Balance de ménage L'objet de la présente invention
est constitué par une balancé de ménage du type dynamo- métrique à ressorts, de construction simple et robuste, permettant la pesée avec grande exactitude dont la carcasse est pourvue d'un habillage ou boîtier de configuration pratiquement sphérique et présentant deux troncatures, ménagées selon deux plans différents, un inférieur définissant la-base ou assise et un antérieur incliné, . formant avec l'inférieur un angle inférieur à 90[deg.] et définissant une ouverture circulaire, sur-laquelle vient s'adapter un élément transparent permettant la lecture
d'un cadran circulaire sur lequel se déplace l'aiguille mobile indiquant la pesée effectuée.
A sa partie supérieure, le boîtier présente une ouverture par laquelle émerge un régulateur de mise à 0, ainsi qu'émerge également l'arbre du mécanisme de pesée,
sur l'extrémité libre duquel vient se fixer un plateau pratiquement plan. Sur. ce plateau est agencé un autre pla- teau pourvu de parois latérales servant de récipient amo- vible pour recevoir les substances à peser.
On connaît déjà des mécanismes de balance domestique dont le fonctionnement est basé sur la tension d'un ressort dont la déformation, provoquée par les produits déposés sur le plateau, est transmise à une aiguille se déplaçant sur un cadran pour indiquer le poids.
Dans ces mécanismes connus de balances de ménage, les déformations subies par le ressort se transmet- tent par l'entremise de leviers intermédiaires en un mouve- ment linéaire de l'aiguille indicatrice, ce qui a pour ré- sultat l'obligation d'utiliser des carcasses de configuration déterminée. En même temps, pour ce qui est de ces mécanismes cités, l'excès d'articulation entre les leviers agencés entre le ressort et l'aiguille fait que la pesée obtenue est assez inexacte.
L'objet de la présente invention est relatif à une balance dont le mécanisme est extrêmement
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ce qui se traduit par un gain en exactitude.
La présente invention vise également la réalisation d'une balance dont la forme, ainsi que la dis- position des éléments extérieurs en permettent l'utilisa-
tion et un maniement faciles.
Grâce à la présente invention, le système
de leviers, disposés entre le ressort et l'aiguille indi- catrice, transforme les déformations de ce ressort en un mouvement giratoire de l'aiguille indicatrice, mouvement constituant une conception nouvelle de ce type de balances
de ménage.
Conformément à la présente invention, le mécanisme comprend un châssis pourvu d'une base d'assise
et de deux parois latérales, de préférence parallèles,
entre lesquelles sont montés deux leviers parallèles plans,
un supérieur et un inférieur, articulés par leurs bords postérieurs à ces mêmes parois, grâce à leurs axes horizon- taux. tandis que leurs bords antérieurs sont articulés éga- lement par des axes horizontaux correspondant à une plaque déplaçable verticalement. A partir des bords supérieur et inférieur de cette plaque, et en sa partie centrale, s'étendent deux plaques, un ressort réglable travaillant à la traction étant agencé entre la patte inférieure et un point situé sur le bord supérieur des parois du châssis, tandis qu'une tige, destinée à recevoir le plateau
de la balance, émerge verticalement de la patte supé- rieure.
De ces deux leviers plans parallèles,
le supérieur supporte un bras dont l'extrémité libre est solidarisée avec une crémaillère s'engrenant avec un pignon sur l'axe duquel est montée l'aiguille indicatrice qui se déplace sur un cadran solidaire de la partie antérieure du châssis.
Les leviers plans cités présentent la conformation d'une plaque de largeur légèrement inférieure à la séparation existant entre les parois du châssis, ces plaques de parois latérales ayant une hauteur réduite, sont parallèles à celles du châssis
et présentent des orifices opposés permettant le passage de l'axe antérieur et de l'axe postérieur de l'articulation. En outre, ces plaques comportent, à partir de leurs bords antérieurs, un passage pour le ressort de traction effectuant la pesée.
