"Compositions d'éthers de cellulose pour capsules pharmaceutiques".
La présente invention est relative à des compositions nouvelles d'éthers de cellulose pour capsules pharmaceutiques , ainsi qu'aux capsules pharmaceutiques obtenues de la sorte.
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Dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 2.526.683 délivré en octobre 1950, Murphy a décrit un procédé ce préparation de capsules médicinales en méthyl cellulose grace à un processus d'enrobage par trempage , utilisant l'appareil décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 1.787.777 délivré en décembre 1926 ou un appareil d'enrobage par trempage similaire.
Ce procédé consiste à tremper une broche formatrice de capsule , préchauffée jusqu'à 40-85[deg.]C , dans une solution d'éther de cellulose maintenue à une température inférieure à la température de gélification naissante ( 10- 30[deg.]C� à retirer ensuite la broche à une vitesse d'enlèvement prédéterminée et à la placer ensuite dans un four maintenu à une température supérieure à la
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la broche à une température inférieure d'abord et ensuite graduellement à une température plus élevée jusqu'à ce que
la pellicule formée soit sèche. La capsule sèche est alors enlevée , découpée à dimensions , et le corps et les couvercles sont adaptés l'un à l'autre.
Les capsules résultantes en méthyl cellulose présentent plusieurs avantages par rapport aux capsules traditionnelles en gélatine , notamment une résistance aux micro-organismes et une plus grande stabilité sous des conditions d'humidité extrême. Toutefois, ces capsules ne se dissolvent pas dans le fluide gastro- instestinal à la température du corps , en une période de temps acceptable. De plus,
les propriétés rhéologiques différentes de la méthyl cellulose à gélification thermique font que celle-ci se traite extrêmement difficilement sur les machines Colton conçue.s pour la gélatine.
Pour surmonter certains de ces problèmes , Greminger et Davis , dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3.493.407 délivré le 3 février 1970, ont proposé l'utilisation de solutions d'enrobage par trempage , à gélification non thermique , de certains éthers d'hydroxyalkylméthyl cellulose dans des solvants aqueux. Langman
dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3. 617.588 délivré le 2 novembre 1971, a décrit l'utilisation d'un appareil
de chauffage à induction pour provoquer La gélification thermique sur des broches enrobées par trempage dans un éther de cellulose , après enlèvement hors du bain d'enrobage. Cependant, ces propositions n'ont pas répondu aux exigences rigides d'une production industrielle ou commerciale.
L'invention ae rapporte à des capsules médicinales , en particulier à des capsules en éthers de cellulose
à gélification thermique , par exemple en méthyl cellulose
et en hydroxypropylméthyl cellulose . Ces éthers de cellulose
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La viscosité de solutions aqueuses diminue avec l'augmentation de température et augmente ensuite rapidement en passant par une gamme relativement étroite de températures avec formation d'un gel à quelques degrés au-dessus de la température à laquelle on observe une viscosité minimum.
Cette caractéristique de gélification thermique est critique dans le procédé d'enrobage par trempage. Cependant, certaines restrictions rigides que la solution doit suivre d'un point de vue rhêologique ont maintenant été
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tes ont mené à des compositions améliorées d'éthers de méthyl cellulose , destinées à la production de capsules médicinales.
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tion d'éther de cellulose , la résistance du gel à température élevée et la vitesse de dissolution des capsules
par un ajustement approprié du poids moléculaire de l'éther
de cellulose , la répartition des poids moléculaire, le
degré et le type de substitution , on obtient des capsules médicinales améliorées .
D'une façon plus particulière, ces compositions améliorées d'éthers de cellulose , destinées à l'utilisation
dans la préparation de capsules pharmaceutiques par le procédé d'enrobage par trempage de broches , sont caractérisées par
ce qui suit:
A. Un degré de substitution de méthoxyle
(DS) d'environ 1,5-2,0 et une substitution
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viron 0,1-0,4:
B. sous forme d'une solution aqueuse à 2% en
poids, une viscosité d'environ 2 à 10
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C. sous forme d'une solution aqueuse à 15-30%
en poids à 20[deg.]C , une viscosité d'environ
10.000 <EMI ID=9.1>
fluide essentiellement newtonienne , telles que définies par un coefficient de loi de puissance n de 0,9-1,0 à des taux de cisaillement compris entre 0,1 et 10 sec -1 et
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en poids, une limite élastique de gel après
50 sec à 60[deg.]C d'au moins 150 dynes/cm .
