CA2656994C

CA2656994C - Dispositif de traitement, notamment de massage, du tissu conjonctif de la peau

Info

Publication number: CA2656994C
Application number: CA2656994A
Authority: CA
Inventors: Gianfranco Tudico
Original assignee: LOUISIN RESEARCH AND DEVELOPMENT Ltd
Current assignee: I Tech Industries Srl
Priority date: 2006-06-22
Filing date: 2007-06-21
Publication date: 2015-10-20
Anticipated expiration: 2027-06-21
Also published as: PL2029083T3; CA2656994A1; CN101472547B; JP5133341B2; BRPI0712369B1; EP2029083B1; DE602007011260D1; FR2902645B1; AU2007262863B2; WO2007147977A3; ZA200810764B; AU2007262863A1; RU2434625C2; RU2009101931A; BRPI0712369A2; CN101472547A; PT2029083E; ES2355854T3; IL196060A0; IL196060A

Abstract

This device (1) comprises, on the one hand, a casing (10) defining a treatment chamber (40) which opens onto the skin and is designed to be connected to a vacuum source and, on the other hand, elements (24 1 and 24 2) which work the skin and which are mounted movably in the casing with sliding contact against associated walls (28 1, 28 2) of the casing. To pinch the skin reliably and effectively, while allowing the device to be moved easily and with precision along areas of skin that are awkward to treat, such as highly curved areas, each working element is displaceable relative to the casing both in rotation (R) on itself about a central axis (Z1-Z1, Z2-Z2) of the element and also in translation (T) along this axis against the associated wall. Ce dispositif (1) comporte, d' une part, un boîtier (10) définissant une chambre de traitement (4) ouverte sur la peau et adaptée pour être reliée à une source de vide, et, d' autre part, des éléments de travail de la peau (24 1 et 24 2), montés mobiles dans le boîtier en contact glissant contre des parois de boîtier associées (28 1, 28 2). Pour pincer la peau de manière fiable et efficace, tout en permettant au dispositif d' être facile et précis à déplacer le long de zones cutanées délicates à traiter, telles que des zones à forte courbure, chaque élément de travail est déplaçable par rapport au boîtier, à la fois, en rotation (R) sur lui-même autour d' un axe central (Z1-Z1, Z2-Z2) de l' élément et en translation (T) selon cet axe contre la paroi associée.

Description

DISPOSITIF DE TRAITEMENT, NOTAMMENT DE MASSAGE, DU TISSU CONJONCTIF DE LA PEAU
La présente invention concerne un dispositif de traitement, notamment de massage, du tissu conjonctif de la peau d'un sujet, associé à une source de vide.
L'invention concerne en particulier les dispositifs permettant de traiter le ,tissu conjonctif de zones cutanées du corps humain, difficiles d'accès car adjacentes à d'autres zones du corps et/ou présentant une forte courbure, telles que le visage, les articulations, les doigts, etc. Sur ces zones, on cherche généralement à travailler la peau en alternant localement des pincements et des relâchements du tissu conjonctif.
Traditionnellement, ces zones délicates à travailler sont massées à la main, du bout des doigts d'un masseur, ce qui, à la longue, fatigue ce dernier.
De plus, les traitements de massage ainsi réalisés sont peu homogènes, puisqu'ils dépendent du niveau des contraintes exercées par le masseur, ainsi que de l'état de fatigue de ce dernier.
Pour contourner ces inconvénients, FR-A-2 752 159 a proposé un dispositif de massage, actionnable manuellement et permettant, en l'associant à
une source de vide à impulsions, d'alternativement pincer et relâcher un pli de peau. Pour ce faire, ce dispositif définit une chambre de traitement qui est reliée à la source de vide et dans laquelle une cloison est, en partie haute, montée pivotante autour d'un axe physique. En service, sous l'effet de la dépression à
l'intérieur de la chambre de traitement, cette cloison pince la peau contre une paroi fixe du boîtier. On comprend que ce dispositif n'est satisfaisant que s'il reste immobile : dès qu'il est déplacé, le bord inférieur de la cloison frotte, voire se coince contre la peau du sujet, ce qui rend le dispositif difficile à
manoeuvrer de manière fiable et précise. En outre, une bonne étanchéité entre la peau et la cloison devient délicate à maintenir, ce qui rend le traitement peu efficace, sauf à
augmenter le niveau de vide dans la chambre de traitement. Toutefois, dans ce cas, les difficultés de déplacement du dispositif sont accentuées et le pli de peau est pincé avec une telle intensité que le massage devient rapidement douloureux pour le sujet, voire incompatible avec des zones cutanées à forte courbure et/ou PCT/FFt2007/001029

