CH188820A - Installation pour le triage des ordures ménagères. - Google Patents

Installation pour le triage des ordures ménagères.

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CH188820A
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Felix Cambessedes Jean Etienne
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Felix Cambessedes Jean Etienne
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Description


  Installation pour le triage des ordures ménagères.    La présente invention a pour objet une  installation pour le triage des ordures ména  gères.     Un    tel triage s'impose tout d'abord  pour une raison d'hygiène: les ordures triées  et renvoyées le jour même dans le commerce,  sous forme de chiffons, papiers, cendres,  boîtes, fumiers enrichis amenés aux champs,  n'ont pas le temps de fermenter.  



  De plus, la vente des produits triés pro  cure un bénéfice.  



  Dans les formes d'exécution préférées,  l'installation sera montée directement sur le  camion collecteur d'ordures. Dans ce cas,     il     s'ajoute au bénéfice que réalise le ramassage,  un bénéfice supplémentaire et considérable  (le quart du bénéfice de ramassage). Il est  dû à ce qu'on ne doit plus porter loin de la  ville les ordures tout venant à abandonner.  Il y a     èconomie    considérable de parcours, ser  vice beaucoup plus rapidement fait dans la  matinée et économie du nombre de camions.  Les     camions    pourront même laisser dans une  gare les produits à expédier et dans un hôpi-         tal    ou bain municipal les papiers et cendres à  rebrûler le jour même.  



  Soit qu'on les envisage comme combusti  bles, ces produits sont enrichis du fait qu'il  n'y a plus de calories     à,    dépenser pour fondre  les porcelaines, verres, etc. et surtout ils ne  nécessitent pas de foyers ruineux à     tirage          forcé.,    soit qu'on les envisage comme     fumures,     ils sont enrichis de légumes, viandes,     ete.    et  peuvent servir à la     nourriture    des porcs ou à  faire de plus riches fumures. Même les pro  duits les plus pauvres comme les fers, les       verres,    les escarbilles peuvent avoir un écou  lement.  



  L'installation selon l'invention est carac  térisée en ce qu'elle comporte des moyens ser  vant à élever les matières, des organes, mu  nis de pointes, séparant les matières tendres  des matières dures par le fait que ces organes  n'attaquent pas les matières dures, des  moyens étant en outre prévus pour classer  les matières dures d'après leur grosseur, Pins-           tallation    comportant différents silos recevant  les matières séparées.  



  Dans le dessin annexé, plusieurs formes  d'exécution de     l'installation    faisant l'objet  de l'invention sont représentées à titre  d'exemples.  



       Fig.    1 est l'élévation latérale d'une pre  mière forme d'exécution qui est montée sur  camion ;       Fig.        \?    est une coupe transversale de la       fig.    1;       Fig.    3 et 4 sont des vues agrandies en plan  et élévation d'un détail;  Fi-. 5 est une vue agrandie par l'exté  rieur d'un bâti-trieur que comprend l'installa  tion de     fig.    1;       Fig.        b    est une vue par l'arrière d'une va  riante de la forme d'exécution selon la     fig.    1;  Fi* 7 est une vue en plan de fi-. 6 ;

         Fig.    8 représente latéralement et séparé  ment une trémie que comporte la première  forme d'exécution;       Fig.    9 est une vue latérale d'une seconde  forme d'exécution montée également sur ca  mion;  Fia. 10 et i 1 sont des élévations et plan  d'un détail agrandi;       Fïg.    12, 13 et 14 se rapportent à une troi  sième forme d'exécution montée sur tombe  reau;       Fig.    15 est une vue latérale d'une qua  trième forme d'exécution montée également  sur camion;  Fi-. 16 est un détail d'une autre forme  d'exécution.  



