FR3043120A1 - Cadre destine a porter le dormant d'un ouvrant - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un cadre destiné à porter le dormant d'une fenêtre ou d'une porte, le cadre étant conçu pour être fixé sur un mur (M) et autour d'un tableau (T) traversant ledit mur, comprenant des profilés (P) incluant deux montants (Mt1, Mt2) et au moins une traverse haute (Th) et/ou basse (Tb), les profilés (P) étant assemblés au niveau de leur(s) extrémité(s). Selon l'invention, au moins certains profilés comprennent : une première partie (P1) destinée à prendre place à l'intérieur du tableau (T) contre une face intérieure correspondante de celui-ci et sur pratiquement toute sa longueur, une seconde partie (P2) prolongeant la première partie de sorte à pouvoir être disposée en dehors du tableau, une butée (B) destinée à prendre appui sur le nu intérieur du mur (M) limitant l'enfoncement du cadre (D) à l'intérieur dudit tableau et un coffre-tunnel (Co) est disposé au-dessus du cadre (D), considéré dans sa position de pose, la largeur (1) du coffre-tunnel (Co) étant inférieure ou égale à la distance (L) séparant les faces extérieures des premières parties (P1) des deux montants latéraux (Mt1, Mt2), le coffre-tunnel (Co) étant fixé sur le cadre (D), par l'intermédiaire de moyens de liaison. Le cadre équipé de son coffre-tunnel, ainsi construit, peut être inséré et calé dans un tableau conventionnel, c'est-à-dire sans réservation débordant latéralement. Le coffre-tunnel peut être inséré dans la partie haute du tableau, jusqu'au nu extérieur du mur.

Description

La présente invention concerne un cadre destiné à porter le dormant d’une fenêtre ou un dormant d’une porte, susceptible d’être posé sur un mur et autour d’un tableau traversant une ouverture murale.

Lorsque l’on construit un bâtiment, l’on prévoit des ouvertures murales pendant l’élévation des murs, appelées également tableaux dans le métier de la construction, et qui sont utilisées pour réceptionner des dormants de portes, des dormants de fenêtres. Dès lors que la fenêtre ou la porte est équipée d’un coffre-tunnel, il convient de prévoir, comme cela est présenté sur la Fig. 1, et dans la partie haute du tableau T traversant un mur M, une réservation R, plus large que le tableau pour réceptionner le coffre-tunnel. En principe, un linteau L surplombe la réservation R. Ce travail de réalisation du tableau surmonté de cette réservation, est relativement compliqué à réaliser pour le maçon.

Par ailleurs, sur la Fig. 2, le dormant D est en principe fixé sur le mur M autour du tableau T par l’intermédiaire de pattes de fixation Pf suffisamment longues afin de décaler le dormant D en déport du nu intérieur du mur, d’une distance correspondant pratiquement à l’épaisseur d’un isolant thermique It et de son parement. Le dormant est constitué d’un assemblage de profilés formant un cadre fermé pour une fenêtre ou un cadre ouvert en U retourné pour une porte.

Connaissant cet état de l’art, le demandeur a cherché une solution permettant la pose d’un dormant de fenêtre ou de porte dans un tableau de construction simple, c'est-à-dire rectangulaire ou carré, facile à réaliser par un maçon. A cet effet, est proposé un cadre destiné à porter le dormant d’une fenêtre ou d’une porte, le cadre étant conçu pour être fixé sur un mur et autour d’un tableau traversant ledit mur, le cadre comprenant des profilés incluant deux montants et au moins une traverse haute et/ou basse, les profilés étant assemblés au niveau de leur(s) extrémité(s) ; selon l’invention, au moins certains profilés comprennent : une première partie destinée à prendre place à l’intérieur du tableau contre une face intérieure correspondante de celui-ci et sur pratiquement toute sa longueur, une seconde partie prolongeant la première partie de sorte à pouvoir être disposée en dehors du tableau, une butée destinée à prendre appui sur le nu intérieur du mur limitant l’enfoncement du cadre à l’intérieur dudit tableau et un coffre-tunnel est disposé au-dessus du cadre, considéré dans sa position de pose, la largeur du coffre-tunnel étant inférieure ou égale à la distance séparant les faces extérieures des premières parties des deux montants latéraux, le coffre-tunnel étant fixé sur le cadre, par l’intermédiaire de moyens de liaison.

