Installation pour le triage des ordures ménagères. La présente invention a pour objet une installation pour le triage des ordures ména gères. Un tel triage s'impose tout d'abord pour une raison d'hygiène: les ordures triées et renvoyées le jour même dans le commerce, sous forme de chiffons, papiers, cendres, boîtes, fumiers enrichis amenés aux champs, n'ont pas le temps de fermenter.
De plus, la vente des produits triés pro cure un bénéfice.
Dans les formes d'exécution préférées, l'installation sera montée directement sur le camion collecteur d'ordures. Dans ce cas, il s'ajoute au bénéfice que réalise le ramassage, un bénéfice supplémentaire et considérable (le quart du bénéfice de ramassage). Il est dû à ce qu'on ne doit plus porter loin de la ville les ordures tout venant à abandonner. Il y a èconomie considérable de parcours, ser vice beaucoup plus rapidement fait dans la matinée et économie du nombre de camions. Les camions pourront même laisser dans une gare les produits à expédier et dans un hôpi- tal ou bain municipal les papiers et cendres à rebrûler le jour même.
Soit qu'on les envisage comme combusti bles, ces produits sont enrichis du fait qu'il n'y a plus de calories à, dépenser pour fondre les porcelaines, verres, etc. et surtout ils ne nécessitent pas de foyers ruineux à tirage forcé., soit qu'on les envisage comme fumures, ils sont enrichis de légumes, viandes, ete. et peuvent servir à la nourriture des porcs ou à faire de plus riches fumures. Même les pro duits les plus pauvres comme les fers, les verres, les escarbilles peuvent avoir un écou lement.
L'installation selon l'invention est carac térisée en ce qu'elle comporte des moyens ser vant à élever les matières, des organes, mu nis de pointes, séparant les matières tendres des matières dures par le fait que ces organes n'attaquent pas les matières dures, des moyens étant en outre prévus pour classer les matières dures d'après leur grosseur, Pins- tallation comportant différents silos recevant les matières séparées.
Dans le dessin annexé, plusieurs formes d'exécution de l'installation faisant l'objet de l'invention sont représentées à titre d'exemples.
Fig. 1 est l'élévation latérale d'une pre mière forme d'exécution qui est montée sur camion ; Fig. \? est une coupe transversale de la fig. 1; Fig. 3 et 4 sont des vues agrandies en plan et élévation d'un détail; Fi-. 5 est une vue agrandie par l'exté rieur d'un bâti-trieur que comprend l'installa tion de fig. 1; Fig. b est une vue par l'arrière d'une va riante de la forme d'exécution selon la fig. 1; Fi* 7 est une vue en plan de fi-. 6 ;
Fig. 8 représente latéralement et séparé ment une trémie que comporte la première forme d'exécution; Fig. 9 est une vue latérale d'une seconde forme d'exécution montée également sur ca mion; Fia. 10 et i 1 sont des élévations et plan d'un détail agrandi; Fïg. 12, 13 et 14 se rapportent à une troi sième forme d'exécution montée sur tombe reau; Fig. 15 est une vue latérale d'une qua trième forme d'exécution montée également sur camion; Fi-. 16 est un détail d'une autre forme d'exécution.
L'installation représentée en fi-. 1 à 5 est montée sur un camion 1 dont le châssis 2 supporte une caisse 3 constituée de longerons 4 et de ceintures en U 5. Elle comporte des cloisons 6 mobiles autour d'axes 7 et des trappes à coulisses non représentées, et pla cées au fond 8. Sur des cornières 9 qui a<B>a</B> rment le bord supérieur de la caisse, vien- nent rouler et glisser les extrémités de tra verses 10, soutenant des armatures 11 d'un bâti-trieur qui comporte en outre des équerres allégées 12 et deux plaques d'alu minium 13.
C'est entre ces plaques d'alumi- nium que sont placés les différents organes de triage et, entre ces plaques et des plaques de couverture 14 tenues par des vis à tête 15, sont placés, à l'abri de la poussière, dif férentes commandes par chaînes et engre nages qui transmettront le mouvement d'un axe à un autre. Une commande générale sor tant d'une boîte de vitesse 16 et continuée par des pièces, 1.7, 18, 19, 20, 21, une vis 22 et une roue 23, met en mouvement un arbre 24 servant d'axe à la fois à une grande porte arrière 25 et à une chaîne élévatrice 26. Cette chaîne a deux axes 24, 27, des pignons 28 et des godets 29.
