CA2750861C - Pompe a membrane elastique a commande hydraulique - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une Pompe à membrane à commande hydraulique comportant une chambre de pompage (3) ménagée entre une tête et un corps (9) de pompe, avec une paroi mobile formée par une membrane élastiquement déformable à partir de sa forme au repos qui correspond à son état en fin de course d'aspiration de la pompe, une chambre hydraulique intermédiaire (8) à volume constant ménagée dans le corps (9) de pompe et comportant un piston (10) animé d'un mouvement alternatif à l'intérieur de cette chambre intermédiaire 8), un volume de compensation des fuites de la chambre intermédiaire (8) étant reliée à cette dernière par un canal de réalimentation (28,21,18) au travers d'un clapet (13) unidirectionnel libre et sans tarage dont le sens passant est en direction de la chambre de travail (8), caractérisée en ce que le clapet unidirectionnel (13) et au moins une partie (34) du volume de compensation sont logés dans un corps (23,31) rapporté sur le corps (9) de pompe au point le plus haut de la chambre hydraulique intermédiaire (8) dans la position de travail de la pompe.

Description

Pompe à membrane élastique à commande hydraulique La présente invention concerne les pompes à mem-brane à commande hydraulique et plus spécialement le dispositif destiné à maintenir un volume de liquide convenable dans la chambre intermédiaire comprise entre le piston et la membrane.
ARRIERE PLAN DE L'INVENTION
Le liquide présent dans la chambre intermédiaire voit son volume diminuer pour trois raisons principa-les : l'existence de fuites, l'existence de gaz dissous qui affectent la performance de la pompe et la présence d'une soupape de sécurité qui permet une évacuation de fluide en cas de surpression.
Il est donc nécessaire, dans ce type de pompe, de prévoir un système de réalimentation de la chambre en question, généralement à partir d'un réservoir auxi-haire. Ce système, dit système de compensation, doit maintenir dans la chambre intermédiaire un volume de li-quide permettant dans toutes les conditions de marche un débattement de la membrane correspondant à la cylindrée balayée par le piston sans risque de détérioration de cette membrane ni de perturbation du débit.
Les dispositifs de réalimentation connus sont de deux types principaux: les dispositifs automatiques et les dispositifs commandés. Les dispositifs automatiques -sont constitués par un simple clapet taré, d'aspiration s'ouvrant du réservoir vers la chambre intermédiaire à
partir d'une certaine valeur de dépression. Les disposi-tifs commandés comportent un ou plusieurs clapets dont l'ouverture est déclenchée mécaniquement par le débatte-ment de la membrane et qui permettent la réalimentation uniquement lorsque celle-ci se trouve en position ar-rière extrême.

2 Dans les deux cas, la membrane est déformable sans raideur ou élasticité significative, si bien que la hauteur d'aspiration de la pompe est une fonction de la pression dans la chambre intermédiaire. Dans ces condi-tions les systèmes automatiques ont l'inconvénient de diminuer fortement les capacités d'aspiration de la pompe par rapport à celles d'une pompe à piston car il convient de tarer le clapet pour que son ouverture in-tervienne au plus tard avant la cavitation dans la cham-bre intermédiaire et au moment ou cette ouverture inter-vient, l'aspiration cesse immédiatement. Si la membrane n'a pas parcouru la totalité de sa course d'aspiration, la cylindrée de la pompe sera affectée.
Certains des systèmes commandés connus comportent un clapet coopérant avec un siège fixe au travers duquel le conduit de réalimentation débouche dans la chambre intermédiaire, le clapet étant rappelé sur son siège par un ressort et étant actionné à l'ouverture par la mem-brane lorsqu'elle tend à dépasser la fin de la course d'aspiration de la pompe. Dans la plupart des cas la membrane est souple et pratiquement sans rigidité.
Dans certaines pompes à petit débit, la membrane mise en uvre est une membrane en forme de dôme ou de cône élastiquement déformable, de grande raideur et qui possède une mémoire de sa forme au repos correspondant à
la fin de la course d'aspiration à laquelle elle re-tourne élastiquement quand la pression dans la chambre intermédiaire cesse.
La faible cylindrée de ces pompes ne permet pas de simplement transposer les dispositifs connus qui as-surent cette fonction. Il convient donc d'adapter le système de compensation aux conditions particulières de fonctionnement de ces pompes. L'invention consiste en cette adaptation et conduit à une miniaturisation du circuit de compensation de la chambre de travail qui

