CH249573A - Procédé de construction d'immeubles. - Google Patents

Procédé de construction d'immeubles.

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CH249573A
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Rouzaud Pierre-Jean
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Rouzaud Pierre Jean
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    • E04BGENERAL BUILDING CONSTRUCTIONS; WALLS, e.g. PARTITIONS; ROOFS; FLOORS; CEILINGS; INSULATION OR OTHER PROTECTION OF BUILDINGS
    • E04B2/00Walls, e.g. partitions, for buildings; Wall construction with regard to insulation; Connections specially adapted to walls
    • E04B2/02Walls, e.g. partitions, for buildings; Wall construction with regard to insulation; Connections specially adapted to walls built-up from layers of building elements
    • E04B2/42Walls having cavities between, as well as in, the elements; Walls of elements each consisting of two or more parts, kept in distance by means of spacers, at least one of the parts having cavities
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Description


  Procédé de construction d'immeubles.    On sait que le problème de la :construction  des immeubles :se heurte à une difficulté de       main-d'#uvre    spécialisée, la qualité profes  sionnelle et le     nombre    des ouvriers de métier  étant insuffisants. Il importe donc de dimi  nuer l'emploi de     celle-ci        dans    toute la.     mesure     du possible.  



  La présente invention a pour objet un  procédé de construction d'un immeuble, résul  tant de la, combinaison nouvelle de moyens  connus -ou non, en vue de réaliser     rapidement     des     constructions:    avec économie     de        main-          d'reuvre    par rapport aux procédés couramment  employés.  



       Suivant    ce procédé, les     :différentes    parties  de     l'#uvre,    murs, cloisons, planchers, sols,  sont     établies    au moyen d'éléments précis, obte  nus par moulage en usine, et de dimensions  telles qu'elles     permettent    un transport et une  manutention, faciles, ces élé@ents étant :mis en  place et réunis. sans l'interposition d'aucun  mortier entre leurs lits et joints, par des  assemblages permettant un montage     précis     et la transmission des efforts horizontaux et  verticaux jusqu'à des lignes de résistance       ménagées    à     l'intérieur    même  & s parois.  



  Les éléments fabriqués en     usine,    à leur       forme.    définitive, doivent avoir des dimensions       telles    qu'ils soient de transport et de manu  tention faciles, leur poids pouvant être  avantageusement d'environ 15 kg,

   et dont  l'assemblage rapide sur chantier permet la  réalisation précise des     murs    et cloisons     des            constructions    dont les formes étaient jus  qu'alors     réalisées    d'une manière toujours  imprécise par une mise en     #uvre    sur les chan  tiers des matériaux     .nécessaires-    à     tous        les     corps d'état de la construction, employés par  des équipes spécialisées d'ouvriers.

   profes  sionnels qui     -devaient    les travailler pour réa  liser     les        dimensions    imposées par les- plans et  qui devaient     raccorder    entre eux les, diffé  rents. éléments     construits        avec    ces     différents-          matériaux    de tous les, différents corps d'état.  



  Les     éléments    en question     peuvent    être de       préférence    creux, obtenus par     moulage,    avec  ou sans pression, et avec ou     sans        vibration,     d'une     matière        appropriée,    pouvant éven  tuellement être armée.

   Il sera avantageux       ux     d'employer     :comme    matière     constitutive    -in       mélange    de sable, de     gwavillon    et de     ciment,          lorsque        les,    blocs doivent     supporter    -des       efforts.     



       Ces        éléments    sont posés à sec et     sans          l'interposition    entre leurs lits et joints  d'aucun mortier, la présence     :de    celui-ci, tou  jours sous forme d'une     couche    d'une cer  taine épaisseur,     entraînant    un     élément    d'im  précision dans le montage de la construction.

         Leu:    éléments     peuvent        être        assemblés    par des  emboîtements ou clavettes répondant, de pré  férence, aux     coaditions        suivantes:     1      Etre,    comme les     éléments,    assez pré  cis pour que les     faces        des.    murs et     cloisons     soient suffisamment planes et verticales      pour     n'exiger    aucun enduit de     redressement     de     maçonnerie;

       2  Etre assez résistants pour pouvoir avan  tageusement     permettre    aux     parois,    de trans  mettre     convenablement    les     charges:    et sur  charges:     qu'elles    reçoivent. Ces efforts sont  ainsi     :acheminés:        soit        horizontalement,    soit  verticalement jusqu'aux supports ou chaî  nages construits. pour résister aux efforts ré  sultant de ces charges et surcharges.  



  Ces lignes de résistance peuvent être       constituées    par des,     chaînages    en fer ou en  béton     armé,        réalisés,    après     mise    en     place    de  blocs:

   spéciaux dits "da chaînage", à l'inté  rieur de     ceux-ci,    et     aménagés    de, telle sorte       qu'ils        fassent    corps     avec        :eux,    et 'Peur per  mettent     d'absorb & r        :complètement    les efforts       qui,    leur sont     transmis    par les blocs     courants,     grâce aux emboîtements, ou clavettes.

    Les formes extérieures des éléments sont  de     préférence        celles    nécessaires pour obtenir  par simple assemlage à .sec, sans mise en  forme     -ni        raccord        sur    le chantier, toutes     les          formes    des murs et cloisons des     constructions,     avec tous leurs- "accidents", tels que:

   pour  tour :de baies,     linteaux,    appuis,     !bandeaux,     saillies de façade, chaînage, angles     -de    .murs  et de     cloisons,        intersections    de     murs    et de       cloisons        -entre    eux, etc. Ce résultat peut être  obtenu à l'aide d'un nombre     relativement    res  treint de moules., rigoureusement déterminé à  l'avance, d'après les     contraintes.    que l'on       s'impose    dans les     dimensions    des     différentes     parties de la construction.

   On. peut d'ailleurs,  pour résoudre le problème ode la construction       .dans        son        ensemble,        fabriquer    un     nombre    fini  de     blocs-        .différents        qui        seront    tous     multiples     d'un module, lequel     .sera    celui     choisi    pour éta  blir les plans de     toutes    les     constructions.    En  admettant un module suffisamment petit  pour ne pas :

  entraîner de contraintes prati  quement     gênantes,    2,5 cm par     exemple,    on       arrive,        malgré    cela, à un nombre de moules  satisfaisant du point de     vue    de     la        rentabilité     ,du     procédé.     



