Jouet didactique. La présente invention a pour objet un jouet didactique se rapportant à la construc tion. Ce jouet est caractérisé par le fait qu'il comporte un matériel permettant de cons truire des éléments de construction moulés de formes et dimensions divezses.
Le but essentiel de l'invention est de mettre entre les mains des enfants et même des jeunes gens un moyen didactique direct pour leur faire comprendre et apprécier non seulement l'assemblage des matériaux de construction, mais houtes les phases de la construction, depuis les matières premières jusqu'aux ouvrages terminés.
En effet, on connaît certains jeux dénom més "boîte de construction" lesquels sont, tous, basés sur la même idée, qui consiste à mettre entre les mains de l'enfant un certain nombre d'éléments capables de se supporter et, éventuellement, de s'emboîter, afin de per mettre à l'enfant de réaliser des constructions diverses.
D'aucuns ont poussé plus loin la similitude avec les constructions réelles en ajoutant aux éléments de construction un liant formé d'une matière soluble dans l'eau, durcissant après séchage, mais capable d'être dissoute à nouveau, de manière à permettre le réemploi des éléments de construction.
Selon l'invention, on réalise un jeu di dactique beaucoup plus complet en réunissant un matériel permettant de construire des élé ments de construction moulés, ce matériel consistant par exemple en des moules, une certaine quantité die matière première et des instruments de mesure et de contrôle repro duisant le plus fidèlement possible les outils de chantier. Les moules pourront comporter des dispositifs de et ils peuvent aussi être formés de l'assemblage de plaques au moment de leur emploi.
Le moule pourra être soutenu par un support provisoire et pré senter, comme fond, un contremoule, la 'oom- binaison étant telle que le démoùlage se fait par abaissement -du moule.
Le moule lui-même pourra être combiné en sorte ;de pouvoir être modifié, comparti- menté et agencé en sorte de pouvoir produire sur certaines faces des pièces moulées, des empreintes augmentant l'imitation des maté riaux dans la construction réelle.
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemples, plusieurs formes de moules et autres éléments faisant partie du matériel du jeu selon l'invention.
Les fig. 1, 2 et 3 schématisent un moule extrêmement simple, qui permet à l'enfant de former aisément des petits blocs de cons truction et, d'une manière générale, tous élé ments entrant dans une construction. Ce moule est constitué substantiellement par une petite forme 1, dont le fond 2 est amovible. Il repose sur des redressements 3, de l'un des bords des faces latérales ou de certaines faces latérales de la forme 1. Il suffit donc de remplir la forme d'une matière plastique 4, telle que de l'argile ou terre à modeler, par exemple. La forme 1 est complètement rem plie et la matière est parfaitement damée et arasée. Le jeu pourra évidemment comporter tous les accessoires nécessaires à cette fin, tels que spatules, règles, ete.
Ensuite, la forme est retournée de telle manière que le fond amovible 2 se trouve à présent au-dessus. Il suffit alors, tout eun maintenant le fond mobile 2 appliqué sur la pièce 4, de soulever la forme 1 en exerçant une traction de bas en haut. La petite pièce 4 demeure ourson support sous-jacent et se trouve ainsi aisé ment débarrassée de la forme ou moule 1.
On pourra évidemment compléter le maté riel de manière à faciliter les manipulations et cela tout en rapprochant davantage les moyens en usage dans l'industrie.
La fig. 4 schématise un premier perfec tionnement dans ce sens. En effet, deux bords opposés de la forme 1 sont prolongés et recour bés vers l'extérieur, de manière à former des éléments d'appui ou de traction respective ment 5, 6. Le fond mobile, dans ce cas, repose simplement sur deux pattes 7, 8 formées par des parties médianes rabattues des deux autres bords adjacents de la forme 1. Les surfaces recourbées 5, 6 présentent d'excel lents appuis pour les doigts lorsque les pouces, faisant office de leviers, retiennent le fond mobile 2 sur la pièce 4.
On peut introduire dans ce matériel des dispositifs mécaniques de démoulage simples mais efficaces. En l'occurence, ce mécanisme de démoulage est, suivant le schéma de la fig. 5, constitué par un tourillon 9, ldont la partie centrale 10, de plus grand diamètre est pourvue d'un orifice radial 11, traversé par une tige 12, dont les deux extrémités sont, en l'occurence, garnies d'une petite masse sphérique, respectivement 13, 14. Ce méca nisme peut être solidaire de la forme ou moule 1, ou bien, il peut être amovible et peut ser vir successivement à un grand nombre de telles formes. Pour pouvoir appliquer ce mé canisme de démoulage, il suffit de prévoir sur la forme deux points d'appui pour les extrémités du tourillon 9.