3 trouve également des avantages, notamment de diminution d'encombrement, dans des pompes de plus forts débits.
OBJET DE L'INVENTION
C'est ainsi que l'invention a pour objet une pompe à membrane à commande hydraulique comportant une chambre de pompage ménagée entre une tête et un corps de pompe, avec une paroi mobile formée par une membrane élastiquement déformable à partir de sa forme au repos qui correspond à son état en fin de course d'aspiration de la pompe, une chambre hydraulique intermédiaire à vo-lume constant ménagée dans le corps de pompe, mitoyenne de la chambre de pompage au niveau de la membrane et comportant un piston animé d'un mouvement alternatif à
l'intérieur de cette chambre intermédiaire, un volume de compensation des fuites de la chambre intermédiaire étant relié à cette dernière par un canal de réalimenta-tion au travers d'un clapet unidirectionnel libre et sans tarage dont le sens passant est en direction de la chambre intermédiaire, caractérisée en ce que le clapet unidirectionnel et au moins une partie formant réservoir du volume de compensation sont logés dans un corps rap-porté sur le corps de pompe au point le plus haut de la chambre hydraulique intermédiaire dans la position de travail de la pompe.
Pour des raisons d'assemblage, le corps rapporté
est en deux parties, à savoir un élément de cloisonne-ment inférieur portant le siège du clapet libre et un élément de maintien de cet élément de cloisonnement for-mant réservoir pour le volume de compensation et ferme-ture de ce dernier.
Le volume de la chambre intermédiaire (ou chambre de travail) se répartit entre un volume principal balayé
par l'extrémité du piston dans son mouvement alternatif et un volume secondaire réduit formé du conduit de ré-alimentation extrêmement court et d'espaces fonctionnels

4 existant du fait de la constitution du corps de la pompe en plusieurs pièces assemblées pour délimiter la chambre de travail. Ce volume est ainsi limité au minimum néces-saire au fonctionnement de la pompe, avec des espaces morts de volume réduit et pratiquement sans joints d'étanchéité soumis à la haute pression donc suscepti-bles de modifier, par leur déformation, le volume de la chambre de travail. Les chenaux qui appartiennent au vo-lume secondaire de la chambre de travail peuvent affec-ter des sections faibles car le fluide utilisé est de très grande qualité sans particules solides et sans beaucoup de gaz dissous.
Ainsi l'invention permet de réduire à quelques centimètres cubes la capacité du volume de compensation pour le fluide nécessaire à la réalimentation de la chambre hydraulique intermédiaire. Le volume de compen-sation est aussi réparti entre le corps rapporté qui contient la plus grande part de ce volume en formant un réservoir qui est radialement implanté dans le corps de la pompe, par exemple dans la partie de ce corps voisine de la portée de guidage du piston de travail et les dif-férents canaux et jeux fonctionnels qui sont à la pres-sion atmosphérique, au voisinage de la portée de guidage du piston de travail et en communication avec ce réser-voir .
Le clapet unidirectionnel libre est, au sens de l'invention un clapet totalement dépourvu de ressort de rappel sur son siège, ce qui peut être le cas lorsque ce rappel est assuré par l'effet de la force de la gravité
ou un clapet assisté à la fermeture par un ressort dont le rôle est de compenser l'effet de la gravité si cette dernière a par exemple pour effet d'éloigner le clapet de son siège.
Par ailleurs, la chambre de travail est également reliée au réservoir du volume de compensation par un ca-nal de décharge et au travers d'un clapet de sécurité
taré qui l'obture lorsque la pression dans la chambre de travail est en dessous de la valeur de tarage. Le corps rapporté susdit comporte ce canal de décharge en dériva-

