CH149682A - Procédé de cristallisation. - Google Patents

Procédé de cristallisation.

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CH149682A
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  Procédé de cristallisation.    La présente invention est relative à us  procédé de préparation de cristaux de matiè  res diverses, en particulier de sels, sous une  forme     perfectionnnée,    -qui est surtout     utile    à  cause du fait que les substances préparées  sous cette forme montrent une augmentation  de leur vitesse de dissolution en comparaison  avec les mêmes substances sous la     forme    cris  talline ordinaire. Cette augmentation de la  vitesse de dissolution résulte de la     jrande     surface que la     forme    cristalline produite sui  vant l'invention présente proportionnellement  à la masse de la substance.

   Le procédé sui  vant la présente invention est applicable à     un     grand nombre de matières cristallines, ainsi  qu'il sera indiqué ci-dessous; il est cependant       entendu    qu'il peut ne pas être applicable à       toutes    matières     .cristallines.     



  Le phénomène de     sursaturation    de     solu-          iions    est connu depuis longtemps dans le 'la  boratoire, et on a également constaté que la  cristallisation de telles solutions sursaturées  peut être amorcée au moyen d'un cristal de    la matière dissoute.

   Il a été trouvé que les  substances qui produisent normalement par  refroidissement des solutions sursaturées re  lativement instables, par exemple des solu  tions sursaturées qui sont, par .exemple, sen  sibles aux vibrations, peuvent produire di  rectement des solutions sursaturées à une  échelle commerciale en prenant certaines pré  cautions, en particulier en refroidissant les  solutions sursaturées au repos dans des     r6ci-          pients    ayant ,des surfaces internes     unies,     substantiellement continues et de telle ma  nière que l'évaporation à la surface de la so  lution soit évitée. Dans ces conditions., la  production commerciale de telles     matières     cristallines de solutions sursaturées est pos  sible à grande échelle.

   Par cristallisation de  telles solutions à des températures et concen  trations appropriées, il est possible d'obtenir  un produit meilleur qui peut être placé sur  le marché à un prix probablement plus bas,  mais de toute façon, sans     augmenter    le prix  du produit, en comparaison avec celui ac-           tuellement        véndu    en général, tandis que ?es  substances elles-mêmes offrent de grands  avantages sur le produit commercial actuel  par rapport à leur belle apparence et leur       dissolution    rapide.  



  Par conséquent, dans le procédé selon la  présente invention, on produit une solution  concentrée chaude -de la substance en ques  tion, on refroidit     cette    solution au repos, de  sorte qu'il en résulte une sursaturation, le  refroidissement étant conduit dans des réci  pients du type spécifié     -ci-dessus,    en empê  chant l'évaporation à la surface, par exem  ple par l'un des moyens spécifiés ci-après, et  provoque la     cristallisation,    par exemple en  semant et (ou) agitant. De cette façon, la ma  tière -dissoute se sépare sous une forme cris  talline dans laquelle la surface est. grande  comparativement à la masse.  



  Quoique le procédé nécessite un peu plus  de soin que dans le procédé commercial connu  pour la-     -cristallisation    de matières, il a le  grand avantage que toute la masse de cris  taux représente un produit vendable, ce qui  est rarement, ou jamais le ,cas avec la cris  tallisation normale -dans laquelle un agglo  mérat solide est formé aux côtés et fond du  récipient, tandis qu'une croûte est formée à  la     surface    du liquide. Ces agglomérats soli  des cristallins, dans le cas     d'un    produit de  grande pureté, doivent être enlevés et re  cristallisés avec une charge suivante de ma  tière puisque, comme ils sont de nature so  lide, ils ne peuvent .être vendus usuellement  avec le produit principal.

   Fréquemment, ces  "côtés" et ,>fonds" solides forment 20% de  la masse. Dans le présent procédé, les cris  taux sont produits soit comme des corps sé  parés ou comme une masse enchevêtrée, qui  se brise immédiatement par un léger déran  gement et qui adhère très légèrement, ou pas  du tout, aux parois et fond du récipient.

