"Couverture de toiture à isolation thermique�
La tendance compréhensible d'utiliser au mieux l'espace entouré de murs d'un bâtiment a conduit à des toitures dites "toit chaud" qui permet d'agencer en pièces à utilisation <EMI ID=1.1>
<EMI ID=2.1>
thermotoit s'est avéré particulièrement efficace et a été
décrit dans le DT-OS 1 904 484. La couverture réalisant le
toit chaud est composée d'éléments calorifuges à alvéoles
formés dans une feuille et de garnitures isolantes qui y sont logées.
Les garnitures isolantes peuvent être expansées
dans les alvéoles. En général on' préférera cependant introduire les garnitures calorifuges sous forme de plaques de dimensions stables, en particulier de plaques en mousse dure de matière synthétique. Les alvéoles comportent des arêtes marginales qui sont posées sur les lattes ou voliges, de sorte que les arêtes, qui se font face et se suivent dans le sens de la pente, recouvrent les voliges. Les éléments de couverture proprement dits, tuiles,plaques et analogues, sont posés ensuite sur les éléments calorifuges. Pour des couvertures en tuiles, par exemple, la pose est telle que le nez de la tuile vienne s'engager
dans les dégagements formés dans le bord inférieur de la plaque calorifuge et s'appuient, après pose, sur les voliges.
De nombreuses expériences de ces éléments de thermotoit sur des bâtiments terminés ont démontré leur possibilité d'emploi et leur utilité. Mais comme pour toute novation, la
tendance aux parachèvements et aux améliorations a amené des qui,
problèmes.nouveaux/quoique n'étant pas fondamentaux, doivent être résolus dans le sens d'une optimisation. Un de ces problèmes, dont traite également l'invention, est d'éviter
les ponts froids ( ponts thermiques ) qui sont des sources
de contrariétés pour tous les couvreurs. De tels ponts thermiques peuvent se produire également sur le "thermotoit", plus précisément à l'endroit où les bords de feuille posent
sur les voliges dans la zone de recouvrement. Le pouvoir <EMI ID=3.1>
calorifuge des lattes-voliges est nettement moindre que celui <EMI ID=4.1>
des garnitures calorifuges dans les alvéoles. Le recouvrement des bandes marginales sur les voliges peut donc former un pont thermique. Etant donné le grand nombre d'éléments calorifuges d'un thermotoit, les différents ponts thermiques s'ajoutent
pour atteindre un effet total non négligeable qui pourrait cependant être diminué par la pose de bandes isolantes ou autres. Il est à remarquer cependant que toute mesure de ce genre est onéreuse et prend du temps.
L'invention � pour but de réaliser la suppression
des ponts thermiques par une voie nouvelle, voie qui selon
la construction peut amener à une modification du thermotoit traditionnel en ce sens qu'on peut renoncer aux alvéoles de
la feuille. L'invention est caractérisée, en ce que, en conservant les plaques calorifuges, en particulier des plaques en matière synthétique expansée dure, au moins sur l'arête inférieure d'une plaque calorifuge supérieure est prévue une languette de prolongation qui recouvre la volige correspondante. La plaque calorifuge recouvre donc la volige et empêche la formation d'un pont thermique au-dessus de la volige.
L'invention est explicitée au poyen d'une série d'exemples d'application avec référence aux dessins dans lesquels:
- la figure 1 est un schéma du principe du montage selon l'invention,
- les figures 2 et 2a montrent une première variante de la figure 1,
- la figure 3 montre une variante d'un genre différent,
- la figure 4 montre un autre genre d'exécution,
- les figures 5a à 5d sont des vues d'un détail d'exécution,
- la figure 6 montre une possibilité de réalisation <EMI ID=5.1> La figure 1 représente la forme d'exécution la plus simple de l'invention. Par 1 on a désigné une latte-volige, par 2 une plaque calorifuge supérieure et par 3 une plaque inférieur( calorifuge, plus particulièrement en mousse dure de matière synthétique, qui se suivent dans le sens de la pente. Cette disposition correspond approximativement au montage selon DT-OS 1 904 484.
Les plaques calorifuges 2 et 3 peuvent être engagées dans des alvéoles en matière synthétique 4 et 5 dont les bords repliés en équerre 6 et 7 se recouvrent sur la volige
1. Cependant ce montage ne présuppose pas la présence d'alvéoles dans la feuille. Les bandes marginales qui se recouvrent 6 et
7 de l'exécution selon DT-OS 1 904 484 donnent lieu, comme il
a déjà été dit, à la formation d'un pont thermique que l'inventi< s'est fixé comme tâche d'éviter.
