Machine à laminer des disques de roues évasés. La présente invention se rapporte à une machine à laminer des disques de roues évasés ou toriques.
Les machines de ce genre construites jus qu'à présent comportaient en général un porte-ébauche rotatif en forme d'une table, dont la surface supérieure présente une forme correspondant à l'évasement que devant obtenir le disque à laminer, une paire de rouleaux balladeurs diamétra lement opposés agissant, dans leur mou vement vers l'extérieur, sur l'ébauche montée sur la table par une action d'étirage et de laminage combinés de sorte que l'usi nage est effectué sur l'ébauche le long d'un chemin en spirale progressant de l'aire cen trale de l'ébauche vers l'estérieur. Si la sur face de la table est inclinée radialement,
le mouvement des rouleaux radialement vers ]'extérieur sur une ligne droite les amènera en relation convergente avec l'ébauche et la table de façon à donner à l'ébauche une forme évasée.
Les types de machines construits jusqu'à présent renfermaient des dispositions de cons truction faible, les pressions- de travail étant appliquées le long d'autres lignes que de lignes droites et dans un grand nombre de directions différentes, et ces dispositions im pliquaient des pertes de mouvement, des désalignements, une usure rapide - des parties travaillantes, etc. En outre, ces types étaient difficiles à régler, il était difficile de main tenir leur réglage et de les réparer, et leur vi tesse de production était relativement petite.
L'objet de la présente invention est une machine à laminer des disques de roues évasés qui est particulièrement pratique et de cons truction relativement simple. Cette machine présente la particularité qu'elle comporte une poupée avec au moins un rouleau de lami nage de l'ébauche, à déplacement radial, et un porte-éb.auche rotatif pourvu d'un méca nisme pour lui faire exécuter un mouvement de rapprochement et d'éloignement par rap port audit rouleau de laminage afin de pré senter l'ébauche à ce rouleau ou de l'en écarter.
Le mécanisme précité de rapprochement et d'éloignement peut non seulement être situé en entier près du mais le porte-ébauche peut lui être superposé, d'où résultent des efforts de réaction sui vant des lignes droites sensiblement parai- lèses à l'axe de rotation du porte-ébauche. Ce mécanisme de rapprochement et d'éloigne ment peut être constitué par des leviers coudés disposés symétriquement par rapport à l'axe de rotation du porte-ébauche et sa commande peut être dérivée directement du mécanisme commandant les déplacements du rouleau du travail.
La commande de la ma chine peut de la sorte déterminer à la fois les mouvements de déplacement du rouleau de travail et de rapprochement et d'éloigne ment du porte-ébauche.
Le porte-ébauehe peut être relié au mé canisme de rapprochement et d'éloignement par l'intermédiaire d'un support dans lequel il est monté. Ce support, qui peut être porté par des guidages cylindriques et être libre ment mobile dans le sens axial par rapport au mécanisme de rapprochement et d'éloi gnement peut être supporté lui-même de fa çon à ne pas avoir de mouvement rotatif de sorte que le porte-ébauche sera porté et guidé de la manière la plus efficace.
Le porte-ébauche et son support peuvent être montés sur une embase auxiliaire assu jettie à l'embase principale de la machine. Adjacent à cette embase auxiliaire peut être situé le mécanisme de rapprochement et d'éloignement précité et celui-ci peut être entouré d'une série de colonnes ancrées à l'embase principale et s'étendant bien au delà du porte-ébauche où elles maintiennent la poupée porte-rouleau en une position fixe par rapport à l'embase de la machine. Grâce à cette disposition, la poupée est non seule ment rigidement montée, mais elle peut aussi être efficacement réglée.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention comportant deux rouleaux de laminage.
Les fig. la et lb montrent l'ensemble de la machine, la fig. la en étant une coupe centrale longitudinale d'une moitié, tandis que la fig. lb montre l'autre moitié de la machine en élévation; La, fig. 2 est une élévation en bout de la machine montrant une moitié de la ma- chine en élévation et l'autre moité en coupe transversale; La fig. 3 est une coupe centrale trans versale partielle de la machine, les parties du haut et du bas étant enlevées, cette figure montrant des mécanismes d'alimentation et d'enlèvement des ébauches; La fig. 4 est une vue en plan horizon tale, prise directement au-dessus du porte- ébauche rotatif et des mécanismes d'alimen tation et d'enlèvement montrés en fig. 3;
La. fig. 5 est une coupe verticale longi tudinale dudit mécanisme d'amenée de l'é bauche à travailler; La fig. 6 est une coupe similaire du mé canisme d'enlèvement de l'ébauche travail lée, et La fig. 7 montre un détail du mécanisme d'alimentation des ébauches.
B désigne le dispositif pour supporter et faire tourner l'ébauche, A le mécanisme de rapprochement et d'éloignement précité, M l'embase principale de la machine, C des co lonnes, II la poupée porte-rouleaux et T le mécanisme de déplacement supporté par cette dernière et par lequel les rouleaux de tra vail ou de laminage R' et RZ sont déplacés, tandis que I' désigne le mécanisme d'ame née des ébauches. Les rouleaux de la minage Bl et R= ont le profil représenté en <B>fi-.</B> la suivant l'évasement à obtenir.
Le porte-ébauehe B est supporté de façon à pouvoir tourner à l'extrémité supérieure d'une embase auxiliaire 10, assujettie à l'aide de boulons 11 sur l'embase principale lourde et rigide 11. Il est mis en rotation par un moteur 1? fixé sur l'embase prin cipale .V1 sur un côté de la. machine. Ce mo teur 12 comporte un arbre de commande ho rizontal 13 connecté à l'aide d'un accouple- ment démontable 1q avec l'arbre commandé horizontal 15 tourillonné dans l'embase auxi liaire 10.
L'arbre commandé 15 actionne, par l'intermédiaire d'un engrenage conique 16, 17, un arbre vertical rotatif 18 auquel est relié le porte-ébauche B par l'intermédiaire clé plusieurs éléments décrits ci-après. Le mécanisme de rapprochement et d'é loignement A est associé à l'embase auxi liaire 10 et comporte quatre leviers à ge nouillère G. Ces leviers à genouillère sont disposés par paires sur des côtés opposés de l'embase 10, et chaque paire est située dans un plan longitudinal vertical qui intersecte la périphérie du porte-ébauche B, comme on le voit en fig. 2. Ils sont situés au-des sous de l'aire du porte-ébauche B et exercent leur pression directement vers le haut en op position aux rouleaux de travail se déplaçant en travers de la face du porte-ébauche.
Avec ces leviers à genouillère sont associées des griffes 19 et 20 coopérant avec les griffes 21 montées sur des châssis porte-rouleaux 22, à l'aide desquels les rouleaux RÚ et Rê sont supportés par la poupée H. Par l'engagement de ces griffes, le mécanisme de rapproche ment et d'éloignement est directement ac tionné par le mouvement de déplacement des rouleaux. Ces griffes sont situées (fig. 2.) dans le même plan longitudinal vertical que les leviers à genouillère, et ce plan intersecte les corps des châssis 22 à l'aide, desquels les rouleaux à déplacement sont supportés.
