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BREVET D'INVENTION "Procédé de teinture d'étoffes comprenant des fibres de polyesters"
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La présente Invention concerne un procédé pour'effectuer la teinture de fibres synthétiques et de feuilles ou pellicules synthétiques, en particulier quand elles sont incorporées dans une étoffe qui est constituée par exemple soit entièrement, soit en partie par des fibres de polyesters, par exemple de "Dacron, "Kode", "Vycron", etc. ou dans une feuille se composant d'une substance synthétique comme une feuille de "Milar".
Jusqu'ici la teinture des matières synthétiques du type ci-dessus à la pression atmosphérique et à des températures infé- rieures à 100 C nécessitait un cycle de teinture de l'ordre de
25 heures, dont 6 heures étaient utilisées pour le traitement chimique destiné à enlever les cires et les huiles d'apprêt ajou- tées pendant le processus de tissage des fibres sous forme d'étoffe.
Toutefois, la durée de la teinture peut être réduite d'une façon appréciable dans une proportion de- 35 % ou- plus en ajoutant des véhicules chimiques au bain de teinture. Ces véhicules semblent entraîner-le colorant à partir d'une dispersion aqueuse pour¯¯ - - - - l'appliquer'aux fibres et¯semblent ainsi déranger l'équilibre entre le bain de teinture -et les fibres en faveur--de 1'absortpion du colorant par les fibres synthétiques. En outre, même en uit- lisant de tels véhicules¯qui sont coûteux, la teinture se poursuit d'une façon extrêmement lente, le cycle de teinture étant de l'ordre de 8 à 16 heures par charge de colorante- En outre, 1'uti- lisation de tels véhicules pose de nombreux problèmes en ce qui concerne leur manipulation et leur élimination.
Il est géné- ralement très désagréable de travailler avec ces véhicules, étant donné qu'ils dégagent une odeur désagréable qui nécessite l'utili- sation de moyens spéciaux pour la ventilation de l'immeuble dans -lequel ils sont utilisés.. Egalement, ces véhicules sont toxi- ques et inflammables. En outre, un traitement coûteux est néces- saire pour pouvoir les jeter comme déchets. Après leur-utilisation, on ne peut pas simplement verser ces véhicules dans les voie? naturelles sans les traiter, -étant donné qu'ils rendraient ces voies, comme des rivières, insalubres.
On sait qu'à des températures sensiblement supérieures à 100 C on peut considérablement réduire la durée du cycle de tein- ture et qu'on peut opérer sans ajouter de véhicules chimiques Par conséquent, dans le domaine de la teinture des substances
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chimiques, on sait depuis longtemps qu'un procédé de teinture à des températures relativement élevées est souhaitable, dans lequel,.- l'un des avantages est, entre autres, que les substances synthé-.: tiques ont une plus grande affinité pour le colorant à ces tem- pératures élevées.
Jusque ici, on a essayé souvent de mettre au point un tel prccédé à température élevée et un appareil approprié pour le mettre en oeuvre. Le procédé connu, qui a eu le plus grand- succès jusqu'ici, consiste à enrouler l'étoffé sur elle-même autour '- d'un cylindre perforé en la soumenttant à une tension et à soumettre la matière tendue aux colorants dans des conditions de* température et de pression élevées, tout en faisant couler la liqueur de- teinture à travers l'étoffe- -Au cours d'une telle opération iLétait courant en pratique de faire alterner l'écoulement de la liqueur de teinture à travers l'étoffé,
c'est-à-dire de faire couler la liqueur dans un réservoir à travers l'étoffé du coté interne vers le côté externe, puis d'inverser le sens d'écoulement
Ce processus n'a eu qu'un succès limité et cecr pour plusieurs raisons. 1-tune de ces raisons est-que l'étoffe doit rester à l'état tendu pendant tout le processus de teinture. Ainsi, -on doit prendre des précautions supplémentaires pour s'assurer que- l'étoffe enroulée-autour du cylindre ne soit pas froissée car ¯ sinon les plis seraient fixés définitivement pendant la teinture.
En outre, la tension- de 1'enroulemetn a une- importance primor- diale, en ce sens qu'un-enroulement trop serré se traduit par une surcharge de la source d'énergie et inversement un enroulement trop peu serré se traduit par un endommagement de la... matière.