Cette tache est remplie sur l'exemple de la figure 1 par le fait que la plaque calorifuge 2 comporte une languette marginale 8 qui recouvre la volige 1. La volige 1 est donc calorifugée de telle manière que son pouvoir d'isolation
plus faible par rapport à celui des plaques 2 et 3 n'apparaît plus; il ne pe.ut donc plus se former de pont thermique. Si on n'utilise pas d'alvéoles en matière synthétique, la plaque 5, qui n'est plus épaulée contre la volige 1 , doit être soutenue par un' support 9 dont la forme est naturellement arbitraire..
Si une telle isolation thermique doit être utilisée avec des tuiles à nez, les plaques 2 peuvent comporter des dégagements 10 obtenus par formage et indiqués en pointillé, adaptés à la forme du nez, de sorte que les nez des tuiles viennent s'appuyer contre la volige 1.
Dans l'exécution décrite d'après la figure 1, la languette de prolongation 8 et la plaque calorifuge 13 sont placées bout à bout en 11. Ceci peut amener éventuellement des difficultés au point de vue étanchéité, car l'écartement des voliges 1 entre elles n'est pas toujours le même. Il se forme donc éventuellement des interstices qui doivent être calfeutrés par la suite. Il parait donc plus intéressant dans bien des cas de choisir la forme d'exécution selon la figure 2, dans laquelle la languette de peolongement 8 est allongée au-delà de la volige 1 et recouvre la plaque 3 qui, dans ce but, est étagée en 12.
La figure 2 montre une autre exécution dans laquelle la surface de la plaque calorifuge 3 comporte des rainures ou des canaux 13, permettant l'écoulement de l'eau qui a pu pénétrer dans l'intervalle entre les plaques calorifuges. La figure 3 montre essentiellement la même forme, mais avec la différence qu'à la place des dégagements 10 correspondant aux nez des tuiles des barrettes ou épaulements 14 sont formés à la surface de la plaque calorifuge 2, contre lesquels viennent s'appuyer les nez des tuiles.
De telles proéminences au-dessus de la surface de la plaque calorifuge 2 ne sont pas seulement favorables aux couvertures en tuiles, mais conviennent également aux recouvrements en plaques (ardoise, fibrociment et analogues), parcequ'elles permettent une aération à l'arrière des éléments de couverture: Si les proéminences 14 sont des barrettes s'étendant sur toute la largeur de l'élément, elles doivent comporter-des passages pour éviter une retenue de l'eau.
Bien entendu les dégagements 10 de la figure 2 peuvent être combinés aux proéminences 14 de la figure 3. Les proéminences
14 pourront dans ce cas avoir un relief moindre. Un exemple
en est donné par la figure 4.
Mais/figure 4 sert également de représentation d'une autre possibilité d'extension en ce sens que, non seulement
la plaque 2 comporte un prolongement en languette 8 qui recouvre la volige 1, mais que la plaque 3 comporte une languette corres-pondante 15. Ces deux languettes 8 et 15 se recouvrent audessus de la volige 1. Cette figure fait voir une série d'avantages.
Comme la plaque 3 est épaulée à son extrémité supérieure par sa languette 15 sur la volige 1, l'appui spécial 9 n'est plus nécessaire. Les alvéoles porteuses de la feuille elles aussi ne sont plus nécessaires.
Des différences d'écartement entre les voliges 1 ne sont plus nuisibles. Elles sont compensées par des décalages relatifs des languettes 8 et 15 l'une par rapport à l'autre.
Dans le cas d'un matériau de couverture fixé par clous, ceux-ci passent à travers les languettes 8 et 15 et fixent par conséquent les plaques 2 et 3 sur les voliges en empêchant tout glissement.
La figure 1 montre les dégagements pour le nez des tuiles, qui sont ouverts vers la volige 1, de telle sorte que les tuiles appuient directement sur la volige 1. Les dégagements 10 ne sont pas des rainures s'étendant sur toute
la largeur de la plaque, ce qu'on a déjà fait remarquer,, puisque dans ce cas la languette de prolongement 8 ne serait pas en liaison avec la plaque 2. Il ne peut donc y avoir que des dégagements isolés. Ceci présente un certain inconvénient, du fait que les dégagements doivent être formés selon le genre
de tuile utilisée, les nez des tuiles n'étant pas toujours de la même forme.