Au bas d'un couloir 30 est une trémie de chargement amovible 31, munie de barreaux 32 qui refusent de laisser passer des objets de dimensions trop importantes. Les godets se suivent sur la chaîne à raison de quatre ou cinq, puis la totalité de la chaîne est sans godets. De cette façon, les ordures sont dé versées par l'angle d'ouverture supérieure 33 du couloir d'une façon discontinue. Elles tom bent sur un tapis 34, contournant un tambour léger 35 et un aimant tambour 36, de type connu mais bobiné, pour l'allégement, en fil d'aluminium. 37 sont des prolongements de cet aimant sous le tapis, et 38 sont des pla ques avec doigts qui reçoivent aussi l'aimanta.- tion de 37.
Ces doigts peuvent pénétrer dans la tôle du couloir entre les godets.
Le tapis sera avantageusement muni de chaînettes de laiton sur ses bords, et une plan chette 39, avec monture de fer articulée en 40 sur le bâti, égalisera constamemnt les or dures, par l'effet d'un ressort 41. Une chaîne, placée extérieurement au bâti, transmet la ro tation de l'arbre 24 à celui de l'aimant et d'une façon générale à, tous les autres arbres de l'installation.
Les matières déversées sur le tapis 34 avancent lentement, égalisées par la plan chette 39. Aussitôt les doigts 38 attirent déjà. les fers les plus volumineux, et l'aimantation intense cesse après que l'on a dépassé la pièce 37 inférieure, faisant tomber les fers suivant la flèche 42. Un plan incliné 43; servant d'en- tretoise au bâti, les amène dans un silo 44.
La masse restante des ordures, dans laquelle domine les cendres, tombe selon. la flèche 45, dans l'angle formé par une planchette 46 axée en 47, et un tapis qui est constitué de bandes 48 à courts piquants, entretoisées transversalement par des tubes 49 (fig. 3 et 4), de façon à former une nappe circulant d'une façon continue autour de la poulie d'un tambour 50 et d'une poulie de tête 51. Cette poulie possède, entre les bandes de tissus de cardes 48, des flasques 52 d'aluminium en taillées de creusures en forme de dents, dans lesquelles s'engagent les tubes 49.
On voit que les flasques 52 servent à l'entraînement de la nappe. à courts piquants et que la hauteur des dents de ces flasques 52 est telle qu'elles refoulent les papiers, chiffons ou fines éplu chures de légumes qui ont été piquées alors qu'elles étaient contre la planchette 46. Pen dant que toutes les matières très plates et tendres, susceptibles d'être piquées par les pointes des bandes 48 montaient sur le tapis, les cendres traversaient les deux nappes pour que les gros mâchefers viennent glisser contre une tôle perforée 53 placée au contact d'une tôle perforée 54 et, de là, glisser dans un silo 55, les cendres fines traversant les deux tôles et venant sur une tôle pleine fixe 56, d'où elles glissent dans un silo 57.
Pour éviter toute obturation des tôles perforées, la tôle 54 est munie d'un axe excentrique 58 qui agite constamment cette tôle. A l'extérieur du bâti, l'arbre 58 reçoit son mouvement, comme du reste la nappe 48,à l'aide de pignons de chaîne non représentés. Au cas où dans les in tervalles de la nappe 48 s'insérerait un caillou par exemple, un rouleau 59 le chasserait im médiatement, grâce à ses fortes dents, s'in sérant entre les tubes 49 qui assurent son entraînement.
Au moment où la nouvelle série de godets se déverse en 33, un toc 60 de la chaîne 26., co gnant sur une équerre 61, en liaison avec une bielle 62, ouvre brusquement la porte 46. Les matières résiduelles, soit les débris de porce laine, verre, cailloux, les très gros mâchefers, les flacons et aussi les pommes, pommes de terre, carottes, morceaux de pain, que le ta pis à courts piquants n'avait pu entraîner se trouvent précipités sur une autre planchette 6 3 avec axe. Un rouleau 64, muni de pi quants très espacés et très longs, embrochera les pommes, carottes, etc., pour les mener dans un silo 65 et laisser les débris de verre.
La planchette 63 bascule de façon analogue à 46 et presque au même moment, les débris de porcelaine et cailloux vont rejoindre, dans le silo 55, les gros mâchefers qui avaient tra versé la nappe à courts piquants. Le rouleau 51 détachera donc, de par ses dents 52, des papiers, des chiffons et des épluchures ten dres de légumes. En face de lui se trouve un rouleau 66, muni de distance en distance de pointes de flèches 67 qui viennent se présen ter en face des dents 52 et qui pénètrent dans les matières amenées. Elles les entraînent jus qu'à une brosse à longs poils 68, qui retient les papiers et laisse passer les chiffons qui sont détachés par un peigne 70.
