Passerelle métallique, notamment
pour échafaudage Les échafaudages sont constitués de passerelles ou plate-formes reposant sur des traverses liées à une ossature. On connaît des passerelles ou plate-formes
de type monobloc qui sont constituées de tôles métalliques pliées ou embouties pour former des caissons résistants. Ces tôles sont souvent perforées pour évacuer l'eau de pluie afin qu'elles ne soient pas
trop glissantes. Chaque caisson métallique est muni d'attaches pour la pose et la fixation sur les traverses et au droit de celles-ci il subsiste souvent des ouvertures ou des évidements. Ces caissons métalliques , réalisés habituellement en acier galvanisé ou en aluminium, nécessitent des moyens de fabrication puissants et des procédés de fabrication élaborés.
De plus, chaque type de caisson est propre à un type d'échafaudage.
L'invention a pour but de remédier aux inconvénients
de l'art antérieur par une passerelle ou plate-forme comprenant plusieurs éléments adjacents solidarisés l'un avec l'autre, chaque élément étant constitué
d'un profilé formant caisson creux, une face au moins du caisson étant pourvue de moyens d'agrafage par pression propres à coopérer avec des moyens d'agrafage complémentaires prévus sur une face latérale d'un autre élément.
Les éléments adjacents sont avantageusement décalés longitudinalement l'un par rapport à l'autre de façon alternée de manière que lorsque deux ensembles d'éléments se trouvent juxtaposés, leurs-extrémités jointives s'emboîtent l'une dans l'autre.
Une passerelle ou plate-forme selon l'invention présente une résistance mécanique exemplaire grâce au fait de ces éléments adjacents qui la composent sont solidarisés les uns aux autres en sorte de constituer un ensemble rigide sous la charge. De plus, une telle passerelle peut être assemblée aisément et rapidement à partir d'éléments normalisés et elle peut être réalisée en largeurs et longueurs différentes adaptées à l'échafaudage à ériger. D'autres avantages apparaîtront à
la lecture de l'exposé de l'invention.
L'invention est exposée ci-après avec référence aux dessins ci-annexés dans lesquels :
. la figure 1 est une vue en coupe d'un exemple de passerelle selon l'invention, . les figures 2, 3 et 4 sont des vues agrandies des éléments normalisés utilisés dans l'exemple d'exécution de la figure 1, . la figure 5 est une vue en plan d'un tronçon de la passerelle montrée à la figure 1. . la figure 6 montre un type d'attache utilisé dans l'exemple de la figure 5 pour lier la passerelle à des traverses d'échafaudage.
Suivant l'invention, une passerelle ou plate-forme
est constituée d'un ensemble de caissons disposés parallèlement l'un à l'autre et fixés entre eux par simple agrafage par pression. La figure 1 montre,
vue en coupe transversale, une passerelle constituée par exemple de quatre caissons 11 à 14 : on observe deux caissons latéraux 11, 14 et deux caissons intermédiaires 12, 13. Le nombre de caissons intermédiaires
(qui sont identiques entre eux) dépend de la largeur voulue pour la passerelle. Les figures 2, 3 et 4
sont des vues à plus grande échelle du premier caisson latéral, d'un caisson intermédiaire et du second caisson latéral, respectivement.
Un caisson est formé d'un profilé extrudé, de préférence en aluminium, ayant une face qui présente des rainures 1 pour canaliser les eaux de pluie. Les surfaces planes 2 situées entre les rainures 1 sont formées avec des aspérités anti-dérapantes 3. Une face latérale ou les deux faces latérales présentent des éléments d'agrafage par simple pression destinés à coopérer avec des éléments complémentaires prévus sur une face latérale d'un caisson adjacent.
Dans l'exemple d'exécution illustré sur les dessins ci-annexés, une face latérale droite d'un caisson
(figures 2 et 3) présente une aile 4 ayant une arête 5 sur sa face supérieure et une languette formant ressort
6. Une face latérale gauche d'un caisson (figures 3 et 4) présente une aile 7 ayant une arête 8 sur sa face inférieure et une languette formant ressort 9. On voit que les caissons latéraux présentent des éléments d'agrafage sur une face latérale et qu'un caisson intermédiaire présente des éléments d'agrafage sur
ses deux faces latérales.
