EP0009003B1

EP0009003B1 - Armature articulée pour lit, siège de relaxation ou fauteuil

Info

Publication number: EP0009003B1
Application number: EP79810080A
Authority: EP
Inventors: Maurice Bourda
Original assignee: Gefintra Gen Finance & Trade Est; GEFINTRA General Finance and Trade Establishment
Current assignee: Cessione gefintra General Finance And Trade Establ
Priority date: 1978-08-30
Filing date: 1979-08-28
Publication date: 1982-07-14
Also published as: ES483724A1; BR7905799A; US4406027A; ATE1330T1; JPS5666213A; AU527149B2; EP0009003A2; EP0009003A3; AU5029679A; CH623218A5; CA1163757A; DE2963344D1

Description

La présente invention est relative à une armature articulée pour lit, siège de relaxation ou fauteuil, comprenant trois parties montées sur un berceau, ces parties formant respectivement un dossier, un siège et un appui-jambes, le siège et le dossier étant reliés au moyen d'au moins un levier arqué pivotant autour d'un pivot d'articulation fixe solidaire du berceau, et des moyens de verrouillage pour bloquer en position le dossier par rapport au siège.
Les lits articulés sont plus particulièrement destinés aux établissements hôteliers, hospitaliers ou de convalescence, qui sont appelés à recevoir un grand nombre d'individus de tailles différentes. Le confort d'un utilisateur dans un tel lit dépend non seulement de la longueur de ce lit, mais également de la façon dont il s'articule. Généralement, les lits articulés fabriqués en grande série ont une longueur standard de 1,90 m. Des lits plus longs, prévus pour les personnes de grande taille, sont fabriqués en petite série et, de ce fait, coûtent sensiblement plus cher.
Les moyens de blocage généralement utilisés dans les ensembles articulés comprennent souvent un organe de serrage agissant sur les deux pièces au niveau de leur articulation, parallèlement à l'axe de cette articulation. L'organe de serrage est actionné par un levier de commande et de blocage, qui est assuré par la friction des deux pièces l'une contre l'autre et qui dépend de l'effort exercé par l'usager. On connaît déjà des lits de ce type, notamment un lit réalisé à l'aide de l'armature articulée décrite dans le brevet suisse n° 597 799. Cette armature est agencée de telle manière que lorsque l'utilisateur amène la partie articulée en position relevée, il provoque une augmentation de la longueur utile de l'armature. Des organes de friction sont par ailleurs prévus pour bloquer les parties articulées en position l'une par rapport à l'autre.
On connaît d'autre part un lit, décrit notamment dans le brevet américain n° 2 611 907, comportant un cadre rectangulaire extensible en longueur et en largeur.
Le mécanisme de blocage du lit décrit dans le brevet suisse est relativement complexe et de ce fait peu fiable, et implique une réalisation coûteuse.
Le lit décrit dans le brevet américain comporte un cadre rigide, et le mécanisme permettant son extension ne s'applique pas sans modifications importantes à un lit à armature articulée, objet de la présente invention.
Un objet de la présente invention consiste à réaliser une armature pour lit articulé pouvant présenter plusieurs longueurs utiles, et munie de moyens de blocage faciles à utiliser, ne nécessitant pas d'effort de serrage important et ne pouvant se desserrer de façon intempestive.
Ces buts sont atteints par la présente invention, le lit articulé tel que défini précédemment étant caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comportent au moins une sangle sous tension, fixée par ses extrémités respectivement à chaque extrémité du levier arqué, la sangle étant renvoyée sur au moins un galet, de manière à former une boucle ouverte accompagnant de la sorte le levier arqué dans son mouvement de pivotement, un moyen de commande susceptible d'être déplacé entre une position de verrouillage et une position de repos commandant au moins une came de verrouillage pouvant pivoter autour d'un axe fixe et disposée en regard d'une plaque fixe, agencée de telle manière que la sangle passe entre la came et la plaque, cette sangle étant pincée et retenue en position entre la came et la plaque lorsque le moyen de commande est dans sa première position, et étant libre lorsque le moyen de commande est dans sa seconde position.
La présente invention sera mieux comprise en référence à la description d'un exemple de réalisation et du dessin annexé dans lequel:

La figure 1 représente une vue en élévation d'une armature articulée selon l'invention, utilisable pour réaliser un lit ou un siège,
La figure 2 illustre une forme dépouillée schématique d'une armature pour un lit, illustrant particulièrement la disposition des moyens de blocage du dossier par rapport au siège,
La figure 3 illustre une vue en coupe longitudinale de la fig. 2 selon un premier plan, illustrant les moyens de blocage du dossier par rapport au siège, et
La figure 4 illustre une vue en coupe longitudinale de l'articulation du lit de la fig. 2, selon un second plan parallèle audit premier plan de coupe.

En référence à la fig.1, l'armature pour lit articulé comprend trois parties, respectivement un dossier 1, un siège 2 et un appui-jambes 3. Ces trois parties 1, 2 et 3 sont montées sur un berceau 4 constitué par deux flancs 5 reliés par des barreaux 6 formant entretoises. De façon analogue, le dossier 1, le siège 2 et l'appui-jambes 3 sont formés par deux flancs respectivement 7, 8 et 9 reliés par des traverses 10. Ces dernières sont fixées à chacune de leurs extrémités dans des logements 11 des flancs 7, 8 et 9.
Le dossier 1 est articulé sur le berceau 4, un alésage 12 de chacun de ses flancs 7 étant traversé par un pivot 13 solidaire de chaque flanc 5 du berceau 4.
Les flancs 8 du siège 2 présentent chacun une glissière 11 dans laquelle est engagé un barreau 10. De chaque côté de l'armature, un levier arqué 15, pivoté sur le flanc 5 du berceau 4, relie le dossier 1 au siège 2. L'une des extrémités de ce levier 15 pivote sur le flanc 8 du siège 2, tandis que l'autre extrémité de ce levier 15 est guidée dans une glissière 16 des flancs 7 du dossier 1.
Les flancs 7 du dossier 1 présentent chacun un second alésage 17 susceptible de coopérer avec un pivot 13 d'articulation. Lorsque l'on monte les pivots 13 dans ces alésages 17, la longueur utile de l'armature entre le siège 2 et le dossier 1 augmente d'une grandeur égale à l'écartement des deux alésages 12, 17 de chaque flanc 7.
Des longerons horizontaux 18 et Î9 sont fixés au berceau 4 et s'étendent respectivement sous le dossier 1 et sous l'appui-jambes 3. Les longerons 18 sont rendus solidaires à leurs extrémités libres de deux pieds 20 reliés par une barre 21. Une tête de lit 22 est susceptible d'être fixée dans le prolongement des pieds 20. Les longerons 18 constituent une butée pour le dossier 1 lorsqu'il se trouve en position horizontale, comme illustré sur le dessin.
De façon à pouvoir s'adapter à un allongement de l'armature par déplacement de l'articulation du dossier 1 des alésages 12 aux alésages 17, les longerons 18 sont constitués par deux profilés tubulaires 23, 24, engagés l'un dans l'autre. Le profilé intérieur 23 présente un téton élastique 25 susceptible de s'engager dans deux trous 26 du profilé extérieur 24.
Les longerons 19 sont supportés à leurs extrémités libres par une paire de pieds 27 reliés par une barre 28. Les longerons 19 portent chacun un pivot 29 susceptible de coopérer avec l'un ou l'autre des deux alésages 30, 31, prévus dans les flancs de l'appui-jambes 3.
Un dispositif de blocage à crans 32 permet de régler l'inclinaison de l'appui-jambes 3 par rapport aux longerons 19. Ce dispositif 32 coopère avec l'un ou l'autre des deux tenons 33 suivant les alésages 30 ou 31, dans lesquels les pivots 29 sont engagés. Les traverses 10 servent de support à une toile 34, dont les extrémités entourent les traverses 10 disposées aux extrémités opposées du dossier 1 et de l'appui-jambes 3. De façon à pouvoir conserver une même toile 34 quelle que soit la façon dont les articulations du dossier 1 et de l'appui-jambes 3 sont montées, les traverses 10 servant de fixation à la toile 34 sont susceptibles d'être montées chacune dans deux logements 11 de chaque flanc 7 et 9 du dossier 1 et de l'appui-jambes3.
L'armature décrite ci-dessus est destinée à recevoir un matelas 35 représenté en traits mixtes par le dessin.