  Les     faces        apparentes    des     blocs.    peuvent  être revêtues en usine, avant     leur    pose sur  chantier, des matériaux     de        revêtement    usuels,         tels.    ,que     carrelages,    faïences,     parquets    en bois  ou     magnésiens,    etc.

   De plus,     ces        blocs    .peu  vent     être,    à la demande,     troués    en usine pour       permettre    le passage des     fourreaux    entourant       les        tuyauteries    de toute nature, plomberie,  chauffage, électricité, etc. .

   La précision des  trous jointe à la     précision    du     montage    ulté  rieur     des        blocs    sur le     chantier    entraîne la  possibilité     -de    préparer en atelier     toutes    les       tuyauteries    dé même qu'on a préparé tous  les     blocs.,    si bien qu'il ne     reste    à exécuter sur       place    qu'un simple travail     d'assemblage.    On       peut        également,    à la     -demande,

      noyer     dans     les blocs destinés aux parois intéressées des  masses -de matières inertes     om    métalliques       permettant    les     vissages,    clouages, ou     fixations     sans     scellement.    " '  Les     blocs    sont avantageusement     fabri-          qués    en série.

       Ce    mode de     fabrication    substi  tue le moulage industriel des     matériaux    de  base, liant et agrégat, ou matière     appropriée,     à la mise en forme de     matériaux    sur le chan  tier avec le     :concours    des liants -et     aagFégats.     



  Le     procédé        conforme    à     l'invention    est     sus-          ceptible    de s'associer sans difficultés. à tous  les modes anciens de     construction,    avec ou  sans     ossatures        porteuses    en fer ou en, béton  armé, avec ou sans façades     réalisées    avec les       matériaux    ordinaires     (pierre,    briques,     ete.).     De plus,     il    permet     toutes    les     décorations,

            extérieures    ou intérieures, l'accrochage de tous  revêtements de pierre ou de staff,     l'exécution     de tous     enduits    de stuc, ciment ordinaire, ci  ment-pierre, etc.,     ainsi    que tous     ravalements     et jointoiements.  



  Ce procédé est     susceptible        d'un    grand  nombre de modes de     réalisation.    Un     certain     nombre. de     ceux-ci    sont     représentés,    à     titre          :d'exemple,    aux     dessins        annexés        dans,        lesquels:

       Les     fig.    1., 2 -et 3 se rapportent à     un    pre  mier mode     d'exécution    d'un bloc courant, la       fig.    1 en étant une vue en     perspective    et la       fig.    2 une vue en plan,     tandis    que la     fig.    3  représente,     @en    perspective, une     clavette    de  liaison     des    blocs :de ce type;  La     fig.    4 .est une vue en     perspective    d'un  second mode d'exécution d'un bloc courant;

        La fig. 5 est une vue ,en perspective d'un  troisième mode d'exécution d'un bloc     courant;     Les fig. 6 et 7 représentent, en: plan et en  vue latérale côté façade, une     variante        du    bloc  courant suivant fi-. 1 et 2 pour murs exté  rieurs;

    Les fig 8, 9 et 10 se rapportent à un bloc  armé pour chaînage horizontal, la fig. 8 en  étant une vue en plan et la fig. 9 une vue en  bout, tandis que la. fig. 10t montre une bar  rette     destinée    à relier     entre    eux :deux     blocs     voisins     de    ce     type;     Les fig.11, 1.2' et 13 représentent, res  pectivement     fi    plan, en     élévation    et en bout,  un bloc armé pour support .de     poutrelle    de  plancher formant chaînage horizontal;  Les fig. 14 .et 15 représentent, en plan et  en coupe verticale, un     chaînage        vertical    cou  rant;

    La. fig. 1,6 est une vue en plan d'un bloc  do chaînage vertical d'angle;  Les fi-. 17 et 18 représentent, en plan et  en coupe     verticale,    un     bloc,de        liaison.    de     chai-          nage        vertical    courant et horizontal sans  appuis de poutre;  L a fi-. 19 montre, en plan, un bloc-rac  cord mur-cloison;

    La fig. 20 est une vue en plan d'un bloc  de     chaînage    vertical des     cloisons;     La fig. 21 est une vue en plan d'un bloc       de    chaînage     horizontal    des,     cloisons;     La fig. 22 montre, en plan, un bloc-rac  cord cloison-huisserie;  La. fi-* 23 montre, également en plan, un  bloc-raccord mur-bâti;

    Les fig. 24, :et ,26 sont relatives à une va  riante du mode d'assemblage par clavette des  différents blocs, la fig. 24 étant une vue en  plan d'une     portion    d'assise d'éléments, et la  fi-. 2'5 représentant, en coupe     verticale,    des  éléments     superposés;     Enfin, les fig.26, 27 et 28 sont rela  tives à une variante -d'exécution :

  des chaî  nages, la, fig. 26 étant une vue en -coupe ver  ticale, d'un chaînage horizontal, la fig.27  étant une vue en coupe     verticale        longitudi-          nale    -d'un     assemblage    de     blocs    pour chaînage  vertical et la fig. 28 étant une vue, également    en coupe verticale     longitudinale,        .montrant     l'assemblage d'un chaînage vertical avec un  chaînage     'horizontal.     



  Les blocs courants     porteurs    sont en béton  de ciment, armé ou non. Ces -blocs sont faits  en usine     dans    des moules     rigoureusement    in  déformables, de     dimensions        précises,    et la  prise s'effectue     dans,    une     atmosphère        suffi-          sammentconstante    pour que     les.    qualités mé  caniques et     retraits    du     mortier        soient        cons-          tants.     



  Ces blocs, en forme de parallélépipèdes,  dont les: dimensions sont des     multiples    du  module     choisi,    2,5     cm    par exemple, sont creux  et formés uniquement -de cloisons verticales,  à savoir les parois.     latérales:    1 et 21 et     une     paroi transversale 3 parallèle aux petits côtés  de parallélépipède     (fig.    1 à 5).  



