Procédé de construction d'immeubles. On sait que le problème de la :construction des immeubles :se heurte à une difficulté de main-d'#uvre spécialisée, la qualité profes sionnelle et le nombre des ouvriers de métier étant insuffisants. Il importe donc de dimi nuer l'emploi de celle-ci dans toute la. mesure du possible.
La présente invention a pour objet un procédé de construction d'un immeuble, résul tant de la, combinaison nouvelle de moyens connus -ou non, en vue de réaliser rapidement des constructions: avec économie de main- d'reuvre par rapport aux procédés couramment employés.
Suivant ce procédé, les :différentes parties de l'#uvre, murs, cloisons, planchers, sols, sont établies au moyen d'éléments précis, obte nus par moulage en usine, et de dimensions telles qu'elles permettent un transport et une manutention, faciles, ces élé@ents étant :mis en place et réunis. sans l'interposition d'aucun mortier entre leurs lits et joints, par des assemblages permettant un montage précis et la transmission des efforts horizontaux et verticaux jusqu'à des lignes de résistance ménagées à l'intérieur même & s parois.
Les éléments fabriqués en usine, à leur forme. définitive, doivent avoir des dimensions telles qu'ils soient de transport et de manu tention faciles, leur poids pouvant être avantageusement d'environ 15 kg,
et dont l'assemblage rapide sur chantier permet la réalisation précise des murs et cloisons des constructions dont les formes étaient jus qu'alors réalisées d'une manière toujours imprécise par une mise en #uvre sur les chan tiers des matériaux .nécessaires- à tous les corps d'état de la construction, employés par des équipes spécialisées d'ouvriers.
profes sionnels qui -devaient les travailler pour réa liser les dimensions imposées par les- plans et qui devaient raccorder entre eux les, diffé rents. éléments construits avec ces différents- matériaux de tous les, différents corps d'état.
Les éléments en question peuvent être de préférence creux, obtenus par moulage, avec ou sans pression, et avec ou sans vibration, d'une matière appropriée, pouvant éven tuellement être armée.
Il sera avantageux ux d'employer :comme matière constitutive -in mélange de sable, de gwavillon et de ciment, lorsque les, blocs doivent supporter -des efforts.
Ces éléments sont posés à sec et sans l'interposition entre leurs lits et joints d'aucun mortier, la présence :de celui-ci, tou jours sous forme d'une couche d'une cer taine épaisseur, entraînant un élément d'im précision dans le montage de la construction.
Leu: éléments peuvent être assemblés par des emboîtements ou clavettes répondant, de pré férence, aux coaditions suivantes: 1 Etre, comme les éléments, assez pré cis pour que les faces des. murs et cloisons soient suffisamment planes et verticales pour n'exiger aucun enduit de redressement de maçonnerie;
2 Etre assez résistants pour pouvoir avan tageusement permettre aux parois, de trans mettre convenablement les charges: et sur charges: qu'elles reçoivent. Ces efforts sont ainsi :acheminés: soit horizontalement, soit verticalement jusqu'aux supports ou chaî nages construits. pour résister aux efforts ré sultant de ces charges et surcharges.
Ces lignes de résistance peuvent être constituées par des, chaînages en fer ou en béton armé, réalisés, après mise en place de blocs:
spéciaux dits "da chaînage", à l'inté rieur de ceux-ci, et aménagés de, telle sorte qu'ils fassent corps avec :eux, et 'Peur per mettent d'absorb & r :complètement les efforts qui, leur sont transmis par les blocs courants, grâce aux emboîtements, ou clavettes.
Les formes extérieures des éléments sont de préférence celles nécessaires pour obtenir par simple assemlage à .sec, sans mise en forme -ni raccord sur le chantier, toutes les formes des murs et cloisons des constructions, avec tous leurs- "accidents", tels que:
pour tour :de baies, linteaux, appuis, !bandeaux, saillies de façade, chaînage, angles -de .murs et de cloisons, intersections de murs et de cloisons -entre eux, etc. Ce résultat peut être obtenu à l'aide d'un nombre relativement res treint de moules., rigoureusement déterminé à l'avance, d'après les contraintes. que l'on s'impose dans les dimensions des différentes parties de la construction.
On. peut d'ailleurs, pour résoudre le problème ode la construction .dans son ensemble, fabriquer un nombre fini de blocs- .différents qui seront tous multiples d'un module, lequel .sera celui choisi pour éta blir les plans de toutes les constructions. En admettant un module suffisamment petit pour ne pas :
entraîner de contraintes prati quement gênantes, 2,5 cm par exemple, on arrive, malgré cela, à un nombre de moules satisfaisant du point de vue de la rentabilité ,du procédé.