Lorsque les rouleaux à déplacement sont mus, l'engagement des griffes 21 au bout extrême extérieur du mouvement dégage les le viers à genouillère et provoque un mou vement d'éloignement rapide du porte- ébauche. Lorsque les griffes 21 enga gent les griffes 19 à la suite du mou vement de déplacement vers l'intérieur, les leviers à genouillère sont graduellement re dressés à leur position de blocage, dans la quelle le rapprochement complet du porte- ébauche B vers les rouleaux RÚ, Rê se trouve établi.
Chaque levier à genouillère G comprend un bras inférieur 23 et un bras supérieur 24. Les bras inférieurs de leviers correspondants sur des côtés opposés de la machine sont calés ensemble sur des arbres transversaux 24' tou- rillonnés dans des paliers à roulements 25 en position transversale au pied de l'embase auxiliaire de la machine. Le lubrifiant est amené à ces paliers 25 en le refoulant à tra- vers le conduit 26 prévu dans le corps de ces arbres. Les leviers à genouillère situés par paire sur le même côté de la machine sont reliées ensemble (fig. 1 et 2) par des seg ments dentées 27 boulonnés sur les bras 23 montés sur les arbres 24'.
La disposition- est telle que ces leviers à genouillère G coo pèrent en s'approchant et s'éloignant l'un de l'autre et d'un plan transversal central ver tical passant par l'axe de la machine. Les bras supérieurs 24 des leviers à genouillère G sont reliés au support 28 portant le porte ébauche B, de façon à déplacer celui-ci pour le rapprocher et l'éloigner des rouleaux R' et R2. Une connexion est établie entre les bras supérieurs 24 et le support 28 au moyen de solides tourillons 29 passant par des parties fourchues 31 de celui-ci, des tourillons sem blables 29a reliant les bras:
24 aux brasi 23 en passant par une fourche 30 de ces 'der niers. Le lubrifiant est amené aux surfaces portantes de ces tourillons à travers les ca naux 32 prévus dans les tourillons. Les tou rillons sont maintenus en place à l'aide des pièces de. retenue 33.
Un prolongement 34 est solidaire du bras inférieur 23 de chaque levier. Ce prolonge ment s'étend d'abord latéralement pour laïs- ser libre la, projection verticale du porte- ébauche B (fig. lb) et ensuite sensiblement verticalement vers le haut au delà du porte- ébauche B. Là il est pourvu d'un bout su périeur 35 sous forme de bras horizontal s'é tendant vers l'intérieur de la machine.
Ce dernïer est assujetti de façon amovible à l'aide de boulons 36 dans une chape 37 pré vue à l'extrémité supérieure du prolonge ment 34 et peut ainsi être démonté. \A son extrémité intérieure, le bras 35 porte de façon réglable et amovible la, griffe 19 de forme angulaire et diposée pour s'engager avec la griffe 21. A son extrémité extérieure, le bras 35 présente une saillie verticale 38 munie d'un tenon amovible 20 constituant l'autre griffe combinée avec la griffe 21.
Le support 28 -est guidé dans le corps de l'embase auxiliaire 10 sur une surface sensi blement cylindrique 39 (fig: la), pouvant être facilement établie avec grande précision par forage ou tournage. C'est la partie in férieure du support 28 qui est ainsi guidée. Sa partie supérieure est pourvue, comme représenté en fie. la et dans la vue en plan montré en fie. 4, de contours extérieurs rec tangulaires, dont deux côtés opposés sont tenus entre deux glissières 40 dans la partie supérieure de l'embase auxi liaire. Le support 28 est tenu par ces <B>U</B> issières 40 de façon qu'il ne puisse pas tourner, tout en pouvant se déplacer li brement dans la direction axiale.
Tenu à la fois entre ces paliers 40 et dans le guidage 39, il peut de la sorte être mn axialement lorsque les leviers à genouillère sont re dressés ou affaissés.
Le support 28 supporte le porte-ébauche B à l'aide du roulement à rouleaux 41 de dia mètre relativement grand et du guidage à roulement à billes 42 de diamètre relative ment petit. Les roulements de ces parties as sociés avec le porte-ébauche B sont appuyés contre un moyeu 43, sur lequel le porte- ébauche B est muni du plateau amovible usuel 45. Une cheville 46 de centrage de l'é bauche, destinée à passer par une ouverture de celle-ci pour la centrer, passe librement à travers ce plateau 45 et est vissée dans le porte-ébauche B de façon à se serrer sur un épaulement 47 formé dans la partie centrale du porte-ébauche.
Le moyeu 43 peut librement tourner dans le support 28. Il est percé centralement pour recevoir le manchon 48, à l'aide duquel il est fixé sur l'arbre de commande 18 ac tionnant la table rotative. Ce manchon 48 est ajusté dans le forage central du moyeu 43, et à son extrémité inférieure est prévu un épaulement 49, le guidage à roulement à billes 42 étant placé entre cet épaulement et le moyeu 43. Son extrémité supérieure est filetée et reçoit la bague de fixation 50, à l'aide de laquelle le guidage à roulement à billes 42 et le moyeu 43 v sont fixés. A l'in térieur, le manchon 48 est pourvu de la, rai nure 51. Cette rainure reçoit la clavette 52 fixée de façon amovible sur l'arbre de com- mande creux 18.
Le porte-ébauche rotatif est de cette sorte efficacement couplé avec son arbre de commande, bien que son support ne tourne pas, mais peut librement exécuter son mouvement de rapprochement et d'éloi gnement sans déranger la relation de cou plage, la clavette 52 glissant libremeni dans la rainure 51. En même temps le support lui sert d'appui en supportant, d'une part, l'énorme pression de travail par le palier à roulement à billes 41 de grand diamètre et, d'autre part, tout effort radial par le palier à roulement à billes 42.
L'arbre de commande creux 18 est pro longé vers le bas au-dessous de la roue den tée 17 et là. il est pourvu d'une triple série de guidages à, roulement à, billes 53, 54 et 55, dont les chemins de roulement sont mon tés dans une boîte 56 s'étendant verticale ment et boulonnée au corps de l'embase auxi liaire 10. Le guidage supérieur est placé en haut juste au-dessous de la roue dentée 17 et les deux autres guidages sont disposés plus vers le bas. celui placé le plus bas re posant sur un épaulement 57 de l'embase auxiliaire 10. Toute la série de guidages peut être démontée en démontant tout sim plement la. boîte 56.
L'arbre de commande horizontal 15 est supporté de manière similaire par des roulements à billes < ï ses extrémités intérieure et extérieure, ces roulements à billes étant dé signés par 58 et 58a respectivement. Ces rou lements < t. billes sont montés dans une douille 59 centrée de façon amovible dans. un forag iransversa.l 60 dan.. la face de l'embase auxiliaire 10.
Le diamètre du forage 60 est plus grand que celui de la roue dentée inté rieure 16, de sorte que l'arbre 15 aussi bien que la roue dentée 16 peuvent être enlevés ensemble avec la douille à roulements à billes 59, donnant. ainsi accès à ces roule ments et à l'intérieur de l'enveloppe.
Toute la. construction susdécrite servant à supporter et à faire tourner l'ébauche est lubrifiée par le, moyen d'un ensemble de conduits établis à cet effet. L'embase auxi liaire 10 présente une chambre centrale 61 située immédiatement en desous de l'extré mité inférieure de l'arbre creux 18 et dont l'extrémité inférieure est fermée par une plaque amovible 62. De l'huile est introduite dans cette chambre à l'aide d'une pompe de refoulement 68 par un conduit 64 entrant par le centre de la plaque 62. Cette entrée centrale se fait par une tuyère de projection 65 solidaire de la plaque 62. La connexion de la tuyère avec l'intérieur creux de l'arbre 18 est établie par une section de tube 66 ayant un joint à garniture d'huile 67 avec l'extrémité inférieure de l'arbre 18.