Ce ressort est connecté au pont supérieur par l'entremise d'une vis traversant ce pont et faisant saillie supérieure, sur laquelle vient s'adapter un écrou destiné au réglage ou à la mise à 0. A son extrémité inférieure, la vis ci-avant citée comporte une tête qui est retenue sous une plaque intercalée entre les spires supérieures du ressort, ladite plaque étant pourvue d'un
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saillant du bord inférieur de la plaque verticale.
Afin de maintenir un contact parfait
entre la crémaillère et le pignon, cette crémaillère
est soumise à l'impulsion d'un ressort de traction
qui l'attire vers le pignon cité et la guide dans son déplacement longitudinal grâce à des butées latérales.
Grâce au mécanisme qui vient d'être décrit, le nombre de leviers ou éléments articulés agencés entre le ressort et l'aiguille indicatrice se trouve réduit au minimum, évitant par là les frottements, tandis que le mécanisme y gagne en précision. Ce mécanisme est disposé dans un boîtier de forme pratiquement sphérique présentant deux troncatures, ménagées selon deux
plans différents, un inférieur définissant l'assise ou base et un antérieur incliné formant avec le premier un angle inférieur à 90[deg.] et définissant une ouverture circulaire sur laquelle vient s'adapter un élément transparent permettant la lecture d'un cadran circulaire sur lequel
se déplace l'aiguille mobile.
La carcasse présente à sa partie supérieure une ouverture par laquelle ressort un régulateur de mise
à 0, de même que l'axe du mécanisme de pesée, sur l'extrémité supérieure duquel vient se fixer un plateau pratiquement plan. Sur ce plateau est agencé un second plateau pourvu de parois latérales et pouvant servir de réceptacle amovible de produits à peser.
L'appareil ainsi décrit permet, d'une part, de peser des produits granulaires ou similaires, en versant ceux-ci dans le.plateau supérieur amovible et, d'autre part, de peser des produits qui, de par leur volume, ne peuvent être reçus dans le plateau supérieur amovible. A cette fin, ce plateau supérieur est retiré et le produit à peser est déposé sur le plateau inférieur fixe.
Selon une autre caractéristique de la
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fixe, un cadran circulaire mobile de diamètre inférieur
à celui du cadran fixe, les deux cadrans portant des graduations identiques et concentriques, le plus petit
des cadrans comportant un axe lui permettant de tourner
et dont l'extrémité externe comporte un bouton de commande.
Le but de ce petit cadran tournant est de pouvoir effectuer des pesées successives sans avoir à effectuer d'autres opérations et sans avoir à retenir les pesées antérieures.
Supposons, à titre d'exemple, que l'on veuille obtenir un poids déterminé d'un mélange d'ingré- dients, ceux-ci selon des quantités prédéterminées. A
cette fin, on.verse dans le plateau supérieur amovible
le premier de ces ingrédients jusqu'à ce que le poids
requis soit indiqué par l'aiguille sur le cadran fixe. Ensuite, on fait tourner le cadran mobile jusqu'à ce que
le 0 de celui-ci coïncide avec la position indiquée par l'aiguille. On verse ensuite l'ingrédient suivant, dont
le poids sera indiqué par l'aiguille sur le petit cadran mobile, puisque l'aiguille part du 0 de ce dernier. En agissant ainsi successivement, il est possible d'ajouter
l'un à l'autre tous les produits d'un mélange jusqu'à l'obtention du poids final souhaité. Ce cadran mobile trouve, par exemple, une autre application lorsque l'on veut effectuer la pesée d'un produit ne pouvant être
reçu dans le plateau amovible. Dans ce cas, on retire
ce plateau amovible et l'on dispose sur le plateau
fixe un récipient de dimension suffisante. L'aiguille indicatrice se déplacera et indiquera le poids de ce récipient. Ensuite, on fait tourner le cadran mobile
jusqu'à ce que le 0 de ce dernier coïncide avec l'aiguille. A partir de ce moment, on peut effectuer la
pesée souhaitée, le poids indiqué par cette pesée sur
le cadran mobile par l'aiguille correspondra réellement
au poids du produit, étant donné que l'aiguille part du
0 de ce même cadran mobile.
