CA1144198A - Epandeur de matiere pulverulente a assemblage modulaire - Google Patents
Epandeur de matiere pulverulente a assemblage modulaireInfo
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Abstract
D E S C R I P T I F Titre de l'invention : "EPANDEUR DE MATIERE PULVERULENTE A ASSEMBLAGE MODULAIRE" Nom des Déposants : Messieurs AMBLARD et SAINTEMARIE Mandataire : Jacques CHANET - Conseil en Brevets L'invention a pour objet un épandeur de matière pulvérulente. Un épandeur selon l'invention est constitué d'éléments modulaires adaptables à un élément porteur central pouvant se monter sur un engin agricole ; chaque élément comporte un cylindre 10 supporté par des galets 18 et 19 ; la quantité de matière épandue est déterminée par le réglage de la vitesse du cylindre ; l'ouverture inférieure d'une trémie de distribution est située en avant du sommet du cylindre. Application à l'épandage des engrais.
Description
$144~9~
La présente invention est du domaine des machines agricoles et elle a plus spécialement pour objet un dispositif d'épandage de matière pulvérulente ou granuleuse telle qu'engrais, semences, agent de traitement des végétaux et autres.
On connalt de nombreux type de disposi-tif d'épandage de maticre solide fonctionnant selon des princi-pes variés, au nombre desquels on peut citer principalement .la projection par des moyens purement mécaniques tels que disques tournant à grande vitesse, pneumatiques par entralnement de la matière dans un courant d'air, et la distribution par L'intermé-diaire d'un organe convoyeur qui peut etre soit un tapis, soit un mécanisme à tiroirs, soit un cylindre ; dans les dispositifs relevant de ce second principe de fonctionnement, la matière à
épandre est acheminée par des moyens intermediaires dits d'ali-mentation, depuis une trémie dite d'alimentation jusqu'à l'orga-ne de distribution. C'est plus précisément aux dispositifs fonc-tionnant sur ce second principe, et plus particuliërement aux types de dispositifs dont l'organe distributeur est un cylindre, que se rapporte la présente invention. ~énéralement dans les ap-pareils de ce type, le cylindre qui. peut être soit nervuré, so_t alvéolé ou lisse, est une pièce unique soutenue par un bâti aux extrémités de son axe, extrémités à l~une desquelles se trouve généralement le moyen d'entraînement en rotation~ Par ailleurs l'écoulement de la matière à épandre a lieu 3 travers un passa~
ge ménagé entre la partie basse d'une trémie intermédiaire dite de distribution, et le cylindre ; cet écartement est variable pour permettre un passage plus ou moins important de la matière à épandre, et par là, le réglage de la quantite épandue.
L'ensemble des dispositions sus visées impliquent une certaine rigidité tant de la trémie que du cylin-dre, rigidité qui est obtenue grâce à l'épaisseur de ces pièces ;
on comprend alors que, tant à cause de cette épai.sseur qu'à cau~
se des arbres, de leurs paliers et des moyens de réglage, l'en~
semble du dispositif représente un poids non negligeable qui en limite sa longueur.
Or il est clair que l'opération d'épandage sur une surface donnée sera d'autant plus rapide que la largeur des bandes d'épandage sera plus grande, c'est-a-dire encore que sera plus grande la longueur du dispositif d'épandage; ainsi le problème que vise a résoudre la présente inventionest celui d'une longueur maximale pour un poids donné du dispositif d'épandage compatible avec la force de portée des engins agri-coles.
Le but principal de la presente invention est donc de réaliser un dispositif d'epandage ayant une longueur, ou encore largeur de bande d'epandage, la plus grande possible pour un poids donné du dispositif.
Un but secondaire de l'inventionest de proposer un dispositif dont la longueur soit modulaire en fonction des besoins d'exploitation et soit egalement variable d'un côté
ou de l'autre de la direction d'épandage.
Un autre but secondaire de l'invention est de propo-ser un dispositif à la fois peu coûteux et d'un fonctionnement peu sensible à des petites variations dimensionnelles de la position de ses organes, et à des variations hygrométriques d'air ambiant.
Un autre but secondaire de l'invention est de propo-ser un dispositif d'épandage antorisant le réglage simple de . la quantité ëpandue par unité de surface indépendamment de la vitesse de locomotion.
La présente invention vise, en consequence, un dispositif d'~pandage de matière pulverulente ou granuleuse, ledit dispositif comportant: un élément central porteur ayant un cylindre rotatif disposé sous ~ne trémie dite de distribution, une trémie dite d'alimentation, des moyens d'alimentation et une brosse cylindri-que rotative appliquée contre le cylindre pour en retirer la matiere à épandre, essentiellement caractérisé: en ce que ledit ``` ~i44~98 cylindre rotatif repose sur une pluralité de galets montés de façon rotative sur des traverses inférieures d'un bâ-ti parallé-lépipédique formant cage et contenant la trémie d'alimentation,la brosse et le cylindre, au moins un des dits galets étant solidaire d'un arbre lui-même sous la dépendance de moyens d'en-traînement, d'où il résulte un gain de légereté par rapport a un centrage du cylindre par arbre axial et la possibilité d'un accouplement bout à bout de plusieurs tels cylindres ro-tatifs.
Selon une caractéristique secondai.re la brosse repose sur le cylindre et est centrée par contention dans un logement hémicylindrique solidaire du bâti; il résulte de cette disposition qu'en plus des avantages précités ~ propos du cylin-dre, la brosse contribue au maintien du cylindre sur ses galets.
Selon une autre caractéristique secondaire, les moyens d'alimentation comportent une vis d'Archimede logée dans un tube cylindrique, situé dans, et solidaire de la trémie de -distribution, ledit tube étant pourvu de lumieres sur au moins une génératrice inférieure de sa paroi, ledit tube constituant un moyen de maintien de la vis dans la tremie.
Selon une autre caracteristique secondaire de l'invention, le dispositif étantJ comme cela est connu de l'art antérieur, portable par un véhicule agricole et repliable en position route , est en outre caractérisé en ce qu'il comprend un élément porteur et une pluralité d'éléments modulaires latéraux, chaque élément latéral pouvant se fixer soit en bout de l'élément porteur, soit en bout d'un élément modulaire latéral identique; il doit être aussi compris que l'élément porteur est fixable sur un engin agricole et comporte les moyens d'entra~-nement des organes des éléments modulaires qui peuvent être fixés à ses extrémités. On peut ainsi grâce à la fixation d'un côté et/ou de l'autre de l'élément porteur, d'un nombre variable d'éléments modulaires, moduler soit de façon symétrique, soit de facon dissymetrique la longueur du dispositif d'epandage; on peut ainsi en cas de defaillance d'un element modulaire le remplacer par un element identique de reserve; on peut encore acheter progressivement des elements modulaires pour augmenter la productivite du dispositif, on peut enfin, par debrayage des galets moteurs d'un element modulaire, laisser fixe en rotation le cylindre de cet element et, de ce fait, réaliser un epandage en bandes alternees.
Selon une autre caracteristique secondaire, des moyens dits d'entraînement destinés à transmettre depuis une roue au sol appartenant à l'engin porteur ou spécialemPnt destinee à cet entrainement, le mouvement de rotation d'une part audit galet moteur, d'autre part aux dits moyens d'alimentation.
et à ladite brosse, sont des moyens à demultiplication variable, du type à variation discontinue par boîte de vitesse ou du type à variation continue dit aussi variateur ; selon cette caracteristique le reglage de la quantité de matiere à épandre est realise par la variation du rapport de demultiplication des moyens d'entrainement, et non, comme cela est connu de l'art antérieur, par la modification de la largeur de passage au bas de la trémie d'alimentation.
