"Procédé pour le dégraissage*des laines brutes et matières.
fibreuses analogues, et machine pour la mise en oeuvre du
procédé".
La présente invention concerne un procédé de
dégraissage des laines brutes et matières fibreuses analogues et une machine pour réaliser ce procédé, machine destinée particulièrement à être associée à une machine de lavage telle que décrite dans le brevet ? 798.039 du demandeur.
Alors que dans la machine de lavage en question
la matière à traiter est entraînée à contre-courant entre deux surfaces dans un bain, la surface inférieure consistant en une table de travail perforée et la surface supérieure consistant en des organes travailleurs rotatifs montés transversalement par rapport à la machine au-dessus de ladite table, le procédé de dégraissage suivant l'invention
est caractérisé en ce qu'il consiste à imprimer à la matière une succession de compressions entre deux surfaces
dans un bain pendant son entraînement avec le courant du bain, à évacuer le trop-plein du bain à la sortie desdites surfaces pour le décanter, de telle manière que les boues
se déposent vers le bas et que les graisses surnagent à la surface, et à provoquer l'évaporation du liquide décanté
pour en récupérer les graisses et les eaux.
Une machine destinée à la mise en oeuvre du
procédé suivant l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte un bac, dans lequel la matière à traiter est en- traînée avec le courant entre deux surfaces dans un bain, la surface inférieure consistant en une table de travail non perforée et la surface supérieure en des organes travailleurs rotatifs, et qui est disposé à la partie supérieure
de bacs de décantation formant entonnoir vers le bas et disposés à la suite l'un de l'autre, le bain de dégraissage dans le bac et le liquide dans les bacs de décantation
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relie l'extrémité de sertie du bac de dégraissage avec l'extrémité correspondante des bacs de décantation, et en ce qu'un appareil à évaporation est en liaison avec l'autre extrémité des bacs de décantation.
Dans les machines de lavage courantes, le suint
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le bain souvent pendant plusieurs heures et la graisse ou lanoline, qui est retirée du suint, n'a alors plus beaucoup de valeur, du fait de son pouvoir d'absorber deux fois son volume d'eau. En effet, pour que la lanoline ait de la <EMI ID=3.1> chine de dégraissage, dans laquelle les graisses restent
le moins longtemps possible en contact avec le bain.
Pour mieux faire comprendre l'invention, celle-ci est décrite maintenant avec plus de détails sur la base des dessins annexés, à titre d'exemple uniquement, montrant en:
Figure 1, à droite, une fraction du premier bac de traitement d'une machine de lavage connue, suivant le brevet ? 798.039, précédée d'une machine de dégraissage suivant l'invention, et Figure 2 une coupe schématique en élévation dans un appareil à évaporation associé à la machine de dégraissage de figure 1.
La machine de dégraissage représentée comporte un bac 1 plongeant partiellement dans deux bacs de décantation 2, 3 formant entonnoir vers le bas et disposés comme les
bacs de traitement de la laveuse. Le niveau du bain dans le bac 1 est le même que dans la laveuse et le même que le niveau du liquide dans le bac de décantation 2.
Dans ce bac 1 est immergée une table de travail
non perforée 4, animée d'un mouvement de va et vient et qui se raccorde à la table de travail perforée de la laveuse.
Entre les parois latérales de ladite table 4 sont disposés des arbres 5 portant des organes travailleurs rotatifs 6 analogues à ceux de la laveuse.
Au-dessus de l'extrémité avant du bac 4 est prévue une alimentation en matière à traiter et une alimentation en liquide de bain à une température de 50 à 60[deg.]C. Ce liquide
va s'écouler de l'avant vers l'arrière jusqu'à ce qu'il rencontre le contre-courant du liquide de bain de la laveuse.