Le cadre équipé de son coffre-tunnel, ainsi construit, peut être inséré et calé dans un tableau conventionnel, c'est-à-dire sans réservation débordant latéralement. Le coffre-tunnel peut être inséré dans la partie haute du tableau, jusqu’au nu extérieur du mur.

Le dormant est fixé dans le cadre à l’issue de sa pose dans le tableau.

Par ailleurs, la seconde partie des profilés et qui est disposée en déport du mur à l’issue de la pose du cadre, autorise le placement latéral d’un isolant thermique et de son parement qui peut venir en contact sur l’extrémité de cette seconde partie des profilés.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, ledit profilé comprend une face intérieure plane destinée à être tournée vers l’intérieur du tableau, deux faces planes parallèles et non coplanaires, tournées de l’autre côté de la paroi intérieure, délimitent les deux parties, une face orthogonale reliant ces deux faces parallèles formant la butée.

La première partie des profilés sert à masquer les parois intérieures du tableau alors que la seconde partie des profilés sert, notamment, à fixer le coffre-tunnel et à supporter le dormant.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les moyens de liaison comprennent deux brides de fixation reliant le coffre-tunnel avec les deux montants latéraux, chaque bride de fixation comprenant un premier volet fixé sur la face frontale dudit coffre-tunnel, un second volet fixé sur la seconde partie d’un montant correspondant, chaque bride de fixation comprenant en outre un troisième volet destiné à prendre appui sur le nu intérieur du mur.

Les brides de fixation servent, d'une part, à relier le coffre-tunnel au cadre et, d'autre part, à fixer ces deux constituants sur le mur.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, des pattes de fixation sont fixées sur au moins certains des profilés pour fixer le cadre sur le mur, chaque patte de fixation présentant une géométrie en équerre et dont une paroi est fixée sur la face extérieure de la seconde partie d’un profilé correspondant, alors que l’autre paroi est destinée à prendre appui sur la face du mur pour y être fixée.

Les pattes de fixation servent à renforcer la fixation du cadre sur le mur.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dormant présente une géométrie en U comprenant une traverse basse reliée à ses deux extrémités avec les deux montants et le coffre-tunnel repose par ses deux extrémités sur les deux extrémités hautes des deux montants.

Le dormant et son coffre-tunnel forment un cadre renforçant ainsi la structure du dormant destinée à recevoir un ouvrant de type battant(s) de fenêtre.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, une traverse basse, une traverse haute réunissent respectivement les extrémités basses et hautes des deux montants et le coffre-tunnel repose sur ladite traverse haute.

Le cadre est fermé et convient pour réceptionner le dormant d’une fenêtre. Il supporte le coffre-tunnel.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le cadre présente une géométrie en U retourné comprenant une traverse haute réunie à ses deux extrémités respectivement à deux montants et le coffre-tunnel repose sur ladite traverse haute.

Ce cadre convient pour réceptionner le dormant d’une porte. Il supporte le coffre-tunnel.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue de face d’un tableau de réception d’un dormant d’une huisserie traversant un mur et surmonté d’une réservation pour réceptionner un coffre-tunnel, connus de l'état de la technique, la Fig. 2 représente une vue en coupe d’un dormant fixé en déport d’un mur et en vis-à-vis d’un tableau, par l’intermédiaire de pattes de fixation, connus de l'état de la technique, la Fig. 3 représente une vue de face d’un cadre ouvert en U destiné à réceptionner le dormant d’une fenêtre, le cadre ouvert supportant par le dessus un coffre-tunnel au moins partiellement rentré dans un tableau selon l’invention, la Fig. 4 représente une vue de dessus en demi-coupe d’un cadre ouvert selon la Fig. 3, le cadre ouvert étant disposé au nu extérieur du mur selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue latérale en coupe du cadre ouvert selon la Fig. 3, le cadre ouvert étant disposé au nu extérieur du mur selon l'invention, la Fig. 6 représente une vue en perspective d’une paire de brides de fixation destinées à relier un coffre-tunnel sur un cadre ouvert ou fermé et pour fixer le coffre-tunnel sur un mur selon l’invention, la Fig. 7 représente une vue de face d’un cadre fermé destiné à réceptionner le dormant d’une fenêtre, le cadre fermé supportant un coffre-tunnel au moins partiellement rentré dans un tableau selon l’invention, la Fig. 8 représente une vue latérale en coupe d’un cadre fermé selon la Fig. 7, le cadre fermé étant disposé au nu extérieur du mur selon l'invention, pour recevoir l’enduit, la Fig. 9 représente une vue de face d’un cadre ouvert en U retourné destiné à réceptionner le dormant d’une porte, le cadre ouvert supportant un coffre-tunnel au moins partiellement rentré dans un tableau selon l'invention et, la Fig. 10 représente une vue latérale en coupe d’un cadre ouvert selon la Fig. 9, le cadre ouvert étant disposé au nu extérieur du mur selon l'invention.