Enfin le dispositif de l'invention comprenant, comme cela est connu de l'art anterieur, une ouverture allongee situee à la base de la tremie de distribution, formee par deux lèvres dites respectivement antérieure et postérieure, la lèvre postérieure etant celle sous laquelle circule matière à epandre lors de la rotation du cylindre, peut en outre être caracterise avantageusement en ce que la lèvre dite posterieure est d'une part situee au-dessus du cylindre à une distance de ce dernier nettement supérieure a la plus grande dimension des plus grosses particules delamatière à épandre, et d'autre part nettement décalée,par rapport au sommet du cylindre, du côté de ~14~
la levre anterieure de facon telle que l'angle formé par l'hori-zontale et par une ligne partant de l'extremite de la levre posterieure pour être tangente au cylindre du côte de la brosse, soit inferieur à l'angle de pente naturelle du cône d'eboulement de la mati~re à epandre, soit environ vingt degres; il résulte de cette disposition de la levre posterieure, en premier lieu qu'il n'y a pas à craindre d'obstruction de l'ouverture par les grosses particules ou par des corps étrangers, et en second lieu que l'ecoulement à travers l'ouverture, de la matière à
epandre est limite, par son talus naturel d'eboulement, à la quantite deplacee par la rotation du cylindre; il resulte aussi du fait que la distance de la levre posterieure au cylindre est nettement plus grande que dans les dispositifs de l'art anterieur, que la variation relative de cette distance par suite d'usure ou de secousses est assez petite et affecte peu en consequence le débit de la matière.
On notera donc cette différence préférentielle entre les dispositifs de l'art antérieur et celui de l'invention, résidant en ce que l'ouverture, ou passage est de dimensions fixes et définies par construction et, de ce fait non susceptibles de subir des variations en cours de fonctionnement.
La presente invention sera mieux comprise et d'autres caracteristiques plus particulieres apparaîtront, a la descrip-tion qui va être faite des formes particulieres de réalisation en relation avec les figures des planches annexees dans lesquelles:
La figure 1 est une représentation en elevation, vue de l'arrière, d'un dispositif d'epandage de l'invention, monte sur une remorque, La figure 2 est une représentation du même vu de dessus, La figure 3 est une illustration en coupe partielle de la partie centrale de l'épandeur de l'invention, B
~i44~ 'J
La figure 4 est une coupe schématique suivant AA
de la figure ~j La figure 5 est une coupe schématique suivant BB-de la figure 1, La figure 6 est une représentation schématique explicative d'une disposition caractéristique du dispositif des figures précedentes, La figure 7 est une representation en perspective partiellement écorchee d'un element modulaire, La figure 8 est une illustration en perspective d'une languette de recouvrement des extremites des cylindres, La figure 9 est une coupe d'un galet moteur, La figure 10 est une representation en perspective - d'un organe d'accouplement, _ . ~ ~4~
La fig.ll est une illustration schématique d'un premier mode d'adaptation de l'epandeur de l'invention a une remorque agricole de type connu, La fig.12 est une illustration schematique d'un troisième mode d'adaptation de l'épandeur de l'invention à
un tracteur agricole, et La fig.13 est une illustration schematique d'un troisième mode d'adaptation de l'epandeur de l'invention à
une remorque specialement con~ue pour l~epandeur.
Sur les fig.l et 2 un dispositif d'epanda-ge 1 conforme à l'invention est installé a l'extrémité arrière d'un véhicule agricole tel que remorque 2 ; le dispositif tel que représenté se compose d'un élément central porteur 3 et d'élé-ments latéraux modulaires ~1, 42 ; les éléments 41 et 42 sont identiques et ne sont distingués que par leur position par rap-port ~ l'élément porteur 3, à savoir que les éléments 41 sont fixés en bout de l'élément porteur tandis que les elements 42 sont fixes chacun en bout d'un element 41 i bien que l'on ait re-présenté sur les figures une disposition symetrique des elements lateraux de part et d'autre de l'elément porteur, on doit com-prendre qu'aussi bien un seul element lateral pourrait etre fixe à une extremité de l'élément porteur tandis que trois éléments latéraux pourraient etre bout à bout fixés~ l'autre extrémité, ou encore que seulement un seul élément latéral pourrait être fi-xé à chaque extr~mité de l'élément porteur ; cette possibilité,de même que celle d'interchanger les éléments latéraux dans leur position respective, définit le caractère modulaire de ces élé-ments.
On remarque plus particulièrement sur la fig.l des mâts 5 et 6 reliés transversalement par un tirant 7 et destinés à soutenir au moyen des haubans 81, 82 etc... les élé-ments latéraux de façon à maintenir ceux-ci alignés.
On remarque plus particulièrement sur la fig.2 que les éléments latéraux peuvent pivoter dans un plan ho-rizontal autour des mats qui forment charnières, de fa~on à pou-voir être rabattus le long du vehicule en position de route.
Des moyens d'assujettissement temporaire des éléments latéraux les uns aux autres ou à l'élément porteur sont symbolises en 9 ; ces moyens connus en eux-mêmes peuvent être du genre à lumieres et goupilles/ a "queue diaronde", etc...
Sur la fig.3 un element porteur, ou cen-tral, 3 supporte a ses extremites des elements latéraux 41 et 42;
il comporte en plus des organes d'epandage tels que cylindre 10, brosse 11, vis d'Archimède 12~ qui seront decrits plus en detail avec les figures suivantes, une tremie d'alimentation 13 (qui est situee par la même reference sur la fig.l), un logement 14 pour des moyens d'entrainement en rotation de la brosse et de la vis et des moyens de transmission 15 pour transmettre par l'interme-diaire d'un arbre 16, a cardans par exemple, le mouvement d'une roue porteuse 17 aux moyens d'entra;nement précités, ainsi quiaux moyens d'entraînement enr~tation du cylindre 10. La boite repré-sentée en 15 est essentiellement un variateur permettant de ré-gler le rapport des vitesses de rotation des organes s~s indiqués,à la vitesse de rotation de la roue porteuse, c'est ~ dire à la vitesse de locomotion de l'épandeur, sur le terrain.
Sur la fig.4 sont schématisés les moyens d'entraînement des organes sus indiques, ces moyens etant loges dans le logement 14 de la figure precedente ou etant situes a l'aplomb de celui-ci ; la boite 15 transmet le mouvement de rota-tion de la roue porteuse d'une part a des arbres 18 et 19 d'en-traînement des galets moteurs supportant le~cylindre 10 non re-présenté sur la figure, et d'autre part, ~ l'aide de moyens de 25 ~`transmission symbolisés par les tirets 20, aux mo~yens d'entraine-ment 21 de la brosse 11 et de la vis d'Archimède 12, ces moyens 21 pouvant être également des moyens de transmission à rapport variable. On remarquera, grâce à l'examen compare des figures 3 et 4, que le logement 14 n'interfère pas avec le volume du cylin-dre 10 mais qu'il est seulement situe dans la partie supérieuredu dispositif ; ce logement 14 est destine a a~riter de la matiè-re pulvérulente les pignons d'entrainement de la brosse et de la vis ; les arbres de ces deux derniers organes passent a travers les parois latérales du logement 14 comme cela est bien visible sur la fig.3 ; l'extrémité supérieure du logement 14 a une forme de toit ou d'étrave de façon à faciliter l'ecoulement de la ma-tière granuleuse de par e~ d'autre du logement ; on notera que les moyens d'entraînement du cylindre 10 sont abrites de la ma-tière granuleuse par le cylindre lui-mêmen Sur la fig.5, qui est une coupe transver-sale de l'élément porteur au voisinage de l'une de ses extremites mais qui pourrait être tout aussi ~ien une coupe transversale d'un élément latéral, le cylindre 10 repose sur des galets 22 et 23 ; les gale_s 22 et 23 sont montés de fa~on rotative sur une traverse inférieure 24 d'un bâti 25 ; dans le cas de figure les galets 22 et 23 sont rendus moteurspar entraînement par leurs arbres 18 et 19 respectivement et ils pel-~nt ainsi entraîner en rotation le cylindre.