2 avec certains types de peau, par exemple les peaux fragiles, abîmées ou cicatricielles.
Dans le domaine des dispositifs de massage permettant de réaliser des massages particuliers du type palpé-roulé , FR-A-2 768 051 a proposé de fermer les extrémités ouvertes d'une chambre d'aspiration, qui s'étend transversalement sur toute la largeur du bottier du dispositif, par des disques rotatifs en appui étanche contre les parois latérales extrêmes du boîtier. La maniabilité du dispositif contre la peau s'en trouve en principe améliorée, dans la mesure où chaque disque peut rouler sur la peau en limitant les frottements du dispositif. Toutefois, en raison de leur appui étanche contre les parois latérales du boîtier, ces disques sont nécessairement immobiles dans la direction de la largeur du boîtier, de sorte qu'ils ne peuvent ni se rapprocher, ni s'écouter l'un de l'autre, empêchant la peau d'être pincée puis relâchée pour être efficacement traitée, comme expliqué plus haut. FR-A-2 768 051 propose bien d'ajouter à
l'intérieur de la chambre d'aspiration des rouleaux transversaux, c'est-à-dire qui s'étendent suivant la largeur du boîtier, entre les disques latéraux, étant noté que ces rouleaux sont précisés comme relevant notamment de EP-A-0 224 422.
Dans ces conditions, les appuis latéraux roulants des disques sont alors combinés à un massage palpé-roulé , c'est-à-dire que, sur toute la longueur de ces rouleaux, la peau est plissée dans une direction perpendiculaire à
l'axe de rotation des disques latéraux. Ce traitement cutané nécessite des niveaux de vide très élevés dans la chambre et est incompatibles avec des zones cutanées à forte courbure et/ou pour certains types de peau, comme expliqué plus haut.
Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients évoqués ci-dessus, en proposant un dispositif de traitement innovant et bénéfique, qui agit par pincement sur la peau d'un sujet de manière fiable et efficace, tout en étant facile et précis à déplacer, en particulier contre des zones de peau délicate à traiter, telles que le visage, les articulations, des zones cicatricielles, etc.
A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de traitement, notamment de massage, du tissu conjonctif de la peau d'un sujet, associé à une source de vide.

3 Ainsi, le ou chaque élément de travail du dispositif selon l'invention combine une double capacité de mouvements par rapport à un même axe de déplacement. En étant rotatif sur lui-même autour de cet axe, l'élément de travail peut rouler contre la peau, ce qui rend son déplacement particulièrement aisé.
Le dispositif peut ainsi suivre avec précision des tracés de soin élaborés, par exemple des tracés en forme de S. En outre, en étant déplaçable en translation selon l'axe précité, l'élément de travail peut pincer la peau selon une direction globalement parallèle à cet axe. En service, les mouvements de translation de l'élément de travail sont commandés par la dépression à l'intérieur de la chambre de traitement : comme cet élément se translate contre la paroi de boîtier qui délimite, conjointement avec l'élément, la chambre de traitement, cette dernière est efficacement étanchée, ce qui permet un pincement efficace de la peau, sans recourir à des niveaux de vide excessifs dans la chambre. La combinaison des capacités rotative et translative du ou de chaque élément de travail rend le dispositif selon l'invention particulièrement efficace et maniable, aussi bien pour un entraînement du dispositif en rotation sur place à 3600, que pour des déplacements de ce dispositif selon des tracés de soin rectilignes ou incurvés, par exemple en forme de S, sans effet de différentiel. On comprend que le dispositif selon l'invention est particulièrement bien adapté aux zones cutanées à forte courbure, telles que le visage ou les articulations du sujet, ainsi que pour certains types de peau fragiles, par exemple les peaux abîmées ou cicatricielles.
Le dispositif présente une structure fiable et pouvant être déclinée en différentes tailles, par homothétie des dimensions du boîtier et du ou des éléments de travail. On peut ainsi disposer d'une gamme de dispositifs de tailles différentes, étant remarqué que, à l'extrême, des dispositifs très petits peuvent être proposés. En particulier, la chambre de traitement n'a pas à s'étendre d'un côté du boîtier à l'autre, mais présente au contraire un volume librement choisi.
Dans tous les cas, la structure boîtier/élément(s) de travail se révèle compacte et légère, ce qui renforce la maniabilité du dispositif et ce qui permet d'appliquer les éléments de travail au niveau de zones du corps humain difficiles d'accès.

