Conteneurs pour matériaux en vrac.
Les présents perfectionnements concernent des conteneurs pour matériaux en vrac, en particulier pour matériaux fragmentés, et ils constituent une modification de l'invention
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ce brevet, on revendique un sac pour le transport de matériaux en vrac, ce sac comportant un sommet et quatre boucles de levage séparées disposées autour de ce dernier, chaque b o u c 1 e comportant une anse et deux pattes espacées <EMI ID=2.1>
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en le rabattant sur lui-mime et en cousant les trois épaisseurs de tissu et la patte ensemble.
Dans un sac de ce type, chacune des pattes de chaque boucle est cousue sur une largeur totale de la matière du sac qui atteint trois fois la largeur.de la matière de la boucle et, étant donné qu'il y a huit pattes, la largeur totale de tissu du sac à laquelle
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de la matière de la boucle. En choisissant judicieusement les matériaux, on peut obtenir un sac dont le prix de revient n'est pas supérieur à celui des sacs existants et qui possède encore un facteur de sécurité de loin supérieur à celui de ces derniers.
Les présents perfectionnements sont basés sur le principe selon lequel il n'est pas nécessaire de replier le tissu autour de chaque patte, une ou plusieurs de ces dernières pouvant être cousue sur chaque face exposée d'une section de tisau replié pratiquement en S
Suivant les présents perfectionnements, un sac destiné au transport de matériaux en vrac comporte un sommet et quatre boucles
de levage séparées disposées autour de ce dernier, chaque boucle comportant une anse et deux pattes espacées qui sont chacune fixées au tissu du sac en repliant une section de ce tissu selon une configuration pratiquement en S le long de lignes de pliage s'étendant du sommet vers le fond du sac pour former trois épaisseurs de tissu superposées, puis en cousant les trois épaisseurs de tissu et la patte ensemble, au moins une des pattes étant placée sur une des surfaces exposées de la section repliée.
Un sac modifié selon les présents perfectionnements possède une résistance équivalant à celle d'un sac réalisé conformément aux revendications du brevet belge précité ? 813.187.
Les sacs faisant l'objet des présents perfectionnements ont habituellement des ..dimensions calculées pour contenir une tonne de matériau fragmenté. Afin de supporter ce poids, il est souhaitable <EMI ID=5.1>
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2,4 tonnes, c'est-à-dire que, pour une charge d'une tonne, le sac ;:;; aura un facteur de sécurité de 2,4., soit une valeur semblable 2 celle des sacs utilisés.actuellement.
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au-delà de cette valeur, cette caractéristique étant souhaitable.
La manière correcte de soulever ou de suspendre les sacs suivant les présents perfectionnements consiste à engager les quatre boucles de levage
de façon qu'elles soient disposées pratiquement verticalement. Toutefois, on doit admettre qu'il peut se produire une fausse manoeuvre et qu'un sac chargé peut n'être engagé que par une boucle seulement, de sorte qu'un facteur de sécurité minimal de 4 et, avantageusement, légèrement supérieur à 4 est requis. En conséquence, la matière du sac aura, de préférence, une résistance à la traction d'au moins
33,3 kg par centimètre linéaire.
Evidemment, ces chiffres minima de résistance à la traction varieront si l'on modifie la largeur de la matière des boucles et
ils peuvent être réduits si la largeur de la matière des boucles est portée au-delà de 50 mm.
La matière du sac est avantageusement un tissu tissé en une fibre synthétique à haute ténacité, par exemple, le polypropylène,
le téréphtalate de polyéthylène, .la rayonne, le nylon et leurs mélanges.On peut utiliser une fibre naturelle, résistante telle que le
jute mais, d'une manière générale, les fibres synthétiques sont plus, solides et possèdent une plus haute résistance à la détérioration. Une matière particulièrement préférée pour le sac est un tissu de polypropylène de 2000.deniers tissé à raison de 6 x 6 fils par cm2, ce tissu étant relativement bon marché, tandis qu'il possède la résis-tance requise. Le polypropylène a une résistance à la traction de 5 g par denier, si bien qu'un seul ruban de 2000 deniers supportera une charge de 10 kg. Avec une armure de 6 rubans par centimètre de largeur, la résistance à la traction atteint dès lors 60 kg par cm, soit une résistance largement supérieure à la valeur minimale préférée de 33,3 kg/cm.
Lorsque la charge est absorbée par une matière d'une largeur de 1,22 mètre, la charge maximale pouvant être supportée atteindra 7,2 tonnes ce qui, pour une charge d'une tonne, donne un facteur de sécurité de 7,2, soit une valeur nettement supérieure à celle des sacs classiques, même si le sac de l'invention n'est pas plus coûteux que ces derniers .
Afin de maintenir le facteur de sécurité conféré par la matière du sac, il est évidemment souhaitable de choisir, pour les boucles, une matière offrant le même facteur de sécurité. Dès lors, la charge de rupture minimale absolue de la matière des boucles devrait atteindre 600 kg, la valeur maximale préférée étant de 1.000 kg La matière de chaque boucle est, de préférence, le téréphtalate de polyéthylène tissé (par exemple, le "Terylene", marque commerciale déposée) du type utilisé pour les ceintures de sécurité dans les véhicules. En une largeur de 50 mm, cette matière possède une charge de rupture de 1.810 kg, de sorte que quatre boucles de levage donneront une capacité de charge totale de 7,24 tonnes, soit un facteur de sécurité de 7,24, si bien que le polypropylène tissé décrit cidessus est particulièrement approprié pour la fabrication de cette
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que d'un sac, en se référant aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un sac; et
- la figure 2 est une coupe transversale d'une boucle cousue au sac, prise suivant la ligne II-II de la figure 1.