La brosse cylindrique 11 repose sur le cy-lindre 10 et elle est contenue, et centree par contention, dans un logement h~micylindrique 26 solidaire du bâti par l'interme-diaire de bras tels que 27 ; comme cela est visible sur les figu-res precedentes la brosse est entraînée en rotation à une vitesse de ~reference superieure à celle du cylindre.
Une vis d'Archimède 12 constituant un moyen d'alimentation est logée de fa~on rotative dans un tube cy-lindrique 28 solidaire de, et situe dans, une tremie de distribu-tion 29 ; on doit com~rendre que la vis d'Archimede peut tourner sur elle-meme à l'intérieur du tube 28 qui reste fixe par rapport a la tremie 29.
La tremie 29 comporte une lèvre anterieu-2S re 30 et une lèvre postérieure 31 ; l'extrémité de la lèvre pos-terieure 31 definit avec le cylindre 10 une ouverture allongee 32 par laquelle la matière granuleuse peut s'ecouler ; on remar-quera que la lèvre antérieure est pourvue d'un rebord souple 34 s'appuyant sur le cylindre de fa~on à assurer l'étancheite entre la levre et le cylindre, et que la lèvre posterieure 31 est si-tuee au-dessus du cylindre 10 a une distance 32 de ce dernier, nettement supérieure a la plus grande dimension des plus grosses particules de la matière à épandre, et d'autre part nettement de-calée du côté de la lèvre anterieure 3-0 parrapport a la généra-trice 33 du sommet du cylindre.
Sur la fig.6 qui est à rapprocher de lafigure précédente, une disposition de la lèvre postérieure 31 " ~;44~
par ra~?port au sommet 33 du cylindre est caractéristique du dis-positif de l'invention en ce que l~angle ~< formé par l'horizon-tale 61 et par une ligne 62 partant de l'extrémite de- la lèvre 31 r~our être tangente au cylindre 10 du côte de la brosse 11, 5 est inférieure à l'angle ~ de pente du talus d'éboulement natu-rel de la matiere à épandre, talus figuxe en tirets 64; de pré-férence même le pied 65 du talus d'éboulement est situé entre la trémie et le sommet 33 du cylindre, ce qui élimine pratiquement les risques de fuite de la matiere à epandre lorsque le cylindre ne tourne pas ; de préference encore le point. d'application 66 de la brosse sur le cylindre est situé au voisinage du point de tangence de la droite 62.
Il ressort aussi de la fig.6 qu'au fur et à mesure de la rotation du cylindre, la matière a épandre se dépose sur le cylindre en une couche 63 d'épaisseur constante égale à la distance fixe 32 séparant le cylindre 10 de l'extré-mi.té de la lèvre postérieure 31.
Sur 1.l fig.7 un elément latéral dont une coupe transversale pourrait être identique ~ la coupe transversa-le d'extrémité de l'élément porteur representé en fig.5, compor-te, pour cette raison des organes constitutifs désignés par les mêmes références. Il se compose principalement d'une cage en pro-filés faite de longerons, de montants et de. traverses; un cou-ple de traverses inférieures 24 et 24l supportent des galets 23 et 23' sur lesquels repose le cylindre 10 , une tremie de distri-bution est définie par une lèvre antérieure 30 et par une lèvre postérieure 31, chacune constituée par une tôle pliée soudée à
la cage; dans la tr~mie de distribution se trouve le tube 28 j contenant la vis d'Archimède 12; le tube 28 est pourvu sur sa i. 30 géneratrice inférieure d'une pluralite de lumières telles que 35, ces lumières étant destinées à laisser tomber dans la trémie 29 la matière pulvérulente poussée par une vis d'Archimède ; on notera à propos de l'entrainement des vis d'Archimède que celui-ci sera avantageusement inversé d'un côté du logement 14 (fig.3) par rap-port à l'autre coté de façon que des vis de même sens de pas puissent etre utilisées indifféremment d'un coté ou de l'autre du dispositif. La brosse 11 est logee dans son logement hémicylin-drique 26 duquel elle peut etre retirée par l'une ou llautre de : l ~44~,~
ses extrémités. Il est à noter qu'aussi bien le cylindre 10, que la brosse 11 et que la vis d'Archimède 12 peuvent etre retirés axialement de la cage dans laquelle il ne reste plus alors, mis à part 1es galets 23 et 23', que des or-ganes statiques.
Sur la fig.8 une languette 83, constituée d'un matériau souple prolonge le rebord souple 3~ de la lèvre antérieure 30, de fa-~on à recouvrir les extremités de deux cylindres voisins 10 et 10', et à em-pêcher une fuite de matière entre ces cylindres. Le materiau sou~le pouvant constituer la languette, aussi bien que le rebord souple de levre, est par exemple, une toile caoutchoutée.
Sur la fig.9 illustrant le montage d'un galet sur la cage, un galet tel que 23 de la figure précedente est centré exterieu-rement sur un roulement à billes 36 lequel se centre lui-meme intérieurement Æ un palier creux 37 solidaire de la traverse inferieure 24 ; 1'arbre 18 passe à travers la traverse inférieure, le palier creux et le roulement pour être rendu solidaire d'un moyeu 38 du galet 23 au moyen d'une goupille 39 dont le retrait entraine le débrayage du galet ; la peripherie du galet 23 est avantageusement revêtue de caoutchouc pour former une bande de roulement ~0 -assurant un entrainement anti-derapant du cylindre 10 qui peut lui-meme pré-senter une surface anti-derapante.
~ Sur la fig.l0 est represente un moyen d'accouplement "à creneaux" dont peuvent être pourvues les extre-mités de l'axe de la vis d'Archimède, du noyau de la brosse et des arbres d'entraînement des galets, tel que l'arbre 18, pour en-trainer les organes correspondants d'un élément modulaire voisinqui peut etre l'élément porteur central ou un élement lateral en-traîné par ce dernier.
On va maintenant decrire la mise en oeu-vre et le fonctionnement d'un dispositif de l'invention tels qu'ils Peuvent être compris à l'examen de l'ensemble des figures précédentes. L'organe porteur central est fixe par des moyens appropriés sur un véhicule agricole et ses moyens d'entralnement sont mis en relation avec une roue porteuse qui leur transmettra son mouvement de rotation ; à chacune, par exemple, des extrémi-t~s de l'élément porteur est fixé un element lateral ; les axesde la vis, de la brosse et les arbres de galets porteurs sont mis en prise chacun aux extrémités de l!axe ou l'arbre de l'orga-ne correspondant de l'élément porteur, la prise s'effectuant par ' .
.
- , , .
4~
exemple au moyen de disposit~s à creneaux ; puis par exemple encore, à chaque extremite d'element lateral monte sur l'element porteur est fixe de la même façon un second element lateral ; on arrive ainsi au montage de quatre elements lateraux des figures ; 5 1 et 2 ; on prend soin alors d'aligner les elements lateraux au moyen de tendeurs incorpores dans les haubans.
La tremie d'alimentation est chargée de matière pulverulente ou granuleuse qui va etre entraînée par une vis d'~rchimède jusqu'à ce que soit remplie la tremie de distri-bution et cela sur toute la longueur de cette dernière puisqu'aufur et à mesure que le niveau s'elèvera dans cette dernière tre-mie les lumières du tube de logement seront bouchees par la ma-tière elle-même ; on pourra prevoir avantageusement un entraîne-ment débrayable de la vis d'Archimède, par limiteur de couple de façon que la vis s'arrête de tourner après remplissage complet de la trémie de distribution. Sur le champ d'epandage on mettra en marche le cylindre et on procedera, à l'aide du variateur ou de la boite de vitesse, au reglage de la quantité de matière epan-due ; le debit de matière épandue est proportionnel à la hauteur du lit de matière formée au sommet du cylindre, soit encore à la distance radiale entre l'extremite de la lèvre posterieure et le cylindre, et à la vitesse de rotation du cylindre, soit encore pour un reglage donne du rapport de vitesse-cylindre/roue porteu-se le débit est proportionnel à la vitesse de locomotion et en consequence la quantité épandue par unité de surface parcourue est constante ; a l'arrêt bien entendu aucune matière ne s'ecoule.