Le cadre D qui est présenté, dans sa position de pose, sur les Figs. 3 à 5, est destiné à porter le dormant d’un ouvrant tel qu’une fenêtre sur ces Figs., l’ouvrant étant formé, par exemple, de deux battants. La fenêtre n’est pas représentée pour des raisons de clarté des Figs.

Le cadre D est fixé au nu d’un mur M vertical et autour d’un tableau T traversant ledit mur. Sur les Figs. 4 et 5, le cadre D est précisément disposé au nu extérieur du mur M. Il prend place également dans le tableau T. Celui-ci est formé d’une ouverture qui est réalisée au travers du mur M et en principe lors de sa construction. L’ouverture est typiquement rectangulaire.

Le cadre D se compose de trois profilés P longilignes assemblés de sorte à définir une géométrie en U pour celui-ci, comme cela est identifiable en vue de face sur la Fig. 3. Le cadre D se compose ainsi d’une traverse basse Tb réunie à ses deux extrémités respectivement à la partie basse de deux montants latéraux Mtl et Mt2.

Sur les Figs. 4 et 5, chaque profilé P se compose d’une première partie PI qui prend place dans le tableau T, prolongée par une seconde partie P2 extérieure audit tableau et qui prend appui sur la face du mur M et précisément sur la face intérieure dudit mur. Le profilé présente en section transversale une géométrie rectangulaire entamée cependant par un décrochement réalisé sur le côté extérieur de la partie PL Ce décrochement permet, d'une part, grâce à sa face longitudinale Pel, que la partie PI des profilés assemblés, puisse prendre appui sur une face intérieure correspondante du tableau T et, d'autre part, grâce à sa face radiale formant butée B, que la partie P2 puisse prendre appui sur la face intérieure du mur M, autour du tableau T. Le cadre D est donc parfaitement calé dans le tableau T. La longueur de la partie PI est sensiblement égale à l’épaisseur du mur M, de sorte que l’extrémité libre de la partie PI est sensiblement coplanaire avec la face extérieure du mur M. Les faces intérieures ainsi que la face basse du tableau sont ainsi masquées par les parties PI du cadre D qui forment ainsi un habillage économique.

En d’autres termes, la structure géométrique du profilé P se présente de la manière suivante : il présente dans la vue en détail de la Fig. 5, une face intérieure plane Pi et qui est destinée à être tournée vers l’intérieur du tableau, deux faces extérieures planes Pel, Pe2, parallèles et non coplanaires, tournées de l’autre côté de la face intérieure Pi, et qui délimitent respectivement la partie PI du profilé P qui est disposée intérieurement au tableau et la partie P2 qui est disposée extérieurement au tableau. Une face orthogonale Ph relie ces deux faces parallèles pour former la butée B d’appui sur la face intérieure du mur M.

En variante de réalisation, ce décrochement est remplacé par une protubérance faisant saillie du côté extérieur du profilé de sorte à former une butée à son enfoncement.

La longueur du profilé P est telle que sa première partie PI est en applique sur toute la longueur ou sur pratiquement toute la longueur de ladite face intérieure correspondante du tableau T si bien que son bord libre puisse être disposé au nu extérieur du mur M.

Chaque profilé est de préférence monobloc, c'est-à-dire fabriqué d’un seul tenant.