La carcasse est divisée selon un plan
vertical en deux parties, une postérieure de plus grande profondeur et une antérieure, les deux parties étant emboîtables afin de recevoir le mécanisme de pesée. La constitution décrite, de même que les caractéristiques propres à l'invention, seront expliquées plus en détail ci-après, en référence aux dessins annexés qui montrent
une forme préférée de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif. Dans ces dessins:
- la figure 1 est une vue en perspective du mécanisme;
- la figure 2 est une vue en coupe de ce mécanisme, prise en sens longitudinal; et
- la figure 3 est une vue en perspective de l'appareil. Ainsi qu'on peut le voir dans les dessins, . ^ <EMI ID=4.1> <EMI ID=5.1>
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dans laquelle sont ménagés les orifices
<EMI ID=7.1>
<EMI ID=8.1> <EMI ID=9.1> rence 28, deux parois latérales parallèles 3 et 4 représentant une grande ouverture centrale, afin
de diminuer le poids de l'ensemble. Sur le bord supé- rieur de ces parois latérales est montée une traverse 5.
Entre les parois 3 et 4 sont disposées
deux plaques planes parallèles 6 et 7 dont le bord postérieur est articulé sur les parois susdites, grâce aux axes 8 et 9. Ces plaques sont articulées par leur bord antérieur à une plaque verticale qui ne peut se déplacer que dans le sens vertical, les articulations étant ici obtenues comme dans le cas précédent au
moyen des axes 11 et 12.
Afin de faciliter l'articulation antérieure et l'articulation postérieure, les plaques 6 et 7 sont pourvues de parois latérales dans lesquelles sont ménagés des orifices destinés au passage des axes correspondants.
Ainsi, la plaque verticale 10 comporte des pattes latérales pourvues d'orifices qui, lorsqu'ils sont disposés en face des orifices des parois des plaques 6 et 7, permettent
le passage des axes 11 et 12.
A partir du bord supérieur et du bord inférieur libres de la plaque verticale 10, émergent deux pattes centrales 13 et 14. Une tige 15 s'étend vers le haut
à partir de la patte centrale supérieure 13 et porte à
son extrémité supérieure un plateau destiné à recevoir
les produits à peser.
Entre la patte inférieure 14 de la plaque 10 et la traverse 5 est monté un ressort de traction 16. A
sa partie inférieure, ce ressort forme une ganse qui passe au travers d'un orifice agencé dans la patte 14.
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La fixation de l'extrémité supérieure
du ressort est effectuée au moyen d'une vis 17 qui
fait saillie de la traverse 5, ladite saillie portant
un écrou 18. L'extrémité inférieure de la vis 17
forme une tête qui est-retenue sous la plaque 19 qui
est montée entre les_spires du ressort 16-.-
Cette plaque 19 est agencée dans un
orifice destiné au passage de la vis. Grâce à cette disposition, il est possible de régler la tension du
ressort 16 en agissant sur <1>' écrou 18, ce qui permet
la mise à 0 du mécanisme lorsque le plateau de la balance
est vide, afin d'assurer la précision de la pesée.
Ainsi qu'on peut le voir aux dessins, les plaques 6 et 7 sont évidées en leur partie centrale afin
de livrer passage au ressort 16.
La plaque supérieure 16 est solidaire d'un levier coudé 20 dont l'extrémité antérieure est réunie
à une plaque 21 dont le bord interne présente une denture 22 constituant une crémaillère.qui vient s'engrener avec le pignon 23 sur l'axe 24, duquel est montée l'aiguille indi- catrice. En outre, une plaque 25 est réunie au châssis,
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dran 31 destiné à la lecture de la pesée.
L'axe du pignon 24 est monté entre la pla- que 25 et un petit support postérieur 27 fixé à cette même plaque. De l'une des parois latérales du support, ainsi
qu'on peut le voir à la figure 1, émerge, vers le pignon,
une patte 24 qui présente une petite ouverture à travers
de laquelle passe la crémaillère 21, afin de servir de
guide lors du déplacement de cette dernière.
La crémaillère 22 est également repoussée
vers le pignon 23, grâce à un ressort 28 uni par son extrémité au bras 29 qui est solidaire du levier 20.
