Appareil téléphonique. Les appareils téléphoniques connus, utili sés dans les bureaux jusqu'à ce jour, obligent la personne qui téléphone à maintenir d'une main le micro-béléphone, ou cornet, près de son oreille. II s'ensuit que lorsque ladite per sonne désire, par exemple, feuilleter des do cuments, faire des calculs ou écrire sous dictée, à la main ou à la machine, elle se trouve très gênée et même souvent dans l'im possibilité d'effectuer son travail. Il s'ensuit une perte de temps qui oblige souvent à des frais supplémentaires dus à la prolongation des conversations téléphoniques.
En outre, pour une personne très occupée, qui doit télé phoner fréquemment, la position du bras te nant le micro-téléphone près de l'oreille pro voque une fatigue non négligeable.
Dans l'appareil téléphonique, objet de la présente invention, ces inconvénients sont éli minés par le fait que le micro-téléphone est fixé sur un organe de support mobile per mettant d'amener le micro-téléphone à l'oreille de l'usager, des moyens étant prévus pour le maintenir dans cette position, organe dont les déplacements commandent un organe d'actionnement de la fourchette de l'appareil téléphonique, un déplacement de l'organe de support amenant le micro-téléphone à l'oreille de l'usager provoquant le raccordement de l'appareil téléphonique au réseau.
Le dessin annexé montre, à titre d'exem ple et schématiquement, une forme d'exécu tion du dispositif objet de l'invention.
La fig. 1 en est une vue partiellement en coupe.
Un socle 1, prévu, par exemple, pour rece voir un appareil téléphonique de bureau 10, porte un pied 2. Sur la partie supérieure de celui-ci est pivotée une douille 3 portant un bras constitué par un tube 4. Sur l'extrémité libre de ce dernier est prévu un collier amo vible 5 sur lequel.est serrée une pince orien table 7 destinée à recevoir et à maintenir entre ses griffes le micro-téléphone 14 dans la position désirée. Dans la partie inférieure de la douille 3 est prévue une bague 25 for mant palier.
Sur l'extrémité supérieure de la douille 3@ est enchâssé un chapeau<B>116</B> formant butée. Cette butée<B>16</B> est centrée sur une pièce 17 solidaire de l'extrémité supé rieure du pied 2. Une vis 2'4 empêche la douille 3 d'être soulevée.
Un frein constitué par une bague fen due 18 tend à serrer le pied ? et maintient le bras 4 dans la position désirée.
Sur l'extrémité libre du bras 4 est prévu un organe de manaeuvre 20. Ce dernier est relié rigidement à une tige 21 pivotée à l'in térieur du bras 4 et portant un tournevis constitué par deux galets 22 placés dans la fente de la bague 18.
Le bord inférieur de la douille 3 est en forme de came et agit sur l'une des extrémi tés d'un levier 8 pivoté en 15 dans un palier formé par une partie du pied ?. L'autre ex trémité de ce levier 8 comporte des griffes 12.
Un organe de commande de la fourchette 9 constitué par une barre 11 d'un poids suf fisant pour abaisser la fourchette 9 de l'ap pareil téléphonique contre l'action de son ressort (non représenté), est placé sur la four chette à la place du micro-téléphone. En pra tique, le poids de cette barre sera choisi ap proximativement égal à celui du micro-télé- phone.
La longueur du levier 8 est prévue de manière que ses griffes 12 soient placées en dessous de la barre 11. On pourrait prévoir des moyens de réglage de la longueur et de la hauteur du levier 8, ceci afin de permettre l'adaptation facile du dispositif à tous genres d'appareils téléphoniques. Le bras mobile 4 pourrait aussi être souple; il pourrait, par exemple, être constitué par une gaine suf fisamment rigide pour effectuer la commande de la fourchette, mais pouvant se déformer et prendre toute forme désirée.
Le socle 1 pourrait être remplacé par un collier venant embrasser l'appareil télépho nique.
Le fonctionnement du dispositif est fort simple.
L'appareil téléphonique étant placé sur le socle 1 ou dans le collier, le micro-télé- phone 14 dans les griffes de la pince orien table 7 et la barre 11 sur la fourchette 9 à la place occupés normalement par le micro- téléphone, il suffit d'attirer il soi le bras 4 par l'intermédiaire de l'organe de man#uvre, afin d'amener le micro-téléphone près de son oreille pour provoquer le desserrage du frein,
le soulèvement de la barre<B>Il</B> et donc la libé ration de la fourchette 9 et le raccordement de l'appareil téléphonique au réseau.
En effet, en faisant pivoter le bras 4 au tour du pied ?, le bord inférieur de la douille 3, qui est en forme de came, repousse le levier 8, ce qui provoque son basculement autour de son axe 15 et donc un mouvement ascendant ou descendant de son extrémité pourvue des griffes 12. Au cours de ce mouvement, la barre 11 est soulevée ou abaissée, et la four chette est libérée ou abaissée.
On remarque qu'un seul et même mouve ment du bras mobile 4 amène. le micro-télé- phone à l'oreille de l'usager et actionne l'or gane de commande de la fourchette.
Il est évident que la hauteur du pied, res pectivement du bras 4, est prévue de manière que le micro-téléphone soit à, la. hauteur de l'oreille de l'usager; grâce au collier amovible 5 et à la pince orientable 7, le micro-télé- phone peut être orienté et fixé d'avance dans la position la plus agréable pour l'usager. De plus, la came prévue sur le bord inférieur de la douille 3 peut être prévue de manière qu'un déplacement angulaire très petit du bras 4 suffise déjà. 'a libérer la fourchette.
Mais le bras peut effectuer encore une rota tion complète autour du pied, de sorte que si plusieurs personnes veulent téléphoner tour à, tour, aucune n'a besoin de se déranger. En faisant pivoter le bras 4, chacune d'elles amène le micro-téléphone près de son oreille.