Des pattes de fixation Pf sont utilisées pour fixer le cadre D sur le mur M. Chaque patte de fixation Pf présente une géométrie en équerre et dont une paroi est fixée sur la face extérieure de la partie P2 d’un profilé correspondant, alors que l’autre paroi est destinée à prendre appui sur la face du mur M.

Des moyens de fixation sont utilisés pour solidariser chaque patte de fixation Pf avec respectivement le mur M, un profilé P correspondant et qui sont avantageusement constitués de vis V.

On remarquera, sur les Figs. 4 et 5, la présence d’un isolant thermique It disposé dans la profondeur de la face extérieure de la partie P2 des profilés P, et autour du cadre D. Il est en principe masqué par un parement, non représenté, tel que des plaques de Placoplatre ®. La profondeur de cette partie P2 est approximativement égale à l’épaisseur de l’isolant It additionnée de celle de son parement.

Dans l’invention, le cadre D est surmonté d’un coffre-tunnel Co destiné à contenir un mécanisme de volet roulant capable d’occulter la fenêtre. Le coffre-tunnel est constitué, sur la Fig. 3, d’une enveloppe prismatique fermée à ses deux extrémités par deux joues J1 et J2 et entre lesquelles est tenu l’axe du mécanisme de volet roulant. Le volet roulant peut être remplacé ou complété par un occultant de type à rideau, par exemple un store vénitien.

Le coffre-tunnel Co est fixé sur le cadre D et au dessus de celui-ci. De cette manière, la fenêtre comprenant le dormant, son ou ses battants, peut être fixée dans ledit cadre pour constituer un équipement complet. Cet équipement peut ainsi être livré pré-monté sur son lieu de pose.

La largeur du coffre-tunnel Co est, dans l’invention, inférieure à la largeur du tableau T permettant l’intégration de la fenêtre y compris son coffre-tunnel dans un tableau conventionnel, c'est-à-dire d’une géométrie rectangulaire ou carrée. Le travail du maçon est simplifié car une telle ouverture standard et facile à réaliser, convient pour réceptionner l’huisserie et son coffre-tunnel. Le coffre-tunnel Co repose par ses deux extrémités sur les extrémités hautes des deux montants latéraux Mtl et Mt2.

Expliqué autrement et en référence aux Figs. 3 et 4, la largeur 1 du coffre-tunnel Co est inférieure ou égale à la distance L prise entre les faces longitudinales extérieures des parties PI des deux montants latéraux Mtl et Mt2. Ces deux faces longitudinales extérieures sont disposées en applique sur les deux faces intérieures latérales du tableau T.

Sur la Fig. 5, le coffre-tunnel Co peut rentrer au moins partiellement dans le tableau T en étant disposé au nu extérieur du mur M. Cette disposition permet de faire circuler un tablier Tl d’occultation au plus près de la face extérieure du mur comme le suggère la flèche F. Le tablier d’occultation Tl est enroulé autour d’un tambour dont l’axe est tenu entre les deux joues fermant les deux extrémités du coffre-tunnel. L’entraînement à rotation du tambour permet de faire descendre ou remonter le tablier.

Sur la Fig. 3, le coffre-tunnel Co est solidarisé mécaniquement, d'une part, avec le cadre D et d'autre part, avec le mur M, en étant disposé au nu extérieur de celui-ci. Des moyens de liaison tels que des brides de fixation Bf, au nombre de deux, sur cette Fig. 3, mettent en œuvre ces deux fonctions. Sur la Fig. 6, chaque élément de la paire de brides de fixation Bf gauche et droite se compose, d’une plaque comprenant des volets et ici au nombre de cinq VI-V5. Les volets VI, V2 et V3 se suivent et sont orientés à 90° deux à deux, le volet V3 étant parallèle et tourné à l’opposé du premier volet. Ils servent à fixer le coffre-tunnel Co sur le mur M. Le volet V2 se prolonge vers le bas, dans la position de pose de la bride de fixation Bf visible sur cette Fig. 6, et est prolongé perpendiculairement par le volet V4 disposé du même côté que le volet V3, ce volet V4 étant prolongé perpendiculairement vers le bas par le volet V5 et parallèlement au volet V2. Les volets sont plants. Ils sont formés par pliage ou constitués de plaques planes soudées entre elles.