En pratique'. on prépare les capsules en trem-
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bain aqueux d'enrobage par trempage , contenant environ 15-
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à une température de bain inférieure à environ 40[deg.]C. Les broches enrobées par trempage sont alors retirées et séchées
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de l'éther de cellulose , en vue d'obtenir les coquilles sè-
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En dépit de développement continus dans la conception des bains de trempage pour capsules , comme illustré par exemple par le brevet des Etats-Unis n[deg.] 3.592.445 délivré le 13 juillet 1971de. Whitecar , les exigences rhéologiques de la solution de trempage utilisée avec les machines Colton pour capsules n'ont pas été examinées en détails précédemment .
Lorsqu'une broche chaude est trempée dans la solution se trouvant dans le bac ce trempage , la solution se gélifie sur la surface de la broche et, lorsqu'on retire celle-ci , une pellicule de liquide gélifié , d'une certaine épaisseur , est formée sur cette broche. On tourne alors cette broche de 180[deg.] vers une position verticale et on la place au four en vue du séchage. Pour obtenir l'épaisseur
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gel à l'état humide , lorsque la broche est retirée , soit tout à fait uniforme , et que la pellicule humide ait une robustesse suffisante pour empêcher un écoulement descendant ou une autre déformation due à la pesanteur s'exerçant sur la pellicule ou à des forces de rotation se créant lorsque la broche est déplacée vers le four de séchage.
Pour atteindre l'enrobage pratiquement uniforme des broches en utilisant un gel thermique à l'état humide d'une robustesse suffisante , il faut que la solution d'éther de cellulose pour l'enrobage par trempage et le gel thermique répondent à certaines exigences rhéologiques rigides.
En premier lieu , la concentration de l'éther de cellulose de la solution dans la cuve de trempage doit être suffisamment élevée (15-30%) pour assurer une formation appropriée de pellicule et permettre un séchage facile. Ensuite , les allures complexes de circulation dans la cuve de trempage et tout autour des broches ont pour résultat un taux de cisaillement sur la broche en mouvement , qui varie d'un point à un autre. Cour obtenir une épaisseur uniforme
de la pellicule de gel à l'état humide sous ces conditions , il faut que la solution de trempage soit essentiellement newtonienne .
En supposant qu'une variation de 12,5% de l'épaisseur de la pellicule soit acceptable, la variation
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et le plus bas s'exerçant sur la broche ne devrai�as être de plus de 25%. En utilisant l'équation classique viscositéloi de puissance (cf. Van Wazer dans "viscosity and Flow Measurement", Interscience Publishers , New York , 1963, page 15) ;
n-1
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de cisaillement , K est la constante d'indice de consistance, n est le coefficient de loi de puissance, on a trouvé qu'il est essentiel que la solution d'enrobage par trempage ait
un coefficient de loi de puissance de 0,9-1,0 sur une gamme <EMI ID=20.1>
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formité requise dans la pellicule de gel .
Une telle solution essentiellement newtionienne
(n = 0,9-1,0) peut s'obtenir par un contrôle approprié du poids moléculaire de l'éther de cellulose et des conditions du bain de trempage. C'est ainsi que, comme démontré par
la suite dans les Exemples , il est important de maintenir les conditions suivantes :
1. Le poids moléculaire assez bas , c'est-à-
dire une viscosité de solution aqueuse
à 2% en poids d�.environ 2-10 centipoises à 20[deg.]C:
2. la répartition des poids moléculaires assez
basse avec une quantité minimum de fractions à poids moléculaire très élevé , c'est-àdire moins d'environ 0,1% en poids de fractions à poids moléculaire au-dessus de
200.000;
3. la concentration de sel dans le bain à
moins de 1% en poids; et
4. la concentration du bain de trempage et
la température de ce bain aussi basses
que possible et que compatibles avec l'épaisseur nécessaire du gel humide.
L'importance de la répartition des poids mole culaire est montrée par la Figure 1. Les deux échantillons d'éthers d'hydroxypropylmêthyl cellulose ont essentiellement la même composition chimique et les mêmes viscosités en solution aqueuse à 2% en poids. Toutefois, l'échantillon 2A , qui suppose une large distribution des poids moléculaires et plus <EMI ID=22.1>
moins d'environ 3,5 est désirable.
