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"Engin de transport par eau"
Cette invention a pour objet un bateau articulé, c'est-à-dire un bateau constitué de deux unités séparées : une unité portant le fret et une unité motrice ; lorsque les unités sont correctement couplées ensemble, elles constituent un bateau complet, tout en conservant entre elles un certain degré d'arti- culation commandée.
De façon plus particulière, l'invention propose une
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liaison pour relier un premier bateau disposé pour pousser un deuxième bateau, par exemple un taueur et une péniche, afin que le toueur pousse la péniche. Ce type de liaison est également connu sous le nom d'accouplement de poussée entre l'unité portant le. fret et l'unité motrice d'un bateau ea deux unités; cette liaison permet un.certain mouvement articulé commandé entre les -deux unités, mais empêche le roulis et l'évitage horizontal d'une unité par rapport à l'autre unité.
Les toueurs touent habituellement les bateaux, soit que le bateau toué se trouve en avant du toueur et lui soit relié par un accouplement de poussée, soit que le bateau toué se trouve derrière le toueur, et lui soit relié par un grelin de remorquage.
Dans le premier cas, le toueur et le bateau toué sont étroitement couplés, tandis que dans le deuxième cas le bateau toué est séparé du toueur par une longueur importante. La première position rela- tive entre le toueur et le bateau toué présente des avantages substantiels sur la deuxième disposition.
Lorsque le bateau toué se trouve devant le toueur et lui est relié par un accouplement de poussée, l'on peut beaucoup mieux contrôler le bateau toué du fait que l'accouplement permet au toueur de faire tourner le bateau toué plus rapidement et d'an- gles plus aigus, le toueur pouvant, par ailleurs, arrêter rapide- ment le bateau toué et même inverser son déplacement, si nécessai- re. En outre, la combinaison du toueur et du bateau toué reliés par un accouplement de poussée est beaucoup plus compacte et per- met à l'ensemble toueur-bateau toué de manoeuvrer dans des espaces resserrés. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire que la position mutuelle du toueur et du bateau toué soit modifiée en quittant En port ou en approchant.
Lorsque le bateau toué est relié à l'arrière du toueur par un grelin de remorque, il est souvent nécessaire de raccourcir le câble de remorquage, ce qui est très long et laisse le bateau toué momentanément, sans contrôle, de sorte qu'il peut s'écarter
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de la position voulue sous l'action du vent, des courants-ou de la marée. En particulier, si la mer est grosse, le contrôle par le toueur d'une remorque reliée par câble est plus difficile, particulièrement pendant l'opération de raccourcissement du câble.
En outre, un bateau toué en arrière du toueur et relié à ce der- nier par un câble, particulièrement si le câble est long, peut encourir des-forces déclenchant une oscillation de lacet. On peut installer des talons de quille sur la remorque pour lui permettre de résister au déplacement cu au balancement, mais ces talons augmentent la résistance au déplacement vers l'avant de la remor- que. En conséquence, il est possible d'obtenir des vitesses plus élevées de l'ensemble toueur-bateau toué, lorsque ce dernier se trouve devant le toueur, et lui est relié par un accouplement de poussée. En outre, le fait de placer le bateau tous en avant du toueur le retire du sillage des hélices, qui augmente.la résis- tance à l'avancement-du bateau toué.
Ainsi, le rendement opéra- tionnel de la combinaison bateau toué-toueur, est plus grand lorsque le bateau toué se trouve en avant du toueur, et le coût de fonctionnement est abaissé.
La combinaison d'un bateau toué en avant du toueur est beaucoup plus sûre que la combinaison du toueur derrière lequel se trouve la remorque qui lui est reliée par un grelin de remorquage. En particulier, si le câble ou grelin est détendu, il peut s'engager eu, s'il traîne dans l'eau, il en résulte une résistance supplémentaire au déplacement de l'ensemble. Particu- lièreEent la nuit ou dans le brouillard, le grelin de remorquage entre le toueur et sa remorque peut ne pas être vu, et il est difficile à d'autres moments de voir le grelin de remorquage, de sorte que les bateaux qui voyagent sur un trajet sécant peuvent se trouver en danger.
Si le câble de remorquage vient à être coupé entre le toueur et la remorque, la remorque abandonnée devient immédiatement un danger de navigation. Par ailleurs, un petit
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bateau rencontrant un gros câble de remorquage peut être sérieu- sement endommagé.
Pour ces raisons et d'autres aussi, il esttrès sou- haitable que le bateau toué soit situé à l'avant du bateau toueur et étroitemet couplé avec ce dernier, mais dans cette position relative, il est essentiel que le couplage entre le toueur et .le bateau toué soit tel que le toueur puisse manoeuvrer efficace- ment la combinaison.
Dans de nombreux pays, y compris les Etats-Unis, les péniches fluviales naviguant dans une eau relativement peu agitée sont poussées par les toueurs au lieu d'être tirées par eux. En fait, on déplace de cette façon un volume extrêmement important de marchandises. Bien que l'on ait parfois tenté des opérations de poussage dans des baies, des bras de mer, et d'autres plans d'eau modérément agitée, ces opérations n'ont pas donné satisfaction, et, à un degré encore plus grand, les opéra- tions en pleine mer n'ont pas réussi. Lorsqu'ils opèrent dans des vagues et dans de l'eau .agitée, le toueur et la péniche ten- dent à se déplacer l'un par rapport à l'autre. Si le toueur et la péniche sont liés ensemble de façon à empêcher ce déplacement relatif, il en résulte des contraintes importantes sur la mécanis- me et l'équipement.
Du rait de ces contraintes, la liaison du toueur et de la péniche a, en général, 4t.é un échec. En outre, avant cette invention, on ne pouvait jusqu'ici disposer de liai- sons donnant satisfaction et autorisant en même temps le degré nécessaire de mouvement relatif, tout en imposant en même temps une certaine limitation pour permettre au toueur de propulser et de contrôler la péniche lorsqu'il se trouve en position de poussée par rapport à cette péniche.
la technique des toueurs étant ainsi connue, l'inven- tion a ici pour objet une liaison de raccordement grâce à laquelle, un toueur peut effectivement pousser une grande péniche en eau
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agitée au large, tout en permettant à la liaison de raccordement une certaine liberté de déplacement pour réduire ainsi les con- traintes encaissées par la liaison.
L'un des avantages de l'invention est qu'un toueur poussant une grande péniche peut exercer un meilleur contrôle sur la péniche en ce qui concerne l'arrêt, et permet de mieux manoeuvrer, spécialement dans des chenaux étroits et dans les ports, du fait de la liaison semi-rigide existant entre le toueur et la péniche.
