La présente invention se rapporte à un dispositif de réglage en longueur
d'une semelle, à la semelle équipée dudit dispositif ainsi qu'à la chaussure
réglable en longueur. Cette invention est notamment destinée aux chaussures
pour enfants.
L'invention vise plus précisément mais non exclusivement les semelles
d'un seul tenant susceptibles d'être réglable en longueur de manière à
s'adapter à différentes pointures de pieds, par exemple deux ou trois
pointures.
Une semelle de ce type est décrite dans la demande de brevet DE-296.04.002.
Elle comprend une partie avant et une partie arrière reliées par
une zone médiane déformable comportant des plis en accordéon. De part
l'élasticité du matériau utilisé pour réaliser la semelle, les plis ont tendance à
se déformer de manière à obtenir un allongement de ladite semelle. Pour
comprimer plus ou moins les plis, un élément de compression est prévu sous
forme d'une vis dont la tête est solidaire de la partie arrière de la semelle et
dont l'extrémité de la tige est solidaire de la partie avant. Pour permettre le
passage de la tige de la vis, des trous sont ménagés dans la zone médiane de
la semelle, au niveau des plis.
Pour faire varier la longueur de la semelle, il suffit de visser ou dévisser
l'élément de compression de manière à comprimer plus ou moins les plis et
obtenir ainsi la dimension de semelle souhaitée.
Cette semelle ne donne pas pleinement satisfaction car son épaisseur,
notamment au niveau de la zone médiane, est relativement importante. Par
ailleurs, cette semelle n'est pas étanche du fait de la présence des trous.
Une autre semelle de ce type est également décrite dans la demande
FR-2.752.369 au nom de la demanderesse. Cette semelle comprend une
partie avant et une partie arrière reliés par une zone d'allongement sous forme
de soufflets comprenant des cavités remplies de matériau alvéolaire et
compressible à cellules fermés.
Pour déformer cette zone d'allongement, un insert est prévu au niveau
de la semelle, ce dernier se présentant sous la forme d'un T dont la branche
transversale est solidaire de la partie avant et la branche longitudinale est
montée coulissante en translation dans un évidement ménagé dans la partie
arrière. Des crans en saillie, présents de part et d'autre de la branche
longitudinale du T, sont susceptibles de venir s'immobiliser dans des
logements prévus au niveau des bords de l'évidemment afin d'immobiliser en
translation le pied du T et d'ajuster ainsi la longueur de la semelle.
Toutefois, cette semelle ne donne pas pleinement satisfaction. En effet,
le mécanisme de réglage en longueur nécessite la présence d'un matériau très
déformable dans la zone d'allongement. Aussi, cette semelle comprend
plusieurs matériaux ce qui rend plus complexe sa réalisation et contribue à
accroítre son coût.
Par ailleurs, l'immobilisation des crans dans leurs logements n'est pas
sûre dans le temps en raison de l'usure si bien que la longueur de la semelle
peut se dérégler, les crans s'échappant de leurs logements et venant
s'immobiliser dans d'autres logements.
Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art
antérieur en proposant un dispositif de réglage en longueur notamment d'une
semelle monobloc, mono-matériau, et étanche, ledit dispositif de conception
simple et d'un prix de revient adapté assurant un réglage simple et fiable dans
le temps permettant de faire varier la longueur de ladite semelle d'une à trois
pointures.
A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif pour ajuster la longueur
d'une semelle déformable notamment d'un seul tenant, ledit dispositif
comprenant une tige mobile susceptible d'être reliée à une partie de la semelle
et de se translater ainsi que des moyens d'immobilisation susceptibles
d'immobiliser la tige mobile selon des positions déterminées, caractérisé en ce
qu'il comprend des moyens distincts de la tige dont le mouvement de rotation
est susceptible d'entraíner en translation ladite tige mobile.
De préférence, les moyens susceptibles d'entraíner en translation la tige
mobile ont un mouvement de rotation selon un axe sensiblement
perpendiculaire à l'axe de translation de ladite tige et se présente sous forme
d'une came dont les formes permettent d'entraíner en translation la tige
mobile lors du pivotement de ladite came.