Il est donc rationnel de choisir une exécution dans laquelle les dégagements 10 forment une gouttière continue comme représenté sur la figure 2a. Ceci ne peut cependant être réalisé qu'à condition que la gouttière 10 soit placée dans
la face de la plaque de calorifugeage 2, c'est-à-dire obturée en direction de la volige 1. La force exercée par les tuiles s'applique donc à la plaque de calorifugeage et est transmise par celle-ci à la volige. Ceci pose quelques problèmes particuliers .
La section qui subit le plus grand effort est indiquée en pointillé 16 sur la figure 2a. En dimensionnant la profondeur de la gouttière 10, respectivement de la proéminence 14 (figure
4), il faut veiller à ce que la section 16, ainsi que sa position, soient choisies de façon telle que la section 16 reste suffisamment grande. Il sera donc nécessaire en général de reculer la gouttière 10 par rapport à la volige 1 puisque plus la gouttière 10 est rapprochée de la volige 1, plus la section
16 devient faible. Lorsque les nez des tuiles sont épaulés contre la paroi interne de la gouttière ou contre les proémi-
<EMI ID=6.1>
de
utile, afin de tenir les sections de plaque/ calorifugeage à des valeurs les plus faibles possibles, de prévoir une armature.
Une telle armature est représentée par exemple sur la figure
3 sous forme de fil en 17.
Cependant, il est également possible de prévoir l'armure non pas à l'intérieur du matériau calorifuge mais de lui donner la forme d'une armature. Des exemples de ces renforcements sont représentés sur les figures 5a..... 5d. Les figures 5a.... 5c partent de la forme d'exécution selon la figure 3, alors que la figure 5d part de l'exécution de la figure 4. Toutes ces armatures ont de commun le renforcement de l'arête 18 par un profilé qui sera en général un profilé métallique. Il serait à examiner si cette armure peut se faire également par un profilé en matière synthétique; ceci n'est d'ailleurs pas décisif puisqu'il s'agit uniquement d'armer l'arête 18 par un profil qui évite des forces de déformation nuisibles sur le matériau calorifuge par les nez des tuiles. <EMI ID=7.1> <EMI ID=8.1>
L. On suppose qu'elle est une bande métallique avec pointes rapportées 20, soit d'un côté (figures 5a, 5b) soit des deux côtés (figure 5c). De cette façon le montage des bandes de renforcement est très simple.
Dans l'exemple selon 5d on a supposé qu'une gouttière
22 sert de logement aux nez des tuiles. Pour l'armure, on utilise dans ce cas un profilé en U replié à angle droit au moins d'un côté pour appui sur la plaque calorifuge. Une fixation spéciale des profilés sera superflue dans la plupart des cas puisque les nez des tuiles les maintiennent.
Les réalisations précédentes ont traité d'une exécution de la plaque calorifuge dans le sens faîte-gouttière. Mais les plaques d'isolation thermique sont placées également les unes à côté des autres dans le sens du faîte. L'interstice
entre elles doit être ponté ou recouvert. Dans ce but, on pensera en tout premier lieu à des arêtes à emboîtement connues par ailleurs. Un exemple d'application est représenté sur la figure 6, dans lequel on est parti de la supposition que les plaques de calorifugeage 2, 2', placées l'une à côté de l'autre dans le sens du faîte, sont logées dans des alvéoles 23, 23' reliées en 24 par un repli débordant. Par 13 sont représentés les canaux ou rainures d'écoulement d'eau (figure 2). Sur les
<EMI ID=9.1>
25' qui s'engagent l'une dans l'autre à la façon de crochets. En même temps, les languettes en forme de crochets 25, 25' ont une forme telle qu'une rainure de logement 26 du repli 24 des alvéoles reste ouverte.
Les figures 7, 8 et 9 montrent une variante du mode de réalisation de la figure 4. Le principe de base est le même en ce sens que la plaque isolante de la chaleur 2, supérieure dans la direction de la pente, est engagée au-dessus de la <EMI ID=10.1>
<EMI ID=11.1>
appuyait directement par son bord antérieur, contre la latte
de toit 1. La différence de réalisation des figures 7, 8 et
9 réside en ce que la plaque d'isolation thermique 3 est engagée par sa forme sur la latte 1 et que la plaque supérieure
3 vient s'appliquer avec son arête inférieure 27 contre le bord frontal supérieur 28 de la plaque 3. La transmission des forces à partir de la plaque supérieure 2 vers la latte de toit 1 ne s'effectue donc pas directement sur cette latte, mais par l'intermédiaire de la plaque isolante inférieure 3.