L'invention présente les avantages complémentaires suivants : aucune résistance à un câble de remorquage traînant dans l'eau, du fait que le câble de remorquage a été supprimé; on peut utiliser une péniche qui offre une résistance relativement faible à l'avancement dans l'eau par comparaison aux péniches remorquées qui offrent une résistance relativement élevée à l'avan- cement dans l'eau, du fait qu'une péniche remorquée doit avoir une forme lui permettant de résister aux embardées ou aux écarts de bord à bord ; letoueur peut conserver un contrôle plus étroit de la péniche du fait de la liaison étroite entre le toueur et la péniche;
en eau agitée, le toueur est protégé des vagues, du fait que la péniche avance en avant du toueur et il en résulte que le toueur peut maintenir sa vitesse plus longtemps par mauvais temps par rapport à un toueur remorquant la péniche; il n'y a pas de risque de larguer la péniche remorquée, du fait d'un câble de remorquage souple, du fait qu'il n'y a pas de câble de remorquage; il n'est pas nécessaire de monter sur le toueur un treuil de remorquage compliqué et coûteux et un mécanisme auxiliaire, du fait qu'il n'y a pas de câble de remorquage; le temps et les efforts perdus en raccourcissant le câble de remorquage lorsqu'ou pénètre dans un port ou dans un plan d'eau restreint sont éliminés; on obtient un meilleur rendement de propulsion par la combinaison articlée toueur -péniche que dans le cas d'une péniche remorquée;
la combinaison articulée procure une sécurité et une protection plus grandes au toueur et à son équipage, particulièrement
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par mauvais temps; dans cette combinaison, on peut fournir à la péniche du courant électrique, tandis que ce serait infaisable si la péniche était remorquée derrière le toueur; on obtient des primes d'assurances plus faibles pour le fret chargé sur une pé- niche poussée; le nombre d'hommes d'équipage nécessaires est diminué de façon importante dans la combinaison péniche toueur par comparaison avec un navire unique de taille et de capacité de fret comparables, le prix est réduit par comparaison à un bateau unique de taille et de capacité de fret comparables;
il y a beau- coup plus de place pour l'emmagasinage du fret sur la péniche de la combinaison articulée que sur un bateau unique de taille com- parable dans lequel sont incorporées les deux unités d'emmagasina- ge et de propulsion, du fait que la péniche de l'ensemble articu- lé ne nécessite pas de quartier d'équipage, ni de machinerie, ni d'équipement.
De ce qui précède, c'est en conséquence un but général de la présente invention de procurer un accouplement de poussée entre un bateau toué en avant d'un toueur et ce toueur, qui puisse se déformer d'une telle manière et d'une telle valeur que le bateau toué et le toueur peuvent se déplacer l'un par rapport à l'autre suffisamment pour réduire de façon considérable la con- trainte s'exerçant sur l'accouplement lorsque ces bateaux sont en mer, ce qui permet ainsi au toueur de contrôler de façon appro- priée le bateau toué et de le propulser de façon efficace.
Un autre but général de cette invention est de procu- rer un accouplement de poussée pour relier étroite-ment un bateau toué et un toueur d'une façon qui soit simple, compacte et suffi- samment résibtante pour résister aux contraintes provoquées par la tendance des deux bateaux reliés à se déplacer l'un par rap- port à l'autre.
Un autre but général de l'invention est de procurer un accouplement de poussée pour relier un¯ bateau toué et un toueur
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que l'on puisse désaccoupler rapidement du bateau toué au cas où celui-ci serait endommagé ou en cas d'urgence.
L'invention, son organisation et son mode de fonction- nement seront mieux compris dans la description suivante en se reportant au dessin joint, dans lequel : la figure 1 est une vue en perspective de la combi- naison articulée toueur-péniche de cette invention ; la figure 2 est une vue partielle en plan de dessus de la combinaison toueur-péniche, certaines portions ayant été enle- vées, illustrant la liaison entre les deux unités et l'emplacement de ces deux unités lorsqu'elles sont reliées ensemble; la figure 3 est une vue en coupe transversale partiel- le selon la ligne 3-3 de la figure 2; la figure 4 est une vue en coupe transversale à grande échelle selon la ligne 4-4 de la figure 2 ; la figure 5 est une vue en coupe transversale à grande échelle selon la ligne 5-5 de la figure 2;
la figure 6 est une vue en coupe transversale selon. la ligne 6-6 de la figure 5; la figure 7 est une vue .en coupe transversale selon la ligne 7-7 de la figure 5; la figure 8 est une vue en coupe transversale selon la ligne 8-8 de la figure 5; la figure 9 est une vue en coupe transversele selon la ligne 9-9 de la figure 5; la figure 10 est une vue en coupe transversale selon la ligne 10-10 de la figure 5; la figure 11 est une vue en coupe transversale selon la ligne 11-11 de la figure 5; la figure 12 est une vue en perspective à grande échel- le de 1--un des tourillons ou blocs qui reçoivent l'une des broches d'accouplement;
. la ligure 13 est une vue en perspective frontale à
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grande échelle d'un dispositif d'absorption d'énergie ou d'amer- . tissement utilisé en liaison avec le tourillon de la figare 12 ; la figure 14 est une vue en coupe transversale selon la ligne 14-14 de la figure 13; la ligne la figure 15 est une vue en coupe transversale selon
15-15 de la figure 14; la figure 16 est une en coupe transversale à petite échelle le long de la ligne 16-16 de la figure 5, certaines parties ayant été retirées; la figure 17 est une vue.en coupe transversale à petite échelle le long de la ligne 17-17 de la figure 5, certaines portions ayant été retirées;
la figure 18 est une vue en élévation en coupe trans- : versale montrant une autre réalisation de la liaison par;broches entre le toueur et la péniche, certaines portions ayant été reti- rées ; rées; la figure 19 est une vue en élévation en coupe trans- versale d'une autre réalisation de la liaison par brccges entre le toueur et la péniche, certaines parties ayant été retirées; la figure 20 est une vue en coupe transversale à grande échelle de l'une des broches de liaison entre le toueur et la péniche de cette invention ; et la figure 21 est une vue en élévation en coupe trans- versale contrant une autre réalisation du tourillon ou du bloc utilisé dans la disposition de la figure 18.
Dans cette invention, l'unité portant le fret de l'ensemble des deux unités toueur-péniche, présente une encoche dans la poupe dans laquelle vient se loger la proue de l'unité motrice et dans laquelle celle-ci est reliée à la péniche par l'accouplement de poussée selon l'invention. Cet accouplement de poussée comporte deux broches cylindriques commandées essen- tiellement horizontales, qui peuvent être déplacées de leurs
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logements situés à l'intérieur de la proue du toueur peur coopé- rer cvec des blocs ou tourillcns réglables spécialement conçus montés sur les faces intérieures des branches de poupe de l'en- coche de la péniche.
On se réfère maintenant au dessin plus en détail, et en particulier à la figure 1 : la combinaison articulée toueur- < péniche de cette invention y est représentée en perspective et est référencée de façon générale en 10. Le toueur 12 de la com- binaison a une portion de poupe 14 et une portion de proue 16.
