant de l'alcool et raccordé, d'autre part, à l'injecteur 56 par une tuyauterie 59 (non représentée à la fig. 1) sur laquelle se trouve un robinet d'arrêt 79. Le conduit 61 alimentant l'espace 60 est relié au tuyau d'air 68 et est muni de la vanne 80. Les gaz brûlés sortent en 65 et gagnent la cheminée par les conduits 81, 82, 83.
Le conduit 82 est disposé de faon à lécher le fond du réservoir 71 à gasoil, auquel les gaz brûlés abandonnent une partie des calories emportées du générateur, une première partie ayant déjà été cédée au serpentin 74 conte nant le gasoil en circulation vers le carbu rateur. Au point bas de la conduite 81 est relié un tuyau 84 amenant à un réservoir 85 l'eau de la condensation provenant des gaz de la combustion.
L'alimentation en eau sous pression est assurée par une pompe 86 qui aspire l'eau dans le fond du récipient 87. La circulation d'eau dans les chemises d'eau 19, 20, 26 du générateur se fait de la façon suivante: la canalisation 21 d'entrée dans les chemises est branchée sur le tuyau d'alimentation 49 en amont du régulateur 88 et est munie d'un robinet 89 réglant le débit d'eau. La canali sation 22 déverse cette eau chauffée directe ment dans le réservoir 87. De préférence, la pompe 86 est entraînée par les machines à vapeur alimentées par l'installation. Le réci pient 87 est à l'air libre et la pompe refoule par une tuyauterie 90 sur laquelle est disposé un accumulateur 91 en charge.
Cet accumu lateur 91 est relié au générateur par la tubu lure 49 sur laquelle sont disposés successive ment un manomètre 92, un régulateur à by- pass 88 avec sa vanne 93, un thermomètre 94 et un robinet 95. Le régulateur à by-pass 88 comprend un piston 96 poussé par un res sort réglable 97.
La pompe est calculée pour envoyer vers le générateur une quantité d'eau supérieure à celle qu'il admet et ainsi le régulateur à by- pass 88 est toujours en fonctionnement et renvoie par la tubulure de décharge 98 (for mant détendeur par son diamètre de beau coup supérieur à celui du conduit 49) l'excé dent d'eau dans le récipient 87. Quant à la vapeur qui sort du générateur par la tubulure 10 sur laquelle sont placés: une vanne 99, un manomètre 100, un thermo mètre ou pyromètre 101 et un robinet d'arrêt 102, elle traverse le corps d'un dispositif 103 de réglage qui sera décrit en détail plus loin, et arrive par la tuyauterie 104 à la ou aux machines 105 après avoir traversé le robinet 106.
La vapeur détendue dans cette ou ces machines se rend par la tuyauterie 107, sur laquelle est disposé un clapet de retenue 108 vers un serpentin 109 logé dans un conden- seur 110 alimenté en 1.11 en eau fraîche, le trop-plein s'écoulant par la tubulure 112. La ou les machines 105 peuvent être court- circuitées plus ou moins par une tubulure de décharge 113 réunissant la tubulure 104 à la tubulure 107 en aval du clapet de retenue 108. Cette tubulure de décharge 113 est com mandée par le robinet à contrepoids 106 for mant soupape de sûreté.
L'ensemble de l'installation est complété par un dispositif de réglage automatique commandé par le thermostat 103 et qui com prend un mécanisme de leviers (décrit ci-. détail plus loin) agissant sur les différents robinets ou vannes suivants 93 disposé à la sortie du by-pass régula teur de pression, 75 pour l'arrivée de combustible, 69 commandant l'arrivée d'air principal, 80 commandant l'arrivée d'air secondaire, 99 disposé sur la sortie de vapeur du générateur, et 106 de shuntage des machines d'utilisation.
En se référant maintenant à la fig. 4, qui représente schématiquement le détail du thermostat 103, 201 est un corps tubulaire métallique muni d'une tubulure d'entrée de sapeur 202 et d'une tubulure de sortie 203. Un couvercle 204 et un fond 205 vissés sur le corps tubulaire avec interposition d'organes d'étanchéité métalloplastiques 206 et 207 le ferment d'une façon étanche aux deux extré mités. Le fond 205 est muni d'un bossage 208 sur lequel est monté un tube 209 à grand coefficient de dilatation. Une vis 210 immobi lise le tube sur le fond.
A l'intérieur du tube 209 est disposé un autre tube 212 en métal à très faible coefficient de dilatation ou mieux en métal invar , les deux tubes étant ren dus solidaires l'un de l'autre seulement par leurs parties supérieures au moyen d'entre toises 214 (voir aussi fig. 5). Un autre tube 215 à fort coefficient de dilatation disposé à l'intérieur du tube 212 est fixé à l'extrémité inférieure de ce dernier par des entretoises 216 (voir aussi fig. 6). Enfin, toujours sui vant le même principe de montage, on trouve encore deux tubes 217 et 218. Ce dernier est relié à une tige 219 qui traverse un presse- étoupe 220 monté dans le couvercle 204.
