"Porte double isotherme"
La présente invention est relative à une porte double isotherme, particulièrement pour chambres froides d'abattoirs.
Les portes doubles isothermes utilisées actuellement présentent l'inconvénient de nécessiter plusieurs manoeuvres pour leur ouverture. Or, les utilisateurs ont l'habitude de forcer sur les portes sans accomplir toutes
les manoeuvres prévues, ce qui provoque des dégradations à
la chape ou au carrelage du sol, des dommages aux feuillures à battées des ouvrants et des risques d'infiltration d'humidité.
L'invention a pour objet de remédier à ces inconvénients et dans ce but une porte double isotherme conforme
à l'invention est caractérisée en ce quelles battants de meneau des deux vantaux se joignant à mouton et gueule-deloup, la filure convexe d'un des battants est légèrement décalée vers l'arrière en position de fermeture, par rapport à la filure concave correspondante de l'autre battant, et en ce que le contact entre les deux filures est réalisé vers leurs bases, de part et d'autre du plan médian de la porte.
Suivant l'invention, le contact entre les deux filures des battants est réalisé du côté opposé à l'ouverture par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité monté de manière saillante à l'extrémité de la filure convexe. La filure concave d'un des battants se prolonge à son extrémité, du côté opposé à l'ouverture, par un évidement destiné à permettre l'ouverture des battants et plus particulièrement le mouvement du joint d'étanchéité.
L'invention est décrite maintenant plus en détails sur la base des dessins annexés, à titre d'exemple uniquement, montrant en :
Figure 1 une vue de face d'une porte double isotherme réalisée suivant l'invention; Figure 2 une coupe verticale par le milieu de la porte de figure 1; Figures 3 à 6 respectivement des coupes à plus <EMI ID=1.1>
La porte isotherme faisant l'objet de l'invention est une porte à deux vantaux 1, 2 montés dans un cadre dormant 3 qui, comme il s'agit ici d'une porte de chambre froide d'abattoir, comporte une imposte 4 traversée ppr le rail 5 d'une chaîne automatique et par sa poutrelle de support 6.
La jonction des deux vantaux 1, 2 se fait suivant le système appelé à mouton et gueule-de-loup. On voit
(figure 3) que le battant de gauche présente à l'endroit de jonction sur toute sa hauteur une moulure ou filure concave 7, appelée mouton, et le battant de droite une moulure ou filure convexe 8, appelée gueule-de-loup. Les filures concave et convexe 7, 8 sont réalisées de manière correspondante mais la filure convexe 8 est légèrement déportée vers l'arrière. De ce fait, le contact entre les deux filures ne se fait pas sur tout leur pourtour. Lors de la fermeture, la partie extrême 7', côté ouverture, de la filure concave 7 vient en contact avec l'extrémité correspondante 8' de la filure convexe 8, tandis qu'un vide subsiste, côté fermeture, entre les extrémités 7", 8" des filures concave 7 et convexe 8.
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du battant 2 porte un joint d'étanchéité 9 en forme de doigt
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venir en contact, en position de fermeture, avec l'extrémité 7" de la filure concave du battant 1. Le joint 9 est alors comprimé.
L'étanchéité de la porte à la jonction des deux battants, côté ouverture, est réalisée par un bourrelet 10
<EMI ID=4.1> filure concave, et comprimé lors de la fermeture par la
face correspondante 2' du battant 2.
Du côté fermeture, la filure concave 7 se prolonge par une face 1" parallèle au plan de la porte. Cette face 1" est évidée en 11 pour permettre l'ouverture ou pivotement des battants. Cet évidement 11 permet le mouvement du joint d'étanchéité 9 lors de ce pivotement.
Le montage des battants 1 et 2 sur le cadre dormant 3 est réalisé au sommet et latéralement avec insertion de deux bourrelets d'étanchéité 10 (figures 4 et 5) sur les feuillures.
Les battants sont montés sur des charnières à coulisse connues, de telle manière qu'ils montent en s'ouvrant. Ceci permet d'appliquer au sol lors de la fermeture des languettes d'étanchéité 12 prévues dans et à la base des battants (figure 6).
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isolants, placés en deux couches, à joints contrariés et collés entre eux. Sur les deux faces de l'isolation en contact avec des panneaux marin ou autres, formant les
faces de la porte, est appliqué un écran anti-vapeur, afin d'éviter toute rentrée d'humidité.
Les arêtes des battants sont pourvues de cornières de finition 13.
Les deux battants étant maintenus assemblés de
haut en bas par le système à gueule-de-loup, un seul verrou 14 puissant, situé à la partie supérieure de la porte et actionné par tringle 15 et poignée 16, assure le verrouillage de la porte. L'absence d'un verrou à la base de la porte élimine tuute possibilité de dégradations à la chape ou au carrelage <EMI ID=6.1>
et supprime tous risques d'infiltration d'humidité, qui nuirait à l'état anhydre de l'isolation.
Une ouverture ou fermeture très brutale de la
porte ne saurait en aucun cas détruire le système de verrouillage, ni endommager les filures de jonction des deux ouvrants, ni arracher les joints d'étanchéité.
Le verrouillage à crémone (chapiteau dans sa
gache) est réglé pour résister jusqu'à une certaine force
de poussée appliquée sur la porte de l'intérieur, c'est-àdire que la gache est conformée pour laisser sortir le chapiteau automatiquement pour une force de poussée supérieure. Une poussée plus importante causée, par exemple, par l'avancement intempestif d'une chaîne automatique chargée et dont
la force exercée sur la porte excéderait plus ou moins 100 Kg, déclenche l'ouverture automatique du système de verrouillage
(chapiteau hors de la gache) et empêche de forcer ou détériorer ladite porte.
Grâce à la réalisation suivant l'invention, pour
un prix de revient raisonnable, le risque de déformation de
la porte est évité et son étanchéité est assurée.
Bien entendu, on ne sortirait pas du domaine de l'invention en apportant à la porte double isotherme décrite ci-dessus et représentée aux dessins annexés l'une ou l'autre modification purement constructive.
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les battants de meneau des deux vantaux se joignant à mouton et gueule-de-loup, la filure convexe d'un des battants est légèrement décalée vers l'arrière, en position de fermeture, par rapport à la filure concave correspondante de l'autre battant, et en ce que le contact entre les deux filures est réalisé vers leurs bases, de part et d'autre du plan médian de la porte.