Egalement, l'étoffe a tendance à être teinte d'une facon irrégulière sur sa longueur et sa largeur ? cet état est connu sur le marché sous le nom de manque d'unisson du colorant. Cet état est dû en partie à l'action de filtration des diverses cou- ches de l'étoffe (ainsi seule une étoffe tissée à texture lâche peut être teinte par ce procédé et une étoffe tissée à texture serrée ne peut pas être teinte de cette façon) et en partie à la pénétration irrégulière du. colorant dans et autour -des- fibres provoquée par les caractéristiques-de pression-de l'écou- lement du fluide à travers les couches d'une étoffe de grande largeur.
Finalement, -un phénomène appelé "Moiré" se manifeste parfois pendant la teinture et par suite toute l'étoffe teinte doit être jetée ou teinte à nouveau. Egalement, le chargement
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de ces machines est compliqué et long. En outre, la dimension . du lot est limitécpar les facteurs ci-dessus et par le poids et le tissage de l'étoffe, Dans une machine d'un autre type connu, l'étoffé est enroulée en une ou plusieurs épaisseurs et en grande largeur autour d'un croisillon supportant des tiges qui supportent à leur tour 1'-étoffe. En conséquence, le croisillon est mis en¯ rotation en déplaçant l'étoffe lentement à travers la liqueur de teinture. Sous cette forme également l'étoffe doit être tendue en grande largeur.
Les inconvénients d'une teinture de cette façon sont analogues à ceux sus-mentionnés. Des marques d'adhérence sont également produites dans l'étoffe.
Avant la présente invention, on pensait également qu'un appareil de teinture d'une étoffe synthétique à une tempé- rature élevée et sous pression sous forme de torons en boyaux à fêtât détendu serait prohibitif, non seulement du point de vue du prix, mais également du point de vue de l'application pratique.
Les spécialistes pensaient généralement qu'une étoffe teinte dans ces conditions sous forme de torons en boyaux à l'état détendu présenterait des plis et des cassures qu'il serait impossible d'éliminer au cours des opérations de traitement ultérieures.
Par conséquent, la présente invention a notamment pour but de fournir : - Un procédé de teinture à haute température d'une étoffe synthétique dans lequel on fait passer l'étoffe traves son bain de teinture sous forme de torons en boyaux à l'état détendu - un procédé pour la teinture à hautetempérature d'étoffes synthétiques dans lequel le temps nécessaire pour l'exécuter est fortement réduit par rapport au temps nécessaire avec les procédés connus ;
un procédé perfectionné de teinture d'étoffes synthétiques dans lequel l'application de véhicules est supprimée ; - un procédé perfectionné de teinture à haute tempé- rature d'une étoffe qui n'est constituée qu'en partie par une fibre synthétique,
Egalement , suivant le nouveau procédé de teinture de la présente'invention, dans la cas d'étoffesqui sont cons- tituées en totalité ou en partie parles fibres synthétiques, ainsi
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que des feuilles ou pellicules d'une matière synthétique comme le "Dacron", "Kodel", "Vycron", "Milar", etc.,il est possible d'éliminer le stade précédant la teinture appelée "dégommage", opération qui consiste à enlever les huiles et cires,
ainsi que d'autres substances nuisibles, ajoutées pendant le processus de tissage, afin de le faciliter, excepté dans le cas des étoffes qui nécessitent un traitement supplémentaire après la teinture pour les rendre imperméables.
-La Demanderesse a trouvé qu'au cours de la teinture à haute température,-suivant la présente invention, en ajoutant un détergent non ionique au bain de teinture, et dans des conditions de températures élevées, les huiles et cires sont émulsionnées et sont maintenues en émulsion, ce qui limite la quantité qui peut rester sur l'étoffe , mais elles sont réparties d'une manière si régulière qu'elles n'affectent par la vitesse d'absorption du colorant de chaque fibre due à des concentrations localisées de ces huiles et de ces cires.
En outre, les plis et cassures, qui. se produisent souvent dans les matières qui sont teintes conformément aux procédés actuels sont éliminés par le passage rapide de cette-matière à travers le bain de teinture , lorsqu'il est maintenu à des températures sensiblement supérieures à 100 C
La présente invention a encore-pour but:
- non seulement d'éviter la possibilit鯯d'une formation de plis défintifs dans l'étoffé, mais de réduire sensiblement le temps- nécessaire pour effectuer la--teinture, ainsi que son--- --- prix, en éliminant l'addition de véhicules chimiques et Ies frais occasionnés parla manipulation et l'élimination ¯de ces véhicules ; de fournir un moyen de tenture à haute température qui perme (avec certaines modifications) d'utiliser un appareil de teinture classique et qui permet d'effectuer avec ce dernier la teinture de toute matière synthétique , sans qu'elle soit limitée par la texture serrée du tissage ou par la qualité d'ab- sorption du colorant, et de fournir une "égalisation" uniforme du colorant.
