ETIQUETTE AUTO-COLLANTE
La présente invention a pour objet une étiquette autocollante avec une couche pouvant servir de support à une impression et/ou à une inscription manuscrite formée par un matériau contenant de la cellulose ou par un matériau textile et par une couche
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Les étiquettes auto-collantes de ce type doivent pouvoir
se détacher simplement dans l'eau lorsqu'on plonge l'objet étiqueté dans l'eau. Lorsqu'il se produit de l'eau par exsudation ou con- <EMI ID=2.1>
sur l'étiquette et que celles-ci se détachent accidentellement. Afin d'éviter cet inconvénient, on connait le procédé qui consiste à employer comme matériaux servant de support à l'impression pour l'étiquette un papier imperméable bien encollé ou de la matière plastique. Mais d'un autre côté, cela a pour effet lorsqu'on plonge l'objet étiqueté dans l'eau en vue de détacher l'étiquette, l'eau ne peut pénétrer et atteindre la couche adhésive que progressivement par les bords, de sorte qu'en particulier les grandes éti-
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quettes ne peuvent être enlevées à la main qu'à l'aide de moyens mécaniques. En outre un fait est considéré comme gênant : les étiquettes détachées restent dans l'eau qui a servi à les décoller et viennent boucher les écoulements.
La présente invention a pour but de créer une étiquette auto-collante du type décrit plus haut qui se dissout entièrement dans l'eau, mais qui résiste cependant à l'eau d'exsudation ou de condensation en forme de gouttes.
Pour résoudre ce problème, on propose selon l'invention que la couche servant de support à l'impression présente une structure fibreuse soluble dans l'eau portant un enduit transparent, non mouillable à l'eau mais perméable à l'eau.
Grâce à ces dispositions, on est assuré que de petites quantités d'eau forment sur l'enduit hydrophobe des gouttes d'eau en forme de perle, qui ne mouillent pas la surface et par coriséquent ne détruisent pas les couches sous-jacentes. Par contre si l'on trempe l'objet étiqueté dans l'eau ou si on l'asperge abondamment à l'eau, celle-ci peut traverser l'enduit et atteindre les couches sous-jacentes. Ces couches se gorgent d'eau en dissolvant leur structure. Cela a également pour effet de désagréger l'enduit <EMI ID=4.1>
forme de particules de petites dimensions.
La couche supportant l'impression et présentant une structure de fibres qui se désagrège peut être constituée par exemple par du papier non encollé ou par une couche de fibres peignées
(mèche). De préférence, on trouve entre la couche supportant l'impression et la couche adhésive une couche intermédiaire servant à boucher les pores et qui doit présenter une certaine stabilité de
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obtenues par exemple avec une couche d'un vernis incolore à hase d'huile qui forme à la surface une couche dont l'épaisseur présente de fortes variations. De préférence on fera varier l'épaisseur de la couche selon une trame ou réseau avec un pas de l'ordre du 1/100[deg.] mm. Il s'avère utile de faire varier l'épaisseur de la couche dans le rapport d'environ 1 : 2 à 1 : 10.
Dans certaines applications, il peut se faire que d'assez importantes quantités d'eau puissent atteindre l'objet étiqueté sans que l'étiquette ne doive se dissoudre, ou se désagréger. Cela peut se produire par exemple dans le cas de tonneaux de bière munis d'étiquettes, qui risquent d'être aspergées de bière lors du remplissage ou lorsque le tonneau fuit, ou lorsque les tonneaux sont stockés à l'air libre ou exposés à la pluie lors du transport.
Afin de satisfaire à des exigences renforcées, on propose selon une variante de l'invention d'employer pour l'enduit transparent un produit résistant à l'action de l'eau à une température relativement basse jusqu'à une certaine température limite et qui présente une structure se décollant sous l'effet de l'eau et/ou
se dissolvant ou se désagrégeant dans l'eau et/ou perméable l'eau au-dessus de cette température. La température limite sera <EMI ID=6.1>
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et 50[deg.] C.
De préférence, l'enduit sera constitué par un produit qui en dessous de la température limite bouche les pores de la couche supportant l'impression et entourant les fibres de cette couche de façon étanche. Il peut être constitué par un matériau qui présente un point de ramolissement ou son point de fusion au voisinage de
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ajustées avec une cire ou une préparation à base de cire, dont le point de ramolissement ou de fusion se situe au dessus de la température limite mais en dessous de 100[deg.] C. Comme autres catégories de produits que l'on peut envisager pour l'enduit on peut citer
les vernis d'huile de lin ainsi que les liants pour peinture et
en particulier le silicate de sodium qui ramolissent ou deviennent cassants dans l'eau chaude et deviennent de ce fait perméable à l'eau.