  L'installation représentée en fi-. 1 à 5  est montée sur un camion 1 dont le châssis 2  supporte une caisse 3 constituée de longerons  4 et de ceintures en U 5. Elle comporte des  cloisons 6 mobiles autour d'axes 7 et des  trappes à coulisses non représentées, et pla  cées au fond 8. Sur des cornières 9 qui  a<B>a</B>     rment        le        bord        supérieur        de        la        caisse,        vien-          nent    rouler et glisser les extrémités de tra  verses 10, soutenant des armatures 11 d'un  bâti-trieur qui comporte en outre des  équerres allégées 12 et deux plaques d'alu  minium 13.

   C'est entre ces plaques d'alumi-         nium    que sont placés les différents organes  de triage et, entre ces plaques et des plaques  de couverture 14 tenues par des vis à tête 15,  sont placés, à l'abri de la poussière, dif  férentes commandes par chaînes et engre  nages qui transmettront le mouvement d'un  axe à un autre. Une commande générale sor  tant d'une boîte de vitesse 16 et continuée par  des pièces, 1.7, 18, 19, 20, 21, une vis 22 et  une roue 23, met en mouvement un arbre 24  servant d'axe à la fois à une grande porte  arrière 25 et à une chaîne élévatrice 26.  Cette     chaîne    a deux axes 24, 27, des pignons  28 et des godets 29.  



  Au bas d'un couloir 30 est une trémie de  chargement amovible 31, munie de     barreaux     32 qui refusent de laisser passer des objets de  dimensions trop importantes. Les godets se  suivent sur la chaîne à raison de quatre ou  cinq, puis la totalité de la chaîne est sans  godets. De cette façon, les ordures sont dé  versées par l'angle d'ouverture supérieure 33  du couloir d'une façon discontinue. Elles tom  bent sur un tapis 34, contournant un tambour  léger 35 et un aimant tambour 36, de type  connu mais bobiné, pour l'allégement, en fil  d'aluminium. 37 sont des prolongements de  cet aimant sous le tapis, et 38 sont des pla  ques avec doigts qui reçoivent aussi     l'aimanta.-          tion    de 37.

   Ces     doigts    peuvent pénétrer dans  la tôle du couloir entre les godets.  



  Le tapis sera avantageusement muni de  chaînettes de laiton sur ses bords, et une plan  chette 39, avec monture de fer articulée en  40 sur le bâti, égalisera     constamemnt    les or  dures, par l'effet d'un ressort 41. Une chaîne,  placée extérieurement au bâti, transmet la ro  tation de l'arbre 24 à celui de l'aimant et  d'une façon générale à, tous les autres arbres  de l'installation.  



  Les     matières    déversées sur le tapis 34  avancent lentement, égalisées par la plan  chette 39. Aussitôt les doigts 38 attirent déjà.  les fers les plus volumineux, et l'aimantation  intense cesse après que l'on a dépassé la pièce  37 inférieure, faisant tomber les fers suivant  la flèche 42. Un plan incliné 43; servant d'en-           tretoise    au bâti, les amène dans un silo 44.

    La masse restante des ordures, dans laquelle  domine les cendres, tombe selon. la flèche 45,  dans l'angle formé par une planchette 46  axée en 47, et un tapis qui est constitué de  bandes 48 à courts piquants, entretoisées  transversalement par des tubes 49     (fig.    3 et  4), de façon à     former    une nappe circulant  d'une façon continue autour de la poulie d'un  tambour 50 et d'une poulie de tête 51. Cette  poulie possède, entre les bandes de tissus de  cardes 48, des flasques 52     d'aluminium    en  taillées de creusures en forme de dents, dans  lesquelles s'engagent les tubes 49.

   On voit que  les flasques 52 servent à l'entraînement de la  nappe. à courts piquants et que la hauteur des  dents de ces flasques 52 est telle qu'elles  refoulent les papiers, chiffons ou fines éplu  chures de légumes qui ont été piquées alors  qu'elles étaient contre la planchette 46. Pen  dant que toutes les matières très plates et  tendres, susceptibles d'être piquées par les  pointes des bandes 48 montaient sur le tapis,  les cendres traversaient les deux nappes  pour que les gros mâchefers viennent glisser  contre une tôle perforée 53 placée au contact  d'une tôle perforée 54 et, de là, glisser dans  un silo 55, les cendres fines traversant les  deux tôles et venant sur une tôle pleine fixe  56, d'où elles glissent dans un silo 57.