La tige 219 est articulée en 222 sur un levier 223 articulé à son tour sur un axe 224 solidaire d'un support 225 maintenu sur le couvercle 204 par des vis 226.
La base du tube 209 est percée d'ouv er- tures 227 qui permettent à la vapeur qui entre par la partie supérieure des tubes et qui passe entre les entretoises, de s'échapper par la tubulure de sortie 203. Le fonctionne ment de ce thermostat est évident: la vapeur, en traversant l'appareil, porte l'ensemble des tubes à une certaine température qui déter mine une dilatation correspondante des tubes et, par suite, une certaine position angulaire du levier 223. Cette position angulaire est donc fonction de la température de la vapeur qui circule dans le thermostat et le dispo sitif présente l'avantage de fonctionner pra tiquement sans retard, ce qui est très impor tant pour son utilisation comme organe régu lateur.
Le mécanisme de leviers mentionné plus haut et destiné à commander les différents robinets sous l'action du thermostat comprend un levier en T 114 (fig. 3) et un levier en équerre 115. Le levier en T 114 est articulé autour d'un axe fixe 116, l'une de ses bran ches est reliée en 117 au robinet 93 au moyen d'une liaison 118 pouvant agir dans les deux sens, une deuxième branche est reliée en 119 par -une liaison 120 pouvant agir également dans les deux sens, au robinet 75, cette liai son portant une butée 121 capable d'agir sur le robinet 106 en antagonisme avec le contre poids 122. Il faut remarquer aussi que les robinets 69, 80 et 75 sont reliés entre eux par des tiges 123 et 124.
Enfin, la troisième branche du levier en T 114 coopère avec le levier 223 du thermostat 103 grâce à une rai nure 125 pratiquée dans cette branche.
Le levier en équerre 115 est articulé sur iin axe fixe 126 disposé au voisinage du som met de l'équerre. La branche inférieure est reliée au robinet 99 par une liaison 127 qui permet d'agir sur le robinet 99 dans le sens de la fermeture, un ressort de rappel (non représenté) le sollicitant vers l'ouverture. La branche supérieure 128 du levier en équerre porte au voisinage de son extrémité un axe 129 sur lequel est articulé un taquet 130 muni d'un talon 131, de telle façon que, lors qu'on exerce une pression verticale de haut en bas sur le taquet 130, celui-ci entraîne avec lui le levier en équerre 128, tandis que le taquet s'efface simplement sous l'action d'une poussée dirigée de bas en haut.
La po sition de ce levier en équerre par rapport au levier 223 du thermostat est telle que l'extré mité libre du levier 223 peut coopérer avec le taquet 130 porté par le levier en équerre.
Le fonctionnement de l'installation qui vient d'être décrite est le suivant: On remplit d'eau à moitié le générateur, c'est-à-dire les serpentins et le collecteur 5. Les robinets 95 d'entrée d'eau dans la chau dière, 76 d'admission d'huile combustible au brûleur et 102 de sortie de vapeur du géné rateur sont fermés, tandis que le robinet de purge 131 sur la canalisation de sortie de vapeur 10 du générateur est ouvert: On met ensuite la pompe 86 en marche, l'eau circule alors en circuit fermé dans les espaces d'eau du générateur, dans les cana lisations 90 et 98, et retourne au réservoir 87. On ouvre ensuite le robinet 96 très légère ment de faon que l'eau commence à passer par le robinet de purge 131, on ferme alors le robinet 95, puis le robinet 1.31 lorsque l'eau a cessé de couler.
Cette manaeuvre a pour but de vider le générateur de la moitié de son eau, ce qui permet une vaporisation et une mise sous régime presque immédiate; alors qu'autre ment, les serpentins étant noyés, le départ serait lent et il y aurait entraînement d'eau.
Ensuite, on fait fonctionner le ventila teur 66, on ouvre le robinet 79 d'admission d'alcool, on produit l'allumage du mélange alcool-air au moyen d'un dispositif à bougie électrique par exemple, puis on ouvre pro gressivement le robinet 76 d'admission d'huile combustible, tandis qu'on ferme lentement le robinet 79 d'arrivée d'alcool, la combustion se poursuit alors uniquement avec un mé lange d'huile et d'air. Lorsque la température du thermomètre 101 atteint la température de régime, on ouvre les robinets 102 de sortie de vapeur et 95 d'admission d'eau dans la chaudière.