L'huile monte ainsi par le creux 68 de l'arbre 18 au sommet de celui-ci, où elle se décharge dans l'ouverture 69 dans le porte-ébauche B. Ensuite elle passe vers le bas par le canal 70 et coule sur les différents paliers et guidages 41 et 42. D'autre part, elle lubrifie la con nexion à clavette 51, 52. Elle s'écoule dans l'espace 71 au-dessous du support 28. Là elle lubrifie les guidages 39 et 40 du support en montant légèrement par le compartiment 72 au guidage 40. Le tout passant en bas, elle lubrifie les roues dentées 16 et 17, la série, des guidages 53, 54, 55, le jeu de paliers horizontaux 57, 58 et finalement elle revient par l'espace 73 et le canal 74 dans la cham bre 61.
La chambre 61 entourant le tube 66 est pourvue d'un filtre 75 à travers lequel passe le lubrifiant venant de la chambre et allant au conduit d'aspiration de la pompe de refoulement 63.
Les colonnes C sont disposées par paires symétriquement par rapport à l'axe vertical de la machine. Leurs extrémités inférieures sont ancrées de manière rigide (non repré sentée) dans l'embase rigide M. Ces colon nes sont suffisamment espacées du dispo sitif P supportant l'ébauche et du mécanisme clé rapprochement et d'éloignement, pour permettre le libre jeu des parties du méca nisme dans l'espace entre le dispositif de support et les colonnes. Leurs extrémités su périeures supportent la poupée porte-rou leaux H approximativement dans ses quatre coins.
Entre les colonnes, à sa face infé rieure, la poupée porte-rouleaux H est pour- vue de guidages 77 disposés au-dessus du mécanisme de rapprochement @et d'éloigné,- ment A et guidant .dans leurs mouvements de déplacement les cadres 22 supportant les rouleaux R', R2. Ces guidages 7 sont d'une manière générale placés sensiblement dans le même plan vertical que le mécanisme de rap prochement et d'éloignement A.
La ligne dé signant le plan en fig. 2 est marquée 78 et ces plans sont parallèles au, plan lon gitudinal de symétrie .de la machine. Grâce à ces constructions, les plans 78 sont rela tivement proches du plan, longitudinal de symétrie et coupent le support 28. Ceci rend possible la connexion mécanique directe en tre le mécanisme de rapprochement et d'éloi gnement A et les cadres 22 de déplacement des rouleaux de travail; de plus, les pres sions de travail sont appliquées le long de lignes essentiellement droites et les efforts de réaction sont en opposition directe aux ef forts de travail.
Les sommets des colonnes sont reliés en semble par paires au moyen de ponts 79 en forme de poutres solides. en<B>I</B> s'étendant lon gitudinalement comme représenté en fig. 2. Les colonnes passent en haut librement par les extrémités de ces ponts et leurs extré mités supérieures sont filetées pour recevoir des .écrous fendus 80 permettant de régler la position des ponts 79 vers le haut et<B>la</B> bas dans les limites des extrémités filetées des colonnes. Le réglage fait, les écrous peu vent être serrés en position à l'aide de vis de serrage 81, par lesquels leurs parties sont fermement serrées ensemble et autour des extrémités des colonnes.
Entre les ponts 79 et la poupée porte-rouleaux sont diposés des ressorts à boudin robustes 82 placés dans les logements formés, respectivement dans la face inférieure des ponts. et la face supé rieure du corps de la poupée: Tous ces res sorts ensemble exercent une pression suffi sante pour presser la, poupée à rouleaux H contre. la pièce à travailler avec la pression voulue pour l'étirage et le laminage. La ten sion de ces ressorts est réglée à une valeur déterminée telle que normalement les rouleaux RÚ et Rê accomplissent leur travail sans que la, poupée à rouleaux H cède, mais si la pres sion de travail normal est dépassée, la pou pée à rouleaux peut céder vers le haut à l'encontre de ces ressorts 82.
La pression de travail normal peut être dépassée lors de la prise initiale des rouleaux sur la pièce à tra vailler à la fin du mouvement de rapproche ment du porte-ébauche B et des rouleaux, mais seulement momentanément. Elle peut également être dépassée si, par suite d'un désalignement des parties ou d'un déplace ment trop grand des rouleaux en cas de l'em ploi d'un porte-ébauche B de diamètre extra grand, les rouleaux entrent accidentelle ment en contact, non avec une ébauche in terposée, mais avec la face durcie du porte- ébauche de forme concave lui-même.
Les res sorts 82 entreraient également en fonction si les rouleaux devaient, rencontrer une masse anormalement dure dans l'ébauche devant être laminée ou toute matière étrangère entre eux et l'ébauche. Autrement dit, ils fonc tionnent comme dispositif de sûreté empê chant la création de forces destructives.
On a également monté sur les colonnes C, mais en dessous de la poupée porte-rou leaux H, un second groupe d'écrous de ré glage 83, vissés de façon similaire sur les colonnes et serrés en position réglée dans ce cas par les vis de serrage 84. Ces écrous cons tituent des butées en dessous de la poupée porte-rouleaux H, par le réglage desquelles la limite de rapprochement des faces de travail des rouleaux RÚ et Rê aux faces de travail du porte-ébauche peut être fixée. Par cet ajustement, l'épaisseur de l'ébauche forgée est réglée. Ces butées 83 supportent norma lement le poids de la poupée à rouleaux H et des parties attenantes et s'opposent éga lement à la pression normale des ressorts 82 à l'aide desquels les rouleaux RÚ et Rê sont maintenus sur la pièce de travail.
En outre, elles coopèrent, par un réglage relatif indivi duel, avec le corps des colonnes pour mettre la poupée porte-rouleaux d'aplomb.
La poupée porte-rouleaux elle-même est une pièce en fonte solide de section horizon- talé sensiblement rectangulaire. Dans cha cun de ses quatre coins elle est munie de bossages 85, par lesquels passent les colon- lies. C et à l'aide desquels la poupée porte- rouleaux H est exactement guidée sur les co lonnes.
Grâce à leur ancrage rigide clans l'embase principale .11 e t leur section trans versale considérable, les colonnes C sont elles-mêmes très rigide; et possèdent une ré sistance considérable aux mouvements de flé chissement et d'ébranlement. Un ajustage exact des bossages 85 et 1 amassement de métal dans les parties<B>86</B> de ces bossages sert en outre à augmenter cette résistance aux- dits mouvement=.
Les faces inférieures 8 7 des bossages 85 sont exactement usinées et les faces supérieures des écrous<B>83</B> sont usinées en conformité de façon à permettre de régler la, position horizontale de la. poupée porte- rouleaux avec grande précision. Les parois latérales du corps de la<B>,</B> poupée sont établie de façon à former des poutres en forme de caisson, comme représenté en fig. ?, tandis due les parois d'extrémité sont. établies à, la manière de poutres profilées en<B>U</B> (fig. la).