   Pour  éviter toute obturation des tôles perforées, la  tôle 54 est munie d'un axe excentrique 58 qui  agite constamment cette tôle. A l'extérieur du  bâti, l'arbre 58 reçoit son mouvement, comme  du reste la nappe 48,à l'aide de pignons de  chaîne non représentés. Au cas où dans les in  tervalles de la nappe 48 s'insérerait un caillou  par exemple, un rouleau 59 le chasserait im  médiatement, grâce à ses fortes dents, s'in  sérant entre les tubes 49 qui assurent son  entraînement.  



  Au moment où la nouvelle série de godets se       déverse    en 33, un toc 60 de la chaîne 26., co  gnant sur une équerre 61, en liaison avec une  bielle 62, ouvre brusquement la porte 46. Les  matières résiduelles, soit les débris de porce  laine, verre, cailloux, les très gros mâchefers,  les flacons et aussi les pommes, pommes de    terre, carottes, morceaux de pain, que le ta  pis à courts piquants n'avait pu entraîner se  trouvent précipités sur une autre planchette  6 3 avec axe. Un rouleau 64, muni de pi  quants très espacés et très longs, embrochera  les pommes, carottes, etc., pour les mener  dans un silo 65 et laisser les débris de verre.

    La planchette 63     bascule    de façon analogue à  46 et     presque    au même moment, les débris de  porcelaine et cailloux vont rejoindre, dans le  silo 55, les gros mâchefers qui avaient tra  versé la nappe à courts piquants. Le rouleau  51 détachera donc, de par ses dents 52, des  papiers, des chiffons et des épluchures ten  dres de légumes. En face de lui se trouve un  rouleau 66, muni de distance en distance de  pointes de flèches 67 qui viennent se présen  ter en face des dents 52 et qui pénètrent dans  les matières amenées. Elles les entraînent jus  qu'à une brosse à longs poils 68, qui retient  les papiers et laisse passer les chiffons qui  sont détachés par un peigne 70.

   Les poils de  la brosse 68     sont    des poils fléchissant lorsque  passent des chiffons et qui refusent de flé  chir lorsque passent des papiers. Les     poils    de  la brosse 68 sont de longs fils d'acier souple.  Cette brosse est montée à ressort, visible en  122     (fig.    5). Les chiffons     tombent    selon la  flèche 71 dans un couloir 72, en forme d'arche  de pont, dans lequel passe un autre tapis à  piquants, ce couloir amenant les chiffons       dans    un silo 73. Le rouleau 66 et le peigne  70 sont montés sur axe avec ressort de rap  pel 70-2     (fig.    5), de façon à pouvoir recu  ler au cas où un corps important voudrait  passer entre 51 et 66.  



  Les épluchures de légumes sont tombées  verticalement selon la flèche 74 et     sont    ve  nues se piquer sur le tapis 75, ayant égale  ment deux rouleaux     d'actionnement,    dont les  cardes sont fines et longues. En raison de  leur masse, les épluchures se piquent et sont  amenées par le tapis 75, détachées par un  peigne 76, et tombent dans un     silo    77. Par  contre, les papiers dont les surfaces sont  dures et ne peuvent être entraînées par les pi  quants sont tombés selon la flèche 78 et se  sont accumulés dans un silo 79. Cette chute a      été     favorisée    par l'effet d'aspiration d'une  bouche 80 d'un ventilateur 81 monté sur l'ar  bre 21.

   La bouche 80 est constamment déga  gée de papiers qui pourraient la boucher, par  une grille 82 actionnée par le tapis oscillant  54. Le refoulement du ventilateur en 83 est  utilisé pour     débarrasser    les fers qui tombent  de l'aimant, des papiers qui auraient pu être  entraînés, et active la chute selon 74.  