    Dans un tel cas, au lieu d'enlever soigneu  sement la     partie    centrale de la masse comme  c'est fréquemment la pratique, il suffit d'en  lever d'abord la majeure partie de la liqueur  des cristaux et ensuite de     transférer    le con  tenu entier restant du récipient de cristalli-         sation    à un     extracteur    ou dispositif analogue,  de sorte que la plus grande partie -de la li  queur adhérente est enlevée des cristaux.  Donc, tandis -que le procédé nécessite du soin  dans les phases de refroidissement, une aug  mentation du rendement, une qualité et une  formation améliorées du produit et la facilité  subséquente de sa séparation de la liqueur  mère .compensent le soin initial nécessaire.  



  Des substances traitées suivant le pré  sent procédé montrent communément des     ea-          ract6ristiquescristallines    définies. différant  des caractéristiques de la matière :cristallisée  à. la façon ordinaire. Usuellement, la diffé  rence apparaît être une restriction relative de  la croissance :du cristal dans une ou, plusieurs  directions.  



  Il est essentiel que l'évaporation de la  surface de la, solution pendant le refroidis  sement soit évitée, car une telle évaporation  tend à former une peau à la surface, qui  produit     immédiatement    la cristallisation. Il  est nécessaire aussi d'empêcher le dérange  ment du liquide durant le refroidissement,  car ceci provoque également la cristallisation.  



  En ce qui concerne l'état de repos de la  solution, il a. été montré que des courants de  convection dans le liquide sursaturé produit  comme     le    résultat de refroidissement inégal,  ne produisent apparemment pas de cristal  lisation dans certains cas, tandis que si le  refroidissement est trop rapide à la surfasse       extérieure    dans d'autres cas, la cristallisation  a lieu. Par l'expression "au repos", on en  tend donc que la formation de courants de  convection n'est évitée que pour autant     que     ceux-ci provoqueraient une cristallisation  intempestive.

   Par .contre, même un petit coup  au     récipiènt    de cristallisation, provoque dans  la plupart des cas, une :cristallisation     -dans    le  liquide, et     -doit    être évité.  



  La. présence de points aigus dans le li  quide paraît dans tous les cas favoriser la  cristallisation du     liquide    sursaturé et pour  cette raison, donc, il est essentiel pour assu  rer un travail uniforme, que les bassins ou  récipients utilisés dans le procédé soient      unis à la surface intérieure -et que     celle-,ci     soit     jsubstantiellement'    continue, c'est-à-dire  que les récipients soient construits sans an  gles     brusques,    de telle façon que la courbure  en chaque point ait un rayon .de préférence  non inférieur à approximativement un     cen-          ti.métre    et .demi,

   quoique -des courbes     plus     prononcées ne soient pas nécessairement un  <B>P</B>     0ssI        ibles,        pour        la        sursaturation.        Les        surfaces          intérie,,ares    entières -des récipients de cristal  lisation sont de préférence émaillées au  moyen d'un émail aussi dépourvu que possi  ble de trous et autres irrégularités.  



  Les     cristaux.produits    par agitation ou  mélange sont usuellement de dimensions plus       petites    que ceux produits     par        sémination,     mais en même temps différent entièrement en  caractère des cristaux formés par le procédé  ordinaire de granulation.     Dix    minutes sont  usuellement suffisantes pour produire la cris  tallisation complète de la masse. On a égale  ment     trouvé    en certains cas que la     certitude     de sursaturation est d'autant plus grande  que la -capacité des récipients est plus pe  tite.

   Ceci est jusqu'à un certain point évident,  car il est clair qu'il y a une plus grande  chance de commencement fortuit -de cristal  lisation dans une grande partie de liquide  que .dans une petite partie, et le choix de la  dimension des récipients .de cristallisation,  ainsi; dépendra d'abord de la substance -con  sidérée et     ensuite    du soin avec lequel la so  lution chaude est préparée. Par exemple, dans  le cas -du sulfate de magnésium, on a trouvé  que la sursaturation peut être directement  effectuée même avec des solutions qui sou  tiennent des impuretés solides telles que  celles qui sont fréquemment présentes :dans  les     .qualités    commerciales de cette substance.

    D'autre part, dans le cas du carbonate de  sodium, il est nécessaire de s'assurer que la  solution destinée à être sursaturée soit aussi  Exempte     que        pratiquement    possible de ma  tières en suspension. Dans le cas de     certaines     substances, il n'est pas possible de     provoquer     1.a sursaturation de solutions chaudes de tou  tes concentrations. Dans     d'autres,    pratique  ment toute solution chaude, pourvu, évi:dem-    ment, qu'elle soit suffisamment concentrée.  peut produire une .solution sursaturée.  



