Fermeture comprenant une rangée d'éléments mâles consécutifs s'engageant élastiquement par pression dans des éléments consécutifs d'une rangée d'éléments femelles. L'invention est relative à une fermeture du type comportant une rangée d'éléments mâles consécutifs s'engageant élastiquement par pression dans les éléments çonsécutifs d'une rangée d'éléments femelles.
Cette fer meture est caractérisée en ce que chaque élé ment mâle comporte une tête qui pénètre dans les éléments femelles et présente une forme allongée s'amincissant vers ses extré mités en hauteur et en largeur, le tout dis posé de façon que, dès que la tête d'un élé ment mâle est engagée dans un élément fe melle, la tête de l'élément mâle suivant se trouve pénétrer partiellement par sa pointe, dirigée suivant la ligne de fermeture, dans l'élément femelle suivant, et se trouve ainsi déjà centrée et guidée par celui-ci.
Les deux rangées d'éléments peuvent être fixées respectivement sur les bords à. recou vrement de deux rubans de tissus, de deux baleines, ou de deux piùces de tissu par exemple, qu'il s'agit de relier entre eux de façon détachable.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de la fermeture selon l'invention ainsi que des variantes de détail de ces formes.
La fig. 1 montre, schématiquement, en perspective, l'ensemble d'une forme d'exécu tion de la fermeture; Les fig. \?, 3 et 4 montrent, en plan, en élévation et en bout respectivement, un élé ment mâle d'une première forme; Les fig. 5 et 6 montrent, en plan et en bout, un élément femelle de cette forme; La fig. 7 est un schéma de la tête de l'élément mâle selon les fig. 2 à 4; Les fig. 8, 9 et 10 sont des vues analo gues aux fig. 2, 3 et 4 montrant une variante de l'élément mâle de la première forme;
Les fig. 11 et 12 sont des vues analogues aux fig. 5 et 6, montrant une variante de l'élément femelle de la première forme, le ressort étant enlevé; La fig. 13 est une vue en élévation cor respondant à la fig. 12; La fig. 1.1 montre le ressort de cet élé ment femelle: La fig. 15 montre les éléments mâles et femelles des fig. 8 à 14, en engagement; Les fig. 16 à 18 montrent des variantes du corps de l'élément femelle de la première forme;
La fig. 20 montre une seconde forme d'exécution constituée par une fermeture par accrochage; Les fig. 21, 21a, 22, 22a_ 23, 23a, 24, 24a et 25, 25a montrent en élévation et en plan divers modes de fixation des éléments sur les bandes de tissu ou autres supports; La fig. ?6 montre une vue latérale d'une autre variante de l'élément femelle, pour une fermeture à curseur; Les fig. 27 à 29 montrent, en bout, en élévation et en plan, le curseur latéral d'une forme d'exécution de la fermeture;
Les fig. 30 à 32 sont des vues analogues aux fig. 2 7 à 29 du curseur central d'une autre forme d'exécution de la fermeture; La fig. 33 est une coupe suivant la ligne 33-33 de la fig. 31; La fig. 34 est une vue latérale d'une por tion de chaîne formée par les éléments fe melles d'une autre forme, le ressort n'étant pas indiqué; La fig. 35 est une vue en bout de l'un des éléments femelles de cette chaîne; La fig. 36 en est la. vue en plan;
Les fig. 37 et 38 sont des vues, analo gues aux fig. 34 et 35 d'une variante de cette forme: La fig. 39 est une vue en élévation laté rale avec coupe partielle d'une portion de chaîne d'éléments mâles d'une autre forme d'exécution; La fig. 40 est une vue, en élévation laté rale, d'une portion de chaîne d'éléments fe melles de cette forme d'exécutioni La fig. 41 est une vue en bout d'un élé ment de la fig. 40;
Les fig. 42 et 43 sont des vues analogues aux fig. 40 et 41 montrant un autre mode de fixation de chaque élément de la chaîne; La fig. 44 est une vue en bout, avec coupe partielle suivant la ligne 44-44 de la fig. 46, d'une variante de curseur central; La fig. 45 est une vue en plan du même curseur; La fig. 46 est une vue en élévation du curseur.