Afin de protéger l'étiquette contre une introduction d'eau par le côté, il est proposé selon l'invention de faire déborder l'enduit sur les bords de l'étiquette pour la protéger sur la tranche. L'enduit sera appliqué de préférence sur la couche support de l'impression immédiatement après l'impression ou après apposition de l'inscription sous forme d'une couche mince - par exemple par
un procédé d'impression à l'aide d'un cliché tramé.
En raison de leurs propriétés particulières les étiquettes auto-collantes selon l'invention se prêtent de préférence à l'étiquetage de tonneaux de boissons et en particulier des tonnelets de bière en aluminium, de bouteilles de boissons, de flacons de médicaments ou d'articles de verrerie. Les étiquettes sont simplement appliquées en les pressant avec leur couche collante contre la surface de l'objet à étiqueter. Les étiquettes se détachent ensuite <EMI ID=9.1> se dissolvent ou se désagrègent sans laisser de résidus gênants.
En ajoutant à l'eau un adoucisseur, on peut faciliter et accélérer le décollage ou la désagrégation. L'eau de condensation qui se dépose sur les tonneaux de bière ou les bouteilles de boissons réfrigérés ne risque pas par contre de décoller les étiquettes.
En outre, les étiquettes auto-collantes selon l'invention
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se désagrègent totalement lors du premier lavage à l'eau chaude.
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la description de plusieurs modes de réalisation donnés ci-après à titre d'exemples non limitatifs et en se reportant aux plans joints qui représentent :
La Fig. 1 Une coupe schématique agrandie à travers une étiquette auto-collante non imprimée et dépourvue de la couche d'enduit.
La Fig. 2 Une coupe schématique agrandie à travers une étiquette munie de l'impression et de l'enduit.
La Fig. 3 Une coupe agrandie du cliché tramé servant à appliquer l'enduit par impression.
La Fig. 4 Une coupe analogue à celle de la Figure 2 montrant une variante.
La couche 11 d'une étiquette auto-collante 1 est constituée par un matériau à base de cellulose ou par un matériau textile et présente une structure fibreuse qui se dissout (désagrège) dans l'eau. On peut utiliser par exemple pour cette couche un papier non encollé ou un voile textile. La couche 11 est reliée par une
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collant sous l'effet de la pression qui est également soluble dans l'eau. La couche intermédiaire 12 peut être constituée par exemple <EMI ID=13.1>
et qui doit présenter de préférence une certaine stabilité de forme. Les étiquettes 1 sont fixées avec leur couche adhésive contre un papier support au silicone 2, dont on peut facilement les détacher.
Ces étiquettes brutes, représentées à la figure 1 peuvent recevoir sur leur couche 11 une impression avec une encre d'imprimerie 14 ou une inscription, ensuite elles reçoivent une couche
d'un enduit transparent incolore 15 ou 15', qui déborde les bords sur la tranche de l'étiquette.
Dans le cas du mode de réalisation représenté à la figure
2, l'enduit se présente sous forme d'une couche d'épaisseur variable. Le produit formant l'enduit en tant que tel n'est pas mouillable, il est hydrophobe et exerce une action de répulsion sur les gouttes d'eau. Par contre, lorsqu'on plonge le produit étiqueté
dans l'eau, l'eau peut traverser cette couche surtout aux endroits de faible épaisseur de l'enduit et peut parvenir ainsi aux couches sous jacentes 11, 12, 13. Celles-ci se gorgent progressivement d'eau, et se désagrègent. Cela a pour effet de détruire par l'intérieur l'enduit qui se trouve suspendu dans l'eau sous forme de petites particules. En ajoutant un adoucisseur à l'eau on peut améliorer l'impregnation et accélérer la désagrégation.
L'enduit 15 formé par un vernis à base d'huile est appliqué sur la couche 11 par impression à l'aide d'un cliché tramé 3
(Fig. 3) sous forme d'une trame de lignes quadrillées avec un pas d'env. 1/100 mm. Sur les points en relief du cliché réalisé sous forme de cliché typographique on a prévu des creux 32 qui retiennent le vernis. Lors de l'impression le vernis s'étale sur la surface de l'étiquette et forme une couche continue, dont l'épaisseur toutefois présente des variations plus ou moins importantes selon
la viscosité du vernis et sa vitesse de séchage. Au cours de la <EMI ID=14.1>
moins 1 : 2 et dans des cas extrêmes une variation dans le rapport de 1 : 10. Il s'est avéré particulièrement avantageux d'utiliser une variation d'épaisseur dans un rapport de 1 : 3 à 1 : 4, l'épaisseur minimale de la couche étant réglée empiriquement de telle sorte qu'une perméabilité suffisante à l'eau soit assurée en cas de mouillage intense.
