BE888429A - Derive pivotante pour embarcations legeres, - Google Patents

Description

  "Dérive pivotante pour embarcations légères" La présente invention concerne une dérive pivotante pour embarcations légères, telles que planches à voile et similaires.

  
Vu la faible épaisseur d'une planche à voile et la nécessité

  
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d'une dérive sacre s'impose.

  
Afin d'arriver au meilleur compromis stabilité statiquestabilité dynamique-vitesse, les constructeurs ont concentré leurs efforts sur les formes des dérives sabres afin d'obtenir, pour un type de planche, la position relative la plus adéquate entre les centres de dérive, de gravité et de poussée.

  
Le nombre de solutions différentes actuellement sur le marché démontre le caractère compromissoire de l'approche.

  
Sur une planche à voile, le problème se complique d'autant que les transferts de masse sont considérables de par les déplacements du planchiste nécessaires à la manoeuvre de l'engin.

  
Il n'est donc pas surprenant qu'hormis les cas de survente, le plus grand nombre de chutes se constate lors de virements

  
de bord, la planche étant alors en outre pratiquement à l'arrêt.

  
Par ailleurs, il faut remarquer que plusieurs dérives sabres de type mixte sont connues, pouvant pivoter, de leur position basse maximum, vers une position parallèle à la coque de la planche.

  
Ce pivotement de la dérive ne doit être considéré comme efficace que pour les arrivées en eaux peu profondes et non pas comme un moyen de reculer le centre de dérive en cours de navi-

  
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planchiste.

  
Le but de l'invention est donc d'améliorer, par rapport à l'état de la technique, la stabilité statique et dynamique ainsi que les performances de vitesse d'une planche à voile ou embarcation similaire.

  
A cet effet, une dérive selon l'invention est substantielle-ment constituée par au moins une lame profilée portant une série

  
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coque de l'embarcation de manière à pouvoir librement pivoter au moins d'une position dite de gravité dans laquelle son axe est sensiblement perpendiculaire au plan contenant la ligne de flottaison de l'embarcation vers une position inclinée vers la poupe de cette dernière, cette position inclinée extrême correspondant au rapport portance/trainée hydrodynamique le plus favorable desdits aubages.

  
référence aux dessins illustratifs et non restrictifs annexés, dans lesquels la figure 1 est une vue schématique partielle d'une planche à voile équipée d'une dérive selon l'invention; la figure 2 est une coupe selon la ligne II-II de la figure 1; la figure 3 est une coupe à échelle agrandie selon la ligne III-III de la figure 2; la figure 4 est une variante d'exécution de la liaison dérive-coque, en vue latérale; la figure 5 est une vue en plan du sabot de la figure 4; et la figure 6 est similaire à la figure 4, dans une autre position.

  
La planche à voile représentée à la figure 1 est constituée par une coque 1 pourvue d'un aileron 2 et, sur son pont, d'une emplanture 3 pour un mât 4 à wishbone 5 supportant entre eux une voile 6. Ces dispositions sont bien connues.

  
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1, de manière à pouvoir librement pivoter de la position A à la position B, et vice versa, représentées à la figure 1.

  
La dérive 7 est en l'occurrence constituée par deux lames profilées 8 disposées vis-à-vis l'une de l'autre, de part et d'autre du plan axial de la coque 1. Elles sont mutuellement reliées par une série de aubages 9 type aviation.

  
La dérive 7 est reliée à la coque 1 à l'intervention d'un sabot 10, fonctionnellement solidaire de cette dernière, sabot supportant un pivot 11 et portant une butée 12.

  
Les aubages 9 sont fixés aux lames 8 de manière à offrir cha-

  
 <EMI ID=5.1> 

  
lorsque la dérive 7 est en position inclinée extrême B. On remarquera sur la figure 3 que les composants de traînée (Tl, T2, T3) sont extrêmement faibles.

  
Le fonctionnement de la dérive 7 est le suivant. A l'arrêt ou à très faible vitesse, la dérive occupe - par gravité et/ou par un moyen élastique ad hoc - la position A (figure 1). Le couple dynamique transversal de chavirage est alors maximum, environ de trois fois supérieur à celui de la dérive en position B, lorsque

  
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Lorsque la coque 1 prend de la vitesse, chaque aubage 9 est

  
 <EMI ID=7.1> 

  
traînée (Tl, T2, T3) de sorte que la dérive est très vite appliquée contre la butée 12.