  Les     mens    et les     cloisons,        ces        ;dernières    ne  différant des murs que par leur     plus        faible     épaisseur, sont     constitués    par la     juxtaposi-          tion,        sans    liant, aussi     bien.    dans. le sens       horizontal,    que dans le sens     vertical,    des       blocs        ci-,dessus    décrits.

       Dans,    le     sens        vertical,     la     superposition:    se fait plein sur joint.  



  Dans le mode d'exécution représenté en       fig,    l et 2, la liaison entre les différents  blocs se fait par     clavette.    A     cet    effet, les       parois        terminales    2 présentent     chacune    à leur       partie    supérieure une échancrure 4, tandis  que la     cloison    médiane     .3.        présente    une     éohan-          crure        analogue    5 à sa partie     inférieure.    Une  clavette 6'6, de     forme    appropriée,

   est     intro-          duite        .d'ans        l'échancrure    5 d'un bloc ainsi que  dans les     échancrures    4 se     touchant    de deux  blocs voisins de     l'assise    inférieure et assure       ainsi    la     liaison    tant     dans:    le sens 'horizontal  que dans le sens     vertical.    Cette     Clavette    peut  être en ciment, en acier, en     abois:    ou toute  autre matière appropriée.

   Elle peut être       collée        dgns    son logement. On peut également,  si on .le juge utile,     revêtir    les     logements    des       clavettes    en une matière non friable.  



  Au lieu d'utiliser, pour     cet        assemblage,     des     clavettes    faites     d'avance,    on peut recou  rir au dispositif     représenté    en     fig.    24 et 2'S  dans lequel on prévoit dans     les.    éléments des  cavités     internes,        communiquant    ensemble      d'un     élément    à     l'élément    voisin et dans les  quelles,     après,    mise :

  en     place    des     éléments,    on       viendra        couler    un liant, formant,     après        prise,          ,des        clavettes        internes:.    Il est à remarquer que  ce mode d'assemblage rentre bien dans. le       cadre    général de l'invention :

  qui a     comme        ca-          ractéristique        essentielle    que .les     plans    verti  caux     et    horizontaux     -de    lits et     joints,    soient       secs    et non     remplis    de mortier, car le liant,  ainsi coudé pour     former    -ces     clavettes,    demeure  dans     les,

          cavités        et    ne vient pas sur les     plans          -deus    lits et     joints.     



  A     cet        -effet,    la     :cloison    transversale inter  médiaire 3 comporte à sa partie supérieure,  sur la plus grande partie de sa longueur, une  rainure 67. D'autre part, les     parois    trans  versales extrêmes 2, 2' comportent chacune  en leur milieu     ,sur    leur face     extérieure    une  rainure     verticale        6$,        6,8'    qui vient     déboucher,     à la partie inférieure, dans une rainure hori  zontale     619,    69' le long de l'arête     .extérieure     de la paroi.  



  Lorsque les     éléments    sont mis en place,  jointifs dans une même assise et, d'une     assise     à l'assise immédiatement sus-jacente ou     sous-          jacente,    décalés d'une demi-longueur,     c'est-à-          dire    tels que les parois terminales.

   2 et 2' de  deux     éléments        voisins    d'une assise se     trouvent          au-dessus    de la cloison     intermédiaire    3 d'un  élément de     l'assise    suivante, les     rainures    69  et 69' de deux éléments     voisins        viennent    se  réunir, tandis que les     rainures    68 et 68' de ces       éléments    se complètent ainsi qu'on le voit en       fin-.    24 en formant une sorte de     cheminée;

       d'autre part,     l'ensemble    -des deux rainures       juxtaposées   <B>69</B> et 619' vient se placer au-dessus  de la rainure 67 de     l'élément        sous-jacent          (fib.        M).    Il suffit donc     de    couler le liant  dans     les    cheminées 68, 68' pour qu'il vienne  remplir     des        rainures        67,    6'9, 6'9',<B>68 ,,</B> 68' et  former,     après,        prise,

      une     clavette    qui réunit  entre eux les     blocs    .des     deux    assises,.  



  Dans     1e    mode     -d'exécution    représenté en       fig    4, les parois     terminales    2 de chaque     blae          présentent        sur    leur     face        extérieure,    l'une un  tenon 6, l'autre une     mortaise    de forme ,cor  respondante 7, dans laquelle pénètre     ie       tenon 6 du     'bloc        voisin,        ce    -qui assure un       emboîtement        horizontal.     



  Au contraire,     .dans    le mode     d'exécution     représenté en     fi-.5,    chacune des deux pa  rois 2     -et    la paroi     intermédiaire    3 présentent  <B>à</B> leur partie     supérieure        un    tenon 8 et à leur  partie inférieure une mortaise -de forme     cor-          respondante    9 dans laquelle pénètre un te  non     des.    blocs formant l'assise immédiate  ment     inférieure,        -assurant    un     emboîtement     vertical.  



  Il est bien entendu     d'ailleurs    que ces  modes,     d'assemblage    n'ont     aété    donnés qu'à       titre    d'exemple et qu'il pourrait y être  apporté de nombreuses     modifications    de détail  sens sortir du cadre     âe    l'invention:. On pour  rait -en particulier réaliser odes blocs à emboî  tement dans les deux directions,     :horizontale     et verticale.  



  La tenue     -de        l'ensemble    de     1a        construction     est assurée par deux chaînages, l'un horizon  tal et l'autre vertical, formés -de     blocs    ana  logues aux blocs     courants,    mais munis  d'armatures     calculées    de     manière    -à     résister     aux     efforts    à     supporter    dans une section       quelconque.    La forme de ces     armatures    doit  être     telle    quelle permette, en un ou plusieurs  points,

   de     transmettre    les efforts, soit 'hori  zontaux, soit verticaux, cette     transmission    se  faisant grâce à des     pièces-raccords    vissées,  soudées ou     clavetées    dans les mêmes, condi  tions     qu'entre    les morceaux     séparés    l'une       -construction    métallique. On     assure    ainsi.  dans toutes les     sections    du chaînage, consti  tué par des blocs séparés, une possibilité de       résistance    aux efforts à     absorber.     



  La     constitution    de     l'armature    peut être  différente     suivant    les commodités de fabri  cation et ales     dimensions,        des,        [blocs.    et -de leurs  parois.  



