Appareil pour couper les cheveux. La présente invention a pour objet un appareil agencé en vue de permettre à l'usa ger de se couper lui-même les cheveux et pou vant bien entendu être utilisé par l'usager pour couper les cheveux d'une autre per sonne.
Cet appareil comporte un support muni d'un manche, un peigne monté coulissant sur un côté de ce support, suivant une direction transversale par rapport à l'axe du manche et parallèle aux dents de ce peigne, des ressorts sollicitant ce peigne à se déplacer par rap port au support dans le sens allant de la base des dents vers leur pointe, jusqu'à une limite déterminée par des butées, deux lames de ciseaux dentées disposées sur le côté du support opposé au peigne, suivant une direc tion parallèle à l'axe du manche, l'une au moins de ces lames pouvant coulisser contre l'autre suivant cette même direction, et des moyens mécaniques pour imprimer à ladite lame un mouvement alternatif.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appa reil objet de l'invention.
La fig. 1 en est une élévation, une moitié du manche étant enlevée pour laisser voir le mécanisme de commande de la lame de ciseau mobile.
La fig. 2 est un plan de dessus, le manche étant partiellement arraché.
La fig. 3 est un plan du peigne seul. Les fig. 4 et 5 montrent, en perspective, les deux lames de ciseaux.
Dans cet exemple, le manche 1 est creux et divisé suivant un plan longitudinal en deux moitiés assemblées de manière amovible.
Le support 12 du peigne 20 et des lames de ciseaux dentées 10 et 11 est solidaire de l'une des moitiés du manche.
L'une des lames 11 est. fixée sur le sup port 12 au moyen de vis 13, 14; elle com porte une rainure longitudinale 15 dans la quelle est guidée une nervure correspondante 16 de la lame mobile 10. Cette dernière est maintenue contre la lame 11 par un couvercle 17 sur lequel s'appuient deux plaquettes 18 fixées au support. 12 par des vis à tête mole tée 19. Sur la fi-. 1, ces plaquettes 18 sont représentées en coupe.
Contre le côté du support 12 opposé aux lames 10, 11 est. disposé le peigne 20 dont. les extrémités sont engagées dans des glis- lières 21 solidaires l'une du manche 1, l'autre de l'extrémité libre du support, et dirigées transversalement par rapport à l'axe du man che; en outre, les dents extrêmes du peigne comportent des saillies 22 qui sont guidées dans d'autres glissières 21a fixées l'une au manche, l'autre au support.
Deux ressorts à boudin 23 logés dans ces dernières glissières agissent sur les saillies 22 et sollicitent le peigne à prendre la position représentée sur la fig. 2, sa course étant limitée soit par butée des saillies contre l'extrémité des glissières 21a (fig. 2), soit par des vis 25 fixées au sup port 12 et engagées dans des mortaises 24 du peigne (fig. 3).
Dans cette position de repos du peigne, la base des dents de celui-ci se trouve à une certaine distance en avant des dents des lames 10 et 11.
La course prévue du peigne dans ses glis sières est telle que, lorsqu'il est repoussé à l'encontre de l'action des ressorts 23, la base de ses dents peut se déplacer plus ou moins loin en arrière des sommets des dents des lames de ciseaux 10, 11.
La lame 10 peut être animée d'un mou vement alternatif longitudinal sous la com mande d'un petit moteur électrique 1a logé à l'intérieur du manche ou faisant corps avec l'une des moitiés de ce manche. Le mouve ment de rotation de l'arbre de ce moteur est transformé en mouvement de va-et-vient de la lame 10 par des engrenages démultiplica teurs 2, 3, un plateau-manivelle 6 et une bielle 8 articulée en 7 sur ce plateau et en 9 sur la lame 10.
L'usager commande à volonté la marche de ce moteur en appuyant sur le bouton 26 d'un interrupteur le pouce de sa main qui tient le manche.
On peut utiliser l'appareil ainsi agencé par exemple comme suit, l'usager utilisant deux miroirs convenablement disposés s'il doit couper ses propres cheveux: Saisir le manche 1 dans la main droite, le pouce allongé le long du support 12 et prêt à appuyer sur le bouton 26.
Appliquer la rangée de pointes des dents du peigne sur la base de la nuque, du côté gauche, cette rangée étant horizontale, puis mettre le moteur en marche, appuyer le peigne contre la nuque de façon que les lames 10, 11 s'approchent relativement près de la peau, tondre alors la nuque en déplaçant l'appareil de bas en haut, à plusieurs reprises. Diminuer progressive ment la pression sur le peigne à mesure qu'il s'engage plus haut dans la partie chevelue, de façon que les ciseaux s'éloignent de la rangée de pointes des dents; comme ils ne coupent que la partie des cheveux qui dépas- sent entre les dents du peigne, on obtient la dégradation voulue de la longueur de ceux-ci.
Pour laisser une plus grande longueur aux cheveux, à la partie où les cheveux sont habi tuellement plus longs, par une rotation du poignet il tourne l'appareil, de façon que les dents du peigne soient dirigées vers le haut et légèrement en arrière. L'appareil étant maintenu dans cette position et le moteur en marche, on peigne la chevelure légèrement et en remontant, de façon que l'extrémité des cheveux soit coupée. On procède ainsi par pe tites coupes successives de mèches.
De temps en temps, l'opérateur arrête le moteur pour se repeigner et voir la coupe faite: dans ce but, il retire le peigne de la chevelure, tourne l'appareil arrêté par une rotation du poignet, de façon que les dents du peigne soient tournées vers l'arrière et s'en sert comme d'un peigne ordinaire en remet tant la chevelure en place de haut en bas. Le peigne est, dans ce cas, maintenu en place par les ressorts dont la force est convenable. La coupe des cheveux de chaque côté de la tête est effectuée de la même manière après avoir déplacé convenablement le miroir mo bile.
Au lieu d'être placé dans le manche 1, le moteur servant à mouvoir la lame 10 peut être situé à l'extérieur, à une distance quel conque de l'appareil, ce moteur, électrique ou autre, étant relié à l'organe rotatif 6 par l'in termédiaire d'un arbre de transmission flexi ble et d'engrenages appropriés tels que 2, 3, par exemple. D'autre part, l'interrupteur 26 servant à mettre en marche et à arrêter le moteur 1a peut être placé en un point quel conque de la canalisation amenant le courant à ce moteur, bien qu'il soit préférable de le placer sur la poignée 1 pour plus de com- inodité.
D'ailleurs, au lieu d'un interrupteur, il est évident que tout moyen d'embrayage et de débrayage approprié placé sur le manche ou en un point quelconque de la transmission entre le moteur et l'organe rotatif 6, pourrait être utilisé. Pour un opérateur gaucher, l'appareil se rait inversé de façon qu'ayant l'appareil en main par le moteur, il ait les ciseaux et le peigne en prolongement du moteur et les dents de ceux-ci dirigées vers la nuque.