Pour fixer les idees et bien faire com-prendre que le dispositif est très leger comparativement aux dis-positifs.existants, on notera que le diamètre du cylindre est de l'ordre d'une vingtaine de centimètres, ce cylindre etant avanta-geusement en alliage d'aluminium ou en matière plastique, que l'ouverture, ou passage, de la matière à epandre, entre la lèvre postérieure et le cylindre est de trois à cinq centimètres, que le diamètre de la vis est d'une dizaine de centimètres et que ce-lui de la brosse est d'une quinzaine, et que la hauteur de la ca-ge est d'environ cinquante centimètres~ sa largeur de trente et sa longeur de deux cents ; on explique ainsi que de simples . ' ~
~` `` ~9~
haubans puissent supporter alignes jusqu'à trois élements bout à
bout d'un même côté de l'elemen-t central et qu 7 une remorque ou un tracteur agricole puisse ainsi supporter sept élements s'eten-dant bout ~ bout sur une quinzaine de mètres. On remarquera aus-si que les organes principaux ne sont pas des pièces particuliè-rement précises et ~ue leur montage et leur retrait s'effectuent par simple emboitement ; il en résulte un coût modique de fabri-cation et une grande simplicité de montage, de mise en oeuvre et d'entretien.
Enfin on notera que l'on dispose aux ex-trémités de l'arbre des éléments modulaires de plaques d'extrémi-té destinées d'une part à bloquer axia~ement les différents orga-nes rotatifs et d'autre part à arrêter un excès éventuel de ma-tière à épandre arrivant en bout des vis d'alimentation; dans le cas d'épandage par bandes alternées, on pourra avantageusement pourvoir le dispositif de plaques intermédiaires moins hautes que les précédentes de façon qu'elles n'interfèrent pas dans le volu-me de la vis, mais qu'elles servent de cloisons entre des cylin-dres respectivement en rotation et à l'arrêt ; ces plaques d'ex-trémité et inte-médiaires n'ont pas été représentées sur les fi-gures, leur disposition et leur fonction se comprenant par les présentes indications. On notera aussi qu'avantageusement la tré-mie d'alimentation peut inclure une grille destinée a retenir les plus gros corps étrangers.
Sur la fig.ll un épandeur de l'invention représenté très schématiquement par sa cage 50 contenant sa vis, sa brosse et son cylindre, est fixé à l'arrière d'une remorque agricole à benne 51 basculante.
Sur la fig.l2 un épandeur de l'invention est suspendu directement-à l'adaptateur a trois points d'un trac-teur agricole 52 ; on remarque pour ce dispositif la grande dimen-sion de la trémie 53 d'alimentation.
Sur la fig.13 un épandeur 54 de l'inven-tion est suspendu sous le châssis 55 d'une remorque spécialement 3~ con~ue pour l'épandage et possédant une benne 56 de grande capa-cité inclinable à l'aide de moyens hydrauliques par exemple.
Bien que des formes particulieres de ré-alisation de la présente invention aient été illustrées ci-dessus ' : , .
.. 1~ .
~44~
à titre explicatif, il doit etre compris qu'un dispositif en re-levant n'est pas limite à ces formes de réalisation mais qu'il s'entend de toutes autres formes dont ies caracteristiques sont precisees par les revendications qui suivent.
La présente invention est du domaine des machines agricoles et elle a plus spécialement pour objet un dispositif d'épandage de matière pulvérulente ou granuleuse telle qu'engrais, semences, agent de traitement des végétaux et autres.
On connalt de nombreux type de disposi-tif d'épandage de maticre solide fonctionnant selon des princi-pes variés, au nombre desquels on peut citer principalement .la projection par des moyens purement mécaniques tels que disques tournant à grande vitesse, pneumatiques par entralnement de la matière dans un courant d'air, et la distribution par L'intermé-diaire d'un organe convoyeur qui peut etre soit un tapis, soit un mécanisme à tiroirs, soit un cylindre ; dans les dispositifs relevant de ce second principe de fonctionnement, la matière à
épandre est acheminée par des moyens intermediaires dits d'ali-mentation, depuis une trémie dite d'alimentation jusqu'à l'orga-ne de distribution. C'est plus précisément aux dispositifs fonc-tionnant sur ce second principe, et plus particuliërement aux types de dispositifs dont l'organe distributeur est un cylindre, que se rapporte la présente invention. ~énéralement dans les ap-pareils de ce type, le cylindre qui. peut être soit nervuré, so_t alvéolé ou lisse, est une pièce unique soutenue par un bâti aux extrémités de son axe, extrémités à l~une desquelles se trouve généralement le moyen d'entraînement en rotation~ Par ailleurs l'écoulement de la matière à épandre a lieu 3 travers un passa~
ge ménagé entre la partie basse d'une trémie intermédiaire dite de distribution, et le cylindre ; cet écartement est variable pour permettre un passage plus ou moins important de la matière à épandre, et par là, le réglage de la quantite épandue.
L'ensemble des dispositions sus visées impliquent une certaine rigidité tant de la trémie que du cylin-dre, rigidité qui est obtenue grâce à l'épaisseur de ces pièces ;
on comprend alors que, tant à cause de cette épai.sseur qu'à cau~
se des arbres, de leurs paliers et des moyens de réglage, l'en~
semble du dispositif représente un poids non negligeable qui en limite sa longueur.
Or il est clair que l'opération d'épandage sur une surface donnée sera d'autant plus rapide que la largeur des bandes d'épandage sera plus grande, c'est-a-dire encore que sera plus grande la longueur du dispositif d'épandage; ainsi le problème que vise a résoudre la présente inventionest celui d'une longueur maximale pour un poids donné du dispositif d'épandage compatible avec la force de portée des engins agri-coles.
Le but principal de la presente invention est donc de réaliser un dispositif d'epandage ayant une longueur, ou encore largeur de bande d'epandage, la plus grande possible pour un poids donné du dispositif.
Un but secondaire de l'inventionest de proposer un dispositif dont la longueur soit modulaire en fonction des besoins d'exploitation et soit egalement variable d'un côté
ou de l'autre de la direction d'épandage.
Un autre but secondaire de l'invention est de propo-ser un dispositif à la fois peu coûteux et d'un fonctionnement peu sensible à des petites variations dimensionnelles de la position de ses organes, et à des variations hygrométriques d'air ambiant.
Un autre but secondaire de l'invention est de propo-ser un dispositif d'épandage antorisant le réglage simple de . la quantité ëpandue par unité de surface indépendamment de la vitesse de locomotion.
La présente invention vise, en consequence, un dispositif d'~pandage de matière pulverulente ou granuleuse, ledit dispositif comportant: un élément central porteur ayant un cylindre rotatif disposé sous ~ne trémie dite de distribution, une trémie dite d'alimentation, des moyens d'alimentation et une brosse cylindri-que rotative appliquée contre le cylindre pour en retirer la matiere à épandre, essentiellement caractérisé: en ce que ledit ``` ~i44~98 cylindre rotatif repose sur une pluralité de galets montés de façon rotative sur des traverses inférieures d'un bâ-ti parallé-lépipédique formant cage et contenant la trémie d'alimentation,la brosse et le cylindre, au moins un des dits galets étant solidaire d'un arbre lui-même sous la dépendance de moyens d'en-traînement, d'où il résulte un gain de légereté par rapport a un centrage du cylindre par arbre axial et la possibilité d'un accouplement bout à bout de plusieurs tels cylindres ro-tatifs.