5 tion du clapet libre dans l'élément de cloisonnement.
De plus, un canal de dégazage est prévu entre le canal de décharge et le réservoir du volume de compensa-tion en dérivation du clapet de sécurité.
On notera que la paroi de sommet du corps rappor-té est transparente.
Le clapet de sécurité comporte avantageusement une tige dont l'extrémité libre constitue un témoin de surpression dans la chambre de travail.
Enfin, un espace appartenant au volume de compen-sation est ménagé entre le piston et son manchon de gui-dage et forme un moyen de collecte des fuites entre le piston et le manchon.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après d'un exemple de réalisation de l'invention.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels :
- la figure 1 est un schéma fonctionnel de la pompe selon l'invention, - la figure 2 est un plan de coupe d'une première réalisation de la pompe selon la figure 1 et la figure 2A est un agrandissement partiel de cette figure 2, - la figure 3 illustre un agrandissement partiel d'une variante de réalisation préférée de l'invention.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
En se reportant à la figue 1, on constate qu'une tête de pompe à commande hydraulique comporte une tête de pompage 1 qui définit avec une membrane 2 une chambre de pompage 3. La membrane 2 est élastiquement déformable

6 PCT/FR2010/000081 à partir de sa forme au repos (celle représentée) qui correspond à son état en fin de course d'aspiration de la pompe. La raideur de cette membrane est telle que le pouvoir d'aspiration de la pompe est défini par la capa-cité de la membrane à revenir par elle-même dans sa po-sition de repos. Il s'agit plus spécifiquement d'une pompe à faible débit et moyenne ou haute pression.
La chambre de pompage est reliée à l'extérieur par un canal d'aspiration 4 et un canal de refoulement 5, lesquels sont équipés de clapets unidirectionnels contenus dans des boîtes à clapets 6 et 7.
La membrane constitue la paroi déformable d'une chambre hydraulique intermédiaire 8 ménagée dans le corps 9 de la pompe. Un piston 10 est animé mécanique-ment par un moteur et une transmission connus en eux-mêmes, d'un mouvement de va et vient dans la chambre in-termédiaire 8. Le volume de la chambre 8 est théorique-ment constant et le volume balayé dans cette chambre par le piston 10 correspond à la variation de volume de la chambre de pompage 3. Le fluide contenu dans cette cham-bre bien qu'incompressible, voit son volume varier du fait des fuites entre le piston et le guide de son mou-vement alternatif dans le corps de la pompe. En outre, le fluide de travail contient des gaz dissous qui se li-bèrent au cours des cycles de compression-décompression qu'il subit. Enfin, une soupape de sécurité permet un échappement du fluide de la chambre intermédiaire quand survient un blocage au niveau de la chambre de pompage.
Le volume de la chambre 8 n'est donc pas constant et il convient de prévoir la compensation du fluide perdu par aspiration d'une quantité suffisante de ce dernier lors de la course d'aspiration du piston 10.
A cet effet, la chambre intermédiaire 8 est en communication avec un réservoir de compensation 11 par deux canaux 12a et 12b. Le canal 12a est un canal de ré-

7 alimentation qui relie la chambre de travail au réser-voir de compensation 11. Ce canal 12a comporte un clapet unidirectionnel 13, libre, c'est-à-dire dont le clapet retombe librement sur son siège ou est rappelé par un ressort d'assistance très faible. Le sens passant est celui allant du réservoir 11 vers la chambre intermé-diaire 8.
Le canal 12b est un canal de décharge et comporte un clapet taré 15 qui constitue la soupape de sécurité
évoquée ci-dessus pour la chambre 8. Ce clapet est pas-sant dans le sens allant de la chambre 8 vers le réser-voir 11 si la pression dans la chambre 8 excède une va-leur de seuil réglable par réglage du tarage du clapet au moyen par exemple d'une vis 16. Un passage de purge pour le gaz contenu dans la chambre 8 peut être réalisé
en dérivation de la soupape de sécurité 15 comme illus-tré par exemple par le canal 14.
On comprend qu'une course vers l'arrière du pis-ton 10 permet le retour élastique de la membrane 3 dans sa position de repos. Si cette position est atteinte avant que le piston ait atteint son point mort arrière, il se produit une dépression dans la chambre 8 qui se traduit par l'aspiration d'un volume de liquide soutiré
du réservoir 11 au travers du clapet 13. D'autre part, lors du fonctionnement de la pompe, le gaz contenu dans le liquide de travail de la chambre 8 est, au gré des cycles de compression dépression, purgé en continu par le canal 14. On aura pris la précaution de placer le ca-nal 12a au-dessus de la chambre 8 de manière à profiter de l'accumulation naturelle du gaz au point haut de cette chambre. Enfin, si un blocage se produit dans la chambre de pompage, le fluide de la chambre 8 peut être évacué par le canal 12b au travers de la soupape de sé-curité 15 qui débouche dans le réservoir 11.
La partie du canal 12a qui se trouve en aval du