  Le bâti est muni de portes 84 axées en 85  et pouvant être ouvertes par un câble 86 et  une pédale 87 qui émerge d'un marchepied  88, à l'effet de permettre aux hommes mon  tant sur le marchepied d'ouvrir 84 et de dis  poser de deux mains pour jeter directement  dans les silos les objets trop gros que la grille  32 refuserait d'accepter (fi-. 2).  



  Pour éviter que les hommes ne soient ten  tés de pousser avec les mains ou des     bâtons.    les  ordures telles que les bouquets, la     grille    est  axée en 89 et comporte deux roulettes 90 sus  ceptibles de remonter le long du couloir dés  qu'on l'actionne pour la rentrer, à l'aide d'une  timonerie 91, 92. La hotte de chargement 31  aura préférablement des extensions sur les  côtés du couloir comme représenté en fi-. 6  et 7.  



  Le rouleau 66 et le peigne 70 sont montés  sur un bâti 70-3     (fig.    5) et le mouvement est  donné au rouleau 66 par deux engrenages non  dessinés, l'un solidaire de l'axe du rouleau 66,  l'autre solidaire d'un axe 70-1. Un ressort  de rappel 70-2 règle la distance entre les  pointes de flèche 67 et les fentes de 52.  



  Le mouvement est communiqué de l'axe       22    4 à     l'aimant        par        un        pignon        93,        une        chaîne     94 et un pignon 95. Un autre pignon 96, une  chaîne 97 et un pignon 98 actionnent 51. Un  autre     pignon    99 et une chaîne 100 actionnent  un pignon<B>101</B> qui, par un axe 58 et sa bielle  102, secoue la tôle 54 par ailleurs suspendue  à une bielle 103 axée sur 51.  



  Le mouvement est transmis de là, par un  pignon 104 et une chaîne<B>105,</B> à un pignon  <B>106,</B> et par un pignon 107, une chaîne 108 et  un pignon 109 le mouvement est donné au  tapis 75.    Un autre pignon 110 avec chaîne 111 et  pignon 112 fait tourner le rouleau à grands  piquants 64.  



  Des paliers 113 à 121 soutiennent les ar  bres de ces pignons de chaîne. La brosse à  poils souples 68 est ramenée à la position ver  ticale par un ressort 122, si un     corps    volumi  neux est venu la coucher.  



  La tige 62 de la     timonerie    bascule la plan  che 46 après que, grâce à une boutonnière  123, la planche 39 a arrêté les ordures un  court instant et, de même, grâce à une bou  tonnière 124, la planche 63 est ouverte pres  que au même moment que 46. Ces mécanismes  sont munis de paliers et ressorts nécessaires,  représentés en     fig.    5.  



  Il est évident que les tapis, chaînes et or  ganes pourront, dans     certaines    formes d'exé  cution, fonctionner dans le sens transversal  à l'axe de la caisse ou encore l'installation  pourra être installée à poste fixe.  



  Il est évident aussi que des peignes et  frottoirs pourront coopérer avec les organes 34,  64, 48. la commande 21 pouvant se désaccou  pler d'elle-même lors du basculement, des tocs  de rupture ou l'embrayage pouvant également  être utilisés.  



  Dans l'installation représentée en     fig.    9,  10 et 11, les ordures élevées par un     skip    en  126 et dont les fers, grâce à un électro  aimant vont en 127, tombent sur une grille  128 à barreaux parallèles. Les petits et  moyens produits la traversent immédiate  ment et tombent sur une tôle perforée 129  laissant passer les cendres fines dans les  caisses<B>130,</B> les moyens produits et les très  gros qui ont été refusés par des piquants 131  vont aux     caisses    132. On remarquera que la  grille à barreaux 128 agit d'une façon conti  nue, comme tous les autres mécanismes de  triage montés sur le camion, si bien que le  débit des marchandises s'opère d'une ma  nière continue.  