Dans la fig. 5 on a schématisé l'applica tion de ce mécanisme de démoulage au dis positif de la fig. 4. A cet effet, l'un des appuis 5 ou 6 est remplacé par deux pattes latérales 15, 16, pourvues chacune d'une dé coupure, respectivement 17, 18. Au moment de démoulage, il suffit de placer les extré mités dhz tourillon 9, respectivement dans les rainures 17, 18, d'ajuster la tige 12,dans l'ori fice 11, de manière à avoir une longueur de démoulage suffisante et de déplacer la tige 12 dans un mouvement de rotation, de ma nière à repousser le fond mobile,,ce qui a pour conséquence,
!la forme 1 étant retournée, de déplacer celle-ci vers le haut, en appliquant le fond mobile sur la pièce moulée. Cette opé- riation @de démoulage est schématisée à la fig. 6, la tige 12 étant déplacée dans le sens de la flèche f.
Les fig. 7, 8 et 9 schématisent une exécu- tion similaire, dans laqueIZe, cependant, on a appliqué deux mécanismes de démoulage, respectivement à deux bords opposés du moule, ce qui offre plus de facilité encore et permet de réaliser le démoulage presque instantané ment.
A cet effet, la. forme ou moule 1 est pourvu,de quatre pattes 19, pourvues chacune d'une ouverture 20. Ces quatre pattes sont réparties symétriquement au quatre sommets de l'une des bases du moule. Les mécanismes de démoulage sont constitués comme décrit précédemment. Néanmoins, la tige 12 est coudée dans le but de mieux dégager les mé canismes et aussi de faciliter l'opération de démoulage, le moule pouvant rester sur son support pendant toute l'opération de démou lage.
On pourrait évidemment obtenir le même résultat en déplaçant le fond mobile de ma nière à le faire coulisser dans la moule et à refouler ainsi la pièce moulée. Cette pra tique rendrait superflu le retournement préalable du moule. Elle est schématisée à la fig. 9.
Un moyen similaire est encore schématisé aux fig. 10, 11, 12. Cette exécution montre en outre que l'on peut, avec la même aisance, fabriquer des pièces creuses. Il en résulte que l'enfant pourra dès lors construire égale ment en miniature tous ouvrages formés d'éléments creux, ce qui augmente encore le champ d'application du jeu didactique. Il suffit en effet de prévoir un contremoule 21, solidaire d'une embase 22. Le fond mobile 2 présente ure ou des ouvertures semblables à la section droite du ou des contremoules.
Il suffit alors d'ajuster la forme ou moule, 1, nanti du fond mobile 2, sur le contremoule 21, de remplir de matière l'espace libre entre le moule et le contremoule et, ensuite, d'action ner le ou les mécanismes de démoulage de la manière indiquée précédemment, pour extraire automatiquement la pièce moulée, le moule étant préalablement rendu solidaire du contremoule, ou bien encore simplement re tenu pour ne pas être entraîné par la pièce que l'on démoule. Ou bien encore, on pourra simplement dégager le moule et la pièce moulée du contremoule et, ensuite, démouler la pièce de l'une des manières indiquées pré cédemment.
Les fig. 10, 11 et 12 schématisent le dé moulage direct de la pièce creuse 4, la soli- darisation du moule 1 et du contremoule 21 se réalisant automatiquement, du fait que les points d'appui des leviers de man#uvre 12 reposent sur l'embase 22 du contremoule. L'exécution des éléments de construction pleins ou creux est donc simple et peut être pratiquée rapidement, de telle sorte que l'en fant peut avoir à sa disposition un nombre d'éléments de construction pratiquement limité à la quantité de matière première dont il dispose.
Mais il pourra, bien entendu, fabriquer des éléments de construction de toute nature, de telle sorte qu'il sera en mesure de repro duire assez fidèlement tous les éléments entrant dans une construction. Il suffit en effet d'adapter la forme du moule ainsi que ses dimensions. On peut atteindre ce résultat de déux manières bien distinctes, soit que l'on dispose de moules spécialement conçus et exécutés dans ce but, soit que l'enfant dispose de matériaux capables de lui permettre de construire lui-même les moules dont il a be soin.
Les fig. 13 à 24 schématisent quelques exécutions de moules très différents l'un de l'autre, ce qui permet de comprendre que la conception générale de l'invention est réelle ment d'application universelle.
Les fig. 13 et 14 schématisent encore un moule ordinaire ou moule à brique, duquel sont solidaires deux mécanismes de démoulage exécutés d'une manière très simple et formée, en l'occurence, d'un cadre coudé 23, dont l'entretoise médiane 24 fait office de tourillon et prenid appui sur des pattes latérales 25 de deux faces opposées du moule 1. La fig. 14 ,schématise ce même dispositif dans la posi tion de démoulage.
La fig. 15 schématise simplement une variante d'un même moule, mais dans lequel les deux mécanismes @de ,démoulage sont soli- ,claires du moule 1 et formés simplement par une tige coudée 26, terminée à une extrémité par une poignée 27 et à l'autre extrémité par un bouc sphérique 28.
Cette tige coudée est solidaire d'une tige transversale 29 faisant office de tourillon et prenant appui sur,des pattes latérales 30, solidaires du moule.
Les fig. 16 à 21 schématisent des moules semblables, @di1fférents seulement par leur forme ou section. La fig. 16 est un moule permettant de réaliser des blocs cylindriques. Dans ce but, il est formé d'une ferme 1 cylin drique présentant deux pattes rabattues 7, 8, servant de support au fond mobile 2 et quatre pattes 31, servant d'appui au tourillon des mécanismes de démoulage.