En se référant à. la fig. 1, 1 et 2 désignent deux supports, dont l'un au moins est consti tué par une bande de tissu ou autre matière souple ou flexible, _2 une rangée d'éléments mâles consécutifs fixés sur la bande 1, et B une rangée d'éléments femelles consécutifs fixés sur la bande 2. Les deux bandes sont reliées d'une façon quelconque à, une extré inité en 3 (par couture, rivure, bouton- pression, ete.).
Pour attacher les deux bandes l'une à l'autre, sur toute leur longueur, il suffit de glisser le doigt sur l'une des bandes, l'autre bande prenant appui sur un support rigide, afin de faire pénétrer les têtes des éléments mâles A par pression dans les éléments fe melles B. Pour détacher les deux bandes, il suffit d'exercer une traction perpendiculaire au plan des deux bandes de façon à. dégager les éléments mâles des éléments femelles.
Dans la forme d'exécution représentée aux fig. ? à 7, l'élément mâle A comprend une embase 4, une tête 5 et un col 6. La tête 5, de forme allongée, a une section transversale en forme de caeur (fig. 4) et est effilée vers ses extrémités, aussi bien en largeur (fig. 2) qu'en hauteur (fig. 3), de façon à posséder la forme d'un petit bateau.
L'élément femelle comprend une embase 7, deux bossages 8, laissant entre eux un logement 9, dans lequel font saillie latéra lement deux ressorts 10.
Le logement 9 qui s'étend sur toute la longueur de l'élément femelle se rétrécit vers ses extrémités (fig. 5) de façon que son con tour en plan suive celui de la tête 5 de l'élé ment mâle (fig. 2). Dans cette forme, les élé ments d'une rangée ne peuvent donc pas glis- ser longitudinalement par rapport à ceux de l'autre rangée dès qu'ils sont engagés. Les ressorts<B>1.0</B> ont une forme incurvée; leurs extrémités libres s'appuient contre la paroi cylindrique interne des bossages 8. tandis que la partie centrale traverse une ouverture de la paroi interne de chaque bossage pour faire saillie dans le logement 9.
Les éléments A et B sont figés côte à côte sur les bandes 1 et 2 par tous moyens appro priés, comme indiqué schématiquement à la fig. 1.
La forme de la tête 5 des éléments A. effi lée vers ses extrémités, facilite l'engagement de ces éléments dans les éléments femelles B, (lu fait que la tête de chaque élément A qui, dès que la tête de l'élément précédent est en gagée dans l'élément femelle correspondant, se présente d'abord obliquement devant l'élé ment femelle, qu'elle doit pénétrer, sa pointe étant dirigée suivant la ligne de fermeture s'enfonce comme un coin dans l'élément B, puis pivote en achevant de s'engager dans cet élément B, sans que l'élément mâle précédem ment engagé dans la rangée d'éléments B soit soulevé.
Grâce à la section en cocur de la tête 5 (fig. <B>7),</B> les ressorts 10 viennent prendre appui chacun sur un épaulement. compris entre cette tête et le col 6. ce qui maintient la tête 5 dans l'élément femelle. En faisant varier la saillie des ressorts dans le logement 9, on peut faire en sorte qu'ils s'appuient sur l'épaulement en un point quelconque compris entre a et b, ce qui permet de faire varier à volonté l'effort nécessaire pour dégager les éléments mâles des éléments femelles.
Les fig. 8 à 1.0 montrent une légère va riante de la forme des éléments mâles, plus spécialement étudiée pour réaliser une ferme- turc, par pression dans laquelle les éléments mâles, une fois engagés dans la rangée d'élé ments femelles, peuvent coulisser dans cette dernière (voir la forme bombée de l'embase 4 et la forme rectiligne des rainures 5a de l'épaulement dans lesquelles s'accrochent et glissent les ressorts): les fig. 11 à 14 mon trent comment les éléments femelles sont éta- blis dans ce cas pour faciliter le coulissement des éléments mâles.
Il comprennent une em base 11, deux joues 12, percées de fentes 18 élargies en 18a et un ressort C (fig. 14). Le ressort C, constitué par un fil élastique, pré sente deux parties horizontales 14 s'appuyant extérieurement contre l'embase 11, ces parties étant recourbées dans la partie médiane pour permettre leur fixation au moyen d'un crevé ou rivet. Le ressort présente de chaque côté deux parties inclinées 15, s'appuyant contre la joue correspondante 12, et reliées à une partie 16. pénétrant par la fente 18 de cette joue et faisant; saillie latéralement à l'inté rieur du logement allongé 17 s'étendant sur toute la longueur de l'élément et dont les pa rois sont ici rectilignes.