Les poils de la brosse 68 sont des poils fléchissant lorsque passent des chiffons et qui refusent de flé chir lorsque passent des papiers. Les poils de la brosse 68 sont de longs fils d'acier souple. Cette brosse est montée à ressort, visible en 122 (fig. 5). Les chiffons tombent selon la flèche 71 dans un couloir 72, en forme d'arche de pont, dans lequel passe un autre tapis à piquants, ce couloir amenant les chiffons dans un silo 73. Le rouleau 66 et le peigne 70 sont montés sur axe avec ressort de rap pel 70-2 (fig. 5), de façon à pouvoir recu ler au cas où un corps important voudrait passer entre 51 et 66.
Les épluchures de légumes sont tombées verticalement selon la flèche 74 et sont ve nues se piquer sur le tapis 75, ayant égale ment deux rouleaux d'actionnement, dont les cardes sont fines et longues. En raison de leur masse, les épluchures se piquent et sont amenées par le tapis 75, détachées par un peigne 76, et tombent dans un silo 77. Par contre, les papiers dont les surfaces sont dures et ne peuvent être entraînées par les pi quants sont tombés selon la flèche 78 et se sont accumulés dans un silo 79. Cette chute a été favorisée par l'effet d'aspiration d'une bouche 80 d'un ventilateur 81 monté sur l'ar bre 21.
La bouche 80 est constamment déga gée de papiers qui pourraient la boucher, par une grille 82 actionnée par le tapis oscillant 54. Le refoulement du ventilateur en 83 est utilisé pour débarrasser les fers qui tombent de l'aimant, des papiers qui auraient pu être entraînés, et active la chute selon 74.
Le bâti est muni de portes 84 axées en 85 et pouvant être ouvertes par un câble 86 et une pédale 87 qui émerge d'un marchepied 88, à l'effet de permettre aux hommes mon tant sur le marchepied d'ouvrir 84 et de dis poser de deux mains pour jeter directement dans les silos les objets trop gros que la grille 32 refuserait d'accepter (fi-. 2).
Pour éviter que les hommes ne soient ten tés de pousser avec les mains ou des bâtons. les ordures telles que les bouquets, la grille est axée en 89 et comporte deux roulettes 90 sus ceptibles de remonter le long du couloir dés qu'on l'actionne pour la rentrer, à l'aide d'une timonerie 91, 92. La hotte de chargement 31 aura préférablement des extensions sur les côtés du couloir comme représenté en fi-. 6 et 7.
Le rouleau 66 et le peigne 70 sont montés sur un bâti 70-3 (fig. 5) et le mouvement est donné au rouleau 66 par deux engrenages non dessinés, l'un solidaire de l'axe du rouleau 66, l'autre solidaire d'un axe 70-1. Un ressort de rappel 70-2 règle la distance entre les pointes de flèche 67 et les fentes de 52.
Le mouvement est communiqué de l'axe 22 4 à l'aimant par un pignon 93, une chaîne 94 et un pignon 95. Un autre pignon 96, une chaîne 97 et un pignon 98 actionnent 51. Un autre pignon 99 et une chaîne 100 actionnent un pignon<B>101</B> qui, par un axe 58 et sa bielle 102, secoue la tôle 54 par ailleurs suspendue à une bielle 103 axée sur 51.
Le mouvement est transmis de là, par un pignon 104 et une chaîne<B>105,</B> à un pignon <B>106,</B> et par un pignon 107, une chaîne 108 et un pignon 109 le mouvement est donné au tapis 75. Un autre pignon 110 avec chaîne 111 et pignon 112 fait tourner le rouleau à grands piquants 64.
Des paliers 113 à 121 soutiennent les ar bres de ces pignons de chaîne. La brosse à poils souples 68 est ramenée à la position ver ticale par un ressort 122, si un corps volumi neux est venu la coucher.
La tige 62 de la timonerie bascule la plan che 46 après que, grâce à une boutonnière 123, la planche 39 a arrêté les ordures un court instant et, de même, grâce à une bou tonnière 124, la planche 63 est ouverte pres que au même moment que 46. Ces mécanismes sont munis de paliers et ressorts nécessaires, représentés en fig. 5.
Il est évident que les tapis, chaînes et or ganes pourront, dans certaines formes d'exé cution, fonctionner dans le sens transversal à l'axe de la caisse ou encore l'installation pourra être installée à poste fixe.