La grande péniche de haute mer 18 de la combinaison présente une encoche ou cavité 20 dans sa portion de poupe 22, une paire 24 et 26 d'ailerons de poupe s'étendant vers l'arrière, et a une proue (non représentée) de navire hauturier, qui lui donne des avantages substantiels par rapport aux autres types de péniches de pleine mer. La péniche 18 représentée sur la figure 1 est agencée pour recevoir du fret 28 en conteneurs, mais peut égale- ment être agencée pour recevoir d'autres types de fret ou des conteneurs chargés de fret comme les autres petites péniches. La combinaison est supposée se déplacer dans l'eau 30 dans la direc- tion de la flèche 32, le toueur 12 poussant la péniche 18 par l'intermédiaire de l'accouplement de poussée de l'invention.
Le toueur 12 est dessiné de telle sorte que l'habitacle du pilote 34 se trouve à une hauteur suffisante au-dessus du pont 36 pour que la vue à partir de l'habitacle du pilote soit dégagée au- dessus du fret empilé dans les conteneurs 28 sur la péniche 18.
Si on le désire, la combinaison articulée et reliée par broches de cette invention peut être commandée à partir d'un habitacle, ou même d'un habitacle élevé (non représenté) à l'avant de la péniche, pour accroître ainsi la sécurité et la fiabilité de l'ensemble. Ce type de commande à l'avant est particulièrement utile dans les zones resserrées, par exemple lorsque le bateau articulé traverse des rivières, des lacs, des affluents intérieurs et analogues, ou lorsqu'il se trouve dans des ports et dans des
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La combinaison articulée péniche-toueur de cette invention est assemblée par une paire de dispositifs de liaison
38 et 40, l'une d'elle 38 se trouvant sur le côté bâbord du toueur
12, et l'intérieur du côté bâbord de l'encoche 20 dans la péniche
18, et l'autre, 40,
se trouvant sur le côté tribord du toueur et sur l'intérieur du côté tribord-de l'encoche 20 de la péniche.
Lorsque la combinaison articulée est correctement accouplée par les accouplements 38 et 40, la portion de proue 16 du toueur 12 se loge dans l'encoche 20 de la portion de poupe 22 de la péniche
18, mais ne 'vient pas cogner ou toucher cette portion, laissant un petit intervalle ou ouverture 42 entre les deux unités, comme on le voit sur la figure 2. L'encoche 20 de la péniche est ainsi formée et réalisée qu'elle permet à la péniche d'être poussée par tout type standard de toueur, de façon classique, si besoin est ou si on le désire.
L'accouplement 38 comporte une broche cylindrique coulissant dans les deux sens 44, à l'intérieur du côté bâbord du toueur et un logement correspondant 46 construit dans la paroi intérieure côté bâbord 48 de l'encoche 20 de la poupe de la pé- niche. La broche coulissante 44 peut sortir du toueur pour coopé- rer avec le mécanisme de réception dans le logement 46 de la pé- niche afin de relier ce côté du toueur au côté correspondant de la péniche. De façon similaire, l'accouplement 40 comporte une broche cylindrique coulissant dans les deux sens 50, dans le côté tribord du toueur et un logement correspondant 52 dans la paroi intérieure côté tribord 54 de l'encoche 20 de la portion de poupe 22 de la péniche.
De mère, la broche coulissante 50 peut sortir du toueur pour coopérer avec l'intérieur du logement 52, reliant ainsi le côté tribord du toueur au côté correspondant de la pé- niche. Les deux broches 44 et 50 peuvent être retirées de leur position de coopération avec l'intérieur des mécanismes récepteurs correspondants 46 et 52 pour séparer le toueur 12 de la péniche 18.
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Une boursouflure ou renflement 56 est formée sur le côté bâbord du toueur 12 autour de la broche 44 pour servir de surface de renforcement coopérant avec un bourrelet renflé simi- laire 58 formé autour de l'avant ouverc 59 du logement 46 de la paroi 48 de la péniche 18.
De façon analogue, une boursouflure ou renflement 60 est prévue sur le côté tribord du toueur 12 au- tour de la broche coulissante 50 pour servir de surface de renfor- cement correspondant à un bourrelet renflé analogue 62 formé au - voisinage immédiat de l'ouverture de.-.réception 63 dans le logement 52 sur la paroi latérale interne 54 de la péniche 18. Lorsque le toueur 12 est correctement accouplé et relié à la péniche 18, il existe entre les deux surfaces correspondantes telles que 56 et 58, et 60 et 62, un très petit jeu, généralement de l'ordre de
1,2 cm. Les côtés plats des bourrelets ou des surfaces correspon- dantes 56 et 58, et 60 et 62 entre le toueur et la péniche sont maintenus lubrifiés par une graisse appropriée sous pression,
pour éliminer l'usure à ces endroits. Les jeux limités entre les surfaces correspondantes du toueur et de la péniche empêchent toute concentration excessive d'effort dans les broches 44 et 50, et dans les logements 46 et 52 de l'accouplement articulé entre le toueur et la péniche.
Lorsque le toueur 12 est correctement accouplé ou relié à la péniche 18 par l'accouplement de poussée de cette in- vention, les deux unités ne sont pas complètement rigides l'une par rapport à l'autre, mais peuvent se déplacer d'une façon limitée l'une par rapport à l'autre, comme on le voit sur la fi- gure 3. Lorsqu'il est accouplé à la péniche 18, le toueur 12 peut tourner autour des broches de liaison 44 et 50 dans le sens des flèches 64 et 66. En outre, le toueur peut se déplacer de façon linitée par rapport à la péniche dans le sens vertical, comme il est indiqué par les flèches 68 et 70 de la figure 3, ce mouvement étant expliqué plus en détail ci-après.
Ces dépla- cements relatifs limités entre la péniche et le toueur permettent
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à la combinaison de nanoeuvrer en sécurité sur un plan d'eau soumis à l'action des vagues, tel que la pleine mer, tout en per- mettant en même temps au toueur de propulser de façon efficace la péniche de haute mer à travers l'eau avec un degré élevé de sécu- rité pour le toueur et son équipage et en permettant de contrôler et de manoeuvrer de façon précise la péniche elle-même.
Les ailerons de poupe 24 et 26 de la péniche sont construits pour descendre profondément dans l'eau, comme on le voit sur la figure 3 par la référence 72 indiquant le fond de l'aileron de poupe 24. Les ailerons de poupe 24 et 26 sont,cons- truits pour procurer à la péniche une stabilité et un contrôle directionnels et pour protéger le toueur 12 et son équipage par grosse mer en procurant une rade abritée 74 au toueur lorsque les broches sont assemblées.
Lorsque l'on désire ou lorsqu'il devient; nécessaire de remorquer la péniche par un câble de remorquage derrière le toueur, les ailerons de poupe 24 et 26 procurent à la péniche une stabilité directionnelle sans l'utilisation de talons de quille additionnels nécessaires dans les autres types de péniches de haute mer, ce qui permet de stabiliser la péniche sans augmenter la résistance au déplacement vers l'avant de la péniche dans 3'eau, comme c'est le cas avec les talons de quille habituels. Les profonds ailerons de poupe 2 et 26 procurent en outre une zone abritée 74 où l'on peut charger de plus petites péniches (non représent4es) sur la grande péniche 18, lorsque celle-ci est ancrée dans une rade ou une baie, le toueur en étant séparé.