4 En prévoyant que le ou chaque élément de travail est réalisé en un matériau léger, tel qu'une matière plastique, l'inertie de cet élément est négligeable vis-à-vis des variations de pression à l'intérieur de la chambre de traitement. La commande de ces variations de pression détermine ainsi directement l'action sur le tissu conjonctif La peau peut notamment être alternativement pincée et relâchée avec une fréquence précise, ce qui conduit à
retendre le tissu conjonctif et à stimuler les fibres de collagène de manière contrôlée. Avec des fréquences élevées, la peau subit une stimulation dynamique particulièrement efficace.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif conforme à l'invention, appliqué sur un sujet, - la figure 2 est une coupe longitudinale du dispositif de la figure 1;
- la figure 3 est une coupe longitudinale partielle, prise selon la ligne III-Ill de la figure 2, étant remarqué que la ligne II-II indiquée à la figure 3 correspond au plan de coupe de la figure 2;
- la figure 4 est une coupe partielle analogue à la figure 3, illustrant le dispositif dans une configuration de fonctionnement différente de celle de la figure 3;
- les figures 5 à 7 illustrent une variante du dispositif conforme à
l'invention, les figures 5 et 7 étant des vues respectivement analogues aux figures 3 et 4 tandis que la figure 6 est une vue en perspective, avec arraché

partiel, d'un des éléments de travail de la peau selon cette variante:
- la figure 8 est une vue analogue à la figure 6, illustrant une autre variante de réalisation pour les éléments de travail ; et - les figures 9 et 10 illustrent encore une autre variante du dispositif conforme à l'invention, la figure 9 étant une coupe selon la ligne IXA-IXA

indiquée à la figure 10 tandis que la figure 10 est une vue en élévation selon la flèche IXB indiquée à la figure 9.
Sur les figures 1 à 4 est représenté un dispositif de massage 1 permettant d'alternativement pincer et relâcher le tissu conjonctif de la peau

5 d'un sujet 2, comme détaillé plus loin lors de la description du fonctionnement du dispositif.
Par commodité, la suite de la description est orientée en considérant que le dispositif 1 repose sur le sujet 2, de sorte que les termes inférieur et bas)) désignent une direction dirigée vers la peau 3 du sujet, tandis que les termes supérieur et haut correspondent à une direction de sens opposé.
Le dispositif 1 comporte un boîtier rigide 10, réalisé, tout ou partie, en métal, en matière plastique, etc. Ce boîtier présente une forme globale allongée et s'étend autour d'un axe central X-X.
Dans sa partie basse, le boîtier 10 comporte un corps principal 12 de forme globalement tubulaire centrée sur l'axe X-X. Ici, suivant une forme de réalisation compacte et facile à fabriquer, le corps 12 est constitué de deux parties identiques 121 et 122, assemblées fixement l'une à l'autre de manière symétrique par rapport à un plan médian P contenant l'axe X-X et correspondant au plan de coupe de la figure 2. Chaque partie 121, 122 comporte une base inférieure 141, 142 demi-tubulaire, depuis laquelle s'étend vers le haut une tubulure supérieure 161, 162 demi-cylindrique. Lorsque les parties 121 et 122 sont assemblées l'une à l'autre de part et d'autre du plan P, les tubulures 161 et forment conjointement une cheminée centrée sur l'axe X-X, autour de laquelle est rapportée une tête supérieure d'assemblage 18, par exemple emmanchée en force dans une rainure annulaire délimitée dans les zones de jonction entre les bases 141 et 142 et les tubulures 161 et 162.
Le boîtier 10 est adapté pour être raccordé à une source de vide 4, telle qu'une pompe à vide, un réseau dépressurisé, un moteur d'aspiration, etc. A
cet effet, la tête 18 forme, à son extrémité supérieure, une bride de connexion à
la source de vide 4, via par exemple un tuyau souple 5, tandis que, intérieurement, cette tête et la cheminée 16 délimitent verticalement un conduit 20 centré sur l'axe X-X, ouvert à son extrémité supérieure et débouchant à son extrémité