A l'intersection de la machine à dégraisser et de
la machine à laver, est disposé un dispositif de trop plein 7, qui envoie le liquide provenant de la laveuse et de la dégraisseuse sous la table 4 dans les bacs de décantation 2 et 3, où les boues vont se déposer dans le fond des bacs pour être évacuées par des vannes éboueuses 8. Ce dispositif placé au niveau du bain peut avantageusement être un conduit flexible, dont la partie supérieure suit le mouvement de la table et dont la partie inférieure est fixe. Quant aux graisses, elles vont surnager à la surface du liquide dans les bacs de décantation sous le fond du bac de dégraissage 1 (formant le plafond des bacs de décantation), pour glisser très rapidement vers l'autre extrémité à l'avant de la machine, grâce à la conformation du fond du bac 1 qui présente une surface angulaire inclinée, c'est-à-dire allant en remontant vers l'avant comme on le voit au dessin.
La sortie des graisses se produit dans cette partie avant, où est monté au niveau du liquide un conduit 9 avec tôle directrice 10.
Ce conduit amené les graisses avec une partie du liquide dans un évaporateur sous vide surchauffé, où se fait la récupération des graisses et des eaux résiduaires, cellesci étant ramenées par distillation dans le circuit de lavage
<EMI ID=4.1> L'appareil à évaporation représenté en figure 2
est avantageusement placé à l'étage supérieur par rapport au local où se trouve la machine de dégraissage de figure 1 et
le liquide avec les graisses sortant des bacs de décantation par le conduit 9 est amené sous pression par un conduit 11 jusqu'à la partie supérieure de l'appareil.
L'appareil à évaporation consiste en une enceinte sous vide calorifugée 12, dans laquelle sont disposés à une certaine distance l'un au-dessus de l'autre en gradins inclinés des panneaux d'échange calorifique 13, forcés chacun de deux tôles assemblées constituant un collecteur et réunis
entre eux deux par deux par des tuyaux 14. j
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de l'enceinte peut être prévue avec une source de chaleur quelconque pour amener ou maintenir l'eau à la température voulue de 90[deg.]C.
Entre les extrémités supérieures des panneaux échangeurs 13 et les parois de l'enceinte est prévue de chaque
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Le fonctionnement de l'appareil d'évaporation est
le suivant : le liquide avec la graisse provenant du bain et pénétrant par le conduit 11 dans l'enceinte 12 s'écoule dans cette enceinte graduellement sur les panneaux échangeurs superposés 13 dans le sens des flèches X, s'échauffe et se vaporise au contact desdits panneaux, dans lesquels circule de bas en haut de l'eau 90[deg.]C (qui par échange calorifique atteindra environ 60[deg.]C dans les panneaux supérieurs). La vapeur ainsi formée s'échappe vers le haut par les perforations 17' des parois intermédiaires (flèches Y) et sort de l'enceinte pour pénétrer dans le vase d'expansion sous le niveau de l'eau provenant des panneaux échangeurs. La graisse se désolidarisant du liquide vaporisé se transforme en huile de lanoline et atteint le fond de l'enceinte, d'où elle est recueillie par un conduit 18 dans un bac non représenté.
Dans le vase d'expansion, la vapeur avec l'eau se
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dans le bain de la machine de dégraissage.
Les parois de l'enceinte sont montées de manière amovible pour permettre aux moments appropriés un raclage des panneaux échangeurs.
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détergent, sans aucun produit chimique et comme il a déjà été dit les graisses dans les bacs de décantation ne restent pas longtemps en contact avec l'eau, l'invention permet de récu-
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a pas de pollution par les eaux résidu.aires, qui sont évaporées et réintroduites dans le bain de lavage à 60[deg.]C. De cette façon, il n'y a pas de pollution dans les cours d'eau ni dans l'atmosphère.
REVENDICATIONS
1. Procédé pour le dégraissage de laines brutes et matières fibreuses analogues, caractérisé en ce qu'il consiste à imprimer à la matière une succession de compressions entre deux surfaces dans un bain pendant son entraînement avec le courant du bain, à évacuer le trop-plein du bain à la sortie desdites surfaces pour le décanter, de telle manière que les boues se déposent vers le bas et que les graisses surnagent à la surface, et à provoquer l'évaporation du liquide décanté pour en récupérer les graisses et les eaux distillées.
2. Machine destinée à mettre en oeuvre le procédé