  Les piquants 131 sont fixés dans des fers  à U 133 eux-mêmes solidaires de deux chaînes  134, de telle façon que des plaques fendues  135, quand elles parviennent sur une roue  136, soulèvent correctement par le dessous les      matières embrochées. Tout autre dispositif  dans lequel la     chaîne-tapis    constituée par des  plaques aurait autour de la roue 136 un par  cours passant au-dessus des pointes pourrait  être employé. De même si les pointes au lieu  d'être fixées reculaient par rapport au     plan     de la chaîne continue des plaques. Cette  chaîne continue ayant l'avantage en plus de  ne pas pincer de papiers ou déchets lorsque  les plaques reviennent     s'aligner.     



  Des pointes de flèche 137 sont montées  sur des chaînes 138 s'enroulant sur deux rou  leaux 139 axés sur des bras 140 attelés par  des bielles 141. Elles sont toujours rappelées  à bonne distance des plaques 135 par des res  sorts 142 agissant sur des butées réglables.  



  Ce montage sur longues chaînes permet  d'espacer deux brosses 143 et 144 qui font  tomber respectivement les papiers et les chif  fons dans des augets transversaux 145 et 146  d'où des chaînes transversales 147 et 148 les  amènent dans des silos 149 et 150 aisément     dé-          versables    loin en arrière. De même, les caisses  latérales 130 et 132 munies de bras non repré  sentés sont déversées facilement     loin    des cô  tés du véhicule.  



  L'installation représentée en     fig.    12 à 14  est montée sur un tombereau et comprend  un tapis actionné par les roues et simplifié en  ce sens que des piquants 151 sont portés di  rectement par des plaques 152-- fixées par  leurs bords latéraux à des chaînes<B>153</B>     elles-          mêmes.    Ici aussi une plaque fendue suit une  chaîne à piquants et en arrache les produits.  Au contact immédiat des plaques 152 sont  placées des plaques fixes frottant en perma  nence ou à certains moments seulement sur  les plaques de chaîne 1.52 pour les déboucher.

    Ces plaques fixes ont des trous de diamètre  différent de ceux des plaques 152, ce qui  donne aux produits du triage deux dimen  sions différentes; c'est ainsi qu'après avoir  passé dans un déchiqueteur 154, les produits  tendres vont à un silo 155, les cendres fines  vont en 156, les plus grosses en 157 et les re  fus et les pierres en 158. Lors du     basculement     du tombereau, on ouvre aisément la porte ar  rière, par des verrous non représentés, et    après soulèvement de tout le couvercle por  tant le     mécanisme    trieur, on ouvre successive  ment des portes 159, 160 et 161 dont les axes  ne dépendent pas du couvercle. 162 est une  brille refusant les trop gros objets.  



  La     fig.    15 représente en élévation latérale  un camion dont la caisse normale peut être  transformée en camion-trieur à ordures par  la seule adjonction d'une porte     contenant    une  forme     d'exécution    de l'installation selon l'in  vention et d'un     faux-plancher.    Un secoueur  d'ordures par des barreaux 163 axés en 164  et attaqués par des cames 165 opère le des  serrage des ordures dès leur sortie de la pou  belle et est très caractéristique. Sous les bar  reaux passent     ainsi    les cendres et toutes les  matières dures.

   Les matières tendres sont em  portées par des piquants fixés à des plaques  166 de certains maillons et même par des pi  quants     fixés    à la face externe de godets 167  faisant suite sur la même chaîne aux plaques  et elles     arrivent    en haut d'un couloir faisant  partie de la porte arrière. Les godets axés  aux deux chaînes latérales 168à un seul axe  inférieur 169 peuvent facilement être refou  lés en haut après déversement par des guides  courbes 170. Des guides analogues les écar  tent aussi en bas lorsqu'ils     doivent    prendre  les cendres et les referment avant que leur  avant émerge des     barreaux    163 et des cor  nières les maintiennent fermés en montée  comme en descente.

   Ces pièces n'ont pas été       représentées.     