Un lit comprenant cette armature est susceptible d'occuper toutes les positions intermédiaires entre la position horizontale, comme illustré par le dessin, et la position dite de relaxation, dans laquelle le dossier 1 est relevé. Un dispositif de verrouillage 36 autobloquant, commandé par un levier 37 fixé au siège, permet de bloquer le lit dans une position désirée par un utilisateur.
De façon habituelle, l'utilisateur d'un lit muni de cette armature peut modifier sa position en appuyant plus fortement sur le dossier 1 ou sur le siège 2, après avoir libéré le dispositif de verrouillage 36. En appuyant plus fortement sur le siège 2, celui-ci s'enfonce et le dossier 1 se redresse; inversement, en appuyant sur le dossier 1, celui-ci s'abaisse et le siège 2 se relève.
L'armature pour lit articulé décrite ci-dessus a l'avantage de pouvoir présenter plusieurs longueurs ou même de pouvoir être modifiée dans sa longueur, sans qu'aucune de ses pièces constitutives en soit remplacée.
On pourrait prévoir de nombreuses variantes de l'armature faisant l'objet de l'invention.
On pourrait notamment envisager une armature dans laquelle le dossier 1 présente des pivots susceptibles d'être montés dans deux alésages de chaque flanc 5 du berceau. Dans cette variante, en position dite de relaxation, la longueur apparente du siège 2 est plus ou moins grande suivant les alésages dans lesquels sont montés lesdits pivots. De façon analogue, l'appui-jambes 3 pourrait être susceptible d'être articulé dans plusieurs alésages prévus dans les longerons 19.
L'armature représentée par la figure 2 est destinée plus particulièrement à former un lit de relaxation. Ce lit comprend trois parties, soit un dossier A, un siège B et un appui-jambes C, articulées sur un berceau 51 formant support et reposant sur le sol.
Le berceau 51 est formé par deux flancs latéraux 52 reliés par des barres transversales 53 formant entretoises.
Les parties A, B et C sont constituées chacune par deux flancs latéraux, respectivement 54, 55 et 56, reliés par des traverses 57. Ces dernières servent de fixation à une toile ou plusieurs sangles parallèles, représentées schématiquement par des traits mixtes 58.
Les extrémités supérieures des flancs 52 du berceau 51 présentent des pivots 59 et 60. Les pivots 59 sont engagés dans des alésages des flancs 54 du dossier A et les pivots 60 coopèrent avec des glissières des flancs 55 du siège B.
Chaque flanc 52 du berceau 51 présente en outre un pivot d'articulation 61 pour un levier 62 arqué. L'une des extrémités de chacun de ces leviers 62 est engagée sur un téton 63 d'un flanc 55 du siège B, tandis que l'autre extrémité de ce levier porte un téton 64 engagé dans une glissière 65 d'un flanc 54 du dossier A.
De façon habituelle, l'utilisateur d'un lit présentant une armature de ce genre peut, selon qu'il appuie plus fortement sur le dossier A ou sur le siège B, respectivement abaisser ou relever le dossier A, ce qui correspond à un relèvement ou un enfoncement du siège B. Lors des mouvements du dossier A et du siège B, les leviers 62 arqués pivotent par rapport aux flancs 52 du berceau 51. Pour bloquer l'armature du lit dans une position donnée, il suffit de bloquer angulairement ces leviers 62 par rapport au berceau 51.
A cet effet, un dispositif de blocage 66, illustré aux fig. 2 à 4, est disposé de chaque côté de l'armature, fixé sur la face interne des flancs 52 du berceau 51. Chaque dispositif de blocage 66 comprend deux cames constituées par des excentriques 67, 68, montés pivotants entre deux tôles parallèles 69, 70, ces cames 67, 68 faisant face à une plaque d'appui 71 solidaire desdites tôles 69, 70.
Une sangle 72, fixée aux extrémités du levier 62 sur des prolongements des tétons 63 et 64, est guidée par des galets 73 et 74, entre la plaque d'appui 71 et les cames 67 et 68. Cette sangle 72 est maintenue tendue par un ressort 75 agissant entre le prolongement du téton 63 et une extrémité de la sangle 72.