6 inférieure à l'intérieur d'un volume libre délimité intérieurement par les bases 141 et 142.
L'assemblage des parties de corps 121 et 122 est optionnellement renforcé par des pions 22, dont chacun est, pour moitié, reçu de manière fixe dans des trous respectifs délimités, de manière symétrique par rapport au plan P, dans la zone de jonction entre la tubulure 161, 162 et la base 141, 142 de chaque partie 121, 122.
Chaque partie de corps 121, 122 est munie, au niveau de sa base 141, 142, d'un élément 241, 242 de travail de la peau 3. Par commodité, l'élément est décrit ci-après en détail, étant remarqué que l'autre élément 242 présente des aménagements analogues, symétriques par rapport au plan P aux aménagements correspondants de l'élément 241 et portant les mêmes références numériques suivies de l'indice 2 au lieu de l'indice 1.
L'élément de travail 241 est constitué essentiellement d'un disque plein 261, définissant un axe central Z1-Z1. Ce disque est reçu à l'intérieur de la base 141, avec son axe Z1-Z1 s'étendant transversalement à l'axe X-X, dans un plan perpendiculaire au plan P, correspondant au plan des figures 3 et 4. L'axe Z1-est incliné vers le bas en direction du plan P lorsqu'on s'éloigne de l'élément 241.
Ainsi, le disque 261 présente une face plane 26A1 dirigée vers le plan P, une face plane opposée 26B1 et une surface périphérique cylindrique 26C1 reliant les faces 26A1 et 26131.
L'élément 241 est monté de manière mobile dans la base 141 de manière que le disque 261 coopère avec une paroi 281 de la base 141, qui s'étend depuis le plan P jusqu'à une paroi d'extrémité latérale 30i de la base. Cette paroi courante 281 délimite une surface intérieure 28A1 semi-cylindrique à base circulaire, centrée sur l'axe Zi-Z1 et sur l'extrémité haute de laquelle débouche l'extrémité inférieure du conduit 20. Le diamètre de la section transversale de cette surface 28A1 est sensiblement égal au diamètre extérieur du disque 261, de sorte que les surfaces 28A1 et 26C1 sont sensiblement ajustées l'une sur l'autre, à des jeux fonctionnels près. La forme semi-cylindrique de la surface 28A1 est fermée sur plus de 1800, en étant ouverte vers le bas, de sorte que la portion la plus basse du disque 261 s'étend vers le bas au-delà du bord d'extrémité
inférieure de la paroi 281, comme visible sur les figures.

7 De plus, l'élément de travail 241 est muni d'une tige 321, centrée sur l'axe Z1-Z1 et s'étendant en saillie vers l'extérieur depuis la face 26B1 du disque 261.
Ici, la tige 321 et le disque 261 sont venus de matière l'un avec l'autre.
Cette tige est reçue dans un trou sensiblement complémentaire 341 qui traverse de part en part la paroi d'extrémité latérale 301 selon l'axe Z1-Z1.
D'un point de vue cinématique, l'élément de travail 241 est déplaçable par rapport à la base 141 du boîtier 10 suivant deux mouvements indépendants, à savoir un mouvement de rotation libre autour de l'axe Z1-Z1, indiqué par la flèche R sur les figures, et un mouvement de translation rectiligne selon ce même axe, indiqué par la flèche T sur les figures. Ces deux mouvements sont guidés par la coopération, d'une part, des surfaces 26C1 et 28A1 au niveau de la paroi courante 281 et, d'autre part, de la surface périphérique de la tige 321 et de la paroi périphérique délimitant le trou 341 au niveau de la paroi d'extrémité
301.
Les mouvements rotatifs de l'élément de travail 241 sont libres, dans le sens où son entraînement n'est contraint par aucun élément du dispositif 1.
Les mouvements translatifs T de cet élément sont, quant à eux, influencés par un ressort de compression 361 interposé entre la tige 321 et la paroi 301. Plus précisément, ce ressort est agencé autour d'une partie de la tige disposée à
l'extérieur de la paroi 301, à l'opposé de la paroi 281, en étant pressé en appui contre, d'une part, la paroi 301, et, d'autre part, un anneau 381 rapporté
fixement à l'extrémité libre de la tige 321. Sous l'effet du ressort 361, l'élément de travail 241 tend normalement à s'éloigner du plan P le long de l'axe Z1-Z1, jusqu'à
mettre en butée le disque 261 contre la paroi 301, en plaquant la face 26B1 contre la face en regard de cette paroi, comme à la figure 3.
A l'état assemblé du dispositif 1, le boîtier 10 définit intérieurement une chambre de traitement 40 délimitée, à la fois, par les disques 261 et 262 et par les parois 281 et 282. Cette chambre est ainsi ouverte vers le bas, entre les portions inférieures des disques, tandis qu'elle est étanchée suivant le reste de la périphérie des disques, grâce à l'ajustement entre les surfaces 26C1 et des disques et les surfaces 28A1 et 28A2 des parois 281 et 282, excepté au niveau de l'extrémité inférieure du conduit 20, qui débouche ainsi dans la chambre 40.
Le dispositif de massage 1 s'utilise de la façon suivante.