Le corps principal de la poupée porte- rouleaux H est creux et ouvert en haut, les ressorts 82 s'appuyant sur let sommets. des parois latérales dudit corps. La. partie infé rieure de la. poupée est pourvue d'un fond 88. Sur ce fond est monté dans le creux de la poupée un moteur 89 avec un arbre de com mande sensiblement horizontal 90 pour la commande du mouvement de: déplacement des rouleaux R' et R2. A la. face inférieure de ce fond 88 sont formés des guidages entaillés 7 7 pour les cadres porte-rouleaux 22 des rouleaux de travail.
Ces guidages 77 sont prévus symétriquement par rapport au plan de symétrie longitudinal et l'arbre 90 du moteur est situé dans ce plan de symé trie, comme représenté en fi-. 2.
<B>Il</B> y a deux châssis porte-rouleaux 22, un de chaque côté de l'axe de symétrie trans- versal de la machine, comme représenté aux fig. la et lb. Chacun d'eux comporte un corps principal monté dans les guidages 77 de façon à coulisser latéralement en un mou vement clé traversée. Ils sont munis de sup ports ou paliers 91 et 92. Ces -paliers en semble supportent un grand arbre touril- lonné 93. Entre ces paliers, l'arbre 93 est entouré d'un manchon 94 sur lequel sont si tués les chemins de roulements intérieurs des roulements à rouleaux 95 et 96.
L'intérieur des rouleaux RÚ et R2 est creux et la surface intérieure constitue les che- mnins ch, roulement extérieurs de ces roule ments à rouleaux 95 et 96. L'un d'eux est prévu à l'intérieur des rouleaux à chaque ex trémité de façon qu'ils ont une assise bien répartie sur les arbres 93. Les chemins de roulement des rouleaux sont entaillés en re trait et séparés par une nervure centrale 97 de sorte que les rouleaux des roulements à rouleaux sont préservés d'un déplacement latéral. Un déplacement latéral des chemins de roulement intérieurs est empêché par un engagement latéral avec les faces de bout adjacentes des paliers 91 et 92 et d'entretoi ses appropriées prévues entre elles.
Le palier 92 est extrêmement court, étant formé par une plaque assujettie par des vis 98 à la face d'extrémité du châssis 22. Sa surface de portée est constituée par une bague à ouverture 99 concentrique à l'arbre 93 et ajustée sur un collier 100 vissé sur l'extrémité intérieure de l'arbre 93. Ce collier est muni d'une bride extérieure 101 servant d'entretoise entre la face intérieure du palier 92 et le chemin de roulement intérieur du roulement à billes intérieur 96. Les che mins de roulement intérieurs des paliers et le manchon 94 sont maintenus en place par engagement direct avec ces colliers 100. Le lubrifiant est amené aux paliers en le re foulant dans un canal 102a ayant une em bouchure clans l'extrémité interne de l'arbre 93.
Le palier 91 est, en comparaison du palier 92, d'une longueur étendue, étant formé dans le corps central relativement épais du châssis 22. L'arbre 93 est longitudinale ment guidé dans le palier 91 par une cla vette 102 pour empêcher sa rotation avec le rouleau de travail. A l'extérieur du palier 91 il est pourvu d'un épaulement 103 em pêchant son mouvement axial dans le pa lier 91 pendant le mouvement de retour du rouleau. Extérieurement à cet épaulement, le corps de l'arbre 93 s'étend latéralement sensiblement jusqu'au bord extérieur de la machine. Sa partie extérieure est de sec tion transversale réduite et établie en tige filetée 104, constituant une partie du mé canisme de déplacement T décrit plus loin.
L'extrémité 105 de sa portion de grande section est pourvue d'un palier de support et de garniture combiné 106 dans le man chon de prolongement 107 du mécanisme de déplacement T.
Le mécanisme de déplacement T comporte un train d'engrenages entre l'arbre de com mande 90 du moteur électrique 89. et les ar bres 93 des rouleaux de travail Bl <I>et</I> P2. L'arbre 90 du moteur 89 est pourvu de pro longements d'arbre latéraux 108 à chaque extrémité, parallèles à l'arbre 93 des rou leaux. Les extrémités de la poupée porte rouleaux H s'étendent longitudinalement au delà des colonnes C où elles présentent des faces suivant les plans verticaux. Les gui dages 77 des châssis porte-rouleaux 22 s'é tendent à travers la longueur étendue des poupées porte-rouleaux H. Un carter de support 109 pour le mécanisme de déplace ment est boulonné de façon amovible à cha que extrémité de la poupée H.
On a prévu clans la partie supérieure de ce carter des pa liers 110 pour le prolongement 108 de l'ar bre 90. La partie inférieure de ce carter descend au delà de l'extrémité prolongée de la poupée H et est pourvue du manchon clé prolongement 107 susmentionné constituant le guidage de la partie de prolongement de l'arbre à rouleaux 93. Ce manchon 107 est renforcé, dans le corps du bâti 109, par une série de nervures extérieures 111. Entre les prolongements d'arbre 108 et 93, la boîte 109 porte dans le même plan avec eux un arbre fixe 112 sur lequel est monté à l'aide d'un coussinet 113 une roue dentée folle centrale 114. Par le pignon denté 115, calé sur la partie d'arbre de commande 108, cette roue folle 114 est commandée et entraîne à son tour une roue dentée 116 montée sur la tige filetée 104 de l'arbre 93.
La roue den tée 116 est munie d'un moyeu prolongé 117 taraudé de façon à faire écrou sur la tige filetée 104, la longueur de ce moyeu étant suffisamment grande pour assurer une bonne portée sur la tige filetée. Le moyeu 117 est porté dans un palier 118 centré dans le manchon 107. De chaque côté du corps de la roue dentée 116, on a prévu un roulement à billes à poussée axiale 119, dont les chemins de roulements portent, respectivement, contre le corps de la roue dentée et des épaulements intérieurs 120, 121 du bâti l09 du méca nisme. L'épaulement extérieur 121 est formé sur un collier amovible à bride 122 coaxial à la tige filetée 104 et d'un diamètre exté rieur légèrement plus grand que le diamètre extérieur du roulement à billes extérieur 119. Ainsi, lorsque ce collier est enlevé, le palier peut être démonté.
En outre, l'épaulement 121 se prolonge intérieurement à une éten due suffisante, pour donner suffisamment d'espace libre, lorsqu'on a retiré le collier 122 pour permettre le dégagement de la roue dentée 116 de la roue folle 114 par un mouvement. axial vers l'extérieur, permettant ainsi une rotation indépendante des parties alors dégagées du mécanisme.
Le carter 109 est établi en moitiés inté rieure et extérieure fixées ensemble par des boulons 123 et après avoir enlevé ceux-ci, les moitiés peuvent être séparées l'une de l'autre et toutes ou une partie des roues dentées y enfermées peuvent être enlevées. Le carter 109 avec ses moitiés assemblées est tout à fait étanche de sorte que, lorsqu'on l'a rempli d'une certaine quantité d'huile, toutes les parties y enfermées sont conti nuellement lubrifiées depuis la boîte for mant réservoir d'huile. L'extrémité interne du manchon 107 est obturée de façon étan che par le palier 106 pendant la course de déplacement de l'arbre 93. Le collier 122 est pourvu en son centre d'un chapeau tubu laire 121 obturant efficacement ce côté de la boîte tout en permettant un mouvement: tout à fait libre de la tige filetée.