Dans le cas du mode de réalisation selon la Fig. 4 l'enduit
15' est constitué par un produit- qui ^résiste à l'eau froide et qui
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température limite qui peut être de l'ordre de 30 à 60[deg.] C et que l'on choisira de préférence entre 40 et 50[deg.] C, le produit d'enduction se ramollit, devient soluble à l'eau ou devient cassant de sorte que l'eau peut accéder aux couches sous-jacentes 11, 12, 13. Tout comme dans l'exemple décrit plus haut ces couches se gorgent d'eau et se désagrègent. Cela a pour effet de détruire l'enduit par l'intérieur, s'il ne s'est déjà détaché ou dissout dans l'eau.
Pour la couche 15' on peut employer par exemple des cires qui sont relativement solides et hydrophobes jusqu'à 30-60[deg.] C et
qui présentent leur point de ramolissement ou de fusion au dessus
de cette température mais au dessous du point d'ébulition de l'eau. Les propriétés désirées peuvent être aussi obtenues par une composition de différentes cires. On a obtenu aussi de bons résultats avec des enduits ou couches minces de vernis à base d'huile de lin ainsi qu'avec des couches de liants à base de silicate de soude.
Le domaine d'application des étiquettes décrites englobe tous les produits résistants à l'eau, avec des marques de fabrique et des prix imprimés sur les étiquettes que l'on doit pouvoir enlever sans détériorer le produit. Parmi ces produits figurent boute la verrerie industrielle et ménagère, tels que les bouteilles et
STICKER
The present invention relates to a self-adhesive label with a layer which can serve as a support for an imprint and / or a handwritten inscription formed by a material containing cellulose or by a textile material and by a layer.
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Self-adhesive labels of this type must be able to
simply come off in water when the labeled object is immersed in water. When water occurs by exudation or con- <EMI ID = 2.1>
on the label and they accidentally come off. In order to avoid this drawback, the process is known which consists in using, as materials serving as a printing support for the label, a well-sized waterproof paper or plastic. But on the other hand, this has the effect of immersing the labeled object in water in order to peel off the label, the water can only penetrate and reach the adhesive layer gradually from the edges, so that in particular large
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quettes can only be removed by hand using mechanical means. In addition, one fact is considered annoying: the detached labels remain in the water which was used to unstick them and clog the flows.
The object of the present invention is to create a self-adhesive label of the type described above which dissolves entirely in water, but which nevertheless resists water from exudation or condensation in the form of drops.
To solve this problem, it is proposed according to the invention that the layer serving as a printing support has a water-soluble fibrous structure carrying a transparent coating, not wettable in water but permeable to water.
By virtue of these arrangements, it is ensured that small quantities of water form on the hydrophobic coating drops of water in the form of a pearl, which do not wet the surface and therefore do not destroy the underlying layers. On the other hand, if the labeled object is dipped in water or if it is sprinkled with copious amounts of water, the latter can pass through the plaster and reach the underlying layers. These layers become waterlogged by dissolving their structure. This also has the effect of breaking up the plaster <EMI ID = 4.1>
small particle shape.
The layer supporting the printing and having a structure of fibers which disintegrates can be constituted for example by unsized paper or by a layer of combed fibers.
(wick). Preferably, there is between the layer supporting the printing and the adhesive layer an intermediate layer serving to block the pores and which must have a certain stability of
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obtained for example with a layer of a colorless oil-based varnish which forms on the surface a layer whose thickness exhibits strong variations. Preferably, the thickness of the layer will be varied according to a frame or network with a pitch of the order of 1/100 [deg.] Mm. It is useful to vary the thickness of the layer in the ratio of about 1: 2 to 1: 10.
In some applications, it may be that large quantities of water can reach the labeled object without the label having to dissolve, or fall apart. This can happen, for example, in the case of beer barrels with labels, which risk being sprayed with beer during filling or when the barrel leaks, or when the barrels are stored in the open air or exposed to the air. rain during transport.
In order to meet increased requirements, it is proposed according to a variant of the invention to use for the transparent coating a product resistant to the action of water at a relatively low temperature up to a certain limit temperature and which has a structure that peels off under the effect of water and / or
dissolving or breaking up in water and / or permeable water above this temperature. The limit temperature will be <EMI ID = 6.1>
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and 50 [deg.] C.