8 clapet 13 en regard de son sens passant, participe, dans les pompes connues, du besoin en compensation des pertes de cylindrée de la pompe. En effet, cette partie de ca-nal est en général réalisée sous forme de conduits indé-pendants, raccordés par l'intermédiaire de joints et qui sont source de fuites du fluide qu'ils contiennent, sou-mis aux variations de pression lors du fonctionnement de la pompe et dont le volume est important par rapport à
celui de la chambre de travail d'une pompe à petit dé-bit.
L'invention est une mesure constructive dont l'un des avantages est de rendre ce volume de fluide mort minimal et confiné sous étanchéité renforcée pour ré-duire les besoins en compensation de la chambre de tra-vail de la pompe.
Aux figures 2 et 2A, on retrouve certains des éléments déjà décrits avec les mêmes références. Le pis-ton 10 est monté coulissant dans un manchon de guidage 17 rapporté dans le corps de pompe 9 de sorte que ce guide 17 délimite du côté de la chambre intermédiaire 8 avec le corps 9 de pompe qui le reçoit, un espace annu-laire 18 qui s'ouvre sur la chambre intermédiaire 8 et qui forme une partie du canal 12a ou une partie de la chambre 8.
Dans cette réalisation, le manchon 17 délimite aussi avec le piston 10 une chambre de collecte 19 des fuites du liquide de travail.
La chambre 8, l'espace annulaire 18 et la chambre 19 sont reliés par des canaux 20, 21 à une cavité 22 mé-nagée dans le corps 9 de la pompe dans laquelle un élé-ment de cloisonnement tubulaire 23 est logé. Cet élément de cloisonnement définit dans la cavité 22 une chambre 24 dans laquelle débouche le canal 20 issu de la chambre 19 de collecte des fuites.
Le fond de l'élément de cloisonnement tubulaire

9 23 possède un canal 25 central qui communique avec la chambre 24. Ce canal débouche dans un logement 26 de l'élément de cloisonnement dans lequel est logé le cla-pet de sécurité 15. Le siège de ce clapet 15 est consti-tué par le fond de ce logement 26 autour du débouché du canal 25. Au dessus de ce siège, le clapet 15 définit une chambre annulaire 27 dans le logement 26, dans la-quelle débouche une prolongation 28 du canal 21 ménagée dans l'élément de cloisonnement 23.
Une chambre 29 ménagée dans le clapet 15 communi-que avec le canal 25 et donc la chambre 24 par un canal 30 qui comporte le clapet 13, passant dans le sens al-lant de la chambre 24 à la chambre 29.
On constate que le clapet 13 est ici un clapet à
bille mobile par rapport à un siège porté par le clapet taré 15 qui est le débouché dans la chambre 29 du canal 30. La course de ce clapet est limitée par une butée 13a logée dans le clapet de sécurité 15. La chambre 29 est au dessus de cette bille sous la butée 13a.
La chambre annulaire 27 communique en permanence avec la chambre 29 par un canal 29a au travers du corps du clapet 15. L'extrémité du clapet 15 en regard du fond du logement 26 est conique, ce qui permet à la pression régnant dans la chambre 29, donc dans la chambre 8, de régner dans une chambre 27a et d'être appliquée sur une surface utile importante du clapet 15. Au dessus de la chambre annulaire 27, le clapet 15 coulisse dans le lo-gement 26.
Le clapet de sécurité 15, à l'intérieur de l'élément de cloisonnement 23, est rappelé sur son siège par un ressort R.
Un élément tubulaire 31 forme l'enceinte du ré-servoir 34 de compensation et coopère par vissage avec une partie taraudée 22a de la cavité 22 pour assujettir fermement l'élément de cloisonnement 23 au fond de cette cavité. Cet élément tubulaire porte une cloison trans-versale 32 ajourée pour supporter la vis 16 de réglage du tarage ressort de rappel du clapet 15.
Le ressort R s'étend donc entre cette vis 16 et 5 le clapet 15 dans l'espace interne de l'élément 31 qui constitue un réservoir 34 qui est la partie principale du volume de compensation 11.
Un canal 33 ménagé dans l'élément de cloisonne-ment 23 relie de manière permanente le réservoir 34 à la