La fig. 17 est un moule permettant de construire des éléments de construction demi- cylindrique pouvant servir notamment pour les pilastres, comme voussettes, ou bien encore comme éléments de hourdis. Le tourillon 32 du mécanisme de démoulage peut avantageu sement être plaeé le long de la face plane du moule.
La fig. 18 est un moule de section trian gulaire, qui est donc très semblable à l'exé cution précédente. Les fig. 19, 20 et 21 sont des moules de forme complexe, qui ont été cités uniquement pour montrer la possibilité d'exécuter en principe tous les éléments de forme généralement quelconque.
Les fig. 22, 23 et 24 reproduisent une particularité, dont le but est de permettre la réalisation de blocs présentant une face déco rative ou présentant des parties pleines ou creuses en principe quelconque. Suivant le moyen schématisé dans ces figures, il suffit de, profiler le fond mobile 2, pour obtenir sur la face correspondante de la pièce moulée des profils d'allure pratiquement infinie.
Toutes les exécutions qui viennent d'être décrites présupposent l'exécution de moules dûment conçus et exécutés de manière à obtenir les pièces désirées. Chaque moule se rapporte donc à une pièce bien déterminée.
On peut donner à l'enfant la possibilité d'agencer lui-même ses moules suivant les pièces qu'il désire fabriquer. On peut partir, simplement pour la confection des moules, d'une matière malléable, généralement du mé tal, enduit d'un émail souple. Cette matière se présente sous la forme de feuilles minces, que l'enfant peut découper et profilera suivant le moule désiré. Les mêmes éléments malléa bles pourront ultérieurement être déformés à nouveau et utilisés pour la confection d'autres moules.
Il suffira de donner à cette matière malléable des qualités telles qu'elle puisse être déformée d'une manière permanente par l'enfant, mais qu'elle présente néanmoins, une résistance suffisante pour supporter les solli citations venant des opérations de moulage- et de démoulage.
Une autre exécution consisté à préparer d'avance des parois amovibles, capables d'être assemblées entre elles sous des profils divers, de telle sorte qu'avec un nombre donné de telles parois, l'enfant soit en mesure de con fectionner un grand nombre de moules diffé rents. Une telle exécution originale est Sché matisée en détail aux fig. 25 à 30.
Suivant un mode d'exécution, les parois sont donc formées de petites plaques, ,géné ralement métalliques 33, dont deux bords op posés présentent les éléments d'une charnière. En l'occurence, l'un des bords 34 présente deux parties enroulées 35, 36, séparées par un espace libre. L'autre bord opposé 37 présente une partie enroulée 38 s'étendant sur une longueur égale à l'espace libre qui sépare les deux parties enroulées 35, 36. Si l'on consi dère maintenant deux parois semblables, il suffit d'ajuster la partie enroulée 38 de l'une entre les parties enroulées 95, 36 de l'autre et de solidariser ces parties enroulées en les traversant d'une aiguille 39.
On peut ainsi assembler un nombre pratiquement quelcon que de telles parois et, par cor équent, réali- ser des moules de forme géométrique, régu lière ou non., en principe quelconque. Il con viendra évidemment de disposer de fonds mo biles individuels pour chaque forme réalisée.
La fig. 26 schématise un moule de section triangulaire. <B>Il</B> est formé de trois parois 33 solidarisées par trois aiguilles 39.A ce .moule correspond le fond mobile triangulaire 40.
La fig. 27 schématise l'exécution à partir -du même principe, d'un moule de section qua- dra.nggulaire. Néanmoins, la tête des aiguilles 39 est recourbée en forure -de crochet 39' fai sant office -de support pour les extrémités ,du tourillon 32 du mécanisme de,démoulage.
Les fig. 28, 29 et 30 s.chémahsent des sections droites de différentes; formes exécu- tées .de la même manière. Les traits mixtes indiquent une manière d'appliquer les méca nismes de démoulage.
Le démoulage des pièces peut être réalisé par tout autre moyen que la translation soit du moule, soit de la pièce moulée. On pourra, Pin principe, opérer la séparation entre le moule et la pièce moule de toute autre ma nière que celle indiquée, ce qui est d'ailleurs également le cas, en pratique.
Un autre moyen de démoulage est schéma- tiué aux fig. 31 et 32. Dans cette exécution, les parois latérales du moule sont mobiles et capables de tourner autour de l'un de leurs bords, de manière à se décoller instantané ment de la paroi correspondante de la pièce. En l'oceurence, le moule de section quadran gulaire est formé de quatre parois 41, 42, 43 et 44, suspendues à un cadre supérieur 45. A cet effet, le bord supérieur des parois est enroulé autour du côté correspondant du cadre 45. Avant moulage, le bord inférieur des quatre parois mobiles est introduit dans l'ou verture 46 d'une plaque de base 47. Le but de cette disposition est d'immobiliser les pa rois en position correcte pendaut le moulage.
Pour démouler, il suffit de retirer le moule de manière à le dégager de la plaque de base 47 et d'opérer le démoulage en faisant tour ner les parois autour du cadre supérieur 45. On pourra évidemment immobiliser les parois du moule de toute autre manière, soit en pré voyant une ceinture entourant les parois, soit en solidarisant celle-ci par des crochets et des #illets, etc.