Il est évident aussi que des peignes et frottoirs pourront coopérer avec les organes 34, 64, 48. la commande 21 pouvant se désaccou pler d'elle-même lors du basculement, des tocs de rupture ou l'embrayage pouvant également être utilisés.
Dans l'installation représentée en fig. 9, 10 et 11, les ordures élevées par un skip en 126 et dont les fers, grâce à un électro aimant vont en 127, tombent sur une grille 128 à barreaux parallèles. Les petits et moyens produits la traversent immédiate ment et tombent sur une tôle perforée 129 laissant passer les cendres fines dans les caisses<B>130,</B> les moyens produits et les très gros qui ont été refusés par des piquants 131 vont aux caisses 132. On remarquera que la grille à barreaux 128 agit d'une façon conti nue, comme tous les autres mécanismes de triage montés sur le camion, si bien que le débit des marchandises s'opère d'une ma nière continue.
Les piquants 131 sont fixés dans des fers à U 133 eux-mêmes solidaires de deux chaînes 134, de telle façon que des plaques fendues 135, quand elles parviennent sur une roue 136, soulèvent correctement par le dessous les matières embrochées. Tout autre dispositif dans lequel la chaîne-tapis constituée par des plaques aurait autour de la roue 136 un par cours passant au-dessus des pointes pourrait être employé. De même si les pointes au lieu d'être fixées reculaient par rapport au plan de la chaîne continue des plaques. Cette chaîne continue ayant l'avantage en plus de ne pas pincer de papiers ou déchets lorsque les plaques reviennent s'aligner.
Des pointes de flèche 137 sont montées sur des chaînes 138 s'enroulant sur deux rou leaux 139 axés sur des bras 140 attelés par des bielles 141. Elles sont toujours rappelées à bonne distance des plaques 135 par des res sorts 142 agissant sur des butées réglables.
Ce montage sur longues chaînes permet d'espacer deux brosses 143 et 144 qui font tomber respectivement les papiers et les chif fons dans des augets transversaux 145 et 146 d'où des chaînes transversales 147 et 148 les amènent dans des silos 149 et 150 aisément dé- versables loin en arrière. De même, les caisses latérales 130 et 132 munies de bras non repré sentés sont déversées facilement loin des cô tés du véhicule.
L'installation représentée en fig. 12 à 14 est montée sur un tombereau et comprend un tapis actionné par les roues et simplifié en ce sens que des piquants 151 sont portés di rectement par des plaques 152-- fixées par leurs bords latéraux à des chaînes<B>153</B> elles- mêmes. Ici aussi une plaque fendue suit une chaîne à piquants et en arrache les produits. Au contact immédiat des plaques 152 sont placées des plaques fixes frottant en perma nence ou à certains moments seulement sur les plaques de chaîne 1.52 pour les déboucher.
Ces plaques fixes ont des trous de diamètre différent de ceux des plaques 152, ce qui donne aux produits du triage deux dimen sions différentes; c'est ainsi qu'après avoir passé dans un déchiqueteur 154, les produits tendres vont à un silo 155, les cendres fines vont en 156, les plus grosses en 157 et les re fus et les pierres en 158. Lors du basculement du tombereau, on ouvre aisément la porte ar rière, par des verrous non représentés, et après soulèvement de tout le couvercle por tant le mécanisme trieur, on ouvre successive ment des portes 159, 160 et 161 dont les axes ne dépendent pas du couvercle. 162 est une brille refusant les trop gros objets.
La fig. 15 représente en élévation latérale un camion dont la caisse normale peut être transformée en camion-trieur à ordures par la seule adjonction d'une porte contenant une forme d'exécution de l'installation selon l'in vention et d'un faux-plancher. Un secoueur d'ordures par des barreaux 163 axés en 164 et attaqués par des cames 165 opère le des serrage des ordures dès leur sortie de la pou belle et est très caractéristique. Sous les bar reaux passent ainsi les cendres et toutes les matières dures.
Les matières tendres sont em portées par des piquants fixés à des plaques 166 de certains maillons et même par des pi quants fixés à la face externe de godets 167 faisant suite sur la même chaîne aux plaques et elles arrivent en haut d'un couloir faisant partie de la porte arrière. Les godets axés aux deux chaînes latérales 168à un seul axe inférieur 169 peuvent facilement être refou lés en haut après déversement par des guides courbes 170. Des guides analogues les écar tent aussi en bas lorsqu'ils doivent prendre les cendres et les referment avant que leur avant émerge des barreaux 163 et des cor nières les maintiennent fermés en montée comme en descente.
Ces pièces n'ont pas été représentées.