  A     titre        d'exemple,        on    a     représenté    en       fig.    8 et 9 .des     blocs    pour chaînage horizontal  des murs.  



  Ces blocs, 10 sont, comme les 'blocs cou  rants,     constitués    uniquement par des parois       verticales,        mais        chamne    des quatre cloisons       extérieures        comTo.rte    au voisinage     @de    sa     partie          supérieure    une     armature        constituée    par une      barre métallique 11     terminée    à.

       chacune    de  ses extrémités par une     -massette        l'2.    Ces     mas-          settes    comportent des trous filetés     1!3,    aux  quels on peut     accéder    au moyen de cavités  14,     ménagées:    à la partie supérieure du bloc  et débouchant sur la     petite    face de celui-ci.

    Tics blocs étant disposés, jointivement par  leurs petites faces, la jonction entre deux  blocs     voisins.    est assurée au moyen de bar  rettes 15 (fig. 10) 'que l'on fixe, par exemple,  à l'aide ,de vis pénétrant dans .les trous 13 de  l'un     -et        l'autre    bloc. 11 est à remarquer due  les armatures des petits côtés: ne     servent     que d'entretoisement et pourraient être sup  primées.  



  Comme les blocs     courants,        ,cers,        blocs    armés  présentent des. échancrures 16 à. la partie       :supérieure    des parois     terminales    et 1"7 à la  partie inférieure de la cloison     intermédiaire     en vue de leur     assemblage    par     clavette    avec  les blocs     voisins    (blocs de chaînage ou blocs       courants).     



  Les fig. 11, 12 et 13 représentent un bloc  spécial de chaînage horizontal formant sup  port de poutrelle de plancher. Ce bloc     l'8;    se  différencie de ceux qui ont été     décrits     jusqu'ici par le fait qu'il possède à sa partie  inférieure une paroi horizontale 19 dans  laquelle est     disposée    l'armature 11 -du même  type que l'armature des     blocs    de chaînage  des fig. 8 et 9.

   Cette paroi horizontale armée  permet de mieux répartir sur les parois ver  ticales du bloc situé en     dessous    du bloc  -support du     plancher    les     efforts        verticaux          transmis    par     ce    plancher. Le bloc 18 pré  sente sur l'un des côtés de la paroi médiane  20 une échancrure profonde 2,11, allant jusqu'à  la paroi inférieure 119, pour recevoir la pou  trelle du plancher.

   Ces blocs sont reliés aux  voisins par des barrettes analogues aux bar  rettes 15, mais plus longues, venant se visser       d'ans    les trous 13 des: épanouissements     12,    des  armatures 11, en passant dans les ouvertures  2-2 des     parois    terminales 'du bloc 1!8. En géné  ral, il ne sera pas nécessaire de prévoir une  poutrelle de plancher venant prendre appui  sur     tous    les blocs successifs du     chaînage     horizontal.

   Dans ce cas, entre deux blocs 18,    on disposera un -ou     plusieurs    blocs     intermé-          diaires    du type représenté en fig.8 et 9,  mais avec armature     située    à la     partie        infé-          rieure    et ne s'étendant pas jusqu'à la paroi       terminale,    pour pouvoir se     raccorder    avec le  bloc 18.  



  Le chaînage vertical se fait au moyen  du dispositif représenté en     6g.14    et     15@.     



  Le bloc courant utilisé à cet effet,     m,     ne comporte, ainsi que les     blocs        courants    des       fig.    1 à 5 et les. blocs courants pour chaînage       horizontal,    que -des     parois        verticales.    Seules  les parois     terminales        préss@enten@t,    à fleur     partie          ,supérieure        et    à leur partie inférieure,

   une  échancrure     214    pour la liaison par clavette  avec les blocs     voisins    d'une     mêma    assise  horizontale. Dans les parois extérieures du  bloc 23 est     noyée    une     ai-nature        2!5        formant     cadre et     présentant,    par exemple en deux  points     opposés,    des massettes 26 qui     viennent     affleurer à l'intérieur de l'un des creux du  bloc.     Ces    massettes     présentent        'chacune    un  trou fileté 2!7.

   Le chaînage vertical se fait,  ainsi qu'il est     représenté    en     ,coupe    en     ,fig.    15,  en superposant les bloc 23     e@t    en fixant à l'aide       des    boulons     2'8        sur    les     massettes    des barres  de     liaison    métalliques 29 reliant chacun des  blocs au bloc immédiatement supérieur ou au  bloc immédiatement inférieur, par l'intérieur       @de    ceux-ci.  



  On     pourrait    d'ailleurs concevoir .des va  riantes d'exécution     des    blocs en     'question:    en       particulier    chacun des     blocs    23 pourrait com  porter     dam        ses    parois     extérieures    correspon  dant à sa plus grande dimension une arma  ture     verticale    présentant au     voisinage    de sa  partie supérieure et au     voisinage    de sa partie  inférieure une     .massette    telle que<B>216</B> sur la  quelle viendrait se fixer une barre de liaison  reliant la massette inférieure de  <RTI  

   ID="0005.0098">   chacun    des  blocs à la     massette    supérieure du bloc immé  diatement sous-jacent.  



  Bien entendu, également, la fixation des  barres 'de     liaison    pourrait se faire autrement  que par 'boulons, par     exemple    par vis, par  soudure ou par clavetage.  



  Dans le cas où l'on voudra     réaliser    un  chaînage d'angle, on emploiera le bloc spé-      sial représenté en plan en     6b:16.    Ce bloc 30  se     distingue    -du bloc 28 en ce que sa cloison  médiane 311 comporte également une armature  complétant le     cadre    215. Celui-ci     présente,    en  plus des     .massettes        2G,    deux autres     massettes     3-2, l'une sur l'armature de la cloison 31 et  l'autre sur l'armature de l'une des cloisons       terminales    lui faisant face.

   On peut ainsi  relier     ces        blocs    spéciaux par     des    barres de  liaison s'opposant aux efforts dans les deux  directions. Comme ouïe voit sur la figure, la  paroi terminale -de gauche et la cloison mé  diane comportent tant à leur partie supé  rieure qu'à leur partie inférieure des échan  crures 3.3-, pour la liaison par clavette avec  les     blocs    courants de l'une -des     files,        tandis     que les parois perpendiculaires présentent,  au drôit des massettes 'U,, des échancrures 34  pour la     liaison    avec les blocs     courants    de la  file     perpendiculaire.     