On conçoit que la température se sur chauffe de la vapeur, à sa sortie du généra teur, est fonction: d'une part, de la quantité d'eau injectée par la pompe 86 dans les ser pentins faisant suite au tube 40 et, d'autre part, du nombre de calories produites par la combustion du mélange d'air et d'huile dans la chambre de combustion. Il s'agit de régler l'admission d'eau par rapport à celle du mé lange combustible de manière à maintenir constante une température déterminée de la vapeur produite quelle que soit la consom mation instantanée de la vapeur, étant- en tendu qu'elle est limitée par un maximum déterminé.
Si, pour une raison quelconque, la pro duction de vapeur est supérieure à la con sommation, la température tend à monter; par contre, si la production de vapeur de- vient inférieure à la demande, la température baisse au détriment de la qualité ou siccité de cette vapeur.
On voit immédiatement que toute varia tion de température de la vapeur circulant dans le thermostat 103 provoque une oscilla tion du levier 223 et, par suite, une action dans un sens ou dans l'autre sur les dispo sitifs de réglage et sur les robinets: 93, 75, 69, 80, 99 et 106.
Les positions initiales des robinets, par rapport aux dispositifs de réglage, sont éta blies pour obtenir ainsi le réglage automati que désiré, compte tenu du fait que la pres sion d'admission d'eau est constante et du fait que l'admission d'air secondaire, en excès, passant par le tube 61 tend à abaisser la tem pérature de combustion.
Dans ces conditions, si, par exemple, la vapeur atteint la température maximum fixée (500 par exemple), le levier 223 oscille pro gressivement vers le haut; par suite, le robi net 93 est partiellement .fermé et la pompe envoie le maximum d'eau vers le générateur, pendant que le robinet 80 augmente le débit d'air secondaire, alors que les robinets 69 et 75 réduisent l'admission d'huile et d'air de combustion dont la proportion de mélange demeure constante.
Par contre, si la température baisse, le levier 223 oscille progressivement vers le bas et les effets inverses se produisent.
En cas de surproduction de vapeur, par suite, par exemple, de l'arrêt de la machine d'utilisation 105, ou pour toute autre cause, ce qui entraînerait une surchauffe dépassant les limites fixées, le robinet 106, commandé par la butée 121, s'ouvre et une partie de la vapeur s'échappe par le tube 113 vers le con denseur 110. Dans ce cas, le clapet de retenue 108, en raison de la surpression produite par cette décharge de vapeur vive, se ferme mo mentanément, ce qui évite une contrepression dans la machine 105.
De même si, pour une cause quelconque, la température de la vapeur produite baisse dans une proportion dépassant la limite mi nima fixée, l'extrémité du levier 223 bute contre le taquet 130 et fait osciller le levier en équerre 128 autour de son axe 126, ce qui provoque la fermeture progressive du ro binet 99 et une diminution du débit de va peur dont la température tend par conséquent à se stabiliser et même à remonter.
Lorsqu'on arrête l'installation, le levier 223 descend et se dégage du taquet 130 après av oir fait osciller le levier en équerre, tandis que le robinet 99 reprend sa position nor male d'ouverture sous l'action de son ressort de rappel. L'extrémité du levier 223 est donc à l'arrêt sous le taquet 130; ce dernier est muni d'une charnière précisément pour per mettre la remontée du levier 223 à la remise en marche de l'installation; lorsque le levier 223 a remonté suffisamment en entraînant le taquet 130 tout seul, celui-ci retombe sous l'action de son propre poids pour reprendre sa position normale.
D'autre part, le tuyau d'alimentation ve nant de la pompe 86 a jusqu'au régulateur à by-pass 88 un diamètre plus grand que celui qu'il a en aval de ce dispositif. Le débit d'eau de la pompe est supérieur à celui que la chaudière peut recevoir. En cas de surpres sion, l'eau de la chaudière a tendance à re fluer vers l'entrée, donc vers le dispositif 88 et elle pourrait se décharger par ce dernier si le robinet 93 qui dépend du système de régulation n'était pas là pour l'en empêcher.
Au moment de la reprise normale du fonctionnement, i1 pourrait y avoir un retard dans le débit de la pompe, alors que la ré serve d'eaü serait insuffisante; aussi le robi net 93 maintient la pression de l'eau dans la chaudière et la pompe continue à en fournir.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux détails d'exécution ci-dessus décrits, qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. C'est -ainsi que, dans le cas d'un générateur de grandes dimensions, il est préférable d'uti liser un brûleur comprenant un groupe de plusieurs conduits d'amenée, par exemple trois, disposés centralement. Le générateur décrit pourrait aussi être utilisé avec des appareils régulateurs à air comprimé, à mercure ou à huile, par exemple.