Les faces apparentes des blocs. peuvent être revêtues en usine, avant leur pose sur chantier, des matériaux de revêtement usuels, tels. ,que carrelages, faïences, parquets en bois ou magnésiens, etc.
De plus, ces blocs .peu vent être, à la demande, troués en usine pour permettre le passage des fourreaux entourant les tuyauteries de toute nature, plomberie, chauffage, électricité, etc. .
La précision des trous jointe à la précision du montage ulté rieur des blocs sur le chantier entraîne la possibilité -de préparer en atelier toutes les tuyauteries dé même qu'on a préparé tous les blocs., si bien qu'il ne reste à exécuter sur place qu'un simple travail d'assemblage. On peut également, à la -demande,
noyer dans les blocs destinés aux parois intéressées des masses -de matières inertes om métalliques permettant les vissages, clouages, ou fixations sans scellement. " ' Les blocs sont avantageusement fabri- qués en série.
Ce mode de fabrication substi tue le moulage industriel des matériaux de base, liant et agrégat, ou matière appropriée, à la mise en forme de matériaux sur le chan tier avec le :concours des liants -et aagFégats.
Le procédé conforme à l'invention est sus- ceptible de s'associer sans difficultés. à tous les modes anciens de construction, avec ou sans ossatures porteuses en fer ou en, béton armé, avec ou sans façades réalisées avec les matériaux ordinaires (pierre, briques, ete.). De plus, il permet toutes les décorations,
extérieures ou intérieures, l'accrochage de tous revêtements de pierre ou de staff, l'exécution de tous enduits de stuc, ciment ordinaire, ci ment-pierre, etc., ainsi que tous ravalements et jointoiements.
Ce procédé est susceptible d'un grand nombre de modes de réalisation. Un certain nombre. de ceux-ci sont représentés, à titre :d'exemple, aux dessins annexés dans, lesquels:
Les fig. 1., 2 -et 3 se rapportent à un pre mier mode d'exécution d'un bloc courant, la fig. 1 en étant une vue en perspective et la fig. 2 une vue en plan, tandis que la fig. 3 représente, @en perspective, une clavette de liaison des blocs :de ce type; La fig. 4 .est une vue en perspective d'un second mode d'exécution d'un bloc courant;
La fig. 5 est une vue ,en perspective d'un troisième mode d'exécution d'un bloc courant; Les fig. 6 et 7 représentent, en: plan et en vue latérale côté façade, une variante du bloc courant suivant fi-. 1 et 2 pour murs exté rieurs;
Les fig 8, 9 et 10 se rapportent à un bloc armé pour chaînage horizontal, la fig. 8 en étant une vue en plan et la fig. 9 une vue en bout, tandis que la. fig. 10t montre une bar rette destinée à relier entre eux :deux blocs voisins de ce type; Les fig.11, 1.2' et 13 représentent, res pectivement fi plan, en élévation et en bout, un bloc armé pour support .de poutrelle de plancher formant chaînage horizontal; Les fig. 14 .et 15 représentent, en plan et en coupe verticale, un chaînage vertical cou rant;
La. fig. 1,6 est une vue en plan d'un bloc do chaînage vertical d'angle; Les fi-. 17 et 18 représentent, en plan et en coupe verticale, un bloc,de liaison. de chai- nage vertical courant et horizontal sans appuis de poutre; L a fi-. 19 montre, en plan, un bloc-rac cord mur-cloison;
La fig. 20 est une vue en plan d'un bloc de chaînage vertical des cloisons; La fig. 21 est une vue en plan d'un bloc de chaînage horizontal des, cloisons; La fig. 22 montre, en plan, un bloc-rac cord cloison-huisserie; La. fi-* 23 montre, également en plan, un bloc-raccord mur-bâti;
Les fig. 24, :et ,26 sont relatives à une va riante du mode d'assemblage par clavette des différents blocs, la fig. 24 étant une vue en plan d'une portion d'assise d'éléments, et la fi-. 2'5 représentant, en coupe verticale, des éléments superposés; Enfin, les fig.26, 27 et 28 sont rela tives à une variante -d'exécution :
des chaî nages, la, fig. 26 étant une vue en -coupe ver ticale, d'un chaînage horizontal, la fig.27 étant une vue en coupe verticale longitudi- nale -d'un assemblage de blocs pour chaînage vertical et la fig. 28 étant une vue, également en coupe verticale longitudinale, .montrant l'assemblage d'un chaînage vertical avec un chaînage 'horizontal.