Les volets VI, V2 et V3 permettent de fixer le coffre-tunnel Co avec le mur M. Sur les Figs. 3 et 6, le volet VI est destiné à prendre appui et être fixé sur la face frontale Ff du coffre-tunnel Co, alors que le volet V3 est destiné à prendre appui sur la face intérieure du mur M autour du tableau T pour y être fixé, par exemple à l’aide de vis V en coopération avec des chevilles ancrées dans ledit mur.

Les volets VI, V2, V4 et V5 forment un moyen de liaison entre le coffre-tunnel Co et le cadre D. En pratique, seuls les volets VI et V5 sont traversés de vis V de fixation.

Le volet V4 repose sur l’extrémité libre d’une traverse Mt correspondante, alors que le volet V5 est appliqué contre la face extérieure de ladite traverse pour y être fixée, par exemple par vissage.

La pose du cadre D de réception du dormant de la fenêtre et équipé de son coffre-tunnel Co, se présente de la manière suivante. La fenêtre est livrée avec le coffre-tunnel Co assemblé au cadre D, c'est-à-dire avec ses brides de fixation Bf en place. Les pattes de fixation Pf sont également pré-montées sur le cadre D. On dispose le cadre D autour du tableau T traversant le mur M, puis on le loge à l’intérieur du tableau T de sorte que les parties PI du dormant D prennent place en vis-à-vis des faces intérieures correspondantes du tableau T et que le coffre-tunnel Co s’avance dans la partie haute du tableau T. Le cadre D équipé de son coffre-tunnel Co est en place dans le tableau T quand la face orthogonale Ph reliant les deux parties PI et P2 des profilés P vient en butée contre la face intérieure du mur M. On fixe ensuite les pattes de fixation Pf, les brides de fixation Bf sur le mur M. On peut parfaire l’étanchéité en injectant dans les interstices subsistant, un joint de mousse expansée.

Le dormant de la fenêtre est ensuit solidarisé sur la cadre D, puis le ou les battants sont accroché(s) sur le dormant.

Le ou les battants de la fenêtre sont accrochés sur le cadre.

Le cadre D de l’invention est équipé d’un coffre-tunnel Co. Il peut être livré « prêt à poser » équipé de sa fenêtre, dans un tableau conventionnel, c'est-à-dire en principe de dimension rectangulaire ou carrée. Le travail du maçon est simplifié.

Le cadre D intègre des pattes de fixation, des brides de fixation sur le mur autour du tableau.

Ses profilés P définissent le positionnement du cadre D dans le tableau T. Ils forment également l’habillage des parois intérieures du tableau.

Sur les Figs. 7 et 8, le cadre D est fermé, c'est-à-dire en étant complété par une traverse haute Th qui réunit respectivement les extrémités hautes des deux montants Mtl et Mt2. Le cadre D présente ainsi, en référence à la Fig. 7, une géométrie à périmètre fermé, relativement rigide. Le coffre-tunnel Co repose sur cette traverse haute Th. Des moyens de liaison tels que des pattes de fixation en équerre Pf décrites ci-avant peuvent être utilisés pour relier la face frontale Ff du coffre-tunnel Co avec la face supérieure de la traverse haute Th.

Sur la Fig. 8, la traverse haute Th peut être dépourvue du décrochement que possèdent les trois autres profilés P puisque le tableau s’étend au dessus de celle-ci. La largeur de la traverse haute Th est cependant plus courte pour permettre le tirage du tablier Tl sortant du coffre-tunnel Co.

Le coffre-tunnel Co est disposé au nu extérieur du mur M.

Sur la Fig. 9, le cadre D présenté est ouvert dans sa partie basse. Il est conçu pour recevoir le dormant d’un ouvrant de type porte et qui ne sont pas représentés pour des raisons de clarté de la Fig.

Le cadre D se compose ici de trois profilés P assemblés de sorte à définir une géométrie en U retourné pour celui-ci, comme cela est identifiable en vue de face sur cette Fig. 9. Le cadre D se compose ainsi d’une traverse haute Th réunie à ses deux extrémités respectivement à la partie haute des deux montants Mtl et Mt2.

Le cadre D est fixé au nu extérieur du mur M, par l’intermédiaire d’une pluralité de pattes de fixation Pf.