En second lieu , pour éviter un écoulement
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mide avant le séchage au four, le gel doit avoir une limite élastique suffisante pour contrecarrer les efforts dus à la pesanteur et à la rotation, tandis que ce gel se trouve sous la forme humide sur les broches. Pour des broches pour corps et couvercles de capsules pharmaceutiques normales des types
000 à 5 (diamètres moyens de 0,452-0,983 cm) , les valeurs de limite élastique (S) calculées en fonction de l'épaisseur de gel humide nécessaire pour éliminer l'écoulement descen-
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pour des épaisseurs de pellicules à l'état humide de 0,5 à 1,25 mm. En pratique , une limite élastique du gel à
l'état humide d'au moins 150 dynes/cm , telle que mesurée
après 30-50 secondes à 65[deg.]C, est désirable pour couvrir
la gamme normale des dimensions de capsules .
Des facteurs qui, d'après ce que l'on a trouvé, influencent la limité élastique sous forme de gel à l'état humide de solutions aqueuses d'éthers de cellulose sont :
1. Le degré et le type de substitution alkyli-
que ;
2. le poids moléculaire élevé de l'éther de
cellulose ;
3. des concentrations élevées de l'éther de
cellulose; et
4. des températures élevées des broches et
du four.
Un équilibre approprié doit Atre atteint dans les propriétés influençant le caractère newtôuien du
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en solution aqueuse à 2% d'environ 3-10 centipoises et un point
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tique antérieure. En outre, on sait que le degré et le type des substituants de l'éther influencent la vitesse de dissolution des capsules dana le fluide gastro-intestinal . Cependant, le caractère critique de la répartition ou distribu-
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à l'état humide et de l'effet des substituants sur la limite élastique du gel n'a pas été décrit ou cité précédemment .
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viron 1,5-2,0 et une substitution molaire d'hydroxyalkoxyle C2-C3 d'environ 0,1-0,4. Les substituants peuvent être combinés dans un seul éther d'hydroxyalkylméthyl cellulose , par exemple de l'éther d'hydroxypropylméthyl cellulose ayant un degré de substitution de méthoxyle d'environ 1,50-2,00 et
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On peut aussi obtenir des compositions présentant une substitution appropriée en mélangeant de la méthyl
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Sont particulièrement intéressants des mélanges d'une méthyl cellulose ayant un degré de substitution de méthoxyle d'en-viron 1,64-1,90 et une viscosité en solution aqueuse à 2% à
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l'hydrolcyéthylhydroxypropylméthyl cellulose, etc. Sont tout particulièrement intéressants les éthers d'hydroxyalkyl cellulose non ioniques , ayant une viscosité en solution aqueuse
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cation thermique inférieur à 100[deg.]C. C'est ainsi que , comme illustré par l'Exemple 2B, des mélanges de 20-50% de méthyl cellulose (degré de substitution de méthoxyle de 1,64-1,90)
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gré de substitution de méthoxyle de 1,68-1,80 , substitution molaire d'hydrbxypropoxyle de 0,17-0,30) forment un moyen facile de contrôle des propriétés rhéologiques et autres , qui sont critiques dans le cadre de la présente invention.
A titre d'exemple , une capsule préparée en utilisant de la méthyl cellulose à 9 centipoises (degré de substitution de 1,64-1,90) exige 20 minutes pour se dissoudre sous des conditions gastro-intestinales normales , par rapport aux 3 minutes habituelles pour des capsules en gélatine. Par contre, un mélange de 1/2,67 de cette méthyl cellulose avec de l'hydroxypropylméthyl cellulose à 2-10 centipoises donne une capsule qui se dissout en 4 minutes.
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ponibles sur le marché. Cependant , leur caractérisation normale par la viscosité et par le type et le degré de substitution n'est pas seule appropriée pour définir les compositions améliorées d'éther de cellulose. Comme illustré par l'Exemple 1, les caractéristiques rhéologiques du bain aqueux de trempage sont extrêmement sensibles aux autres pro- <EMI ID=35.1>
essentiellement newtonienne , taie que définie par un coeffi-
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ment étroit des poids moléculaires et une élimination de toute fraction quelconque à poids moléculaire très élevé.
La présence d'une quantité n'atteignant que 0,1% en poids d'une fraction d'éther de cellulose ayant un poids moléculaire supérieur à environ 200.000 amènera la solution à être non newtonienne (ni plus petit que 0,9).
En pratique, le coefficient de loi de puissance , déterminé à la concentration du bain de trempage (15-30% en poids ) et à la température de ce bain (en dessous d'environ
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est une mesure précise et fonctionnelle d'une composition appropriée d'éther de cellulose .
