Procédé de préparation d'alliages liquides de sodium et de potassium. Actuellement, on prépare les alliages liquides de sodium et de potassium destinés, en particulier, à la fabrication de l'oxylithe ou à certaines hydrogénations en chimie organique, en faisant réagir le sodium sur la potasse, mais ce procédé présente l'incon vénient que l'on ne peut pas récupérer la potasse du résidu formé par le mélange de potasse et de soude.
I1 en résulte que le procédé est assez onéreux.
C'est pour remédier à cet inconvénient, et permettre de récupérer le sel de potassium, qui constitue un produit cher, que les de mandeurs ont imaginé le procédé de prépa ration d'alliages liquides de sodium et de potassium objet de l'invention, dont la particularité consiste en ce que l'on fait réagir un sel fondu de potassium formé par au moins un des composés halogénés du potassium sur du sodium et que l'on sépare par décantation l'alliage ainsi obtenu. Si l'on part du chlorure de potassium, par exemple, la réaction réversible a lieu d'après la formule suivante: KCl -+- Na - g + NaCI - 7,8 cal.
De nombreuses expériences ont démontré aux demandeurs: 1o que l'équilibre est atteint en quelques minutes au-dessus du point de fusion de NaCl (800o).
20 que l'opération est parfaitement ré alisable dans des autoclaves en fer ou en fonte munis d'agitateurs de même métal, le couvercle et le mécanisme d'agitation n'ayant pas besoin d'être maintenus à la température de réaction.
Le chlorure de potassium peut être rem placé par le fluorure, le bromure ou l'iodure de ce métal ou par un mélange binaire ou ternaire de ces sels entre eux ou avec le chlorure. A titre d'exemple- 1 En chauffant à<B>9000,</B> 100 gr de sodium avec 200 gr de chlorure de potassium, on obtient un alliage à 28% de potassium.
Le résidu salin contient 75% de KCL. 2 Avec 80 gr de sodium pour 300 gr de chlorure de potassium l'alliage atteint la teneur de 40% de potassium et le résidu salin 83 % de KCl.
L'alliage K-Na, n'étant pas miscible avec le résidu, se sépare de se dernier 4, chaud par différence de densité dés que l'agitation a cessé, ou, si on laisse refroidir, du fait que le résidu salin est solide à la température ordinaire tandis que l'alliage reste liquide. On obtient ainsi directement un alliage à faible et moyenne teneur en potassium (jusqu'à 40%).
Après séparation de l'alliage, on peut pour obtenir un pourcentage déterminé en potassium, si élevé soit-il, à partir dudit alliage, soumettre ce dernier à une distilla tion fractionnée.
Dans tous les cas, le chlorure de potassium est facile à récupérer par dissolution dans l'eau chaude comme cela se pratique aux mines de potasse d'Alsace.
Process for the preparation of liquid sodium and potassium alloys. Currently, liquid sodium and potassium alloys are prepared intended, in particular, for the manufacture of oxylith or for certain hydrogenations in organic chemistry, by reacting sodium with potash, but this process has the disadvantage that one cannot recover the potash from the residue formed by the mixture of potash and soda.
As a result, the process is quite expensive.
It is to remedy this drawback, and to make it possible to recover the potassium salt, which constitutes an expensive product, that the mandators have devised the process for the preparation of liquid sodium and potassium alloys which are the subject of the invention, the peculiarity of which consists in the fact that a molten potassium salt formed by at least one of the halogenated compounds of potassium is reacted with sodium and that the alloy thus obtained is separated by decantation. Starting from potassium chloride, for example, the reversible reaction takes place according to the following formula: KCl - + - Na - g + NaCl - 7.8 cal.
Numerous experiments have shown applicants: 1o that equilibrium is reached in a few minutes above the melting point of NaCl (800o).
20 that the operation is perfectly feasible in iron or cast iron autoclaves provided with stirrers of the same metal, the cover and the stirring mechanism not needing to be maintained at the reaction temperature.
The potassium chloride can be replaced by the fluoride, bromide or iodide of this metal or by a binary or ternary mixture of these salts with one another or with the chloride. By way of example- 1 By heating to <B> 9000, </B> 100 g of sodium with 200 g of potassium chloride, an alloy with 28% potassium is obtained.
The salt residue contains 75% KCL. 2 With 80 g of sodium for 300 g of potassium chloride, the alloy reaches the content of 40% potassium and the salt residue 83% KCl.
The K-Na alloy, not being miscible with the residue, separates from the last 4, hot by density difference as soon as the stirring has ceased, or, if allowed to cool, because the salt residue is solid at room temperature while the alloy remains liquid. An alloy with a low and medium potassium content (up to 40%) is thus obtained directly.
After separation of the alloy, it is possible, in order to obtain a determined percentage of potassium, however high, from said alloy, to subject the latter to fractional distillation.
In all cases, potassium chloride is easy to recover by dissolving in hot water, as is done at the potash mines in Alsace.