Le chargement des plus petites péniches depuis la zone abritée 74 sur la grande péaice 18 peut s'effectuer par une grande grue mobile (non représentée) montée sur le pont 76 de la péniche et pouvant se déplacer sur les silerone de poupe 24 et 26 en dehors et au-dessus de la zone abritée 74, les péniches plus petites pouvant être soulevées de cette zone par la grue et pla- cées dans la cale ou sur le pont de la grande péniche 18.
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Comme dans les autres péniches connues jusqu'ici, la coque 78 de la péniche 18 s'incline vers le haut au voisinage de l'encoche 20, de sorte que, lorsque la péniche 18 est poussée vers l'avant 32, il se forme à l'intérieur de l'encoche 20 un mouvement d'eau uniforme et de grande vitesse qui coopère avec le toueur 12 pour augmenter le rendement de propulsion de la combi- naison articulée des deux unités. Les ailerons de poupe 24 et
26 de la péniche procurent également une extrême stabilité direc- tionnelle au sillage de la péniche, dont l'effet est d'augmenter considérablement le rendement des hélices du toueur en produi- sant un sillage stabilisé plus unifié.
L'accouplement de poussée entre le toueur et la péni- che est représenté en détail sur la figure 4 ; on y voit la portion de proue 16 du toueur 12 avec la coque 80, la cloison 82, le pont 84 et d'autres éléments de support, d'entretoisement et de renforcement tels que 86, 88, 90 et 92. Les broches coulis- santes 44 et 50 sont représentées dans leur position sortie coo- pérant avec leur logement respectif 46 et 52 à l'intérieur des parois internes respectives 48 et 54 de l'encoche de la péniche.
Les. broches de .-liaison mobiles 44 et 50 sont contenues à l'inté- rieur d'un logement 94 dans la portion de proue du toueur et peu- vent s'y rétracter complètement. Chaque extrémité du logement 94 est équipée de moyens tels que, lorsque les broches 44 et 50 sont complètement rétractées à l'intérieur du logement, les extrémités de celui-ci peuvent être étanchées pour empêcher l'eau d'y péné- trer. Lorsque les broches 44 et 50 sont rétractées dans le loge- ment 94 et que les extrémités de celui-ci sont étanchées, les flancs du toueur deviennent lisses et 1*où peut utiliser le toueur 12 de la façon classique sans qu'il soit nécessité de réglages spéciaux et sans accessoires débordants.
Chaque broche 44 et 50 est en acier inoxydable ou en acier revêtu de chrome, pour mieux résister aux intempéries et à l'eau 'salée auxquelles elles sont exposées en service. Les b=uches 44 et 50 s'ajustent à l'inté-
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rieur de manchons 96 et 98 respectivement situés à l'intérieur du logement 94, ces manchons étant en acier inoxydable ou plaqué chno- me. Chacune des broches sort ou est rétractée par l'intermédiaire d'un vérin hydraulique, lequel est à son tour commandé de l'habi- tacle 34, de sorte que les broches peuvent être sorties et ren- trées automatiquement depuis l'habitacle, en quelques secondes.
Le vérin hydraulique 100 commande le mouvement de la broche 44, et le vérin 102 actionne la broche 50. Le logement 94 est pourvu d'une ouverture d'accès 104 et d'une fermeture 106 de cette ouver- ture, de sorte qu'on peut accéder aux vérins hydrauliques et aux mécanismes hydrauliques situés à l'intérieur du logement.
Le déplacement de la broche coulissante 44 est comman- dé par son vérin hydraulique 100, qui est monté dans le bloc 108 à l'intérieur du logement 94, voir figure 20. Le piston 110 du vérin hydraulique 100 est relié à la broche coulissante 44 par l'intermédiaire d'une tige de piston 112 et d'une tige de liaison 114. la broche 44 est sortie en mettant sous pression la canali- sation hydraulique 116 raccordée au vérin hydraulique 100 par l'intermédiaire d'un orifice 118 dans la paroi du cylindre et la broche est rétractée en mettant sous pression la canalisation hy- draulique 120 raccordée au vérin par l'orifice 122 dans sa paroi.
De même, la broche mobile 50 peut être contrôlée par son vérin hydraulique 102 ayant un piston 124 relié à la broche par l'inter- médiaire d'une tige de piston et d'une tige de raccordement. Le déplacement de la broche 50 est commandé par les canalisations hydrauliques 126 et 128.
Lorsqu'elle est sortie, la broche 44 pénètre dans une ouverture circulaire 130 à l'intérieur d'un tourillon ou bloc de réception 132 à l'intérieur d'un logement 46 de la péniche 18.
A l'intérieur de l'ouverture 130 sa trouve un fourreau ou revête- ment interne 134 en caoutchouc dur, téflon, nylon, autre plastique dur ou autre matériau dur analogue pour permettre à la brcche, la- quelle ne tourne pas par rapport au toueur, de se déplacer et de
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tourner librement à l'intérieur de l'ouverture 130, permettant ainsi une rotation libre dans un plan vertical entre la péniche et le toueur. Le caoutchouc ou plastique dur 134 est maintenu lubrifié par l'eau salée à laquelle il est continuellement exposé, permettant ainsi à la broche 44 de se déplacer et de tourner li- brement à l'intérieur de l'ouverture 130.
Le tourillon ou bloc de réception 132 est monté à l'intérieur d'un coulisseau, d'une cage ou d'un logement 136, qui peut également se déplacer dans le sens vertical à l'intérieur d'un élément ou logement en U 46 pour autoriser les variations extrêmes du tirant d'eau de la péniche lorsque cette dernière est lourdement chargée. La cage 136 peut être réglée pour per- mettre à la combinaison articulée de recevoir toute charge et d'accepter toute variation de tirant d'eau. Le tourillon 132 peut se déplacer dans le sens vertical à l'intérieur du coulis- seau ou de la cage 136 pour permettre un déplacement vertical relatif entre le toueur 12 et la péniche 18.
Lorsque la combi- naison se déplace sur un plan d'eau soumis à l'action des vagues, le tourillon à l'intérieur duquel a pénétré la broche du toueur se déplace d'un mouvement oscillant. Le Gouvernent oscillant est quelque peu limité ou amorti par les éléments d'absorption d'éner- gie en caoutchouc 138 situas au-dessus et en dessous du tourillon coulissant 132. Bien que dans la réalisation représentée on uti- lise deux tels éléments d'absorption d'énergie en caoutchouc, à la fois au-dessus et en dessous du tourillon 132, on peut en uti- liser plus ou moins si on le désire.
Lorsqu'on utilise deux élé- ments ou plus, comme dans la réalisation représentée, un guide 140 raccordé au sommet du tourillon traverse le centre des éléments d'absorption d'énergie 138 pour les maintenir alignés, et un guide analogue 142 raccordé au bas du tourillon 132 fonctionne de façon analogue en coopérant avec les éléments d'absorption d'énergie 138 en dessous du tourillon. Comme il a été antérieurement mentionné, le logement 46 qui confient la cage ou coulisseau 136
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et ses éléments internes, y compris le tourillon 132. est contenu et monté dans la paroi bâbord intérieure 48 de l'encoche 20 et juste au-dessus de la coque 78.