On pourrait aussi prévoir plusieurs bras indépendants les uns des autres, portant cha cun un micro-téléphone, chaque bras action nant la fourchette sans modifier la position , de repos des autres bras. Il suffit, pour cela, de prévoir, par exemple, une douille 3 mon tée folle et un organe intermédiaire d'accou plement actionné par l'organe de commande <B>20</B> établissant lors de la commande de cet organe une liaison mécanique entre ledit bras et la douille 3.
Il est évident que le mécanisme d'action- nement de l'organe de commande de la four chette peut être logé soit dans la partie su périeure du pied comme représenté à la fig. 1, soit dans la partie centrale ou inférieure de celui-ci, soit encore dans le socle.
D'autres formes d'exécution du dispositif objet de l'invention peuvent être conçues.
La douille 3 peut être pivotée sur le pied 2 au moyen de roulements à billes ou tout dispositif connu.
De même, le frein du bras 4 peut être constitué par deux mâchoires appliquées sur le pied au moyen d'un ressort ou par tout autre dispositif connu.
On peut, par exemple, prévoir une butée ou tout autre dispositif d'arrêt déterminant la position angulaire du bras 4 au repos. Le pied 2 pourrait être fixé directement sur la plaque de base de l'appareil téléphonique.
La barre 11 pourrait être supprimée et remplacée par un organe de commande ré glable (vis avec écrou et contre-écrou) prévu dans l'extrémité libre du levier 8 et venant appuyer sur la fourchette. Dans ce cas, on peut prévoir un ressort de rappel du levier 8 tendant à abaisser l'organe de commande ré glable, afin que ce dernier puisse actionner la fourchette contre l'action de son ressort.
On pourrait aussi prévoir, par exemple, un mouvement vertical de haut en bas du bras 4, pour amener le micro-téléphone à l'oreille de l'usager et actionnant simulta nément l'organe de commande de la four chette. Toutefois, un dispositif construit se lon cette dernière forme d'exécution serait moins pratique, car plus encombrant, d'une part, et, d'autre part, l'usager risquerait de se heurter au micro-téléphone en se levant de sa place.
Le dispositif objet de l'invention et dont une forme d'exécution a été décrite ici à titre d'exemple, peut s'adapter à tous genres d'ap pareils téléphoniques; il suffit pour cela de prévoir un réglage de la hauteur de l'organe de commande de la fourchette, ainsi qu'un réglage. de sa distance du pied. Le dispositif peut aussi être prévu pour appareils muraux.
Mais il est aussi possible de prévoir tout le dispositif d'actionnement de la fourchette à l'intérieur du boîtier de l'appareil télépho nique, ce qui permettrait de supprimer la partie extérieure de la fourchette destinée à recevoir le micro-téléphone. Dès ce moment, la construction du micro-téléphone peut être prévûe de façon différente, car son poids ne joue plus de rôle et sa forme peut être adap tée à la conformation des individus.
On voit donc que non seulement ce dispositif facilite et simplifie l'usage du téléphone, mais en core permet de simplifier la construction des appareils téléphoniques.
L'un des avantages du dispositif est de permettre de placer l'appareil téléphonique soit à la gauche, soit à la droite de l'usager, ce qui présente certainement un grand avan tage surtout pour la confection des numéros d'appel et pour une personne qui, par néces sité, doit porter le micro-téléphone à son oreille droite. De plus, le bureau ou la table de l'usager est toujours entièrement libre. Enfin, ce dispositif peut, dans certain cas, remplacer avantageusement le casque.
Le bras peut être actionné par un servo moteur électrique ou pneumatique par exem ple, ou plus simplement directement par l'usager comme décrit ci-dessus.
Il serait aussi possible de prévoir un dis positif actionné par le bras 4, provoquant la mise en marche et l'arrêt automatique d'un compteur de temps, par exemple un sablier ou une pendulette, ou actionnant un comp teur de conversation. De cette façon, l'usager est toujours à même de contrôler la durée de sa, conversation et le nombre de ces conversa tions.
Le pied 2 peut être constitué par deux tubes télescopiques, de manière à permettre un réglage aisé de la hauteur du bras.
Il est aussi possible, par exemple dans le cas d'un appareil portatif de bureau, de fixer le pied portant le bras directement sur la partie supérieure du boîtier, de supprimer les griffes-support du micro-téléphone accou plées à. la tige de commande de la fourchette, et d'actionner cette dernière par le bras au moyen d'une came ou d'une rainure hélicoï dale par exemple, ou au moyen d'un électro aimant à. noyau plongeur, l'ouverture et la fermeture du circuit d'alimentation de cet électro-aimant étant commandées par les dé placements du bras. A cet effet, on peut pré voir, par exemple, un commutateur rotatif ou à déclic commandé par les mouvements du bras.
Afin d'éviter que l'appareil reste branché sur le réseau, par oubli de l'usager, on peut prévoir un rappel automatique du bras à sa position de repos, par exemple au moyen de ressorts, d'un contrepoids ou tout autre dis positif connu. Dans ce cas, il est alors préfé rable de supprimer le frein, et de prévoir un dispositif pour maintenir le bras en position par une pression exercée par l'usager avec son oreille sur le micro-téléphone.
I1 est évident que la fourchette, qui est en général constituée par une palette action nant divers contacts, peut être prévue, par exemple, sous forme d'un tambour entraîné par le bras et portant lesdits contacts, ou sous forme d'un commutateur à déclic ou autre.
En outre, la came commandant l'organe d'actionnement de la fourchette peut être remplacée par tout moyen mécanique équiva lent, par exemple par des leviers de renvoi, Pte_