Procédé de fabrication de boîtes de montres. Dans la fabrication actuelle des boîtes de montres devant être garnies de joaillerie, l'épaisseur de la feuille de métal dans la quelle doivent être serties les pierres doit être suffisante pour que le joaillier puisse y ménager l'assise de la pierre et sortir de l'épaisseur du métal les griffes qui doivent être repliées sur la pierre pour la maintenir en place. Dans les boîtes de montres en mé tal précieux, en platine par exemple, cette manière de faire exige une épaisseur de pla tine alourdissant considérablement la boîte et influençant par conséquent le prix de cette dernière sans ajouter quoi que ce soit à son aspect extérieur.
L'objet de la présente invention est un procédé de fabrication de boîtes de montres qui permet de tenir les parties de la boîte sur lesquelles la joaillerie doit être posée aussi minces que possible. Pour ce faire, on produit sur la surface de la boîte, autour des emplacements recevant les pierres, des reliefs dont seront formées des griffes pour le maintien des pierres. Cette opération se fera, de préférence, à l'étampe par un re foulement du métal, refoulement produisant des reliefs ayant, par exemple, des contours triangulaires. Cette opération de refoulement pourra se faire, par exemple, en même temps qu'on forme à l'étampe également les sièges des pierres dont la boîte doit être garnie.
Il est montré au dessin ci-annexé, à titre d'exemple, une boîte qui a été fabriquée selon le procédé, objet de la présente in vention.
Cette boîte est vue, en fig. 1, depuis dessus et les fig. 2 et 3 sont des coupes à plus grande échelle que celle de la fig. 1 selon la ligne II -II de cette dernière figure; La fig. 4 montre la façon dont les pierres ont été serties dans l'épaisseur du métal et ceci pour bien faire ressortir la différence entre le nouveau procédé et l'ancienne mé thode.
Dans le dessus de la boîte 1 doivent être serties des pierres, telles que 2, aux em placements désignés par 3. Le dessus de la boîte 1 est formé d'une feuille de métal mince dans laquelle on a découpé à l'étampe les assises nécessaires au placement des pierres. Autour de ces assises ont été pro duits, par refoulement, des reliefs locaux 4 que l'on voit en coupe en fig. 2 et qui ont la foi-me d'im triangle dont la base est tournée du côté de l'assise de la pierre. Lors que celle-ci est posée dans son logement, comme il est montré en fig. 3, le joaillier détache partiellement le relief pour le ra battre sur la pierre et en former une griffe 5, tel qu'il est montré en fig. 3.
Lorsqu'on a affaire à une suite de pierres telle que celle qui est prévue en 6 en fig. 1, on les met dans une découpure allongée pratiquée dans le métal et bordée de rehauts desquels le joaillier détache les griffes né cessaires au maintien des pierres les unes contre les autres à l'intérieur de la rainure.
En comparant les fig.2 et 3 avec la fig. 4, dans laquelle la plaque de métal où doit être placée la joaillerie est désignée par 1, on voit que les parties de la boîte entrant en ligne de compte peuvent être tenues avec le nouveau procédé de moitié plus minces qu'avec l'ancien.
Manufacturing process for watch cases. In the current manufacture of watch cases to be filled with jewelry, the thickness of the metal sheet in which the stones must be set must be sufficient so that the jeweler can spare the base of the stone and come out of it. thick metal claws that must be folded over the stone to hold it in place. In watch cases made of precious metal, for example platinum, this procedure requires a plate thickness which considerably increases the weight of the case and consequently influences the price of the latter without adding anything to its external appearance.
The object of the present invention is a method of manufacturing watch cases which makes it possible to keep the parts of the case on which the jewelry is to be placed as thin as possible. To do this, we produce on the surface of the box, around the locations receiving the stones, reliefs which will be formed claws to hold the stones. This operation will preferably be done by stamping by pushing back the metal, pushing back producing reliefs having, for example, triangular outlines. This upsetting operation can be done, for example, at the same time that the seats of the stones with which the box is to be filled are also formed by stamping.
It is shown in the accompanying drawing, by way of example, a box which has been manufactured according to the process which is the subject of the present invention.
This box is seen in fig. 1, from above and fig. 2 and 3 are sections on a larger scale than that of FIG. 1 along line II -II of the latter figure; Fig. 4 shows the way in which the stones were set in the thickness of the metal and this to clearly highlight the difference between the new process and the old method.
In the top of the box 1 must be set stones, such as 2, at the positions designated by 3. The top of the box 1 is formed from a thin sheet of metal in which the bases have been stamped. necessary for the placement of stones. Around these foundations have been produced, by repression, local reliefs 4 which can be seen in section in FIG. 2 and which have the faith of a triangle whose base is turned towards the side of the bed of the stone. When the latter is placed in its housing, as shown in fig. 3, the jeweler partially detaches the relief to beat it against the stone and form a claw 5, as shown in fig. 3.
When dealing with a series of stones such as that provided at 6 in fig. 1, they are placed in an elongated cutout made in the metal and bordered by highlights from which the jeweler detaches the claws necessary to hold the stones against each other inside the groove.
By comparing figs. 2 and 3 with fig. 4, in which the metal plate where the jewelry is to be placed is designated by 1, it can be seen that the relevant parts of the case can be held with the new process by half thinner than with the old one.