CH180326A - Revêtement pour mur ou autres parois, procédé et appareil pour la fabrication de ce revêtement. - Google Patents

Description

  Revêtement pour mur ou autres parois, procédé et appareil pour la fabrication  de ce     revêtement.       La présente invention se rapporte aux  revêtements muraux ou similaires compor  tant, de façon connue, des plaquettes     jointives     d'une matière rigide appropriée à l'usage en  vue, collées sur un substratum fait d'une  feuille d'une matière souple telle que du mol  leton, du tricot, etc.  



  D'ordinaire, ces plaquettes sont à arêtes  vives et à bords presque jointifs; elles sont,  par exemple, obtenues simplement par décou  page au diamant d'un     panneau    de la matière  décorative, après collage de ce panneau sur le  substratum.  



  Or, lorsqu'en particulier on utilise le verre  opale pour la fabrication de ces revêtements,  il est impossible de l'obtenir en plaques d'é  paisseur constante: il existe par conséquent,  entre les plaquettes, des différences d'épais  seur qui ne sont pas sans nuire à l'esthétique  du revêtement; si, notamment, celui-ci est  éclairé latéralement, ces différences d'épais  geur produisent des ombres qui les accusent,    et même les exagèrent, et donnent à la surface  du revêtement un aspect encore plus irrégu  lier qu'elle n'a en réalité.  



  La présente     invention    a pour objet un re  vêtement du genre en question perfectionné  en vue     d'obvier    aux     inconvénients    précités,  ainsi qu'un procédé et un appareil pour la fa  brication de ce revêtement     perfectionné.     



  Le revêtement suivant     l'invention    est ca  ractérisé en ce que les bords de la face exté  rieure de chaque plaquette comportent des  chanfreins ménagés sur une partie au moins  de l'épaisseur de cette plaquette. De cette fa  çon, le     joint    entre deux     plaquettes        voisines,     au lieu d'être limité par des bords droits pres  que jointifs, dont les moindres différences de  niveau s'accusent, est limité par des bords  évasés entre lesquels il     existe    un espace suf  fisant pour que ces différences de niveau ne  soient plus visibles, et ne produisent plus  d'ombres qui les soulignent.

        Grâce à leur inclinaison, les bords sont  visibles et se     rejoignent    vers le milieu de leur  épaisseur, de sorte que, malgré l'écart qui  existe entre     eux,    du côté extérieur, ils ne  laissent pas apparaître le substratum et ne  créent pas de solution de     continuité    dans le  revêtement. Au contraire, ils forment comme  des moulures qui contribuent à l'aspect déco  ratif de ce revêtement.  



  Un autre avantage est que les     chanfreins     suppriment les arêtes et angles vifs produits  au découpage, et sur lesquels on peut s'écor  cher ou se couper en passant la main sur le  revêtement.  



  Le nettoyage est également facilité: ces  joints à bords évasés sont en effet aisément  accessibles, et il est facile d'en retirer la pous  sière qui s'y dépose; de plus, les arêtes et les  angles des joints ne risquent pas d'accrocher  ou déchirer les chiffons d'essuyage.  



  Il est également à remarquer que, grâce à  l'inclinaison des bords des joints, l'eau ne  peut y stagner et pourrir le substratum.  



  Pour chanfreiner pratiquement et écono  miquement les     plaquettes    d'un revêtement  préparé comme il est prévu ci-dessus, par dé  coupage au diamant d'un     panneau    de verre  ou similaire préalablement collé sur un subs  tratum souple, on ne peut procéder     comme    s'il  s'agissait de plaquettes séparées, susceptibles  d'être chanfreinées une à une.  



  Le procédé préféré consiste,     suivant    l'in  vention, à plier le revêtement successivement  suivant chacune de ses lignes de division, de  façon que les bords adjacents des plaquettes  respectives soient écartés     angulairement    et à  tailler à chaque fois tous ces bords suivant  un même plan qui forme avec les faces     des-          dites    plaquettes des angles voulus.  



  Il est ainsi possible de tailler en     uné    seule  opération les bords adjacents de toutes les       plaquettes    adjacentes à une même ligne de  division du revêtement.  



       L'appareil    conçu suivant l'invention pour       mettre    en     #uvre    ce procédé est caractérisé par  la combinaison d'un support ayant deux faces  adjacentes formant un dièdre et     d'une    meule  placée au droit de l'arête de ce dièdre et mo-    bile le long de cette arête, cette     meule    étant  en outre disposée pour former les chanfreins  sur les bords des faces extérieures des pla  quettes du revêtement voisines d'une ligne  de joint quand ce revêtement est appliqué sur  les deux faces du dièdre, de façon que les pla  quettes soient tournées vers l'extérieur,

   ladite  ligne de     joint    étant dirigée     suivant        l'arrête     du dièdre.  



  Au dessin annexé, à titre d'exemple:  La     fig.    1 est une vue perspective du revê  tement;  La     fig.    2 représente, en élévation, un dis  positif pour le     chanfreinage    des joints;  La     fig.    3 est une vue en plan correspon  dante;  La     fig.    4 est     une    élévation partielle d'une  variante de ce dispositif.  



  . Ce revêtement est fait, de façon connue,  d'un panneau d'une matière décorative rigide  collé sur un substratum 1 en molleton, tricot,  ou autre, et découpée en plaquettes join  tives 2.  



  Les bords de ces plaquettes sont     chanfrei-          nés    sur une certaine hauteur, de façon à for  mer des chanfreins 2a qui se rejoignent à leur  partie inférieure, et entre lesquels il     existe,     au niveau de la surface du revêtement, un  écart e tel que les     décalages    entre les pla  quettes ne sont pas visibles.  