Le lubri fiant est soulevé du fond de boîte par la roue dentée 116 aux roues en prise avec elle. Les paliers eux-mêmes sont lubrifiés principalement par le lubrifiant emporté vers le haut et coulant de nouveau vers le bas. Des rainures à lubrifiant<B>125</B> débouchent aux roulements 118, 119 et. assurent une bonne circulation et l'accès de l'huile autour du moyeu 117 de la roue dentée 116 de la tige filetée 104.
Dans toute la machine,. les mécanismes sont construits comme unités indépendam ment démontables et échangeables. Le mé canisme de déplacement qu'on vient de dé crire peut être retiré de la, machine en dé montant simplement, les boulons de fixation 126 et en retirant la tige filetée 104 de la roue dentée 116. Comme les guidages 7 7 s'é tendent sur toute la longueur de la poupée à. rouleaux H, les cadres porte-rouleaux 22 avec les arbres 93 et les rouleaux Rl et R= peuvent indépendamment être démontés en les faisant simplement glisser à. travers les extrémités des guidages.
De plus, la. dispo sition relative du mécanisme de déplacement et la construction de la. poupée à rouleaux et du porte-ébauche sont tels que, lors qu'on déplace les rouleaux vers l'extérieur, on peut facilement avoir accès aux rouleaux et aux cadres qui les supportent en passant au-dessus du sommet du porte-ébauche B et en opérant entre eux. Ceci permet l'accès facile pour la. lubrification et pour l'opéra tion de démontage et de rechange des rou leaux, qui peut être effectuée simplement en enlevant le palier amovible 92 dans chaque cas. Il est. nécessaire d'enlever les rouleaux de temps en temps pour les renouveler et les repasser au tour, cette accessibilité est donc avantageuse.
Le moteur de commande 89 peut très facilement être démonté et rem placé en découplant. l'arbre 90 de ses prolon gements 108 et en soulevant le moteur par le sommet ouvert de la poupée à l'aide d'une grue. La. poupée à, rouleaux H elle-même doit rarement être enlevée, mais au cas où cela serait nécessaire, on peut facilement l'en lever en desserrant les écrous 80 aux som mets des colonnes et en enlevant les ponts 79 qui peuvent être relevés à l'aide d'un pont roulant. Lorsqu'on le désire, on peut ainsi soulever tout l'ensemble de mécanisme asso cié à la poupée à rouleaux H conjointement avec celle-ci suffisamment pour donner l'ac cès désiré ou pour enlever tout le mécanisme de la machine.
Les colonnes elles-mêmes sont placées an delà des côtés du mécanisme de mise en position de l'ébauche P, comme représenté en fig. 2, et il en résulte que ce mécanisme entier supporté sur l'embase auxi liaire 10 peut être enlevé et remis en place longitudinalement par rapport à la machine en enlevant simplement les moyens de fixa tion 11 et en enlevant les bras supérieurs 35 du mécanisme de rapprochement et d'é loignement qui portent les griffes interver- rouillées. En dégageant l'accouplement 14, comme représenté en fig.
la, ledit mécanisme peut également être enlevé dans le sens transversal de la machine, lorsque ses par ties intérieures doivent être repassées, ou pour avoir accès à celles-ci, il sera avan tageux de soulever le porte-ébauche B. Ces dispositions sont même de plus grand avan tage encore en cas de nécessité d'une révision de la machine, attendu que pour le change ment de la table il est possible de faire passer les rouleaux RÚ et R2 suffisamment loin de côté pour pouvoir enlever la table. Un changement de la forme de l'ébauche à usiner peut aussi entraîner un changement de la forme de la table, qui est d'habitude prévue avec une certaine conicité ou éva sement. La table peut facilement être enle vée en retirant simplement les boulons d'an crage 44.
L'action des différents mécanismes de la machine est coordonnée par l'intermédiaire de moyens électriques et mécaniques établis pour assurer nue les opérations sur l'ébauche placée sur le porte-ébauche B soient effec tuées suivant des cycles se répétant conti nuellement et automatiquement.
Le moteur 89 de translation des rouleaux dans la pou- pée à rouleaux H est un moteur du type à réversibilité automatique, dont le renverse ment est commandé par le mouvement de déplacement des rouleaux de travail R' et R2. Cela veut dire que, lors d'un déplace ment vers l'intérieur, la terminaison de ce mouvement agit sur les appareils de com mande de circuit appropriés pour renverser la marche du moteur 89 et provoquer sa ro tation dans un sens convenable pour occa sionner le retour vers l'extérieur des rouleaux R<B>'</B> et R2. Au moment où près de la termi naison du déplacement vers l'extérieur,
des appareils de commande de circuit sont ac tionnés pour renverser à nouveau la marche du moteur, mais cette fois-ci pour provo quer sa rotation dans le sens primitif afin de recommencer de nouveau le déplacement vers le centre de la machine. L'amplitude de ce mouvement est réglée de telle sorte que les rouleaux R' et R2 se rapprochent très près l'un de l'autre à proximité du centre de la machine, aussi près que les paliers re lativement minces 92 le permettent ou aussi près que le travail désiré sur l'aire centrale de l'ébauche le demande.
L'étendue vers l'ex térieur du mouvement à, une amplitude suf fisante pour permettre aux rouleaux de tra vail de travailler sur tout le diamètre du porte-ébauche B.
Recevant sa commande par l'intermé diaire des chariots 22 de la manière décrite, le mécanisme de rapprochement et d'éloigne ment du porte-ébauche fonctionne sur sa course vers l'intérieur, produite par l'enga gement de la griffe 19 avec la griffe 21, de façon à soulever le porte-ébauche B avec l'ébauche qui a été placée sur lui, en enga gement de travail avec les rouleaux R' et RZ et à bloquer les leviers à. genouillères G clans la -position redressée extrême en mouvant le boulon central 29a des leviers à genouillère légèrement au delà de la. ligne de redressement verticale.
Cette condition est atteinte précisément au moment où les rouleaux R', RZ atteignent la limite inté rieure extrême de leur déplacement et où le moteur 89 est renversé. Le mouvement de traversée vers l'extérieur qui suit alors cons titue en somme la course de travail des rou leaux.
Dans cette course, ils sont fortement pressés en bas sur l'ébauche sous l'effet de la, grande pression exercée par les leviers à genouillère G dans leur mouvement final de redressement, dans lequel ils ont forcé l'é bauche en contact serré avec les rouleaux à l'encontre de la pression considérable des ressorts 82 appuyant la poupée à rouleaux H et les rouleaux RÚ et Rê sur la pièce à tra vailler. La coordination entre le commence ment du mouvement de déplacement et le re dressement des leviers à genouillère G peut être assurée avec précision en réglant la po sition de la griffe 19 sur les bras 35.
Lors de la progression du mouvement de déplace ment, l'ébauche est étirée et laminée par la coopération des rouleaux de travail RÚ et Rê du porte-ébauche B. les rouleaux RÚ et Rê étant mis en rotation par suite de leur enga gement avec l'ébauche. Le porte-ébauche est de préférence coaxialement conique à un degré suffisant pour régler la conicité dé sirée du disque, bien qu'au courant de l'o pération naturelle de la machine, même si le porte-ébauche B manque de conicité, les rouleaux agissent sur l'ébauche pour la ren dre conique ou évasée vers l'extérieur.