Le coffre-tunnel Co est solidarisé avec le cadre D et avec le mur M, par l’intermédiaire de deux brides de fixation Bf. Il repose sur la traverse haute Th.

Sur la Fig. 10, là encore, la traverse haute Th peut être dépourvue du décrochement que possèdent les deux autres profilés P puisque le tableau s’étend au dessus de celle-ci. La largeur de la traverse haute Th est cependant plus courte pour permettre le tirage du tablier Tl sortant du coffre-tunnel Co.

Claims (7)

1. REVENDICATIONS 1) Cadre (D) destiné à porter le donnant d’une fenêtre ou d’une porte, le cadre étant conçu pour être fixé sur un mur (M) et autour d’un tableau (T) traversant ledit mur, comprenant des profilés (P) incluant deux montants (Mtl, Mt2) et au moins une traverse haute (Th) et/ou basse (Tb), les profilés (P) étant assemblés au niveau de leur(s) extrémité(s), caractérisé en ce qu’au moins certains profilés comprennent, une première partie (PI) destinée à prendre place à l’intérieur du tableau (T) contre une face intérieure correspondante de celui-ci et sur pratiquement toute sa longueur, une seconde partie (P2) prolongeant la première partie de sorte à pouvoir être disposée en dehors du tableau, une butée (B) destinée à prendre appui sur le nu intérieur du mur (M) limitant l’enfoncement du cadre (D) à l’intérieur dudit tableau et en ce qu’un coffre-tunnel (Co) est disposé au-dessus du cadre (D), considéré dans sa position de pose, la largeur (1) du coffre-tunnel (Co) étant inférieure ou égale à la distance (L) séparant les faces extérieures des premières parties (PI) des deux montants latéraux (Mtl, Mt2), le coffre-tunnel (Co) étant fixé sur le cadre (D), par l’intermédiaire de moyens de liaison.
2. 2) Cadre (D) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit profilé comprend une face intérieure plane (Pi) destinée à être tournée vers l’intérieur du tableau (T), deux faces planes (Pel, Pe2) parallèles et non coplanaires, tournées de l’autre côté de la paroi intérieure, délimitent les deux parties (PI et P2), une face orthogonale (Ph) reliant ces deux faces parallèles formant la butée (B).
3. 3) Cadre (D) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de liaison comprennent deux brides de fixation (Bf) reliant le coffre-tunnel (Co) avec les deux montants latéraux (Mtl et Mt2), chaque bride de fixation (Bf) comprenant un premier volet (VI) fixé sur la face frontale (Ff) dudit coffre-tunnel, un second volet (V5) fixé sur la seconde partie (P2) d’un montant (Mtl, Mt2) correspondant, chaque bride de fixation (Bf) comprenant en outre un troisième volet (V3) destiné à prendre appui sur le nu intérieur du mur (M).
4. 4) Cadre (D) selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que des pattes de fixation (Pf) sont fixées sur au moins certains des profilés (P) pour fixer le cadre (T) sur le mur, chaque patte de fixation (Pf) présentant une géométrie en équerre et dont une paroi est fixée sur la face extérieure de la seconde partie (P2) d’un profilé (P) correspondant, alors que l’autre paroi est destinée à prendre appui sur la face du mur (M) pour y être fixée.
5. 5) Cadre (D) selon l'une quelconque des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce qu’il présente une géométrie en U comprenant une traverse basse (Bt) reliée à ses deux extrémités avec les deux montants (Mtl, Mt2) et en ce que le coffre-tunnel (Co) repose par ses deux extrémités sur les deux extrémités hautes des deux montants (Mtl, Mt2).
6. 6) Cadre (D) selon l'une quelconque des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce qu’une traverse basse (Tb), une traverse haute (Th) réunissent respectivement les extrémités basses et hautes des deux montants (Mtl et Mt2) et en ce que le coffre-tunnel (Co) repose sur ladite traverse haute (Th).
7. 7) Cadre (D) selon l'une quelconque des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce qu’il présente une géométrie en U retourné comprenant une traverse haute (Th) réunie à ses deux extrémités respectivement à deux montants (Mtl et Mt2) et en ce que le coffre-tunnel (Co) repose sur ladite traverse haute (Th).