En haut, un peigne 171 fait passer les matières tendres fixées au dos des godets au- dessus d'un plancher 172 axé en 173; par con tre, les intérieurs des godets déversent les matières dures sur une tôle perforée 175. Une noix 176, une fois embrayée avec une noix animée par le moteur, provoque la rota tion de la chaîne élévatrice au moyen de transmissions connues. Une came 177, pas sant dans une fente de la tôle 175, le secoue, ce qui achemine ainsi les grosses pierres vers 178 alors que les cendres tombent dans un silo 174.
Pour déverser, la caisse étant basculée et la porte arrière tournée autour de son axe <B>179,</B> le désaccouplement du mécanisme mo teur se produit sur les noix 180. Les matières contenues en 174 sortent les premières, puis on ouvre une porte 181, ce qui libère les cailloux; enfin, par manivelle, on fait tour ner un axe commun à des roulettes 182, qui agit sur un câble renvoyé par deux roulettes fixes 183 et attaché au faux-plancher 172, si bien que 172 est abaissé et les matières ten dres sont libérées. Il est fréquemment em ployé des portes ouvrant sur les côtés et non représentés.
Toutes sortes de chaînes à piquants peu vent être employées dans des formes d'exécu tion de l'installation: celles dans lesquelles le tapis-chaîne s'élève vers les pointes ou au contraire celles dont une forme d'exécution est représentée en fig. 16 où ce sont les pi quants qui reculent par rapport au plan du tapis. On y voit en effet un tapis continu 184 muni de fentes où passent des piquants 185 d'une chaîne s'enroulant sur deux tambours 186 axés sur un vilebrequin 187. Les plaques pleines continues ont l'avantage d'empêcher les bouquets et surtout les fils et ficelles de venir s'enrouler autour des axes et bras des tambours.
La meilleure réalisation des chaînes à piquants sera celle dans laquelle les piquants seront montés en ligne sur les axes même de chaîne et seront normaux au plan de chaîne pendant le travail puis, en arrivant au contact du peigne, les axes se tournant pour coucher les piquants-pointes vers l'ar rière, ce qui assurera un arrachage parfait des ordures embrochées. Un tel dispositif pourrait être monté sur le même axe que celui d'une chaîne à godets et séparé par une cloison. U n couloir en deux parties donnera une très avan tageuse solution du triage et de l'élévation en silos séparés. Bien entendu, le fond de la trémie de chargement aura alors les inclinai sons nécessaires pour amener les cendres du côté de la chaîne à godets.
Installation for sorting household waste. The present invention relates to an installation for sorting household refuse. Such sorting is necessary first of all for hygienic reasons: the garbage sorted and sent back the same day to the store, in the form of rags, paper, ashes, boxes, enriched manure brought to the fields, has no time to ferment.
In addition, the sale of the sorted products produces a profit.
In the preferred embodiments, the installation will be mounted directly on the refuse collection truck. In this case, there is added to the profit made by the pickup, an additional and considerable profit (a quarter of the profit of pickup). It is due to the fact that we no longer have to carry far from the city the garbage which comes to be abandoned. There is considerable savings in the journey, much faster service in the morning and savings in the number of trucks. The trucks will even be able to leave the products to be sent in a station and in a hospital or municipal bath the papers and ashes to be burned again the same day.
Either we consider them as fuels, these products are enriched by the fact that there are no more calories to be spent on melting porcelain, glasses, etc. and especially they do not require ruinous hearths with forced draft., either that they are considered as manures, they are enriched with vegetables, meats, ete. and can be used as feed for pigs or to make richer manures. Even the poorest products like irons, glasses, cinders can have a spill.
The installation according to the invention is characterized in that it comprises means serving to elevate the materials, organs, provided with points, separating the soft materials from the hard materials by the fact that these bodies do not attack. hard materials, means being further provided for classifying hard materials according to their size, the plant comprising different silos receiving the separated materials.
In the appended drawing, several embodiments of the installation forming the subject of the invention are shown by way of examples.
Fig. 1 is the side elevation of a first embodiment which is mounted on a truck; Fig. \? is a cross section of FIG. 1; Fig. 3 and 4 are enlarged plan and elevation views of a detail; Fi-. 5 is an enlarged view from the outside of a frame-sorter that includes the installation of FIG. 1; Fig. b is a rear view of a variant of the embodiment according to FIG. 1; Fi * 7 is a plan view of fi. 6;
Fig. 8 shows laterally and separately a hopper included in the first embodiment; Fig. 9 is a side view of a second embodiment also mounted on a truck; Fia. 10 and i 1 are elevations and plan of an enlarged detail; Fig. 12, 13 and 14 relate to a third embodiment mounted on a grave reau; Fig. 15 is a side view of a fourth embodiment also mounted on a truck; Fi-. 16 is a detail of another embodiment.