Selon une caractéristique secondai.re la brosse repose sur le cylindre et est centrée par contention dans un logement hémicylindrique solidaire du bâti; il résulte de cette disposition qu'en plus des avantages précités ~ propos du cylin-dre, la brosse contribue au maintien du cylindre sur ses galets.
Selon une autre caractéristique secondaire, les moyens d'alimentation comportent une vis d'Archimede logée dans un tube cylindrique, situé dans, et solidaire de la trémie de -distribution, ledit tube étant pourvu de lumieres sur au moins une génératrice inférieure de sa paroi, ledit tube constituant un moyen de maintien de la vis dans la tremie.
Selon une autre caracteristique secondaire de l'invention, le dispositif étantJ comme cela est connu de l'art antérieur, portable par un véhicule agricole et repliable en position route , est en outre caractérisé en ce qu'il comprend un élément porteur et une pluralité d'éléments modulaires latéraux, chaque élément latéral pouvant se fixer soit en bout de l'élément porteur, soit en bout d'un élément modulaire latéral identique; il doit être aussi compris que l'élément porteur est fixable sur un engin agricole et comporte les moyens d'entra~-nement des organes des éléments modulaires qui peuvent être fixés à ses extrémités. On peut ainsi grâce à la fixation d'un côté et/ou de l'autre de l'élément porteur, d'un nombre variable d'éléments modulaires, moduler soit de façon symétrique, soit de facon dissymetrique la longueur du dispositif d'epandage; on peut ainsi en cas de defaillance d'un element modulaire le remplacer par un element identique de reserve; on peut encore acheter progressivement des elements modulaires pour augmenter la productivite du dispositif, on peut enfin, par debrayage des galets moteurs d'un element modulaire, laisser fixe en rotation le cylindre de cet element et, de ce fait, réaliser un epandage en bandes alternees.
Selon une autre caracteristique secondaire, des moyens dits d'entraînement destinés à transmettre depuis une roue au sol appartenant à l'engin porteur ou spécialemPnt destinee à cet entrainement, le mouvement de rotation d'une part audit galet moteur, d'autre part aux dits moyens d'alimentation.
et à ladite brosse, sont des moyens à demultiplication variable, du type à variation discontinue par boîte de vitesse ou du type à variation continue dit aussi variateur ; selon cette caracteristique le reglage de la quantité de matiere à épandre est realise par la variation du rapport de demultiplication des moyens d'entrainement, et non, comme cela est connu de l'art antérieur, par la modification de la largeur de passage au bas de la trémie d'alimentation.
Enfin le dispositif de l'invention comprenant, comme cela est connu de l'art anterieur, une ouverture allongee situee à la base de la tremie de distribution, formee par deux lèvres dites respectivement antérieure et postérieure, la lèvre postérieure etant celle sous laquelle circule matière à epandre lors de la rotation du cylindre, peut en outre être caracterise avantageusement en ce que la lèvre dite posterieure est d'une part situee au-dessus du cylindre à une distance de ce dernier nettement supérieure a la plus grande dimension des plus grosses particules delamatière à épandre, et d'autre part nettement décalée,par rapport au sommet du cylindre, du côté de ~14~
la levre anterieure de facon telle que l'angle formé par l'hori-zontale et par une ligne partant de l'extremite de la levre posterieure pour être tangente au cylindre du côte de la brosse, soit inferieur à l'angle de pente naturelle du cône d'eboulement de la mati~re à epandre, soit environ vingt degres; il résulte de cette disposition de la levre posterieure, en premier lieu qu'il n'y a pas à craindre d'obstruction de l'ouverture par les grosses particules ou par des corps étrangers, et en second lieu que l'ecoulement à travers l'ouverture, de la matière à
epandre est limite, par son talus naturel d'eboulement, à la quantite deplacee par la rotation du cylindre; il resulte aussi du fait que la distance de la levre posterieure au cylindre est nettement plus grande que dans les dispositifs de l'art anterieur, que la variation relative de cette distance par suite d'usure ou de secousses est assez petite et affecte peu en consequence le débit de la matière.
On notera donc cette différence préférentielle entre les dispositifs de l'art antérieur et celui de l'invention, résidant en ce que l'ouverture, ou passage est de dimensions fixes et définies par construction et, de ce fait non susceptibles de subir des variations en cours de fonctionnement.
La presente invention sera mieux comprise et d'autres caracteristiques plus particulieres apparaîtront, a la descrip-tion qui va être faite des formes particulieres de réalisation en relation avec les figures des planches annexees dans lesquelles:
La figure 1 est une représentation en elevation, vue de l'arrière, d'un dispositif d'epandage de l'invention, monte sur une remorque, La figure 2 est une représentation du même vu de dessus, La figure 3 est une illustration en coupe partielle de la partie centrale de l'épandeur de l'invention, B
~i44~ 'J
La figure 4 est une coupe schématique suivant AA
de la figure ~j La figure 5 est une coupe schématique suivant BB-de la figure 1, La figure 6 est une représentation schématique explicative d'une disposition caractéristique du dispositif des figures précedentes, La figure 7 est une representation en perspective partiellement écorchee d'un element modulaire, La figure 8 est une illustration en perspective d'une languette de recouvrement des extremites des cylindres, La figure 9 est une coupe d'un galet moteur, La figure 10 est une representation en perspective - d'un organe d'accouplement, _ . ~ ~4~
La fig.ll est une illustration schématique d'un premier mode d'adaptation de l'epandeur de l'invention a une remorque agricole de type connu, La fig.12 est une illustration schematique d'un troisième mode d'adaptation de l'épandeur de l'invention à
un tracteur agricole, et La fig.13 est une illustration schematique d'un troisième mode d'adaptation de l'epandeur de l'invention à
une remorque specialement con~ue pour l~epandeur.
Sur les fig.l et 2 un dispositif d'epanda-ge 1 conforme à l'invention est installé a l'extrémité arrière d'un véhicule agricole tel que remorque 2 ; le dispositif tel que représenté se compose d'un élément central porteur 3 et d'élé-ments latéraux modulaires ~1, 42 ; les éléments 41 et 42 sont identiques et ne sont distingués que par leur position par rap-port ~ l'élément porteur 3, à savoir que les éléments 41 sont fixés en bout de l'élément porteur tandis que les elements 42 sont fixes chacun en bout d'un element 41 i bien que l'on ait re-présenté sur les figures une disposition symetrique des elements lateraux de part et d'autre de l'elément porteur, on doit com-prendre qu'aussi bien un seul element lateral pourrait etre fixe à une extremité de l'élément porteur tandis que trois éléments latéraux pourraient etre bout à bout fixés~ l'autre extrémité, ou encore que seulement un seul élément latéral pourrait être fi-xé à chaque extr~mité de l'élément porteur ; cette possibilité,de même que celle d'interchanger les éléments latéraux dans leur position respective, définit le caractère modulaire de ces élé-ments.
On remarque plus particulièrement sur la fig.l des mâts 5 et 6 reliés transversalement par un tirant 7 et destinés à soutenir au moyen des haubans 81, 82 etc... les élé-ments latéraux de façon à maintenir ceux-ci alignés.
On remarque plus particulièrement sur la fig.2 que les éléments latéraux peuvent pivoter dans un plan ho-rizontal autour des mats qui forment charnières, de fa~on à pou-voir être rabattus le long du vehicule en position de route.
Des moyens d'assujettissement temporaire des éléments latéraux les uns aux autres ou à l'élément porteur sont symbolises en 9 ; ces moyens connus en eux-mêmes peuvent être du genre à lumieres et goupilles/ a "queue diaronde", etc...