8 Le boîtier 10 est manipulé de manière que les portions inférieures des disques 261 et 262 soient appliquées contre la peau 3 du sujet 2, comme représenté à la figure 1. La chambre de traitement 40 est alors ouverte directement sur la peau 3, comme représenté sur les figures 3 et 4. En actionnant la source de vide 4, l'air contenu dans la chambre 40 est aspiré
par le conduit 20, comme indiqué par les flèches ondulées 42, de manière à créer une dépression à l'intérieur de la chambre. Sous l'effet de cette dépression, la peau est aspirée entre les disques 261 et 262, en formant un pli de peau 3A, et les éléments de travail 241 et 242 se translatent l'un vers l'autre, selon respectivement leur axe Z1-Z1 et Z2-Z2. Ces éléments 241 et 242 passent alors d'une position de repos, représentée à la figure 3, dans laquelle ils sont respectivement plaqués contre les parois 301 et 302 sous l'action des ressorts 361 et 362, a une position rapprochée l'un de l'autre, représentée à la figure 4, dans laquelle le pli de peau 3A est pincé entre les faces 26A1 et 26A2 des disques 261 et 262.
Avantageusement, dans leur position rapprochée de la figure 4, les portions supérieures des disques 261 et 262 obturent, au moins partiellement, le débouché du conduit 20 dans la chambre de traitement 40, leur surface périphérique 26C1 et 26C2 s'étendant alors en travers de ce débouché. L'action de la source de vide 4 est alors significativement amoindrie, voire interrompue, dans le sens où de l'air extérieur s'infiltre au niveau des bords d'extrémité
inférieure des parois 281 et 282, 301 et 302 à l'intérieur de la chambre, avec un débit suffisant pour repressuriser la chambre. Les ressorts 361 et 362 rappellent alors en translation les éléments de travail 241 et 242 vers leur position de repos de la figure 3, relâchant ainsi le pli de peau 3A. Le débouché du conduit 20 dans la chambre s'en trouve dégagé, permettant l'établissement d'une nouvelle dépression à l'intérieur de la chambre, et ainsi de suite.
Le fait d'obturer le conduit d'aspiration 20 par les éléments de travail 241 et 242 rend le dispositif sûr, dans le sens où un niveau de vide excessif ne peut pas être atteint dans la chambre de traitement 40. De plus, cette façon, la source de vide 4 peut relever d'une technologie simple, dans le sens où cette source de vide n'a pas à être commandée de manière impulsionnelle ou saccadée pour engendrer les mouvements translatifs de va-et-vient des éléments de travail.

9 Ainsi, on comprend que les éléments 241 et 242 se translatent selon les axes Z1-Z1 et Z2-Z2 suivant des mouvements rectilignes de battement, provoquant alternativement le pincement et le relâchement du pli de peau aspiré
3A.
Indépendamment des mouvements translatifs des éléments 241 et 242, le boîtier 10 peut être entraîné le long de la peau 3 du sujet 2, par mise en rotation sur eux-mêmes de ces éléments respectivement autour des axes Z1-Z1 et Z2-Z2. Les surfaces périphériques 26C1 et 26C2 des disques 261 et 262 roulent alors aisément, c'est-à-dire sans effort significatif, contre la peau, au niveau de leur portion inférieure, le sens de rotation des éléments étant indifférent.
Le boîtier 10 peut également être entraîné en rotation sur lui-même autour de son axe central X-X ; dans ce cas, l'un des éléments de travail tourne en sens horaire, tandis que l'autre élément tourne en sens anti-horaire.
Aussi bien durant les mouvements de translation T que durant les mouvements de rotation R des éléments de travail 241 et 242, l'étanchéité de la chambre de traitement 40 suivant la périphérie des disques 261 et 262 est globalement maintenue par contact glissant des surfaces périphériques 26C1 et 26C2 contre les surfaces ajustées 28A1 et 28A2 des parois de boîtier 281 et 282.
Ainsi, aucune pièce d'étanchéité additionnelle n'est à rapporter dans le boîtier