On atteint les buts,caractéristiques et avantages-- ci-dessus en colorant à haute température une étoffe se composant entièrement ou en partie-d'une manière synthétique par exemple
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de "Decron", "Kodel", Vycro"n "milar",etc contrairement au pro- cédé connu, en faisant passer l'étoffe sous forme de torons en boyaux détend-as à travers un bain de teinture maintenu à une---¯ température sensiblement supérieure à 100 C On le réalise en maintenant le bain de teinture sous pressin dans une chambre étanche à la pression.
pour accélérer le processus, on.peut préalablement chauffer le bain de teinture à la pression atmos- phérique jusqu'à vne température comprise entre 38 C et-10000 et on peut faire circuler la boucle formée par le orou en boyau détendu de l'étoffe à travers le bain de teinture pendantqu'il est porté â température. Ensuite, le bain de teinture préalable- ment chauffé dans lequel se trouve l'étoffe sous forme de torons en boyaux détendus est placé dans une chambre sous pression dans laquelle la température du bain de teinture est portée à un degré sensiblement supérieur à 100 C, par exemple à une température comprise entre 116 C et 124 C.
Par conséquent, 1'in térieur de 1'enceinte sous pression est maintenu sous une pres- sion suffisante pour assurer le maintien de la température élevée nécessaire du bain pendant la période de teinture. Lorsque la température est atteinte, on fait passer alors'l'étoffé sous forme de torons en boyaux détendus à travers le bai de teinture jusqu'à ce que la teinture soit achevée. Au cas où l'étoffe se compose en partie d'une substance non synthétique, la partie formée par la subsance non synthétique est soumise à une tein- ture ultérieure à la pression atmosphérique et à une tempéra- ture élevée dans le même bain de teinture ou appareil de char- gement.
Selon une caractéristique de la présente invention, on peut teindre 1'étofe synthétique en la faisant passer sous forme de torons en boyaux détendus à travers un bain de teinture ¯maintenu à une température élevée et sous une pression supérieure à la pression atmosphérique sans, .froissement, ni cassure.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention- ressortiront de la- description qui va suivre faite en regard des dessins annexés et donnant à titre explicatif , mais nulle- ment limitatif, plusieurs formesde réalisation de l'invention.
Sur ces dessins :
La figure 1 est une coupe transversale à plus grande
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échelle d'un récipient éta e à la pression dans le-quel est
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installée une cuve de teir 'e la coupe étant faite immédiatement en dedans de la porte da cigieyt, et une partie de 3a cuve étant en arrachement ;, la figure 2 e une coupe longitudinale à pins-petite#### échelle suivant la 1j'ie 2-2 de la figure 1 ; -- la figure 7 est -un schéma d'un. système-d-e. r-aile mtil:t- ples permettant 1' mission du support du tissu dans -la cuve
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de teinture à l'e-,érieur du récipient résistant à la pression, et le déchargeJ::l6';; de- la cuve de teinture à 1 'l-eXtérieur du récipient après la teinture ;
la firue 4 estune vue en bout à plus petite échelle- montrant le de d'introduction de la cuve de teinture dans le récipient r' distant à la pression. rivant la présente invention, on prépare- tout d'abord- les étoff s synthétiques, par exemple des étoffes du type polyeste , comme le "Dacron", "Kodel", "Vycron", etc. à 1'état grège, -=..eu pour u traitement classique . On fixe ensuite
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l' "'.' -fe à cLaud sur n'importe quel type classique de machine si thennofixage soit à 14-état grège, scit après dégommage.
On charge ensuite 1-r-é tof f e dans une cuve-de teinture de préférence à un poste de travail qui se trouve à l'extérieur de la chambre sous pression, qui doit être utilisée pour la ' teinture conformément, à la présenta invention. Suivant la présente invention, l'étoffe est chargée sous la forme de torous en boyaux détendus, soit sous forme de torons individuels,soit
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sous forme de taro!':..; cousus bout-à-bout pour forcer un toron sans fin qui Pei=± être'chargé sur des dispositifs 3 ítroduction appropriés s3 : îorne hélicoïdale ou. sous forme de boucle sans fin.