  On peut, en combinant le     caractéristiques     des     divers        blocs        qui    viennent d'être décrits,       réaliser    des     blocs,    spéciaux répondant<B>à</B>     des     besoins     particuliers    de 'la     construction.    C'est       ainsi,    par exemple, qu'on a     représenté    en  fig.

   17 et 18 un bloc -de liaison entre un       chaînage        vertical    courant et un     chaînage          horizontal    courant     sans    appui     .de    poutre.  



  Ces blocs<B>M</B> sont     armés    au moyen d'au  cadre 36 comportant à la fois les épanouisse  ments d'angles N pour les. liaisons horizon  tales et les     massettes        38.    affleurant à     l'inté-          rieur    du bloc pour     assurer    au moyen des  barres 39     les        liaisons        verticales.    Si le bloc  représenté en fig.

   18 est celui -de l'assise la       plus        haute,    il pourra être     nécessaire    de dis  poser entre     les        massettes    3,8 et     4a    barre de  liaison     3,9,    des     rondelles        d'épaisseur    40.  



  On pourrait de même établir des blocs de  liaison entre     chaînage        vertical        courant    et       chaînage        horizontal    avec     appuis    -de poutre,  des blocs de liaison entre chaînage vertical  d'angle et chaînage horizontal avec ou sans  appui de poutre, etc.  



  D'autre     part,    ces différents chaînages       peuvent,    en     combinant    le présent procédé de       construction    par     blocs    précis avec les pro  cédés - anciens de chaînage, être réalisés    avantageusement de la manière suivante,  représentée en fig. 2,6, 217 et M.  



  Le     chaînage    'horizontal est obtenu, à  chaque étage, par une ceinture formée par  un fer en U -dont les, ailes sont -disposées  verticalement et qui repose sur l'assise supé  rieure du mur     inférieur.    Au     ,sous-sol,    il     est     fixé par scellement dans     le    mur     inférieur:

      aux  autres étages, il est disposé     dans    les échan  crures ménagées dans les blocs     élémentaires     pour recevoir les     clavettes    et forme en quel  que sorte d'ailleurs une clavette     continue.          Aux    angles, chacun de     ces    fers en<B>U</B>     est     relié au fer en U qui lui est perpendiculaire  par tout mode d'assemblage courant appro  prié.  



  Quant aux chaînages verticaux, ils     sont     constitués également par des fers en<B>U</B> atta  chés -en bas- et -en haut ainsi qu'en un certain  nombre -de points intermédiaires et serrés à  force à ,l'aide de boulons qui passent dans     les          échancrures    des blocs, remplaçant, à cet en  droit, la clavette d'assemblage.  La fig. 2'6 représente un bloc courant 70,  présentant à sa partie supérieure des encoches  telles que 71.

   L'assise supérieure comporte       des    blocs-supports de     poutrelles    72 du type       représenté    en     fig.1.2,    c'est-à-dire possédant  à sa partie inférieure une paroi horizontale       Mdans    laquelle est ménagée     une    rainure 74.  Dans     les    encoches 71 et dans la     rainure    74,  qui sont     superposées,    est disposé un fer en<B>U</B>  75 dont     lgs    ailes sont     verticales    et qui forme le  chaînage horizontal.  



  La fi-.<B>27</B> montre quatre     assises        super-          posées    de     blocs    courants     7-6    dont la     cloison     transversale     intermédiaire    77 présente une  échancrure 78 à sa partie supérieure,

   tandis  que les parois transversales extrêmes     pr6sen-          tent        des        échancrures    79 à leur partie     infé-          rieure.    Les blocs sont     décalés        d'une        assise    à la       suivante    de telle     façon    que la     cloison        trans-          versale        intermédiaire    77     des        blocs        d'une     assise se

  trouve     au-dessus    -des parois     trans-          versales    extrêmes des     blocs    de l'assise sui  vante et     inversement.        -D-es        clavettes    80;

   en       s'enlgageant    à la fois dans l'es échancrures<B>79</B>  de deux blocs voisins d'une même assise et      dans l'échancrure 78 du bloc sous-jacent,  assurent l'assemblage de     l'ensemble.    Deux  fers en U 81-81', engagés dans les cavités  des blocs successifs, contre les parois ou cloi  sons superposées des blocs des assises succes  sives, forment chaînage vertical et sont  reliés entre eux, à la.

   partie supérieure, à la  partie inférieure ainsi qu'en divers, points       intermédiaires,    par     ries    boulons<B>82</B> avec  écrous     8-3.    qui les serrent     contre    les parois  des blocs en traversant     .l'échancrure    78, la  clavette étant supprimée à l'endroit où se  font ces     liaisons.     



  La fig. 2'8 montre la manière dont se fait  l'assemblage entre les chaînages     verticaux     et les, chaînages horizontaux. Les fers en U  81-8l' des chaînages verticaux sont munis  à leur extrémité de fers-cornières 84-84',  fixés sur eux en usine à l'aide des vis ou bou  lons 85; ces fers-cornières viennent s'appli  quer contre le chaînage horizontal 75 auquel  ils sont réliés par les vis ou boulons $6.  



  On     remarquera    que les     :clavettes    8-0 repré  sentées en fi-. 2 7     constituent    une     légère    va  riante de la clavette précédemment décrite.  Elles présentent, -en effet, à leur partie in  férieure une rainure     8:7    qui vient se mettre à       cheval    sur la paroi     transversale    77 du bloc  inférieur. Cette disposition peut être parfois       intéressante    pour assurer une meilleure fixité  de la clavette.  



       Les    chaînages horizontaux et     verticaux     pourraient     d'ailleurs    également     être    réalisés  à l'aide de béton armé. Pour les chaînages       verticaux,    ce mode de construction est immé  diat; il suffit     -d'utiliser    les     :cavités    d'éléments  superposés.