10.
On comprend que chaque élément de travail 241, 242 s'apparente, en fonctionnement, à un piston déplaçable en translation à l'intérieur d'un logement associé délimité par la paroi semi-cylindrique 281, 282, tout en permettant à
ce piston de pouvoir librement tourner sur lui-même autour de l'axe selon lequel il se translate. Cette forme de piston présente l'avantage d'allier efficacité, légèreté
et simplicité, notamment par rapport à des structures mobiles élaborés, qui, en raison de leur complexité, sont lourdes et moins efficaces.
L'inclinaison des axes Z1-Z1 et Z2-Z2 par rapport au plan P permet une meilleure saisie du pli de peau 3A lors de son pincement, sans pour autant nuire au roulement des disques, ni créer de sur-contraintes cutanées qui pourraient se révéler douloureuses pour le sujet 2. A cet effet, les axes Z1-Z1 et Z2-Z2, qui convergent l'un vers l'autre en direction du côté ouvert de la chambre de traitement 40 lorsqu'on s'éloigne des éléments de travail 241 et 242, forment entre-eux un angle avalent 1500 +1- 100 .
Par ailleurs, la forme de réalisation du corps de boîtier 12 en deux parties assemblées 121 et 122 présente l'avantage de fournir un boîtier facilement et rapidement démontable, ce qui simplifie le nettoyage du dispositif, notamment de la chambre de traitement 40.
Sur les figures 5 à 7 est représenté un dispositif de massage 100 qui constitue une variante du dispositif 1 et qui ne se distingue de ce dernier que par ces éléments 1241 et 1242 de travail de la peau 1. Les autres composants des 10 dispositifs 1 et 100 étant identiques, ces composants du dispositif 100 sont identifiés ci-après et sur les figures par les mêmes références que celles utilisées pour le dispositif 1.
A la différence des disques 261 et 262 à structure pleine, chaque élément de travail 1241, 1242 est constitué essentiellement d'un disque 1261, 1262 perforé. Plus précisément, chaque disque 1261, 1262 délimite, dans son épaisseur, des passages 1271, 1272 qui s'étendent chacun suivant une direction radiale à l'axe central Z1-Z1, Z2-Z2 du disque. Comme bien visible à la figure pour l'élément 1241, les passages 1271, 1272 sont répartis de manière uniforme autour de l'axe Z1-Z1, Z2-Z2, en débouchant, à leur extrémité opposée à cet axe, sur la face périphérique 126C1, 126C2 du disque et en débouchant, à leur extrémité tournée vers l'axe Z1-Z1, Z2-Z2, dans un volume libre discoïdal 127A2 centré sur cet axe et en libre communication fluidique avec la chambre 40.
La forme globale extérieure des disques 1261 et 1262 est identique -a celle des disques 261 et 262, de sorte que, en service, les disques 1261 et coopèrent avec les parois 281 et 301, 282 et 302, comme décrit plus haut en détail pour le dispositif 1. De même, chaque élément de travail 1241, 1242 comprend une tige 1321, 1322 identique à la tige 321, 322 telle que décrite plus haut.
Les capacités cinématiques des éléments de travail 1241 et 1242 sont identiques à celles des éléments 241 et 242 par rapport au boîtier 10. La différence notable de fonctionnement entre les dispositifs 1 et 100 est liée à
la présence des passages 1271 et 1272 qui permettent au vide présent dans la chambre 40 de circuler à travers les disques 1261 et 1262. De cette façon, au niveau des débouchés sur l'extérieur des passages 1271 et 1272 au contact de la

11 peau 3 du sujet 2, cette peau est localement aspirée, en formant des petits plis 3B, comme représenté sur les figures 5 et 7. La circulation du vide à travers les disques 1261 et 1262 est indiquée par les flèches ondulées 144, étant remarqué

que, d'une part, dans la position de repos des disques illustrée à la figure 5, le vide circule depuis les passages 1271 et 1272 débouchant sur la peau 3 par successivement les volumes 127A1 et 127A2, la chambre 40 et le conduit 20, tandis que, d'autre part, lorsque les disques sont dans leur position rapprochée l'un de l'autre, représentée à la figure 7, le vide circule depuis les mêmes passages essentiellement à travers les volumes 127A1 et 127A2 et les passages 1271 et 1272 qui sont diamétralement opposés au passage débouchant sur la peau et qui débouchent eux-mêmes directement dans le conduit 20.
Ainsi, l'intérêt de la variante de dispositif 100 consiste à solliciter la peau 3 à la fois entre les éléments de travail 1241 et 1242, comme pour le dispositif 1, et au niveau de la portion périphérique des disques 1261 et 1262 en appui roulant contre la peau. Le tissu conjonctif de la peau s'en trouve stimulé de manière additionnelle.
Un autre intérêt de la variante de dispositif 100 consiste à pouvoir loger dans l'un et/ou l'autre des volumes centraux 127A1 et 127A2 une capsule, non représentée, remplie d'une substance active, telle qu'un produit cosmétique.
Lors du fonctionnement du dispositif 100, cette capsule est prévue pour être pressée par le pli de peau 3A, de sorte que la substance qu'elle contient alimente alors les passages 1271 et 1272, depuis les volumes centraux 127A1 et 127A2 jusqu'aux débouchés périphériques de ces passages, en particulier ceux au contact de la peau 3. Pour éviter que la substance active ne soit aspirée dans le conduit 20 via les passages 1271, 1272 opposés à ceux débouchant sur la peau, les passages précités sont prévus sensiblement obturés par la paroi 281, 282 sur toute la course en translation des éléments de travail 1241, 1242, moyennant par exemple un dimensionnement adéquat, non représenté, des disques 1261, 1262 et/ou des parois 281, 282.
Sur la figure 8 est illustrée une variante de réalisation pour les éléments de travail du dispositif 1 ou 100, un seul de ces éléments, référencé 124'i étant représenté, étant entendu que deux de ces éléments équipent cette variante de dispositif. L'élément 124'i ne se distingue de l'élément 1241 que par le