Sur la fig.3 un element porteur, ou cen-tral, 3 supporte a ses extremites des elements latéraux 41 et 42;
il comporte en plus des organes d'epandage tels que cylindre 10, brosse 11, vis d'Archimède 12~ qui seront decrits plus en detail avec les figures suivantes, une tremie d'alimentation 13 (qui est situee par la même reference sur la fig.l), un logement 14 pour des moyens d'entrainement en rotation de la brosse et de la vis et des moyens de transmission 15 pour transmettre par l'interme-diaire d'un arbre 16, a cardans par exemple, le mouvement d'une roue porteuse 17 aux moyens d'entra;nement précités, ainsi quiaux moyens d'entraînement enr~tation du cylindre 10. La boite repré-sentée en 15 est essentiellement un variateur permettant de ré-gler le rapport des vitesses de rotation des organes s~s indiqués,à la vitesse de rotation de la roue porteuse, c'est ~ dire à la vitesse de locomotion de l'épandeur, sur le terrain.
Sur la fig.4 sont schématisés les moyens d'entraînement des organes sus indiques, ces moyens etant loges dans le logement 14 de la figure precedente ou etant situes a l'aplomb de celui-ci ; la boite 15 transmet le mouvement de rota-tion de la roue porteuse d'une part a des arbres 18 et 19 d'en-traînement des galets moteurs supportant le~cylindre 10 non re-présenté sur la figure, et d'autre part, ~ l'aide de moyens de 25 ~`transmission symbolisés par les tirets 20, aux mo~yens d'entraine-ment 21 de la brosse 11 et de la vis d'Archimède 12, ces moyens 21 pouvant être également des moyens de transmission à rapport variable. On remarquera, grâce à l'examen compare des figures 3 et 4, que le logement 14 n'interfère pas avec le volume du cylin-dre 10 mais qu'il est seulement situe dans la partie supérieuredu dispositif ; ce logement 14 est destine a a~riter de la matiè-re pulvérulente les pignons d'entrainement de la brosse et de la vis ; les arbres de ces deux derniers organes passent a travers les parois latérales du logement 14 comme cela est bien visible sur la fig.3 ; l'extrémité supérieure du logement 14 a une forme de toit ou d'étrave de façon à faciliter l'ecoulement de la ma-tière granuleuse de par e~ d'autre du logement ; on notera que les moyens d'entraînement du cylindre 10 sont abrites de la ma-tière granuleuse par le cylindre lui-mêmen Sur la fig.5, qui est une coupe transver-sale de l'élément porteur au voisinage de l'une de ses extremites mais qui pourrait être tout aussi ~ien une coupe transversale d'un élément latéral, le cylindre 10 repose sur des galets 22 et 23 ; les gale_s 22 et 23 sont montés de fa~on rotative sur une traverse inférieure 24 d'un bâti 25 ; dans le cas de figure les galets 22 et 23 sont rendus moteurspar entraînement par leurs arbres 18 et 19 respectivement et ils pel-~nt ainsi entraîner en rotation le cylindre.
La brosse cylindrique 11 repose sur le cy-lindre 10 et elle est contenue, et centree par contention, dans un logement h~micylindrique 26 solidaire du bâti par l'interme-diaire de bras tels que 27 ; comme cela est visible sur les figu-res precedentes la brosse est entraînée en rotation à une vitesse de ~reference superieure à celle du cylindre.
Une vis d'Archimède 12 constituant un moyen d'alimentation est logée de fa~on rotative dans un tube cy-lindrique 28 solidaire de, et situe dans, une tremie de distribu-tion 29 ; on doit com~rendre que la vis d'Archimede peut tourner sur elle-meme à l'intérieur du tube 28 qui reste fixe par rapport a la tremie 29.
La tremie 29 comporte une lèvre anterieu-2S re 30 et une lèvre postérieure 31 ; l'extrémité de la lèvre pos-terieure 31 definit avec le cylindre 10 une ouverture allongee 32 par laquelle la matière granuleuse peut s'ecouler ; on remar-quera que la lèvre antérieure est pourvue d'un rebord souple 34 s'appuyant sur le cylindre de fa~on à assurer l'étancheite entre la levre et le cylindre, et que la lèvre posterieure 31 est si-tuee au-dessus du cylindre 10 a une distance 32 de ce dernier, nettement supérieure a la plus grande dimension des plus grosses particules de la matière à épandre, et d'autre part nettement de-calée du côté de la lèvre anterieure 3-0 parrapport a la généra-trice 33 du sommet du cylindre.
Sur la fig.6 qui est à rapprocher de lafigure précédente, une disposition de la lèvre postérieure 31 " ~;44~
par ra~?port au sommet 33 du cylindre est caractéristique du dis-positif de l'invention en ce que l~angle ~< formé par l'horizon-tale 61 et par une ligne 62 partant de l'extrémite de- la lèvre 31 r~our être tangente au cylindre 10 du côte de la brosse 11, 5 est inférieure à l'angle ~ de pente du talus d'éboulement natu-rel de la matiere à épandre, talus figuxe en tirets 64; de pré-férence même le pied 65 du talus d'éboulement est situé entre la trémie et le sommet 33 du cylindre, ce qui élimine pratiquement les risques de fuite de la matiere à epandre lorsque le cylindre ne tourne pas ; de préference encore le point. d'application 66 de la brosse sur le cylindre est situé au voisinage du point de tangence de la droite 62.
Il ressort aussi de la fig.6 qu'au fur et à mesure de la rotation du cylindre, la matière a épandre se dépose sur le cylindre en une couche 63 d'épaisseur constante égale à la distance fixe 32 séparant le cylindre 10 de l'extré-mi.té de la lèvre postérieure 31.
Sur 1.l fig.7 un elément latéral dont une coupe transversale pourrait être identique ~ la coupe transversa-le d'extrémité de l'élément porteur representé en fig.5, compor-te, pour cette raison des organes constitutifs désignés par les mêmes références. Il se compose principalement d'une cage en pro-filés faite de longerons, de montants et de. traverses; un cou-ple de traverses inférieures 24 et 24l supportent des galets 23 et 23' sur lesquels repose le cylindre 10 , une tremie de distri-bution est définie par une lèvre antérieure 30 et par une lèvre postérieure 31, chacune constituée par une tôle pliée soudée à
la cage; dans la tr~mie de distribution se trouve le tube 28 j contenant la vis d'Archimède 12; le tube 28 est pourvu sur sa i. 30 géneratrice inférieure d'une pluralite de lumières telles que 35, ces lumières étant destinées à laisser tomber dans la trémie 29 la matière pulvérulente poussée par une vis d'Archimède ; on notera à propos de l'entrainement des vis d'Archimède que celui-ci sera avantageusement inversé d'un côté du logement 14 (fig.3) par rap-port à l'autre coté de façon que des vis de même sens de pas puissent etre utilisées indifféremment d'un coté ou de l'autre du dispositif. La brosse 11 est logee dans son logement hémicylin-drique 26 duquel elle peut etre retirée par l'une ou llautre de : l ~44~,~
ses extrémités. Il est à noter qu'aussi bien le cylindre 10, que la brosse 11 et que la vis d'Archimède 12 peuvent etre retirés axialement de la cage dans laquelle il ne reste plus alors, mis à part 1es galets 23 et 23', que des or-ganes statiques.
Sur la fig.8 une languette 83, constituée d'un matériau souple prolonge le rebord souple 3~ de la lèvre antérieure 30, de fa-~on à recouvrir les extremités de deux cylindres voisins 10 et 10', et à em-pêcher une fuite de matière entre ces cylindres. Le materiau sou~le pouvant constituer la languette, aussi bien que le rebord souple de levre, est par exemple, une toile caoutchoutée.
Sur la fig.9 illustrant le montage d'un galet sur la cage, un galet tel que 23 de la figure précedente est centré exterieu-rement sur un roulement à billes 36 lequel se centre lui-meme intérieurement Æ un palier creux 37 solidaire de la traverse inferieure 24 ; 1'arbre 18 passe à travers la traverse inférieure, le palier creux et le roulement pour être rendu solidaire d'un moyeu 38 du galet 23 au moyen d'une goupille 39 dont le retrait entraine le débrayage du galet ; la peripherie du galet 23 est avantageusement revêtue de caoutchouc pour former une bande de roulement ~0 -assurant un entrainement anti-derapant du cylindre 10 qui peut lui-meme pré-senter une surface anti-derapante.