De préférence, la température de -la solution du bain
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le teinture est portée- entre 38 C et 82 C à la pression ¯ - - - -atmosphérique à un endroit situé à 1extérieur ¯du récipient
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sous pression. Lorsque le colorant est dissous dans la dolut2-6îi-- du bain, on peut faire circuler l'étoffe chargée sous forme
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-de torons en boyaux détendus à travers le bain de teinture,-à .
mesure que ce dernier-est porté à la température comprise entre 3800 et 82 C Au. cours de ce stade, l'étoffé est partiellement
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teinte, en sséliorsnt ou réduisant ainsi la dorée de teinture nécessaire par ailleurs en ut-4.lisant de tels bains de teinture, dont un pourrait être utilisé dans le récipient sous pression
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pour effectuer la teinture à haute température, tandis que l'autre est chargé et préalablement chauffe pour effectuer la tein- ture initiale ou partielle du cycle de teinture.
De cette façon, on obtient un procédé de teinture presque en contins, en ce sens
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que pendant aucune ère ; toffe est teinte dans le récipient sous pression, .une autre charge est préparée pour l'introduire dans le récipient sous pression.
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Avec le bain de teinture préG.¯î.4$ïe:e chauffé et l'étoffe chargée dans ce dernier sous une torse de torons en boyaux, et lorsque l'étoffé est partiellement .teinte, la cuve est introduite dans la chambre sous pression et cette dernière est fermée d'une façon étanche à la pression.- - 'On introduit ensuite de la vapeur d'eau. dans la chambre hermétiquement fermée pour porter la température du bain de teinture à plus de 100 C et la. pression au-dessus de la pression atmosphérique pendant que la cuve de teinture est en fonction-
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nement. On a découvert qu'une température optim.-ile pour effectuer une teinture optimale est comprise entre 115 (} et 124 C à une pression d'environ 1,2 bar.
Dans ces conditions de température et de pression, le cycle de teinture commence pendant que l'étoffe, sous forme de torons en boyaux à l'état détendu passe à travers le bain de teinture. La température et la pression régnant dans- la chambre sont maintenues en réglant des vannes appropriées de commande de la vapeur d'eau, et le cycle de teinture est poursuivi pendant le temps nécessaire pour atteindre la nuance voulue, d'une façon générale pendant 1 heure et dénie. Si on le désire, on peut utiliser un bâtonnet d'échantillonnage auquel un échan-
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..t:i.1:];en-de l'étoffe est fixé pour déterminer le moment ou la nuance voulue est obtenue et le degré d'épuisment de la liqueur de teinture.
. Lorsque le cycle de teinture est achevé, on interrompt
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3cdmissioa de la vapeur d'eau et on admet de l'eau froide dans le bain pour le refroidir< Au cours du refroidissement du bain, il est indispensable de maintenir la température du bain
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au-dessous du- point d'éclair afin d'empêcher le bain de bouillir et de provoquer un emmêlement On y parvient en réglant la pres- sion régnant dans la chambre sous pression- la pression est ensuite progressivement réduite en fermant la vanne de commande de la vapeur d'eau, et en ouvrant finalement la vanne d' éva- cuation de la chambre sous pression, après avoir refroidi le bain de teinture à 100 C. La cuve de teinture est continuellement en fonctionnement pendant le procédé.
L'additio de l'eau. pour le refroidissement provoque une élévation du niveau de la liqueur deteinture dans la cuve, mais ceci est réglé par un tube de déversement et la quantité en excès est évacuée par des purgeurs de vapeur d'eau.
Si nécessaire, on peut ajouter du colorant pendant la teinture au moyen d'un petit récipient auxiliaire équipé de vannes appropriées pour régler la pression et le débit du colorant ajouté.
Arès le relâchement de toute la pression depuis la cham- bre sous pression¯,onouvre son élément de fermeture et on retire la cuve de teinture et la place à un poste situé à l'extérieur de la chambre.
Si on le désire, la cuve peut continuer à fonctionner au poste extérieur, soit pour achever la teinture des fibres non synthétiques ou autres fibres de l'étoffé, soit pour effec- tuer un lavage et un déchargement.
On peut alors répéter le processus de chargement initial, ainsi que le cycle de fonctionnement.