Les blocs courants porteurs sont en béton de ciment, armé ou non. Ces -blocs sont faits en usine dans des moules rigoureusement in déformables, de dimensions précises, et la prise s'effectue dans, une atmosphère suffi- sammentconstante pour que les. qualités mé caniques et retraits du mortier soient cons- tants.
Ces blocs, en forme de parallélépipèdes, dont les: dimensions sont des multiples du module choisi, 2,5 cm par exemple, sont creux et formés uniquement -de cloisons verticales, à savoir les parois. latérales: 1 et 21 et une paroi transversale 3 parallèle aux petits côtés de parallélépipède (fig. 1 à 5).
Les mens et les cloisons, ces ;dernières ne différant des murs que par leur plus faible épaisseur, sont constitués par la juxtaposi- tion, sans liant, aussi bien. dans. le sens horizontal, que dans le sens vertical, des blocs ci-,dessus décrits.
Dans, le sens vertical, la superposition: se fait plein sur joint.
Dans le mode d'exécution représenté en fig, l et 2, la liaison entre les différents blocs se fait par clavette. A cet effet, les parois terminales 2 présentent chacune à leur partie supérieure une échancrure 4, tandis que la cloison médiane .3. présente une éohan- crure analogue 5 à sa partie inférieure. Une clavette 6'6, de forme appropriée,
est intro- duite .d'ans l'échancrure 5 d'un bloc ainsi que dans les échancrures 4 se touchant de deux blocs voisins de l'assise inférieure et assure ainsi la liaison tant dans: le sens 'horizontal que dans le sens vertical. Cette Clavette peut être en ciment, en acier, en abois: ou toute autre matière appropriée.
Elle peut être collée dgns son logement. On peut également, si on .le juge utile, revêtir les logements des clavettes en une matière non friable.
Au lieu d'utiliser, pour cet assemblage, des clavettes faites d'avance, on peut recou rir au dispositif représenté en fig. 24 et 2'S dans lequel on prévoit dans les. éléments des cavités internes, communiquant ensemble d'un élément à l'élément voisin et dans les quelles, après, mise :
en place des éléments, on viendra couler un liant, formant, après prise, ,des clavettes internes:. Il est à remarquer que ce mode d'assemblage rentre bien dans. le cadre général de l'invention :
qui a comme ca- ractéristique essentielle que .les plans verti caux et horizontaux -de lits et joints, soient secs et non remplis de mortier, car le liant, ainsi coudé pour former -ces clavettes, demeure dans les,
cavités et ne vient pas sur les plans -deus lits et joints.
A cet -effet, la :cloison transversale inter médiaire 3 comporte à sa partie supérieure, sur la plus grande partie de sa longueur, une rainure 67. D'autre part, les parois trans versales extrêmes 2, 2' comportent chacune en leur milieu ,sur leur face extérieure une rainure verticale 6$, 6,8' qui vient déboucher, à la partie inférieure, dans une rainure hori zontale 619, 69' le long de l'arête .extérieure de la paroi.
Lorsque les éléments sont mis en place, jointifs dans une même assise et, d'une assise à l'assise immédiatement sus-jacente ou sous- jacente, décalés d'une demi-longueur, c'est-à- dire tels que les parois terminales.
2 et 2' de deux éléments voisins d'une assise se trouvent au-dessus de la cloison intermédiaire 3 d'un élément de l'assise suivante, les rainures 69 et 69' de deux éléments voisins viennent se réunir, tandis que les rainures 68 et 68' de ces éléments se complètent ainsi qu'on le voit en fin-. 24 en formant une sorte de cheminée;
d'autre part, l'ensemble -des deux rainures juxtaposées <B>69</B> et 619' vient se placer au-dessus de la rainure 67 de l'élément sous-jacent (fib. M). Il suffit donc de couler le liant dans les cheminées 68, 68' pour qu'il vienne remplir des rainures 67, 6'9, 6'9',<B>68 ,,</B> 68' et former, après, prise,
une clavette qui réunit entre eux les blocs .des deux assises,.