   Pour réaliser de     cette    manière les  chaînages :horizontaux, on abattra suer une  partie de la hauteur, à partir du haut, les     cloi-          son:s    transversales. extrêmes et médiane, des  éléments     -d'une    assise     .qui        présenteront,    par  contre, au bas     die    l'échancrure ainsi réalisée,  une paroi horizontale; cette paroi peut d'ail  leurs être supprimée     si    on remplit de sable  ou matériaux analogues pour les besoins de  la     calorifugation    les alvéoles creux.  



  Ces     -chaînages    pourraient d'ailleurs jouer  le rôle de poutres et poteaux si l'épaisseur des    parois et ,leur armature étaient insuffisantes  pour     résister    aux efforts imposés par la.     cons-          truction.     



  Ainsi qu'on l'a dit., les éléments verticaux  de la construction, murs et     cloisons,    sont  réalisés par la superposition des différents  types de blocs qui viennent d'être décrits, dont  les dimensions sont toujours telles que la       manutention    et la pose n'exigent ni l'emploi  d'appareils de levage coûteux, .ni -des efforts       humains    trop importants: c'est ainsi,     par     exemple que, avec     un        modu1c    de 2,5 cm, la  hauteur pourra être de<B>15</B> cm, 'la longueur  de     30    cm,     l'épaisseur,    plus grande pour les.

    murs que pour les parois,     osciller    entre     3i5     et 5 cm. Les éléments pouvant, ainsi qu'il a  été dit, être     revêtus    en usine de carreaux de  faïence et céramique, il y a intérêt à choisir,  pour la hauteur et la longueur, des     blocs    des  dimensions correspondant à celles des car  reaux du     -commerce    ou     multiples    de celles-ci.  L'épaisseur des parois du 'bloc     dépendra    des  charges à     transmettre    et     de=s    dimensions des  armatures, qu'elles     contiennent.     



  Les murs doivent être     étanches    aux intem  péries     extérieures.    Cette étanchéité     peut    être  obtenue de la     manière    très simple représentée  en     fig.    6 et 7.

   Sur la face externe 1. des     blocs,     on ménage sur les     arêtes        'horizontales    et     ver-          ticales    des feuillures 41 d'une profondeur  variant entre 5 et 15 mm par exemple, et on  remplit à force les rainures     formées    par la  juxtaposition .de ces     feuillures    avec un mastic  à froid épousant parfaitement les fonds des  rainures, ou encore avec un joint de mortier  de ciment.  



  Les     cloisons.    sont     :construites    de     la    même  façon que les     murs,    à l'ai de des mêmes types  de     blocs    :courants et de     blocs    spéciaux.

   Il y  a, en effet, intérêt à ce que les pièces métal  liques -de la construction qui assurent la     sta-          bilité    des     cloisons    soient à l'intérieur de  celles-ci ou des parois des     bloc;;    afin     d'évi-          teir    que les faces vues de ces     cloisons    ne  laissent apparaître des matériaux de     nature          différente,        ce    qui occasionne toujours des  difficultés de revêtement de     peinture    et,  d'ailleurs, rendrait impossible une surface      continue de revêtement en carreaux de céra  mique.

   On     observera        toutefois    que, les     sim-          ples,remplissages        des    cloisons entre chaînage  n'ayant à supporter aucun effort,     les        blocs          utilisé,    pour ces     remplissages        pourront        être          en:        toute        matière    couramment utilisée à cet  effet.  



  La fig. 210 montre, à titre d'exemple, un  bloc pour le chaînage vertical -des cloisons.       Ce    bloc     .42    est armé comme le bloc 28 de la  fig. 14. L'armature 43, formant cadre, com  porte sur la cloison médiane     une        massette    44  sur laquelle est fixée, par -des     boulons    45,  une     barre        4G        reliant    le bloc au     bloc        sus-          jacent    ou sous-jacent.  



  De même un exemple du bloc de chaî  nage     horizontal    pour     cloisons    est représenté  en fig. 2'1. Ce bloc 47 comporte une armature  48 présentant aux     .deux    extrémités du bloc,  dans le     sens    de la     longueur,    des     massettes    49  percées de trous 50 pour recevoir des vis       fixant    une barrette qui relie le bloc au bloc       voisin    dans     l'assise.     



  La     liaison        entre    mur et cloison peut être  réalisée au moyen -de blocs-raccords 51 re  présentés en plan -en fig. 19.  



  Il est à remarquer -que le mode de     cons-          truction    décrit permet de     raccorder    directe  ment d'une manière très simple aux murs ou  aux     cloisons        des        éléments    extérieurs aux       blocs,        tels    que     huisserie,        bâtis    de fenêtre par  exemple, etc.  



  La fig. 22) montre la .manière -dont une       huisserie    peut     être    raccordée à une cloison.  Il suffit que l'armature 43> des blocs,de chaî  nage vertical porte, en plus des massettes de  chaînages intérieures 44, .des massettes 52 ve  nant affleurer à     l'extérieur    du bloc, sur     les-          quelles        l'huisserie    5:3     -est    fixée au moyen de  vis 54.  



  En fig. 28 est représenté un bloc destiné  à     raccorder    un mur avec un     bâti.    Ce raccord  se fait au moyen de     blocs        analogues    au bloc  23 -de la fig. 14 dont l'armature 2.5 présente,  en plus des     .massettes    de chaînage     intérieures     210, une ou plusieurs massettes 5,5 venant  affleurer à l'extérieur du \bloc dans un angle  qui     est    abattu à     cet    effet.    Sur     ces        massettes    55 est figé, au moyen  des vis 56, le     bâti        57.     



       Il        est    bien     entendu.    que     les    divers élé  ments     décrits        ci-dessus    n'ont été     donnés     qu'à titre d'exemple et .qu'il pourrait y être  apporté de     nombreuses        modifications    sans       sortir    du cadre     de    l'invention.

   C'est     ainsi    en       particulier    que, notamment pour tous les  éléments non     porteurs,    les. blocs pourraient  être en deux morceaux dans le     sens    de     l'épais-          seur,    avec ou sans     interposition    entre les  deux     d'une        matière    isolante.

   On réalise ainsi  de     véritables        panneaux,        construits    sur place  avec -de     petits    éléments très facilement     trans-          portables,    panneaux     dont    la rigidité est      & ssu-          rée    par des     .systèmes.    de clavetage ou d'em  boîtement     comme    il est dit:     ci-dessus.     