10 chambre 24. Un joint 35 est prévu au raccordement des canaux 21 et 28.
L'ensemble est surmonté d'un capot transparent 36 amovible qui ferme le volume de compensation, en permet l'accès pour y ajouter de l'huile le cas échéant et per-met plusieurs contrôles du fonctionnement de la pompe.
Le niveau d'huile de travail, c'est-à-dire le fluide contenu dans la chambre hydraulique intermédiaire et dans le volume de compensation, est ajusté pour être en fonctionnement au-dessus de la cloison ajourée 32.
On notera que la partie du canal 12a de réalimen-tation en aval du clapet 13 (par référence à la figure 1) comprend ici la chambre 29 le perçage 29a, le canal 28 et le canal 21 et que la partie amont du canal 12b de décharge comprend en plus des canaux et espaces précé-dents la chambre 27 et la chambre 27a. Le volume de com-pensation est formé par toutes les parties du circuit hydraulique qui sont à la pression atmosphérique, à sa-voir les chambres, canaux, volumes et orifices 19, 20, 24, 25, 30, 33 et 34.
Le canal de dégazage 14 est ici constitué par le jeu fonctionnel cylindrique qui existe entre la butée 13a du clapet 13 et la surface intérieure du clapet 15 ainsi que par le jeu fonctionnel existant entre le cla-pet 15 et le logement 26 de l'élément 23.
En fonctionnement, lorsque le piston 10 se dé-

11 place dans la direction A d'aspiration, le retour élas-tique de la membrane vers son état de repos est autori-sé. Généralement il règne une pression supérieure à
pression atmosphérique dans la chambre 8. Toutefois, le volume de liquide dans la chambre 8 peut être inférieur à celui de la chambre de travail, augmenté bien entendu du volume de tous les canaux et chambres annexes qui communiquent librement avec la chambre 8 à cause des fuites permanentes de ce fluide et du dégazage. La der-nière partie de la course d'aspiration du piston peut provoquer dans ce cas une dépression dans cette chambre et le clapet 13 s'ouvre. Du liquide est donc admis en complément dans la chambre hydraulique intermédiaire 8 et la cylindrée de la pompe est préservée. Il se produit donc en tant que de besoin, un débit de compensation alimentant la chambre hydraulique.
Lors de la course de refoulement (sens C sur les figures) la pression dans la chambre 8 est très élevée ce qui conduit à la fermeture du clapet 13. C'est pen-dant cette partie de la course que les fuites se produi-sent. Si la pression est supérieure à une valeur criti-que correspondant au tarage de la soupape de sécurité
15, le clapet 15 de cette soupape s'ouvre et la surpres-sion est évacuée en direction de l'espace 34 au-dessus de l'élément de cloisonnement 23 par l'intermédiaire des conduits 25, 24 et 33. La turbulence du niveau d'huile qui s'ensuit en surface du réservoir 34, est perçue par l'opérateur comme le signe de ce dysfonctionnement. Le dégazage du fluide de travail est ici réalisé, si néces-saire à chaque coup de pompe le long du canal capillaire 14 qui existe entre la butée 13a du clapet 13 et le corps du clapet de décharge 15.
La figure 3 illustre une variante de réalisation préférée de l'invention. Les différences de réalisation tiennent au corps rapporté sur le corps de pompe 9.