Chaque came 67, 68 présente deux bras de levier, un premier bras de levier 76, à l'extrémité duquel agit un ressort 77 et un second bras de levier 78, susceptible de coopérer avec des moyens de déblocage 79.
Sous l'action des ressorts 77, les cames excentriques 67, 68 pressent élastiquement la sangle 72 contre la plaque d'appui 71. Ces deux cames 67, 68 sont disposées de façon à assurer le blocage de la sangle 72 par autoserrage contre la plaque d'appui 71, chacune dans un sens de déplacement de la sangle 72 par rapport à la plaque d'appui 71.
Lorsque, par exemple, la sangle 72 se déplace de la gauche vers la droite à la fig. 3, elle entraîne par friction la came 68. Cette dernière pivote et, de par sa forme, augmente le serrage de la sangle 72 contre la plaque d'appui 71 jusqu'au blocage.
Les moyens de déblocage 79 comprennent un excentrique 81 susceptible de coopérer avec les extrémités 80 des bras de levier 78. Cet excentrique 81. est monté pivotant entre les deux tôles 69, 70, sur un prolongement de l'axe d'articulation 61 du levier 62. L'excentrique 81 est angulairement solidaire de deux poulies 82, 83. Sur la première poulie 82, est enroulé un câble 84 soumis à l'action d'un ressort de rappel 85. Sur la seconde poulie 83, visible à la fig. 3, est enroulée par une de ses extrémités un câble d'actionnement 86, dont l'autre extrémité est rendue solidaire d'un secteur 87 monté pivotant sur un flanc 55 du siège B, selon un axe dont la distance avec l'axe.de pivotement de l'excentrique 81 est sensiblement constante pour toutes les positions de l'armature. Le secteur 87 est angulairement solidaire d'une poignée d'actionnement 88 et présente un bec de butée 89 prenant appui contre un téton 90. De préférence, les secteurs 87, disposés chacun d'un côté de l'armature du lit, sont rendus angulairement solidaires l'un de l'autre, de façon à être actionnés simultanément par une seule poignée d'actionnement 88.
En position de repos, comme illustré à la fig. 3, l'excentrique 81 est écarté des extrémités 80 des leviers 78. Il est maintenu dans cette position par le ressort de rappel 85 agissant sur la poulie 82 par l'intermédiaire du câble 84, le bec de butée 89 des secteurs 87 prenant appui contre le téton 90.
Lorsqu'un utilisateur désire changer la position de l'armature du lit, il lui suffit d'abaisser la poignée d'actionnement 88 contre l'action du ressort de rappel 85. Lors de ce mouvement, le secteur 87 pivote et entraîne, par l'intermédiaire du câble d'actionnement 86, l'excentrique 81 dans un pivotement en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre, en référence à la fig. 3. L'excentrique 81 coopère avec les extrémités 80 des bras de levier 78 et fait pivoter les cames 67, 68, de façon à libérer la sangle 72. L'utilisateur peut alors changer la position de l'armature et la bloquer dans une nouvelle position en relâchant simplement la poignée 88.
On voit que dans l'armature articulée décrite ci-dessus, le dispositif de blocage peut facilement être maoeuvré par l'usager. En outre, un déblocage intempestif est impossible.
Grâce au ressort 75, le siège B et le dossier A peuvent pivoter légèrement dans un sens ou dans l'autre, ce qui assure une certaine souplesse au siège et au dossier, et par là, plus de confort à l'usager.
On peut prévoir de nombreuses variantes de l'armature articulée faisant l'objet de l'invention.
On pourrait envisager de tendre la sangle 72 par un tendeur constitué de façon connue par un galet soumis à l'action d'un ressort, les deux extrémités de la sangle 72 étant fixées aux extrémités du levier 62. On pourrait prévoir une forme d'exécution dans laquelle les cames 67, 68 sont disposées en regard des galets 73, 74 et sont susceptibles de bloquer la sangle 72 par autoserrage contre ces galets 73, 74.
On pourrait encore envisager une armature articulée dans laquelle le levier 62 soit solidaire d'un secteur circulaire contre lequel agissent les cames 67, 68. Dans cette variante, le secteur circulaire pourrait porter sur son pourtour une garniture de friction.