Les parties de ressort en saillie 16 (fig. 15) sont disposées au voi sinage de rebords 12d de l'élément femelle de telle sorte que ces parties en saillie 16 qui prennent appui sur des épaulements de la tête 5 compris entre cette tête et le col, butent contre lesdits rebords 12d en tendant à empêcher la séparation des deux éléments lorsque la tête 5 de l'élément mâle tend à se dégager de l'élément femelle perpendiculaire ment à l'embase 11 de celui-ci, tandis qu'elle s'écartent librement lors de l'engagement de la, tête de l'élément mâle dans l'élément fe melle.
Les angles des parties en contact des or ganes sont dans ce cas arrondis. pour éviter tout accrochage lors du coulissement des élé ments mâles dans la. rangée d'éléments fe melles.
Grâce à la forme rectiligne des parties 16, des ressorts et des parois du logement 17, et à la forme effilée de la tête 5 de l'élément mâle, celui-ci, après avoir été engagé dans l'élément femelle (fig. 1.5), peut coulisser tout le long de la rangée d'éléments femelles.
L'opération de fermeture devient donc très aisée; avec cette variante en particulier, on évite la nécessité d'ouvrir la fermeture et de recommencer l'opération dans le cas où quel ques éléments intermédiaires de l'une des rangées d'éléments ne seraient pas engagés dans les éléments de la rangée opposée, par suite d'une inadvertance, de sorte que la pre mière rangée formerait une boucle ou godet. Dans ce cas. au lieu d'être obligé de défaire les deux rangées, il suffit de faire disparaître la boucle en faisant coulisser les éléments déjà engagés d'une rangée dans ceux de l'au tre et d'engager ensuite par une faible pres sion du doigt les. éléments non engagés.
Les fig. 16 à 18 montrent que les bords libres des joues 12 des éléments femelles peu vent être repliées vers l'intérieur pour former des renforts 12a, 12b, 12e. Le renfort 12c (fig. 18) augmente la rigidité de l'élément B en résistant à un effort qui tendrait à écraser ou replier les joues 12 contre l'embase 11. Lorsque l'élément est en acier à ressort, les renforts peuvent servir à maintenir la tête de l'élément mâle, auquel cas on n'utilise pas de ressort séparé tel que celui de la fig. 14.
L e ressort C, au lieu d'être constitué par un seul fil (fig. 14), peut être divisé en deux parties C' (fig. 19), chacune présentant une branche inférieure 17, prenant appui sous l'embase 11. Cette disposition est particuliè rement indiquée lorsque l'élément B est fixé à la bande de tissu I par des crochets (fig. 21 et 22), ces crochets servant à la fois à l'im mobilisation des ressorts et à la fixation des éléments femelles sur le ruban. .
La fig. 20 montre une fermeture par pres sion fonctionnant par accrochage, dans la quelle la tête 18 de l'élément mâle A, dont la section présente la forme d'un demi-coeur et qui est effilée aux deux extrémités, est portée par un col recourbé vers l'embase de cet élément. Cette tête s'engage latéralement dans un logement compris entre une joue uni que 21 et l'embase 19 de l'élément femelle B.
Une partie d'un ressort 20 fait saillie vers l'intérieur du logement du côté de 1a joue unique 21 de l'élément B et vient prendre appui sur l'épaulement compris entre la tête 1-8 et le col de l'élément mâle. Les deux éléments ne peuvent pas être séparés par une traction exercée dans le sens dans lequel s'est fait l'engagement ou dans le sens perpendi culaire au plan des embases des éléments, car ceux-ci se trouvent. accrochés l'un à l'au tre comme deux crochets.
La fixation des éléments sur les bandes 1 et 2 peut se faire de différentes façons; leurs embases peuvent être percées de trous pour la fixation par couture ou par rivets ou oeil- lets par exemple.
Aux fig. 21 à 23, l'embase est découpée pour former des crochets 22, 2.3 ou 24. Aux fig. 21, 21a, les crochets 22 tournent leurs pointes vers l'extérieur (ce qui est préférable, le ruban étant maintenu entre les griffes quelle que soit la. direction de l'effort, indi quée par les flèches). Aux fi-. \22, 22a, les crochets tournent leurs pointes vers l'inté rieur (disposition moins favorable) et aux fig. 23, 23a, ils sont .découpés sur les bords de l'embase, et repliés en traversant le ruban.