On peut aussi réaliser le démoulage des blocs de construction fabriqués en déplaquant le moule lui-même par un mouvement de translation, de manière à l'ajuster le long du contremoule, réalisant ainsi l'ejection de l'élé ment fabriqué, lequel reste néanmoins sou tenu par la face supérieure du contremoule. Ce moyen se caractérise essentiellement par une très grande simplicité tant dans le ma tériel nécessaire que dans les opérations re quises àla fois pour mouler et démouler l'élé ment fabriqué.
Les fig. 33, 34, 35 et 36 schématisent une telle exécution. En l'occurence, il s'agit d'un moyen de moulage et de démoulage d'une brique, laquelle pourrait tout aussi bien être un bloc de construction de forme com plexe. Le dispositif nécessaire est constitué par un contremoule 48 faisant partie d'une, base stable 49. La hauteur h du contramoule est supérieure à la hauteur h' du moule 50, lequel est pourvu de part et d'autre de proémi nences ou éléments d'app ui 51-52. Provi soirement, le moule 50, placé en tête du contremoule 48, est supporté, par exemple, par une fourche 53 qui peut être effacée par retrait transversal. La hauteur h' du moule 50 est légalement plus grande que la hauteur h" de la pièce fabriquée.
II eu résulte donc que, avant moulage, le moule 50 se posant sur le supports sous-jacent 53 est légèrement emboîté dans le contremoule 48. La face supé rieure de celui-ci forme donc le fond du moule. Dans cette position, il suffit à l'enfant de remplir le moule 50 et d'y presser la ma tière, de manière à obtenir une masse homo gène. Le contremoule 48 et sa base 49 étant parfaitement résistants et stables, l'enfant peut donc exercer une certaine pression sur la masse. Pour démouler, le support 53 est enlevé et une pression est exercée de haut en bas sur le moule 50, à l'intervention des élé ments d'appui latéraux 51, 52. Automatique ment, la pièce 54 est dégagée du moule et peut être enlevée. Ce moyen est donc très simple et permet une exécution rapide.
On peut évidemment le compliquer, notamment en prévoyant un moule 50 capable d'exécuter simultanément plusieurs pièces.
Deux exécutions complexes sont schémati- sées respectivement aux fig. 37, 38, 39, 40.
Suivant les fig. 36 et 37; le moule 55 com- porte trois .alvéoles semblables 56; 57; 58, permettant donc la fabrication simultanée de trois mêmes pièces. Dans cette exécution, lés supports momentanés<B>-d'a</B> moule 55 sont cons- titués par deux parois latérales 59, 60,
mon tées à charnières le long des deux bords de la base commune <B>51</B> dés oontremoules 62; 63, 64. Le moule 53 est en outre pourvu de .deux poignées 65, 66 favorisant la poussée qu'il faut exercer sur le moulé pour dégager lés pièces moulées. Un tel moule se prévaut exactement des mêmes principes que ceux d'é crits précédemment. En effet, pour mouler les pièces, il suffit de faire reposer le moule 55 sur les supports momentanés 59, 60, lesquels, dans ce but, sont placés dans leur position redressée.
Dans cette position, les contre- moules 62, 68, 64 sont légèrement engagés dans les moules proprement dits, respective ment 56, 57, 58. Lorsque les moules ont été dûment remplis de matière, il suffit de ra battre latéralement les supports momentanés 59, 60 et d'exercer une pression de haut en bas sur les poignées 65, 66 pour amener le moule en contact avec la base 61 commune aux contremoules 62, 63, 64. Dans cette posi tion, ceux-ci font légèrement saillie sur la partie supérieure du moule 55 et les pièces moulées se trouvent complètement dégagées.
L'exemple des fig. 37 et 38 schématise l'exécution simultanée de plusieurs pièces semblables. Au contraire, les fig. 39 et 40 schématisent un moule très complexe permet tant de fabriquer à la fois plusieurs pièces de profil différent. En fait, on a groupé sur une base commune 67 des contremoules 68, se rapportant pratiquement à tout les pièces utiles pour la construction des ouvrages pré vus par le jouet. Le moule proprement dit 69 présente des alvéoles 70 en nombre, forme et disposition correspondant à ceux des contre- moules 68.
Evidemment, l'enfant pourra soit pour chaque opération remplir tous les moules 70, ou bien ne remplir que les moules correspon dant aux pièces qu'il a besoin pour exécuter la construction qu'il s'est proposée.
Le support momentané du moule 69, dans sa position de moulage, est réalisé par des taquets 71, capables de tourner autour d'un pivot 72 et, dans leur position active, de faire saillie sur les bords latéraux du moule 69, de manière à servir d'appui à ce dernier. Le moule est également pourvu de deux poignées latérales 73, 74. Ce moule complexe dans sa forme d'exécution travaille exactement de la même manière que celle indiquée dans les exemples précédents. On peut encore apporter à ces moules sim ples ou complexes des modifications diverses, suivant le genre de pièces auxquelles on les destine. On remarquera notamment que dans les exemples précédents les pièces exécutées sont toutes de même hauteur.