Dans 1e mode -d'exécution représenté en fig 4, les parois terminales 2 de chaque blae présentent sur leur face extérieure, l'une un tenon 6, l'autre une mortaise de forme ,cor respondante 7, dans laquelle pénètre ie tenon 6 du 'bloc voisin, ce -qui assure un emboîtement horizontal.
Au contraire, .dans le mode d'exécution représenté en fi-.5, chacune des deux pa rois 2 -et la paroi intermédiaire 3 présentent <B>à</B> leur partie supérieure un tenon 8 et à leur partie inférieure une mortaise -de forme cor- respondante 9 dans laquelle pénètre un te non des. blocs formant l'assise immédiate ment inférieure, -assurant un emboîtement vertical.
Il est bien entendu d'ailleurs que ces modes, d'assemblage n'ont aété donnés qu'à titre d'exemple et qu'il pourrait y être apporté de nombreuses modifications de détail sens sortir du cadre âe l'invention:. On pour rait -en particulier réaliser odes blocs à emboî tement dans les deux directions, :horizontale et verticale.
La tenue -de l'ensemble de 1a construction est assurée par deux chaînages, l'un horizon tal et l'autre vertical, formés -de blocs ana logues aux blocs courants, mais munis d'armatures calculées de manière -à résister aux efforts à supporter dans une section quelconque. La forme de ces armatures doit être telle quelle permette, en un ou plusieurs points,
de transmettre les efforts, soit 'hori zontaux, soit verticaux, cette transmission se faisant grâce à des pièces-raccords vissées, soudées ou clavetées dans les mêmes, condi tions qu'entre les morceaux séparés l'une -construction métallique. On assure ainsi. dans toutes les sections du chaînage, consti tué par des blocs séparés, une possibilité de résistance aux efforts à absorber.
La constitution de l'armature peut être différente suivant les commodités de fabri cation et ales dimensions, des, [blocs. et -de leurs parois.
A titre d'exemple, on a représenté en fig. 8 et 9 .des blocs pour chaînage horizontal des murs.
Ces blocs, 10 sont, comme les 'blocs cou rants, constitués uniquement par des parois verticales, mais chamne des quatre cloisons extérieures comTo.rte au voisinage @de sa partie supérieure une armature constituée par une barre métallique 11 terminée à.
chacune de ses extrémités par une -massette l'2. Ces mas- settes comportent des trous filetés 1!3, aux quels on peut accéder au moyen de cavités 14, ménagées: à la partie supérieure du bloc et débouchant sur la petite face de celui-ci.
Tics blocs étant disposés, jointivement par leurs petites faces, la jonction entre deux blocs voisins. est assurée au moyen de bar rettes 15 (fig. 10) 'que l'on fixe, par exemple, à l'aide ,de vis pénétrant dans .les trous 13 de l'un -et l'autre bloc. 11 est à remarquer due les armatures des petits côtés: ne servent que d'entretoisement et pourraient être sup primées.
Comme les blocs courants, ,cers, blocs armés présentent des. échancrures 16 à. la partie :supérieure des parois terminales et 1"7 à la partie inférieure de la cloison intermédiaire en vue de leur assemblage par clavette avec les blocs voisins (blocs de chaînage ou blocs courants).
Les fig. 11, 12 et 13 représentent un bloc spécial de chaînage horizontal formant sup port de poutrelle de plancher. Ce bloc l'8; se différencie de ceux qui ont été décrits jusqu'ici par le fait qu'il possède à sa partie inférieure une paroi horizontale 19 dans laquelle est disposée l'armature 11 -du même type que l'armature des blocs de chaînage des fig. 8 et 9.
Cette paroi horizontale armée permet de mieux répartir sur les parois ver ticales du bloc situé en dessous du bloc -support du plancher les efforts verticaux transmis par ce plancher. Le bloc 18 pré sente sur l'un des côtés de la paroi médiane 20 une échancrure profonde 2,11, allant jusqu'à la paroi inférieure 119, pour recevoir la pou trelle du plancher.
Ces blocs sont reliés aux voisins par des barrettes analogues aux bar rettes 15, mais plus longues, venant se visser d'ans les trous 13 des: épanouissements 12, des armatures 11, en passant dans les ouvertures 2-2 des parois terminales 'du bloc 1!8. En géné ral, il ne sera pas nécessaire de prévoir une poutrelle de plancher venant prendre appui sur tous les blocs successifs du chaînage horizontal.
Dans ce cas, entre deux blocs 18, on disposera un -ou plusieurs blocs intermé- diaires du type représenté en fig.8 et 9, mais avec armature située à la partie infé- rieure et ne s'étendant pas jusqu'à la paroi terminale, pour pouvoir se raccorder avec le bloc 18.