  Pour la constitution des planchers, on       utilisera-une    ossature     constituée        par,des    so  lives de même     nature    que celles ordinaire  ment     employées    dans la     construction,        c'est-à-          dire    en bois, en fer, en béton     armé.    Ces so  lives     supportent        de    simples blocs ou des  dalles,     constituant    à la fois le hourdis et le  sol.

   Ces blocs ou dalles pourront être     armés,     si     les,        efforts,    à supporter     l'exigent    et ils  sont recouverts en usine, à     leur    partie supé  rÎeure, de panneaux en parquets de bois,       ciments    magnésiens, carrelages,     dallages    de  pierre dure,     etc.     



  La     réalisation    de     ces    planchers pourra       d'ailleurs    se faire d'une infinité de manières.  En particulier, tout moyen     connu    pourra être       utilisé    pour     résoudre.    le     problème    de l'insono  rité:

   c'est ainsi que les     blocs    pourront reposer  sur les. solives avec interposition de plaques  non     vibrantes,    ou que     les        blocs        pourront    repo  ser sur des     lambourdes    reposant     elles-mêmes     sur un     hourdis        de,    plafond convenable, par  l'intermédiaire     d'une    matière     inerte    ou non  phonique. De même, une     telle        matièra    pour  rait être interposée, en usine, entre le hourdis  et le sol.  



  Les     blocs    seront juxtaposés avec ou sans  emboîtement et les joints,     réduits.    au mini  mum, sont     ensuite    bouchés à l'aide d'un mas  tic approprié à la     nature    du     ,sol.         Le mode de construction     précédemment     décrit à l'aide de corps     -creux    dont les alvéoles  sont     superposes    et     constituent    des vides ver  ticaux     permet    de placer les     canalisations     dans     les    .murs et cloisons au moment de leur  montage;

   le raccordement ,de deux canalisa  tions se fait par les     raccords    simples du     type     courant. Pour assurer le passage .des canali  sations à travers des murs et cloisons ou sim  plement à travers les parois des corps creux,  on     ménage    au moulage -des alvéoles de dimen  sions différentes formant une gamme.

   On       place    ensuite dans ces alvéoles une sorte de       bouchon    creux dont la.     -dimension    extérieure  correspond à L'une de celles de la gamme et  dont le diamètre intérieur     est        celui    du tuyau  à placer.     Il    suffit d'avoir autant de     bouchons     que de diamètres extérieurs de tuyaux, et  l'on évite ainsi tous les trous et     scellements     pour passages à_ canalisation.

   On a déjà vu  que, au moyen de raccords     tels    que ceux  représentés en fig.22 et 23, on évitait égale  ment les trous et     scellements    pour pose de  châssis et de fenêtres     extérieurs..     



  Les avantages présentés par le procédé     ale          construction    suivant l'invention sont nom  breux et peuvent être     résumés    comme suit:  l  Possibilité de     construire    des immeubles  dont les dimensions, tant intérieures qu'exté  rieures, sont extrêmement     variables,    avec, si  cela est nécessaire,     adaptation    à     des    ossatures  en métal ou en béton armé;  2  Suppression presque     intégrale    de la       main-d'#uvre    Spécialisée d'ouvriers de métier;

    3      Réduction    considérable des délais de  construction,     puisque:     a) La     main-d'#uvre    de façonnage et  d'ajustage sur chantier est remplacée par  de la     main-d'#uvre    d'usinage qui peut être  "stockée" et -en grande partie remplacée par  des machines, et il ne     subsiste    sur le chantier  qu'une     main-d'#uvre    de montage d'une im  portance très réduite;

    <I>b)</I> Les     temps    d'ajustage sur place<I>de me-</I>  nuiserie et quincaillerie sont supprimés, ces  travaux 5e     faisant    sans inconvénient à l'ate  lier et les menuiserie:, portes et fenêtres,    fixées en usine sur les bâtis, étant Simple  ment     mises    en place;  c) Le temps perdu par la     succession    sur  le chantier des     différentes    spécialités est sup  primé, puisqu'une seule équipe -d'ouvriers  monteurs     assure    la bonne fin de la -construc  tion;  d) Il n'y a plus de temps perdu pour  l'exécution des trous, scellements. et     raccords     divers;

    e) Les     enduits    de maçonnerie étant sup  primés, il n'y a plus de temps mort de       séchage.     



  4      Suppression    de     toute    crainte de dété  rioration     des    menuiseries pendant .l'exécution  des enduits de maçonnerie.  