Preferably, the coating will be formed by a product which, below the limit temperature, blocks the pores of the layer supporting the printing and surrounding the fibers of this layer in a sealed manner. It can be constituted by a material which has a softening point or its melting point in the vicinity of
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adjusted with a wax or a wax-based preparation, the softening or melting point of which is above the limit temperature but below 100 [deg.] C. As other categories of products that can be considered for the coating we can cite
linseed oil varnishes as well as paint binders and
in particular sodium silicate which softens or becomes brittle in hot water and therefore becomes permeable to water.
In order to protect the label against an introduction of water from the side, it is proposed according to the invention to make the coating overflow on the edges of the label to protect it on the edge. The coating will preferably be applied to the support layer of the print immediately after printing or after affixing the inscription in the form of a thin layer - for example by
a printing process using a halftone cliché.
Due to their particular properties, the self-adhesive labels according to the invention are preferably suitable for labeling barrels of drinks and in particular aluminum beer barrels, beverage bottles, medicine bottles or articles. of glassware. Labels are simply applied by pressing them with their sticky layer against the surface of the object to be labeled. The labels then peel off <EMI ID = 9.1> dissolve or fall apart without leaving any annoying residue.
By adding a softener to the water, it is possible to facilitate and accelerate the take-off or the disintegration. The condensation water that collects on beer barrels or refrigerated drink bottles, however, does not run the risk of peeling off the labels.
In addition, the self-adhesive labels according to the invention
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disintegrate completely during the first wash in hot water.
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the description of several embodiments given below by way of nonlimiting examples and with reference to the attached drawings which represent:
Fig. 1 An enlarged schematic section through an unprinted self-adhesive label without the coating layer.
Fig. 2 An enlarged schematic section through a label provided with printing and coating.
Fig. 3 An enlarged section of the screen cliché used to apply the coating by printing.
Fig. 4 A section similar to that of Figure 2 showing a variant.
The layer 11 of a self-adhesive label 1 consists of a material based on cellulose or of a textile material and has a fibrous structure which dissolves (disintegrates) in water. For this layer, an unsized paper or a textile web can be used, for example. Layer 11 is connected by a
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sticky under pressure which is also soluble in water. The intermediate layer 12 can be constituted for example <EMI ID = 13.1>
and which should preferably exhibit a certain form stability. The labels 1 are fixed with their adhesive layer against a silicone backing paper 2, from which they can easily be detached.
These raw labels, shown in Figure 1 can receive on their layer 11 an impression with a printing ink 14 or an inscription, then they receive a layer
a 15 or 15 'colorless transparent coating, which overflows the edges on the edge of the label.
In the case of the embodiment shown in figure
2, the coating is in the form of a layer of varying thickness. The product forming the coating as such is not wettable, it is hydrophobic and exerts a repellant action on water drops. On the other hand, when the labeled product is immersed
in water, water can pass through this layer especially at places where the coating is thin and can thus reach the underlying layers 11, 12, 13. These gradually become saturated with water and disintegrate. This has the effect of destroying from the inside the coating which is suspended in the water in the form of small particles. Adding a softener to the water can improve the impregnation and accelerate the disintegration.
The coating 15 formed by an oil-based varnish is applied to the layer 11 by printing using a screen plate 3
(Fig. 3) in the form of a grid of grid lines with a pitch of approx. 1/100 mm. On the points in relief of the cliché produced in the form of a typographic cliché, hollows 32 are provided which retain the varnish. During printing, the varnish spreads over the surface of the label and forms a continuous layer, the thickness of which, however, varies more or less depending on
the viscosity of the varnish and its drying speed. During <EMI ID = 14.1>
minus 1: 2 and in extreme cases a variation in the ratio of 1: 10. It has been found particularly advantageous to use a variation in thickness in a ratio of 1: 3 to 1: 4, the minimum thickness the layer being empirically adjusted so that sufficient water permeability is ensured in the event of intense wetting.
In the case of the embodiment according to FIG. 4 plaster
15 'consists of a product which is resistant to cold water and which
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limiting temperature which can be of the order of 30 to 60 [deg.] C and which will preferably be chosen between 40 and 50 [deg.] C, the coating product softens and becomes soluble in water or becomes brittle so that water can access the underlying layers 11, 12, 13. As in the example described above, these layers become waterlogged and disintegrate. This has the effect of destroying the plaster from the inside, if it has not already come off or dissolved in water.
For the 15 'layer, waxes which are relatively solid and hydrophobic up to 30-60 [deg.] C and
which have their softening or melting point above
of this temperature but below the boiling point of water. The desired properties can also be obtained by a composition of different waxes. Good results have also been obtained with coatings or thin layers of varnish based on linseed oil as well as with layers of binders based on sodium silicate.
The field of application of the labels described encompasses all water resistant products, with trademarks and prices printed on the labels which must be able to be removed without damaging the product. These products include industrial and household glassware, such as bottles and