12 L'élément de cloisonnement 23 porte deux clapets à bille 40 et 41 en série. Les clapets ne sont plus ménagés dans le corps du clapet de sécurité 15. Le canal 21 prolongé
par le canal 28 est en communication avec une section 29b de la chambre 29 autour du second clapet 41. La chambre 29 se situe au dessus de l'élément 23, creusée comme un lamage du corps du clapet 15 d'un tiroir 42 avec un canal interne 43 qui est issu du point le plus haut de la chambre 29.
Sous l'effet d'une surpression, le tiroir est soulevé contre l'effet du ressort de rappel R, la surpression étant celle pouvant régner dans la chambre intermédiaire 8 et l'espace annulaire 18, et parvenant à
la chambre 29 par les canaux 21 et 28. Le tiroir 42 n'est plus à proprement parler une soupape de sécurité
traversée par le fluide sous pression excessive. Il constitue, avec l'élément 31 dans lequel il est guidé à
coulissement, une capacité à volume variable qui constitue une chambre d'expansion pour limiter la pression dans les canaux à celle réglée par le tarage du ressort R. Le ressort R tend à plaquer le tiroir 42 sur l'élément de cloisonnement 23 rendant minimal le volume de la chambre 29. Entre le tiroir 42 et l'élément 31, le jeu fonctionnel sert de canal de dégazage 14 à la sortie du canal 43.
Pour comparer cette réalisation avec celle de la figure 1, la partie en pression du canal 12a comprend les canaux 21, 28, la chambre 29 avec sa section 29b (augmen-té du volume du canal 43 borgne tandis que la partie en pression du canal 12b comprend les canaux et espaces 28, 29b, 29 et 43, les espaces 29 et 29b étant à volume va-riable.
Il faut enfin mentionner que le tiroir 42 est pourvu d'une tige 44 dont l'extrémité 44a, qui peut être colorée, constitue un témoin de surpression dans la chambre de travail donc d'un fonctionnement anormal de

13 la pompe. En effet, un opérateur remarquera aisément, au travers de la paroi transparente 36, le battement de l'extrémité 44a de la tige 44 sous cette paroi, signe par exemple que le circuit de refoulement de la pompe est fermé. Il lui est alors possible d'intervenir rapi-dement. Pour que ce témoin puisse être visible, la vis 16 de tarage du clapet de sécurité est remplacée dans cette variante par un écrou évidé 16a On constate que le volume de fluide qui est sou-mis à la haute pression et aux variations cycliques est limité par des parois indéformables, c'est-à-dire sans joint - sauf un joint torique 35 à la jonction des ca-naux 21 et 28. Cette disposition contribue à la stabili-té de la cylindrée de la pompe dans le temps.
Le fonctionnement de cette variante de réalisa-tion est le suivant. En cas de manque de fluide dans le volume de travail de la pompe, en fin de course d'aspiration, la pression dans la chambre 29 est infé-rieure à la pression atmosphérique. Les clapets 40, 41 s'ouvrent et une réalimentation du volume de travail se produit. Pendant la course de refoulement, les clapets 40 et 41 sont appuyés sur leur siège par la pression de refoulement et le fluide de travail est prisonnier de la chambre de travail, aux fuites près qui sont faibles et compensées lors de la course d'aspiration suivante.
L'un des avantages de ces réalisations réside dans la compacité de l'assemblage, la chambre de compen-sation étant répartie dans différents logements ménagés dans le corps de la pompe et, principalement, dans le corps rapporté qui contient le clapet de compensation et la soupape de sécurité. L'encombrement suivant la direc-tion du piston de travail est ainsi réduite car le vo-lume de compensation, qu'il était usuel de loger dans le carter de la pompe entre le moteur agissant sur le pis-ton et la chambre de travail, est situé pour la plus