Aux fig. 24, 24a, la fixation s'effectue par un crevé central (c'est-à-dire un trou poin çonné formant une série de pointes) et aux fig. 25, 25a par deux crevés latéraux.
Dans ces figures, les autres organes des éléments ne sont pas représentés.
La fixation de l'élément femelle pourrait aussi s'effectuer dans une variante de l'élé ment des fia. 11 à 13 au moyen d'une se melle rapportée fixée à l'embase de cet élé ment femelle au moyen de griffes d'assem blage ou d'un rivet et maintenant empri sonnée entre elle et l'embase la partie infé rieure du ressort C. les extrémités débor dantes de cette semelle possédant des trous permettant la fixation par couture.
Les fermeture décrites ci-dessus peuvent être munies d'un curseur, comme les ferme tures du genre "éclair": Ce curseur est par ticulièrement nécessaire dans le cas où 'la saillie des ressorts des éléments femelles et la forme de la tête des éléments mâles sont choisis de manière qu'il soit impossible de dégager les éléments mâles des éléments fe melles par une simple traction dirigée per pendiculairement au plan de la fermeture.
Les fig. 26 à 29 montrent la disposition du curseur latéral D, d'une forme d'exécution particulière de la fermeture,. Les éléments femelles B sont pourvus ici d'un ressort intérieur :27. maintenu en place par des ouvertures, creusures on emboutis 28 des joues 12 (fig. 26). Ils sont prolongés chacun latéralement par une glissière 29, dans laquelle se déplace un coulisseau 30, relié par une âme 31 à. un presseur incurvé 32 et à un coin effilé 33.
Le curseur est muni latéralement d'un bouton de maneeuvre.
Le coulisseau a une longueur sensible ment égale à celle de trois éléments femelles. Lorsqu'on déplace le curseur dans le sens de la, flèche F, le coulisseau 30 se déplace dans les glissières 29 des éléments successifs B et le presseur 32 s'engage sur des talons contre-coudés 35 des embases 4 des éléments mâles A. forçant les têtes de ceux-ci dans les éléments B.
Lorsqu'on déplace le curseur en sens in verse de la flèche F, la partie effilée du coin 33 s'engage entre les talons 35 et les faces supérieures 36 des glissières<B>2</B>9, ce qui fait basculer les éléments A par rapport aux éléments B et permet aux extrémités amin cies des têtes des éléments A de se dégager des éléments B.
Le. bouton 34 pourrait être monté de façon rotative et être pourvu d'une came ou verrou permettant de bloquer le curseur dans fine position quelconque le long de la fer meture. comme décrit plus loin, en se réfé rant aux fi-. 3(1 -à 33. Ces figures représen tent un curseur central destiné à coopérer avec une fermeture semblable à celle dont les éléments sont représentés aux fig. 8 à 15. Ce curseur comprend un coulisseau 37, une âme 38, dans laquelle est pratiquée une rai nure longitudinale 39 et deux presseurs laté raux 40. Ce curseur est symétrique par rap port à un plan longitudinal.
Le coulisseau 37, dont la longueur est sensiblement égale à celle de trois éléments femelles, s'engage de façon à, pouvoir se dé placer dans les logements des éléments fe melles, sous les parties faisant saillie 16 des ressorts C, à la façon d'un élément mâle A. Sa largeur est telle qu'une fois eilgagé dans la rangée femelle, il ne peut s'en dégager.
La rainure 39 a. une section sensiblement complémentaire de celle de la tête d'un élé ment mâle et s'incline d'avant en arrière, comme indiqué à la fig. 31, et les presseurs 40 sont parallèles au fond de la rainure 39.
A l'extrémité basse du curseur, le cou- lisseau 37 s'amincit pour former un coin 41. Lorsqu'on tire le curseur dans le sens de la flèche F au moyen du bouton 42, lé cou lisseau glisse le long du logement 17 des éléments B et les presseurs 40 s'engagent comme les branches d'une fourchette entre les têtes 5 et les embases 4 des éléments mâles A; les têtes 5 parcourent la rainure 39 et se rapprochent des éléments R. dans lesquels ils finissent de s'engager.