Claims

1. Armature articulée pour lit, siège de relaxation ou fauteuil, comprenant trois parties montées sur un berceau (4, 51), ces parties formant respectivement un dossier (1, A), un siège (2, B) et un appui-jambes (3, C), le siège et le dossier étant reliés au moyen d'au moins un levier arqué (15, 62) pivotant autour d'un pivot d'articulation (13,61) fixe solidaire du berceau (4, 51), et des moyens de verrouillage pour bloquer en position le dossier (1, A) par rapport au siège (2, B), caractérisée ce que les moyens de verrouillage comportent au moins une sangle (72) sous tension, fixée par ses extrémités respectivement à chaque extrémité du levier arqué (15, 62), la sangle étant renvoyée sur au moins un galet (73, 74), de manière à former une boucle ouverte accompagnant de la sorte le levier arqué (15, 62) dans son mouvement de pivotement un moyen de commande (79) susceptible d'être déplacé entre une position de verrouillage et une position de repos commandant au moins une came de verrouillage (67, 68) pivotante autour d'un axe fixe et disposée en regard d'une plaque fixe (71), agencée de telle manière que la sangle (72) passe entre la came (67, 68) et la plaque (71), cette sangle étant pincée et retenue en position entre la came et la plaque lorsque le moyen de commande (79) est dans sa première position, et étant libre lorsque le moyen de commande (79) est dans sa seconde position.

2. Armature selon la revendication 1, dans laquelle le dossier (1, A) et l'appui-jambes (3, C) sont articulés sur le berceau (4, 51), caractérisée en ce que plusieurs trous (26) sont prévus pour recevoir les tétons de pivotement (25).

3. Armature selon la revendication 2, dans laquelle chacune desdites parties (1, A; 2, B; 3, C) comprend deux flancs latéraux reliés entre eux par des traverses, une toile de protection du matelas étant fixée aux deux traverses extrêmes du dossier et respectivement de l'appui-jambes, caractérisée en ce que le dossier (1, A) et l'appui-jambes (3, C) présentent des moyens de fixation des traverses (10, 57), décalées longitudinalement de façon à permettre de conserver la même distance entre ces traverses pour toutes les longueurs utiles que l'on peut donner à l'armature.

4. Armature selon la revendication 3, caractérisée en ce qu'elle comprend une tête de lit (22) reliée audit support par deux longerons (18), des moyens étant prévus pour régler la position longitudinale des longerons pour l'adapter à la longueur utile donnée à l'armature.

5. Armature selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de blocage comprennent deux excentriques à came (67, 68) disposés de manière à bloquer la sangle (72) contre la plaque d'appui (71) par autoserrage à effet opposé.

6. Armature selon la revendication 5, caractérisée en ce que chaque excentrique à came (67, 68) présente un bras de levier (78), dont l'extrémité est susceptible de coopérer avec les moyens de commande (79).

7. Armature selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens de commande comprennent un excentrique (81) soumis à un couple de rappel tendant à éloigner sa périphérie des bras de levier (78) et susceptible d'être entraîné angulairement, de manière à coopérer avec lesdits bras de levier (78).

8. Armature selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens de commande comprennent- une poulie (83) angulairement solidaire de l'excentrique (81), un câble (86) étant fixé d'une part à la poulie (83) et, d'autre part à un secteur (87) solidaire d'une poignée (88) dont le déplacement entraîne- le pivotement de I'excentrique (81).

9. Armature selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'un câble (84), prolongé par un ressort (85) de manière à assurer un blocage élastique du levier (88), est enroulé sur une poulie (82) angulairement solidaire de l'excentrique (81).