Pour assembler deux caissons, par exemple les caissons
11 et 12, on glisse les éléments 7 et 9 du caisson 12 entre les éléments 4 et 6 du caisson 11 et, en un mouvement de pivotement autour d'un axe longitudinal,
on engage l'arête 8 du caisson 12 derrière l'arête 5
du caisson 11, la languette 6 de ce dernier appuyant sur la languette 9 du caisson 12. Les deux caissons
se trouvent) ainsi agrafés l'un à l'autre par simple pression. Les languettes 6 et 9 sont avantageusement arrondies pour faciliter le mouvement d'engagement
par pivotement amenant la languette 6 à se loger
avec pression dans le creux de la languette 9. Les caissons se trouvent ainsi parfaitement solidarisés
les uns avec les autres de manière à constituer un ensemble rigide au point de vue flexion et déformation sous la charge, ce qui confère à une passerelle ainsi constituée une résistance exemplaire.
Plusieurs caissons intermédiaires peuvent être fixés entre deux caissons latéraux pour former une passerelle ou plate-forme de largeur voulue. Les caissons adjacents sont avantageusement disposés avec une décalage longitudinal d alterné comme montré à la figure 5 de manière
à permettre la pose et la fixation aisées d'un ensemble rigide 10 sur des traverses 15. Un tel ensemble 10 selon l'invention peut être accroché de chaque côté sur une traverse à l'aide d'une patte 16.
La figure 6 montre un exemple d'exécution pour les pattes d'attache. Sous la face supérieure (face de passage) d'un caisson est fixée une pièce 17 sur laquelle est monté un axe pivot 18 auquel est suspendue une patte 16 qui peut être simplement rabattue pour s'adapter sur le pourtour d'une traverse et retenir ainsi l'ensemble rigide 10 sur la traverse.
En décalant les caissons adjacents de façon complémentaire dans deux ensembles tels que l'ensemble 10
(figure 5) il est possible, avec l'invention, de
placer deux ou plusieurs ensembles 10 côte à côte de telle manière que les extrémités jointives 20A, 20B
des caissons de deux ensembles contigus s'emboîtent l'une dans l'autre et, en alternant les pattes d'attache 16,de réaliser une passerelle ou plate-forme continue sans interruption au droit des traverses.
Une passerelle ou plate-forme selon l'invention
présente un certain nombre d'avantages qui peuvent
être résumés comme suit.
1. Les éléments caissons sont solidarisés les uns aux autres et forment un ensemble rigide au point de vue flexion et déformation, ce qui confère à l'ensemble
une résistance mécanique exemplaire.
2. L'ensemble mécaniquement monobloc est néanmoins assemblé aisément et rapidement à partir d'éléments normalisés légers.
3. Possibilité de réaliser des passerelles de largeurs
et longueurs variées, adaptées à l'échafaudage à
ériger.
4. Possibilité de réaliser des passerelles continues , d'une parfaite planéité, sans saillies, ni cavités dangereuses.
5. Possibilité de réaliser des passerelles pleines, anti-dérapantes avec canalisation des eaux de pluie.
6. Possibilité de fixation sur les traverses à
l'aide d'une seule attache par traverse, ces attaches n'ayant pas à supporter la charge du fait de la résistance remarquable de l'ensemble rigide mécaniquement monobloc.
On peut ajouter, pour être complet, qu'une passerelle
ou plate-forme selon l'invention peut être réalisée
en profilé ayant un aspect esthétique, agréable et pratique, d'un entretien facile et d'une appréciable longévité sans corrosion ni dégradation.
REVENDICATIONS
1. Passerelle métallique, notamment pour échafaudage, caractérisée en ce qu'elle comprend plusieurs éléments adjacents (11, 12, 13,...) solidarisés l'un avec l'autre, chaque élément étant constitué d'un profilé formant caisson creux, une face au moins du caisson étant pourvue de moyens d'agrafage par pression (4, 5, 6; 7, 8, 9) propres à coopérer avec des moyens d'agrafage complémentaires (7, 8, 9; 4, 5, 6) prévus sur une face latérale d'un autre élément.