Dans un processus préféré, il est souhaitable de prévoir plusieurs cuves de teinture de façon à pouvoir charger une cuve et la faire fonctionner à l'extérieur de la chambre sous pression pendant qu'une autre cuve fonctionne à l'intérieur de la chambre. Ainsi, le chargement, le déchargement et la tein- ture peuvent être exécutés simulanément de manière à accélérer l'opération de teinture globale.
Une forme de réalisation préférée d'un appareil permettant de mettre en oeuvre le procédé décrit ci-dessus pour une application industrielle est représentée sur les dessins annexés.
En se référant plus partcuclièrement à la.figure 1, un cylindre étanche à la pression 10, reposait par exemple sur un berceau de support 10', joue le rôle du récipient ou chambre sous pression dans lequel est placée une cuve de teinture semi
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cylindrique'11 de construction nouvelle. A ce propos, il y a lieu de roter qu'il est particulièrement commode de monter cette cuve-sur des roues 12 qui sont destinées à rouler sur des rails 13 prévus au fond du récipient 10 pour permettre 1'in- troduction et 1'enlèvement faciles de la cuve dans et hors du cylindre, en faisant tout simplement rouler cette cuve sur les rails.
Le récipient résistant à la pression 10 comprend en outre des conduites d'alimentation 14, 15 et 16 assurant respectivement l'arrivée de la teinture, de 1'eau et de la va- peur d'eau. Une plaque perforée 17 peut également être placée dans le sens de la longueur de la cuve pour empêcher la matière de flotter contre les canalisations de distribution et surtout de venirau contact de la teinture concentrée.
Une bobine 18 du type à fentes réservée à 1'étoffe- et de ¯préférence de tonne elliptique est montée sur un axe rotatif 19 au-dessus de la cuve 11, cet axe étant supporté à cet effet pour tourner sur une plate-:forme 20 et s'étendant -suivant une -ligne -excentrée immaginaire dans le sens de la longueur de la cuve. En outre, l'axe 19 est relié à une source d'énergie, telle qu'un moteur électrique 21 (figure 2) pour le faire tourner, cette source ou moteur se trouvant en général à l'extérieur de la cuve, comme représenté.
Le terme "étoffe", tel qu'on l'utilise dans la pré- sente demande, désigne une pièce d'étoffé ou des torons en 'boyaux constitués entièrement ou en partie par des matières syn- thétiques. Il convient de noter que l'étoffé est placée sur la bobine à fentes sous la forme de torons 22 en boyau= détendus.
Au cours de la teinture, une-pièce d'étoff est introduite dans le bain de teintue 30 -sous la tonne d'une boucle sans fin 22 se déplaçant dans une direction.
Un cylindre fou 23 du type à fentes est porté- par un autre axe rotatif 24 qui est monté sur une plat(--forme 25 fixée à la cuve et il est disposé transversalement à. la bobine 18 au-dessus de la cuve 11 Le cylindre 23 ¯peut être mis en rotation par la'boucle formée par les torons 22 de 1'é- toffe proprement dite ;
mais il est de préférence entraîné. mécaniquement, en étant par exemple relié à l'axe 19 par ]... inter- médiarie d'une chaise de transmission 26 située à l'extérieur
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'de la cuve 11 Un pliage intermédiaire des torons ou boucles 22, commereprésenté sur la figure 1, est alors effectué à mesure que l'étoffe passe de la bobine 18 vers le fond de la cuve dans la liqueur de teinture. comme représenté, la cylindre 10 présente un orifice
27 et un ou plusieurs détendeurs 28, ainsi qu'une soupape casse-vide 28'.'En outre, il est également prévu u tube exté- rieur 29 de prélèvement d'échantillons qui débouche dans le bain de teinture 30.
La cuve 11comporta également un ouplusieurs con- duits de vidange, comme celui désigné par 32, dont-une extrémité est située au-dessous d'un double fond 33 de la cuve ; son autre extrémité étant reliée à une gouttière 34 de déversement de trop- plein par exemple par une conduite 35 servant à acheminer le trop-plein de la liqueur dans cette gouttière.
D'autre part, le récipient sous pression 10 comprend une porte étanche à l'air 36 (figures 2 et 3) qui est montée de façon appropriée à une extrémité du récipient, et qui est fermée hermétiquement pendant le fonctionnement.
Sur la figure 2, l'étoffé est représentée comme étant - divisée en plusieurs toron---sans fin 22 en boyaux 13 '-une- ou plusieurs pièces, les- torons 22 étant montés sur la bobine 18 etsur le cylindre fou 23 et disposée de façon à plonger dans le bain de teinture 30. Cependant, les torons de l'étoffe peuvent être tonnés par une seule pièce ou par plusieurs pièces.