The installation shown in fi-. 1 to 5 is mounted on a truck 1, the chassis 2 of which supports a body 3 made up of side members 4 and U-shaped belts 5. It comprises partitions 6 movable around axes 7 and sliding hatches not shown, and placed at the bottom 8. On angles 9 which have <B> a </B> rim the upper edge of the body, come to roll and slide the ends of sleepers 10, supporting the frames 11 of a frame-sorter which furthermore includes lightened brackets 12 and two aluminum plates 13.
It is between these aluminum plates that the various sorting members are placed and, between these plates and cover plates 14 held by cap screws 15, are placed, protected from dust, dif various controls by chains and gears which will transmit the movement from one axis to another. A general control coming out of a gearbox 16 and continued by parts, 1.7, 18, 19, 20, 21, a screw 22 and a wheel 23, sets in motion a shaft 24 serving as an axis at the same time a large rear door 25 and an elevator chain 26. This chain has two axles 24, 27, sprockets 28 and buckets 29.
At the bottom of a corridor 30 is a removable loading hopper 31, provided with bars 32 which refuse to let objects of too large dimensions pass. The buckets follow on the chain four or five, then the whole chain is without buckets. In this way, the garbage is discharged through the upper opening angle 33 of the corridor in a discontinuous fashion. They fall on a carpet 34, bypassing a light drum 35 and a drum magnet 36, of known type but wound, for lightening, in aluminum wire. 37 are extensions of this magnet under the carpet, and 38 are finger plates which also receive the magnetization of 37.
These fingers can penetrate the lane sheet between the buckets.
The carpet will advantageously be provided with brass chains on its edges, and a chette plan 39, with iron mount articulated at 40 on the frame, will constantly equalize the hard gold, by the effect of a spring 41. A chain, placed externally to the frame, transmits the rotation of the shaft 24 to that of the magnet and in general to all the other shafts of the installation.
The materials spilled on the belt 34 advance slowly, leveled by the chette plane 39. Immediately the fingers 38 already attract. the larger irons, and the intense magnetization ceases after passing the lower part 37, causing the irons to fall along arrow 42. An inclined plane 43; serving as a spacer for the frame, brings them into a silo 44.
The remaining mass of garbage, in which ash dominates, falls according to. the arrow 45, in the angle formed by a board 46 centered at 47, and a mat which consists of strips 48 with short spines, transversely braced by tubes 49 (fig. 3 and 4), so as to form a web circulating continuously around the pulley of a drum 50 and of a head pulley 51. This pulley has, between the strips of card cloth 48, aluminum flanges 52 cut into hollows in the shape of a teeth, in which the tubes 49 engage.
It can be seen that the flanges 52 serve to drive the web. with short pricks and that the height of the teeth of these flanges 52 is such that they push back the papers, rags or thin vegetable peelings which have been pricked while they were against the board 46. While all the materials very flat and soft, capable of being pitted by the points of the bands 48 mounted on the carpet, the ashes crossed the two layers so that the large bottom ash slid against a perforated sheet 53 placed in contact with a perforated sheet 54 and, of there, slip into a silo 55, the fine ashes passing through the two sheets and coming onto a fixed solid sheet 56, from where they slide into a silo 57.
To avoid any blockage of the perforated sheets, the sheet 54 is provided with an eccentric axis 58 which constantly agitates this sheet. Outside the frame, the shaft 58 receives its movement, like the rest of the web 48, using chain sprockets not shown. In the event that a pebble for example is inserted in the intervals of the web 48, a roller 59 would drive it away immediately, thanks to its strong teeth, being inserted between the tubes 49 which ensure its drive.
When the new series of buckets empties at 33, a knock 60 of the chain 26., stuck on a square 61, in conjunction with a connecting rod 62, suddenly opens the door 46. The residual materials, that is to say the debris of porce wool, glass, pebbles, the very large bottom ash, the flasks and also the apples, potatoes, carrots, pieces of bread, which the ta udder with short spikes had not been able to drag, find themselves precipitated on another board 6 3 with axis. A roller 64, provided with very spaced and very long pins, will skewer the apples, carrots, etc., to lead them into a silo 65 and leave the broken glass.