La résistance à l'état de gel de la solution d'éther de cellulose est également fortement influencée par les substituants de l'éther. On obtient les gels les plus fermes avec une substitution méthyle , tandis que des substituants d'hydroxyalkyle donnent des gels plus mous ayant des températures habituellement plus élevées en ce qui concerne le point de gélification. Comme signalé précédemment , une valeur de limite élastique après 50 secondes d'au moins 150
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nécessaire pour une opération efficace avec des broches pour capsules de dimensions normales.
De nouveau, une mesure directe de la résistance du gel à l'état humide donne un contrôle approprié sur le procédé . En outre, des mélanges forment un moyen facile pour l'ajustement en vue d'atteindre les propriétés finales <EMI ID=40.1>
Finalement , il y a lieu de noter que la vitesse de dissolution et la résistance du gel dépendent toutes deux de la substitution d'hydroxypropyle mais en
sens opposés. C'est ainsi que la vitesse de dissolution de pellicules d'éthers de cellulose augmente et la résistance du
gel diminue avec une augmentation de la substitution d'hydroxypropyle. De ce fait , on doit réaliser un compromis
afin d'obtenir une vitesse de dissolution appropriée et
une limite élastique voulue. Ceci peut être atteint en rendant optimum la substitution molaire d'hydroxyalkyle et en mélangeant de la methyl cellulose avec de l'hydroxypropylmêthyl cellulose.
. En pratique, on obtient des capsules pharmaceutiques améliorées en trempant des broches pour capsules préchauffées jusqu'à environ 40-85[deg.]C dans un bain aqueux d'enrobage par trempage , contenant environ 15-30% en poids des compositions de méthyl cellulose définies précédemment.
Le bain d'enrobage par trempage est maintenu à une température
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environ 10 et 30[deg.]C. Une viscosité opératoire d'environ 1000-
10000 centipoises est avantageuse , de préférence d'environ
2.000-5.000 centipoises.
Lorsque les broches préhhauffées plongent dans le bain d'enrobage , l'éther de cellulose gélifie thermiquement sur la surface des broches. Lorsque celles-ci sont retirées du bain, une pellicule de l'éther de cellulose gélifié reste sur la broche. Une épaisseur de pellicule de
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rence d'environ 0,75-1,25 mm , est nécessaire pour obtenir une épaisseur finale de pellicule sèche de 0,1 + 0,125 mm. Les broches enrobées se déplacent alors à travers un four maintenu à des températures se situant au-dessus de la tempé-
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des capsules sèches sont alors séparées découpées à dimensions , et adaptées les unes aux autres .
Normalement , les capsules en éther de cellulose sont relativement claires et transparentes. Cependant ,
si on désire des capsules opaques , on peut incorporer dans la composition d'enrobage , une petite quantité d'un pigment non toxique inerte , par exemple du charbon de bois pulvérulent ou du dioxyde de titane finement subdivisé . On peut aussi utiliser des colorants et des charges non toxiques traditionnels . '.'Pour assurer une souplesse accrue, on peut inclure un plastifiant approprié , tel que de la glycérine du propylène glycol ou de l'hydroxypropyl glycérine en une quantité modérée, par exemple de 5 à 20% en poids.
Ce procédé convient particulièrement bien pour la préparation d'enveloppes de capsules pharmaceutiques , qui se dissolvent à une allure comparable aux capsules de
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avec retard par incorporation d'un éther de cellulose moins soluble dans l'eau , par exemple de l'éthyl cellulose , et ce comme décrit par Greminger et Windover dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 2.887.440 délivré le 19 mai 1959.
Les Exemples suivants illustrent encore la présente invention.
A moins d'indications contraires toutes les parties et tous les pourcentages sont donnés en poids. Les viscosités en solution ont été déterminées par la méthode ASTM D-1347-64.
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trempage
A. On prépare une solution aqueuse d'enrobage par trempage , contenant 28,7% en poids d'hydroxypropylméthyl <EMI ID=46.1>
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sant -%. une méthyl cellulose du commerce ayant un degré
de substitution de méthoxyle de 1,68-1,80 , une substitution molaire d'hydroxypropoxyle de 0,17-0,30 et un point de gélification thermique d'environ 60[deg.]C. Sa viscosité à 30[deg.]C et à
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minée en utilisant un viscosimètre Haake Rotovisco . Les résultats sont présentés sur la Figure 1, courbe 1A. Le coefficient de loi de puissance (n) était de 0,98, ce qui indiquait un fluide essentiellement newtonien sous des conditions convenables pour une opération d'enrobage de capsules par trempage .