Avantageusement, la came présente un chemin de came en forme de
spirale dans lequel se loge un élément en saillie, appelé pion, solidaire de la
tige mobile, cet élément en saillie entraínant en translation la tige mobile lors
du pivotement de la came.
Ce dispositif à came de conception simple permet de déformer la
semelle d'une manière aisée sans qu'il soit nécessaire de tirer sur les
extrémités de la chaussure pour faire varier sa longueur. Par ailleurs, il est
suffisamment résistant pour permettre la déformation d'un matériau élastique
si bien qu'il n'est plus nécessaire de prévoir un matériau hautement
déformable dans cette zone ce qui contribue à simplifier la conception de
ladite semelle. Par ailleurs, on constate que ce dispositif de part cet
agencement est plus résistant à l'usure si on le compare au dispositif à crans
de l'art antérieur.
Avantageusement, le chemin de came comprend des encoches dans
lesquelles est susceptible de s'immobiliser le pion marquant les positons
déterminées.
De préférence, des moyens permettant le pivotement de la came sont
également prévus sous la forme d'une empreinte ménagée au niveau de l'axe
de pivotement.
Selon un mode de réalisation préféré, il comprend un boítier comportant
une cavité dans laquelle sont disposés les moyens de translation et
d'immobilisation de la tige mobile, ladite cavité communiquant vers l'extérieur
via un orifice dans lequel peut se translater ladite tige.
Ainsi, les éléments mobiles du dispositif, notamment la came et la zone
de contact entre la came et la tige mobile, sont protégées, ce qui permet de
disposer le dispositif à la manière d'un insert dans la semelle.
De préférence, la came est montée pivotante dans le boítier et
comprend à cet effet au moins une portée susceptible de se loger dans un trou
ménagé dans l'une des faces du boítier. Avantageusement, la came a deux
portées, la seconde étant constituée d'un alésage ménagé dans la came, au
niveau de la face opposée à la première portée, dans lequel est susceptible de
se loger un téton ménagé au niveau de la face intérieur en regard du boítier.
Cet agencement permet un meilleur guidage en rotation de la came
assurant un fonctionnement plus sûr et plus aisé.
La présente demande a également pour objet la semelle en matériau
élastique comprenant un dispositif selon l'invention.
De préférence, seule l'extrémité distale de la tige mobile en forme de T
est liée de manière mécanique à la semelle afin de permettre au niveau des
zones en contact des mouvements relatifs entre la semelle et les autres
parties de la tige mobile en T.
La présente demande propose également une chaussure constituée
d'une tige et d'une semelle selon l'invention.
D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui
va suivre de la carte de l'invention, description donnée à titre d'exemple
uniquement et en regard des dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue éclatée en perspective d'un chaussure,
- les figures 2A et 2B sont des vues en élévation latérale d'une
chaussure comprenant une semelle équipée du dispositif d'allongement de
l'invention illustrant le réglage en longueur de la chaussure,
- les figures 3A à 3C sont des vues de dessus du dispositif de réglage
en longueur de l'invention illustrant les différentes positions dudit dispositif,
- la figure 4A est une vue de dessus de l'élément mobile en translation
du dispositif de réglage en longueur,
- la figure 4B est une vue en coupe selon l'axe longitudinal médian de
l'élément mobile en translation,
- la figure 5A est une vue de dessus de la came de réglage du dispositif,
- la figure 5B est une vue en coupe de ladite came de réglage.
- la figure 6A est une vue en élévation d'une première partie du boítier
du dispositif,
- la figure 6B est une vue en coupe de la première partie,
- la figure 7A est une vue en élévation d'une seconde partie du boítier
du dispositif, et
- la figure 7B est une vue en coupe de la seconde partie.
Sur la figure 1, on a représenté une chaussure 10 comprenant de façon
connue une semelle 12, une première de montage 14, une première de
propreté 16 ainsi qu'une tige 18.
La première de montage 14 a un rôle de mise en forme lors de la
fabrication, notamment lors de l'assemblage de la tige et de la semelle, et
renforce l'isolation du pied.