Im médiatement après le commencement d'un déplacement des rouleaux, le métal de l'é- bauche commence à se soulever dans la zone située extérieurement aux rouleaux de travail RÚ et Rê et ce soulèvement se conti nue jusqu'à la cessation du déplacement des rouleaux et ne disparaît entièrement que lorsque les rouleaux atteignent le bord de l'ébauche. A la fin de la passe d'usinage, la griffe 21 vient en prise avec la griffe 20 et débloque les leviers à genouillère G, après quoi le porte-ébauche s'abaisse en s'éloignant des rouleaux de travail R' et Rê. En ce mo ment ou près de ce moment, la marche du moteur 89 est renversée pour ramener les rouleaux vers le centre.
Pendant le com mencement de ce mouvement de retour, l'é bauche travaillée est enlevée (lu porte ébauche B et une nouvelle ébauche lui est substituée. Ceci est accompli par un méca nisme d'alimentation coopérant avec le porte- ébauche dans ses mouvements de rapproche ment et d'éloignement.
Ce mécanisme d'alimentation comporte des rails de guidage 126' et 127, à l'avant et à l'arrière respectivement, ces rails étant montés de façon amovible à l'aide<B>de</B> moyens de serrage 128 sur les colonnes C (voir fig. 3 à 6 ). Les rails précités s'éten dent sensiblement parallèlement les uns aux autres et sont disposés symétriquement par rapport au plan transversal médian de la machine. Grâce aux moyens de serrage 128, les rails peuvent être ajustés en hau teur et aussi horizontalement, pour assurer leur parallèlisine. Généralement parlé, les rails sont situés dans un plan horizontal perpendiculaire à l'axe vertical de la ma chine.
Les rails de guidage comportent des rainures intérieures 129, clans lesquelles est monté à l'avant de la machine le dispositif d'alimentation proprement dit 130, et à l'ar rière de la machine le dispositif d'enlevage 131. Le dispositif dame nage 130 comporte un châssis à tubes 132 de largeur inférieure à la distance entre les rails de guidage l26'. Les pièces de bout 133 de ce châssis sont pourvues de saillies latérales 134 pénétrant dans les rainures 129 desdits rails et qui y sont pourvues de galets 135, à l'aide desquels If châssis 132 peut rouler le long des rails 126' en étant guidé clans leurs rainures 129. Le châssis 132 présente en plan une forme en U (fig. 4).
L'ouvrier peut par conséquent se tenir entre les branches latérales du châssis ou v arriver facilement avec sa main pour pousser le châssis en avant et en ar rière de l'élément actif rotatif B de la ma chine. Au milice du membre tubulaire transversal du eliâs#is 132 est assujetties une console 1,26 qui saillit en avant et vers le haut, et son extrémité supérieure est pourvue d'une face pIanc <B>137,
</B> sur laquelle est bou lonné<B>Un</B> suhpOrt: d'ébauche lioiizontal 738 sou: forme de large lame fourchue à son extrémité intérieure en 138'. Au-dessus de cette lame et également fizc1 à la. console 136, il y a un bras élastique 139 (fig. 5) parallèle a la lame 138 sur la plus grande partie de sa longueur.
A son extrémité intérieure, ce bras 139 est pourvu d'un bouton de centrage 140 ayant, un bouton 141 à l'aide duquel on peut le tenir et soulever le bras 139 avec le bouton de centrage. Lorsqu'on le lâche, l'élasticité du bras amène le bouton 140 vers la lame 138, le bouton 140 déterminant ainsi, conjointement avec la fourche 138' de la lame 138, un centrage de l'ébauche en éta blissant une position-limite d'amenée d'é bauche sur la lame 138.
Les rainures 129 dans les rails de gui- clage 126' forment deux chemins situés à des niveaux différents. Leur chemin su périeur est sensiblement horizontal et dis posé légèrement au-dessous du sommet du porte-ébauche B de sorte que si le châssis 132 y est supporté, ce châssis est sensible ment horizontal. La console 136 et la lame 138 présentent une ébauche maintenue par la lame vers le haut sous un angle sur l'hori zontale. A leur extrémité interne, ces rainures sont coudées verticalement vers en bas, comme indiqué en 142, pour former, à un niveau plus bas, un chemin de retour.
Lors que le châssis 132 arrive à l'endroit 142 des rainures, il s'abaisse sur le chemin plus bas et la lame 138 est abaissée non seulement à une position horizontale, comme indiquée aux fig. 3 et 5, mais également au plan hori zontal de la face supérieure du porte-ébauche B. Le chemin inférieur des rainures 129 est, à quelque distance de l'extrémité intérieure de celles-ci, incliné vers le haut et rejoint le chemin supérieur en repoussant une aiguille 143 qui est en position pour assurer le mouve ment vers l'intérieur sur le chemin supérieur, l'aiguille 143 ne pouvant céder que pour le passage an retour du chemin inférieur au chemin supérieur. A leur extrémité exté rieure, les rainures 129 se raccordent à des rainures arquées 129a pratiquées dans des segments 144 fixés au bord inférieur des rails 126'.
Ces segments ont un rayon égal à la distance entre les saillies de support 134 du châssis 132. Lorsque le dispositif d'alimentation 130 est tiré vers l'extérieur par le châssis 132, les galets internes 135 de celui-ci finissent par franchir les aiguilles 143 des rails et le châssis est alors supporté entièrement par le chemin supérieur des rainures 129 dans une position sensiblement horizontale. La lame 138 supportant l'ébauche est en dehors du porte-ébauche B. Comme il n'y a pas débau che sur la lame 138, celle-ci et le bras 139 occupent la position relative montrée en traits pleins sur la fig. 7. Il est à remarquer que l'extrémité inférieure du bouton 140 est bien arrondie.
Il en résulte qu'une ébauche a devant ëtre introduite clans la. machine peut être insérée dans son bord entre la cheville arrondie 140 et la face supérieure de la lame de support d'ébauche 138 et mue latéralement entre elles jusqu'à ce que l'ou verture centrale de l'ébauche soit engagée par le bouton 140, après quoi l'ébauche in sérée est bloquée en position sur le dispo sitif d'alimentation et ainsi centrée. Ou bien le bouton 140 peut être soulevé par le bou ton 141 et l'insertion être faite par un libre passage entre l'extrémité fourchue de la lame 138 et la cheville jusqu'à ce que l'ouver ture centrale de l'ébauche soit venue en face du bouton 140 et, après le dégagement du bouton 141, engagée par le bouton 140.
Le mécanisme de rapprochement et d'é loignement A ayant fonctionné pour éloi gner le porte-ébauche B des rouleaux de tra vail Bl et R2, le châssis 132 est saisi et poussé en avant le long du chemin supé rieur des rainures 129 et l'ébauche est ame née clans l'espace entre le sommet du porte- ébauche abaissé B et les rouleaux de travail Ri et R2, qui reprennent leur mouvement de déplacement.
A ee moment, les galets in ternes 135 du châssis 132 atteignent la chute 142 dans les rainures 129, le bouton de cen trage 1,40 est venu se placer eu face du centre du porte-ébauche immédiatement au dessus du sommet de la cheville de, cen trage 46. dont l'extrémité supérieure est conique. L'extrémité interne du châssis 132 tombe automatiquement par la chute 142 au chemin plus bas des rainures 129 et lu support d'ébauche 138 et l'ébauche s'abais sent avec elle.