Il est bien entendu que le loge- ment 46 est étanche par rapport au reste de la péniche, pour em- pêcher des fuites d'eau à travers le logement jusque dans la péni- che.
Lorsque la broche mob -50 est sortie, elle pénètre à l'intérieur d'une ouverture circulaire 144 dans le tourillon 146, qui est revêtu intérieurement d'un revêtement 148 de caoutchouc ou de plastique. Le tourillon 146 peut se déplacer dans le sens vertical à 1'intérieur d'un coulisseau ou cage 150 qui est monté à l'intérieur du logement 52. Le mouvement vertical oscillant du tourillon 146 peut être absorbé ou amorti par les éléments d'absorption d'énergie en caoutchouc 152 situés à l'intérieur de la case 150, à la fois au-dessus et au-dessous du tourillon.
Lorsqu'on utilise plus d'un élément d'absorption d'énergie en caoutchouc, soit au-dessus, soit au-dessous du tourillon, on pré- voit un guide s'étendant à travers le centre des éléments d'absorp- tion d'énergie pour les maintenir alignés, par exemple le guide 154 fixé sur le sommet du tourillon 146 et le guide 156 fixé sur le dessous de ce'tourillon.
Lorsque la péniche et le toueur du bateau articulé de cette invention sont correctement accouplés ensemble, les bourre- lets 56 et 58 d'une part, 60 et 62 d'autre part, sont souvent en contact frottant, en conséquence une lubrification forcée est maintenue entre ces bourrelets lisses à bord profilé en utilisant une graisse épaisse appropriée.
Le logement 52, contenant la cage 150 à l'intérieur de laçuelle se trouve le tourillon 146 et les éléments d'absorp- tion d'énergie 152, est monté et contenu de façon étanche à l'in- térieur de la paroi intérieure tribord 54 de l'encoche 20, juste ' au-dessus de la coque 78, de façon à empêcher l'eau de mer de
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pénétrer dans la péniche 18 en passant dans le logemeut 52 et ea
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le traversamta --
La figure 5 montre le logement 46 monté entre le pont supérieur 76 de la péniche et sa coque 78. en utilisant des élé-
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ments appropriés- de .support et d'entretoeisement tels que 15µ; 160 et 162.
Comme il a été coté an4---Arieurement, le bloc de r ce.t.i.r ou tourillon 132 peut se déplacer dans un sens vertical à l'inté-
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rieur du coulisseau ou cage 136, et le coulisgeau 136. avec tout ce qu'il confient peut se déplacer dans un sens vertical 'à. T.* in- térieur du logement 46 pour tenir compte des variations extrêmes du tirant d'eau de la péniche lorsqu'elle est lourdement charge, par exemple avec un minerai métallique. Le coulisseau est régla- ble vers le haut et vers le bas à l'intérieur du logement 46 grâce à un mécanisme hydraulique 164 contenu à l'intérieur du lo- gement 46 et monté sur la face inférieure de son sommet, et relié en outre au sommet de la cage 136.
Le mécanisme hydraulique 164 comporte un vérin hydraulique 166 fixé à la face inférieure du
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sommet du logement 46 e.t -au .pont .26 -par- de. l3¯ col- lerette 1G8 au moyen de boulons 170. Un piston hydraulique est contenu à l'intérieur du cylindre de vérin 166 et une tige de piston 174 est reliée à ce p+é%à, cê.tt;. t1. 171i>ê'titrPt fixée- an sommet de la cage 136 pa.1'¯l tm4d'1cri-re d co:11e:r-e't }''?.6¯ au moyen de coulons 178 (vG2-r--fiF>re 6).- On .sor.3èv la cage 136 à l'intérieur du logement z 6 utilisant., la canalî--et:Loa hydrate- lique 180, et on l'abaisse e,,i.in la canalisation hydrau- lique 182.
Bien que le mécanisme 16fl utilisé ici.pour monter et descendre le coulisseau ou cage 136 à l'intérieur dn .logement 46 soit un dispositif hydraulique, en- ¯peut êgalemest utiliaEer d'au- tres types de dispositifs pour déplacer le coulisseau 136, par exemple un dispositif de-vérin à vis.
En se référant à nouveau en détail à la figure 5,'le
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bloe de réception ou iourillon 132. peut se déplacer danis,. le sens -,--+àlàé-à - - 1,." ##* ¯ .¯.,..;,.,.. .,apy.. ;,e .".a= ---.# <I- - - ¯..r.
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vertical à l'intérieur du coulisseau 136 et, lorsque la combinai- son articulée traverse un plan d'eau soumis à l'action des vogues, du coulisseau.
le tourillon 132 tend à osciller verticalement à l'intérieur
Les oscillations du tourillon 132 sont amorties, réduites ou quel- que peu minimisées par l'emploi d'éléments d'absorption d'énergie, tels que les éléments d'absorption d'énergie 136 en caoupchoue employés au-dessus et en dessous du tourillon 132 dans la réalisa- t'ion de l'invention représentée sur la figure 5. Four amortir ou limiter davantage le déplacement vertical du tourillon 132, un dispositif de précontrainte ou d'amortissement 184 est prévu à l'intérieur de la portion supérieure de la cage 156 et y est fixé.
En utilisant le dispositif de précontrainte 184, on peut comprimer les éléments d'absorption d'énergie 138, entre le fond
186 du coulisseau 136 et le mécanisme de précontrainte 184, ré- duisant ainsi leur résilience pour limiter davantage le déplace- ment oscillant vertical du tourillon 132 à l'intérieur du coulis- seau 136.
Le mécanisme de précontrainte 184 comporte un cylindre hydraulique 186 dont l'extrémité supérieure est fixée à une tra- verse en H 188 s'étendant entre les parois latérales de la cage 136 (voir figure 7). Le cylindre hydraulique 186 est équipé d'un piston 1.90 auquel est fixée l'une des extrémités de la tige de piston 192, dont l'autre extrémité est fixée à une chape 194 si- tuée sur le dessus d'un bloc de mise en pression 196 par l'inter- médiaire d'une broche 198 (voir en particulier la figure 8).
Les éléments d'absorption d'énergie en caoutchouc 138 sont précon- traints en mettant sous pression la canalisation hydraulique 200, et sont libérés en mettant sous pression la canalisation hydrau- lique 202. Le mécanisme de précontrainte peut être autre qu'un système hydraulique, par exemple un dispositif du type vérin à vis peut être employé à sa place.
Le bloc de précontrainte 196 peut se déplacer dans un sens vertical à l'intérieur des limites du coulisseau 136 pour
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mettre en pression ou précontrsindre les éléments d'absorption d'énergie en caoutchouc 155 employés au-dessus et au-dessous du tourillon 132. Le bloc 196 est lubrifié et se déplace entre les parois latérales 204 et 206 de la cage 136 et entre les portions de paroi frontale 208 et 210 et les portions de paroi arrière 212 et 214, comme on le voit plus clairement -sur la figure 8.