12 positionnement des passages 1271 : plutôt que de réaliser ces passages dans l'épaisseur du disque 1261, la face 126A'1 du disque 126', tournée vers la chambre 40, est creusée de rainures radiales 127'1. Ces rainures sont réparties de manière uniforme autour de l'axe Z1-Z1, en débouchant, à leur extrémité
opposée à cet axe, sur la face périphérique 126C'1 du disque et en débouchant, à leur extrémité tournée vers l'axe, dans un volume libre discoïdal 127A'1 centré
sur cet axe et en libre communication fluidique avec la chambre 40. Ce volume 127A'1 est géométriquement analogue au volume 127A1 de l'élément 1241.
Avantageusement, chaque rainure présente une section transversale croissante en s'éloignant de l'axe Z1-Z1.
Avec cet aménagement de la face 126A'1, lorsque le disque 126A' est en service et étire rythmiquement les cellules du stratum cornum , considérées comme des tuiles, les débouchés des rainures 127A'1 sur la face 126C'1 sollicitent la peau de manière tangentielle et créent un jeu dans les espaces intercellulaires, appelés micropores. Il est alors possible de diffuser des substances actives dans les couches épidermiques, ainsi que de stimuler la densification collagénique par transduction, sous stimulation biomécanique.
Sur les figures 9 et 10 est représenté un dispositif de massage 200 qui constitue une autre variante du dispositif 1. Le dispositif 200 se distingue essentiellement du dispositif 1 par le fait qu'il inclut trois éléments 2241, 2242 et 2243 de travail de la peau, au lieu de deux.
Dans l'exemple de réalisation considéré aux figures 9 et 10, le dispositif 200 comporte un boîtier monobloc 210 s'étendant autour d'un axe central X-X.
Dans sa partie basse, le boîtier 210 forme un corps tubulaire 212, qui est centré
sur l'axe X-X et dans lequel sont logés les trois éléments de travail 2241, 2242 et 2243. Dans sa partie haute, le boîtier 210 comporte une tubulure 216 qui délimite intérieurement un conduit 220 centré sur l'axe X-X. Ce conduit est, d'un côté, destiné à être connecté à la source de vide 4, via par exemple le tuyau 5, tandis que du côté opposé, il débouche dans le volume libre du corps 212.
Chaque élément de travail 2241, 2242, 2243 présente une structure identique à celle des éléments 241 et 242 et comprend ainsi un disque 2261, 2262, 2263 et une tige respectivement identique aux disques 261, 262 et au tiges 321, 322 (seule la tige 2321 de l'élément 2241 est visible sur les figures).
En

13 revanche, à la différence des éléments 241 et 242 qui se font face l'un à
l'autre de manière symétrique par rapport au plan P, les éléments 1241, 1242 et 1243 sont répartis autour de l'axe X-X, de manière uniforme, comme bien visible à
la figure 10. Comme bien visible à la figure 9 pour l'élément 2241, chacun de ces trois éléments de travail présente des capacités cinématiques identiques à
celles des éléments de travail du dispositif 1, c'est-à-dire que, par exemple pour l'élément 2241, ce dernier est déplaçable, à la fois, en rotation R sur lui-même autour de son axe central Z1-Z1 et en translation T selon cet axe, en coopérant par contact glissant avec une paroi associée 2281 du boîtier 210, dont la géométrie est identique à la paroi 281 du boîtier 10. On notera que, sur les figures 9 et 10, les éléments 2241 et 2242 sont représentés dans leur position rapprochée l'un de l'autre, tandis que l'élément 2243 est représenté dans sa position de repos, uniquement à des fins d'illustration, étant entendu que cette configuration relative des trois éléments de travail n'a pas de réalité
fonctionnelle : en fonctionnement, les trois éléments 2241, 2242 et 2243 passent simultanément de leur position de repos à leur position rapprochée, sous l'effet d'une dépression à l'intérieur de la chambre de traitement 240 délimitée entre eux, tandis que les éléments sont rappelés dans leur position de repos sous l'action de ressorts respectifs analogues aux ressorts 361 et 362 (seul le ressort 2361 associé à l'élément 2241 est visible à la figure 9).
Pour saisir efficacement un pli de peau lors de son pincement par les éléments 2241, 2242 et 2243, sans pour autant nuire au roulement des disques 2261, 2262 et 2263, ni créer de sur-contraintes cutanées qui pourraient se révéler douloureuses pour le sujet, les axes centraux des éléments convergent les uns vers les autres en direction du côté ouvert de la chambre de traitement 240 lorsqu'on s'éloigne des éléments de travail. Avantageusement, dans le plan contenant l'axe X-X et l'un des axes centraux de ces éléments de travail, l'angle p formé entre ces deux axes vaut 550 +1- 5 , comme représenté dans le plan de la figure 9 qui contient l'axe X-X et l'axe central Z1-Z1 de l'élément 2241.
Divers aménagements et variantes aux dispositifs de massage 1, 100 et 200 décrits ci-dessus sont par ailleurs envisageables. A titre d'exemples :
- plutôt que de prévoir les axes Zi-Z1 et Z2-Z2 inclinés par rapport au plan P, ces axes peuvent être prévus sensiblement alignés, les disques 261 et