La première de propreté 16, amovible ou non, est en contact direct avec
le pied, est amovible et a un rôle de confort et d'esthétique, notamment de
masquage de la première de montage ainsi que des coutures et autres collages
éventuels.
La tige 18 est la partie haute de la chaussure, la plus apparente. Elle
comprend un nombre de pièces déterminé par la forme esthétique et comporte
généralement un bout dur 20, une empeigne 22, un quartier arrière 24 et un
contrefort 26 solidaire du quartier arrière, le bout dur et le contrefort pouvant
être agencés de façon à être invisibles de l'extérieur.
La semelle 12 a pour rôle d'isoler le pied du porteur du sol. Elle doit être
à la fois suffisamment rigide pour permettre d'isoler le pied de manière
convenable et suffisamment souple pour suivre les mouvements du pied lors
de la marche.
Selon l'invention, la semelle 12 comprend un dispositif 30 de réglage
permettant d'ajuster la longueur de la semelle correspondant à des pointures
différentes, les autres éléments de la chaussure, notamment la tige, reliés à la
semelle étant susceptibles de se déformer en conséquence. Le dispositif de
l'invention est plus particulièrement destiné au semelle d'un seul tenant,
mono-matériau. En variante, on pourrait envisager des semelles en plusieurs
parties avec des matériaux identiques ou différents.
Avantageusement, le dispositif 30 de réglage offre la possibilité de
régler trois tailles de chaussure, correspondant à une pointure médiane et deux
demi pointures disposées de part et d'autre de la pointure médiane. Ce type
de chaussure est plus particulièrement destiné aux enfants, et permet
d'adapter la chaussure aux pieds de l'enfant au fur et à mesure de sa
croissance.
Le dispositif 30 de réglage est décrit au regard des figures 3A à 3C, 4A,
4B, 5A, 5B, 6A, 6B, 7A et 7B.
Il comprend une partie fixe 32, appelée boítier, une partie mobile 34,
appelée tige mobile, susceptible de se translater par rapport au boítier 32 ainsi
que des moyens 36 de translation et d'immobilisation susceptibles d'entraíner
en translation la tige mobile 34 et de l'immobiliser selon des positions
déterminées. Selon l'invention, les moyens 36 sont susceptibles grâce à leur
mouvement de rotation d'entraíner en translation la tige mobile 34.
A titre d'exemple, les moyens 36 d'immobilisation sont susceptibles
d'immobiliser la tige 34 dans trois positions, une première position rétractée,
une position médiane et une position sortie correspondant respectivement aux
figures 3A à 3C.
La tige mobile 34, illustrée en détail sur les figure 4A et 4B, a de
préférence une forme en T, et comprend au niveau d'une première extrémité
38, correspondant à la partie transversale du T, des moyens d'accrochage
assurant une meilleure liaison mécanique entre le dispositif 30 et la semelle
1 2, au niveau de la seconde extrémité 40 des moyens de guidage dont les
formes sont adaptées aux formes du boítier 32 de manière à obtenir une
liaison glissière entre les deux éléments dont l'axe correspond à l'axe
longitudinal du T, et sur l'une des faces un élément 42 en saillie, de
préférence sous forme de pion, susceptible de se translater et de s'immobiliser
dans un chemin de came comme cela sera expliqué ultérieurement.
La tige mobile est réalisée de préférence en matière plastique, par
injection, et a une faible épaisseur comme illustré par la figure 4B conférant au
dispositif une grande compacité.
De préférence, les moyens 36 de translation et d'immobilisation se
présentent sous la forme d'une came dont les formes permettent d'entraíner
en translation la tige mobile 34 lors du pivotement de ladite came,
Avantageusement, comme illustré en détail sur les figures 5A et 5B, la came
comprend au moins un chemin de came 44 susceptible de recevoir le pion 42
de la tige en T, la came ayant une forme de disque et le chemin de came 44
une forme de spirale.
La came 36 est susceptible de pivoter autour d'un axe 46 sensiblement
perpendiculaire à l'axe de déplacement de la tige. Ainsi, lorsque la came 36
pivote, le pion 42 logé dans le chemin de came 44 en forme de spirale se
translate et entraíne en translation la tige en T 34.
