Dispositif de fixation d'un robinet pouvant se rentrer dans sa monture, sur un r éeipient métallique. L'objet de la présente invention est un dispositif de fixation d'un robinet pouvant se rentrer dans sa monture, sur un récipient métallique. Il est caractérisé par le fait qu'une douille guidant le robinet est enchâssée d'une manière étanche dans un collier formé par une partie de la paroi du récipient, et est réunie à celle-ci par bordage.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, plusieurs formes d'exécution du dispositif de fixation selon l'invention.
Selon la fig. 1, dans la paroi antérieure 1 d'un récipient métallique, destiné par exemple au transport de liquides, est formé un collier 2 repoussé vers l'extérieur du récipient et dont le bord supérieur 3 est coudé horizontale ment. Le collier 2 peut être cylindrique ou conique. Dans le récipient pénètre une douille de guidage 4 d'un robinet se rentrant dans sa monture, comme ceux décrits par exemple aux brevets français 701251 du 27 août 1930 et 689990 du 14 février 1930, robinet qui n'est pas représenté au dessin; la douille de guidage 4 est enchâssée d'une manière étan che, par pressage ou par un procédé analogue, avec ou sans interposition de garniture d'étan chéité.
Le bord de la douille situé du côté extérieur est relié au bord 3 du collier 2 par bordage, de façon à constituer un en semble rigide, indémontable autrement que par destruction de l'un des éléments assem blés, désignés par 1, 2, 3 et 4.
Dans les autres figures, qui se rapportent à différentes formes d'exécution, les mêmes références se rapportent aux mêmes éléments; ceux-ci ne seront donc pas décrits à nouveau. On ne signalera dans ce qui suit que les différences de structure par quoi se distin guent les unes des autres ces formes parti culières d'exécution.
Selon la fig. 2, la douille de guidage 4, réunie par bordage en-3, présente une colle rette 6 qui enchâsse la paroi 1. Sur la fig. 3, on distingue clairement le mode de fixation adopté, sans qu'il -soit né cessaire de l'expliquer.
La fig. 4 reproduit un dispositif semblable, mais ici le collier 2 s'épanouit en forme de cône évasé.
Le dispositif de la fig. 5 correspond sen siblement à celui de la fig. 1, sauf par la multiplicité des replis du collier.
Dans le dispositif de la fig. 6, les bords 2 et 7 du collier et de la douille, qui sont réunis par bordage, sont encore emboutis ensemble et le tout constitue une collerette dont les trois couches sont assemblées par une gorge 8.
Bien entendu, les formes particulières d'exécution qui viennent d'être mentionnées peuvent subir des modifications nombreuses. Les dispositifs de fixation décrits ci-dessus sont applicables aux récipients perdus à .une seule ouverture. Ils empêchent un remplis sage frauduleux du récipient, car la moindre trace d'effort exercé sur le dispositif de fixa tion devient de suite apparente; d'autre part, la remise en état du récipient coûterait plus cher que la fabrication d'un récipient neuf. On notera aussi que dès le début du démon tage, le robinet serait détruit. Les parties réunies par bordage pourraient être consoli dées par un adhésif. Pour provoquer la vi dange du récipient, on devra évidemment le percer, l'emplacement de la perforation pou vant être déterminé d'avance, au cours de la fabrication.
Les dispositifs de fixation décrits et re présentés rendent inévitable la destruction du récipient vidé de son contenu, ce qui est d'importance capitale quand les récipients (fûts, etc.), portent gravées des marques de fabrique ou d'autres insignes. La détério- ration du dispositif de fixation du robinet, ou la présence d'une secondé perforation, devient ainsi une preuve tangible de rem plissage frauduleux.
Pour lé transport des récipients, expédiés par exemple de la fabrique au revendeur, on pourra recouvrir le joint entre les parties réunies par bordage, par une capsule de sûreté, ou en remplissant la cuvette, formée par la collerette du robinet, de cire ou de paraffine chaude colorée, ou de toute autre matière similaire, sur laquelle on applique un cachet, ce qui rend inaccessible l'élément de tête du robinet rentré dans sa monture.
Device for fixing a valve that can be retracted into its frame, on a metal container. The object of the present invention is a device for fixing a valve which can be retracted into its frame, on a metal container. It is characterized by the fact that a sleeve guiding the valve is embedded in a sealed manner in a collar formed by part of the wall of the container, and is joined to the latter by flanging.
The appended drawing represents, by way of examples, several embodiments of the fixing device according to the invention.
According to fig. 1, in the front wall 1 of a metal container, intended for example for the transport of liquids, is formed a collar 2 pushed towards the outside of the container and whose upper edge 3 is bent horizontally. The collar 2 can be cylindrical or conical. Into the receptacle penetrates a guide bush 4 of a valve fitting into its frame, such as those described for example in French patents 701251 of August 27, 1930 and 689990 of February 14, 1930, a valve which is not shown in the drawing; the guide sleeve 4 is embedded in a watertight manner, by pressing or by a similar process, with or without the interposition of a sealing gasket.
The edge of the sleeve located on the outer side is connected to the edge 3 of the collar 2 by flanging, so as to constitute a rigid assembly, which cannot be removed other than by destruction of one of the assembled elements, designated by 1, 2, 3 and 4.
In the other figures, which relate to different embodiments, the same references relate to the same elements; these will therefore not be described again. In what follows, we will only point out the differences in structure by which these particular forms of execution are distinguished from one another.
According to fig. 2, the guide bush 4, joined by flanging at-3, has a rette adhesive 6 which embeds the wall 1. In FIG. 3, we can clearly distinguish the method of fixing adopted, without it being necessary to explain it.
Fig. 4 reproduces a similar device, but here the collar 2 opens out in the shape of a flared cone.
The device of FIG. 5 substantially corresponds to that of FIG. 1, except by the multiplicity of folds of the collar.
In the device of FIG. 6, the edges 2 and 7 of the collar and the sleeve, which are joined by flanging, are still stamped together and the whole constitutes a collar whose three layers are assembled by a groove 8.
Of course, the particular embodiments which have just been mentioned can undergo numerous modifications. The securing devices described above are applicable to disposable single-opening containers. They prevent a fraudulent wise filling of the container, because the slightest trace of force exerted on the fixing device immediately becomes apparent; on the other hand, it would cost more to restore the container than to manufacture a new container. It should also be noted that from the start of the dismantling, the tap would be destroyed. The parts joined by planking could be consolidated by an adhesive. To cause the emptying of the container, it will obviously have to be pierced, the location of the perforation being able to be determined in advance during manufacture.
The fixing devices described and shown make the destruction of the container emptied of its contents inevitable, which is of paramount importance when the containers (drums, etc.) bear trade marks or other badges engraved. The deterioration of the valve fixing device, or the presence of a second perforation, thus becomes tangible proof of fraudulent filling.
For the transport of containers, shipped for example from the factory to the retailer, the joint between the joined parts can be covered by edging, by a safety cap, or by filling the bowl, formed by the collar of the valve, with wax or Hot colored paraffin, or any other similar material, to which a seal is applied, which makes the head element of the tap which is retracted into its mount inaccessible.