Ainsi, la crémaillère 22 est constamment engrenée avec
le pignon 23.
Le fonctionnement du mécanisme décrit
se déroule comme suit: la manoeuvre du bouton 19 agit sur le ressort 16 afin de mettre l'aiguille indicatrice
en position 0, lorsque le plateau de la balance est vide.
Lorsque l'on verse un produit déterminé
sur le plateau de la balance, la plaque 10 descend en effectuant une traction sur le ressort .16. La descente
de la plaque 10 fait que les plaques ou leviers 6 et 7 tournent sur les axes 8 et 9 et leur partie antérieure descend, ce qui fait descendre à son tour le levier 20
qui est solidaire de la plaque 6, qui fait descendre
la crémaillère 22, laquelle agit sur le pignon 23 qui,
en tournant à son tour, imprime ce même mouvement à l'aiguille indicatrice 32.
Ainsi qu'on peut le voir dans les dessins,
la balance comprend une carcasse 28 de forme pratiquement sphérique comportant deux troncatures, une inférieure et une antérieure, la première définissant le plan infé- rieur constituant l'assise de l'appareil, tandis que la supérieure forme une ouverture 29 dans laquelle se monte
un élément transparent 30 permettant la lecture d'un cadran interne fixe 31 sur lequel se déplace une aiguille 32 actionnée par le mécanisme de balance lorsque l'on effec- tue une pesée.
La carcasse 28 présente en outre une ouverture <EMI ID=12.1>
destiné à la mise à 0 de l'aiguille 32, ainsi que la
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rieure de laquelle est fixé le plateau 33 de configuration sensiblement plane. Sur ce plateau est disposé à
son tour un second plateau 35 doté d'une paroi latérale pour former un récipient permettant la pesée de produits granulaires ou similaires. Ce plateau 35 est pourvu
d'un bec verseur 36 servant en même temps de poignées. Sur l'élément transparent 30 fermant l'ouverture 9, est monté un cadran tournant 37, agencé en relation avec une commande extérieure 28, de manière que lorsque l'on agit sur cette commande, le cadran mobile 37 puisse tourner.
Ce cadran mobile est pourvu d'une graduation identique
à celle du cadran fixe 31.
Grâce à cette disposition et lorsque l'on désire effectuer des pesées successives de produit
devant s'ajouter, comme par exemple, lorsqu'il s'agit
de mélanger une série d'ingrédients, le premier de ceux-ci est versé sur le plateau 28 jusqu'au poids souhaité. Ensuite, on fait tourner le cadran mobile 37 au moyen
de la commande 38 jusqu'à ce que le 0 de ce cadran corresponde à l'aiguille.
Le cadran mobile 37 et sa commande 38 peuvent être reliés au moyen d'un axe ou encore, cette commande 38 peut être formée d'une saillie interne traversant l'élément transparent 29 et le cadran mobile 37, lequel est solidarisé à cette saillie et pourra tourner librement dans l'orifice de passage de l'élément 30.
REVENDICATIONS
1. Balance de ménage, caractérisée en ce qu'elle comporte un châssis pourvu d'une base d'assise
et de deux parois latérales, de préférence parallèles,
entre lesquelles sont montés deux leviers parallèles plans, un supérieur et un inférieur, articulés par leurs bords postérieurs à ces mêmes parois, grâce à leurs axes horizontaux, tandis que leurs bords antérieurs sont articulés également par des axes horizontaux correspondants à une plaque verticale déplaçable verticalement, dotée à ses bords supérieur et inférieur de pattes centrales, un ressort de traction réglable étant prévu entre le bord inférieur de ces pattes et à un point situé au-dessus du bord supérieur des parois du châssis, ce ressort étant réglable, tandis.
que la patte supérieure fait saillie verticale sous la forme d'une tige destinée à recevoir le plateau de la balance, le levier supérieur supportant un bras dont l'extrémité libre est solidaire d'une crémaillère qui coopère avec un pignon sur l'axe duquel est montée l'aiguille indicatrice qui se déplace sur un cadran solidaire de la partie antérieure du châssis.