Le tourillon ou bloc de réception de la broche de raccordement 132 est lubrifié pour coulisser verticalement entre les parois 204 et 206 du coulisseau ou cage 136 et est en outre équipé avec des bandes ou plaques d'usure remplaçables 216 et 218 sur ses extrémités de contact. Les plaques d'usure 216 et 218 sont agencées pour être facilement remplacées lorsque le mouvement relatif du tourillon 132 et des faces internes du coulisseau 136 et le frottement qui s'exerce sur ces pièces une suffisamment les plaques 216 et 216 pour créer un jeu inacceptable entre le bloc et le coulisseau.
Le guide décrit antérieurement 140 fixé sur le dessus du tourillon 132 et s'en étendant vers le haut par le centre des éléments d'absorption d'énergie 138 (voir figures 5 et 9) est construis de telle sorte qu'il peut être rétracté télescopiquement sur lui-même au cas où on désire précontraindre ou amortir les unités d'absorption d'énergie 138, en utilisant le mécanisme 184, jusqu'au point où la hauteur du guide 140 est supérieure à la hauteur des éléments d'absorption d'énergie au-dessus du touril- lon.
Le guide 142 fixé à la surface intérieure du tourillon 132 et s'en étendant vers l'extérieur est construit de façon analogue, de telle sorte qu'il puisse être rétracté télescopiquement sur lui-même au cas où sa dimension est plus grande que la dimension comprimée des unités d'absorption d'énergie 138 en dessous du tourillon 132.
On se réfère maintenant particulièrement aux figures 13, 14 et 15; chaque élément d'absorption d'énergie 138 utilisé en
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oombinaison avec le tourillon coulissant 132 de cette invention est constitué de quatre quartiers unitaires de caoutchouc dur, 220, 222,224 et 226, qui sont maintenus sous une forme circulaire présentant un centre creux 228 grâce à un capuchon métallique ,supérieur 230 inférieur 232. métallique supérieur 230 et un capu- chon métallique inférieur 232.
L'élément d'absorption d'énergie en caoutchouc 138 peut se déformer ou se comprimer dans le sens vertical depuis sa position détendue 234 représentée en trait plein sur la figure 15 jusqu'à un état comprimé 236 représenté en trait mixte sur la figure 15. En se déplaçant depuis la position détendue 234 jusqu'à la position comprimée 236, l'élément d'ab- sorption d'énergie 138 absorbera ou amortira le déplacement du tourillon 132 situé soit au-dessus, soit au-dessous, de l'élément d'absorption d'énergie 138, Si les éléments 138 ont été précon- traints, déformés ou comprimés, un déplacement plus grsnd du tourillon coulissant 132 sera nécessaire pour comprimer ou défor- mer davantage les éléments 138; ainsi, une des élé ments 138;
ainsi, une précontrainte des éléments 138 amortit et limite davantage le déplacement vertical du tourillon coulissant 132. On peut utiliser les éléments d'absorption d'énergie 138, soit par un, par deux ou par trois, au-dessus et au-dessous du bloc récepteur 132, an fonction des specifications particulières de la combinaison articulée péniche-toueur. Bien que les éléments d'absorption d'énergie 138 représentés dans la réalisation de l'invention soient ici en caoutchouc dur, on peut utiliser d'au- tres moyens d'absorption d'énergie ou d'autres moyens élastiques, par exemple de forts ressorts de compression ou des éléments hy- drauliques d'absorption d'énergie.
En outre, il n'est pas néces- ¯aire que les 41émente d'absorption d'énergie en caoutchouc 138 représentés en détail sur les figures 13 à 15 soient circulaires, mais ils peuvent être de toute attre forme.
Le bloc ou tourillon 132 recevant la broche de liai- son préseute un évidement approprié 238 sur sa surface supérieure 240, pour lever le disque inférieur 232 de l'élément d'absorp- ,
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tion d'énergie 138, de sorte que, entre la combinaison du guide
140 et de l'évidement 238, l'élément d'absorption d'énergie est correctement positionné et maintenu sur la surface supérieure du tourillon coulissant 132. Un évidement analogue 242 est formé sur la surface inférieure 244 du bloc 132 pour un but identique.
Parfois, lorsque l'on désire qu'il n'y ait pas de mouvement vertical relatif entre la péniche et le toueur de la combinaison articulée de l'invention, le tourillon coulissant ou bloc recevant la broche 132 peut être verrouillé dans le cou- lisseau ou cage 136 pour l'empêcher de se déplacer verticalement à l'intérieur. Ceci'.peut arriver lorsque la péniche et le toueur naviguent sur des plans d'eau relativement calme, tels qu'oa peut les rencontrer dans les lacs, les rivières, les voies navi- gables et les ports. Pour empêcher le tourillon coulissant 132 d'osciller ou de se déplacer verticalement dans le coulisseau ou cage 136, on prévoit des mécanismes de verrouillage hydrauliques 246 et 248, comme on le voit plus clairement sur les figures 5 et 11, respectivement fixés et montés sur les côtés 204 et 206 de la cage ou coulisseau 136.
Les mécanismes de verrouillage 246 et 248 peuvent se déplacer avec le coulisseau 136 et s'étendent respectivement à travers des ouvertures 250 et 252 ménagées dans les côtés du logement 46, ces ouvertures étant prévues pour permettre à ces mécanismes de verrouillage de se déplacer verti- calement vers le haut ou vers le bas avec le coulisseau 136 lorsque celui-ci se déplace. Le mécanisme de verrouillage 246 comporte une broche de verrouillage 254 qui peut sortir du méca- nisme et pénétrer dans une ouverture appropriée 256 prévue sur une extrémité du bloc récepteur 132 pour bloquer ce dernier pas rapport au coulisseau 136; cette broche 254 peut complètement se rétractre à l'intérieur dù mécanisme 246, de façon à libérer le tourillon coulissant 132 du coùlisseau 136.
Le mécanisme de verrouillage hydraulique 246 est actionné par l'intermédiaire des
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¯canalisations hydrauliques 258 et 260. De façon analogue, le mé- canisme de verrouillage hydraulique 248 comprend une vis de ver- rouillage 262 qui peut sortir du mécanisme pour pénétrer dans une ouverture de verrouillage 264 dans l'extrémité opposée du touril- lon 152 pour bloquer ce dernier par rapport au coulisseau 136; la broche de verrouillage 262 peut se rétracter complètement à l'intérieur du mécanisme 248 pour libérer le tourillon de sa po- sition bloquée.
Des canalisations hydrauliques 266 et 268 sont prévues pour actionner le mécanisme de verrouillage 248, On voit ainsi que.la liaison articulée à broches peut être, soit un sys- tème statique avec le tourillon bloqué en position, ou un système dynamique utilisant des éléments d'absorption d'énergie.