Au même moment, le bouton de centrage 140 est engagé à son extrémité inférieure par l'extrémité supérieure de la cheville de centrage 46, en dégageant ainsi l'ébauche du bouton 140 et en lui permet tant de glisser sur le bout supérieur conique de la cheville de centrage 46 en position cen trée par rapport au porte-ébauche B. Ensuite le châssis 133 est retiré en arrière, ses ga lets externes 135 roulant dans le chemin su périeur des rainures 129 et les galets in ternes roulant dans le chemin inférieur, la lame 138 étant retirée suivant un plan hori zontal d'en dessus de l'ébauche introduite jusqu'à ce que son extrémité interne four- cliue 138' ait dépassé le bord (le l'ébauche.
Immédiatement après, les galets internes 135 du châssis 132 s'engagent avec les ai guilles 143 et passent dans le chemin supé rieur des rainures 129, après quoi la posi tion horizontale normale du châssis 132 est rétablie et avec elle la position normale des parties qu'il porte. Une seconde ébauche peut alors être insérée clans la position d'in troduction déterminée par l'axe du bouton de centrage 140.
Lorsque le châssis 132 est mît en arrière à l'extrémité externe des rainures 129, ses galets externes 135 viennent buter contre des butoirs 129' dans les rainures 129. L'extré mité externe du châssis peut alors osciller vers le bas, lesdits galets 135 passant dans les rainures arquées 129a:
pendant que le cbâssis 132 tourne autour des galets inter- comme pivot jusqu'à ce qu'il s'approche d'une position à peu près verticale dans la quelle les parties internes du mécanisme sont retirées du voisinage immédiat des rouleaux de travail de la machine de sorte que le mé canicien peut alors se tenir entre les rails et entre le mécanisme et les côtés de la ma chine, de façon à pouvoir travailler ainsi plus aisément à la machine dans le cas où un réglage ou des réparations seraient né cessaires.
Lorsqu'il n'est pas désirable que les galets externes 135 du châssis 132 entrent dans les rainures arquées 129a, comme dans le cas du service normal du mécanisme d'ali mentation, on se sert d'un bloc 200 qu'on insère dans une fente 301 transversalement aux rainures 129 pour empêcher que lesdits galets externes 135 puissent entrer dans les rainures arquées 129a.
Le mécanisme d'enlèvement eles ébau- clles 131 est dans son aspect général similaire au mécanisme d'alimentation sus-décrit. Ses parties similaires sont désignées par les mêmes chiffres de référence. La lame 138 supportant l'ébauche à enlever est toutefois pourvue, à la place d'un bras flexible 139 portant le bouton de centrage l40, d'un bras rigide 145 monté de façon à pouvoir céder a pouvoir céder et portant à son extrémité interne une elle- ville tubulaire 146 quelque peu prolongée s'étendant vers le bas.
Ce bras est monté sur un pivot horizontal 147 au-dessus de la lame des support 138 et est incliné de façon à pou voir céder vers cgille-ci par l'action d'un res sort de pression hélicoïdal 148 disposé au- dessous d'une console 149 tenant le bras et par laquelle celui-ci est monté sur le pivot 147 (voir fig. (6). Le corps du bras est lo- bulaire. Sa console de support 149 porte à sa partie inférieure un arrêt 150.
Lorsque le bras 145 est soulevé, l'arrêt 150 est en clenché par un cliquet 151 pivoté en 154 sur la console 136 et dont le bec d'enclen- ciiement l52 est maintenu en position d'ar rêt par un ressort hélicoïdal 153 monté sur la console 136. Le support 28 du porte- ébaucle B porte un taquet réglable 155 pou vant s'engager avec une queue à came du cliquet 151 de façon n effectuer son dégage ment. La cheville de centrage 146 (voir fig. 6) est de forme tubulaire et angulaire- ment ajustable.
Le chemin plus long dans les rails à rai nures 127, dans le cas de ce mécanisme d'enlèvement, Fst.it.11É' ait niveau infé-ie#ur, tandis que le chemin plus court est situé au niveau supérieur d;ms les rails à rainures ci- vers l'extérieur pour se raccorder en 1-1-? à. peu près à, la partie ini#diane dudit che min plus long.
La situation des aiguilles 143 est également modifiée et ce sens qu'elles relient les chemius inférieur et supérieur des rainures 129 près de leurs extrémités extérieures au lieu de le faire clans la par tie médiane du chemin plus long comme dans le cas du mécanisme d'alimentation.
Lorsque le châssis 131 est retiré de la machine, la lame de support d'ébauche 138 s'étend angulairement vers le haut et les parties occupent sensiblement la position relative montrée en fig. 3. Dans cette po sition, le cliquet 151 a été déclenché et la cheville de centrage 146 maintient l'ébau che sur la lame de support d'ébauche 136. En actionnant la poignée 156 s'étendant vers l'arrière, le bras 145 avec la cheville de centrage 146 peut être relevé à la position montrée en fig. 6, jusqu'à ce que le cliquet 151 s'engage de nouveau avec l'arrêt 150 pour maintenir le bras 145 dans la position relevée. L'ébauche enlevée peut alors être retirée de la lame de support d'ébauche et le mécanisme d'enlèvement est prêt à fonction ner pour enlever l'ébauche suivante.
L'ébauche primitivement introduite dans la machine ayant été laminée et avant que le mécanisme de rapprochement et d'éloi gnement ait éloigné le porte-ébauche B avec l'ébauche, des rouleaux de laminage RÚ et B2, le châssis 131 est tiré d'une courte dis tance en arrière jusqu'à ce que les galets externes 135 de ce châssis passent par les aiguilles 143 dans le chemin supérieur des rails à rainure 127. Ceci amène le plan de la lame de support d'ébauche 138 au plan de la face supérieure du porte-ébauche B.
Le châssis 132 étant alors ramené en avant avec les galets externes dans le chemin su périeur et les galets internes dans le che min inférieur des rails à rainure, l'extrémité intérieure de la lame de support d'ébauche 138 est passée sous le bord dressé de l'ébau che travaillé sur le porte-ébauche rotatif B en position convenable pour pouvoir s'intro duire sous l'ébauche. Au moment où l'opé ration de laminage est terminée, le châssis 131 est repoussé à fond jusqu'à ce que la fourche de la lame l38 embrasse la cheville de centrage 146.
A ce moment, la cheville de centrage tubulaire 146 vient se placer au dessus de l'extrémité supérieure de la che ville de centrage de l'ébauche laminée 46 et au même moment la queue du cliquet 151 est engagée par le taquet 155 du support 28 arrivant à sa position abaissée, le cliquet est déclenché et le bras 146 est poussé vers la lame de support d'ébauche 138 par le res sort hélicoïdal 148. La cheville tubulbire 146 passe ainsi sur l'.extrémité supérieure de la cheville de centrage 46. Les relations entre les longueurs des chemins supérieur et inférieur des rainures 129 et du coude 142 sont telles qu'en ce moment les galets externes 135 du châssis 13,1 sont en position pour passer dans le coude 142.