Lorsqu'on tire le curseur en sens inverse, le coin 41 s'engage entre le dessous des têtes 5 et les embases des éléments B et soulève ainsi les éléments .1, qui se dégagent des élé ments .B.
Le bouton 42 est monté de façon rotative dans l'âme 38 du curseur au moyen d'un tou rillon 43 et il porte une came 44 qui, pour une certaine position angulaire du bouton, presse sur l'extrémité supérieure de la joue 12 de l'élément B et bloque ainsi le curseur en place. Pour empêcher le curseur de se déga ger de la rangée femelle, on aplatit un élé ment femelle à chaque extrémité de la rangée.
Les fig. 34 à 46 se rapportent plus parti culièrement à des fermetures par pression dans lesquelles les éléments de chaque rangée sont reliés entre eux de manière à former une chaîne de flexibilité limitée.
Dans la forme d'exécution représentée aux fig. 34 à 36, les éléments femelles comportent chacun des joues munies de fentes pour les parties faisant saillie des ressorts. La matière provenant du découpage de chaque fente 59 est rabattue, intérieurement à l'élément, par pliage autour du bord a de la fente et l'extré mité de la languette 61 ainsi formée est re pliée pour s'engager dans une ouverture cir culaire 62 faisant partie de la fente 59 de l'élément femelle suivant. De cette façon, on réalise une liaison par articulation entre deux éléments femelles successifs, cette liaison étant souple par suite du jeu de l'extrémité de la languette<B>61</B> dans l'ouverture 62, mais la. rotation d'un élément femelle par rapport au suivant étant limitée.
Chaque élément femelle est dont relié à chacun des éléments adjacents par deux liaisons latérales qui permettent de constituer, avec l'ensemble des éléments fe melles, une chaîne dont la flexibilité est limi tée, pour empêcher le curseur, décrit ci-après, de se dégager de la rangée d'éléments femelles.
Dans cette forme, le ressort 60 est monté de la façon indiquée à la fig. 35, à l'extérieur de l'élément à l'exception des parties supé rieures. repliées vers l'intérieur, qui traversent les fentes 59 des joues.
Les fig. 37 et 38 représentent une variante de l'élément femelle représenté aux fig. 11 à 14. Dans cette variante, des parties de res sort faisant saillie sont constituées par un élément formant ressort 60 en fil élastique et logé entièrement à l'intérieur de l'élément femelle. Dans cette variante, chaque joue 57 de l'élément femelle comporte deux entailles 63 (fig. 37) destinées à recevoir les branches des parties faisant saillie du ressort 60.
L'une de ces entailles 63 (celle de droite) est décou pée en même temps qu'une fente 59 et une ouverture circulaire 62 de façon à former une languette 61. qui est rabattue, vers l'autre entaille 63 du même élément et à. l'intérieur de cet élément. par pliage autour du bord b de la fente 59. La languette ainsi rabattue s'applique contre une branche du ressort 60 et son extrémité repliée s'engage dans l'ou verture 62) de l'élément suivant dans laquelle elle peut jouer. Ainsi, la liaison flexible des éléments femelles successifs se trouve réalisée, tandis que les ressorts 60 sont parfaitement maintenus par les languettes 61.
Aux fig. 39 à 43, on a représenté un troi sième mode de liaison des éléments de la fer meture par pression en vue de former avec des éléments des chaînes de flexibilité limitée.
Dans la forme d'exécution représentée à la fig. 39, la tête 51 de forme allongée de chaque élément mâle est traversée longitudi- nalement par un cordonnet 64, qui est fixé à cet élément par agrafage par exemple. De préférence, le cordonnet 64 est pincé au milieu (le, la tête 51 de l'élément mâle: celle-ci com porte à ses deux extrémités des évidements évasés pour laisser du jeu au cordonnet 64.
Aux fig. 40 et 41, les éléments femelles sont représentés reliés par deux cordonnets 65. Chacun de ces cordonnets est fixé à l'in térieur des éléments sur l'une des joues laté rales 57. Dans le cas où le ressort 60 est inté rieur à l'élément femelle, le cordonnet est maintenu en place, de préférence par agra fage, par des griffes 66 découpées dans la joue 57 et rabattue sur le cordonnet 65.
Dans le cas où le ressort 60 est extérieur à l'élément femelle (fig. 42 et 43), le. cor donnet 65 est maintenu contre la joue 5 7 de l'élément par la languette de métal 61 qui résulte du découpage de la fente 59 et qui est rabattue sur ce cordonnet. .