14 grande partie de son volume à l'extérieur du carter.
Par ailleurs, l'élément de cloisonnement 23 cy-lindrique loge les deux clapets et est logé dans l'évidement 22 du corps de pompe qui s'étend perpendicu-lairement à l'axe du piston 10. Les fonctions, compensa-tion, sécurité et dégazage, augmentées d'une fonction de visualisation, sont assurées par un ensemble qui se monte comme une cartouche dans l'évidement transversal 22 du corps 9 de la pompe, à savoir l'élément de élément de cloisonnement cylindrique 23, les deux clapets 40, 41, le ressort R et l'élément tubulaire 31 de fixation de cet élément de cloisonnement dans la cavité 22 du corps de la pompe qui referme le réservoir principal 34 du volume de compensation, qui porte les moyens de ta-rage de la soupape de sécurité ou du tiroir coulissant de la chambre d'expansion et qui permet par un capot transparent 36 la surveillance du fonctionnement du dis-positif et notamment de faire un diagnostique visuel de la pression au refoulement de la pompe.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Pompe à membrane à commande hydraulique comportant une chambre de pompage (3) ménagée entre une tête (1) et un corps (9) de pompe, avec une paroi mobile formée par une membrane (2) élastiquement déformable à
partir de sa forme au repos qui correspond à son état en fin de course d'aspiration de la pompe, une chambre hydraulique intermédiaire (8) à volume constant ménagée dans le corps de pompe, mitoyenne de la chambre de pompage (3) au niveau de la membrane (2) et comportant un piston (10) animé d'un mouvement alternatif à
l'intérieur de cette chambre intermédiaire (8), un volume de compensation (11) des fuites de la chambre intermédiaire (8) étant reliée à cette dernière par un canal (12a) de réalimentation au travers d'un clapet (13) unidirectionnel libre et sans tarage dont le sens passant est en direction de la chambre de intermédiaire (8), dans laquelle le clapet unidirectionnel (13) et au moins une partie (34) du volume de compensation sont logés dans un corps (23,31) rapporté sur le corps (9) de pompe au point le plus haut de la chambre hydraulique intermédiaire (8) dans une position de travail de la pompe.

2. La pompe selon la revendication 1, dans laquelle le corps rapporté est en deux parties, à savoir un élément de cloisonnement (23) inférieur portant le siège du clapet (13) libre et un élément (31) de maintien de cet élément de cloisonnement formant réservoir (34) pour le volume de compensation et fermeture de ce dernier.

3. La pompe selon la revendication 2, dans laquelle le corps (23,31) rapporté susdit délimite un canal de décharge, reliant la chambre intermédiaire au réservoir (34) du volume de compensation en dérivation du clapet libre (13) et au travers d'un clapet (15) de sécurité taré qui l'obture lorsque la pression est en dessous de la valeur de tarage.

4. La pompe selon la revendication 3, dans laquelle un canal de dégazage (14) est prévu en dérivation du clapet taré (15), entre la chambre hydraulique intermédiaire (8) et le réservoir (34) du volume de compensation (11).

5. La pompe selon l'une des revendications 3 ou 4, dans laquelle le siège du clapet (13) unidirectionnel libre est porté par le corps du clapet de décharge (15).

6. La pompe selon l'une des revendications 3 ou 4, dans laquelle les clapets (13,15) sont coaxiaux avec leur axe commun dirigé perpendiculairement à l'axe du piston (10).

7. La pompe selon la revendication 2, dans laquelle le corps (23,31) rapporté susdit délimite un canal de décharge, reliant la chambre intermédiaire (8) à une chambre d'expansion (29,29b), en dérivation du clapet libre (13) et définie par un tiroir (42) coulissant dans l'élément (31) et soumis à l'effet d'un ressort (R) tendant à rendre minimal le volume de ladite chambre d'expansion.

8. La pompe selon l'une des revendications 2, 3, 4 ou 7, dans laquelle le réservoir (34) du volume de compensation est fermé par une paroi extérieure transparente (36) autorisant une surveillance visuelle de son contenu.

9. La pompe selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4 ou 7, dans laquelle une partie (19) du volume de compensation (11) est réalisée entre le piston (10) et son manchon de guidage (17) de manière à constituer une chambre de collecte (19) des fuites entre le piston (10) et le manchon (17).

10. La pompe selon l'une des revendications 3, 4 ou 7, dans laquelle le clapet de sécurité (42) comporte une tige (44) dont l'extrémité libre (44a) constitue un témoin de l'existence d'une surpression dans la chambre intermédiaire (8).