Comme il a été expliqué précédemment, le coulisseau ou cage 136 peut être réglé verticalement en direction du haut ou en direction du bas dans le logement 46 pour tenir compte des variations extrêmes du tirant d'eau de la péniche que l'on peut rencontrer lors du chargement et du déchargement de la péniche avec un minerai métallique. En se référant maintenant aux figures 5, 16 et 17, le coulisseau 136 peut se déplacer et se régler dans le logement 46 depuis une position infériet@e représentée par la référence 270, jusqu'à une position supérieure référencée 272 sur la figure 17. Un mécanisme de réglage hydraulique 164 et sa tige ¯de piston 174 fixée au sommet de la cage permet de déplacer et de régler la cage 136.
Dans la réalisation de l'invention représentée sur les figures 5, 16 et 17, le coulisseau 136 se déplace verticalement à l'intérieur du logement 46 en contact métal sur métal avec les parois latérales du logements lesquelles sont maintenues à l'état lubrifié par une graisse appropriée. Il est également envisagé dans cette invention que la cage 136 puisse se déplacer verticale- ment à l'intérieur du logement sur des roulements montés dans les parois latérales du logement 46.
Dès que la péniche 18 est chargée ou déchargée, le
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coulisseau ou cage 136 est réglé de façon appropriée pour le ti- rant d'eau donné de la péniche, compte tenu de ses conditions de chargement, grâce au mécanisme hydraulique de réglage 164, et le coulisseau 136 est alors bloqué dans la position appropriée ainsi réglée par les mécanismes de verrouillage hydrauliques 274 et 276 (voir figure 10), montés dans les côtés du logement 46.
Chacun des mécanismes de verrouillage 274 et 276 a une broche de verrouil- lage 278 et 280, respectivement, qui peut être complètement ré- tractée à l'intérieur du mécanisme de verrouillage pour libérer le coulisseau ou cage 136, et qui peut être sortie du mécanisme de verrouillage pour traverser des ouvertures appropriées, telles que 282, 284, 286 et 288 (voir figures 16 et 17) pour bloquer le coulisseau ou cage mobile 136 par rapport au logement 46.
Le déplacement de la broche de verrouillage 278 à l'intérieur du mécanisme de verrouillage 274 est commandé par les canalisations hydrauliques 290 et 292, et le déplacement de la broche 280 dans le mécanisme 276 est commandé par les canalisations hydrau- liques 294 et 296. Bien que l'on n'ait prévu qu'une série de quatre trous 282, 284, 286 et 288 pour bloquer sélectivement le coulisseau 136 à diverses positions par rapport au logement 46, on peut en prévoir plus ou moins selon ce qui est nécessité par la combinaison articulée particulière peniche-toueur.
La figure 18 montre maintenant une autre réalisation de l'invention, dans une vue analogue à celle représentée sur la figure 5. Dans cette figure, un tourillon ou bloc coulissant 298, ayant des plaques d'usure remplaçables 299 et 301, est mobi- le dans un logement 300 dans le sens vertical vers le haut 302, et dans le sens vertical vers le bas 304. Le bloc ou tourillon 298 est pourvu d'une ouverture 306 pour recevoir une broche de liaison 308 provenant du toueur. Le bloc 298 est mobile entre les parois latérales 310 et 312, des portions de la paroi frontale 314 et 316 et la paroi arrière 318 du logement 300.
Dans cet agencement, le bloc ou tourillon 298 peut être fixé et rester
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fixé par rapport au legement 300, sauf pour le réglage initial pour tenir compte du tirant d'eau de la péniche par rapport à celui du toueur. Une fois effectué le réglage initial dans le sens vertical 302 ou 30a, le tourillon 298 est bloqué en. posi- tion à l'intérieur du logèrent 500 Le réglage ou déplacement vertical du tourillon 298 dans le logement 300 peut être effec- tué par des dispositifs Sels qu'un canisme hydraulique, un vérin à vis, ou un agencement de treuil et de câble.
Une fois réglé, le tourillon 298 est bloqué par un mécanisme de blocage hydraulique tel que 320 et 322, qui comporte des broches de verrouillage 324 et 326 pouvant pénétrer dans des ouvertures appropriées 328 et 330 dans les extrémités du bloc ou tourillon 296. On prévoit en outre des mécanismes de verrouilage hydrau- liques tels que 532 et 334, et également 3j6 et 338, pour bloquer de la même façon le tourillon coulissant 298 dans sa position réglée, que cette position soit opposée ou au voisinage de ces mécanismes de verrouillage additionnels 332 à 338.
Si ni-ces- saire, ou si on le désire, on peut prévoir un mécanisme de ver- rouillage supplémentaire analogue sur les cotés 310 et 312 du logement 300,au cas où l'exigerait la conception et la disposi- tion particulières de toute combinaison articulée donnée péniche- toueur. La disposition de tourillon ou de bloc fixe, telle qu'elle est représentée sur la figure 18, convient particulière- ment à une combinaison articulée p4niche-toueur qui doit voyager sur des eaux où l'action des vagues est légère ou très limitée, comme par exemple sur les rivières, les lacs, dans les ports et dans certaines baies.
Une autre réalisation de l'invention est représentée sur la figure 19. En se référant maintenant à cette figure, le tourillon ou bloc 340 comportant des plaques d'usure remplaçables 341 et 343, peut se déplacer à l'intérieur d'un logement 342.
Le logement 342 comporte des parois latérales 344 et 346, des
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sections partielles de parois frontales 348 et 350 et une proi arrière 352. Le tourillon 340 est pourvu d'une ouverture circu- laire 354 pour recevoir de façon appropriés une broche de liaison
356 provenant de la péniche. Le tourillon 340 peut être bloqué par rapport au logement 342 au mayen de mécanismes de verrouillage hydrauliques 358 et 360 contés respectivement sur les parois laté- rales 344 et 346 du legement 342.
Chacun des mécanismes de verrouillage 358 et 360 est respectivement pourvu d'une broche de verrouillage 362 et 364, qui peut sortir de son cylindre respectif pour pénétrer dans des ouvertures respectives appropriées 366 et 368 dans les extrémités du tourillon coulissant 340,blo- quant ainsi ce tourillon à l'intérieur du logement 342. Les broches de verrouillage j62 et 364 peuvent se rétracter à l'inté- rieur de leur mécanisme de verrouillage respectif, 358 et 360, pour libérer le tourillon coulissant 340 par rapport au logement
342. de sorte que le tourillon peut osciller verticalement vers le haut et vers le bas à l'intérieur du logement 342.
Le mouvement oscillant du tourillon 340 provoqué par le mouvement relatif entre le toueur et la péniche est amorti ou limité par des éléments d'absorption d'énergie en caoutchouc 370 et 372, dont l'un est- situé au-dessus et l'autre est situé en dessous du tourillon 340.