  Après découpage des plaquettes 2, le revê  tement est posé sur un support prismatique 3,  pivotant sur un axe 4, de telle façon que la  ligne de joint à     chanfreiner    coïncide avec une  arête A de ce support, et que les rangées de  plaquettes adjacentes à cette ligne de joint re  posent sur les deux faces     voisines    Fi,     F2    du  support, sur lesquelles elles peuvent être  maintenues par des dispositifs d'appui 5.  Les deux bords de la ligne de joint reposant  sur l'arête A sont     ainsi    écartés l'un de l'autre,  et les angles vifs des plaquettes 2 se trouvent  en saillie.  



  Ces angles sont alors     abattus    au moyen  d'une meule plane 6 qu'on fait porter sur     eux,     et qu'on déplace le long de la ligne de     joint.     



  Cette meule est, par exemple, montée à ro  tule sur l'axe 7     d'un    petit moteur électrique      8, lequel est lui-même .figé à un support 9  en forme de potence.  



  Pour les installations à petit débit, on  peut monter le support 9, dans une glissière  10 d'un bâti 11, et déplacer à la main la  meule le long de la ligne de     joint    à     chanfrei-          ner    en faisant, au moyen     d'une    poignée de       man#uvre    12, coulisser le support dans cette  glissière.  



  L'angle des deux faces<I>Fi,</I>     F2    du support  est convenablement calculé pour que, lorsque  le revêtement reprend sa forme normale, les  deux facettes ou chanfreins 2a formés par  la meule 6 fassent l'angle a désiré.  



  Suivant une disposition particulière, la  largeur des faces<I>Fi,</I>     F2...    du support corres  pond à. celle des     plaquettes    2, de sorte que,  lorsque les chanfreins 2a ont été meulés sui  vant une ligne de joint, il suffit de faire tour  ner le support 3 autour de son axe 4, dans le  sens des flèches F, par exemple, de façon à  amener une autre de ses arêtes, A', sous la  meule 6 ; grâce à la disposition décrite, cette  arête A' présente sous la meule une autre  ligne de joint des plaquettes, et il suffit de  recommencer l'opération déjà décrite sur cette  ligne de joint.  



  Si la largeur des plaquettes est     un        sous-          multiple    de celles des faces Fi,     F2,    par exem  ple la moitié, on chanfreinera de la façon dé  crite un joint sur deux, après quoi on pourra  déplacer le revêtement à la main de la lar  geur d'une plaquette pour amener sur une  arête une ligne de joint     non    chanfreinée, et  on recommencera l'opération pour     chanfreiner     les joints qui ont été laissés à la première  passe.  



  La     fig.    4 représente un dispositif destiné  à une installation à grand débit.  



  Dans ce cas, le déplacement de la potence  9 qui supporte la meule est commandé par un  moteur 13, par exemple par l'intermédiaire  d'une transmission par écrou et tige filetée  14, la potence étant maintenue verticale par  un galet 15 engagé sous un rail de gui  dage 16.  



  Cette commande sera agencée pour per  mettre de déplacer la     potence    alternativement    dans un sens et dans l'autre, de telle façon  que l'inversion se produise quand la meule  arrive à une extrémité d'une ligne de joint.       Cette    inversion pourra au besoin être automa  tiquement provoquée, de même que la rota  tion du support 3, par exemple par des com  mandes actionnées par la     potence    en     fin    de  course.  



  Bien entendu, ce dispositif, bien que pré  féré, n'est nullement obligatoire, et on pourra,  sans s'écarter de l'invention,     utiliser    toutes  machines appropriées pour la confection de  ces revêtements à plaquettes     chanfreinées;     par exemple, au lieu d'utiliser une meule  plane et un support disposé pour ouvrir les  joints entre les plaquettes, on pourra     utiliser     une meule taillée en biseau; on pourra égale  ment agencer l'appareil de telle façon que la  meule puisse suivre des lignes de joint non  rectilignes, etc.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS I Revêtement pour parois, comportant une plaque d'une matière rigide fixée sur un substratum et découpée en plaquettes jointives, caractérisé en ce que les bords de la face extérieure de chaque plaquette comportent des chanfreins ménagés sur une partie au moins de l'épaisseur de cette plaquette.

   II Procédé pour la fabrication d'un- revête ment suivant la revendication I, caracté risé en ce qu'après la fixation de la pla que sur le substratum et son découpage, on plie le revêtement successivement suivant chacune de ses lignes de divi sion, de façon que les bords adjacents des plaquettes respectives soient écartés angulairement et on taille à chaque fois tous ces bords suivant un même plan formant avec lesdites plaquettes les an gles voulus.

   III Appareil pour la mise en oeuvre du pro cédé suivant la revendication II, carac térisé par la combinaison d'un support ayant deux faces adjacentes formant un dièdre et d'une meule placée au droit de l'arête de ce dièdre et mobile le long de cette arête, cette meule étant en outre disposée pour former les chanfreins sur les bords des faces extérieures des pla quettes du revêtement voisines d'une ligne de joint quand ce revêtement est appliqué sur les deux faces du dièdre, de façon que les plaquettes soient tournées vers l'extérieur, ladite ligne de joint étant dirigée suivant l'arête du dièdre.

   SOUS-REVENDICATIONS 1 Appareil suivant la revendication III, caractérisé en ce que le support suppor tant le revêtement est formé dans un or gane prismatique, le rapport entre la largeur des faces de ce prisme et celle des plaquettes étant un nombre entier, le prisme pouvant pivoter de façon à amener successivement chacune de ses arêtes sous la meule, et le support du re vêtement étant agencé pour entraîner ce dernier dans ce mouvement de pivote ment.

   2 Appareil suivant la revendication III, caractérisé en ce que l'ouverture du dièdre est égale à l'angle que doivent faire entre eux les chanfreins de deux plaquettes adjacentes.