Procédé permettant la reproduction continue par contact des épreuves sur filins gaufrés et dispositif pour la mise en eeuvre dudit procédé. La superposition de deux films à réseaux lenticulaires gaufrés sur le support donne naissance à des moires lorsqu'on les appli que gaufrage contre gaufrage et qu'on les éclaire en lumière dirigée; c'est du reste le phénomène général qui se produit dans la superposition de deux réseaux à éléments réfringents ou non.
L'objet de la présente invention est un procédé et un dispositif: permettant de sup primer ces inconvénients lors de la repro duction continue par contact des épreuves sur films gaufrés.
Le dessin annexé montre schématique ment, à titre d'exemple, un dispositif pour la mise en #uvre dudit procédé.
La fig. 1 est une projection parallèle au plan des films; La fig. 2 est une vue, latérale. Lorsqu'il s'agit de deux réseaux pré8en- tant des lignes alternativement opaques et transparentes, il suffit de déplacer l'un des réseaux de l'intervalle d'une ligne opaque à la ligne suivante pour que les moires se dé placent de l'intervalle de deux moires con sécutives. De même le déplacement de l'in tervalle d'une cannelure ou d'une demi- cannelure du film original gaufré par rapport au film de reproduction gaufré également, transposera les moires de superposition de la largeur d'une moire à la moire suivante.
Si donc ce déplacement s'effectue pendant la durée de la pose et d'une façon continue, les moires ne se fixant en aucun point ne pourront s'inscrire sur le film de reproduc tion et la reproduction sera débarrassée de toutes les ombres parasites que constituent les moires. Le glissement du film original par rapport au film de reproduction est réa lisé d'une façon continue pendant la période d'illumination dans le sens perpendiculaire à celui du lignage réfringent des films, l'illu mination des deux films s'effectuant au tra- vers d'une fenêtre dont la hauteur est con ditionnée en fonction de ce glissement.
Dans le cas où les films comportent un lignage réfringent longitudinal, c'est-à-dire parallèle aux bords du film, on peut procé der comme suit: on fait défiler d'une façon continue et à vitesse égale le film original et le film de reproduction, maintenus au contact gaufrage contre gaufrage, dans deux couloirs légèrement inclinés l'un par rapport à l'autre de manière à ce que les deux films fassent entre eux un angle très faible de l'ordre d'un degré et même moins, l'angle étant suffisamment petit pour que le glisse ment d'un film par rapport à l'autre puisse être considéré comme un glissement perpen diculaire aux lignages réfringents.
L'ensem ble des deux films est masqué par une pla que opaque portant une ouverture rectangu laire au point de croisement de la ligne médiane ou axe des deux films; la hauteur de cette ouverture rectangulaire est telle que cette hauteur corresponde exactement au quotient de la largeur d'une strie divisée par le sinus de l'angle que font entre eux les deux films: il en résulte que, si une strie du film original coïncide avec une strie du film de reproduction à la partie supé rieure de l'ouverture rectangulaire ci-dessus, la même strie coïncidera au bas de cette ouverture avec la strie suivante du film de reproduction.
Quand les deux films se dépla ceront d'un mouvement continu, il s'opérera donc, sur la longueur de contact correspon dant à la hauteur de l'ouverture rectangu laire, un glissement latéral égal à la dis tance de deux lignes consécutives. Il suffira d'éclairer la fenêtre rectangulaire en lumière dirigée pendant le déplacement des deux films pour que le phénomène de déplacement des moires s'effectue et, si le film original est disposé de manière à être traversé par la lumière avant le film de reproduction, les images qu'il porte s'imprimeront correcte ment sur le film de reproduction.
La fig. 1 montre les deus films A. et B se croisant sous un angle fortement exagéré. L'ouverture (en pointillé) c éclaire le point de croisement des axes des films. Une strie très grossie est figurée en traits pleins sur le film 19 .; une strie en traits pointillés est figurée à la même échelle sur le film B. La hauteur de l'ouverture c est telle que les deux stries, espacées de leur largeur au sommet de l'ouverture c, coïncident à la base de cette ouverture. Les flèches indiquent le sens de déplacement des films.
La fig. 2 donne une vue latérale du défi- leur, le film A passe sur les galets dentés a et<I>a';</I> le film<I>B</I> sur les galets dentés b et b'. Les quatre galets tournent à la même vi tesse s'ils comportent le même nombre de dents. Une plaque D dans laquelle est per cée une ouverture c masque le tout. Enfin, une lampe Léclaire la fenêtre c avec ou sans le condensateur F.
Dans le cas où les films comportent un lignage réfringent transversal, c'est-à-dire perpendiculaire aux bords du film, le glisse ment, qui doit s'opérer perpendiculairement au lignage, doit avoir lieu dans le sens du déplacement des filins.