The board 63 tilts in a manner analogous to 46 and almost at the same time, the porcelain debris and pebbles will join, in the silo 55, the large clinker which had crossed the web with short pricks. The roller 51 will therefore loosen, by its teeth 52, papers, rags and tender peelings of vegetables. In front of it is a roller 66, provided at distance in distance with arrowheads 67 which come to be presented in front of the teeth 52 and which penetrate into the materials fed. They drag them to a long-bristled brush 68, which retains the papers and lets through the rags which are detached by a comb 70.
The bristles of the brush 68 are bristles which flex when passing rags and refuse to flex when passing papers. The bristles of the brush 68 are long, flexible steel wires. This brush is spring mounted, visible at 122 (fig. 5). The rags fall according to the arrow 71 in a corridor 72, in the form of a bridge arch, in which passes another spiked carpet, this corridor bringing the rags into a silo 73. The roller 66 and the comb 70 are mounted on an axle with return spring 70-2 (fig. 5), so that it can be retracted in the event that a large body wants to pass between 51 and 66.
The vegetable peels fell vertically according to the arrow 74 and came to prick themselves on the belt 75, also having two actuating rollers, the cards of which are thin and long. Due to their mass, the peelings prick themselves and are brought by the belt 75, detached by a comb 76, and fall into a silo 77. On the other hand, papers whose surfaces are hard and cannot be carried away by the pricks fell according to the arrow 78 and accumulated in a silo 79. This fall was favored by the suction effect of a mouth 80 of a fan 81 mounted on the shaft 21.
The mouth 80 is constantly cleared of papers which could clog it, by a grille 82 actuated by the oscillating belt 54. The discharge of the fan at 83 is used to rid the irons which fall from the magnet, of the papers which could have been. trained, and activates the fall according to 74.
The frame is provided with doors 84 centered at 85 and can be opened by a cable 86 and a pedal 87 which emerges from a step 88, in order to allow men both on the step to open 84 and dis place with two hands to throw directly into the silos the objects that are too large that the grid 32 would refuse to accept (fig. 2).
To prevent men from having to push with hands or sticks. garbage such as bouquets, the grid is centered at 89 and has two rollers 90 capable of moving up along the corridor as soon as it is actuated to return it, using a wheelhouse 91, 92. The loading hood 31 will preferably have extensions to the sides of the aisle as shown in fig. 6 and 7.
The roller 66 and the comb 70 are mounted on a frame 70-3 (fig. 5) and the movement is given to the roller 66 by two not drawn gears, one integral with the axis of the roller 66, the other integral of an axis 70-1. A 70-2 return spring adjusts the distance between the arrowheads 67 and the slots of 52.
The movement is communicated from the axis 22 4 to the magnet by a pinion 93, a chain 94 and a pinion 95. Another pinion 96, a chain 97 and a pinion 98 actuate 51. Another pinion 99 and a chain 100 actuate a pinion <B> 101 </B> which, by a pin 58 and its connecting rod 102, shakes the sheet 54 which is also suspended from a connecting rod 103 centered on 51.
The movement is transmitted from there, by a pinion 104 and a chain <B> 105, </B> to a pinion <B> 106, </B> and by a pinion 107, a chain 108 and a pinion 109 the movement is given to the belt 75. Another sprocket 110 with chain 111 and sprocket 112 turns the roller with high spines 64.
Bearings 113 to 121 support the shafts of these chain sprockets. The soft bristle brush 68 is returned to the vertical position by a spring 122, if a bulky body has come to lay it down.
The rod 62 of the wheelhouse tilts the board che 46 after, thanks to a buttonhole 123, the board 39 has stopped the garbage for a short time and, similarly, thanks to a buttonhole 124, the board 63 is opened almost at the bottom. same time as 46. These mechanisms are provided with the necessary bearings and springs, shown in fig. 5.
It is obvious that the carpets, chains and organs could, in certain embodiments, operate in the direction transverse to the axis of the body or the installation could be installed at a fixed position.
It is also obvious that the combs and rubbers will be able to cooperate with the members 34, 64, 48. the control 21 being able to disconnect by itself during the tilting, breaking knocks or the clutch being able also to be used.
In the installation shown in fig. 9, 10 and 11, the garbage raised by a skip in 126 and whose irons, thanks to an electromagnet go to 127, fall on a grid 128 with parallel bars. The small and medium-sized products immediately pass through it and fall on a perforated sheet 129 allowing the fine ashes to pass into the crates <B> 130, </B> the medium-sized products and the very large ones which have been refused by spikes 131 go to the boxes 132. It will be noted that the bar grid 128 acts in a continuous manner, like all the other sorting mechanisms mounted on the truck, so that the flow of goods takes place in a continuous manner.