~ Sur la fig.l0 est represente un moyen d'accouplement "à creneaux" dont peuvent être pourvues les extre-mités de l'axe de la vis d'Archimède, du noyau de la brosse et des arbres d'entraînement des galets, tel que l'arbre 18, pour en-trainer les organes correspondants d'un élément modulaire voisinqui peut etre l'élément porteur central ou un élement lateral en-traîné par ce dernier.
On va maintenant decrire la mise en oeu-vre et le fonctionnement d'un dispositif de l'invention tels qu'ils Peuvent être compris à l'examen de l'ensemble des figures précédentes. L'organe porteur central est fixe par des moyens appropriés sur un véhicule agricole et ses moyens d'entralnement sont mis en relation avec une roue porteuse qui leur transmettra son mouvement de rotation ; à chacune, par exemple, des extrémi-t~s de l'élément porteur est fixé un element lateral ; les axesde la vis, de la brosse et les arbres de galets porteurs sont mis en prise chacun aux extrémités de l!axe ou l'arbre de l'orga-ne correspondant de l'élément porteur, la prise s'effectuant par ' .
.
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4~
exemple au moyen de disposit~s à creneaux ; puis par exemple encore, à chaque extremite d'element lateral monte sur l'element porteur est fixe de la même façon un second element lateral ; on arrive ainsi au montage de quatre elements lateraux des figures ; 5 1 et 2 ; on prend soin alors d'aligner les elements lateraux au moyen de tendeurs incorpores dans les haubans.
La tremie d'alimentation est chargée de matière pulverulente ou granuleuse qui va etre entraînée par une vis d'~rchimède jusqu'à ce que soit remplie la tremie de distri-bution et cela sur toute la longueur de cette dernière puisqu'aufur et à mesure que le niveau s'elèvera dans cette dernière tre-mie les lumières du tube de logement seront bouchees par la ma-tière elle-même ; on pourra prevoir avantageusement un entraîne-ment débrayable de la vis d'Archimède, par limiteur de couple de façon que la vis s'arrête de tourner après remplissage complet de la trémie de distribution. Sur le champ d'epandage on mettra en marche le cylindre et on procedera, à l'aide du variateur ou de la boite de vitesse, au reglage de la quantité de matière epan-due ; le debit de matière épandue est proportionnel à la hauteur du lit de matière formée au sommet du cylindre, soit encore à la distance radiale entre l'extremite de la lèvre posterieure et le cylindre, et à la vitesse de rotation du cylindre, soit encore pour un reglage donne du rapport de vitesse-cylindre/roue porteu-se le débit est proportionnel à la vitesse de locomotion et en consequence la quantité épandue par unité de surface parcourue est constante ; a l'arrêt bien entendu aucune matière ne s'ecoule.
Pour fixer les idees et bien faire com-prendre que le dispositif est très leger comparativement aux dis-positifs.existants, on notera que le diamètre du cylindre est de l'ordre d'une vingtaine de centimètres, ce cylindre etant avanta-geusement en alliage d'aluminium ou en matière plastique, que l'ouverture, ou passage, de la matière à epandre, entre la lèvre postérieure et le cylindre est de trois à cinq centimètres, que le diamètre de la vis est d'une dizaine de centimètres et que ce-lui de la brosse est d'une quinzaine, et que la hauteur de la ca-ge est d'environ cinquante centimètres~ sa largeur de trente et sa longeur de deux cents ; on explique ainsi que de simples . ' ~
~` `` ~9~
haubans puissent supporter alignes jusqu'à trois élements bout à
bout d'un même côté de l'elemen-t central et qu 7 une remorque ou un tracteur agricole puisse ainsi supporter sept élements s'eten-dant bout ~ bout sur une quinzaine de mètres. On remarquera aus-si que les organes principaux ne sont pas des pièces particuliè-rement précises et ~ue leur montage et leur retrait s'effectuent par simple emboitement ; il en résulte un coût modique de fabri-cation et une grande simplicité de montage, de mise en oeuvre et d'entretien.
Enfin on notera que l'on dispose aux ex-trémités de l'arbre des éléments modulaires de plaques d'extrémi-té destinées d'une part à bloquer axia~ement les différents orga-nes rotatifs et d'autre part à arrêter un excès éventuel de ma-tière à épandre arrivant en bout des vis d'alimentation; dans le cas d'épandage par bandes alternées, on pourra avantageusement pourvoir le dispositif de plaques intermédiaires moins hautes que les précédentes de façon qu'elles n'interfèrent pas dans le volu-me de la vis, mais qu'elles servent de cloisons entre des cylin-dres respectivement en rotation et à l'arrêt ; ces plaques d'ex-trémité et inte-médiaires n'ont pas été représentées sur les fi-gures, leur disposition et leur fonction se comprenant par les présentes indications. On notera aussi qu'avantageusement la tré-mie d'alimentation peut inclure une grille destinée a retenir les plus gros corps étrangers.
Sur la fig.ll un épandeur de l'invention représenté très schématiquement par sa cage 50 contenant sa vis, sa brosse et son cylindre, est fixé à l'arrière d'une remorque agricole à benne 51 basculante.
Sur la fig.l2 un épandeur de l'invention est suspendu directement-à l'adaptateur a trois points d'un trac-teur agricole 52 ; on remarque pour ce dispositif la grande dimen-sion de la trémie 53 d'alimentation.
Sur la fig.13 un épandeur 54 de l'inven-tion est suspendu sous le châssis 55 d'une remorque spécialement 3~ con~ue pour l'épandage et possédant une benne 56 de grande capa-cité inclinable à l'aide de moyens hydrauliques par exemple.
Bien que des formes particulieres de ré-alisation de la présente invention aient été illustrées ci-dessus ' : , .
.. 1~ .
~44~
à titre explicatif, il doit etre compris qu'un dispositif en re-levant n'est pas limite à ces formes de réalisation mais qu'il s'entend de toutes autres formes dont ies caracteristiques sont precisees par les revendications qui suivent.
Claims (9)
1. Dispositif d'épandage de manière pulvérulente ou granuleuse, ledit dispositif comportant: un élément central porteur ayant un cylindre rotatif disposé sous une trémie dite de distribution, une trémie dite d'alimentation, des moyens d'alimentation et une brosse cylindrique rotative appliquée contre le cylindre pour en retirer la matière à épandre, caractérisé:
en ce que ledit cylindre rotatif repose sur une pluralité de galets montés de façon rotative sur des traverses inférieures d'un bâti parallélépipédique formant cage et contenant la trémie d'alimentation, la brosse et le cylindre, au moins un des dits galets étant solidaire d'un arbre lui-même sous la dépendance de moyens d'entraînement, d'où il résulte un gain de légèreté par rapport à
un centrage du cylindre par arbre axial et la possibilité d'un accouplement bout à bout de plusieurs tels cylindres rotatifs.
en ce que ledit cylindre rotatif repose sur une pluralité de galets montés de façon rotative sur des traverses inférieures d'un bâti parallélépipédique formant cage et contenant la trémie d'alimentation, la brosse et le cylindre, au moins un des dits galets étant solidaire d'un arbre lui-même sous la dépendance de moyens d'entraînement, d'où il résulte un gain de légèreté par rapport à
un centrage du cylindre par arbre axial et la possibilité d'un accouplement bout à bout de plusieurs tels cylindres rotatifs.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé:
en ce que ladite brosse repose sur le cylindre rotatif et en ce qu'elle est centrée par contention dans un logement généralement hémicylindrique solidaire du bâti, d'où il résulte, en plus des avantages précités, que la brosse contribue au maintien du cylindre sur ses galets.