Selon un mode de réalisation préféré, le chemin de came 44 est réalisé
par une découpe en forme de spirale dans la came. Le dispositif de réglage 30
étirant la semelle, la tige en T a tendance sous l'effet de rappel élastique de la
semelle à occuper la position rétractée telle que représentée sur la figure 3A.
Aussi, le chemin de came est constitué en réalité du bord intérieur 45 du
chemin de came 44, le pion 42 étant plaqué contre ce dernier sous l'effet de
rappel élastique de la semelle.
Les moyens d'immobilisation du pion 42 dans le chemin de came 44,
marquant les positions stables de la tige en T, peuvent être obtenus par
frottement du pion 42 contre le bord intérieur 45 du chemin de came 44.
Avantageusement, les positions stables sont marquées respectivement par des
encoches 47 au niveau du bord intérieur 45 dans lesquelles est susceptible de
s'immobiliser le pion 42.
Selon un mode de réalisation, la came 36 est montée pivotante dans le
boítier 32 et comprend à cet effet au moins une portée 48 susceptible de se
loger dans un trou 50 ménagé dans l'une des faces du boítier. De préférence,
pour assurer un meilleur guidage en rotation de la came, cette dernière
comprend une seconde portée constituée d'un alésage 52 ménagé dans la
came, au niveau de la face opposée à la portée 48, dans lequel est susceptible
de se loger un téton 54 ménagé au niveau de la face intérieur en regard du
boítier 32.
Des moyens sont également prévus pour permettre le pivotement de la
came 36. Selon un mode de réalisation préféré, ces moyens se présentent
sous la forme d'une empreinte 56, par exemple un triangle, ménagée à
l'extrémité de la portée 48 accessible de l'extérieur du boítier 32.
La forme aplatie de la came contribue à améliorer la compacité du
dispositif de réglage 30.
Pour une meilleure compacité, la seconde extrémité 40 de la tige en T
comprend un évidemment 60 délimitant deux bras 62, la portée 48 de la came
étant disposée au niveau de l'évidemment 60 entre les deux bras 62.
Avantageusement, l'espacement entre les deux bras 62 correspond au
diamètre de la portée 48 de manière à assurer un meilleur guidage.
Le boítier 32 est réalisé de préférence en deux demi-coques 32-1 et 32-2
formant une cavité dans laquelle sont disposés les moyens 36 de translation
et d'immobilisation de la tige 34, ladite cavité communiquant vers l'extérieur
via un orifice dans lequel peut se translater la seconde extrémité 40 de la tige
34. Avantageusement, cet orifice a des formes ajustées à celles de la seconde
extrémité 40 pour assurer un meilleur guidage.
Les première et seconde demi-coques 32-1 et 32-2 sont représentées
en détail respectivement sur les figures 6 et 7.
En périphérie, ces demi-coques ont des formes conjuguées permettant
leur assemblage par emboítement, la liaison pouvant être renforcée par une
soudure de type ultrason par exemple.
Avantageusement, la demi-coque 32.1 en contact avec la tige en T 34
comprend au niveau de sa face intérieure des formes 64 en saillie entre
lesquelles se translatent les bras 62 de la seconde extrémité de la tige en T.
Avantageusement, de la même manière, la demi-coque 32-2 en contact
avec la came 36 comprend au niveau de sa face intérieure, le téton 54 ainsi
qu'un creusement 66 dans lequel vient se loger la came 36.
De préférence, ce creusement 66 comprend une encoche 68 dans
laquelle peut se translater le pion 42 de la tige en T 34. Ainsi, il est possible
pour une dimension donnée entre deux positions extrêmes du pion de prévoir
une came de plus petite taille ce qui permet d'améliorer encore la compacité.
Selon un mode de réalisation préféré, l'ensemble des pièces du
dispositif 30 de réglage sont en matière plastique, et sont obtenues par
moulage par injection.
Le dispositif 30 de réglage est par exemple disposé dans la semelle 12 à
la manière d'un insert, des points de centrage étant prévus au niveau du
boítier et de la tige pour le positionner dans le moule de la semelle.