Or, pour di verses raiscns, on peut désirer des pièces de hauteurs différentes.
Les fig. 41 et 42 schématisent deux exé cutions de moules permettant de fabriquer simultanément des pièces de hauteurs diffé rentes. Suivant l'exécution de la fig. 41, on a simplement prévu un moule 75, dont la face supérieure présente des niveaux diffé rents, tels que 76, 77, 78. Les contremoules 79, 80, 81 sont de même hauteur et, comme précédemment, solidaires d'une base com mune 82.
On remarquera donc qu'en des différents paliers 76, 77, 78, cette exécution se présente exactement comme celles des exemples précé dents. Son mode opératoire est également identique.
Dans l'exemple de la fig. 42, on a prévu une exéoution qui permet de varier la hauteur lh des pièces à fabriquer simultanément par le même moule. Dans -ce but, le contremoule est remplacé par un plateau 83, solidaire d'une tige filetée 84 prenant appui sur un socle 85, à l'intervention d'un :écrou 86.
En vissant ou dévissant ce dernier, .on modifie la hauteur initiale H dhz plateau 83 et, par conséquent, on modifie la. hauteur -libre -du moule correspondant 87. Semblablement, on modifie dans .le même sens la hauteur h" de la pièce fabriquée.
Tous ces moules, quelles que soient leur conception et leur forme d'exécution, peuvent, être mis -en oeuvre manuellement ou à l'inter vention :d'un petit appareillage approprié. On peut notamment prévoir un matériel appro prié pour repousser le moule ou le contre- moule, suivant le cas.
En effet, il suffit de réaliser un mouvement de glissement relatif entre le moule -et le contremoule pour dégager la pièce fabriquée. Ce mouvement peut être effectué soit par le moule, soit pair <B>le</B> contre- moule, soit encore en partie ou totalement par les deux.
On pourra donc appliquer tous les moyens connus pour exercer une pression ou opérer un déplacement rectiligne.
La fig. 48 schématise un matériel extrê mement simple permettant d'opérer l'éjection rapide de la pièce fabriquée en exerçant une poussée directement sur la base recouverte d'un fond mobile rigide. L'appareil de dé moulage est substantiellement constitué par une base 88, présentant un orifice 89, dont les dimensions transversales sont plus grandes que celles de la pièce 90 à démouler et dont la hauteur h''' est plus brande que la hauteur h" de la pièce. Cette pièce 88 porte un coussi net 91' sur lequel est articulé un levier 92, à l'intervention d'un pivot 93.
Le levier 92 est solidaire d'un doigt transversal 94, qui peut être rectiligne ou même courbe, de ma nière à attaquer le fond mobile 95, qui re couvre la pièce 90, sous un angle plus grand.
Le moule 96 étant placé de manière à sur monter l'orifice 89, et le fond mobile 95 étant placé sur la pièce 90, il suffit de faire tour ner le levier 92, de manière à exercer une pression directe sur le fond mobile 95, lequel refoule instantanément la pièce 90 dans le logement 89.
On prévoit aussi de réaliser une même stabilité ou de renforcer celle qui résulte des emboîtements, par l'introduction de chevilles ou éléments équivalents ou de fonction équi valente. Ces chevilles ou analogues sont ser ties dans les blocs de construction fabriqués, ou bien on prévoit dans ceux-ci des logements capables de recevoir de telles chevilles d'em boîtement. L'un et l'autre sont extrêmement simples à réaliser par une adaptation élémen taire des moules ou du matériel en général précédemment décrit.
En effet, comme sché matisé aux fig. 44 pet 45, il suffit de prévoir dans le contremoule 97 un logement 98, dans lequel on placera, avant moulage, une che ville d'emboîtement 99, dont les dimensions transversales seront légèrement inférieures à celles dudit logement, mais dont la longueur sera telle qu'elle fasse saillie vers l'intérieur du maule 100. Il en résulte que, lorsque l'on introduit la matière du moulage dans le moule 100, la cheville 99 se trouve automati quement encastrée et se maintiendra solidaire de la pièce démoulée e01. Cette dernière doit également présenter une partie femelle pour l'emboîtement des parties saillantes des blocs adjacents.
Cette partie femelle est aisément réalisée par la disposition d'une proéminence appropriée 102, solidaire d'un couvercle 103, qu'il suffit d'appliquer sur la partie supé rieure du moule 100, entre les opérations de moulage et de démoulage. Il en résulte que la pièce démoulée 101 présentera une ou plu sieurs chevilles d'emboîtement 99 et un ou plusieurs logements 104, dont les dimensions sont légèrement supérieures à celles de la par tie saillante des chevilles 99.
La fig. 45 schématise la solidarisàtion de plusieurs blocs 101. Les blocs pourront pré senter uniquement des logements, tels que 104, mais prévus sur deux faces opposées et sur d'autres faces encore, si l'on veut prévoir l'emboîtement dans les plans différents. Il suffirait alors, au moment de l'érection des constructions, d'incorporer chaque fois aux endroits nécessaires, des chevilles de liaison.