14 262 étant alors sensiblement parallèles l'un à l'autre ; dans le cas d'un dispositif à
trois éléments de travail ou plus, leurs axes respectifs appartiennent alors à
un même plan, notamment perpendiculaire à l'axe X-X ;
- des éléments de travail analogues aux éléments 1241 ou 124'1 peuvent être agencés en trois exemplaires, en remplacement des éléments 2241, 2242 et 2243, dans le dispositif 200 ; et/ou - notamment pour disposer d'un dispositif de massage encore plus compact que le dispositif 1 ou 100, il est envisageable de ne prévoir qu'un seul élément de travail ; par exemple, selon cette variante, le dispositif comporte, d'un côté du plan P, l'élément 241, 1241 ou 124'i et, de l'autre côté de ce plan, une paroi fixe intégrée au boîtier 10.

Claims

REVENDICATIONS :

1. Dispositif de traitement du tissu conjonctif de la peau d'un sujet, associé
à une source de vide, comportant, d'une part, un boîtier définissant une chambre de traitement ouverte sur la peau et adaptée pour être reliée, via le boîtier, à la source de vide et, d'autre part, au moins un élément de travail de la peau, monté mobile dans le boîtier en contact glissant contre une paroi associée du boîtier, cet élément et cette paroi délimitant au moins partiellement la chambre de traitement, caractérisé en ce que le ou chaque élément de travail est déplaçable par rapport au boîtier, à la fois, en rotation sur lui-même autour d'un axe central de l'élément et en translation selon cet axe contre la paroi associée.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ou chaque élément de travail présente globalement une forme discoïdale centrée sur l'axe.

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins deux éléments de travail sont prévus, et en ce que les axes respectifs de ces éléments de travail convergent l'un vers l'autre en direction du côté
ouvert de la chambre de traitement.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que deux éléments de travail sont prévus, et en ce que les axes respectifs de ces éléments de travail forment un angle de 1500 +/- 10°.

5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que trois éléments de travail sont prévus, et en ce que l'angle, formé entre chaque axe de ces éléments et un axe autour duquel ces trois éléments sont répartis, vaut 55° +/- 5°.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins deux éléments de travail sont prévus, les axes respectifs de ces éléments de travail étant soit sensiblement alignés si ces éléments sont au nombre de deux, soit disposés sensiblement dans un même plan si ces éléments sont au nombre de trois ou plus.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le ou chaque élément de travail est monté dans le boîtier à rotation libre autour de son axe.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le ou chaque élément de travail est déplaçable en translation entre une position de repos et une position de pincement de la peau, l'élément de travail étant déplacé vers sa position de pincement sous l'effet d'une dépression à l'intérieur de la chambre de traitement, tandis que l'élément de travail est déplacé vers sa position de repos sous l'effet de moyens de rappel intégrés au dispositif.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le boîtier délimite un conduit adapté pour être relié à la source de vide et débouchant dans la chambre de traitement, et en ce que le débouché de ce conduit dans la chambre de traitement est au moins partiellement obturé lorsque le ou chaque élément de travail est dans sa position de pincement.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la paroi associée du boîtier délimite une surface semi-cylindrique qui est centrée sur l'axe de l'élément de travail correspondant et qui, en coupe transversale, est sensiblement ajustée sur la surface périphérique de cet élément de travail.

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé
en ce que le boîtier inclut des parties sensiblement identiques, assemblées fixement l'une à l'autre et portant respectivement l'un des éléments de travail.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé
en ce que le ou chaque élément de travail délimite, dans son épaisseur, des passages transversaux à

l'axe de l'élément de travail de l'élément de travail, tandis que, du côté de cet axe, les passages d'aspiration débouchent dans un volume libre délimité par l'élément de travail et communiquant librement avec la chambre de traitement.

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé
en ce que le ou chaque élément de travail délimite, sur sa face tournée vers la chambre de traitement, des rainures transversales à l'axe de l'élément de travail et débouchant, à
l'opposé de cet axe, sur la surface périphérique de l'élément de travail, tandis que, du côté
de cet axe, les passages d'aspiration débouchent dans un volume libre délimité par l'élément de travail et communiquant librement avec la chambre de traitement.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 12 ou 13, caractérisé
en ce qu'une capsule contenant une substance active est agencée dans le ou chaque volume libre pour être pressée par un pli de peau formé dans la chambre de traitement et pour alimenter alors en substance active les passages ou les rainures, via leur débouché dans ce volume libre.