On voit immédiatement que, pour réaliser ce glissement, il suffira d'utiliser deux films dont le pas de perforation est différent pour chacun de ces deux films, et de régler la largeur de la fenêtre d'illumination en fonc tion de cette différence de pas. Uri moyen équivalent consisterait, d'ailleurs, à utiliser pour l'entrafnement de chacun des deux films, des pignons de diamètres légèrement différents l'un de l'autre.
Le léger croisement angulaire des deux films, nécessaire dans le cas de deux films lignés longitudinalement, devient, bien en tendu, inutile dans le cas de films lignés transversalement.
Process allowing the continuous reproduction by contact of prints on embossed strands and device for carrying out said process. The superposition of two films with embossed lenticular networks on the support gives rise to moires when they are applied as embossing against embossing and when they are illuminated with directed light; it is moreover the general phenomenon which occurs in the superposition of two networks with refractive elements or not.
The object of the present invention is a method and a device: making it possible to eliminate these drawbacks during the continuous reproduction by contact of prints on embossed films.
The attached drawing shows schematically, by way of example, a device for carrying out said process.
Fig. 1 is a projection parallel to the plane of the films; Fig. 2 is a side view. In the case of two gratings with alternately opaque and transparent lines, it suffices to move one of the gratings of the interval from one opaque line to the next line so that the moires move from there. interval of two consecutive moiras. Likewise, the displacement of the interval of a groove or a half-groove of the original embossed film relative to the embossed reproduction film as well, will transpose the superposition moiras from the width of one moire to the next moire.
If, therefore, this displacement is carried out during the duration of the exposure and in a continuous manner, the moiré which is not fixed at any point cannot be inscribed on the reproduction film and the reproduction will be free of all parasitic shadows that constitute the moires. The slippage of the original film relative to the reproduction film is carried out continuously during the illumination period in the direction perpendicular to that of the refractive lineage of the films, the illumination of the two films taking place during the illumination period. towards a window whose height is conditioned as a function of this sliding.
In the case where the films have a longitudinal refractive line, that is to say parallel to the edges of the film, one can proceed as follows: one makes scroll in a continuous manner and at equal speed the original film and the film reproduction, maintained in contact embossing against embossing, in two corridors slightly inclined with respect to each other so that the two films form between them a very small angle of the order of one degree and even less , the angle being small enough so that the sliding of one film with respect to the other can be considered as a sliding perpendicular to the refractive lineages.
The assembly of the two films is masked by an opaque plate carrying a rectangular opening at the point of intersection of the median line or axis of the two films; the height of this rectangular opening is such that this height corresponds exactly to the quotient of the width of a streak divided by the sine of the angle that the two films make between them: it follows that, if a streak of the original film coincides with a stripe of the reproduction film at the top of the above rectangular opening, the same stripe will coincide at the bottom of this opening with the next stripe of the reproduction film.
When the two films move in a continuous movement, there will therefore be a lateral sliding over the length of contact corresponding to the height of the rectangular opening equal to the distance of two consecutive lines. It will suffice to illuminate the rectangular window with directed light during the movement of the two films so that the phenomenon of displacement of the moires takes place and, if the original film is arranged so as to be traversed by light before the reproduction film, the images it carries will print correctly on the reproduction film.
Fig. 1 shows the two films A. and B intersecting at a strongly exaggerated angle. The opening (dotted) c illuminates the point of intersection of the axes of the films. A very magnified streak is shown in solid lines on film 19 .; a stripe in dotted lines is shown on the same scale on film B. The height of the opening c is such that the two stripes, spaced apart by their width at the top of the opening c, coincide at the base of this opening. The arrows indicate the direction of movement of the films.
Fig. 2 gives a side view of the deflector, the film A passes over the toothed rollers a and <I> a '; </I> the film <I> B </I> over the toothed rollers b and b'. The four rollers turn at the same speed if they have the same number of teeth. A plate D in which an opening c is drilled hides everything. Finally, a lamp Lécires the window c with or without the capacitor F.
In the case where the films comprise a transverse refractive lineage, that is to say perpendicular to the edges of the film, the sliding, which must take place perpendicular to the lineage, must take place in the direction of movement of the strands.
We immediately see that, to achieve this sliding, it will suffice to use two films whose perforation pitch is different for each of these two films, and to adjust the width of the illumination window as a function of this difference in pitch. . Uri equivalent average would consist, moreover, in using for the training of each of the two films, pinions of slightly different diameters from one another.
The slight angular crossing of the two films, necessary in the case of two films lined longitudinally, becomes, well in tension, unnecessary in the case of films lined transversely.