Le chaînage vertical se fait au moyen du dispositif représenté en 6g.14 et 15@.
Le bloc courant utilisé à cet effet, m, ne comporte, ainsi que les blocs courants des fig. 1 à 5 et les. blocs courants pour chaînage horizontal, que -des parois verticales. Seules les parois terminales préss@enten@t, à fleur partie ,supérieure et à leur partie inférieure,
une échancrure 214 pour la liaison par clavette avec les blocs voisins d'une mêma assise horizontale. Dans les parois extérieures du bloc 23 est noyée une ai-nature 2!5 formant cadre et présentant, par exemple en deux points opposés, des massettes 26 qui viennent affleurer à l'intérieur de l'un des creux du bloc. Ces massettes présentent 'chacune un trou fileté 2!7.
Le chaînage vertical se fait, ainsi qu'il est représenté en ,coupe en ,fig. 15, en superposant les bloc 23 e@t en fixant à l'aide des boulons 2'8 sur les massettes des barres de liaison métalliques 29 reliant chacun des blocs au bloc immédiatement supérieur ou au bloc immédiatement inférieur, par l'intérieur @de ceux-ci.
On pourrait d'ailleurs concevoir .des va riantes d'exécution des blocs en 'question: en particulier chacun des blocs 23 pourrait com porter dam ses parois extérieures correspon dant à sa plus grande dimension une arma ture verticale présentant au voisinage de sa partie supérieure et au voisinage de sa partie inférieure une .massette telle que<B>216</B> sur la quelle viendrait se fixer une barre de liaison reliant la massette inférieure de <RTI
ID="0005.0098"> chacun des blocs à la massette supérieure du bloc immé diatement sous-jacent.
Bien entendu, également, la fixation des barres 'de liaison pourrait se faire autrement que par 'boulons, par exemple par vis, par soudure ou par clavetage.
Dans le cas où l'on voudra réaliser un chaînage d'angle, on emploiera le bloc spé- sial représenté en plan en 6b:16. Ce bloc 30 se distingue -du bloc 28 en ce que sa cloison médiane 311 comporte également une armature complétant le cadre 215. Celui-ci présente, en plus des .massettes 2G, deux autres massettes 3-2, l'une sur l'armature de la cloison 31 et l'autre sur l'armature de l'une des cloisons terminales lui faisant face.
On peut ainsi relier ces blocs spéciaux par des barres de liaison s'opposant aux efforts dans les deux directions. Comme ouïe voit sur la figure, la paroi terminale -de gauche et la cloison mé diane comportent tant à leur partie supé rieure qu'à leur partie inférieure des échan crures 3.3-, pour la liaison par clavette avec les blocs courants de l'une -des files, tandis que les parois perpendiculaires présentent, au drôit des massettes 'U,, des échancrures 34 pour la liaison avec les blocs courants de la file perpendiculaire.
On peut, en combinant le caractéristiques des divers blocs qui viennent d'être décrits, réaliser des blocs, spéciaux répondant<B>à</B> des besoins particuliers de 'la construction. C'est ainsi, par exemple, qu'on a représenté en fig.
17 et 18 un bloc -de liaison entre un chaînage vertical courant et un chaînage horizontal courant sans appui .de poutre.
Ces blocs<B>M</B> sont armés au moyen d'au cadre 36 comportant à la fois les épanouisse ments d'angles N pour les. liaisons horizon tales et les massettes 38. affleurant à l'inté- rieur du bloc pour assurer au moyen des barres 39 les liaisons verticales. Si le bloc représenté en fig.
18 est celui -de l'assise la plus haute, il pourra être nécessaire de dis poser entre les massettes 3,8 et 4a barre de liaison 3,9, des rondelles d'épaisseur 40.
On pourrait de même établir des blocs de liaison entre chaînage vertical courant et chaînage horizontal avec appuis -de poutre, des blocs de liaison entre chaînage vertical d'angle et chaînage horizontal avec ou sans appui de poutre, etc.
D'autre part, ces différents chaînages peuvent, en combinant le présent procédé de construction par blocs précis avec les pro cédés - anciens de chaînage, être réalisés avantageusement de la manière suivante, représentée en fig. 2,6, 217 et M.