  
A partir d'une certaine vitesse, la portance des aubages augmente en provoquant un déjaugeage de la coque, ce qui augmente la vitesse par réduction de la surface mouillée.

  
Dans l'exemple de la figure 4, une chambre 13 est prévue dans le sabot 10. Les deux parois longitudinales de cette chambre présentent chacune une.découpe en arc de cercle 14.

  
Dans la chambre 13 est disposée une bascule 15, pivotée sur l'axe 16, lui-même supporté en ses extrémités par les parois latérales longitudinales de la chambre 13.

  
L'autre extrémité de la bascule 15 présente deux doigts 17 traversant chacun la découpe 14 correspondante et s'engageant dans une rainure rectiligne 18 prévue dans la lame 8 correspondante.

  
Un ressort 19 sollicite la bascule 15 vers sa position re-

Claims (11)

présentée à la figure 4. A remarquer que cette bascule joue le rôle de butée. Un tube 20 traverse la coque 1 pour aboutir dans la chambre <EMI ID=8.1> 20 est traversé par un bout 21, dont l'extrémité inférieure est reliée à celle de la bascule 15. L'extrémité supérieure du bout 21 est destinée à pouvoir être frappée sur un taquet ou similai- re (non représenté) prévu par exemple sur l'emplanture 3 du mât

1.- Dérive pivotante pour embarcation" légères, telles que planche à voile et similaires, caractérisée en ce qu'elle est substantiellement constituée par au moins une lame profilée por-

tant une série d'aubages type aviation, cette lame étant reliée

au fond de la coque de l'embarcation de manière à pouvoir libre-

ment pivoter au moins d'une position dite de gravité dans laquelle

son axe est sensiblement perpendiculaire au plan contenant la ligne

de flottaison de l'embarcation vers une position inclinée vers la poupe de cette dernière, cette position inclinée extrême correspon- dant au rapport portance/traînée hydrodynamique le plus favorable desdits aubages.

2.- Dérive selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite lame est reliée à ladite coque pa.L un pivot soutenu par un sabot fonctionnellement solidaire du fond de la coque, ce sabot comportant également une butée déterminant la position inclinée extrême de la lame.

3.- Dérive selon la revendication 1 ou 2, caractérisée

en ce qu'elle comporte deux lames identiques disposées vis-à-vis l'une de l'autre, de part et d'autre du plan axial de la coque, ces deux lames étant reliées entre elles par lesdits aubages.

4.- Dérive selon la revendication 3, caractérisée en ce que lesdites deux lames convergent l'une vers l'autre, vers leurs extrémités libres.

4 ou en tout endroit approprié du pont de la coque 1.

Le planchiste peut ainsi caler la dérive dans sa position extrême arrière ou en toute position intermédiaire, ce qui. peut

être utile lors de conditions particulières de navigation (cla-

pot, houle croisée, etc.).

Un passage 22 peut être prévu dans le sabot 10 afin de permettre le passage du pivot 11 et, partant, la dépose de la dérive lorsque celle-ci est en position extrême arrière.

Il est évident que de nombreuses réalisations de l'invention peuvent être envisagées. Ainsi, la dérive pourrait ne compter

qu'une seule lame centrale avec des aubages en saillie sur chacune de ses faces.

REVENDICATIONS.

5.- Dérive selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'angle de pivotement de la dérive, entre sa position dite de

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6.- Dérive selon l'une ou plusieurs des revendications 1 à 5, caractérisée par un moyen élastique sollicitant la lame vers sa position dite de gravité.

7.- Dérive selon la revendication 2, caractérisée en ce

que ladite butée est réglable.

8.- Dérive selon l'une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisés en ce qu'elle comporte un moyen de verrouillage-déverrouillage de la dérive dans sa position inclinée extrême.

9.- Dérive selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit sabot présente au moins un passage permettant le passage du- dit pivot lorsque la dérive est en position inclinée extrême, en vue de permettre la dépose de ladite dérive.

10.- Dérive pivotante pour embarcations légères, substantiellement telle que décrite précédemment et illustrée aux dessins annexés.

11.- Toute embarcation équipée d'une dérive selon l'une ou plusieurs des revendications 1 à 9.