Les éléments d'absorption d'énergie en caoutchouc 370 et 372 sont analogues à l'élément d'absorption d'énergie 138 représenté sur les figures 13 à 15 et décrit précédemment. Bien que l'on puisse utiliser seulement un seul élément d'absorption d'énergie au-dessus et en dessous du tourillon 340 dans la disposition de la figure 17, on peut en employer davantage si on le désire. Le mouvement oscillant du tourillon coulissant 340 à l'intérieur du logement 342 peut être, en outre, limité ou amorti par des éléments pré- contraints d'absorption d'énergie 370 et 372. en employant le mécanisme hydraulique de précontrainte 374 monté sur la partie supérieure du logement j42 et en contact avec le sommet de l'élé- ment d'absorption d'énergie 370.
Le mécanisme hydraulique de
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précontrainte 374 comporte un cylindre hydraulique 376 monté sur une traverse en 2 378, dans la portion supérieure du logement
542. A l'Intérieur du cylindre 376 se trouve un piston hydrauli- que, relié à une tige de piston 380, qui est reliée à une chape 382 sur le sommet d'un bloc de précontrainte 384, par l'intermé- diaire d'une broche de liaison 386. Le bloc de précontrainte 384 est déplacé vers le haut et vers le bas à l'intérieur du lo- gement 342 en actionnant le mécanisme hydraulique 374 par ses ca- nalisations hydrauliques 388 et 390.
Lorsque les éléments d'absorption d'énergie 370 et 372 sont précontraints par le méca- nisme hydraulique de précontrainte 374, ils sont quelque peu déformés, comme il est représenté en trait mixte 236 sur la figure 14. Les éléments d'absorption d'énergie 370 et 372 peu- vent être autre chose que les éléments en caoutchouc considérés précédemment; on peut utiliser d'autres types d'éléments d'absorp- tion d'énergie, y compris des ressorts hélicoïdaux et des mécanis- mes hydrauliques. On peut également remplacer le dispositif hy- draulique de précontrainte par d'autres dispositifs de précon- traintes, tels qu'un vérin à vis.
La configuration et la disposition représentées sur la figure 19, c'est-à-dire le tourillon 340 étant soit fixe, soit libre d'osciller entre des éléments d'absorption d'énergie, peuvent être utiliséesdans toutes les combinaisons articulées péniche- toueur, la seule exception étant celle dans laquelle il sa pro- duit des variations considérables du tirant d'eau de la péniche, dues à un chargement extrêmement lourd de celle-ci, et, dans ce cas, il est nécessaire d'utiliser une disposition analogue à celle représentée sur la figure 5.
La disposition de la figure 19 est particulièrement adaptée au cas où la--combinai-son articulée péniche-toueur doit voyager sur des plans d'eau soumis à des va- gues de force modérés ou importante, telles qu'on les rencontre dans les détroits, les baies et, particulièrement en pleine mer,
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Toutefois, cette disposition est également facilement adaptable à une combinaison articulée péniche-toueur voyageant sur des plans d'eaux tels que des rivières, des lacs, des voies navigables intérieures et des ports.
La figure 21 représente en coupe transversale en élé- vation une autre réalisation d'un tourillon ou bloc 392 ayant des plaques d'usure remplaçables 402 et 404, et utilisable dans la .disposition de la figure 18. Le bloc 392, qui peut être réclé par coulissement dans le sens vertical dans un logement 300, est conçu pour recevoir dans son ouverture centrale 394 une broche
395 provenant d'un toueur, et peut être sélectivement bloqué dans l'une quelconque d'une multiplicité de positions dans le logement
300, en utilisant des broches analogies à 324 et 326 pour péné- trer dans les ouvertures 406 et 408. L'ouverture centrais rece- vant la;broche 394 dans le bloc 392 est entourée par un manchon métallique 396.
La portion extérieure périphérique 400 du bloc
392 est,en métal, et la partie intérieure 398 ou espace compris entre la partie extérieure 400 et le manchon 396, est en caout- chouc dur, de telle sorte que le manchon 396 peut se déplacer dans toutes directions à l'intérieur du bloc 392. Ainsi, lorsque le bloc 392 est utilisé dans la liaison articulée péniche-toueur de cette invention avec la broche de liaison 395 du toueur engagée dans l'ouverture 394, il a été constitué entre la péniche et le toueur une articulation universelle permettant un certain mouvement limité. Ce type de liaison articulée permet un déplace- ment entre la péniche et le toueur, ainsi qu'une absorption d'é- nergie de l'un l'autre, non seulement dans les plans verticaux et horizontaux, mais également sous tous les angles.
En d'autres termes, avec ce type de liaison, il y aura, entre la péniche et le toueur, un certain mouvement limité de roulis et de lacet.
Lorsqu'on utilise la liaison par broches articulées de cette invention, on a constaté un gain réel dans le rendement de propulsion et une augmentation de vitesse du bateau articulé
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par rapport à ce que l'on observe lorsque l'unité de touage re- morque l'unité péniche derrière le toueur par le câble de remor- quage habituel. Dans les essais réels sur modèle dans un bassin de carène, le bateau articulé a montré des accroissements de vi- tesse pouvant atteindre 25 %, avec un minimum supérieur à 10 %, par rapport à la combinaison péniche remorquée derrière le toueur
En outre, lorsqu'on utilise le système articulé de l'invention par comparaison au système dans lequel le toueur tire la péniche, le mouvement du toueur est notablement réduite ce qui augmente la sécurité du toueur et de son équipage.
La réduction du mouvement du toueur permet également d'immerger complètement ses notices dans toutes les conditions de fonctionnement du bateau articulé, ce qui augmente le rendement de propulsion de ce ba- teau.
Parsi les autres avantages du système articulé à liaison par broches par rapport au système toueur tirant par un câble une péniche remorquée, on peut citer les suivants: primes d'assurances beaucoup plus faibles et presqu'équivalentes aux primes d'assurances applicables à un navire à vapeur; source d'énergie électrique possible pour la péniche pouvant être aisé- ment fournie à partir du toueur au moyen d'une simple connexion; accès facile à la péniche à partir du toueur pour l'inspection en mer de la péniche, du mécanisme de la péniche et du fret; utilisation facile des popes, tuyauteries et raccords de tuyau- terie du toueur dans la péniche en cas d'iccendie, d'incident ou d'antres urgences sur la péniche;
établissement facile de mesures de sécurité maximales sur la péniche.
Il y a en outre d'autres avantages de prix pour le système articulé à liaison par broches de cette invention par rapport aux autres systèmes de transport de fret en pleine mer.
Le système articulé n'exige pas le mécanisme de remorquage en mer habituel et coûteux exigé dans la combinaison péniche remorquée
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par'le toueur, tel que des générateurs supplémentaires, des treuils de remorquage à double tambour, des dispositifs égalisateurs de tension, des câbles de remorquage, et analogues. Du fait de sa construction facilita le système articulé ne coûte qu'une frac- tion du prix d'un bateau à vapeur de pleine mer dont la capacité d'expert de fret serait comparable.
Bien que l'ou ait montré et décrit seulement certaines réalisation préférées de cette invention à titre d'exemples, on peut y apporter maintes modifications, et il est bien entendu que celles-ci restent dans le domaine de l'invention.