Le chaînage 'horizontal est obtenu, à chaque étage, par une ceinture formée par un fer en U -dont les, ailes sont -disposées verticalement et qui repose sur l'assise supé rieure du mur inférieur. Au ,sous-sol, il est fixé par scellement dans le mur inférieur:
aux autres étages, il est disposé dans les échan crures ménagées dans les blocs élémentaires pour recevoir les clavettes et forme en quel que sorte d'ailleurs une clavette continue. Aux angles, chacun de ces fers en<B>U</B> est relié au fer en U qui lui est perpendiculaire par tout mode d'assemblage courant appro prié.
Quant aux chaînages verticaux, ils sont constitués également par des fers en<B>U</B> atta chés -en bas- et -en haut ainsi qu'en un certain nombre -de points intermédiaires et serrés à force à ,l'aide de boulons qui passent dans les échancrures des blocs, remplaçant, à cet en droit, la clavette d'assemblage. La fig. 2'6 représente un bloc courant 70, présentant à sa partie supérieure des encoches telles que 71.
L'assise supérieure comporte des blocs-supports de poutrelles 72 du type représenté en fig.1.2, c'est-à-dire possédant à sa partie inférieure une paroi horizontale Mdans laquelle est ménagée une rainure 74. Dans les encoches 71 et dans la rainure 74, qui sont superposées, est disposé un fer en<B>U</B> 75 dont lgs ailes sont verticales et qui forme le chaînage horizontal.
La fi-.<B>27</B> montre quatre assises super- posées de blocs courants 7-6 dont la cloison transversale intermédiaire 77 présente une échancrure 78 à sa partie supérieure,
tandis que les parois transversales extrêmes pr6sen- tent des échancrures 79 à leur partie infé- rieure. Les blocs sont décalés d'une assise à la suivante de telle façon que la cloison trans- versale intermédiaire 77 des blocs d'une assise se
trouve au-dessus -des parois trans- versales extrêmes des blocs de l'assise sui vante et inversement. -D-es clavettes 80;
en s'enlgageant à la fois dans l'es échancrures<B>79</B> de deux blocs voisins d'une même assise et dans l'échancrure 78 du bloc sous-jacent, assurent l'assemblage de l'ensemble. Deux fers en U 81-81', engagés dans les cavités des blocs successifs, contre les parois ou cloi sons superposées des blocs des assises succes sives, forment chaînage vertical et sont reliés entre eux, à la.
partie supérieure, à la partie inférieure ainsi qu'en divers, points intermédiaires, par ries boulons<B>82</B> avec écrous 8-3. qui les serrent contre les parois des blocs en traversant .l'échancrure 78, la clavette étant supprimée à l'endroit où se font ces liaisons.
La fig. 2'8 montre la manière dont se fait l'assemblage entre les chaînages verticaux et les, chaînages horizontaux. Les fers en U 81-8l' des chaînages verticaux sont munis à leur extrémité de fers-cornières 84-84', fixés sur eux en usine à l'aide des vis ou bou lons 85; ces fers-cornières viennent s'appli quer contre le chaînage horizontal 75 auquel ils sont réliés par les vis ou boulons $6.
On remarquera que les :clavettes 8-0 repré sentées en fi-. 2 7 constituent une légère va riante de la clavette précédemment décrite. Elles présentent, -en effet, à leur partie in férieure une rainure 8:7 qui vient se mettre à cheval sur la paroi transversale 77 du bloc inférieur. Cette disposition peut être parfois intéressante pour assurer une meilleure fixité de la clavette.
Les chaînages horizontaux et verticaux pourraient d'ailleurs également être réalisés à l'aide de béton armé. Pour les chaînages verticaux, ce mode de construction est immé diat; il suffit -d'utiliser les :cavités d'éléments superposés.
Pour réaliser de cette manière les chaînages :horizontaux, on abattra suer une partie de la hauteur, à partir du haut, les cloi- son:s transversales. extrêmes et médiane, des éléments -d'une assise .qui présenteront, par contre, au bas die l'échancrure ainsi réalisée, une paroi horizontale; cette paroi peut d'ail leurs être supprimée si on remplit de sable ou matériaux analogues pour les besoins de la calorifugation les alvéoles creux.
Ces -chaînages pourraient d'ailleurs jouer le rôle de poutres et poteaux si l'épaisseur des parois et ,leur armature étaient insuffisantes pour résister aux efforts imposés par la. cons- truction.