Dans l'exemple de la figure 7, la face inférieure
de la plaque isolante 3 est pourvue d'une gorge 29 dans laquelle
<EMI ID=12.1>
quelque sorte solidaire de la masse de la plaque 3.
La différence entre la figure 8 et la figure 7 réside en ce que la plaque d'isolation thermique inférieure est décrochée en 31 tandis que la plaque supérieure 2 se prolonge par une bande 30 qui s'appuie sur le décrochement 31. De
cette manière on obtient un alignement de surface supérieure de deux plaques se succédant dans le sens de la fente.
Dans l'exemple de la figure 9 la gorge 29 est suffisamment rapprochée du bord 28 pour qu'il ne subsiste à cet endroit qu'une petite barrette 32 à section transversale en forme de crochet. Cette disposition est possible parce que cette barrette est pressée par la plaque 2 contre la latte de toit 1 de sorte qu'elle ne subit pratiquement pas de déformations .
Il est à souligner que les fentes entre les plaques d'isolation thermique n'ont été représentées aux dessins que pour une roeilleur"f.cocopréhan"ion et qu'en réaiité,; une foia .
posées, les plaques sont superposées sans aucun joint.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux
exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à
partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres
formes de réalisation, sans pour cela sortir du cadre de
l'invention.
REVENDICATIONS
1. Couverture de toit à isolation thermique avec
des éléments calorifiques placés sous les éléments de la
toiture (tuiles, plaques) et ayant la forme de plaques en
<EMI ID=13.1>
portées par elles, caractérisée en ce qu'au moins sur l'arête inférieure d'une plaque calorifuge supérieure (2) est formée
une languette de prolongement (8) recouvrant la volige (1) correspondante.
"Thermally insulated roof covering �
The understandable tendency to make the best use of the space surrounded by walls of a building has led to so-called "hot roof" roofs which make it possible to arrange in rooms for use <EMI ID = 1.1>
<EMI ID = 2.1>
thermotoit has proven to be particularly effective and has been
described in DT-OS 1 904 484. The cover carrying out the
warm roof is composed of heat insulating elements with cells
formed into a sheet and insulating gaskets housed therein.
Insulating gaskets can be expanded
in the alveoli. In general, however, it will be preferable to introduce the heat-insulating linings in the form of plates of stable dimensions, in particular of hard foam plates of synthetic material. The cells have marginal ridges which are placed on the slats or battens, so that the ridges, which face each other and follow each other in the direction of the slope, cover the battens. The actual roofing elements, tiles, plates and the like, are then laid on the heat insulating elements. For roofing tiles, for example, the installation is such that the nose of the tile comes into engagement
in the clearances formed in the lower edge of the heat-insulating plate and rest, after installation, on the battens.
Numerous experiments with these thermo-roof elements on finished buildings have demonstrated their potential for use and their usefulness. But as with any innovation, the
tendency to completions and improvements led to which,
new problems / although not fundamental, must be solved in the direction of optimization. One of these problems, which the invention also deals with, is to avoid
cold bridges (thermal bridges) which are sources
of annoyances for all roofers. Such thermal bridges can also occur on the "thermo roof", more precisely where the edges of the sheet lie.
on the battens in the overlap area. The power <EMI ID = 3.1>
insulation of battens is significantly lower than <EMI ID = 4.1>
heat-insulating linings in the cells. The covering of the marginal bands on the battens can therefore form a thermal bridge. Given the large number of heat-insulating elements of a thermo roof, the different thermal bridges are added
to achieve a significant total effect which could however be reduced by the installation of insulating strips or the like. It should be noted, however, that any such measure is expensive and takes time.
The invention � aim to achieve the deletion
thermal bridges by a new route, a route which according to
the construction can lead to a modification of the traditional thermotoit in the sense that one can dispense with the cells of
leaf. The invention is characterized in that, while retaining the heat-insulating plates, in particular plates of hard foamed synthetic material, at least on the lower edge of an upper heat-insulating plate is provided an extension tab which covers the corresponding batten . The heat-insulating plate therefore covers the batten and prevents the formation of a thermal bridge above the batten.