Après avoir fermé hermétiquement la porte 36 du récipient sous pression, on élève la température du bain 11 jusqu'au degré voulu, par exemple 121 C dans le cas du "Dacron", en introduisant la vapeur d'au par la--conduite d'addition 16 dans le récipient hermétiquement fermé.
Ensuite, on excite le moteur 21 pour faire avancer rapidement (50 mètres-par minute) la matière à travers ledit bain sous forme de torons en boyaux détendus jusqu'à ce qu'on obtienne la nuance voulue. la source d'énergie 21, comme sus-metionné, peut être supportée par le récipient sous pression, de préférence à l'extérieur comme représenté et elle est reliée à l'axe 19 par u presse-étoupe et un embrayage à griffes 38 pour assurer ¯¯¯¯¯ la transmission de force,
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Des tiges ou 'barres 39 montées en forme de peigne sont également prévues, de façon que chaque toron passe entre
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une série de ces tiges, afin d'éviter ainsi 'Wl e#ltl.ent pen- dant le passage dans le bain de teinture.
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Les extrémités des torons respectifo de l'étoffé sont rattachées pour former une boucle continue sans fin, -qui--:pssse-ensu;1:te-m la bobine rotative 18 et sur le cylindre fou 23 comme représenté. Cependant, 1s forme de -la bobine n'a pas une importance primordiale ; mais il est préférable qu'elle soit à même d'empêcher un glissement de 3' étoffe et d'assurer ainsi l'uniformité des plis.
En pratique, 1'étoffe est montée sur la bobine et sur le cylindre fou et la cuve est remplie avec la liqueur de teinture. La température du bain de teinture est alors portée entre 82 et 100 C par exemple à un poste situé à l'extérieur- du récipient sous pression. Bégaiement, en se référant aux fi- gares 3 et 4, l'étoffe est montée sur la cuve par exemple au
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poste âr comme sus-mentionné, pour passer ultéri-eurement à travers la cuve 11 ¯La cure est supportée par ses roues 12 et roule sur les pistes 40 qui s'étendent au voisinage des pistes 13 et
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parallèlement à ces r.1erzrrères (non représentées} situées dans le cylindre 10.
Un chariot 41 est destiné à se déplacer sur des pistes 42, grâce à des roues de support 43 (après avoir reçu la cuve de teinture 11) pour introduire ladite cuve à l'in- térieur du récipient sous pression 10. Les rails 42 s'étendent dans ce but perpendiculairement aux rails 40 et une piste
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interaediairs 44 eat prévue szx le r2!::.ipient sons pression 10 et est alignée avec les pistes 13 (non représentées) situées dans ce dernier. il est bien entendu qu'on peut -avoir ;
recours à d'au- tres moyens (non représentés) pour transférer les dispositifs
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de teinture dans l'appareàl de teinture et hors ce ce dernier, par exemple des ;:ono:ral1s des roulettes pivotantes, etc. à la place dez--V*14..e *p""l1tées.¯- Lorsque la teinture effectuée à haute testpérature dans le r6cipient ou chambre eous pression est achevée et que la cuve de tainture doit être -retirée, cette dernière est déplacée
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au-delà du récipient sous pression sur la voie 44, ce au chariot 41 après avoir'réduit la'pression et la température et elle peut/ ensuite déplacée latéralement par le chariot pour 1'amoener sur une autre voie 40' -(qui se trouve sur le côté opposé du récipient sous pression),
en déplaçant le chariot en conséquence pour déposer la cuve. Naturellement, on peut introduire d'une façon analogue d'autres types de cuves de teinture. -
Au cas où l'étoffé , qui vient de subir . le cycle de teinture dans le récipient sous pression, contient également des fibres non synthétiques ou des fibres différentes d'un poly- ester, ces fibres peuvent être teintes au cours d'un cycle de teinture ultérieur à u poste extérieur enfaisant passer les fi- bres à travers le bain de teinture maintenu à une température élevée et à la pression atmosphérique. De cette façon, on peut teindre une étoffe contenant des fibres distinctes au cours d'une opération a deux stades dans le même appareil.
Naturellement l'invention n'est pas limitée aux tonne-; de réalisations décrites et représentées et est susceptible de recevoir diverses variantes rentrant dans le cadre et l'esprit de l'invention.