  En haut, un peigne 171 fait passer les  matières tendres fixées au dos des godets     au-          dessus    d'un plancher 172 axé en 173; par con  tre, les intérieurs des godets déversent les  matières dures sur une tôle perforée 175.  Une     noix    176, une fois embrayée avec une  noix animée par le moteur, provoque la rota  tion de la chaîne élévatrice au moyen de       transmissions    connues. Une came 177, pas  sant dans une fente de la tôle 175, le secoue,  ce qui achemine ainsi les grosses pierres vers  178 alors que les cendres tombent dans un  silo 174.  



  Pour déverser, la caisse étant basculée  et la porte arrière     tournée    autour de son axe      <B>179,</B> le     désaccouplement    du     mécanisme    mo  teur se produit sur les noix 180. Les matières  contenues en 174 sortent les premières, puis  on ouvre une porte 181, ce qui libère les  cailloux; enfin, par manivelle, on fait tour  ner un axe commun à des roulettes 182, qui  agit sur un câble renvoyé par deux roulettes       fixes    183 et attaché au     faux-plancher    172, si  bien que 172 est abaissé et les matières ten  dres sont libérées. Il est fréquemment em  ployé des portes ouvrant sur les côtés et non  représentés.  



  Toutes sortes de chaînes à piquants peu  vent être employées dans des formes d'exécu  tion de l'installation: celles dans lesquelles le       tapis-chaîne    s'élève vers les pointes ou au  contraire celles dont une forme d'exécution  est représentée en     fig.    16 où ce sont les pi  quants qui reculent par rapport au plan du  tapis. On y voit en effet un tapis continu 184  muni de fentes où passent des     piquants    185  d'une chaîne s'enroulant sur deux tambours  186 axés sur un vilebrequin 187. Les plaques  pleines continues ont l'avantage d'empêcher  les     bouquets    et surtout les fils et ficelles de  venir s'enrouler autour des axes et bras des  tambours.