The invention is explained by means of a series of application examples with reference to the drawings in which:
- Figure 1 is a schematic diagram of the assembly according to the invention,
- Figures 2 and 2a show a first variant of Figure 1,
- Figure 3 shows a variant of a different kind,
- figure 4 shows another kind of execution,
- Figures 5a to 5d are views of an execution detail,
- Figure 6 shows a possible embodiment <EMI ID = 5.1> Figure 1 shows the simplest embodiment of the invention. By 1 we have designated a batten-batten, by 2 an upper heat-insulating plate and by 3 a lower plate (heat-insulating, more particularly in hard synthetic foam, which follow each other in the direction of the slope. This arrangement corresponds approximately to the assembly according to DT-OS 1 904 484.
The heat-insulating plates 2 and 3 can be engaged in synthetic material cells 4 and 5, the edges of which are folded at right angles 6 and 7 overlap on the batten
1. However, this assembly does not presuppose the presence of cells in the sheet. The marginal bands which overlap 6 and
7 of the execution according to DT-OS 1 904 484 give rise, as it
has already been said, to the formation of a thermal bridge that the inventor has set itself the task of avoiding.
This spot is fulfilled in the example of Figure 1 by the fact that the heat-insulating plate 2 comprises a marginal tongue 8 which covers the batten 1. The batten 1 is therefore insulated in such a way that its insulating power
weaker compared to that of plates 2 and 3 no longer appears; it can therefore no longer form a thermal bridge. If plastic cells are not used, the plate 5, which is no longer supported against the batten 1, must be supported by a support 9, the shape of which is naturally arbitrary.
If such thermal insulation is to be used with nosed tiles, the plates 2 may have clearances 10 obtained by forming and indicated in dotted lines, adapted to the shape of the nose, so that the noses of the tiles come to rest against the nose. volige 1.
In the execution described according to FIG. 1, the extension tongue 8 and the heat-insulating plate 13 are placed end to end at 11. This may possibly lead to difficulties from the point of view of sealing, because the spacing of the battens 1 between they are not always the same. It is therefore possible to form interstices which must be sealed subsequently. It therefore seems more interesting in many cases to choose the embodiment according to Figure 2, in which the peolongement tongue 8 is elongated beyond the batten 1 and covers the plate 3 which, for this purpose, is stepped. in 12.
FIG. 2 shows another embodiment in which the surface of the heat-insulating plate 3 has grooves or channels 13, allowing the flow of water which may have entered the gap between the heat-insulating plates. Figure 3 shows essentially the same shape, but with the difference that instead of the clearances 10 corresponding to the noses of the tiles of the bars or shoulders 14 are formed on the surface of the heat-insulating plate 2, against which the noses rest. tiles.
Such prominences above the surface of the heat-insulating plate 2 are not only favorable for tile roofing, but also suitable for sheet coverings (slate, fiber cement and the like), because they allow ventilation behind the roofs. cover elements: If the protrusions 14 are bars extending over the entire width of the element, they must have passages to avoid water retention.
Of course the clearances 10 of Figure 2 can be combined with the protrusions 14 of Figure 3. The protrusions
14 may in this case have less relief. An example
is given by figure 4.
But / figure 4 also serves as a representation of another possibility of extension in the sense that, not only
the plate 2 comprises a tongue extension 8 which covers the batten 1, but that the plate 3 has a corres-ponding tongue 15. These two tongues 8 and 15 overlap above the batten 1. This figure shows a series of benefits.
As the plate 3 is shouldered at its upper end by its tongue 15 on the battens 1, the special support 9 is no longer necessary. The alveoli carrying the leaf are also no longer necessary.
Differences in spacing between the battens 1 are no longer harmful. They are compensated by relative offsets of the tongues 8 and 15 with respect to one another.
In the case of a roofing material fixed by nails, these pass through the tabs 8 and 15 and consequently fix the plates 2 and 3 on the battens preventing any sliding.
Figure 1 shows the clearances for the nose of the tiles, which are open towards the batten 1, so that the tiles press directly on the batten 1. The clearances 10 are not fully extending grooves.
the width of the plate, which has already been pointed out, since in this case the extension tongue 8 would not be in connection with the plate 2. There can therefore only be isolated clearances. This has a certain drawback, since the clearances must be formed according to the kind.
of tile used, the noses of the tiles not always being of the same shape.
It is therefore rational to choose an execution in which the undercuts 10 form a continuous gutter as shown in FIG. 2a. This can only be achieved, however, if the gutter 10 is placed in
the face of the insulating plate 2, that is to say closed in the direction of the batten 1. The force exerted by the tiles therefore applies to the insulating plate and is transmitted by the latter to the batten. This poses some particular problems.