  En vue de prévenir la formation d'une  peau à la. surface .du liquide pendant le re  froidissement, une manière d'opérer pratique  est -de couvrir la solution     chaude    par une  couche d'eau. Ceci doit être fait autant que  possible sans troubler le liquide inférieur, et  en a trouvé qu'il est sans importance que  l'eau utilisée soit plus chaude ou plus froide  ,que la solution sur laquelle     (>11e    est placée.

    ,car     dans        chaque    cas,. la diffusion observée est  négligeable pendant le temps occupé par     ie          refroidissement.    On a également trouvé pos  sible de     conserver    la surface de la solution  libre de peau en couvrant le récipient de cris  tallisation par un couvercle étanche     au-          dessus    de la surface de la liqueur.

   De     cette     façon, l'atmosphère     est    maintenue constam  ment     saturée,    et pendant que le récipient se  refroidit, une certaine quantité de vapeur  d'eau se condense à. la fois à la surface du     ii-          quid.e    et à la partie inférieure du couvercle.  Comme, cependant, la chute de l'eau .de l'in  térieur du couvercle sur la surface du li  quide, peut, dans le cas de     certaines    sub  stances, produire un dérangement suffisant  <B>de</B> liquide pour provoquer la cristallisation,  les -cas où cette méthode peut être employée  peuvent être directement     déterminés    par  l'expérience.

   Les gouttes du couvercle peu  vent être évitées en le dressant ou le formant  de toute autre manière, de sorte que l'eau  condensée tende à se rassembler à la péri  phérie du -couvercle et à s'écouler doucement  le long des parois du récipient à la surface  -du liquide.  



  Dans certains cas, on a, trouvé avanta  geux .d'utiliser une couche d'un liquide non  miscible à l'eau pour prévenir la formation  de croûtes à la surface -du liquide. Ainsi, le  borax peut être     indiqué,    comme l'exemple  d'un cas dans lequel la sursaturation appa  raît être produite seulement quand la surface  du liquide est couverte par un liquide non  miscible à l'eau, par exemple de la paraffine.  



       La    couche d'eau peut être introduite à la  surface du liquide sans dérangement impor-      tant de diverses manières, mais on a trouvé  convenable de faire flotter un     petit.        morceau     de carton, ou autre     matière    légère à la sur  face de la solution chaude et de permettre à  l'eau de s'écouler à la surface du carton; lors  qu'elle s'écoule doucement sur la surface res  tante de la solution chaude.

   Lorsque suffi  samment d'eau a été ajoutée, usuellement  une profondeur d'environ un     demi-pouce     suffit, la     petite    portion .de     -carton    est enlevée  aussi     soigneusement    que possible et le li  quide est refroidi.  



  Il est décrit ci-après -des exemples d'exécu  tion -du procédé selon la     présente    invention,  dans son application à la cristallisation de  certaines des plus importantes     substances          auxquelles    l'invention a été trouvée à présent  actuellement applicable.

           Exemple        .T:            L'heptahydrate        @d,e    sulfate     âda    magnésium       @ZgS0,.7H.0,    communément connu sous le  nom de     "sel        -d'Epsom"    peut être préparé  sous la     forme        d'aiguilles    très belles, directe  ment solubles, en refroidissant une solution de  densité approximative     @de    1,83 à<B>100' C,</B> de  sorte qu'une sursaturation s'ensuit, et en  effectuant la     sémination    de celle-ci à 20' C;

    un rendement de     -cristaux    d'environ 3 kilos  par 7.0 litres de liqueur originale se produit  alors. Comme guide, 36 litres -de liqueur       froid2,    de densité, 1,25 à 15   C et 19,7 kg de  sel d'Epsom cristallin ordinaire produi  ront au chauffage 48,6 litres de la liqueur  chaude nécessaire ou alternativement, 2     li-          trps    d'eau et 3 kg de ,sels     d'Epsom    au chauf  fage produiront 3,76 litres -de la solution  chaude nécessaire.  



  La densité moyenne du produit comparée  avec les sels d'Epsom .ordinaires est     65/100     et le produit est     caractérisé    par     une,    rapidité  de dissolution beaucoup     plus    grande que  celle du produit ordinaire.  



