SURFACE DE REPOS TELLE QUE MATELAS D'UNE LITERIE,
DOSSIER ET FOND POUR FAUTEUILS
La présente invention est un perfectionnement au brevet belge
873.825 qui est relatif à un matelas de literie ou coussin et en particulier coussin tant pour le dossier que le fond d'un fauteuil, caractérisé
en ce qu'il se compose d'une masse de produit cellulaire souple du type mousse formant contact moelleux dans laquelle, perpendiculairement à la direction du repos, sont disposés parallèlement, plus ou moine- à mihauteur de l'épaisseur de la masse, des renforcements, lattes, bandes, profilés en matière synthétique ou non présentant une bonne résistance
à la flexion formant support ferme, lattes, bandes ou profilés s'étendant sur une notable partie de la largeur de la surface de repos de sorte à pouvoir supprimer totalement les sommiers de literie et les suspensions
et cambrures des fauteuils.
Dans le but d'améliorer encore la qualité et le confort du matelas et/ou coussin selon le présent perfectionnement, les renforcements sont placés dans des gaines, masse de produit cellulaire souple du type mousse, gaines placées l'une à côté de l'autre en parallèle et sous ou dans une substantielle partie de la longueur de la masse principale, gaines dont la forme extérieure longitudinale est telle que placées l'une contre l'autre, elles ne forment pas longitudinalement une étendue rectiligne, mais au contraire, laissent des espaces vides formant des tunnels transversaux d'aération. On réalise ainsi un matelas ou coussin présentant toutes les qualités requises de . souplesse qui ensuite sera parfaitement ventillé.
Afin de mieux comprendre l'invention, on la décrit maintenant de manière exemplative et non limitative par rapport à un dessin annexe qui représente :
à la figure 1, une vue latérale, schématique et partielle, en coupe
<EMI ID=1.1>
sommier conforme à l'invention,
à la figure 2, une vue du dessus en coupe horizontale dans la
<EMI ID=2.1>
à la figure 3, une vue latérale schématique et partielle en coupe verticale dans la longueur d'une variante de réalisation d'un matelas sommier conforme à l'invention,
à la figure 3a, une variante de la réalisation représentée à la figure 3, à la figure 4, une vue du dessin schématique et partielle en coupe horizontale dans la longueur d'un matelas sommier pour deux personnes, conforme à l'invention.
Dans ces différentes figures, on a représenté par 1 la masse principale de mousse formant la nappe de couchage et constituée par exemple par du polyester aéré de densité 27 (une densité supérieure par exemple
30 pouvant être envisagée pour des personnes d'un poids élevé), par 2
<EMI ID=3.1>
qui forment les noyaux porteurs généralement rectilignes qui dans l'exemple choisi sont ronds, par 3 les gaines en toute matière souple, matière identique au non à celle de la masse principale de même densité
<EMI ID=4.1>
une plus grande dureté; en effet, elles ne sont pas en contact direct
avec le corps des personnes. Ces gaines 3 sont, dans les exemples choisis, cylindriques sauf à la figure 3a où l'on a représenté ces gaines
en forme de trapèze isocèle 3', d'autres formes peuvent être prévues :
hexagone, dodécagone, etc... en effet, il suffit simplement que la forme de ces gaines soit telle qi'il reste des espaces vides 4 transversaux lorsqu'elles sont côte à côte, les vides 4 vont former un certain nombre de tunnel? d'aération.
De manière habituelle, les éléments 1, 2, 3 constituant le matelas sommier seront placés dans une housse non représentée entourant totalement ces éléments.
Les principes généraux du matelas sommier étant ainsi définis,
on décrit maintenant plus en détail certaines caractéristiques préférentielles supplémentaires.
En se référant à la figure 2, on voit que les renforcements 2 ont une longueur inférieure à la longueur des gaines 3, c'est-à-dire la largeur du matelas sommier et par exemple les renforcements 2 auront. une longueur de 70 cm à 75 cm pour une largeur du matelas sommier de 80 cm, cette même longueur de renforcement pouvant également être utilisée pour un matelas sommier de 90 cm de large. Comme visible à la figure 4, dans le cas d'un matelas sommier pour deux personnes, on prévoit d'utiliser deux éléments de renforcement 2a, 2b plutôt qu'un seul, reprenant partiellement la largeur totale du matelas sommier, en outre on peut
(non représenté) placer chacune des parties 2a, 2b non plus dans le prolongement l'une de l'autre mais une série de renforcements 2a en quin-conce par rapport à l'autre série 2b, il en sera de même dans le cas
des séries de gaines 3a par rapport à 3b; par contre, dans le cas où
les renforcements 2a sont dans le prolongement des renforcement 2b, il n'est pas nécessaire de diviser les gaines 3 en deux parties a et b et
par ailleurs, les renforcements 2a peuvent, contrairement à ce qui est représenté, affleurer au centre les renforcements 2b.
En se référant à la figure 1, on voit que l'on prévoit de préférence de donner aux gaines 3 une surface de contact avec la masse principale
de mousse 1 inférieure et supérieure différente et par exemple au-dessus un contact se réduisant à la ligne portante 5, c'est-à-dire la ligne les points tangentiels du cercle normal de la gaine 3 et d'autre part par exemple en-dessous un contact avec une surface portante 6 formée par une surface sécantielle; les gaines 3 ne présentant pas un cercle parfait mais étant tronquées partiellement d'une sécante, ce que l'on peut obtenir par exemple en tranchant une sécante du cylindre que forme la gaine 3.