Une portion de la solution d'enrobage par trempage a été gélifiée thermiquement par chauffage au bain-marie jusqu'à environ 50-60[deg.]C. La valeur de limite élastique du gel mou a été déterminée en utilisant l'instrument de Haake et la technique on-off décrite par Van Wazer dans "Viscosity and Flow Measurement ", op. cit. , pages 79-80.
A raison de la rupture du gel par rapport au moteur mobile , les valeurs de limite élastique mesurées sont inférieures
aux valeurs statiques mesurées par la méthode au pénétromètre de A.J.Haighton , J.Am. Oil Chem. Soc., 36 , 345 (1959).
Une étude supplémentaire de la méthode de
Van Wazer a mené à une mesure plus fine et plus précise de
la résistance de gel essentiellement instantanée requise
pour des opérations industrielles d'enrobage par trempage. Pour cette mesure , le rotor et la bobine d'un rotoviscomètre Haake MV II sont préchauffés à 65[deg.]C , on ajoute une solutinn aqueuse à 15-30% en poids de l'éther de cellulose , on laisse l'ensemble se réchauffer et s'équilibrer sur une période de 30 secondes , et ensuite la résistance du gel
est mesurée au cours d'une durée totale de 50 seconde". La limite élastique résultante après 50 secondes est bien en corrélation avec les mesures des machines industrielles d'enrobage de capsules par trempage.
B. Un second échantillon d'hydroxypropylméthyl cellulose , ayant une substitution similaire de méthyle et d'hydroxypropyle et une viscosité en solution aqueuse à 2% en poids de 3,74 centipoises à 20[deg.]C est dissous dans de l'eau pour donner une solution à 27,0% en poids. Sa viscosité a
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taux de cisaillement , les résultats étant représentés par la figure 1, courbe 2A. Le coefficient de loi de puissance calculé est de 0,86, ce qui suggère une distribution ou répartition différente des poids moléculaire des deux éthers de cellulose.
C. Les distributions ou répartitions différentes des poids moléculaires pour les deux éthers de cellulose, HPMC 1A et 1B , ont été confirmées par une chromatographie
à perméation de gel , comme illustré par la Figure 2.
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page en laboratoire avec des broches de la dimension 0, la solution 1A a donné des broches enrobées de façon essentiellement uniforme , tandis que la solution 1B a donné des queues fibreuses et un manque visible d'uniformité lors
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ni l'autre de ces solutions n'a une résistance suffisante de gel pour empêcher un écoulement descendant ultérieur et une formation de stries et autres défauts durant le séchage.
Exemple 2- Résistance du gel thermique à
l'état humide
Lorsqu'on trempe une broche préchauffée dans <EMI ID=52.1>
de cellulose , une portion de la solution se gélifie sur la
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s'accroche à la broche lorsqu'on retire celle-ci. Pour empêcher un écoulement descendant et une perte de l'enrobage essentiellement uniforme requis pour la mise en correspondance des enveloppes de capsules , le gel doit avoir une limite élastique suffisante pour conserver sa forme lorsqu'on le déplace depuis le bain de trempage vers le four de séchage.
A. La résistance sous forme de gel thermique
à l'état humide des compositions d'éthers de méthyl cellulose peut être déterminée comme décrit dans l'Exemple 1A. En utilisant des équations classiques , des dimensions connues pour des broches de corps et de couvercles de capsules , et une épaisseur finale désirée de pellicule pour capsule de 0,1 + 0,0125 mm , on a calculé une table de valeurs de limite élastique pour chaque dimension de broche. et pour chaque épaisseur de gel à l'état humide de 0,5-1,5 mm. Les valeurs typiques calculées pour des pellicules à l'état humide de 0,875 et 1,25 cm sont données par le T.ableau 2.
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éliminer l'écoulement descendant..
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B. Dès l'instant où l'importance de la limite élastique sous forme de gel à l'état humide a été admise dans le cadre du procédé d'enrobage par trempage, il suffit d'un essai simple et efficace pour estimer les compositions
de méthyl cellulose envisagées pour l'utilisation dans le présent procédé.