Ainsi qu'on l'a dit., les éléments verticaux de la construction, murs et cloisons, sont réalisés par la superposition des différents types de blocs qui viennent d'être décrits, dont les dimensions sont toujours telles que la manutention et la pose n'exigent ni l'emploi d'appareils de levage coûteux, .ni -des efforts humains trop importants: c'est ainsi, par exemple que, avec un modu1c de 2,5 cm, la hauteur pourra être de<B>15</B> cm, 'la longueur de 30 cm, l'épaisseur, plus grande pour les.
murs que pour les parois, osciller entre 3i5 et 5 cm. Les éléments pouvant, ainsi qu'il a été dit, être revêtus en usine de carreaux de faïence et céramique, il y a intérêt à choisir, pour la hauteur et la longueur, des blocs des dimensions correspondant à celles des car reaux du -commerce ou multiples de celles-ci. L'épaisseur des parois du 'bloc dépendra des charges à transmettre et de=s dimensions des armatures, qu'elles contiennent.
Les murs doivent être étanches aux intem péries extérieures. Cette étanchéité peut être obtenue de la manière très simple représentée en fig. 6 et 7.
Sur la face externe 1. des blocs, on ménage sur les arêtes 'horizontales et ver- ticales des feuillures 41 d'une profondeur variant entre 5 et 15 mm par exemple, et on remplit à force les rainures formées par la juxtaposition .de ces feuillures avec un mastic à froid épousant parfaitement les fonds des rainures, ou encore avec un joint de mortier de ciment.
Les cloisons. sont :construites de la même façon que les murs, à l'ai de des mêmes types de blocs :courants et de blocs spéciaux.
Il y a, en effet, intérêt à ce que les pièces métal liques -de la construction qui assurent la sta- bilité des cloisons soient à l'intérieur de celles-ci ou des parois des bloc;; afin d'évi- teir que les faces vues de ces cloisons ne laissent apparaître des matériaux de nature différente, ce qui occasionne toujours des difficultés de revêtement de peinture et, d'ailleurs, rendrait impossible une surface continue de revêtement en carreaux de céra mique.
On observera toutefois que, les sim- ples,remplissages des cloisons entre chaînage n'ayant à supporter aucun effort, les blocs utilisé, pour ces remplissages pourront être en: toute matière couramment utilisée à cet effet.
La fig. 210 montre, à titre d'exemple, un bloc pour le chaînage vertical -des cloisons. Ce bloc .42 est armé comme le bloc 28 de la fig. 14. L'armature 43, formant cadre, com porte sur la cloison médiane une massette 44 sur laquelle est fixée, par -des boulons 45, une barre 4G reliant le bloc au bloc sus- jacent ou sous-jacent.
De même un exemple du bloc de chaî nage horizontal pour cloisons est représenté en fig. 2'1. Ce bloc 47 comporte une armature 48 présentant aux .deux extrémités du bloc, dans le sens de la longueur, des massettes 49 percées de trous 50 pour recevoir des vis fixant une barrette qui relie le bloc au bloc voisin dans l'assise.
La liaison entre mur et cloison peut être réalisée au moyen -de blocs-raccords 51 re présentés en plan -en fig. 19.
Il est à remarquer -que le mode de cons- truction décrit permet de raccorder directe ment d'une manière très simple aux murs ou aux cloisons des éléments extérieurs aux blocs, tels que huisserie, bâtis de fenêtre par exemple, etc.
La fig. 22) montre la .manière -dont une huisserie peut être raccordée à une cloison. Il suffit que l'armature 43> des blocs,de chaî nage vertical porte, en plus des massettes de chaînages intérieures 44, .des massettes 52 ve nant affleurer à l'extérieur du bloc, sur les- quelles l'huisserie 5:3 -est fixée au moyen de vis 54.
En fig. 28 est représenté un bloc destiné à raccorder un mur avec un bâti. Ce raccord se fait au moyen de blocs analogues au bloc 23 -de la fig. 14 dont l'armature 2.5 présente, en plus des .massettes de chaînage intérieures 210, une ou plusieurs massettes 5,5 venant affleurer à l'extérieur du \bloc dans un angle qui est abattu à cet effet. Sur ces massettes 55 est figé, au moyen des vis 56, le bâti 57.
Il est bien entendu. que les divers élé ments décrits ci-dessus n'ont été donnés qu'à titre d'exemple et .qu'il pourrait y être apporté de nombreuses modifications sans sortir du cadre de l'invention.
C'est ainsi en particulier que, notamment pour tous les éléments non porteurs, les. blocs pourraient être en deux morceaux dans le sens de l'épais- seur, avec ou sans interposition entre les deux d'une matière isolante.