en ce que ladite brosse repose sur le cylindre rotatif et en ce qu'elle est centrée par contention dans un logement généralement hémicylindrique solidaire du bâti, d'où il résulte, en plus des avantages précités, que la brosse contribue au maintien du cylindre sur ses galets.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé:
en ce que les moyens d'alimentation comportent une vis d'Archimède logée dans un tube cylindrique, situé dans, et solidaire de la trémie de distribution, ledit tube étant pourvu de lumières sur au moins une génératrice inférieure de sa paroi, ledit tube constituant un moyen de maintien de la vis dans la trémie, d'où il résulte que le tube sert à la fois de guide de contention pour la vis d'Archimède et de canal pour la matière pulvérulente.
en ce que les moyens d'alimentation comportent une vis d'Archimède logée dans un tube cylindrique, situé dans, et solidaire de la trémie de distribution, ledit tube étant pourvu de lumières sur au moins une génératrice inférieure de sa paroi, ledit tube constituant un moyen de maintien de la vis dans la trémie, d'où il résulte que le tube sert à la fois de guide de contention pour la vis d'Archimède et de canal pour la matière pulvérulente.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé:
en ce qui ledit galet est rendu solidaire de l'arbre d'entraînement au moyen d'une goupille dont le retrait entraîne le débrayage du galet, ledit galet porteur pouvant être ainsi un galet moteur pour entraîner ledit cylindre rotatif en rotation, en ce qu'il comporte au moins un élément modulaire latéral relié en bout dudit élément central, d'où il résulte que le cylindre d'un élément, porteur ou latéral, peut être arrêté en rotation séparément de ses voisins.
en ce qui ledit galet est rendu solidaire de l'arbre d'entraînement au moyen d'une goupille dont le retrait entraîne le débrayage du galet, ledit galet porteur pouvant être ainsi un galet moteur pour entraîner ledit cylindre rotatif en rotation, en ce qu'il comporte au moins un élément modulaire latéral relié en bout dudit élément central, d'où il résulte que le cylindre d'un élément, porteur ou latéral, peut être arrêté en rotation séparément de ses voisins.
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé:
en ce qu'il comprend une pluralité d'éléments modulaires latéraux et des moyens permettant de fixer chaque élément latéral soit en bout de l'élément porteur, soit en bout d'un élément latéral identique.
en ce qu'il comprend une pluralité d'éléments modulaires latéraux et des moyens permettant de fixer chaque élément latéral soit en bout de l'élément porteur, soit en bout d'un élément latéral identique.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé:
en ce que les organes tels l'arbre d'entraînement des galets, brosse et vis d'Archimède d'un élément latéral sont entraînés en rotation par l'organe correspondant d'un élément voisin pouvant être l'élément porteur ou un autre élément latéral entraîné lui-même par l'élément porteur.
en ce que les organes tels l'arbre d'entraînement des galets, brosse et vis d'Archimède d'un élément latéral sont entraînés en rotation par l'organe correspondant d'un élément voisin pouvant être l'élément porteur ou un autre élément latéral entraîné lui-même par l'élément porteur.
7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé:
en ce que lesdits moyens d'entraînement sont des moyens à démultiplication variable destinés à transmettre depuis une roue au sol le mouvement de rotation d'une part à
un galet moteur d'entraînement en rotation dudit cylindre, d'autre part aux dits moyens d'alimentation et à ladite brosse, d'où il résulte que le réglage de la quantité
épandue est réalisé par la variation du rapport de démultipli-cation des moyens d'entraînement.
en ce que lesdits moyens d'entraînement sont des moyens à démultiplication variable destinés à transmettre depuis une roue au sol le mouvement de rotation d'une part à
un galet moteur d'entraînement en rotation dudit cylindre, d'autre part aux dits moyens d'alimentation et à ladite brosse, d'où il résulte que le réglage de la quantité
épandue est réalisé par la variation du rapport de démultipli-cation des moyens d'entraînement.
8. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel une ouverture allongée située à la base de la trémie de distri-bution est formée par deux lèvres, dites respectivement antérieure et postérieure, la lèvre postérieure étant celle sous laquelle circule la matière à épandre lors de la rotation du cylindre, caractérisé:
en ce que la lèvre dite postérieure est d'une part située au-dessus du cylindre à une distance de ce dernier nettement supérieure à la plus grande dimension des plus grosses particules de la matière, et d'autre part nettement décalée, par rapport au sommet du cylindre, du côté de la lèvre antérieure, d'où il résulte en premier lieu qu'il n'y a pas à
craindre d'obstruction de l'ouverture par les grosses particules, et en second lieu que l'écoulement de la matière à épandre à
travers l'ouverture, est limité, par son talus naturel d'éboulement, à la quantité déplacée par la rotation du cylindre.
en ce que la lèvre dite postérieure est d'une part située au-dessus du cylindre à une distance de ce dernier nettement supérieure à la plus grande dimension des plus grosses particules de la matière, et d'autre part nettement décalée, par rapport au sommet du cylindre, du côté de la lèvre antérieure, d'où il résulte en premier lieu qu'il n'y a pas à
craindre d'obstruction de l'ouverture par les grosses particules, et en second lieu que l'écoulement de la matière à épandre à
travers l'ouverture, est limité, par son talus naturel d'éboulement, à la quantité déplacée par la rotation du cylindre.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé:
en ce qu'un angle formé par l'horizontale et par une ligne partant de l'extrémité de la livre postérieure pour être tangente au cylindre du côté de la brosse, est inférieur à
l'angle de pente du talus naturel d'éboulement de la matière à épandre, d'où il résulte que la couche de matière pulvérulente déposée sur le cylindre est constante, et que le réglage de la quantité de matière pulvérulente épandue par unité de parcours ne dépend que du rapport de multiplication des dits moyens d'entraînement.
en ce qu'un angle formé par l'horizontale et par une ligne partant de l'extrémité de la livre postérieure pour être tangente au cylindre du côté de la brosse, est inférieur à
l'angle de pente du talus naturel d'éboulement de la matière à épandre, d'où il résulte que la couche de matière pulvérulente déposée sur le cylindre est constante, et que le réglage de la quantité de matière pulvérulente épandue par unité de parcours ne dépend que du rapport de multiplication des dits moyens d'entraînement.
Applications Claiming Priority (2)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR7833645A FR2441998A1 (fr) | 1978-11-24 | 1978-11-24 | Epandeur de matiere pulverulente a assemblage modulaire |
| FR7833645 | 1978-11-24 |
Publications (1)
| Publication Number | Publication Date |
|---|---|
| CA1144198A true CA1144198A (fr) | 1983-04-05 |
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ID=9215472
Family Applications (1)
| Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
|---|---|---|---|
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| BE (1) | BE880151A (fr) |
| CA (1) | CA1144198A (fr) |
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| FR (1) | FR2441998A1 (fr) |
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| IT (1) | IT1164147B (fr) |
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| DE3504607A1 (de) * | 1985-02-11 | 1986-08-14 | Trützschler GmbH & Co KG, 4050 Mönchengladbach | Vorrichtung zum beschicken einer karde oder krempel mittels zweier fuellschaechte |
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-
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- 1979-11-15 AR AR278903A patent/AR221255A1/es active
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- 1979-11-19 US US06/095,432 patent/US4288008A/en not_active Expired - Lifetime
- 1979-11-20 BE BE0/198196A patent/BE880151A/fr not_active IP Right Cessation
- 1979-11-21 GB GB7940183A patent/GB2036522B/en not_active Expired
- 1979-11-22 AU AU53087/79A patent/AU5308779A/en not_active Abandoned
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| FR2441998B1 (fr) | 1983-04-01 |
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| FR2441998A1 (fr) | 1980-06-20 |
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| Date | Code | Title | Description |
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