  Réduction du prix de revient de la       construction    par     suite    de la réduction presque  totale des frais généraux     de        chantier,    le con  trôle absolu de la     main-d'#uvre    et la. sup  pression     des    erreurs et malfaçons qui se pro  duisent lors de la mise en     oeuvre    de maté  riaux informes.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de construction d'immeublesi, ca ractérisé par le fait que les- -différentes par ties de l'aeuvre: murs, cloisons, planchers, sala, sont établies au moyen d'éléments précis obtenus par moulage en usine et de dimen sions telles qu'elles permettent un transport et une manutention faciles, ces éléments étant mie,
    -en place et réunis, sans l'interpo sition d'aucun mortier entre leurs lits et joints, par des assemblages! permettant un montage précis et la transmission des efforts horizontaux et verticaux jusqu'à des lignes de résistance ménagées à l'intérieur même des parois. SOUS-REVENDICATEONS 1.
    Procédé de construction d'immeubles suivant la revendication, caractérisé par le fait que la construction est réalisée à l'aide d'un petit nombre d'éléments, différents, dé rivant tous d'un même type général, dont les formes extérieures sont déterminées par celles nécessaires pour obtenir au montage, sans <U>mis</U>e en forme ni raccord, toutes les formes des muas et cloisons avec leurs accidents.
    2. Procédé de construction d'immeubles suivant l'a revendication et la sous-revendi cation 1, :caractérisé par lé fait que, en vue de limiter 1e nombre d'éléments différents préfabriqués susceptibles d'être utilisés pour la construction de n'importe quel immeuble, les divers .éléments. utilisés sont tous mul tiples d'un même module. 3.
    Procédé ;de construction d'immeubles suivant la revendication, caractérisé par le fait que les éléments sont revêtus en usine sur les faces désirées de carreaux -de pare ment. 4. Procédé de construction d'immeubles suivant la revendication, caractérisé par le fait que les éléments sont, en usine, troués pour permettre le passage des fourreaux en tourant les tuyauteries de toute nature, de façon qu'il ne reste à exécuter sur place qu'un travail d'assemblage sans mise en forme. 5.
    Procédé de construction d'immeubles suivant la revendication, caractérisé par le fait que, en vue d'assurer l'étanchéité de la construction, il est ménagé sur le pourtour de la face externe. des éléments extérieurs une feuillure, la juxtaposition de ces feuil- luress formant un réseau de rainures que l'on remplit à l'aide d'un liant.
    6,. Procédé de construction suivant la re vendication, caractérisé par le fait :que l'assemblage des éléments de la construction est réalisé à l'aide de tenons et de mortaises en vue de leur emboîtement au moins dans un sens. 7. Procédé de construction suivant la re vendication, caractérisé par le fait que l'assemblage tant :entre les éléments d'une même assise qu'entre les éléments superposés se fait à l'aide de clavettes engagées, dans des encoches ménagées dans les parois trans versales de chaque 'bloc. 8.
    Procédé de construction suivant la re vendication et la sous-revendication 7, carac- térisé par le fait que les clavettes d'assemblage sont coulées sur place, la cloison transversale des blocs présentant à cet effet une rainure à sa.
    partie supérieure, tandis que les parois transversales extrêmes présentent sur leur arête inférieure externe une rainure horizontale correspondant avec une rainure verticale médiane, les rainures verticales médianes die deux blocs voisins d'une même assise formant par leur réunion une cheminée par laquelle se fait la coulée. 9. Procédé de construction suivant la re vendication et la sous-revendication 1, ca ractérisé par le fait que les éléments courants sont constitués par des blocs parallélépipé diques en aggloméré de ciment ne comportant que des parois verticales.
    10. Procédé -de construction suivant la revendication et les sous-revendications let 9, caractérisé par le fait que, les blocs sont, dans le sens de l'épaisseur, séparés en deux, de manière à. constituer des sortes de pan neaux. 11. Procédé de construction suivant la revendication et la sous-revendication 1, ca ractérisé par le fait que les lignes de résis tance assurant la tenue de l'ensemble de la construction sont constituées par des chaî nages horizontaux et des chaînages verticaux, formés par des blocs, analogues aux blocs courants dans les vides desquels on dispose, après pose à sec, les éléments:
    de liaison. 112. Procédé de construction suivant la revendication et les sous-revendications 1 et<B>Il,</B> :ca:ractérisé -en ce -qu'on utilise un bloc pour chaînage horizontal comportant dans ses parois longitudinales une armature ter minée à chacune de ses extrémités par un épanouissement, l'assemblage d'un bloc au bloc voisin se faisant à l'aide d'une barrette reliée aux deux épanouissements d'armatures juxtaposées, ces armatures longitudinales étant :
    entretoisées par des armatures dispo sées dans les parois transversales. 13. Procédé de construction suivant la re vendication et les, sous-revendications 1 et 11, caractérisé en ce qu'on utilise un bloc de chaînage horizontal formant support de pou trelle, ce bloc possédant une paroi horizon tale inférieure dans laquelle est disposée une armature reliée par une barrette vissée à l'armature du bloc voisin,
    la poutrelle venant reposer dans une large encoche du bloc des cendant jusqu'à la. paroi inférieure dudit bloc. 14. Procédé de,construction suivant la re vendication et les sous-revendications 1 et 11, caractérisé en ce qu'on utilise un bloc de chaînage vertical comportant une armature horizontale formant cadre et présentant des massettes qui affleurent à l'intérieur de l'un des alvéoles du bloc, la liaison entre les blocs superposés se faisant à l'aide de barres de liaison fixées à une massette de chacun des blocs. là.
    Procédé de construction suivant la re vendication et les sous-revendications 1, 11 et 14, caractérisé par le fait qu'on utilise un bloc pour chaînage vertical comportant des armatures verticales noyées dans, la masse de la paroi du bloc, chacune de ces armatures comportant une massette à sa partie inférieure et une massette à sa partie supérieure, la liaison entre les blocs superposés étant assurée à l'aide de barres reliant, à l'intérieur des alvéoles, la massette inférieure d'un bloc à la massette supérieure (lu bloc sous-jacent. 16.
    Procédé de construction suivant la re vendication et les sous-revendications 1, 11, 12 et 13, caractérisé par l'emploi de blocs spéciaux pour les chaînages verticaux d'angle, pour le raccord entre un chaînage vertical courant et un chaînage horizontal, pour le raccord entre un chaînage vertical d'angle et un chaînage horizontal, et pour le raccord entre un mur -et une cloison. 17.
    Procédé de construction suivant 1a revendication -et les sous-revendications 1 et 11, caractérisé par le fait qu'on utilise des chaînages horizontaux constitués, par des fers en U à ailes verticales dont l'ensemble forme une ceinture continue, ces fers eu U étant placés dans les encoches à clavettes des blocs, réalisant ainsi une sorte & cla vette continue. 18.
    Procédé de construction suivant .la revendication et les sous-revendications 1 et 11, caractérisé par le fait qu'on constitue les chaînages verticaux par des fers en. U appliqués contre les parois des blocs des assises successives, attachés en bas -et en haut et serrés à l'aide de boulons qui traversent les encoches et remplacent à .cet endroit les cla vettes d'assemblage. 19.
    Procédé .de construction suivant la revendication et les sous-revendications 1, 11, 17 -et 18, caractérisé en ce que, pour l'assem blage entre un chaînage horizontal et un chaî- nage vertical, on munit, à l'usine, l'extré mité des chaînages verticaux de fers-cornièrm qui viennent s'appliquer contre le chaînage horizontal auquel ils sont reliés par vis ou boulons. 20.
    Procédé de construction suivant la re vendication et la. sous-revendication 1, ca- ractérisé en -ce qu'on utilise pour les raccords entre murs, cloisons, châssis, fenêtres, huis series, des massettes venant affleurer à l'extérieur des éléments adjacents, de manière à permettre une liaison avec les châssis ou huisseries.
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