  Le sulfate de magnésium obtenu comme  produit commercial brut     contient    une propor  tion considérable d'impuretés     insolubles,    et  tandis que la solution sursaturée de     ce    sel    n'est pas aussi     sensible    que le sont certaines  autres solutions de sels sursaturées, le .liquide  sera, dans l'intérêt -de la     production,    d'une  préparation pharmaceutique supérieure con  venablement filtré avant d'être refroidi.  



       Exemple   <I>2:</I>  Le     déeahydrate    de carbonate de sodium       Na,COs.l0M0,    appelé communément "soude  -de lavage", peut être produit sous     forme,d'é-          cailles    brillantes par     sémination    à environ  20' C -de la solution sursaturée formée en  refroidissant une solution ayant un poids  spécifique -de 1,24 à<B>50'</B> C. Ainsi, 2,5 litres  d'eau et 4,47 kilos de soude de lavage ordi  naire produiront environ 5,6 litres -de la li  queur chaude. Le rendement -dans ce cas est  d'environ 5 kilos de cristaux par 10 litres de  liqueur.  



  Ce produit est d'un emploi spécial dans  la     production    ,de sels de bain, -car sa dissolu  tion est très rapide par rapport au produit  normal, les cristaux ayant la forme d'é  cailles minces. Il a été trouvé que du carbo  nate sodique est plus sensible que le sulfate  de magnésium à la présente d'impuretés soli  des, et en même temps au refroidissement  trop rapide. Tandis que le sulfate de ma  gnésium peut être refroidi dans un, enve  loppe d'eau, le carbonate sodique .doit être  laissé se refroidir beaucoup plus lentement  pour éviter la formation de ,;côtés" solide.

      <I>Exemple 3:</I>    Du sulfate sodique, dont le     décahydrate          @Ta@S04.1OH.0    est connu sous     l-e    nom de sel  de Glauber, peut. être obtenu sous forme     d'é-          'cailles    très minces, grandes, d'une solution  de 450 kilos de sulfate sodique cristallin dans  250 litres .d'eau refroidie à partir de 50   C,  le poids spécifique à cette température  étant -de 1,25. Le rendement de     .cette    quantité  de liquide est d'environ 150. kilos.  



  En faisant. varier la concentration de la  solution initiale, l'on fait varier     considéra-          blement    la     formation    et la grandeur des cris  taux, comme c'est le cas également avec le      carbonate sodique. Cette variation est bien  illustrée dans le cas du     thiosulfate    de sodium.

         Exemple   <I>4:</I>  Dons la table donnée ci-dessous, les  formations cristallines     @du        pentahydrate            Na,S,03.5H,0,    produites par     sémination    de  solutions de     thiosulfate    sodique de diverses  concentrations. sont montrées à l'égard dis  poids spécifiques correspondant à 60  C.    a) Poids spécifique<B>1,39:</B> très grandes     aiguilles        (faible    rendement).  



  b) 1,44: formation intermédiaire entre écailles et aiguilles.  c) 1,5 : plaques grossières ou     écailles.     



  d) 1,59:     plaques    fines douces ou écailles    Comme exemple, le taux de solubilité  dans des volumes égaux d'eau froide pour  poids égaux dans les     mêmes    conditions sont  comme suit:  de     "l'hypo"    cristallin grosseur "pois"  dissous en trois     minutes;     "c" dissous en deux minutes;  "d"     dissous    complètement en une minute.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Procédé pour obtenir sous forme cristal line rapidement soluble, des substances qui produisent normalement par refroidissement des solutions sursaturées relativement insta- bles, caractérisé en ce que l'on produit dans un récipient ayant une surface intérieure lisse et substantiellement continue, une solu tion sursaturée -de la substance en question, en refroidissant à l'état ,de repos une solution concentrée originellement chaude, et en em pêchant en même temps l'évaporation à :a surface de la solution, et en ce que l'on pro voque la cristallisation dans la solution re froidie.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé selon la revendication, caractérisé en ce que l'on opère de façon à, modérer les courants de convection dans le liquide de refroidissement. 2 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, caractérisé en ce que l'on protège le liquide de refroidissement des perturbations extérieures.
CH149682D 1929-05-13 1930-05-13 Procédé de cristallisation. CH149682A (fr)

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