Le mécani cien presse alors l'extrémité arrière du châssis 132 vers le bas, soulevant ainsi l'é bauche usinée de la cheville centrale 46 du porte-ébauche et la transférant dans la po sition d'enlèvement déterminée par la che ville de centrage 146. Pendant que ce trans fert a lieu, il est accompagné du mouvement d'éloignement du porte-ébauche B qui se conde le transfert. Le mécanicien retire alors le châssis 131 horizontalement vers l'exté rieur le long du chemin inférieur des rai nures 129 des rails 127, les parties se trou vant alors dans les positions relatives re présentées en fig. 3. Immédiatement après, la nouvelle ébauche montée sur le méca nisme d'alimentation 130 peut être intro duite par ce mécanisme.
Non seulement la machine décrite est ab solument simple, solide et pratique en ser vice, mais ces avantages sont encore unis à une grande augmentation du rendement de la machine. Malgré le travail très dur, la con sommation d'énergie est relativement faible. La combinaison du mécanisme de rapproche ment et d'éloignement avec le porte-ébauche B plutôt qu'avec les rouleaux clé travail R', BZ, ou autrement exprimé,
l'association du mécanisme clé rapprochement et d'éloi gnement avec l'un des éléments de travail de la machine et du mécanisme de déplace ment avec l'antre élément de travail de la machine réduit non seulement la masse devant être mue dans les mouvements de rapprochement et d'éloignement et grâce a la réduction d'inertie permet d'augmenter la vitesse de production de la machine, mais évite aussi cette complexité de mécanismes lourds dont sont entachées les machines ac tuelles.
Il est en outre possible de faire fonc tionner cette machine de façon due l'opéra tion de laminage puisse être effectuée sans choc à la mise en contact des éléments ac tifs de la machine. De plus, le mouvement de rapprochement de l'ébauche et des rouleaux de travail est complété avant que le mouve ment de déplacement en retour des rouleaux vers le centre de l'ébauche soit complet, d'où résulte une formation graduelle de la pression de travail des rouleaux sur l'ébau che, libre de chocs nuisibles clus à une for mation soudaine de cette pression, comme dans les types antérieurs de ces machines.
Les rouleaux de laminage font un certain travail pendant la fin du mouvement de re tour de sorte qu'ils exécutent leur travail plus facilement à la profondeur désirée et commencent leur mouvement de déplacement radialement vers l'extérieur de la pièce à travailler à la profondeur entière de façon que le contour dans les région, intérieures de l'ébauche est obtenu plus nettement. Ces avantages sont réalisés dans cette machine par l'établissement de la connexion d'inter- verrouillage prolongée entre les griffes 21 et 19 pendant le mouvement de retour des rouleaux RÚ et Rê de sorte que les leviers à genouillère sont graduellement amenés en position de redressement.
Le porte -ébauche R atteint effectivement le maximum de dépla cement vers le haut lorsque les leviers à ge nouillère, en se redressant, passent par une position de point mort et comme ils se meu vent vers l'intérieur en passant par cette position à la position de redressement blo quée, le porte-ébauche se sépare ainsi très légèrement des rouleaux RÚ et R2. Ce mou vement graduel forme la pression de travail par étapes jusqu'à son maximum après que le premier contact avec les rouleaux de tra vail a été établi.
Quant au cycle d'opération de la machine, il comprend le mouvement de déplacement des rouleaux de laminage radialement vers l'extérieur en engagement de travail avec l'ébauche, ensuite le mouvement d'éloigne ment presque instantané effectué par le re- pliage des leviers à genouillère lorsque la griffe 21 vient en prise avec la griffe 20, le mouvement de retour provoqué par l'opéra tion de l'appareil de commande électrique (non représenté) et le recommencement du cycle lorsque la griffe 21 vient en contact prolongé avec la griffe 19 avant que le mou- veinent de retour soit achevé,
effectuant ainsi le rapprochement graduel de l'ébauche et des rouleaux de travail et engendrant gra duellement la pression de travail.
Il est à remarquer que les griffes 19, 20 et 21 agissent en double, les leviers à ge nouillère étant interconnectés par engrenage. Cela assure, i les griffes sont exactement placée, une répartition symétrique de l'effort appliqué au mécanisme de rapprochement et d'éloignement par le mécanisme de déplace ment. Néanmoins, s'il y avait un mauvais ajistement, il serait compensé, au moins pas- ajustement, il serait compensé, au moins pas sagèrement, dans la denture de l'engrenage reliant des leviers à genouillère.
Au mouvement d'éloignement presque instantané du porte-ébauche, le mécanisme de rapprochement et d'éloignement subit un amortissement par l'engagement du support 28 avec des ressorts amortisseurs 157 logés clans l'embase, comme représenté en fig. 2. Les leviers à genouillère sont arrêtés dans leur position de redressement par la venue en prise de tampons 159 sur les bras 34 avec ]es faces (lu support 28 (voir fig. 1L).
Les ressorts <B>8</B>2 sont ajustés ou réglé d avance de façon a obtenir une pression de travail pour<B>If-.,</B> rouleaux Rl, R\ excé- (lant celle requis(- pour usiner toute ébauche normale i( la profondeur voulue.
mais insuffisante pour maintenir les rou a leaux sur 1 eliauche lorsque. par des circon= tances anormales quelconques, la. pression de travail se trouve augmentée à une valeur dépassant la pression de travail normale. La face de dessus du porte-ébauche rotatif B sera évasée ou conique pour seconder les rouleaux en produisant la conicité dé sirée.
La conicité effective de la plaque porte-ébauche B sera d'un angle de conver gence par rapport à la course rectiligne de déplacement des rouleaux de travail plus petit que l'angle de convergence de la partie conique désirée du disque.
La puissance pour l'opération de lami nage est fournie par le moteur de commande principal 12 actionnant le porte-ébauche B tournant constamment et actionnant égale ment par engagement à friction avec sa face de support (et de travail), l'ébauche y placée et les rouleaux de travail RÚ, Rê, mais la puissance requise pour le déplace ment vers l'extérieur des rouleaux de tra vail RÚ, Rê n'est pas non plus à négliger. Cette puissance est pour la plus grande par tie celle requise pour l'opération d'étirage, tandis que la puissance servant à maintenir en rotation le porte-ébauche B, l'ébauche et les rouleaux RÚ, Rê est plutôt celle requise pour le laminage. Les rouleaux de travail RÚ, Rê sont par conséquent sujets à un ef fort axial très élevé.
Cet effort axial est reçu par des paliers à rouleaux à poussée axiale 158, dont les rouleaux, s'étendant ra- dialement, sont interposés entre la nervure centrale 97 des rouleaux et les chemins de roulement adjacents des paliers 95, 96. Le collier amovible 122 constitue de plus en quelque sorte un organe de sûreté contre l'ap plication préjudicieuse de cet effort de dé placement élevé pour le cas où l'on laisse, incidentellement ou intentionnellement, les rouleaux de travail RÚ, Rê se heurter l'un contre l'autre par les châssis 22, sur leur mouvement de retour.
Dans ce cas la mani festation de cet effort axial extrêmement élevé pendant le mouvement de retour pourra provoquer la rupture des boulons qui assu jettissent le collier 122 en place et la tige fi letée 104 repousse la roue dentée 116 vers l'intérieur en la faisant glisser hors de prise avec la roue folle 114 et coupant ainsi automatiquement la connexion avec le Mo teur 89 producteur du mouvement de dépla cement.