Aux fig. 44 à 46, on a représenté une variante du curseur central représenté aux fig. 30 à 33, et destiné à coopérer avec une fermeture analogue à celle avec laquelle coo père le curseur des fig. 30 à 33. Ce curseur comprend un coulisseau 67 s'engageant dans les éléments femelles sous les parties faisant saillies des ressorts 60, une âme 68 compor tant une rainure centrale longitudinale incli née 69, dans laquelle peuvent coulisser les têtes 51 des éléments mâles, et deux presseurs latéraux 70 parallèles au fond de la rai nure 69.
Le coulisseau est maintenu en place dans les éléments femelles grâce à deux rainures latérales 71 dans lesquelles coulissent les extrémités des parties faisant saillies des res sorts 60. La profondeur de ces rainures dimi nue vers une extrémité pour former deux bos sages 72. Ces bossages ont pour effet de pro duire l'écartement des parties faisant saillie des ressorts 60 lors du passage du coulisseau dans les éléments femelles, ce qui facilite l'engagement. et le dégagement des têtes des éléments mâles dans les éléments femelles.
Le curseur est en outre muni d'un dispo sitif assurant son blocage dans toute position voulue par rapport aux éléments mâles et femelle. Ce dispositif est constitué par nn bouton<B>73.</B> dont. l'extrémité filetée 74 se visse dans l'âme 68 et s'engage en partie dans la rainure centrale 69 où elle rencontre la tête (le l'élément mâle qui s'y trouve. Ce bouton porte. en outre, une came 75 qui, pour une certaine position angulaire dudit bouton, presse sur l'extrémité supérieure de la joue <B>5</B>7 de l'élément femelle.
On comprend que, par une manceuvre appropriée du bouton<B>73,</B> on peut. bloquer le curseur sur les éléments miles par l'organe de blocage formé par la partie filetée 74 et sur les éléments femelles par la came 75.
Les éléments pourraient être fixés sur des bandes quelconques (tissu, tresse, gros grain, cuir, etc.) ou flexibles (laines métalliques, baleines). L'une des rangées pourrait être fixée sur une bande souple ou flexible et l'au tre sur un support rigide (cadre, ossature, etc.).
Les éléments mâles, en laiton galvanisé ou autre métal approprié, peuvent être fabrï- qués en une seule pièce par découpage. em boutissage et cambrage ou par rivure d'une tête pleine sur l'embase.
Les supports des éléments femelles. de préférence en même matière que les éléments mâles seront fabriqués en une seule pièce, par découpage et cambrage.
Les éléments femelles des fig. 16 à. 18 doivent être construits en acier à ressort, lors qu'on n'utilise pas de ressort séparé. Cette disposition est moins avantageuse que la pré cédente, en raison des difficultés de fabrica tion de ces pièces lorsqu'elles sont en acier.
Les fentes 13 des joues des éléments B (fig. 13) pourraient être supprimées et les deux encoches 73a pourraient déboucher sur les bords latéraux des joues 12.
En renforçant convenablement les ressort représentés à. la fig. 14, on peut réaliser une fermeture dont les éléments femelles seront constitués chacun par un ressort de ce genre, fixé directement à la bande de tissu ou autre, sans aucun support. Les dimensions approximatives des élé ments sont d'environ 3 mm de hauteur, 3 à. 5 mm de largeur et 5 à 7 mm de longueur, le curseur ayant environ 15 mm de longueur et 6 mm de hauteur.
Les fermetures ci-dessus décrites ont l'a vantage d'être très souples, l'effort étant dis tribué sur un grand nombre d'éléments. Cette particularité les feront adopter pour les tis sus très légers, tels que crêpe de Chine, toile de soie, voile, etc. Les bandes 1 et 2 de ces fermetures se recouvrant, la fermeture est en outre cachée, de sorte que les fermetures dé crites peuvent recevoir des applications très nombreuses:
dans la couture, dans la con fection de vêtements pour femmes et hommes, linges et vêtements d'enfants, vêtements de sport, bonneterie, costumes de théâtres, robes à transformation; dans la maroquinerie: ar ticles de voyages, certaines formes de chaus sures, guêtres, gants, etc. ; dans l'industrie automobile (voiture décapotables), etc.