Le sac est constitué d'un corps 1 comportant une base pratiquement carrée, le tissu préféré pour le corps et la base étant
un polypropylène de 2000 deniers tissé avec une armure de 6 x 6 fils par cm2, soit avec 6 rubans de chaîne et 6 rubans de trame par cm2. Le tissu est froncé vers le sommet du corps, tandis que quatre boucles de levage 2 à 5 sont fixées à ce tissu. Chaque boucle (par exemple la boucle 2) comprend une anse 6 et deux pattes espacées
7 et 8. Chaque patte est fixée au tissu du corps du sac en repliant des sections du tissu selon des configurations pratiquement en S le long de lignes de pliage s'étendant du sommet vers le fond du sac, formant ainsi trois épaisseurs superposées de tissu dans chaque section. On place la patte sur la surface extérieure exposée de la section, repliée comme le montre la figure 2 et on la fixe par couture à travers les trois épaisseurs de tissu et la patte. A titre
de variante, on peut placer les pattes sur les surfaces intérieures exposées des sections de tissu repliées, de telle sorte qu'elles s'étendent à l'intérieur plut8t qu'à l'extérieur du sac. Certaines des pattes peuvent se trouver entre des épaisseurs adjacentes du tissu replié comme décrit au brevet belge N[deg.] 813.187.
La matière utilisée pour les boucles est, de préférence,
de la toile à sangle de "Terylene" tissé du type utilisé pour les ceintures de sécurité des véhicules. Avec une toile à sangle d'une largeur de 50 mm, on constate que le tissu du sac est cousu sur une largeur de 152 mm à chaque patte et que la largeur totale du tissu
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atteint 1,22 mètre.
Le sac comprend un couvercle 13 cousu au tissu du sac autour de l'ouverture de son extrémité supérieure, ce couvercle étant muni d'un cordon de serrage 14 qui entoure une ouverture centrale.
Le sac illustré peut être muni d'une doublure amovible ou fixe pouvant être, par exemple, en polythène, en vue d'empêcher les fines particules de poudre de traverser le tissu de la paroi du sac.
Dès que le sac illustré a été rempli et fermé à l'aide de
la corde de serrage du couvercle, on peut le soulever par les boucles. On peut empiler plusieurs sacs l'un sur l'autre, de telle
sorte que le fond d'un sac repose sur le couvercle d'un autre. Lorsque le sac est rempli, il présente un profil trapu semblable à celui d'une bouteille à large goulot avec une base plus large et un sommet conique donnant une bonne stabilité, tandis que le sac chargé possède un bon comportement lorsqu'il est suspendu à une grue ou un chariot élévateur à fourche. Un sac conçu pour contenir une tonne de maté- ' riaux pulvérulents a une base carrée mesurant environ 90 cm de côté
et une hauteur approximative de 1,25 mètre. 'S'il est constitué des matières préférées décrites ci-dessus, le sac présente un facteur
de sécurité de 7,2.
Tel qu'il a été décrit ci-dessus, le sac ne peut être réu- tilisé lorsque son fond a été découpé pour libérer le matériau. Toutefois, on peut fabriquer un sac réutilisable en découpant, dans
sa base, un trou pouvant être rond ou carré, en ourlant les bords
de cette découpe pour empêcher une déchirure de la matière et en
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épaisseur au-dessus du trou, de façon qu'elle entoure une partie de la base du sac comme décrit et revendiqué dans la demande de brevet britannique N[deg.] 14058/74 de la Demanderesse. Le matériau peut alors être chargé dans le sac et, pour autant que le rapport entre la surface totale de la base et la surface du trou pratiqué dans cette dernière dépasse une certaine valeur minimale (pouvant être détermi-
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une tension suffisante pour l'empêcher d'être poussée hors du trou. Pour vider le sac, on découpe la feuille et l'on en. applique une nouvelle dans le sac avant de réutiliser ce dernier.
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sa base, une fermeture munie d'un cordon de serrage, le prix de revient de ce sac étant cependant plus élevé. Toutefois, cette forme de réalisation offre l'avantage supplémentaire de permettre un certain contr8le de l'écoulement hors du sac.
REVENDICATIONS.
1. Sac pour le transport de matériaux en vrac, caractérisé en ce qu'il comporte un sommet et quatre boucles de lavage séparées disposées autour de ce dernier, chacune de ces boucles comportant une anse et deux pattes espacées, chaque patte étant fixée au tissu du sac en repliant une section de ce tissu selon une configuration pratiquement en S le long de lignes de pliage s'étendant du sommet vers le fond du sac pour former ainsi trois épaisseurs superposées de tissu, puis en cousant les trois épaisseurs du tissu et la patte ensemble, au moins une des pattes étant placée sur une des surfaces exposées de la section repliée.