Le Tableau 3 donne une illustration simple de l'effet du mélange de méthyl cellulose (MC) avec un hydroxypropylméthyl cellulose �HPMC) pour améliorer sa limite élastique ou la résistance sous la forme de gel à l'état humide.
La méthyl cellulose (MC-2B) a un degré de substitution de méthoxyle de 1,64-1,90 et une viscosité en solution aqueuse
à 2% en poids de 11 centipoises à 20[deg.]C. L'hydroxypropylméthyl
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de 1,68-1,80, une substitution molaire d'hydroxypropyle de 0,17-0,30 et une viscosité de 3,75 centipoises (2%;en.poids -
20[deg.]C). Les solutions d'essai contenaient un total de 22% en poids d'éther de cellulose et elles gélifiaient par chauffage à 55-60[deg.]C.
sableau 3- Valeurs de limite élastique pour du HPMC et du MC
mixtes.
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<EMI ID=58.1> Exemple 3- Capsules formées à partir de mélanges de HPMC-MC.
A. Une solution aqueuse d'enrobage par trempage a été préparée en dissolvant un mélange de :
72,7 parties d'hydroxypropylméthyl cellulose
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méthoxyle de 1,8 , substitution molaire d'hydroxypropoxyle de 0,30, point de gélification à 2% de 60[deg.] C) , et de
27,3 parties de méthyl cellulose à 11,0 centipoises (degré de substitutionde méthoxyle
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dans une quantité suffisante d'eau pour donner une solution contenant 22,0 % en poids d'éther de cellulose . La solution
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était essentiellement newtonienne à des taux de cisaillement
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0,95. Son point de gélification était d'environ 35[deg.]C. On
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limite élastique d'environ loi dynes/cm , telle que mesurée par la méthode Van Wazer.
B. On a préparé des envelpppes de capsules en partant de cette solution de trempage de HPMC-MC, en utilisant des broches pour capsules n[deg.] 0 , usinées en acier inoxydable type 303 et enrobées légèrement par un lubrifiant en utilisant une machine classique de revêtement par trempage Colton. Des broches préchauffées jusqu'à environ 65[deg.]C ont été plongées dans la solution de HPMC-MC maintenue à 30[deg.]C et, après 10-15 secondes , on les a retirées lentement , on les a inversées et on les a fait passer à travers le four
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l'uniformité et la durée de dissolution. En clarté , absence de défauts superficiels uniformité facilité d'assemblage entre les chapeaux et les enveloppes
ces capsule" en HPMC-MC répondent aux normes classiques fixées pour les capsules pharmaceutiques. La durée moyenne de dissolution était de 4 minutes.
C. Le Tableau 4 présente des résultats obtenus à partir de mélanges de méthyl cellulose et d'autres éthers d'hydroxypropyl cellulose.
D. D'une manière similaire, on a préparé des
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et d'hydroxypropyl cellulose non ioniques , qui donnent
une solution essentiellement newtonienne et un gel thermique de la limite élastique requise pour former un enrobage stable et de dimensions uniformes de gel à l'état humide.
Exemple 4 - Capsules obtenues à partir d'autres éthers de
cellulose.
Le Tableau 5 donne des valeurs typiques de limite élastique après 50 secondes pour un certain nombte d'autres éthers de cellulose de basse viscosité.
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REVENDICATIONS
1. Une composition améliorée d'éther de
méthyl cellulose , destinée à préparation de capsules pharaceutiques par un procédé d'enrobage par trempage en utilisant
des broches préchauffées et un bain aqueux contenant 15 à
30% en poids d'une composition d'éther de cellulose à gélification thermique caractérisée comme suit:
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A.. Un degré de substitution de méthoxyle de
1,5-2,0 et une substitution molaire d'hydroxyalkoxyle C2-C3
de 0,1-0,4 ;
B. sous forme d'une solution aqueuse à 2%
en poids , une viscosité de 2-10 centipoises à 20[deg.]C et un
point de gélification thermique de 50-80[deg.]C;
C. sous forme d'une solution aqueuse à 15-30%
en poids à 20[deg.]C , une viscosité de 1000-10000 centipoises avec
des propriétés de fluide essentiellement newtoniennes , comme
défini par un coefficient de loi de puissance, n, de 0,9-
1,0 à des taux de cisaillement compris entre 0,1-10 sec-1 ;
et
D. sous forme d'une solution aqueuse à 15-30%
en poids, une limite élastique sous forme de gel après 50
2. Composition d'éther de cellulose suivant