The prongs 131 are fixed in U irons 133 which are themselves integral with two chains 134, in such a way that split plates 135, when they reach a wheel 136, correctly lift the plugged-in materials from below. Any other device in which the chain-belt formed by plates had around the wheel 136 one per course passing over the tips could be used. Likewise if the points instead of being fixed moved back from the plane of the continuous chain of plates. This continuous chain having the advantage in addition to not pinching paper or waste when the plates come back to align.
Arrowheads 137 are mounted on chains 138 winding on two rollers 139 centered on arms 140 hitched by connecting rods 141. They are always returned at a good distance from the plates 135 by spells 142 acting on adjustable stops .
This assembly on long chains makes it possible to space two brushes 143 and 144 which drop the papers and the figures respectively into transverse buckets 145 and 146 from which transverse chains 147 and 148 bring them into silos 149 and 150 easily removed. - pourable far back. Likewise, the side boxes 130 and 132 provided with arms (not shown) are easily dumped far from the sides of the vehicle.
The installation shown in fig. 12 to 14 is mounted on a dumper and comprises a belt actuated by the wheels and simplified in that the spikes 151 are carried directly by plates 152 - fixed by their side edges to chains <B> 153 </ B > themselves. Here, too, a slit plate follows a spiked chain and tears off the products. In immediate contact with the plates 152 are placed fixed plates rubbing permanently or at certain times only on the chain plates 1.52 to unblock them.
These fixed plates have holes of different diameter from those of the plates 152, which gives the products of the sorting two different dimensions; this is how, after having passed through a shredder 154, the tender products go to a silo 155, the fine ashes go to 156, the larger ones into 157 and the rejects and the stones into 158. When the dumper is tilted , the rear door is easily opened, by latches not shown, and after lifting the entire cover por as the sorter mechanism, doors 159, 160 and 161 are successively opened, the axes of which do not depend on the cover. 162 is a shine refusing too large objects.
Fig. 15 shows in side elevation a truck, the normal body of which can be transformed into a garbage sorter truck by the sole addition of a door containing an embodiment of the installation according to the invention and of a false floor. . A garbage shaker by bars 163 centered at 164 and driven by cams 165 operates the clamping of the garbage as it leaves the louse and is very characteristic. Ashes and all hard materials pass under the bars.
The soft materials are carried by pins fixed to plates 166 of certain links and even by pins fixed to the external face of buckets 167 following on the same chain to the plates and they arrive at the top of a passage forming part from the back door. The buckets centered at the two side chains 168 with a single lower axis 169 can easily be returned upwards after dumping by curved guides 170. Similar guides also spread them at the bottom when they have to take the ashes and close them before their release. before emerges bars 163 and horns keep them closed both in ascent and descent.
These parts have not been shown.
At the top, a comb 171 passes the soft materials attached to the backs of the buckets above a floor 172 centered at 173; on the other hand, the interiors of the buckets discharge the hard materials onto a perforated plate 175. A nut 176, when engaged with a nut driven by the motor, causes the rotation of the elevator chain by means of known transmissions. A cam 177, not sounding in a slot in the sheet 175, shakes it, which thus conveys the large stones towards 178 while the ashes fall in a silo 174.
To discharge, the body being tilted and the rear door turned around its axis <B> 179, </B> the motor mechanism is uncoupled from the nuts 180. The materials contained in 174 come out first, then we open a door 181, which releases the pebbles; finally, by crank, one rotates an axis common to the rollers 182, which acts on a cable returned by two fixed rollers 183 and attached to the false floor 172, so that 172 is lowered and the soft materials are released. It is frequently used with doors opening on the sides and not shown.
All kinds of spiked chains can be used in some embodiments of the installation: those in which the chain conveyor rises towards the points or, on the contrary, those of which one embodiment is shown in fig. 16 where it is the stitches which recede from the plane of the carpet. We see there indeed a continuous belt 184 provided with slots through which pass spikes 185 of a chain winding on two drums 186 centered on a crankshaft 187. The continuous solid plates have the advantage of preventing clumps and especially clumps. threads and strings to wrap around the axes and arms of the drums.
The best realization of the chains with quills will be that in which the quills will be mounted in line on the chain pins themselves and will be normal to the chain plane during work then, when they come into contact with the comb, the pins turning to lay the quills. - points towards the rear, which will ensure a perfect removal of the garbage plugged in. Such a device could be mounted on the same axis as that of a bucket chain and separated by a partition. A corridor in two parts will give a very advantageous solution of sorting and elevation in separate silos. Of course, the bottom of the loading hopper will then have the necessary inclines to bring the ash to the side of the bucket chain.