   La meilleure réalisation des  chaînes à piquants sera celle dans laquelle les  piquants seront montés en ligne sur les axes  même de chaîne et seront normaux au plan  de chaîne pendant le travail puis, en arrivant  au contact du peigne, les axes se tournant  pour     coucher    les piquants-pointes vers l'ar  rière, ce qui assurera un arrachage parfait des  ordures embrochées. Un tel dispositif pourrait       être        monté    sur le même axe que celui d'une  chaîne à godets et séparé par une cloison. U n  couloir en deux parties donnera une très avan  tageuse solution du triage et de l'élévation  en silos séparés. Bien entendu, le fond de la  trémie de chargement aura alors les inclinai  sons nécessaires pour amener les cendres du  côté de la chaîne à godets.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Installation pour le triage des ordures mé nagères, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens servant à élever les matières, des organes, munis de pointes, séparant les ma tières tendres des matières dures par le fait que ces organes n'attaquent pas les matières dures, des moyens étant en outre prévus pour classer les matières dures d'après leur gros seur, l'installation comportant différents silos recevant les matières séparées. SOUS-REVEND1CATIONS 1 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle comporte un aimant servant à enlever les fers avant tout autre triage.
    2 Installation selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée en ce que l'aimant est du type circulaire, mis en rotation par un tapis sans fin, afin qu'une fraction seulement de la partie inférieure de ce tapis soit soumise à l'in fluence électromagnétique. 3 Installation selon la revendication, carac térisée en ce que ses différents moyens de triage forment un tout compact placé sur un châssis de camion. 4 Installation selon la revendication, carac térisée en ce que ses différents moyens de triage constituent une installation fixe.
    5 Installation selon la revendication, carac térisée par une chaîne unique élevant et triant les matières tendres et dures, les matières dures passant ensuite vers des tôles perforées de classement. 6 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'une chaîne fait triage des matières tendres et dures en élevant les matières tendres au moyen de piquants, tandis qu'elle élève les matières dures au moyen de godets (fig. 15).
    7 Installation selon la revendication, carac térisée en ce que sans aucun triage les ma tières sont élevées par un mécanisme à godets et déversées sur un premier élé ment trieur constitué par un tapis à électro-aimant (fig. 1 et 9). 8 Installation selon la revendication, carac térisée en ce que le triage s'effectue dans l'ordre suivant: enlèvement préalable des fers, ensuite des matières dures de moyennes et petites dimensions par ta ble à secousses (l28), puis enlèvement des matières tendres, ensuite enlèvement des matières dures de grandes dimensions, glissant sur un crible (129) donnant un triage continu des matières dures (fig. 9).
    9 Installation selon la revendication, carac térisée en ce que le triage s'effectue dans l'ordre suivant: enlèvement préalable des fers, ensuite des centres fines et en même temps des matières tendres, enlevées par un tapis à piquants (48, fig. 1). 10 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle présente des plan chettes à éclipse (46, 63) créant un triage intermittent (fig. 1). 11 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend un trieur de chiffons agissant au moyen de pointes de flèches prenant ces chiffons et les pa piers, une brosse laissant passer les chif fons mais retenant les papiers.
    12 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend un ventila teur (81) servant à débarrasser les fers des papiers et accélérant la chute des pa piers. 13 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend une carde à petites pointes (48) entraînant seule ment des produits tendres peu épais et des papiers, ainsi qu'un rouleau (64) muni de gros piquants séparant les grosses ma tières tendres d'avec les grosses matières dures (fig. 1). 14 Installation selon. la revendication, carac térisée en ce qu'elle est montée sur camion et comprend une trémie de chargement (31) pouvant être relevée (fig. 1 et 8).
    15 Installation selon la revendication et la sous-revendication 14, caractérisée en ce qu'une grille (32) évite l'entrée des corps volumineux dans la trémie (fig. 1, 7, 8). 16 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle est montée sur camion et comprend une trémie de chargement munie d'une grille (163) actionnée à se- eOuSSe pour produire le desserrage des matières sortant de la poubelle (fig. 15). 17 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle est montée sur un bâti se logeant sur le dessus d'un véhicule lui- même aménagé en silo.
    18 Installation selon la revendication, carac- térisée en ce qu'elle est attenante à la porte arrière d'un véhicule. <B>19</B> Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle présente un tapis à piquants, le débrochage des matières se faisant par recul des piquants par rap port à la surface du tapis (fig. 16). 20 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle présente un tapis à piquants, le décrochage des matières se. faisant par élévation d'éléments consti tuant la surface du tapis, par rapport aux piquants (fig. 10 et 11).
    21 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle est montée sur un camion possédant un plan incliné (172) éclipsable, pour permettre le décharge ment à l'arrière (fig. 15). 22 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle présente un déchique teur de matières tendres (154, fig. 12). 23 Installation selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend des tôles de triage coopérant avec des tôles de ci saillement (fig. 1, 13, 14).
    24 Installation selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisée en ce que l'aimantation est prolongée dans l'intérieur de la masse à trier par des pièces magnétiques (37, 38). 25 Installation selon la revendication et la sous-revendication 13, caractérisée en ce qu'un organe de débourrage (59) entre tient la carde à petites pointes en bon état de fonctionnement (fig. 1). 26 Installation selon la revendication, carac térisée en ce que certains de ses organes sont montés à fléchissement afin d'éviter des avaries lors du passage de matières dures de trop grandes dimensions.
    27 installation selon la revendication, earae- térisée en ce qu'elle présente, montés côte à côte sur le même arbre, mais séparés par une cloison, un élévateur de matières ten dres par piquants et un élévateur de cen dres par godets. 28 Installation selon la revendication, ca ractérisée en ce qu'elle présente un tapis à piquants constitué par des bandes en- tretoisées par des tubes, ce tapis passant sur deux poulies possédant des flasques entaillées de creusures en forme de dents s'engageant entre les tubes de façon à ser vir à l'entraînement du tapis, la hauteur de ces dents étant telle qu'elles refou lent les ordures embrochées sur les pi quants.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US2692062A (en) * 1951-01-18 1954-10-19 City Tank Corp Loader and packer for refuse trucks

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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US2692062A (en) * 1951-01-18 1954-10-19 City Tank Corp Loader and packer for refuse trucks

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