En se référant à la figure 3a, on peut obtenir des surfaces de contact différentes en prévoyant des gaines 3' en forme trapézoïdale isocèle; l'intérêt essentiellement de prévoir des surfaces différentes de contact est que l'on peut obtenir une souplesse du matelas sommier qui peut présenter du côté du contact minimum, c'est-à-dire la ligne 5 obtenue par l'arrondi cylindrique des gaines 3 qui entraîne une possibilité d'incurvation (ligne pointillée 9) plus grande de la masse de mousse 1 du côté de la face 7
<EMI ID=5.1>
tant entre la gaine 3 et la masse de mousse 1 et obtenu par la surface de contact 6, ce qui limite sensiblement les possibilités d'incurvation
(ligne pointillée 10) de la masse de mousse 1 du côté de la face 8. On réalise ainsi un matelas sommier qui offre donc le choix d'une face très souple (côté 7) et d'une face moins souple (côté 8). Comme parfaitement visible à la figure 1, il est certain que ce résultat s'obtient dans le cas des gaines cylindriques tronquées étant donné que la largeur des espaces vides 4 est supérieure du côté de la face 7 à celle du côté de la face 8.
On peut également obtenir des faces 7 et 8 présentant une souplesse différente en modifiant d'autres paramètres, et par exemple par une différence d'épaisseur de la masse de mousse 1 du côté d'une face par rapport à l'autre, en prévoyant de placer décentrés les renforcements 2 dans les gaines 3, c'est-à-dire plus près d'une face que de l'autre.
En référant aux figures 3 et 3a, on a représenté plus particulièrement un matelas sommier uniface et qui de ce fait peut être réalisé d'une épaisseur finale moins importante qu'un double face étant donné qu'on peut totalement s'abstenir de prévoir une masse de mousse sur une face
et il n'y a pas de raison non plus de prévoir éventuellement une surface sécantielle aux gaines 3 pour une question de souplesse différente mais éventuellement pour d'autres raisons et par exemple pour réduire le porte à faux du côté de la face inférieure de la housse (non représentée) des espaces vides 4, ce que l'on peut arriver à éviter totalement en prévoyant par exemple des gaines en forme de trapèze isocèle 3' (fig. 3a).
Les matelas sommiers unifaces, tout en pouvant présenter une épaisseur relativement faible, pourront être utilisés directement comme
les doubles faces, c'est-à-dire sur le sol ou sur une surface totalement dure, les unifaces seront particulièrement utilisés dans les espaces réduits comme caravanes et mobilhomes ...
La conception qui a été décrite ci-dessus pour la réalisation de matelas sommiers ou en d'autres mots matelas pouvant parfaitement être utilisés avec un confort équivalent sans sommier.'est également valable dans la réalisation de coussins pour le dossier et le fond de fauteuils et autres sièges, dans ce cas, on supprime la nécessité de prévoir des ressorts, sangles, etc...
La présente invention n'est pas limitée aux différentes formes de réalisation décrites et représentées, plus particulièrement en ce qui concerne la forme des gaines 3 ou 3' comme dea renforcements 2;
d'autre part, si dans les figures on a représenté chacune des gaines
3 ou 3' se présentant comme des éléments séparés les uns des autres,
il pourrait toutefois s'agir d'éléments réunis et réalisés en une fois, se présentant sous la forme d'une masse présentant des ondulations plus ou moins parallèles régulières ou encore des créneaux, cannaux, etc... successifs. A l'inverse également chaque gaine 3, 3' pourrait être par exemple en deux parties, l'une supérieure, l'autre inférieure. De même les renforcements 2, en particulier par exemple ceux prévus pour la réalisation de coussins, dossiers de siège pourront ne pas être rectilignes mais incurvés. On peut également prévoir dc noyer, à la fabrication, totalement les renforcements 2 dans les gaines 3 ou 3', c'est-à-dire également à. leurs deux extrémités longitudinales.
REVENDICATIONS
1 . Perfectionnement au matelas de literie ou coussin et en particulier coussin pour le dossier et le fond d'un fauteuil se composant d'une
masse de produit cellulaire souple du type mousse formant contact moelleux dans laquelle, perpendiculairement à la direction du repos, sont
disposés parallèlement, plus ou moins à mi-hauteur de l'épaisseur de la
masse, des renforcements, lattes, bandes, profilés, en matière synthétique ou non, présentant une bonne résistance à la flexion formant support ferme, lattes, bandes/profilés s'étendant sur une notable partie de la lar-
<EMI ID=6.1>
sommiers de literie et les suspensions et cambrures des fauteuils selon
le brevet belge n[deg.] 873.825 caractérisé en ce que les renforcements sont
placés dans des gaines, masse de produit cellulaire souple du type mousse,
gaines placées l'une à côté de l'autre en parallèle et sous ou dans une substantielle partie de la longueur de masse principale de produit cellulaire,
gaines dont la forme extérieure longitudinale est telle que placées l'une
contre l'autre elles ne forment pas longitudinalement une étendue rectiligne mais au contraire laissent des espaces vides formant des tunnels transversaux d'aération.