La semelle est réalisée en matière plastique suffisamment élastique pour
permettre sa déformation par le dispositif de réglage. De préférence, elle est
réalisée en caoutchouc de type SBS ( poly(styrène-butadiène-styrène)).
Selon l'invention, seules certaines zones du dispositif 30 de réglage
sont liées mécaniquement avec la semelle, notamment la partie transversale
38 de la tige en T 34. Cette partie 38 comprend des moyens d'accrochage
sous forme de trous 70 à travers lesquels s'écoulent la matière lors du
moulage de la semelle assurant ainsi une liaison mécanique solide entre cette
partie et la semelle. De préférence, les autres parties de la tige en T,
notamment la jambe du T, sont parfaitement lisses, pour qu'il ne subsiste
après le moulage aucune liaison mécanique entre ces parties et la semelle, de
manière à permettre au niveau des zones en contact des mouvements relatifs
entre la semelle et la tige mobile en T.
En complément des trous 70, on peut renforcer la liaison mécanique
entre le boítier et la semelle, par exemple en utilisant une colle au niveau d'au
moins une face du boítier 32.
Le fait de ne lier mécaniquement que l'extrémité de la tige en T 34 avec
la semelle contribue à accroítre la zone déformable de la semelle ce qui permet
d'éviter la concentration des efforts de déformation dans une zone trop
restreinte.
Selon un mode de réalisation, la première de montage 14 comprend
trois parties, une partie avant et une partie arrière reliées par une partie
centrale en matériau élastique pour permettre la déformation.
Selon une première variante de réalisation, la partie avant de la tige est
liée, par piquage ou collage par exemple, à la partie avant de la semelle et la
partie arrière de la tige est liée à la partie arrière de la semelle, la zone de la
tige située au droit de la zone de déformation de la semelle étant déformable
par chevauchement de la partie arrière et de la partie avant de la tige. Selon ce
mode de réalisation, les parties avant et arrière de la tige ne sont pas reliées
entre elles, et ne sont pas reliés directement à la semelle au droit de la zone
de déformation de ladite semelle.
Dans ce cas, pour assurer l'étanchéité entre la semelle et la tige au droit
de la zone de déformation, on a recourt à un gel susceptible de supporter les
efforts de cisaillement qui assure le lien entre la semelle et les parties avant et
arrière de la tige au droit de la zone de déformation.
En variante, la liaison entre la semelle et les parties avant et arrière de la
tige au droit de la zone de déformation peut être réalisée par tout matériau
suffisamment élastique, par exemple du lycra, intercalé entre la semelle et la
tige. Dans ce cas, le matériau se présente sous forme de deux couches reliées
entre elles, dont une première couche est reliée à la tige et dont la seconde
couche est reliée à la semelle.
Selon une seconde variante de réalisation, pour pouvoir accommoder les
déformations de la tige lors de l'allongement de la semelle, la tige comprend
au moins une zone élastique, de préférence un quartier arrière 24 élastique à
l'exception éventuellement du contrefort 26, permettant la déformation de
ladite tige au droit de la zone de déformation de la semelle. Dans ce cas, les
parties avant et arrière de la tige sont assemblées entre elles et à la semelle
par piquage ou collage par exemple.
Selon un mode de réalisation préféré, le quartier arrière est constitué
d'au moins deux couches ,une première couche en matériau élastique, par
exemple recouvrant la majeure partie du quartier arrière 24 et lié au contrefort
par une piqûre en zig-zag, et une seconde couche formant la peau extérieure
présentant une certaine souplesse, par exemple en cuir stretch.
Avantageusement, une troisième couche est prévue formant la peau intérieure
de la chaussure pour améliorer le confort.
Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de
réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes
les variantes, notamment en ce qui la nature et le nombre de pièces
constituant la tige, le matériau de la semelle, le nombre de positions stables
autorisées par le dispositif de réglage ainsi que le nombre de pointures
ajustable grâce au dispositif de l'invention.
En variante, on peut prévoir deux tiges mobiles susceptibles d'être
entraínés soit par la même came, soit par des cames distinctes.