On peut d'ailleurs étendre cette notion de corps d'emboîtement incorporés dans les blocs, en y introduisant tous genres d'attaches et de moyens de fixation, de telle sorte que l'on pourrait ainsi réellement atteindre à des cons tructions complexes de toute nature.
A simple titre d'exemple, les fig. 46 à 50 schématisent une exécution complexe, dans la quelle on a introduit des tiges métalliques laissant apparaître sur plusieurs faces des pièces, des #illets de fixation. On peut ainsi, par ce moyen simple, solidarisiez de nom breuses pièces entre elles, les suspendre, .les fixer à des supports @co:
mmuns et réaliser, d'une manière .générale, tous genres de soli- darisations.
La fg. 48 schématise une tige métallique 105, dont les deux bouts sont terminés par des ceillets 106, 107. Une telle tige noyée dans une pièce 108 (fig. 48) laisse apparaître en bout de cette ,dernière desdits #illets. On peut dope enfiler plusieurs pièces 108 sur des tiges ou tringles latérales 109, 110 (fig. 50), de telle sorte que ces pièces étant jointives, on réalise des parois pleines.
Ou bien encore, on peut prévoir sur la longueur d'une tige métal lique 111 (fig. 47) plusieurs #illets 112, pro filés de telle sorte qu'ils fassent saillie sur l'une des faces de la pièce 118 (fig. 49), dans laquelle cette tige métallique est noyée. Celle-ci peut être dispasée dans l'axe de la pièce ou être excentrée. Les mêmes #illets 112 permettent de faune supporter de telles pièces 113 par des supports, tels que les tiges laté rales 109, 110 préconisées. Comme on le re marquera, l'introduction dans les pièces mou lées d'éléments de fixation ou d'accrochage permet de compléter d'une manière efficace et économique les blocs de construction.
On peut ainsi envisager l'appoint de dispositifs à charnières, de supports à pivot, de moyens d'agrafage et d'accrochage, d'armature de renforcement, d'éléments à emboîtement, des dispositions d'assemblage, de logements de forme, dimensions et position appropriées pour l'adaptation de tous accessoires, etc.
On peut évidemment réaliser ces arma tures et pièces spéciales en tous matériaux appropriés, tels que bois, métal, résine, etc. On peut également envisager d'adapter une ou des faces des blocs fabriqués, de ma nière à reproduire aussi fidèlement que pos sible les matériaux que l'on désire imiter. Dans ce but, les parois internes des moules pourront présenter en creux ou en relief des dessins appropriés.
Les fig. 51 et 52 schématisent une exécu tion dans laquelle on peut varier la hauteur H de la pièce moulée en modifiant dans le même sens la hauteur h du support 114 sou tenant le moule 115 partiellement emboîté sur le eontremoule 116. Suivant la hauteur h du support 114, le moule 115 s'abaissera plus ou moins profondément par rapport au contre- moule 116. Lra hauteur H de l'espace libre du moule, et par conséquent de la pièce à mouler 117, dépendant essentiellement du ni veau occupé par le moule 115, il en résulte qu'on dispose ainsi d'un moyen extrêmement simple pour varier la hauteur H des pièces à fabriquer.
Dans l'exemple de la fig. 52, on a donc réduit la hauteur h du support 114 à une hauteur h' (h' < h), d'où il résulte une ré duction correspondante de la hauteur H' par rapport à la hauteur H (H' < H). On pourrait ainsi réaliser une gamme complète et progres sive de pièces 117 de hauteur variable soit en disposant d'un certain nombre de supports 114 de différentes hauteurs, soit en rendant ce support 114 variable 'en hauteur. Il est ainsi possible d'exécuter des pièces 117, dont les hauteurs peuvent varier de 0 à la profon deur totale dumoule.
La fig. 53 schématise un autre moyen à partir des mêmes moules 115, contremoule 116 et support 114, mais dans lesquels la hau teur h de ce dernier reste constante. Il suffit en effet de disposer dans le moule 115 un faux fond 118. Automatiquement, la hauteur H' peut être modifiée. Tout comme dans l'exemple des fig. 51 et 52, on pourra dispo ser soit d'un certain nombre de faux fonds 118 de hauteur variable, soit des faux fonds supportés par des moyens réglables, capables de modifier le niveau du faux fond 118 au prorata de la hauteur H' désirée pour la pièce à mouler.
Ce faux fond 118 pourrait d'ail leurs éventuellement être confondu avec la face supérieure 119 du contremoule 116, dans lequel :cas évideminenti cette face 119 devrait appartenir -à une pièce mobile, dont le niveau serait réglable.
La fig. 54 schématise en coupe longitu- dinale un moyen très simple pour modifier la longueur L dies pièces à mouler.
Il suffit en :effet de limiter la longueur disponible du monde <B>115</B> en introduisant :des pièces de remplissage, telles que 120, 120', 120", qui amènent la réduction e la.
longueur totale L à des longueurs respectivement <I>L', L", L"'.</I> Le .même résultat pourrait d'ailleurs être obtenu à partir d'une paroi intercalaire mo- bile, que l'on pourrait déplacer sur la lon gueur du moule et fermement fixer à l'en- :
droit convenable. Une telle paroi intercalaire permettrait d'ailleurs, dans certains cas, de mouler simul tanément deux pièces de longueur égale ou différente.