On réalise ainsi de véritables panneaux, construits sur place avec -de petits éléments très facilement trans- portables, panneaux dont la rigidité est & ssu- rée par des .systèmes. de clavetage ou d'em boîtement comme il est dit: ci-dessus.
Pour la constitution des planchers, on utilisera-une ossature constituée par,des so lives de même nature que celles ordinaire ment employées dans la construction, c'est-à- dire en bois, en fer, en béton armé. Ces so lives supportent de simples blocs ou des dalles, constituant à la fois le hourdis et le sol.
Ces blocs ou dalles pourront être armés, si les, efforts, à supporter l'exigent et ils sont recouverts en usine, à leur partie supé rÎeure, de panneaux en parquets de bois, ciments magnésiens, carrelages, dallages de pierre dure, etc.
La réalisation de ces planchers pourra d'ailleurs se faire d'une infinité de manières. En particulier, tout moyen connu pourra être utilisé pour résoudre. le problème de l'insono rité:
c'est ainsi que les blocs pourront reposer sur les. solives avec interposition de plaques non vibrantes, ou que les blocs pourront repo ser sur des lambourdes reposant elles-mêmes sur un hourdis de, plafond convenable, par l'intermédiaire d'une matière inerte ou non phonique. De même, une telle matièra pour rait être interposée, en usine, entre le hourdis et le sol.
Les blocs seront juxtaposés avec ou sans emboîtement et les joints, réduits. au mini mum, sont ensuite bouchés à l'aide d'un mas tic approprié à la nature du ,sol. Le mode de construction précédemment décrit à l'aide de corps -creux dont les alvéoles sont superposes et constituent des vides ver ticaux permet de placer les canalisations dans les .murs et cloisons au moment de leur montage;
le raccordement ,de deux canalisa tions se fait par les raccords simples du type courant. Pour assurer le passage .des canali sations à travers des murs et cloisons ou sim plement à travers les parois des corps creux, on ménage au moulage -des alvéoles de dimen sions différentes formant une gamme.
On place ensuite dans ces alvéoles une sorte de bouchon creux dont la. -dimension extérieure correspond à L'une de celles de la gamme et dont le diamètre intérieur est celui du tuyau à placer. Il suffit d'avoir autant de bouchons que de diamètres extérieurs de tuyaux, et l'on évite ainsi tous les trous et scellements pour passages à_ canalisation.
On a déjà vu que, au moyen de raccords tels que ceux représentés en fig.22 et 23, on évitait égale ment les trous et scellements pour pose de châssis et de fenêtres extérieurs..
Les avantages présentés par le procédé ale construction suivant l'invention sont nom breux et peuvent être résumés comme suit: l Possibilité de construire des immeubles dont les dimensions, tant intérieures qu'exté rieures, sont extrêmement variables, avec, si cela est nécessaire, adaptation à des ossatures en métal ou en béton armé; 2 Suppression presque intégrale de la main-d'#uvre Spécialisée d'ouvriers de métier;
3 Réduction considérable des délais de construction, puisque: a) La main-d'#uvre de façonnage et d'ajustage sur chantier est remplacée par de la main-d'#uvre d'usinage qui peut être "stockée" et -en grande partie remplacée par des machines, et il ne subsiste sur le chantier qu'une main-d'#uvre de montage d'une im portance très réduite;
<I>b)</I> Les temps d'ajustage sur place<I>de me-</I> nuiserie et quincaillerie sont supprimés, ces travaux 5e faisant sans inconvénient à l'ate lier et les menuiserie:, portes et fenêtres, fixées en usine sur les bâtis, étant Simple ment mises en place; c) Le temps perdu par la succession sur le chantier des différentes spécialités est sup primé, puisqu'une seule équipe -d'ouvriers monteurs assure la bonne fin de la -construc tion; d) Il n'y a plus de temps perdu pour l'exécution des trous, scellements. et raccords divers;
e) Les enduits de maçonnerie étant sup primés, il n'y a plus de temps mort de séchage.
4 Suppression de toute crainte de dété rioration des menuiseries pendant .l'exécution des enduits de maçonnerie.
Réduction du prix de revient de la construction par suite de la réduction presque totale des frais généraux de chantier, le con trôle absolu de la main-d'#uvre et la. sup pression des erreurs et malfaçons qui se pro duisent lors de la mise en oeuvre de maté riaux informes.