The section which undergoes the greatest stress is indicated in dotted lines 16 in FIG. By dimensioning the depth of the gutter 10, respectively of the prominence 14 (figure
4), care must be taken to ensure that section 16, as well as its position, is chosen in such a way that section 16 remains sufficiently large. It will therefore generally be necessary to move back the gutter 10 relative to the batten 1 since the closer the gutter 10 is to the batten 1, the more the section
16 becomes weak. When the noses of the tiles are shouldered against the internal wall of the gutter or against the proémi-
<EMI ID = 6.1>
of
useful, in order to keep the plate / thermal insulation sections at the lowest possible values, to provide reinforcement.
Such a reinforcement is shown for example in FIG.
3 in the form of wire in 17.
However, it is also possible to provide the armor not inside the heat-insulating material but to give it the shape of a reinforcement. Examples of these reinforcements are shown in Figures 5a ..... 5d. Figures 5a .... 5c start from the embodiment according to Figure 3, while Figure 5d starts from the embodiment of Figure 4. All these reinforcements have in common the reinforcement of the edge 18 by a profile which will generally be a metal profile. It would be to examine whether this armor can also be made by a section of synthetic material; this is not, moreover, decisive since it is only a question of reinforcing the edge 18 with a profile which avoids harmful deformation forces on the heat-insulating material through the noses of the tiles. <EMI ID = 7.1> <EMI ID = 8.1>
L. It is assumed that it is a metal strip with added points 20, either on one side (Figures 5a, 5b) or on both sides (Figure 5c). This way the mounting of the reinforcement strips is very simple.
In the example according to 5d we have assumed that a gutter
22 serves as housing for the noses of the tiles. For the armor, in this case a U-section is used which is bent at a right angle at least on one side to support the heat-insulating plate. A special fixing of the profiles will be superfluous in most cases since the noses of the tiles hold them.
The previous embodiments have dealt with an execution of the heat-insulating plate in the ridge-gutter direction. But the thermal insulation plates are also placed next to each other in the direction of the ridge. The interstice
between them must be bridged or covered. For this purpose, we will first of all think of interlocking edges known elsewhere. An example of application is shown in FIG. 6, in which the assumption is made that the insulation plates 2, 2 ', placed one next to the other in the direction of the ridge, are housed in cells 23, 23 'connected at 24 by an overhanging fold. 13 are shown the water flow channels or grooves (Figure 2). On the
<EMI ID = 9.1>
25 'which engage one in the other like hooks. At the same time, the hook-shaped tongues 25, 25 'have a shape such that a housing groove 26 of the fold 24 of the cells remains open.
Figures 7, 8 and 9 show a variant of the embodiment of figure 4. The basic principle is the same in that the heat insulating plate 2, upper in the direction of the slope, is engaged at the- above <EMI ID = 10.1>
<EMI ID = 11.1>
pressed directly by its front edge, against the batten
roof 1. The difference in construction of figures 7, 8 and
9 is that the thermal insulation plate 3 is engaged by its shape on the slat 1 and that the upper plate
3 comes to rest with its lower edge 27 against the upper front edge 28 of the plate 3. The transmission of forces from the upper plate 2 to the roof batten 1 therefore does not take place directly on this batten, but via the lower insulating plate 3.
In the example of figure 7, the lower face
of the insulating plate 3 is provided with a groove 29 in which
<EMI ID = 12.1>
somehow integral with the mass of the plate 3.
The difference between FIG. 8 and FIG. 7 lies in that the lower thermal insulation plate is unhooked at 31 while the upper plate 2 is extended by a strip 30 which rests on the recess 31. De
in this way, an alignment of the upper surface of two successive plates in the direction of the slot is obtained.
In the example of FIG. 9, the groove 29 is sufficiently close to the edge 28 so that only a small bar 32 with a hook-shaped cross section remains at this location. This arrangement is possible because this bar is pressed by the plate 2 against the roof batten 1 so that it undergoes practically no deformation.
It should be noted that the slots between the thermal insulation plates have only been shown in the drawings for a "f.cocopréhan" ion and in reality; a foia.
laid, the plates are superimposed without any joint.
Of course, the invention is not limited to
embodiments described and shown above,
from which we can predict other modes and other
embodiments, without departing from the scope of
invention.
CLAIMS
1. Thermal insulation roof covering with
heating elements placed under the elements of the
roof (tiles, slabs) and having the form of slabs in
<EMI ID = 13.1>
carried by them, characterized in that at least on the lower edge of an upper heat-insulating plate (2) is formed
an extension tab (8) covering the corresponding batten (1).