La fig. 55 schématise l'application d'une telle paroi intercalaire, pour réduire la lar geur l de la pièce moulée 117. Il suffit en effet, suivant un exemple d'exécution, d'in troduire dans le moule 115 une pièce en T renversé 121, de telle sorte que la paroi ver ticale limite la largeur convenable désirée. Dans l'exemple de la fig. 55, cette paroi intercalaire verticale est disposée dans le plan médian longitudinal du moule. Il en ré sulte que l'on peut mouler simultanément deux pièces, 117', 117", de largeur l' = 1/2 l. Evidemment, on pourrait appliquer à la lar geur du moule les mêmes moyens que ceux préconisés pour limiter la longueur dispo nible du moule.
On peut imaginer une foule d'autres moyens pour modifier les dimensions de la pièce à mouler. On peut agir aussi bien sur les parois du moule que sur l'introduction de pièces intermédiaires, que sur une combi naison particulière de certains organes de la machine à démouler.
La fig. 56 annexée schématise en effet la réduction de la hauteur H initiale par une modification de la position initiale d'une par tie de la machine de démoulage. En ordre principal, celle-ci est formée d'un support 122, traversée par une crémaillère 123, soli daire d'un entablement 124, qui constitue le fond mobile du moule 115. La crémaillère 123 est actionnée à l'intervention d'un pignon denté 125 et d'une manivelle 126. Pour varier la hauteur H de la pièce 117 à mouler, il suffit dans ce cas de limiter la position infé rieure de la crémaillère 123 et, par consé quent, du fond mobile 124,à l'aide d'une butée réglable, formée par une vis 127, ca pable d'être calée dans des positions diffé rentes par un contre-écrou 128.
La fig. 57 schématise une autre variante. Le but de cette exécution est de varier la position du moule l15 par rapport au contre- moule 116, à l'intervention de supports exté- rieurs 129, qui constituent en même temps les moyens de réglage de la hauteur H'. En fait, c'est une variante de l'exécution des fig. 51 et 52. Le moule 1l5 est pourvu de part et d'autre d'une patte 130 présentant une gorge pou découpure 131. Les supports 129 sont constitués par des bouts d'axes 132, montés à pivot à leur extrémité inférieure 133 et axiale- ment traversés par une vis 134.
Le but de cette disposition est de suppor ter le moule 115 par les supports réglables latéraux 129 pendant l'opération de moulage. Ensuite, lorsque le moulage est terminé, il suffit de desserrer les vis 134 et de les écar ter latéralement par rotation autour de leur extrémité inférieure 133. On peut alors opé rer le démoulage de la pièce 117 en refou lant le moule 115 par une pression exercée à l'encontre du contremoule 116.
Enfin, la fig. 58 schématise encore une exécution, dans laquelle le moule 115 est supporté par des chevilles 135, capables d'être déplacées sur la hauteur du contre- moule 116, pourvu d'orifices, correspondants 1,36 dûment échelonnés. Il en résulte que, suivant la position en hauteur des chevilles 135, le moule 115 peut plus ou moins s'abais ser, ce qui modifie la hauteur H' de la pièce moulée 117.
Suivant les fig. 59, 60 et 61, on réalise un moule par la combinaison d'un fond ri gide 137, redressé aux deux bouts, de manière à constituer les deux parois d'about, respecti vement 138, 139. Les bords longitudinaux du fond 137 sont rabattus vers le bas, de manière à présenter deux petites parois ver ticales 140, 141. Aux bords longitudinaux de celles-ci sont fixées, par des charnières 142, 143, les parois latéradeas 144, 145 du moule.
En bout, ces deux parois latérales sont pour vues ,de pattes, respectivement 146, 147, pour vues d'une découpure 148 servant de loge ment à des ehevillee @de fixation 149, 150.
On a donc ainsi réalisé un moule très simple, .dont les. parois latérales sont complè- tement rabattantes, de telle manière que la pièce moulée <B>151</B> peut être très aisément dé- s gagée sur trois faces et, par ce fait, être com plètement démoulée.
Avant de mouler, il suffit donc de re dresser les parois latérales 144, 145 et d'in troduire les chevilles 149, 150 dans les rai nures 148 des pattes d'about 146, 147. Le moule est ainsi solidement monté et l'on peut opérer le moulage en exerçant sur la matière la pression nécessaire. Lorsque le moulage est terminé, il suffit de dégager les chevilles 149, 150 et de rabattre latéralement les parois 144, 145. La pièce 151 peut alors être très simplement extraite du moule.
Suivant les fig. 62 et 63, an réalise un moule en prévoyant des parois mobiles par glissement. On peut appliquer ce moyen aux quatre faces latérales ou à certaines faces laté rales seulement. Dans l'exemple choisi, on a réalisé un moule, dans lequel seules les faces d'about sont mobiles. En l'occurence, le moule est constitué par la combinaison de quatre parois en forme de L, respectivement 152, 153, 154, 155. Les éléments longitudinaux 152, 153 sont fixes, tandis que les parois d'about 154, 155 sont mobiles. Dans ce but, elles sont figées, au support sous-jacent 156, à l'intervention d'éléments de serrage, respec tivement 157, 158, traversant des lumières oblongues 159, 160.
