Procédé de préparation (d'arséniate de cuivres On préconise, pour - la lutte simultanée contre le ver de la vigne et contre le mil diou, l'emploi de bouillies cupriques aux quelles on ajoute de l'arséniate de chaux. Les résultats obtenus par ce traitement combiné sont excellents.
On a trouvé que l'on peut avantageuse ment remplacer le mélange de la bouillie avec de l'arséniate par une préparation unique: l'arséniate de cuivre. On a trouvé, en outre, que l'on peut préparer ce sel d'une façon très avantageuse en chauffant l'arsé- nite de cuivre en présence d'oxygène ou d'un mélange gazeux contenant de l'oxygène à, une température convenable. A condition d'opérer en présence d'une quantité suffi sante d'oxygène, cette transformation est quantitative, ce qui est un fait surprenant puisqu'on sait que les arsénites de cuivre se décomposent à chaud avec sublimation d'an hydride arsénieux.
Pour exécuter cette ré action, on fait, par exemple, passer un cou rant d'oxygène ou d'air atmosphérique sur de l'arsénite de cuivre porté à une tempéra ture convenable; on peut aussi chauffer préalablement le gaz à la température vou lue. Dans ce dernier cas, on emploie de pré férence un mélange d'air et de gaz de com bustion. L'oxydation s'amorce à une tem pérature comprise entre 350 et 450 , elle de vient énergique entre 500 et 700 . Le dispo sitif convenable pour l'exécution technique est le four rotatif qui permet d'opérer d'une façon continue. On peut aussi char ger l'arsénite dans un four soigneusement protégé contre les pertes de chaleur. On porte une petite partie de la charge à 450' en viron et on fait passer l'oxygène pur ou dilué.
La chaleur, dégagée par l'oxydation amorcée, suffit pour porter peu à peu toute la masse à la température de réaction. Ce mode opératoire peut aussi être facilement rendu continue. .
Il n'est pas nécessaire d'employer l'ar- sénite de cuivré pur; on a pratiquement avantage à oxyder un mélange contenant des substances inertes qui diluent l'arséniate et rendent son emploi plus facile. Un mode opératoire particulièrement recommandable consiste à mélanger du sulfate de cuivre et un lait de chaux et à ajouter ensuite l'a cide arsénieux. Par oxydation de ce mélange, on obtient un arséniate mélangé à du sul- fat:e de chaux et particulièrement propre pour les traitements de la vigne.
En opérant avec un excés de chaux, on obtient un arséïiiate encore plus dilué, ce qui est avantageux dans certains cas. On peut aussi employer une quantité d'acide arsénieux supérieure à celle nécessaire pour la formation de l'arsé- nite de cuivre. Le produit final contient, dans ce cas, de l'arséniate de cuivre et de l'arséniate de chaux. La chaux peut être remplacée en partie ou en totalité par du calcaire; on peut aussi ajouter avant l'oxy dation, d'autres matières inertes comme le talc, la magnésie, le Kieselguhr etc.
D'autre part, on peut mélanger le produit fini avec des résines, de la caséine, des savons, des su cres ou tout autre substance augmentant en core son pouvoir couvrant et adhésif.
On peut ainsi obtenir d'une façon ex trêmement économique, une grande variété de produits contenant de l'arséniate de cuivre. Voici, à titre d'exemple, comment on peut préparer un de ces produits: On ajoute, en brassant,<B>370</B> kde sul fate de cuivre à un lait de chaux obtenu à partir de 100 kg de chaux et 500 litres d'eau.
Quand les cristaux ont disparu, on ajoute <B><I>110</I></B> kg d'anhydride arsénieux. La masse est chargée dans un four rotatif chauffé par des gaz de combustion avec addition d'air secon- daire. La. température est maintenue entre <B>0o</B> et 700" C. L'oxydation se fait sans trace de sublimation. L'arséniate final est friable et contient environ 22 % de As-'0' et 17 % de Cu.
Sa. teneur en arsénic trivalent est inférieure à 0,l On peut l'employer, soit en saupoudrage à. l'état sec, soit en pul vérisation en suspension aqueuse. Le produit ne. provoque aucun phénomène de brûlure, même sur les parties les plus délicates des plantes, comme par exemple les jeunes pous ses de la. vigne.
Preparation process (of arsenate of copper It is recommended, for - the simultaneous fight against the vine worm and against the millet diou, the use of copper slurries to which one adds lime arsenate. The results obtained by this combined treatment are excellent.
It has been found that one can advantageously replace the mixture of the slurry with the arsenate by a single preparation: copper arsenate. It has further been found that this salt can be prepared in a very advantageous manner by heating copper arsenite in the presence of oxygen or a gas mixture containing oxygen to a temperature. suitable. On condition of operating in the presence of a sufficient quantity of oxygen, this transformation is quantitative, which is a surprising fact since it is known that copper arsenites decompose when hot with sublimation of arsenious hydride.
In order to carry out this reaction, a stream of oxygen or atmospheric air is passed, for example, over arsenite of copper brought to a suitable temperature; it is also possible to preheat the gas to the desired temperature. In the latter case, a mixture of air and combustion gas is preferably used. The oxidation begins at a temperature between 350 and 450, it becomes energetic between 500 and 700. The suitable device for the technical execution is the rotary kiln which allows continuous operation. The arsenite can also be charged in a furnace carefully protected against heat loss. A small portion of the load is brought to about 450 'and the pure or diluted oxygen is passed.
The heat given off by the oxidation initiated is sufficient to gradually bring the whole mass to the reaction temperature. This procedure can also be easily made continuous. .
It is not necessary to use arsenite of pure copper; it is practically advantageous to oxidize a mixture containing inert substances which dilute the arsenate and make its use easier. A particularly recommendable procedure consists in mixing copper sulphate and lime milk and then adding arsenious acid. By oxidation of this mixture, an arsenate is obtained which is mixed with lime sulphate and which is particularly suitable for treatment of the vine.
By operating with an excess of lime, an even more diluted arseiate is obtained, which is advantageous in certain cases. It is also possible to use an amount of arsenious acid greater than that necessary for the formation of the copper arsenite. The final product in this case contains arsenate of copper and arsenate of lime. Lime can be replaced in part or in whole by limestone; other inert materials such as talc, magnesia, kieselguhr etc. can also be added before oxidation.
On the other hand, the finished product can be mixed with resins, casein, soaps, sugars or any other substance which further increases its covering and adhesive power.
A great variety of products containing copper arsenate can thus be obtained in an extremely economical manner. Here is an example of how one of these products can be prepared: Add <B> 370 </B> copper sulphate kde, while stirring, to a milk of lime obtained from 100 kg of lime and 500 liters of water.
When the crystals have disappeared, <B><I>110</I> </B> kg of arsenious anhydride are added. The mass is charged into a rotary kiln heated by combustion gases with the addition of secondary air. The temperature is maintained between <B> 0o </B> and 700 "C. The oxidation takes place without any trace of sublimation. The final arsenate is friable and contains about 22% As-'0 'and 17% of Cu.
Its trivalent arsenic content is less than 0, l It can be used either as a dusting. the dry state, or in pulverization in aqueous suspension. The product does. causes no burning phenomenon, even on the most delicate parts of plants, such as for example the young shoots of the. vine.