Par cette disposition, on peut donc la position des parois d'about, tout en les maintenant en combinai- soin avec le moyen de serrage.
Le démoulage peut être facilité par l'in- derposition entre la matière moulée et les parois du moule ou certaines parois seule ment, d'un film de matière lubrifiante ou de toute matière capable de réduire ou d'exclure totalement d'adhérence entre la ma tière moulée et le moule.
Les fig. 64 et 65 scohématisent un moule dans lequel le fond mobile 161 présente des nervures 162 imprimant dans la pièce 163 les joints de blocs superposés (fig. 65).
Une exécution semblable est schématisée aux fig. 66, 67 et se rapporte plus particu lièrement à l'imitation d'une pierre bleue taillée. En l'occurence, on a posé sur le fond d'un moule semblable à celui des fig. 59, 60, 61 une paroi rapportée 164, dont la face en con tact avec la matière à mouler présente le contremoule du dessin désiré.
Les fig. 68 et 69 se rapportent à une exé cution plus complexe, dans laquelle on a introduit dans le moule, en plus du fond mo bile 165, dont la face supérieure présente les dessins désirés, un noyau 166 limitant, par exemple, l'intrados d'une pièce en forme de cintre 167 (fig. 69). On peut d'ailleurs géné raliser l'emploi de teks noyaux, pour former des pièces profilées de forme extrêmement va riable.
Une exécution complexe est schématisée à la fig. 70, qui représente, en coupe trans versale, un moyen simple pour mouler une colonne 168 de section complexe. En l'occu- rence, on a réalisé le moule par des parois latérales 169, 170, mobiles par glissement transversal. Le fond 171 est pourvu d'une nervure centrale. Sur les parois latérales 169, 170 sont accrochés des noyaux 172, 173, pourvus chacun de la même nervure médiane. Enfin, le moule est supérieurement fermé par une paroi rapportée 174, qui peut être pressée sur la matière, à l'effet de compléter la sec tion symétrique complexe 168 de la colonne que l'on désire mouler.
Bien entendu, les, formes des noyaux, du fond et de la paroi supérieure rapportée sont essentiellement variables, de telle sorte que l'on peut envisager le mou lage de telles colonnes -de section -en-, prin- cipe quelconque.
Les- fi-. 71, 72 schématisent une exécu tion., dans laquelle on a. prévu d'appliquer les nervures <B>17.5</B> sur la face intérieure des parois latérales 144, 143 du moule, en l'oc- eurence semblable à celui des fig. 59, 60 et 61.
On pourra, évidemment n'appliquer ces nervures que sur l'une dies deux faces, seule ment. D'autre part, les nervures,, dans tous les #e, pourraient également être :
remplacées par les creux ou bien encore, on pourrait combiner des nervures et des creux suivant les -dessins à réaliser. Comme schématisé aux fig. 73 et 74, on peut partir d'un moule ordinaire, formé de deux parois latérales 176, 177 et de deux parois d'about 178, 179, pour réaliser des pièces comportant des dessins extrêmement variables. Il suffit en effet d'introduire dans le moule des parois complémentaires, telles que 180, 181, qui viennent tapisser certaines parois du moule. Ces parois complémentaires 180, 181 sont pourvues de nervures et/ou de creux.
On peut donc, en disposant d'un seul moule, mais de parois complémentaires dif férentes, réaliser des pièces extrêmement va riables.
La fig. 75 schématise un moule original pour la fabrication de claveaux. Dans ce cas, le moule présente des parois latérales 182, 183 inclinées. Dans ce cas, le fond 184 présente la courbure de l'intrados, tandis que la matière doit être raclée à la partie supérieure du moule par une pièce 185 présentant une courbure adéquate. Le démoulage d'une telle pièce peut se faire soit par déplacement du fond 184, soit encore par déplacement des parois latérales 182, 183. D'une manière générale, le démoulage d'une telle pièce est extrêmement aisé, du fait de la forte dépouille résultant de l'inclinaison même des parois, latérales.
On peut prévoir d'autres moyens pour permettre à l'intéressé d e fabriquer lui-même ses blocs destinés à l'édifkation des construc tions miniatures. Far exemple, la fi-. 76 schématise un moyen particulièrement expé ditif., Il suffit, en effet, de disposer d'une barre 186 par exemple de section droite con venable.
En sectionnant cette barre, par exemple par sciage, on réalise automatiquement des blocs de construction tels que 187.
Un exemple de jeu complet est schématisé à la fig. 77. Suivant cette figure, on a réuni dane une boite 188 différentes matières pre mières 1.89, 190, des moules 191, des fonds mobiles 192, des appareils de démoulage 193, des armatures 194, etc. En outre, on a égale ment prévu un mètre 195, une équerre 196, une latte graduée 197, un fil à plomb 198, une truelle ou spatule 199, etc.